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Les fautes d’orthographes


 

   Enfer et damnation, voilà bien un sujet grave qui mérite quelques attentions et que l’on ne peut traiter avec dérision. Quelques personnes ont fait remarquer et à juste titre que certains articles contenaient quelques lacunes orthographiques. Souvent dues, d’ailleurs, à l’inattention ou à la frappe aveugle et rapide sur l’AZERTY. Concernant cette affaire, je fais moi aussi mon mea culpa. Ambrose Bierce dans le dictionnaire du Diable, comme par hasard, écrivait que l’orthographe était la science qui épelle avec l’oeil à la place de l’oreille. Quelle chance que celle-ci ne soit pas musicale, elle serait peuplée de couacs !  

Cependant, bien qu’importante soit l’écriture juste de chaque élément, je trouve celle-ci secondaire par rapport :

1°) Au bénéfice que chaque lecteur peut retirer ou ressentir du texte dans sa globalité.

2°) Au sujet du texte

3°) A la construction du récit.

  Le contenu est plus important que le contenant tout comme l’auteur, qui à mes yeux, possède un intérêt quasi nul par rapport à l’histoire. J’accepte pour ma part ces remarques dés l’instant ou elles ne sont pas exprimées de façon ostentatoire ou condescendante, sinon c’est fatiguant.

La grammaire française est compliquée de part les nombreuses exceptions qui la jonchent mais, elle est aussi arrangeante par certain aspect. Prenons l’exemple du : « ON » et analysons sa faculté d’adaptabilité aux circonstances. Voilà un véritable ami grammatical que nous utilisons souvent et de manière récursive. « ON » est un pronom menteur car il définit tout le monde mais ne s’attarde sur personne, c’est un corbeau parfait car il permet de critiquer ou de dénoncer dans le plus strict anonymat, il nous dédouane de nos responsabilités car « ON y est pour rien », il nous permet d’espérer par le « ON pourrait », de conseiller sans prendre de risque par le « ON devrait » jumeau caché du « Y A QU’A », c’est mon préféré ! Bref, comme cela ON, pardon, je pourrais vous en dresser une liste conséquente et ennuyeuse. 

Prenons la sténo-dactylo qui est l’instrument à qui on dicte des fautes de français et qui restitue des fautes d’orthographe. Avouez que cela est bien pratique en terme d’efficacité. Certains m’objecteront que l’orthographe, c’est le respect, la politesse. Exact ! Cela en est une forme, mais il ne faudrait pas focaliser de manière compulsive sur un point qui finalement mérite plus d’indulgence que de critique.

Aussi dirais-je pour finir, à vous les cancres inverseurs de voyelles et mélangeurs de consonnes, c’est vrai, il faut faire un minimum attention à l’ordre dans lequel vous écrivez ces 26 hiéroglyphes mais de grâce, que cela ne se fasse pas au détriment de votre message. Faites fi de ces séquences palindromiques, utilisez l’oxymore si il vous procure d’horribles plaisirs, quoi qu’il en soit, vous avez très peu de chance de finir sous la coupole.

 J’espère ne pas avoir été trop ennuyeux avec un sujet qui, lui, l’ai vraiment, et que ce texte ne déclenchera pas quelques crises d’urticaires aux puristes et autres accros du petit larousse.

Cordialement

 

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Les fautes d'orthographes

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92 réactions à cet article    


  • Ronald Thatcher vraimentrienafoutiste 10 août 2010 10:10

    braveau pour se trait bonartikle qui meu rapel les eure les plu sombre deuma jeunese !


    • Gabriel Gabriel 10 août 2010 10:13

      Je compatis !


    • Surya Surya 10 août 2010 20:58

      L’ortograf ça prend tout jours dents l’à doux leurre !


    • M.Junior M.Junior 10 août 2010 10:21

      L’Hortegrapheu ou la vie ?

      Comme promis chose due ! Qui seront les posteurs déchus du français ?

      Peu de participants pour cette première édition - Devrons-nous faire un sondage pour ancrer le message sur la nécessité de distinguer un bon d’un mauvais français ?

      Suite à la pétition en cours sur Médiapart « Le monde doit-il voler au secours de la France ? » http://bit.ly/aODekX S’agirait-il encore de bien Horteugraphier son nom pour avoir sa carte d’identité pour un français au corps traditionnel ?

      Cessons ces enfantillages, voici venu le temps de la correction ou plus précisément des expulsions, nous ne déclarons pas la guerre au vieu françois en partant en vacances au cap Nègre sans son passeport de bon Français !

      En avant les expulsions - Il y en avait 20 à trouver dans ce maquis ! Mettons les en gras avant de les catapulter hors des frontières du champs français !

      Simples déductions !

      "Etoiles de justice, abimes de science, miroirs de vérité, qui avait la pesanteur du plomb, la durté de fer, l’éclat du diamant, et beaucoup d’affinité avec l’or, puisqu’il m’est permi de parler devant cette auguste assemblée, je vous jure par Orosmade que je n’ai jamais vue la chienne respectable de la reine, ni le cheval sacré du roi des rois. Voici ce qui m’est arrivé. Je me promenai vers le petit bois où j’ai rencontré depuis le vénérable heunuque et le très illustre grand veneur.J’ai vu sur le sable les traces d’un animal, et j’ai jugé aisément que s’étaient celles d’un petit chien. Des sillons légers et longs, imprimés sur de petites éminences de sable entre les traces des pâtes, m’ont fait connaître que c’était une chienne dont les mammelles étaient pendantes, et qu’ainsi elle avait fait des petits, il y a peu de jour. D’autres traces en un sens différent, qui paraissaient toujour avoir raser la surface du sable à coté des pattes de devant, m’ont apprit qu’elle avait les oreilles très longues ; et, comme j’ai remarqué que le sable était toujours moins creusé par une patte que par les trois autres, j’ai compris que la chienne de notre auguste reine était un peu boiteuse, si je l’ose dire..."

      Tous les juges admirèrent le profond et subtil dicernement de Zadig ; et quoique plusieurs mages opinâssent qu’on devait le bruler comme sorcier, le roi ordonna qu’on lui rendit l’amande de quatre cent onces d’or à laquelle il avait été condamnée.

      Zadig by Voltaire


      • Gabriel Gabriel 10 août 2010 10:32

        Ce cher François Marie Arouet, quel humour, quelle dérision et quel provocateur !


        • ZEN ZEN 10 août 2010 10:32

          L’orthographe,une forme de respect ?
          Oui, c’est comme ça que je vois les choses, sans être obsessionnel
          Mais quand je vais sur certains forums, je me demande quelle langue on écrit...Je ne suis pas Champollion !

