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Les riches fabriquent des pauvres et la surpopulation détruit la Terre

Les écologistes, affligés par l’épuisement des ressources et le déclin des écosystèmes, font remarquer qu’il nous faudra deux planètes ou plus pour survivre. Dans un autre domaine, ces deux planètes existent déjà, tout le monde sait bien qu’il y a une planète des riches et une autre des pauvres. La première, usurpée, n’est pas pour nous déplaire… Un milliard de riches occupe l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Australie, le Japon et un club très privé de privilégiés qui règnent tyranniquement sur les pays du tiers monde. Ce milliard de riches cache aussi sa misère (qu’on ne saurait voir) : quart monde dormant sur les trottoirs des quartiers boursiers, Enfants de Don Quichotte s’adonnant aux joies du camping urbain, gastronomes des restos du cœur, etc. Le solde de la communauté terrienne, soit un peu plus de 5 milliards et demi de gens dont le pauvre destin est joué d’avance, croupit dans le reste (et les restes) du Monde. Le premier Monde s’approprie (en tout bien tout honneur !) les 7/10 de l'énergie, les 4/5 du bois et autant des produits de la pêche, les 3/4 des métaux, les 5/6 des crédits d'éducation, les 9/10 des budgets de recherche et de développement, possède les 3/4 des automobiles, neuf avions sur 10, etc. Voilà des chiffres bien peu consensuels et équitables qui prouvent l’excessive mainmise du milliard de privilégiés dont la liberté de puiser et d’épuiser ne s’arrête pas où commence celle des autres 6 milliards soumis au diktat. Nous garantissons ainsi aux plus pauvres de continuer à stagner, voire à s’enfoncer, dans leur état de pauvreté. En termes d’empreinte écologique insoutenable, un Nord-américain ou un Français valent combien d’Africains ? L'État américain le moins densément peuplé qu’est le Wyoming (510 000 habitants) émet plus de CO2 que 69 pays en développement réunis et totalisant 357 millions de personnes.

Les hectares excessifs que s’octroie chaque habitant chanceux du monde occidental et qu’illustre le calcul éloquent de l’empreinte écologique sont usurpés sans la moindre contrepartie au reste du Monde, à celui auquel nous attribuons des dettes extérieures. Un États-unien ou un Européen ne paie pas le service que leur rendent les forêts brésiliennes ou africaines en recyclant leurs émissions de CO2. C’est ainsi qu’il convient de s’interroger sur un certain nombre d’activités autorisées par le progrès, vocable abusif car à double sens. Progrès pour les uns, déficit pour les autres. Savez-vous, par exemple, que l’on importe quotidiennement, par avions gros porteurs, des chargements de perches du Nil en provenance d’Ouganda et de fleurs coupées cultivées en Chine et en Afrique orientale vers l'aéroport de Vatry, dans la Marne (120 000 tonnes de fret par an) ? De tels comportements ne font jamais la une dans les fourberies des Grenelle de l’écologie, portes de secours du capitalisme masqué. Inutile de rappeler les dégâts collatéraux d’activités comme celle de l’exploitation du poisson cité ou de l’horticulture aux impacts environnementaux et humains néfastes. La contradiction est flagrante et gênante entre le désir de lutter contre l’effet de serre et les nécessités du développement économique dans le concept unilatéral où nos sociétés l’entendent.

« Notre mode de vie n’est pas négociable » était une déclaration de principe de Georges Bush père, prémonitoire puisque le fils n’a pas plus daigné se soumettre à une gouvernance écologique respectueuse. Mais l’outrage, c’est le « remix » dont le bel Obama fut l’auteur : « Nous n’allons pas nous excuser pour notre mode de vie ». Pourquoi donc se gêner, c’est vrai ? Les pays les plus gavés ne sont donc visiblement pas disposés à renoncer au riche éventail de leur train de vie. Il faut donc trouver des substituts. Le seul substitut qui, quoi qu’on en dise, arrangerait tout le monde serait une baisse démographique dans les plus brefs délais, révolution psychologique correspondant déjà à la tendance constatée sur la plupart des continents. Continuer à bouffer la Planète, mais en comité restreint, le voilà le malthusianisme pur et dur. Cette révolution sous forme de correction de l’effectif serait bien plus évidente à opérer que de chercher à imposer un impossible esprit d’équité pour une plus juste répartition. La morale d’équité ne sera toujours qu’un vœu pieu. Quelque deux millénaires d’échec des enseignements du judéo-christianisme et de l’islam prônant l’amour du prochain en sont l’irréfutable preuve. Mais les prières expérimentales se poursuivent et les chiches aumônes de la charité durable toujours déposées dans les sébiles des nécessiteux... Aligner la puissance économique sur la démographie, réussir à le faire dans un respect du droit de chacun et dans l’intérêt du développement durable relèverait du miracle.

Si la procréation est parfois bien perçue de l’intérieur d’une famille, ses effets excessifs constituent à n’en point douter les principales menaces qui accablent l’humanité. Pour les plus démunis, cette démographie obsessive est synonyme d’un surplus de misère, tant matériel que psychologique ; pour les mieux nantis, d’un surcroît de pollution comme du renchérissement de l’espace disponible ; pour la collectivité d’une encombrante promiscuité et d’une compétition accrue, ici pour survivre coûte que coûte, là pour gravir les privilèges de la pyramide sociale.

