Les bobards de Louis Cornellier
Guy Laflèche,
Professeur retraité,
Université de Montréal
Michel Onfray > Jean-Marie Salamito > Louis Cornellier
Les bobards de Louis Cornellier
Ce titre est certes insultant, et surtout vulgaire, mais il n'est pas de moi. Je veux dénoncer l'article de Louis Cornellier paru dans le journal quotidien de Montréal, le Devoir, le 5 septembre 2017, qui s'intitule « Les bobards de Michel Onfray ». On le trouvera gratuitement dans les archives du journal.
L'introduction de son article reprend les grandes lignes d'un autre article de lui, tout aussi insultant, dénonçant les « âneries » du philosophe « tonitruant », et peu « perspicace », Michel Onfray. L'article s'intitulait « Hitler et le christianisme » (21 janvier 2007). En dix ans, de 2007 à 2017, le critique des essais au Devoir persiste et signe.
Il signe beaucoup d'insultes. Elles sont gratuites. J'ai pris tout mon temps pour relire le Traité d'athéologie (2005) de Michel Onfray et pour lire son nouvel ouvrage, Décadence, vie et mort du judéo-christianisme (2017), que le chroniqueur n'a jamais eu entre les mains, car il l'intitule du titre de la bande annonce, vue sur l'internet, Décadence, de Jésus à Ben Laden, vie et mort de l'Occident. On va bientôt comprendre qu'il ne connaît pas ce livre, dont il ne dit rien d'ailleurs, qu'il dénonce par pamphlétaire interposé, ce qui est évidemment scandaleux. J'ai trouvé le livre de Kathleen Harvill-Burton en bibliothèque et j'ai fini par trouver en librairie celui de Jean-Marie Salamito.
Dénoncer un livre sous couvert de faire le compte rendu d'un autre ouvrage, c'était déjà le cas de l'article de 2007, où Louis Cornellier « utilisait » la thèse de doctorat de Kathleen Harvill-Burton pour dénigrer le Traité d'athéologie, dont il ne présentait pas le contenu. L'ouvrage de K. Harvill-Burton, porte bien son titre, pour le meilleur et pour le pire, le Nazisme comme religion : quatre théologiens déchiffrent le code religieux nazi (1932-1945). Elle étudie les textes de deux théologiens protestants allemands, Paul Tillich et Karl Barth, et de deux jésuites français, Pierre Chaillet et Gaston Fessard. Elle les présente dans l'ordre chronologique. Ils vont d'abord vaguement protester contre le régime du national-socialisme d'Hitler, pour le premier, et passer à la résistance sous le régime de Vichy, pour le dernier.
Le Traité d'athéologie a près de 400 pages. Exactement et précisément sept pages portent sur le christianisme d'Hitler, minutieusement cité de Mein Kampf (p. 201-202, 220-223 et surtout 225-226, pour les citations du livre d'Hitler). Or, sur ce point, Harvill-Burton, avec ses quatre théologiens, et Onfray disent exactement la même chose : Hitler s'est servi des Églises, notamment de l'Église catholique, pour asseoir son pouvoir, et il a pour cela bâillonné le Vatican avec un Concordat (dès 1933), pour tenter ensuite de nazifier le christianisme en Allemagne et le catholicisme géré de Rome par le Vatican. Et cela n'a pas été difficile, étant donné que l'Église de Pie XII a rejeté radicalement l'enseignement critique de Pie XI, passant allègrement de l'antijudaïsme séculaire à l'antisémitisme, à la faveur d'un anticommunisme primaire.
Il faut dire que la partie proprement « théologique » de la thèse est manifestement défectueuse. La faille la plus importante se lit dans son titre : dès Mein Kampf Adolf Hitler veut mettre en place une organisation politique sur le modèle des croyances religieuses ; il sera le chef incontestable du mouvement nazi auquel tout le peuple allemand est convié à communier ; ce sera la formidable réussite que l'on connaît. Mais l'historienne, pour se faire théologienne, inverse la situation en transformant la métaphore en réalité, de sorte que le nazisme n'est plus simplement l'objet d'une ferveur quasi-religieuse, mais devient une religion et sa pensée religieuse, une théologie.