          « ...avec un sujet qui, lui, l’ai vraiment »
          Intentionnel ? smiley


          • Gabriel Gabriel 10 août 2010 10:36

            Zen, vous êtes dur, mais vous avez raison. Toutefois, il faut bien semer quelques petits cailloux dans les chaussures pour faire naître la contestation. Merci de votre intervention…



          • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 août 2010 13:16

            la vache , lait c ’est avec un thé ....


          • Fergus Fergus 10 août 2010 10:33

            Salut, Gabriel.

            D’accord pour dire que le fond du message doit primer sur la forme. Encore faudrait-il qu’un minimum de sérieux soit observé par chacun d’entre nous. Certes, nous faisons tous, le plus souvent par inattention, des fautes d’ortogrpahe, et même des fautes de style qui peuvent contribuer à enlaidir un texte ou à le rendre plus indigeste à la lecture.

            C’est pourquoi il importe, avant de proposer un article à la modération, que nous faisions tous un effort de relecture afin d’éliminer au maximum les fautes d’orthographe et les lourdeurs du texte qui peuvent subsister ici et là. Et cette discipline n’a rien d’anodine car il en va de la crédibilité du site et de ses intervenants. On ne peut, en effet, pas vouloir prétendre être un média visant à devenir l’égal des organes traditionnels si l’on n’adopte pas un minimum de règles d’écriture.

            Des fautes, oui, car il ne faut pas se leurrer, il en subsistera, mais faisons en sorte qu’elles soient les plus bénignes et les moins nombreuses possibles !

            Bonne journée.


            • Gabriel Gabriel 10 août 2010 10:44

              Bonjour Fergus,

              Entièrement d’accord avec ton analyse, mais un petit peu d’indulgence pour tordre le cou à l’intégrisme grammatical est salvateur. Et puis, la lecture du Bled du cher Edouard reste hautement soporifique.

              Amicalement


            • Fergus Fergus 10 août 2010 13:09

              Salut, Cassino.

              Non, cette faute n’était pas volontaire, du moins consciemment.

              Oui, encore une fois oui, le contenu doit primer sur la forme. Mais il n’est pas moins vrai qu’un article mal rédigé ou mal orthographié perd de sa force et peut même rebuter certains lecteurs.

              Il suffit à cet égard de voir ce qui est proposé parfois à la modération pour se rendre compte que certains rédacteurs n’ont manifestement pas les compétences minimales requises en matière rédactionnelle, et c’est parfois bien dommage, eu égard aux thèmes abordés et à la pertienence des arguments.

              C’est pourquoi, sans exiger une expression et une orthographe parfaites qui n’auraient guère de sens, il faut néanmoins tendre vers des capacités rédactionnelles améliorées. Personnellement, je souhaiterais qu’en modération AgoraVox n’impose pas un choix, certes argumenté, mais binaire entre acceptation et refus mais permette de cocher une case « à revoir » lorsque seule la forme d’un article est en cause.

              Bonne journée.


            • Gabriel Gabriel 10 août 2010 13:32

              L’idée du choix « A revoir » est excellente. J’adhère ! 


            • slipenfer 10 août 2010 10:34

              Article sympathique
              le correcteur d’orthographe d ’ agoravox facilite un peu les
              zen difficultés.
              sinon la tribut des On-On est en guerre avec le clan des moi-je moi-je

              Maison de correction,cherche fautes d’orthographe (pierre Dac je crois) smiley
               


              • Gabriel Gabriel 10 août 2010 11:06

                Les « Moi-je, Moi-je » sont pires que les « ON » disait le paon ! 


              • Gabriel Gabriel 10 août 2010 11:03

                Bonjour Rouxel

                Pour citer Carvel dans mots de tête : « La passion est une obsession positive. L’obsession est une passion négative. » Merci du commentaire.


              • Numero 19 Numero 19 10 août 2010 11:00

                J’ai souvent eu à relire plusieurs fois le contexte pour être sûr d’avoir compris le sens de la phrase pour me rendre compte qu’une faute (qui n’était manifestement pas une faute de frappe) faisait perdre son sens à la phrase.

                La différence entre un article et un message sms/forum/chat, est la complexité des idées manipulées. Jpeu ékrir 1 tit fraz komas, ya pa 2 pb ou d ambiguté. Mais si je ponds un pavé plus complexe, un langage simplifié sera difficile à lire pour celui aui aura eu l’envie de lire au delà de la première phrase.

                Simplifier l’écriture est un confort pour l’auteur, mais une charge pour le lecteur.
                La tendance actuelle est certes au bénéfice de l’individu (je m’exprime, je l’ouvre sans me soucier des autres), mais c’est une facilité qu’il faut refuser.
                Vous écrivez pour les autres, pas pour vous. Les mots pèsent, les lettres modifient le sens de la phrase.

                Passer la langue au second plan, c’est aussi accepter que l’on aie moins de flexibilité pour exprimer ses idées. Pour peu que vous ayiez des idées tortueuses, vous arriverez à un point où les ambigüités mettront à bas votre cheminement intellectuel.

                Une bonne écriture est garante du confort de lecture.

                Entre « la porte de l’immeuble délabré », et « la porte de l’immeuble délabrée », il y a une différence. Avec des malentendus de ce genre, le sentiment du lecteur, le sujet du texte ou la construction du récit s’en retrouvent « légèrement » corrompus.

                L’étape suivante ? Vous aviez de superbes idées mais vous n’avez pas pu les transmettre aux autres (dans le cas poussé où votre écriture serait gravement lacunaire), la fois suivante vous les gardez pour vous.

                Bien entendu, une ou deux fautes ne sont pas à blâmer, mais pour certains lecteurs, elles sont visibles tel un furoncle sur une fesse bien lisse. Cela rend l’expérience désagréable, comme un sentiment de négligence ou de dédain par rapport au lecteur.


                • Gabriel Gabriel 10 août 2010 11:15

                  @Numero 19

                   « Passer la langue au second plan, c’est aussi accepter que l’on aie moins de flexibilité pour exprimer ses idées. Pour peu que vous ayiez des idées tortueuses, vous arriverez à un point où les ambigüités mettront à bas votre cheminement intellectuel. »

                   Vous avez entièrement raison et vous l’avez joliment expliqué. Cependant, à vous lire, les deux fautes que je découvre, je les mets sur le compte de la précipitation. Cela n’enlève rien à votre explication que je trouve imparable. Merci. 


                • J. SCIPILLITI 11 août 2010 09:40

                  Tout à fait d’accord avec vous. On a de plus en plus tendance à considérer que s’exprimer correctement est un luxe, pour ne pas dire un snobisme, alors que c’est la condition sine qua non d’une pensée précise, et d’une bonne compréhension de celle-ci par l’auditeur ou le lecteur.