La reproduction est un phénomène naturel à toutes les espèces, et notamment chez celles opportunistes qui s’imposent majoritairement, s’accaparant le moindre atout pour dominer l’habitat. Cela existe chez les rats, les cafards, les mouches ou les papillons. L’homme, dont l’instinct est fondu à la conscience, primate calculateur par excellence, a conceptualisé cette tendance naturelle afin d’en tirer une stratégie d’avenir tribal, familial, nombriliste et longévif : celle d’assurer sa descendance, et par là même la sécurité de ses vieux jours. Avant les progrès du XXe siècle en matière d’hygiène et de prophylaxie des maladies infectieuses, la mortalité infantile justifiait une surfécondation, par ailleurs toujours soutenue par les pouvoirs séculiers inspirés des religions dogmatiques. Les Livres assurent que le destin des progénitures sera placé sous les auspices de Dieu. Niaiserie. Jusqu’à preuve du contraire, les progénitures existent mais les preuves d’un dieu protecteur font défaut. Pandémies, famines ou massacres belliqueux étaient là pour écrémer le surplus, en appeler chaque fois à de nouvelles velléités procréatrices et à faire des petits à la louche.

Le capital des 225 personnes les plus fortunées du Monde équivaut au revenu de 2,5 milliards de personnes défavorisées. La fortune des trois individus les plus riches de la Planète est supérieure au PIB des 48 pays les plus pauvres. La richesse des 350 habitants les plus riches de la Terre est égale à la « richesse », ou misère (!) des 2 milliards et demi d’habitants les plus pauvres. La moitié de la population mondiale vit avec moins de deux dollars par jour ; 1,2 milliard de personnes vivent avec moins d'un dollar par jour. Plus de la moitié sont des femmes. 20 % de la population mondiale consomme 80 % de l'énergie mondiale. L’évolution de l’écart entre 20 % des plus riches et 20 % des plus pauvres est la suivante : de 1 à 30 en 1960, de 1 à 60 en 1990, de 1 à 82 en 1995. L'Afrique ne représente que 3 % du PNB mondial. En dépit d’une apparente prise de conscience, de l’exhortation à mieux partager, des permanentes missions d’innombrables ONG, ça ne s’arrange pas, on constate même une fracassante détérioration. Mille dames patronnesses n’auront jamais l’effet d’une salutaire révolution. En 2005, les actionnaires du CAC 40 ont reçu plus de 30 milliards d'euros. En 2005, British Petroleum a réalisé un chiffre d'affaires égal au PNB de toute l'Afrique subsaharienne (sauf Afrique du Sud). En France, où il existe presque 6 millions d’obèses, le taux d'obésité infantile qui est de 12 % passe à 28 % quand la télévision est dans la chambre (70 % des publicités pour enfants concernent l'alimentation et la boisson…). Aux États-Unis, 43 % des enfants de moins de 2 ans passent en moyenne 1h 22 devant les émissions télévisées. Mcdonald’s gave et empoisonne chaque jour 47 millions de victimes volontaires, dont 1,2 million en France. 50 milliards de dollars dans le Monde et 15 milliards de dollars pour l’Europe : ce sont les sommes dépensées chaque année par les consommateurs de crèmes glacées. En Occident, dans un contexte où l’espérance de vie augmente en même temps qu’on assiste à la diminution du nombre des cotisants, voire à leur paupérisation, donc à la diminution relative de leurs contributions, le financement des retraites ne sera pas assuré dans les 30 ans qui viennent, ou alors au prix d’un endettement atteignant des sommets, ou plutôt des gouffres. Le taux d’endettement de la France pourrait passer de 60 % de son PIB actuel, à plus de 220 % de son PIB en 2050 ! Enfin, pour quelque chose comme 40 milliards de dollars par an, soit un peu moins que la consommation en crèmes glacées, ou l’équivalent des dépenses européennes en cigarettes, on pourrait fortement contribuer à éradiquer le famine, à résoudre les problèmes d’accès à l’eau potable et à soigner des maladies qui ne sont mortelles que dans les pays abandonnés à leur sort.

Sont-ce les riches ou les pauvres qui détruisent la Planète ? C’est le grand débat. Les riches la détruisent en amont, en confisquant, en s’appropriant les ressources et le bien, en capitalisant et en exhortant à la sainte procréation… Les riches détruisent la Planète en ayant grand besoin d’une multitude d’esclaves, de démunis, de sujets pour la main d’œuvre de la production agricole, manufacturière, industrielle et autres. Si l’une des plus justes définitions du capitalisme est l’exploitation de l’homme par l’homme, sur un mode parfois éhonté, c’est aussi une exploitation avide de la Terre. Pour faire un raccourci, le capitalisme est un proxénétisme à 360º. Les riches détruisent la Planète en incitant les populations placées sous leur joug dictatorial ou démocratique (la différence est ténue…) à se multiplier pour pouvoir disposer non seulement de la dite main d’œuvre corvéable à merci, mais aussi d’une armée répressive de soldats, de policiers, de milices de toutes sortes et de petits chefs pour défendre leurs acquis sous couvert du respect et de l’esprit patriotique inculqués. Pour ce faire, les riches détournent à leur profit des valeurs séculaires, s’approprient le sacré et le spirituel, inventent une culture dominante, s’approprient les moyens de communication, instrumentalisent des morales et des religions, des morales qui sont les leurs, des religions qui servent unilatéralement leurs intérêts. On connaît tout ça, Poutine succède à Poutine.