C'est évidemment tout à fait inexact et la preuve en est que l'étudiante a créé de toutes pièces une pensée religieuse « nazie » qui n'a jamais existée. Il faut dire qu'elle s'inspire des écrits du quatrième de ses théologiens, Gaston Fessard, qui a été le premier a faire l'amalgame. La pensée religieuse d'Hitler se trouve dans Mein Kampf et nulle part ailleurs ; sa conduite des affaires politiques en fonction des questions religieuses est connue et fort bien exposée par Kathleen Harvill-Burton. Malheureusement, elle ajoute à cela l'oeuvre d'un ridicule « penseur » de bien petite envergure, Alfred Rosenberg. Certes, Hitler s'est servi de son « ami » au début de sa carrière politique, mais il n'a jamais partagé et surtout pas exprimé ses délires religieux. Tout au plus lui accorde-t-il, dans son programme en vingt-cinq propositions du national-socialisme de 1920, une expression (je dis bien « une » et « expression ») : « christianisme positif ». Cela se trouve à la vingt-quatrième et avant-dernière proposition, qui déclare à la fois la neutralité religieuse du mouvement et sa volonté de défendre le christianisme contre le judéo-matérialisme (la fantastique alliance des juifs et des communistes, comme on sait). Personne ne saura d'ailleurs avant longtemps d'où vient l'innocente expression, qui sera toujours lu au premier degré (que peut-on imaginer de plus chrétien qu'un « christianisme positif » !). Jamais d'aucune manière le Mythe du XXe siècle de Rosenberg, son ouvrage principal à ce sujet, ne jouera d'autre rôle dans la pensée et l'action politique des Nazis.
Se servir du titre d'une thèse de doctorat, lue de travers, pour dénigrer le Traité d'athéologie, cela manifeste une évidente pathologie foncièrement allergique à l'athéisme.
Mais il y a malheureusement pire : faire l'éloge d'une bluette pour dénoncer une somme considérable, sans en dire un seul mot, cela me paraît profondément immoral. Mais c'est d'abord absurde, illogique et inqualifiable du strict point de vue intellectuel : il est impossible de rendre compte d'un pamphlet contre Décadence sans tenir compte du livre en question. Comment évaluer autrement la pertinence ou la justesse du pamphlet ?
Il s'agit d'un tout petit ouvrage de Jean-Marie Salamito intitulé Monsieur Onfray au pays des mythes : réponses sur Jésus et le christianisme. Le tiers du pamphlet, son premier chapitre (p. 13-40), porte sur la première section du premier chapitre du livre d'Onfray, soit 18 pages sur un ouvrage qui en compte 650. Et Louis Cornellier de citer la conclusion, c'est-à-dire l'affirmation que l'auteur a répétée trente fois dans son chapitre (et qu'il reprendra encore cinq fois par la suite, après cette « dernière fois) » : « il faut le dire une dernière fois, c'est la théorie de la non-existence de Jésus qui est un mythe » (p. 40), conclusion que L. Cornellier reprend à son compte : « Depuis des années, Onfray va répétant que Jésus de Nazareth n'a jamais existé ». Or, ce n'est pas vrai. Jamais nulle part Michel Onfray n'a nié l'existence de Jésus, puisque le Traité et Décadence reposent en entier sur ce Jésus, sa thèse consistant à montrer l'évidence, le fait indéniable que Jésus de Nazareth n'a absolument aucune « existence historique ».
J.-M. Salamito. Qui est ce pamphlétaire ? Cornellier le présente comme il le fait ostensiblement lui-même : « professeur d'histoire du christianisme antique à la Sorbonne, Jean-Marie Salamito [...]. Scandalisé par tant d'hostilité et d'ignorance [sic], Salamito qui n'a rien d'un polémiste [sic], a résolu de ne pas laisser passer les élucubrations [sic] du philosophe ». Son livre « relève de l'exercice de salubrité intellectuelle ». « Il fallait répliquer. L'historien, sans compromis [sic] et sans hargne [sic, pour ceux qui lirons le pamphlet hargneux], a bien fait son travail ». Tout cela relève de l'aveugle apologie, s'agissant du premier argument d'autorité du pamphlétaire qui dit tout bonnement aux foules chrétiennes : c'est un savant qui vous parle et qui réfute un ignorant. La réalité est toute différente. Jean-Marie Salamito en est à son deuxième petit livre pamphlétaire !