                • Claude Hubert rony 10 août 2010 11:27

                  Bonjour

                  Cet article est d’un parfait humour et ne transpire pas l’intégrisme antiorthographe d’un certain François de Closets qui estime qu’a cause de son niveau moyen en orthographe il aurait failli ne pouvoir devenir « qu’un employé » ! Jugez donc.
                  Mais il est vrai que ces fameuses règles peuvent paraître contraignantes, de même que les règles grammaticales et que la tentation est souvent de s’en affranchir au mieux. J’avouerai pour ma part y trouver un certain plaisir plutôt que de l’ennui, que ce soit en écriture ou même en lecture. 
                  Merci en tout cas pour cet article qui nous aère un peu l’esprit.


                  • Gabriel Gabriel 10 août 2010 11:46

                    Rony, il fallait bien mettre un peu de dérision sur un principe qui, lui aussi, a ses intégristes. Cela dit, je suis d’accord, il ne faut pas faire n’importe quoi... Merci de ta réaction. 


                  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 10 août 2010 11:35

                    Bonjour Gabriel,

                    personnellement, je fais exprès de faire disparaitre des accents ou tirets, juste par simplification. J’invente aussi des mots ( mondiaBOlisation, Psymptôme...), et espère que c’est mon droit le plus strict. Ainsi, cette liberté que je m’attribue, je l’accorde en retour aux nombreux étrangers qui participent au site, de l’autre bout du monde. C’est ainsi que la langue écrite a évolué et il faut admettre qu’elle continuera à évoluer avec une limite simple : faire en sorte que celle ci nous reste en commun afin que dans l’avenir proche, il n’y ait pas besoin de retraduire les grands poètes et lumières du passé.


                    • Gabriel Gabriel 10 août 2010 11:40

                      Bonjour Lisa,

                      Cette ouverture d’esprit vous honore, faites que nous soyons nombreux à y succomber. Merci d’avoir partagé avec nous votre vision de la chose.


                    • pingveno 10 août 2010 14:03

                      Créer des néologismes est une figure de style, intéressante pour ceux qui comprennent déjà bien la langue française. Faire des fautes, c’est autre chose.
                      Il est par contre bien évident qu’il faut être d’avantage tolérant envers les étrangers qui font l’effort d’utiliser notre langue, qu’envers ceux dont la langue maternelle semble être le SMS.


                    • jakback jakback 10 août 2010 11:44

                      Aujourd’hui l’important est d’écrire correctement l’Anglais. Le Français est de moins en moins usité de par le monde, surtout en France. Soit par ignorance qui le transforme en sabir ; soit par snobisme qui le truffe d’anglicisme.

                      1

                      • Gabriel Gabriel 10 août 2010 11:52

                        Shakespeare : 1 – Molière : 0. Ca va pas arranger nos relations avec ceux qui roulent à gauche. M’enfin comme dirait Gaston !  


                      • pingveno 10 août 2010 14:09

                        Ce n’est pas écrire en langage SMS qui va changer les choses, u c ?
                        Evidemment, plus facile d’écrire une langue qui n’a pas d’orthographe et tolère plusieurs façons d’écrire un même mot...


                      • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 août 2010 13:20

                        Souvent je fais des fautes d’ orthographe un peu volontairement de façon à être dans la moyenne ... smiley


                        • Gabriel Gabriel 10 août 2010 13:25

                          Capitaine, votre altruisme grammatical vous honore ! Merci encore pour votre humour.


                        • Harfang Harfang 10 août 2010 13:21

                          Faut-il encore que ça reste lisible. Si vous êtes déjà passés sur certains Skyblogs, cela peut demander un effort considérable. Mais je suppose que c’est une question de génération...

                          Pour ce qui est du « ON », mon père a coutume de dire : « ON est un con qui n’a pas de matricule ! »


                          • Gabriel Gabriel 10 août 2010 13:26

                            Votre père a le sens de la formule qui fait mouche ! Saluez le de ma part.


                          • Gabriel Gabriel 10 août 2010 13:22

                            « Vous découvrirez ce que ce grand linguiste à mis en lumière, à savoire : que les langues possèdent toutes une grammaire universelle que tous les humains intègrent d’une façon innée. et centripète pour les asiatiques, permet au locuteur futur de se structurer et de structurer sa pensée. Ce n’est pas pour rien que les conquérants des temps modernes, pour détruire une culture, utilise toujours, après la violence matérielle, le viol des signes. Plus on dilue une langue et plus on dissout son histoire. »

                             Bonjour Musima,

                            En effet, c’est balèze comme vous dites. Venant de la part de Chomsky, cela ne m’étonne guère, le personnage est intellectuellement brillant. Mais la difficulté du sans faute relève d’un parcours du combattant que même vous avez des difficultés à concrétiser.

                            Amicalement.


                            • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 août 2010 13:23

                              D’ ailleurs écrire dans son lit en relatant son âge revient à formuler un vieux pieu .


                              • Gabriel Gabriel 10 août 2010 13:28

                                Surtout avec un stylo Parkinson…


                              • alberto alberto 10 août 2010 13:31

                                Selon une édtue de l’Uvinertisé de Cmabridge, l’Odrre des ltters dnas un mot n’a pas d’ipmrotncae, le suele chshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenère soeint à la bnnoe pclae ! Le rste peut être dnas un dséroedre ttoal et vuos puoevz tujorous lrie snas porlbème. C’est praceque le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe mias le mot cmome un tuot.
                                Arlos, ne veenz puls nuos emmemdrer aevc les corerticons otrahhgropqiues.

                                Bein à vuos.


                                • Gabriel Gabriel 10 août 2010 13:36

                                  Salut alberto,

                                  Un peu réac comme propos ça ! Mais j’aime bien aussi, de temps en temps, la démesure. A propos, je n’ai pas trouvé une seule faute dans le texte, faut dire que je n’ai pas étudié la langue.. 

                                   


                                • Fergus Fergus 10 août 2010 17:01

                                  Salut, Alberto.

                                  C’est parfaitement exact. De même que, truffé de fausses notes, on peut reconnaître l’air qui est joué par les musiciens.

                                  Cela dit, les mots bien écrits sont au plaisir de la lecture ce que les notes justes sont à l’écoute de la musique.

                                  D’où l’intérêt de ne pas abuser des approximations de style et des fautes d’orthographe !

                                  Bonne journée.


                                • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 août 2010 13:43

                                  Tolbart de l’ uvinersité a toutes ses culfatés .