Quant aux pauvres, les pauvres…, ils détruisent la Planète en aval et, comble de l’ironie et de l’injustice, avec un effet dévastateur proportionnel à leur effectif, à leurs urgences, à leur misère économique et culturelle. La pauvreté est grouillante. Misère et dégradation de l'environnement sont des phénomènes à rétroaction positive, à savoir que les conséquences de l'une rendent l'autre inévitable. Quand on parle de sauvegarder le biopatrimoine comme un bien de l’humanité, le souci humanitaire est toujours en contrepoint. Aucune déontologie verte ne peut nous faire négliger l'éthique envers notre propre espèce, particulièrement envers ceux qui n’ont voix au chapitre. Il n’est nulle question de soustraire cette dernière pousse comestible que coupe la mère s’il s’agit de nourrir son enfant. Même si nous faisons l’éloge de la Nature et condamnons la civilisation, même si nous mettons une majuscule à « Nature » et une minuscule à « humain » parce que le second est champion dans l’art de décevoir mais que la première tient toujours ses promesses et ses floraisons... La précarité sans cesse plus nombreuse, sans cesse marginalisée davantage et rejetée en périphérie des métropoles exerce une pression sans commun rapport avec la capacité du support naturel. Ce dont les classes privilégiées peuvent le plus souvent s’épargner, ayant d’ailleurs pour la plupart de leurs représentants perdus tout contact avec le moindre écosystème puisque survivant luxueusement bunkérisés en systèmes calfeutrés. On court l’inévitable risque de voir détruire des milieux fragiles parce qu'on n'a pas su assurer le nécessaire à des populations démunies.

Les riches sont inéluctablement coupables et responsables tout à la fois, les pauvres sont coupables mais nullement responsables. C’est bien pourquoi seuls les pauvres sont jugés et punis ! La classe dominante n’a jamais inventé autre chose qu’une justice injuste pour accabler des victimes expiatoires. Pour faire prévaloir des droits iniques en sauvegarde de ses privilèges, la justice de classe inculpe des boucs émissaires qui écopent foudres et représailles. Avec l’évangile en berne, on n’a jamais trouvé mieux pour faire plier la racaille.

Moralité : « Action : Cesser de concevoir des enfants, jusqu’à ce qu’un monde meilleur puisse les accueillir. But défensif : Eviter à nos enfants de devenir des esclaves sur une planète-poubelle qui ne pourra leur offrir des conditions de vie décentes pour la durée de leur existence. Ne pas céder à l’envie égoïste "d’avoir" des enfants, mais penser d’abord à l’avenir qui les attend. But offensif : Priver les entreprises de leurs ressources humaines, en coupant leur approvisionnement en nouveaux esclaves. » Sylvain Timsit

Documents joints à cet article

Les riches fabriquent des pauvres et la surpopulation détruit la Terre Les riches fabriquent des pauvres et la surpopulation détruit la Terre Les riches fabriquent des pauvres et la surpopulation détruit la Terre Les riches fabriquent des pauvres et la surpopulation détruit la Terre

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47 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 2 décembre 2011 09:58

    «  Il y a assez de ressources sur cette planète pour répondre aux besoins de tous mais pas assez pour satisfaire l’avidité de quelques uns »

    GANDHI

    lire ;

    http://2ccr.unblog.fr/2011/06/01/les-riches-les-pauvres-et-les-autres/


    • Yvance77 2 décembre 2011 11:03

      Bonjour,

      Sans faire injure au grand Mahatma Gandhi c’est faux. Sur sa première partie seulement.

      Le monde est un produit fini, qui répond à sa logique basé sur un équilibre subtil. L’homme (du monde occidental surtout) joue les autruches, et fait en sorte d’ignorer cet état de fait. Il n’y a qu’à voir comment il épuise les terres, par une agriculture intensive, et de peindre le décor à sa main et à ses besoins excédentaires.

      Six milliards, sept demain... dix dans quelques temps ... et pourquoi ? En quoi, il est utile d’être si nombreux ? Des familles de quatre, cinq, six gosses ... à quoi cela rime de nos jours ? Personne ne veut répondre à cette question pourtant simple !

      La seule certitude est que tout les Medef unifiés ont une réserve inépuisable de main-d’oeuvre corvéable à souhait.

      Excellent post par ailleurs !!!


    • al.terre.natif 2 décembre 2011 11:28

      @Yvance77

      « Sans faire injure au grand Mahatma Gandhi c’est faux. Sur sa première partie seulement. »
      tout dépends de la définition de besoins. Oui, nous jouons peut être les autruches en tant qu’occidentaux, et oui, si tous les humains avaient le même train de vie que nous, nous n’aurions plus rien à consommer. Mais, pourquoi notre niveau de vie serait la référence ? Pourquoi ne pas accepter de consommer moins ? Ou bien de produire en partie sa nourriture ?
      Si chaque être humain produisait un peu de ce qu’il consomme, au lieu de consommer en étant parfaitement improductif (pour les besoin vitaux, comme la nourriture), nous n’aurions pas le même constat.
      Plus simplement, si la nourriture produite était consommée entièrement, là oui, on pourrait dire que l’on est trop. Mais combien de nourriture jetons nous chaque année ? Combien les magasins en jettent ?

      Commençons par là avant de jouer les moralisateurs et proposer une réduction de la natalité.

      Maintenant, et sans juger ceux qui font le choix d’avoir plusieurs enfants, qui va les empêcher de faire des gosses ? Seriez vous pour un fonctionnement à la chinoise, avec 1 seul rejeton autorisé par famille ?

      Le problème n’est pas directement la population, le problème est effectivement le rôle joué à leur insu par les non riches dans la destruction de notre environnement, et donc dans la destruction de nos moyens de subsistances !