En effet, en quoi consiste donc ce pamphlet apologétique ? J.-M. Salamito contredit page après page les premiers chapitres du livre de Michel Onfray. Mais jamais, nulle part, il n'apporte le moindre fait historique ou le moindre raisonnement propre à étayer ses affirmations. Bien au contraire, il ne sert à ses lecteurs que des arguments d'autorité, dont on trouvera des exemples à toutes, toutes, absolument toutes les pages : le « consensus scientifique », admis par « toute personne cultivée », les « historiens », « tous les spécialistes », « comme l'écrit l'un de ses meilleurs biographes », « un grand savant américain » (parmi deux dizaines de noms distribués à titre d'arguments tout au long du petit livre)... « la vérité historique, c'est que... ». C'est un peu court.
Voici plutôt les faits exposés méthodiquement par Michel Onfray, avec des arguments et des preuves très bien documentées tout au long de son dernier ouvrage. Je vais m'en tenir aux éléments dénoncés par J.-M. Salamito et repris par L. Cornellier.
Jésus de Nazareth a bel et bien existé, cela ne fait pas l'ombre d'un doute. La tradition orale de la secte qu'il a fondée s'est développée et a été petit à petit enregistrée sur deux siècles. Ce sont les textes populaires et légendaires du Nouveau Testament, avec les Épîtres et l'Apocalypse. On ne trouve absolument aucun autre document, pas un seul, qui ne serait pas d'origine chrétienne.
Le résultat, ce sont essentiellement les quatre Évangiles, est simple : Jésus de Nazareth n'a absolument aucune existence historique. Mettons Jules César, qui a une existence historique incontestable et, pour bien dire, extrêmement lourde. On a quasiment sa photo d'identité, on connaît ses faits et gestes depuis sa naissance (c'est la césarienne !) jusqu'à sa mort, avec des livres de lui et sur lui. On n'a rien de cela en ce qui concerne Jésus de Nazareth. Pire encore, rien de rien.
Là-dessus, c'est-à-dire rien, des sectaires de nombreuses écoles nous ont tracé une légende qui concerne uniquement son enseignement et la toute fin de sa vie, soit son arrestation, sa condamnation et son exécution. Dire que Jésus n'a aucune existence historique, c'est la moindre des choses et c'est d'ailleurs une bonne part de l'enseignement des théologiens chrétiens depuis les études d'Albert Schweitzer : les premiers chrétiens, les trois premiers Évangiles, n'ont rien retenu de la vie de Jésus de Nazareth, ni même de sa personne, tandis qu'ils nous ont conservé très strictement son enseignement.
Autre chose, très importante dans l'analyse de Michel Onfray : à cette non-existence historique s'ajoute la non-existence corporelle. Nous n'avons aucune représentation iconographique de Jésus, ni même aucune description. Les crucifix, les Vierges avec leur enfant Jésus, les images pieuses qui se dessinent et se sculptent durant 2000 ans sont évidemment de pures inventions (symboliques). Il en serait de même des « Vies » de Jésus, si quelques historiens ne parvenaient à imaginer la personne qui pourrait raisonnablement correspondre au personnage de Jésus. Mais le résultat est toujours fort mince et à la fois contestable et peu crédible.
Mais voilà pourtant le point de départ d'une fabuleuse odyssée intitulée Décadence, vie et mort du judéo-christianisme, qui fait l'histoire de notre civilisation depuis les juifs, les chrétiens et les musulmans, durant 2000 ans. Tout commence avec la réinterprétation de l'enseignement du révolutionnaire séditieux anti-religieux, Jésus, par saint Paul, dont il me semble que la misogynie et le masochisme sexuel ne font aucun doute, avec aussi les conciles d'une Église qui va inventer une histoire sainte infantile, tandis que la véritable histoire sainte, celle de l'Église, sera pour l'essentiel, une suite de crimes contre l'humanité : croisades, inquisitions et guerres saintes, où l'Église s'agenouille devant les tyrans, les fascistes et les dictateurs.