                                  Dont tcea  !


                                  • Clojea CLOJEA 10 août 2010 13:45

                                    Merci Gabriel pour l’article. C’est vrai qu’une lettre bien écrite est mieux qu’une lettre bourrée de fautes. L’orthographe n’est pas toujours facile, mais elle est nécessaire. L’orthographe est-elle rébarbative ? Très certainement ... mais que faire ? Une simplification des lois et codes ?


                                    • Gabriel Gabriel 10 août 2010 13:54

                                      Salut Clojea,

                                      La simplification fut envisagée il y a quelque temps et des tentatives reviennent régulièrement. Pourquoi écrire éléphant avec « PH » ? Seul les puristes peuvent répondre.

                                       http://www.sauv.net/orthosimplifiee.php

                                      http://www.ienacy1.edres74.ac-grenoble.fr/restreint/IMG/Mini_Guide_Orthographe_Revisee_8pages_.pdf

                                       


                                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 août 2010 14:23

                                      Eléphant s’écrit ph passe que son phan un dirait un phalusse .... smiley


                                    • L'enfoiré L’enfoiré 10 août 2010 15:40

                                      Salut Captain,
                                       Si j’aurais su, j’aurais pas venu. Mais j’y suis, je vous agraffe avec mon ortograffe.
                                       Je n’aurai peut-être pas d’épigraffe ni d’épitaffe, mais au moins vous en resterez paff...
                                       smiley


                                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 août 2010 15:42

                                      Salut l’ enfoiré ,

                                      ma femme a déjà préparé mon épitaphe  :

                                      Ci-git Rocla enfin raide .


                                    • L'enfoiré L’enfoiré 10 août 2010 15:56

                                      Capitaine,

                                       J’ai toujours entendu qu’avec l’âge, les raideurs se déplaçaient.
                                       Vous apportez la preuve qu’elle se stabilisent.
                                       
                                       J’ai vérifié mon orthographe. Oui, c’est bon, on peut fermer les bans.
                                       C’est parti.
                                       smiley
                                       


                                    • L'enfoiré L’enfoiré 10 août 2010 16:06

                                      Clojea,

                                       En fait, c’est cela qui fait vivre une langue, ses simplifications, ses adaptations avec les habitudes.
                                       Cela se passe très souvent. Le Grévisse doit se mettre au goût du jour avec de nouveaux mots ou de nouvelles façons d’écrire les mots. L’accent circonflexe est sur la sellette. « Le Bon Usage », cela ne veut pas dire le plus pur, pais le plus utilisé.

                                       J’ai appris les règles de l’esperanto.
                                       Rien de plus facile que des concepts sans exceptions. Simple d’apprentissage, Une fois compris, cela devrait pouvoir marcher. Krokodilo vous le dira.
                                       Qu’est-ce qui ne va pas, la rigidité, son manque d’adaptation, de pratique, de malaxage avec la vie de tous les jours.
                                       


                                    • Menouar ben Yahya 10 août 2010 17:17

                                      Capitaine, Sacha Guitry lui aurait eu lui cette épitaphe pour sa femme qui avait parait-il du tempérament : « Enfin froide ! »


                                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 août 2010 18:05

                                      C ’est la seule fois où sa bite a fait des étincelles , raconte la récente veuve à son amie , il était entrain de pisser près d’ une ligne électrique quand il a pris le jus ....


                                    • Menouar ben Yahya 10 août 2010 14:03

                                      J’ai coutume de dire « erreurs d’hortographes » en place de « fautes d’ortographes » ! Moi qui souvent commet ces « erreurs », je ne les juges pas bien grave même si parfois, je rougis en les découvrant dans mon texte aprés une relecture, trop tard le post a été envoyé et je sais que l’on se forgera une opinion, que je srais évalué, déconsidéré...à cause de ces « erreurs ». J’essai donc de relativiser lorsque je les découvre chez les autres, je m’oblige à saisir l’idée en laissant de côté ces « erreurs » ! Le carcan de l’hortographe permet à quelques inquisiteurs de jetter l’opprobre et de laisser planer sur l’auteur un doute sur ses facultés intellectuelles...alors que Quenaud mais bien avant lui Villon ont apporté une véritable révolution en faisant voler en éclat le carcan grammatical, aujourd’hui le Rap, le Slam apportent auxvocabulaire de nouvelles tonalités, en faisant vivre la langue en bousculant le vocabulaire et en empêchant la langue de devenir, une langue morte...un minimum de conventions ortographiques s’imosent pour la compréhanssion mais ne tombons pas dans l’excés de ce grammairien qui disait au moment de sa mort :« Je m’en vas ou je m’en vais car l’un et l’autre se dit et se disent... » à moins qu’il n’ai voulu faire de l’esprit ce qui possible aussi...


                                      • Gabriel Gabriel 10 août 2010 14:15

                                        Comme je l’ai écrit, je préfère l’âme du texte à son habit mais si les vêtements sont vieux, cela ne les empêche pas d’être au minimum propres. Aussi, faut-il faire un petit effort par respect pour le lecteur.

                                        Cordialement


                                      • antonio 11 août 2010 15:30

                                        Moi aussi , je préfère dire erreurs...
                                        Ceci dit, au moins 12 erreurs dans votre texte dont beaucoup pouvaient être évitées...


                                      • pingveno 10 août 2010 14:06

                                        Au fait c’était volontaire, de parler de fautes d’orthographeS ? Ici le pluriel me semble quand même une faute manifeste puisque jusqu’à preuve du contraire la langue française n’a qu’une seule orthographe...


                                        • Gabriel Gabriel 10 août 2010 14:18

                                          Absolument, touché, coulé ! Merci de cette précision. 


                                        • LE CHAT LE CHAT 10 août 2010 14:08

                                          c’est vrai que ce On est une manière de se débarasser des problèmes , du genre On devrait repeindre les clotures , ça serait plus joli , quand ça devient le boulot de tout le monde , ça n’est plus celui de personne en particulier , car On se la coule douce , lui ! smiley


                                          • Gabriel Gabriel 10 août 2010 14:23

                                            Salut le cat,

                                            C’est tout de même bien pratique comme le « Y a qu’a » Le « On » permet toutes les fantaisies et procure tout les alibis, et comme dirait l’humour du Capitaine, donné c’est donné et repeindre ses volets !