    • Didier Barthès 2 décembre 2011 12:21

      Non, quitte à commettre un crime de lèse majesté, sur ce point je pense que Ghandi s’est trompé. A 7 milliards il n’y a pas assez pour tous sur la planète. A la décharge de Ghandi rappellons qu’il a prononcé ces paroles quand la Terre portait moins de 2,5 milliards d’habitants, cela faisait 4,5 de moins qu’aujourd’hui, c’est une différence sensible.


    • al.terre.natif 2 décembre 2011 15:54

      @Didier Barthès

      mais pas assez de quoi ?

      Pas assez de voiture, ok, pas assez d’ordinateurs, ok, mais pas assez de nourriture ... franchement je suis pas sûr !


    • Valas Valas 2 décembre 2011 21:08

      Un peuple « heureux » avec un pied dans le conformisme voit rapidement son taux de natalité, c’est une constatation !
      Donc pourquoi les pays occidentaux s’éternisent t’ils à continuer de dépouiller les ressources des pays « pauvres » qui auront un taux de natalité très élevés tant qu’ils seront dans la misère ?

      Les États Unis d’Amérique ne sont même pas signataires du traité de Kyoto et polluent cette planète à foison, détruisant ses ressources à petit feu.... C’est complètement abbérant !


    • al.terre.natif 5 décembre 2011 11:00

      @Feisthamelii
      Le problème du fonctionnement « à la chinoise », c’est que c’est imposé...il faudrait plutôt une prise de conscience et que chacun voit l’intérêt de faire moins d’enfants.

      => ben justement, je ne vois pas cet intérêt directement. Peut être que je suis trop égoïste, je ne sais pas, mais pour moi ce n’est pas une partie de la solution !

      Maintenant si on ne peut pas imposer aux gens de ne pas se reproduire à outrance, on ne peut à se moment pas leur imposer de moins consommer...donc il faut aussi expliquer le bien-fondé de pourquoi moins consommer.

      => ok, sauf pourquoi moins consommer est assez évident, ce sont justement les arguments utilisés ici pour inciter à faire moins d’enfants (environnement fini pour un modèle en perpétuelle croissance). Ils s’appliquent effectivement bien à moins consommer, mais ils ne justifie pas à mes yeux de faire moins d’enfants.

      Si on prend deux exemples : 

      - une famille qui vie bien dans notre société, qui consomme, à internet, la télé, achète des cadeaux à noël, va aux super marchés, ... et qui à deux enfants,

      - et une famille plus nombreuse, disons 4 / 5 enfants, mais qui consomme très peu d’industriel, qui achète local, qui fait un grand potager avec l’aide des enfants, ...

      Et bien la famille de 4/5 enfants est pour moi plus « responsable » (ou « eco-responsable » ... c’est à la mode) que celle de 2 enfants !

      Ce qui montre bien le peu de poids de cet argumentaire sur la réduction du nombre d’enfants.
      C’est un changement des parents qui est nécessaire. Le nombre d’enfants n’entre pas directement en compte. Ce n’est qu’un paramètre parmi tant d’autres !
      Le « combat » contre la croissance et la sur-consommation est plus facile et plus central. La réduction de la natalité est un sujet beaucoup plus personnel et donc sur lequel il me semble impossible d’émettre des idées aussi globales.


    • devphil30 devphil30 2 décembre 2011 10:19

      Très bon article avec des photos éloquente des disparités de niveau de vie 


      Philippe 


        • al.terre.natif 2 décembre 2011 17:39

          Il ne faut pas avoir peur de ses convictions :

          => prônez le suicide, comme ça, on sera déjà moins ... smiley
          => tant qu’à faire, et puisqu’il n’est pas possible d’obliger les autres à ne pas avoir d’enfants, autant tuer les enfants directement ... hein ? smiley
          => où sinon, mieux, on stérilise les femmes, (ou les hommes, hein :)) et hop, comme ca on est tranquille ! smiley

          ... constat à débattre éventuellement, mais solutions (« réduisons nous ») complètement absurde !

          Petit exemple tiré de l’article que vous pointez :

          « Il est dorénavant moins préjudiciable pour la planète d’avoir un chat ou un chien qu’un enfant ! »

          Non mais quelle absurdité d’écrire des choses pareil ! Pensez vous qu’un petit amazonien qui né dans la foret à le même impact sur la planète que vous ???

          Que vous arrêtiez, que nous arrêtions de consommer à outrance, que nous nous préoccupions de produire notre nourriture, de limiter nos déchets, de ne pas travailler comme des esclaves (oui tout est lié aux choix de vie de chacun), tout cela, OUI, mais arrêter de faire des enfants est la plus stupide proposition que je n’ai jamais entendue !
          Cela ne peut être qu’un argument en faveur de personnes qui ne souhaitent pas changer elles mêmes, et donc qui reportent sur une « non-action » les solutions futures !

          Non, il faut faire des enfants, pas non plus une ribambelle, mais oui il faut en faire si on est près à les élever ! Et il faut éduquer ses enfants avec cette idée que l’on peux vivre autrement que ce que nous montre la télé ! Autrement que ce que martèlent les politiques !
          Si on fait cela, les enfants résultats seront bien plus positifs pour la planète que nous ne l’avons été de toute notre vie, et pourrons passer le message à leurs propres enfants ! Si on ne fait pas d’enfants, ceux qui en feront et qui leur inculquerons leur vision du monde, et alors ce sont eux qui auront « gagné ».