Oui, Décadence est l'histoire d'une civilisation qui a vu prospérer une religion criminelle, probablement comme tout pouvoir religieux, une civilisation entièrement fondée sur une fiction populaire née de l'enseignement d'un très jeune prophète qui s'est sacrifié pour sa doctrine, exigeant qu'on respecte même ses assassins, la théocratie juive de Jérusalem et l'occupant romain.
Tout cela ne relève d'aucune croyance. Ce sont des faits incontestables. La pensée développée dans le Traité d'athéologie et Décadence de Michel Onfray n'a absolument rien de pamphlétaire. Oh ! certes, l'auteur manie fort habilement l'humour, l'ironie et souvent le tout simple comique. Contrairement à Jean-Marie Salamito et Louis Cornellier, ses écrits sont à mille lieues de tout prosélytisme. Manifestement, il n'écrit pas pour eux, mais pour moi. D'ailleurs, les croyants qui me lisent ici sur AgoraVox, si par hasard ils ne connaissent pas Michel Onfray, ont déjà compris qu'ils ont d'autres auteurs à lire.
Cela dit, puis-je dénoncer la mauvaise foi de Louis Cornellier ? Il écrit que, dans son Traité, Onfray « présentait Hitler comme un chrétien convaincu et avançait que le nazisme était compatible avec le christianisme, afin de discréditer ce dernier ». Ce n'est pas vrai. La première proposition est insensée : Hitler en « chrétien convaincu » ? Onfray cite au texte la pensée religieuse toute chrétienne exprimée dans Mein Kampf, rien de plus. La seconde est encore plus aberrante : imagine-t-on Onfray expliquer que « nazisme » et « christianisme » sont compatibles ? Il suffit de lire la section intitulée « Les compatibilités christianisme-nazisme » (p. 225-227) pour voir de quoi il s'agit. La troisième est du plus haut comique : est-ce qu'on peut discréditer le christianisme simplement en désignant des imbéciles, et Dieu sait combien ils ont été et sont toujours nombreux, qui ont été et sont chrétiens ? Terminons en beauté avec ces trois derniers bobards. Et amusons-nous pour finir.
Une anecdote significative pour commencer. On lit dans le texte de Louis Cornellier que Michel Onfray n'avait pas lu les Évangiles (« Onfray les a-t-il lus ? » !) pour déclarer que Jésus ne mangeait que des « symboles ». Et d'affirmer « on le traite de glouton et d'ivrogne » ! Je connais très bien les quatre Évangiles, assez pour savoir que Jésus ne s'est jamais saoulé et qu'on ne l'a jamais traité d'« ivrogne ». Je n'en revenais pas. Notre Cornellier avait dû prendre un petit coup, avant d'écrire sa chronique. Des semaines plus tard, après ma lecture de Décadence, lorsque je lis finalement la bluette de Jean-Marie Salamito, je suis mort de rire. Je comprends que Louis Cornellier l'a tout naïvement recopié. Jésus aurait été traité d'« ivrogne » parce qu'il prenait du vin au lieu de s'en abstenir, comme Jean Baptiste (p. 23, 25 et 27) : « le Galiléen s'est même fait traiter de "glouton" ; il s'est fait reprocher d'être "un glouton et un ivrogne" ». Référence : Luc, 26 : 17-19 ; et Matthieu, 11 : 19. De quoi s'agit-il ? D'un petit coup d'exégèse de catéchèse digne des homélies des vicaires de mon enfance, propre à réveiller les paroissiens endormis, les intéressant avec une histoire vraiment surprenante par son originalité. Mes chers frères, vous relevez d'un petit lendemain de la veille ? Vous serez pardonnés si vous passez à confesse, car même Jésus a été accusé, certainement injustement, de s'être saoulé, d'être un ivrogne. Pauvre vicaire, relis le texte. Jésus n'est accusé de rien du tout. C'est lui qui prêche à ses disciples en leur expliquant qu'il n'est pas nécessaire d'être ascétique comme Jean le Baptiste, qu'il n'est pas nécessaire de jeûner. Jean jeûnait, et on l'accusait d'être un possédé du démon ; ceux qui le suivront, mais ne jeûneront pas, on les accusera d'être des Républicains, de manger et de boire du vin. Vous voulez le lire en latin dans la Vulgate de saint Jérôme ? « ecce homo vorax et potator vini » (Matthieu, 11 : 19). Traduction : on dira de vous, cet homme est un goinfre et un buveur, ce qui signifie, on vous accusera de ne pas jeûner ! Cela prend un grand petit vicaire paroissial pour en déduire que « Jésus » était accusé d'ivrognerie, pour épater la galerie.