                                          • PhilVite PhilVite 10 août 2010 15:06

                                            Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais quand vous faites un commentaire, vous pouvez le relire trois fois sans voir la moindre faute, mais dès que vous avez validé « envoyer au site » et que vous relisez votre message maintenant inclus dans le fil de discussion, les fautes vous sautent aux yeux. Et souvent de bonnes grosses fautes bien immondes ! Et là, parfois, c’est vraiment la honte, et vous maudissez AV de ne pas avoir prévu la possibilité d’éditer votre texte. Au début, vous passez un nouveau commentaire, juste pour les corriger, mais ça ne va pas, c’est comme si vous les surlignez en rose fluo ! Alors après vous laissez courir, vous acceptez votre imperfection d’Homme. Vous devenez sage... Un peu. smiley


                                            • Gabriel Gabriel 10 août 2010 15:53

                                              L’humilité, c’est un peu de sagesse et le fait de se remettre en cause devrait nous faire grandir. Accepter son imperfection, belle leçon PhilVite. Merci.


                                            • Deenye Deenye 10 août 2010 17:19

                                              Ca c’est bien vrai PhilVite !

                                              Dans le genre frustrant, c’est terrible...


                                            • PhilVite PhilVite 10 août 2010 19:18

                                              Pppffffff ! Il y a une faute dans mon texte (enfin, au moins une !). Une faute que je vois, là, maintenant, 4h après avoir déposé mon commentaire, et qui me nargue !  smiley
                                              Mais, permettez que je la garde pour moi ; peut-être vous a-t-elle échappé.  smiley


                                            • Deenye Deenye 10 août 2010 19:59

                                              « c’est comme si vous les surlignez en rose fluo »

                                              surligniez...

                                              Tu veux dire celle-là ?

                                              J’en ris, parce que chez moi aussi ça peut devenir une quasi obsession...

                                              A la tienne !

                                               smiley


                                            • PhilVite PhilVite 10 août 2010 22:54

                                              Ben oui, celle-là. Fait ch.... !  smiley


                                            • Salsabil 10 août 2010 22:58

                                              Hi ! Hi !

                                              James !!!! Vous avez des défauts ??????????? smiley

                                              Ben m***e, alors ! Si on m’avait dit.... smiley


                                            • PhilVite PhilVite 11 août 2010 12:14

                                              Des défauts ? MOI ?

                                              Non, chez les autres ce sont des défauts, chez moi ce ne sont que de petites imperfections sans importance ! Un effet collatéral de la relativité, sans doute !  smiley


                                            • L'enfoiré L’enfoiré 10 août 2010 15:34

                                              Complètement d’accord avec l’article.
                                              La forme, c’est bien. Le fond, c’est mieux.
                                              L’inversion des lettres ne se voient même plus lors d’une lecture rapide.
                                              La dyslexie n’est pas une maladie, mais un résultat du décalage entre la pensée et la transmission des doigts sur le clavier.
                                              Tous les softwares, les explorers Internet, permettent un contrôle rapide de l’orthographe de la plupart des mots.
                                              Ils sont seulement dépassés par les événements dans les liaisons des mots entre eux.
                                              Comme le Français a des défauts et qu’ils ne suivent pas les règles, pourquoi ne devrait-il pas subir quelques entorses à ses prescriptions ?
                                               


                                              • L'enfoiré L’enfoiré 10 août 2010 15:36

                                                Mais, c’est vrai, on remarque toujours plus facilement les erreurs d’orthographes chez les autres.
                                                C’est un fait avéré.
                                                 smiley


                                              • Gabriel Gabriel 10 août 2010 15:57

                                                C’est un peu comme le calcul mental l’enfoiré, maintenant que tout le monde a une calculatrice qui est capable d’un résultat rapide sans la machine ?


                                              • L'enfoiré L’enfoiré 10 août 2010 16:14

                                                Tout à fait. Bon rapprochement.
                                                Le calcul mental avec les chiffres est soudoyé par la machine.
                                                Tout est une question de moyens.
                                                Nous avons une émission d’interview sur notre radio tous les matins.
                                                Un quart d’heure après elle est reprise en texte.
                                                Croyez-vous que cela puisse se faire sans l’aide d’une machine qui connait la musique et peut-être une dernière lecture humaine ?
                                                 smiley


                                              • Lapa Lapa 10 août 2010 16:32

                                                (...)avec un sujet qui, lui, l’ai vraiment(...)

                                                les fautes les plus pénibles : les homophonies grammaticales. A mettre dans le même sac que les terminaisons é,ez,er,et,ai qui semblent parfois être placées au hasard dans le verbiage moderne. Au lecteur de se démerder pour traduire et comprendre.


                                                • Gabriel Gabriel 10 août 2010 17:27

                                                  Cette faute est déjà soulignée par ZEN a qui j’ai répondu. Veuillez lire plus haut et vous comprendrez peut-être pourquoi l’énormité d’avoir pris « avoir pour être ». Rien à voir avec une quelconque envie homophonique. Un peu d’humour, que diable !


                                                • Lapa Lapa 11 août 2010 11:23

                                                  désolé mais vous n’expliquez rien. Souffrez qu’on veuille ne pas avoir besoin de lire tous les commentaires pour comprendre votre article.


                                                • Gabriel Gabriel 11 août 2010 13:46

                                                  Désolé de vous avoir froissé, ce n’était nullement le but de mon explication.



                                                • Deenye Deenye 10 août 2010 17:17

                                                  « ON y est pour rien »

                                                  On n’y est pour rien...


                                                  • Gabriel Gabriel 10 août 2010 17:31

                                                    Certes voici une impasse sur la négation au profit de la contraction, un vrai travail de fainéant ! J’assume.


                                                  • Fergus Fergus 10 août 2010 17:59

                                                    Il n’y a pas que les fautes d’orthographe : pourquoi, par exemple, se casser la tête à écrire « c’était sans compter sur... », formule plutôt laide et lourde, alors qu’il suffit d’écrire « c’était compter sans... » ?


                                                    • Gabriel Gabriel 10 août 2010 18:09

                                                      Fergus mon ami, je vais de ce pas prendre une aspirine ....

                                                      Syntaxiquement vôtre.