        • foufouille foufouille 3 décembre 2011 00:15

          sauf que tarrier a fait 2 femelles et que tout ca voyage bcp
          un bon helicologiste comme hulot


        • al.terre.natif 5 décembre 2011 10:47

          @ Feisthamelii 

          « En l’occurrence il s’agit de parler du petit occidental....plus consommateur que le chien ou le chat...(a priori on n’achète pas de Pampers ni de Fischer Price à son chat, ni vêtement, mp3, console etc...) »

          => donc le problème n’est pas d’avoir des enfants ou non, le problème est la manière de consommer, notre manière de vivre, et donc celle de nos enfants. Limiter les enfants est une fausse solution, avec moins d’humains sur terre, peut être que nous pourrions continuer de consommer autant (et aussi mal), MAIS, il n’est pas possible de contrôler les autres. La seule possibilité que nous ayons, c’est de nous contrôler nous même, de changer individuellement notre manière de penser, consommer, ... vivre ! (avec ou sans enfants !)

          « Il ne s’agit pas de ne plus faire d’enfant, mais d’en faire MOINS, et ça ne doit pas concerner plus le pauvre que le riche, plus le noir que le blanc, etc etc....mais ça doit concerner tout le monde, il n’est pas question de faire du favoritisme ! »

          => mais encore une fois, comment comptez vous imposer une réduction de la natalité ? Pensez vous faire consensus avec de telles idées ? C’est un peu comme si on disait : il faut que tout le monde fasse attention à l’eau ! oui, il faudrait que chacun agisse pour que globalement ça change, mais vous ne pouvez pas forcer les gens ! 

          « Moins consommer, changer ses habitudes et faire moins d’enfant sont quand même des solutions bien moins violentes que le recours au suicide ou au meurtre d’enfant, non ?? »

          => bien sûr ! mais c’est juste pour montrer l’absurdité (à mes yeux) de ce raisonnement. Moins faire d’enfants, c’est bien, si on n’a pas vraiment de quoi les éduquer, les nourrir. Mais si on a tout ça a disposition, pourquoi ne pas en faire ? Culpabiliser les gens ne sert à rien (de mon point de vue toujours), et dire que nous enfantons trop est une forme de culpabilisation.

          « Cela ne peut être qu’un argument en faveur de personnes qui ne souhaitent pas changer elles mêmes »....qu’en savez-vous ?? l’un n’empêche pas l’autre ! ne jugez pas des personnes que vous ne connaissez pas"

          => oui, bien sur que je ne connais pas tout le monde. Mais de la même manière, vous ne pouvez pas imaginer que tout le monde va être d’accord avec ce type de proposition, j’en reviens donc à ma question : comment comptez vous réduire le nombre de naissances, sans avoir l’accord de tous ?

          Résultat attendu : vous allez réduire le nombre d’enfants que vous faites, mais votre voisin ? Peut être n’en a-t-il rien a f.... de ce principe, et qu’il lancera ces 6 ou 8 enfants sans que vous ayez votre mot à dire. Le résultat à grande échelle ? et bien, ceux qui aurons faits des enfants en nombre, ... auront un nombre de votants plus important que vous et vos enfants, et donc auront plus de pouvoir que vous ou vos enfants.

          Je pousse bien sûr le raisonnement un peu loin, mais c’est pour montrer ce qui me pose problème dans celui ci.


        • al.terre.natif 2 décembre 2011 11:19

          Moralité : « Action : Cesser de concevoir des enfants, jusqu’à ce qu’un monde meilleur puisse les accueillir. But défensif : Eviter à nos enfants de devenir des esclaves sur une planète-poubelle qui ne pourra leur offrir des conditions de vie décentes pour la durée de leur existence. Ne pas céder à l’envie égoïste « d’avoir » des enfants, mais penser d’abord à l’avenir qui les attend. But offensif : Priver les entreprises de leurs ressources humaines, en coupant leur approvisionnement en nouveaux esclaves. » Sylvain Timsit

          Je ne suis pas d’accord. Cela reviens à dire que nous n’avons d’autres choix que d’être ces esclaves, et que par là même, nos enfants n’auront pas ce choix non plus. C’est faux !
          Nous avons tous le droit, le devoir même, de décider de notre vie par nous même, et non de se laisser porter par un courant qui nous amène tout droit aux chutes du niagara.
          Je compte faire des enfants (au moins 1 disons), non pas pour faire un nouveau petit esclave, mais pour justement essayer d’en faire une personne libre, qui pense par elle même, et qui est capable de contrebalancer le poids des esclaves dont il est question.

          D’autre part, si on suis le raisonnement, ne pas faire d’enfants réduira le nombre d’esclaves, mais qui continuera de faire des enfants ? => ceux qui n’en ont rien a faire de ce raisonnement ... et le milliard de riche pour qui l’avenir n’est pas noir du tout ... 
          Résultat dans 3/4 générations ? Moins de pauvres (mais bon, ça on s’en fou, ya des machines pour faire leur boulot), et toujours autant de riches, avec leur enfants bien éduqués, et une classe moyenne qui se battra pour ne pas être comme les pauvres et disparaître.


          • Marc Viot Marc Viot 2 décembre 2011 11:55

            Au lieu de perdre ton temps à t’occuper de tes 2 gosses, pendant que les pauvres d’esprits sont poussés à en pondre 10, tu arrêtes d’en faire et tu utilises ton temps pour tenter de réduire la cadence ...


          • al.terre.natif 5 décembre 2011 11:02

            S’occuper de ces gosses n’est pas une perte de temps ... c’est justement la meilleure manière de préparer l’avenir. Se battre contre, comme tu dis, ou écrire des articles sur AG, c’est beaucoup, beaucoup, moins important... enfin, de mon point de vue hein smiley


          • Traroth Traroth 2 décembre 2011 11:25

            Un milliard de riches ? Non mais vous rigolez ? Vous en êtes encore à croire que tous les gens vivant en Europe ou en Amérique du nord sont riches ? Faudra en parler aux types qui viennent fouiller dans les poubelles en bas de chez moi, hein ! Ou aux gens qui ont chopé la tuberculose, puisque elle fait son grand retour en France !