Je ne veux pas donner ici d'exemples d'exégèse difficile à exposer, comme la transformation de philosophes épicuriens et stoïciens (Actes, 17 : 18-19) en fonctionnaires (Évangile selon Salamito, p. 51). Mais j'ai un exemple, tout simple et vraiment du plus haut comique. Entre l'arbre et l'écorce. C'est entre l'Arbre de la connaissance du bien et du mal et le péché originel. Onfray s'amuse à nous expliquer qu'ainsi est né la « science », grâce à une femme, notre mère à tous, qui a tenu tête au diktat de son Créateur. Mais voilà que Jean-Marie Salamito, plus espiègle que Michel Onfray, tient à nous apprendre que c'est le contraire qui est vrai. Dieu avait créé la science en ordonnant à son homme, Adam, de nommer tous les animaux ! (Genèse, 2 : 19, sainte exégèse Salamito, p. 93). Qui donc avait déjà compris qu'on trouvait là l'origine de la zoologie ?
Plus comique encore. Le Jésus des Évangiles n'a aucune existence corporelle, au sens où l'on n'a aucune description de lui ? Voyons donc ! Notre champion de la catéchèse de nous énumérer tous les mots des Évangiles qui décrivent des parties du corps (p. 27-28). Il commence par la tête : Jésus dit qu'il « n'a pas où reposer sa tête » (et de nous donner la référence : Matthieu, 8 : 20). C'est à mourir de rire. Jésus de Nazareth avait une tête, et le pauvre Michel Onfray ne l'avait pas remarqué ! S'il était Québécois, notre savant historien de la Sorbonne, Jean-Marie Salamito, aurait écrit : Onfray a tout à fait tort d'écrire que Jésus n'a dans les Évangiles aucune existence corporelle. Non, Jésus avait deux yeux, et c'est tant mieux, deux oreilles, c'est pareil, avec deux fesses qui se connaissent.
Mais le sommet de l'humour blanc, pour en finir là où nous avons commencé, se trouve dans la réplique à la supposée affirmation de la non-existence de Jésus. On trouve en effet de nombreuses théories fumeuses qui défendent aujourd'hui la thèse que Jésus de Nazareth n'a jamais existé et qu'il s'agit en fait d'une création des chrétiens et des auteurs des Évangiles. Évidemment, personne ne s'occupe de les détromper. Contrairement à Donald Trump, qui ne croit pas au réchauffement climatique, cela ne porte pas à conséquence, en plus d'être amusant. Or, Jean-Marie Salamito est incapable de faire la preuve de l'évidence, des faits, de la toute simple existence de Jésus de Nazareth. Pour cela seulement, on doit lire son livre.
Références
Louis Cornellier, « Hitler et le christianisme », le Devoir, 21 janvier 2007, p. F6.
——, « Les bobards de Michel Onfray », le Devoir, 5 septembre 2017, p. B6.
Kathleen Harvill-Burton, le Nazisme comme religion : quatre théologiens déchiffrent le code religieux nazi (1932-1945), Québec, Les presses de l'Université Laval, 2006.
Michel Onfray, Traité d'athéologie, Paris, Grasset, 2005.
——. Décadence, vie et mort du judéo-christianisme, Paris, Flammarion, 2017.
Jean-Marie Salamito, Monsieur Onfray au pays des mythes : réponses sur Jésus et le christianisme, Paris, Éditions Salvator, 2017.
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