                                                    • loco 10 août 2010 18:25

                                                       Lorsque vous avez un souci mécanique avec une automobile, si le « mécanicien » qui prétend y porter remède plonge sous le capot une clé à molette en main, virez-le avant qu’il ne cause de graves dégâts ! S’il n’est pas capable de choisir l’outil adapté et préfère se contenter d’un objet plus ou moins vague, c’est qu’il est incompétent, voire nul.
                                                       Lorsque vous avez un texte à apprécier, si le « rédacteur » s’épanche sans orthographe, jetez le texte ! Vous avez affaire à un fumiste !
                                                       
                                                       « ce qui se conçoit bien s’exprime clairement »


                                                      • L'enfoiré L’enfoiré 10 août 2010 19:09

                                                        « ce qui se conçoit mal, s’exprime mal et les mots pour le dire arrivent en flamand »
                                                        Voilà une phrase en droite ligne de Wallonie, très probablement.
                                                        Je vais vous dire une vérité que vous vous ferez vôtre ou non.
                                                        Quelle est la langue qui serait la meilleure ?
                                                        Celle qui se rapproche le plus du langage parlé.
                                                        Qui utiliserait sans confusion possible les phonèmes par l’ouïe et qui les transposerait tel quel dans l’écriture.
                                                        Tout le contraire de l’anglais, si vous voyez ce que je veux dire.
                                                        Le Français n’est pourtant pas mal placé dans les confusions possibles.
                                                        Sang, cent, sans, s’en, cent,....
                                                        Vous voulez d’autres exemples ?
                                                        Alors quand il y a confusion, il y a erreur possible.
                                                         smiley


                                                      • loco 10 août 2010 19:32

                                                        La langue parlée devrait servir au dialogue (d’où certains problèmes avec radio et télévision) dans lequel elle est complétée par les attitudes et tous les paralangages, et peut, si un doute apparaît être aussitôt reprise et précisée. En effet, les homonymes sont porteurs de risques de confusions, et font la joie des amateurs de calembours et autres jeux de mots.
                                                        La langue écrite, au contraire, doit, par sa concision (et la bonne connaissance de ses règles) parvenir à une compréhension claire sans aucun des accessoires et des rattrapages de la conversation, et ce même lorsqu’elle traite de sujets justement trop ardus pour être confiés à la rapidité de l’échange verbal.
                                                        D’où une condamnation à la superficialité du débat pour tous ceux qu’il faut bien nommer ignorants.


                                                        • J. SCIPILLITI 10 août 2010 19:39

                                                          D’accord avec vous pour dire que des fautes d’inattention sont inévitables (je vais peut-être en faire dans ce commentaire). Pas d’accord pour prendre à la légère l’orthographe et plus généralement la grammaire, le vocabulaire, bref, le respect de la langue française dans toute sa richesse. Car quand on écoute et qu’on lit tous les jours la presse sous toutes ses formes, les hommes de communication sous toutes leurs appellations (politiques, journalistes, animateurs...) un constat désastreux s’impose : notre langue se meurt. La plupart des communicateurs, mais surtout les journalistes, sont devenus tellement incultes qu’ils ne connaissent pas d’autre registre de langage que celui, familier, de la vie courante, argot compris. Quand à la grammaire, elle n’existe plus : phrases sans verbe , pronom relatif « qui » omniprésent sans aucun sens, Ex. : « Le Président de la République s’exprimera ce soir. Les Français qui attendent avec impatience ses explications ». Nous avons pour la première fois en France un chef de l’Etat qui s’exprime comme au comptoir d’un bistrot, et qui ne sait pas faire autrement. La raison n’est pas à chercher bien loin : un système éducatif où la sélection n’existe plus, ou le bac n’est plus qu’une formalité, et une société où « il est interdit d’interdire ». Pardon si je vous semble un puriste du Petit Larousse, je ne suis qu’un citoyen conscient qu’une langue qui se dégrade sans limite, c’est à terme l’impossibilité de penser avec précision et nuance. Car précision de la pensée et de l’expression vont de pair.


                                                          • VivreDifferent VivreDifferent 10 août 2010 19:47

                                                            Il y a de nombreuses langues pour lesquelles l’orthographe n’existe pas (écriture purement phonétique), ou est relativement simple. Le français et l’anglais sont les pires langues en la matière je crois (parmi les langues basées sur un alphabet). Si on part de l’idée que la fonction du langage est de faciliter la communication, ces complications orthographiques n’ont pour la plupart aucune raison d’être, c’est simplement le poids du passé que nous portons avec ces orthographes biscornues. Il y a certes un intérêt étymologique et linguistique, mais je ne pense pas que le jeu en vaille la chandelle. Il faudra bien un jour que l’on ait le courage d’entamer une grande réforme là-dessus. (comme les Italiens, qui ont surmonté leur angoisse de la castration en supprimant le « h » de l’uomo [l’homme]).

                                                            L’important, il me semble, est de comprendre le sens des mots et celui de la syntaxe qu’on utilise, ou du moins de les employer selon une certaine logique (on peut en effet réinventer le langage, c’est d’ailleurs une nécessité pour introduire de nouveaux concepts ou une nouvelle vision des choses). Le langage est quelque chose de vivant, il est un peu absurde de vouloir le figer dans des conventions gravées dans le marbre. (Je ne nie pas la nécessité d’avoir des conventions, mais une écriture phonétique, intelligemment définie, pourrait avantageusement remplacer le système orthographique, comme le système métrique a remplacé les anciennes unités de mesure). Savoir bien utiliser les virgules est, d’ailleurs, tout aussi important que l’orthographe pour s’exprimer clairement.

                                                            L’orthographe, comme le style et le niveau de langage, permet de discriminer les interlocuteurs. Elle indique le niveau d’éducation, dévoile les origines étrangères, le niveau de compréhension des mots utilisés, la richesse de leurs références intellectuelles. C’est un outil de domination pour les élites. C’est aussi un outil de soumission à l’autorité. Et elle restreint le nombre de personnes qui peuvent s’exprimer avec crédibilité. Pour toutes ces raisons, qui ne correspondent pas à l’intérêt général, mais bien aux intérêts des puissants, il est peu probable que l’orthographe soit réformée significativement avant longtemps.

                                                            L’orthographe est liée à la question du pouvoir. Sans un changement de régime politique, ou une diffusion très large et forte des idées démocratiques et/ou anarchistes par exemple, l’orthographe telle qu’on la connaît a de beaux jours devant elle.


                                                            • Lapa Lapa 11 août 2010 11:31

                                                              Ce commentaire est du grand n’importe quoi. Il mélange language, règles orthographiques et révolution des prolétaires.

                                                              Un outil de soumission à l’autorité ? Non plutôt un signe de respect de son interlocuteur. Mais c’est sûr qu’en extrapolant, chaque contrainte dans la vie est possiblement discriminatoire et donc correspond à l’intérêt des puissants. Une diatribe qu’on peut donc appliquer à n’importe quoi. Comme le fait de faire son lit ou laver son linge.


                                                            • VivreDifferent VivreDifferent 11 août 2010 19:44

                                                              « Ce commentaire est du grand n’importe quoi. Il mélange language, règles orthographiques et révolution des prolétaires. »
                                                              —> Créer des liens entre des concepts n’est pas les mélanger. Vous pouvez parfaitement réfuter la pertinence des ces liens, cela dit. Je trouve juste dommage que vous ne jugiez pas nécessaire d’avancer le moindre argument.