            • Politeia 2 décembre 2011 11:46

              Vous n’avez visiblement pas compris que les riches sont ceux qui ont un niveau de vie trop important pour que tout le monde puisse y accéder et on est au regret de vous apprendre que vous en faites partis.

              Deux solutions s’offre à vous :
              - Vous baissez votre niveau de vie pour que tout le monde puisse avoir le même
              - Vous maintenez les autres dans la pauvreté pour que vous puissiez maintenir votre niveau de vie actuel

              Cordialement.


            • foufouille foufouille 2 décembre 2011 12:49

              une cabane suffit dans un pays chaud
              en france, il fait souvent -10
              de plus les produits sont jetable grace a tes industriels
               


            • Traroth Traroth 2 décembre 2011 13:06

              @Politeia : Et bien je ne suis pas du tout de cet avis ! Avoir à manger tous les jours, un toit sur la tête et pouvoir voir un médecin quand on est malade, ce n’est pas un luxe ! De même le fait d’avoir accès à Internet, et donc à l’information. Je ne possède pas de yacht, de jet privé, d’ile dans les Maldives, de villa à St-Tropez ou même d’automobile. Je travaille tous les jours. Qu’est-ce qui ferait de moi un riche, je vous prie ?


            • Rounga Roungalashinga 2 décembre 2011 14:05

              Vous n’avez visiblement pas compris que les riches sont ceux qui ont un niveau de vie trop important pour que tout le monde puisse y accéder et on est au regret de vous apprendre que vous en faites partis


              Je me demande sur quelle base vous pouvez dire cela de quelqu’un que vous n’avez probablement jamais rencontré physiquement et dont vous ignorez tout.


            • Lisbeth Ker Carradec Lisbeth Ker Carradec 2 décembre 2011 14:14

              Vous n’avez visiblement pas compris que les riches sont ceux qui ont un niveau de vie trop important pour que tout le monde puisse y accéder et on est au regret de vous apprendre que vous en faites partis.

              Raisonnement biaisé, faux, ultra culpabilisant et erroné.
              Raisonnement, d’ailleurs, de notre gouvernement actuel.

              C’est très facile de faire croire à celui qui vit de son salaire, qui arrive à manger avec, à se nourrir et à se loger, qu’il est l’unique raison pour laquelle le reste de la population dite pauvre n’arrive pas à obtenir les memes facilités.
              La raison pour laquelle le fossé entre les plus pauvres et les plus riches se creuse, ce n’est pas qu’une classe moyenne, malgré le fait qu’elle soit la plus nombreuse, vive entre les deux extrémités. C’est uniquement que l’élite riche s’enrichit de manière exponentielle, en se gavant toujours plus de la moelle des plus pauvres et de celle de ces fameuses classes moyennes...
              Ne nivelons pas les choses par le bas en tenant un raisonnement a contrario dénué de sens (les riches sont ceux qui ont un niveau de vie trop important pour que tout le monde puisse y accéder) : chacun est toujours le riche d’un autre.
              Propulsons plutot les choses vers le haut, en faisant en sorte que tout etre humain puisse vivre correctement du fruit de on travail....le B-A-ba, quoi....


            • la_gata la_gata 2 décembre 2011 19:18

              dans la taiga
              il fait beaucoup plus froid que chez nous et ils habitent aussi en cabanes.

              http://visiophage.com/blog/2011/11/06/dukha-les-seigneurs-de-la-taiga-de-uluc-kecik/

              en mongolie on atteint les froids extremes en hiver ( -57°C en Ulan Bator en 2001) et les gens habitent bien dans des yourtes..

              http://www.youtube.com/watch?v=q0v0SM_7OgU


            • foufouille foufouille 2 décembre 2011 20:08

              ben voila
              la yourte pour le pauvre
              la maison pour les riches
              et creves a 50


            • sobriquet 3 décembre 2011 18:14

              D’accord avec Politeia.

              Riche ou pas riche, c’est juste une question de définition. On peut débattre du seuil de richesse comme on débat du seuil de pauvreté.

              Mais les personnes qui utilisent trop de ressources pour que tout le monde ait le même niveau de vie sont de toutes manières trop riches dans l’absolu. Cela ne signifie pas qu’ils privilégient d’un confort indû, mais qu’ils utilisent trop de ressources pour obtenir ce confort.

              Il ne s’agit pas de contester leurs besoins fondamentaux, mais de critiquer leur efficacité.

              A notre charge, donc, de faire preuve d’ingéniosité, de créativité, de discernement pour répondre à nos besoins fondamentaux avec moins de ressources.


            • Traroth Traroth 3 décembre 2011 19:23

              Ah bon, on débat du seuil de pauvreté ?


            • sobriquet 4 décembre 2011 00:13

              Oui, c’est souvent discuté, même si ce n’est pas toujours sur la place publique.


            • Rounga Roungalashinga 2 décembre 2011 11:43

              Michel Tarrier,

              Pour une fois que votre article est un peu plus raisonnable que d’habitude, je vais répondre en argumentant ma réponse.

              En effet, vous faites un constat de départ juste : il y a une énorme disparité entre les pays pauvres et les pays riches. Oui, cette disparité est scandaleuse, car il est inadmissible qu’une petite partie de la population mondiale vive dans l’excès de consommation tandis qu’une autre partie n’a même pas les moyens de vivre dans des conditions décentes (alimentation, hygiène, confort). Tout cela est juste.

              En revanche je ne vous rejoindrai jamais sur l’étape suivante de votre raisonnement qui consiste à incriminer toute la population dite « riche », et que vous évaluez à 1 milliard d’individus, alors que les avantages exorbitants n’échoient qu’à un pourcentage infime de cette population. C’est aux hommes puissants des pays développés qu’incombe la faute. Quand je dis « hommes puissants », je vise les hommes politiques, mais aussi et surtout les grands industriels et les banquiers qui donnent au monde la tournure qu’il prend en imposant un mode de vie nocif à la planète et aux autres être humains. Le mode de consommation occidental est infiniment pervers car il est imposé tout en donnant l’illusion d’être voulu. En effet, après avoir procédé à la destruction de tout ce qui est susceptible de rendre la vie agréable (lien social, famille, cadre de vie), les mêmes qui engendrent cette déclaration proposent des talismans censés rendre la vie meilleure (l’Iphone, l’écran plasma, le home cinéma, la console de jeu pour donner l’illusion du luxe dans une vie globalement pauvre en satisfaction), et quand l’individu lambda finit par acheter ces talismans qui le soulagent momentanément, il a l’illusion de l’avoir lui-même désiré et que le choix de ce mode de fonctionnement vient de lui. Alors que c’est faux : si les conditions globales de son pays lui avaient permis de vivre une vie épanouie sur le plan affectif, social, intellectuel, son besoin de se procurer le talisman serait étrangement moins fort, et le commerce marcherait beaucoup moins bien. Par conséquent, la dégradation des conditions de vie est consubstantiel à la consommation débridée, et le peuple est victime plus qu’acteur, malgré les apparences. Cette apparence est très utile aux hommes de pouvoir car elle dilue leur responsabilité dans un milliard de personnes, ce qui garantit à ceux qui se fient à cette apparence l’impuissance politique. C’est dans ce piège que vous tombez, et c’est pourquoi votre colère légitime est mal orientée. Vous ne pouvez pas convaincre un milliard de personnes d’abandonner les modalités de confort auxquelles elles sont habituées. Elles n’en sont tout simplement pas capables, car la plupart espèrent déjà réussir à payer leurs factures, leurs courses, ou leur pension alimentaire. Vous pouvez par contre mener un combat politique exigeant des responsables politiques réels qu’ils mettent en oeuvre les conditions pour qu’un mode de vie alternatif et sain puisse se développer à grande échelle. C’est ce combat qu’il faut mener, c’est ce combat qui est possible, mais pour cela vous devez d’abord vous réconcilier avec un milliard d’êtres humains.


              • Politeia 2 décembre 2011 12:01

                « Quand je dis »hommes puissants", je vise les hommes politiques, mais aussi et surtout les grands industriels et les banquiers qui donnent au monde la tournure qu’il prend en imposant un mode de vie nocif à la planète et aux autres être humains.« 

                Mais qui à permis à ces personnes d’avoir autant de pouvoir ? Qui à élu ces hommes politiques ? Qui achètent ce que nous proposent ces industriels ? Qui a été déposer son argent dans ces banques ?

                 »Le mode de consommation occidental est infiniment pervers car il est imposé tout en donnant l’illusion d’être voulu.« 

                Ne déresponsabilisez pas les gens. Si ils faisaient l’analyse que vous faites on en serait pas là.

                Et vous êtes contradictoire : »Vous ne pouvez pas convaincre un milliard de personnes« et »Vous pouvez par contre mener un combat politique". Si vous convainquez personne, qu’elle va etre la porté du combat politique que vous menez ?

                Vous pouvez tourner le problème dans tous les sens et vous en arriverez toujours au même dénominateur commun : Le citoyen occidental lamba, de part son bulletin de vote ou son abstention est le responsable désignant et consentent des politiques et des actions menés par les pays. Je ne dit pas qu’il est le seul responsable mais il n’est pas innocent.


              • foufouille foufouille 2 décembre 2011 12:51

                montre nous des politique honnetes
                ensuite comme tu es de la race superieure qui ne peut se faire manipuler, tu montrera aux autres


              • Rounga Roungalashinga 2 décembre 2011 14:00

                Vous pouvez tourner le problème dans tous les sens et vous en arriverez toujours au même dénominateur commun : Le citoyen occidental lamba, de part son bulletin de vote ou son abstention est le responsable désignant et consentent des politiques et des actions menés par les pays.


                Non, ça ne marche pas comme ça. Votre raisonnement serait bon si on était vraiment en démocratie. Or le système de vote est entièrement verouillé. Le consentement des gens est fabriqué, il procède d’une manipulation.

                Mais les choses changeront, les gens se réveillent...


              • Lisbeth Ker Carradec Lisbeth Ker Carradec 2 décembre 2011 14:27

                Mais qui à permis à ces personnes d’avoir autant de pouvoir ? Qui à élu ces hommes politiques ? Qui achètent ce que nous proposent ces industriels ? Qui a été déposer son argent dans ces banques ?

                Pour avoir un emploi rémunéré, il faut un compte en banque, au moins pour que le salaire y soit viré.
                Apres, effectivement, on peut integralement tous faire le choix de n’avoir pas de compte en banque

                Quant à l’éléction et au choix de nos hommes politiques, ils se demerdent manifestement très bien entre eux.
                Vous avez voté pour Van Rompuy vous..... ?

                Ne déresponsabilisez pas les gens.

                Vous, ne les culpabilisez pas.