                                                              "Un outil de soumission à l’autorité ? Non plutôt un signe de respect de son interlocuteur. « 
                                                              —> Mais les deux ne sont pas du tout incompatibles ! Pourquoi croyez-vous que je fais attention à mon orthographe quand j’écris mes commentaires ?

                                                               »Mais c’est sûr qu’en extrapolant, chaque contrainte dans la vie est possiblement discriminatoire et donc correspond à l’intérêt des puissants. « 
                                                              —> Bien sûr que toute contrainte peut être discriminatoire ! C’est pour cela que le mot »Liberté« est inscrit au fronton des mairies. Il faut être vigilant ; cela ne signifie pas qu’il faut rejeter par principe toute contrainte, simplement qu’il faut en analyser les tenants et les aboutissants. Beaucoup de choses servent l’intérêt des puissants, sinon on ne les qualifierait pas de »puissants« . Ca me paraît plus ou moins évident, non ? Ce qui n’empêche pas de relativiser, vous pouvez tout à fait penser que telle ou telle discrimination n’est pas significative, et que, par exemple, l’intérêt d’utiliser l’orthographe actuelle surpasse largement les discriminations qu’il peut faire subir. Sans nier pour autant ces discriminations.

                                                               »Une diatribe qu’on peut donc appliquer à n’importe quoi. Comme le fait de faire son lit ou laver son linge."
                                                              —> Je suis parfaitement d’accord avec vous. Mais en quoi cela vous gêne-t-il ? Les gestes les plus simples sont empreints de notre culture, de nos valeurs, de nos modes de pensée. Je trouve ça intéressant à analyser. Peut-être vous ai-je donné l’impression que pour moi l’orthographe est une des éléments majeurs des rapports de soumission à l’autorité ? Dans ce cas-là je m’excuse de ce malentendu, mon intention était simplement de faire ressortir des liens, pas de dénoncer un problème majeur à combattre dans notre société.


                                                            • rocla (haddock) rocla (haddock) 10 août 2010 20:02

                                                              L’orthographe est liée à la question du pouvoir. Sans un changement de régime politique, ou une diffusion très large et forte des idées démocratiques et/ou anarchistes par exemple, l’orthographe telle qu’on la connaît a de beaux jours devant elle.

                                                              Oune pétité essplicationne sivipli ?


                                                              • VivreDifferent VivreDifferent 10 août 2010 22:31

                                                                Oui, ça peut paraître un peu bizarre j’imagine. Je vais essayer de m’expliquer : l’orthographe n’étant maîtrisée que par une minorité, elle met de côté dans le débat démocratique le reste de la population, qui ne peut guère s’exprimer, ou en tout cas est discrédité par ses fautes quand il écrit. La démocratie, le « pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple », implique que chacun puisse participer au pouvoir, donc s’exprimer équitablement. On peut toujours trouver des gens pour nous représenter et défendre nos intérêts, mais c’est déjà creuser un premier fossé entre nous-mêmes et la démocratie. (ma conception de la démocratie est beaucoup plus forte que ce qui est généralement admis : la France, par exemple, n’est pour moi qu’un pays « vaguement » démocratique ; ce qui est, cela dit, toujours mieux que si elle n’était pas démocratique du tout)

                                                                Le système capitaliste par contre, et toute forme d’oligarchie, de dictature, ... s’accommodent très bien de l’élitisme qui caractérise l’orthographe. Les forts en orthographe sont attirés par l’argent et le statut social dans le giron du pouvoir, dont ils deviennent les cadres et les porte-voix, tandis que les autres ont peu de moyens d’expression, ce qui favorise leur soumission.

                                                                Quant à l’anarchie, c’est le refus de toute autorité arbitraire (« l’ordre moins le pouvoir »). L’orthographe est arbitraire en grande partie. Des gens mus par un idéal anarchiste devraient logiquement développer une écriture moins arbitraire et plus fonctionnelle, probablement phonétique donc.

                                                                Certaines formes de libéralisme et de communisme pourraient aussi favoriser la simplification de l’orthographe (c’est d’ailleurs ce qu’on fait les maoïstes chinois en simplifiant les caractères traditionnels chinois et en diffusant l’écriture pinyin (chinois plus ou moins phonétique écrit en caractères latins) - cela dit s’il faut passer par une « Révolution Culturelle » pour simplifier l’orthographe, je me passerai volontiers de ce progrès !)


                                                              • loco 10 août 2010 20:11

                                                                « L’orthographe... permet de discriminer les interlocuteurs... niveau d’éducation, ... origines »
                                                                 hola, le commerce des idées, et la participation à ce commerce ont un prix, qu’il faut payer par des efforts qui sont un peu la mise en jambe nécessaire à cet exercice .
                                                                 Tout d’abord, il faut trouver le désir d’apprendre (et non d’imposer son petit point de vue) par le débat et par l’étude, admettre que ni le savoir, ni la compétence, ne sont innés.
                                                                 Ensuite, il faut la volonté, le courage, la patience et du temps, consacrés à apprendre et les outils et les contenus nécessaires.
                                                                 Curieusement, tout le monde semble ignorer ou mépriser les initiations, comme trop difficiles peut-être, alors qu’elles sont en elles-mêmes, le premier pas de la construction personnelle, celui par lequel on se forge une valeur et une estime de soi. Comme l’ont bien compris les diverses religions, à bon entendeur laïque, salut !


                                                                • VivreDifferent VivreDifferent 10 août 2010 21:43

                                                                  Curieusement, je suis entièrement d’accord avec ce que vous dites. Mon opinion cependant est qu’apprendre l’orthographe est un peu du gâchis, et que les heures passées à sa maîtrise pourraient être consacrées à la maîtrise d’activités intrinsèquement plus utiles, comme l’argumentation, la réthorique, la logique, et plein de sujets qu’on peut regrouper sous le terme d’ « autodéfense intellectuelle », et qui sont des bases solides pour construire sa liberté. (la liberté devrait être l’objectif principal de l’éducation, selon moi)

                                                                  On peut apprendre beaucoup de choses par l’orthographe, et je ne conseillerais certainement pas à un écolier de négliger cette matière ! (et pas seulement pour acquérir un statut social, ce peut être un véritable enrichissement intellectuel, je suis tout à fait d’accord là-dessus) Je trouve juste dommage que dans notre société actuelle, ce soit par ce biais qu’on doive accéder au discours et à la culture. L’orthographe privilégie beaucoup trop l’arbitraire sur le rationnel (même s’il y en a dans l’orthographe), à mon sens c’est plus un frein qu’une initiation à la réflexion et à l’échange d’idées.Et mon deuxième point, c’est que l’orthographe est trop complexe pour être maîtrisée correctement sinon par une minorité, ce qui est antidémocratique (car on peut avoir une réflexion de qualité sans avoir du tout le sens de l’orthographe).


                                                                • loco 10 août 2010 22:04

                                                                  Les maîtriser (l’orthographe et la syntaxe) , y compris dans leur dimension étymologique, c’est accéder aux subtilités du texte, et de ses influences constitutives, parfois. Certes, c’est dommage de passer du temps là autour, mais comment , sinon, se passer des interprètes, qui sont légion et roulent toujours pour quelqu’un, comment être autonome et solide face au texte ? Vulgariser n’est pas donner accès à l’homme « ordinaire », ou « commun », c’est le priver d’une part du sens et le laisser à la surface des choses, à leur aspect, bref, au spectacle. L’émanciper, le faire homme, c’est lui donner accès à l’éducation, et lui en faire découvrir la nécessité.Et ce qui est antidémocratique, c’est de le priver ou le laisser se priver de la -difficile- qualité d’homme.
                                                                   Cordialement


                                                                  • Salsabil 10 août 2010 22:58

                                                                    Bonçouar chair enje smiley


                                                                    • Gabriel Gabriel 11 août 2010 07:47

                                                                      L’encre a coulé, le débat s’est déroulé, pour ou contre, belle exemple démocratique ou  chacun et chacune donne librement son avis tout en restant dans la mesure. Merci


                                                                      • antonio 11 août 2010 12:03

                                                                        Il y a déjà une erreur dans le titre de votre article : « on écrit : » fautes d’orthographe « .Je pense qu’elle est voulue...
                                                                        Ce qu’il est important de maîtriser c’est ce qu’on appelle » l’orthographe grammaticale « c’est-à-dire les règles de grammaire qui STRUCTURENT la langue française et quand on s’en donne un peu la peine, ce n’est pas si dur. A signaler, que dans le primaire, on a réduit de près de moitié l’enseignement du français...
                                                                        Maîtriser les structures d’une langue, c’est être capable de PENSER, de nuancer, d’argumenter, ce qui se perd de plus en plus actuellement avec le simplisme manichéen noir ou blanc qui s’impose de plus en plus et aussi les expressions toutes faites telles que » clamer son innocence « ou » bras de fer « , etc...
                                                                        Les erreurs de vocabulaire sont moins graves puisqu’il y a toujours possibilité de recourir au dictionnaire pour vérifier ... encore faut-il avoir au moins une vague conscience qu’on a pu faire une erreur pour y recourir, et ça, ça se perd de plus en plus...
                                                                        La grammaire peut s’apprendre avec amusement, humour ( je n’ai pas dit » ludique « mot à la mode que je déteste et qui récuse tout effort intellectuel )
                                                                        Je me souviens avoir improvisé des dictées sur les participes passés en inventant une intrigue amoureuse entre deux adolescents dont aucun ne portait un prénom des élèves de la classe : les élèves et moi n’arrêtions pas de rire et souvent c’était les élèves eux-mêmes qui me soufflaient les phrases...

                                                                        Deux  » classiques « pour démontrer l’importance de la ponctuation :
                                                                        1/ Le maître dit : » l’élève est un imbécile. « 
                                                                        2/ » Le maître, dit l’élève, est un imbécile."

                                                                        1/ Les poules étaient sorties dès qu’on leur avait ouvert la porte.
                                                                        2/ Les poules étaient sorties : des cons leur avaient ouvert la porte.

                                                                        Décortiquer une phrase de Proust avec sa cascade de subordonnées est un vrai plaisir intellectuel qui montre à quelle finesse peut culminer la pensée.A signaler qu’en arabe, la subordination multiple est aussi très utilisée.

                                                                        Apprendre le subjonctif imparfait n’est pas dur quand on utilise des verbes tels que limer ou péter :
                                                                        Que je limasse,...que nous limassions.
                                                                        Que je pétasse,...que nous pétassions.

                                                                        Et surtout quand on explique l’emploi des modes : l’indicatif : mode du réel, du concret------------------le subjonctif, mode de ce qui est potentiellement réalisable mais ne l’est pas.
                                                                        Une langue est une vision du monde, une vision unique et en ce sens est à préserver.

                                                                        Ce qui importe, c’est de PENSER de mieux en mieux et ce n’est pas négliger l’orthographe qui le permet.

                                                                        Mais que les gens soient de moins en moins capables de polémiquer, d’argumenter, de nuancer avec des mots arrangent tous les exploiteurs : un troupeau à demi-illettré est tellement plus facile à mener ! ! ! !


                                                                        • antonio 11 août 2010 12:09

                                                                          Autant pour moi :
                                                                          Dans la dernière phrase de mon commentaire arrange s’écrit au singulier, surtout pas au pluriel : comme quoi, moi aussi, je peux me faire prendre la main dans le pot de confiture ! ! ! !


                                                                          • Gabriel Gabriel 11 août 2010 13:54

                                                                            Merci de vos remarques Antonio, que nos yeux restent ouverts et notre cerveau disponible afin que nous puissions discerner nos erreurs et ainsi les rectifier. 


                                                                          • Numero 19 Numero 19 11 août 2010 15:48

                                                                            @Gabriel
                                                                             Vous avez entièrement raison et vous l’avez joliment expliqué. Cependant, à vous lire, les deux fautes que je découvre, je les mets sur le compte de la précipitation. Cela n’enlève rien à votre explication que je trouve imparable. Merci.

                                                                            De rien. ;)

                                                                            J’arrive sur le tard pour répondre, mais tant pis.

                                                                            Il y a une faute, en effet, ayiez n’existe pas. Cependant, ambigüité a bien le tréma sur le U, comme le recommande l’académie française (héhé). Pas de précipitation de ma part, mais une impossibilité chronique de relecture de ce que j’écris pour corriger. Cela est très incorrect de ma part, mais j’ai décroché après la lecture de la seconde phrase...

                                                                            Il est à noter que l’on peut lier la qualité d’écriture à l’érudition. En effet, une personne qui aura beaucoup lu est plus à même d’avoir un bon vocabulaire, ainsi qu’une meilleure écriture. Baigner dans un environnement particulier pousse à s’y conformer, comme cette étude selon laquelle fréquenter des personnes à forte corpulence était susceptible de pousser à l’obésité.

                                                                            Ce que je préconiserais en la matière, ne serait pas de faire des efforts d’écriture, mais de lecture. Et quand je parle de lecture, je ne parle pas de skyblog ou de chat sur MSN en langage SMS.

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