                « Les Gens » sont tenus pour responsables de trop de choses, à tel point qu’il est parfaitement devenu impossible (vos réactions le prouvent) de se détacher finalement de ce coupable séculaire et formidable qu’est Les Gens, jusqu’à en arriver à oublier qu’un petit nombre de personnes mène la danse à notre place.

                Vous pouvez tourner le problème dans tous les sens et vous en arriverez toujours au même dénominateur commun : Le citoyen occidental lamba, de part son bulletin de vote ou son abstention est le responsable désignant et consentent des politiques et des actions menés par les pays. Je ne dit pas qu’il est le seul responsable mais il n’est pas innocent.

                Je réitère donc ma question du début : vous a-t-on demandé de voter pour notre Président Européen...... ?


              • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 2 décembre 2011 11:59

                Ce n’est tout de même pas compliqué de comprendre que quand on ne s"’en sort pas bien, il vaut mieux éviter d’avoir trop d’enfants parce qu’on ne pourra pas subvenir à leurs besoins et les éduquer correctement.

                Si la population croit plus vite que la croissance économique un pays s’apauvrit et la majorité des gens devient de plus en plus misérable.

                C’est ça le principal problème du tiers monde, si on avait le même taux de reproduction qu’eux la misère serait exactement la même chez nous.

                Quant à dire que le monde est pollué, on le sait, mais vu qu’on va vers un mieux grâce aux nouvelles technologies, il n’y a pas de raisons de broyer du noir.




                • Traroth Traroth 2 décembre 2011 14:59

                  Ce que vous dites est historiquement totalement faux. Pour endiguer la reproduction, il faut des moyens de contraception. Et ça, ça coûte de l’argent. Donc pour endiguer la reproduction, il faut un niveau de vie minimal qui permet de financer la contraception. C’est un cercle vicieux !


                • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 2 décembre 2011 17:46

                  Les moyens de contraceptions ne sont pas si anciens que vous ne le laissez entendre.

                  Relisez Germinal de Zola : les pays du tiers monde sont à ce niveau de développement actuellement : plein de gosses, des salaires de misère et une minorité de super riches et de fonctionnaires qui défendent le système.

                  Il est probable que s’ils parvenaient à obtenir un type de sécurité sociale comme nous ( chômage, soins de santé, pension ) adapté à leur niveau de vie leur natalité finirait par devenir plus raisonnable mais apparemment, leurs dirigeants ne veulent pas en entendre parler.


                • sobriquet 3 décembre 2011 18:31

                  Dans la réalité, la situation est plus complexe. Dans certains régions, les gens connaissent peu de détails sur la reproduction : rôle du sperme, des cycles menstruels, ... et utilisent des méthodes inefficaces pour se protéger : maraboutage et remèdes de grand-mères. De plus, une condition féminine déplorable joue un rôle important : viols, pères qui disparaissent ou qui n’assument pas les enfants, ...

                  En pratique, ce qui a montré la meilleure efficacité, c’est l’éducation des femmes, conjoint si possible à la disponibilité de moyens de contraception efficaces. Les moyens contraceptifs et contragestifs seuls sont inopérants lorsque l’on ne peut pas les financer.

                  Historiquement, en France, la diffusion des règles d’hygiène et l’organisation de systèmes de solidarité ont davantage joué pour le bien être des populations que les nouvelles technologies.


                • sobriquet 3 décembre 2011 18:38

                  Et j’ai oublié d’ajouter un arguments qui peut également peser : avoir une descendance nombreuse est une garantie que quelques un subsisteront assez longtemps pour subvenir à ses besoins quand on sera inaptes à y répondre soi-même. Cela relève parfois d’un certain réalisme.


                • kiouty 2 décembre 2011 13:17

                  Michel Tarrier et son obsession de la procréation.

                  Nouveau champion névrosé d’agoravox.

                  Vous devriez parler avec Watremez, je pense que vous avez beaucoup en commun, dans le genre généralisation abusive et raisonnement tordu.


                  • Rémi Manso Manso 2 décembre 2011 14:08

                    Pour info, voici l’allocution prononcée, par Mme Chantal Compaoré, première Dame du Burkina Faso, à l’occasion de l’ouverture de la Conférence Internationale sur la Planification Familiale qui s’est tenue à Dakar du 29 novembre au 2 décembre 2011. 

                    On y verra, sans doute avec étonnement pour certains, qu’il n’y a pas que sur Agoravox que l’on se préoccupe de la question...

                    • ffi ffi 3 décembre 2011 00:43

                      Toujours en train de préméditer le génocide ?


                      • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 3 décembre 2011 09:36

                        Je confirme que les parents de l’auteur auraient mieux fait de s’abstenir d’avoir des enfants.


                        • Pie 3,14 3 décembre 2011 20:19

                          Comme d’habitude, Tarrier parle de surpopulation sans rien connaître à la démographie ni à l’économie réelle.

                          Il voit les ressources terrestres comme la citerne de fuel qu’il vient de remplir afin de se chauffer en hiver en se demandant avec inquiétude à quel rythme celle-ci va baisser.
                          Il oublie que les sociétés développées se sont engagées sur la voie du recyclage depuis bientôt 20 ans ( 80% d’une automobile est constituée de produits recyclés par exemple).
                          Il oublie que nous sommes loin de connaître toutes les ressources de la terre et que certaines que nous négligeons aujourd’hui seront peut-être essentielles dans 30 ou 50 ans.
                          Loin de ses sentences millénaristes, on peut aussi imaginer une société riche, confortable et consommatrice, économe en matières premières, peu polluante et peu énergétivore.

                          Sa vision démographique est fixiste. Il ne comprend pas que faire 6 ou 8 enfants quand on est pauvre est paradoxalement un efficace moyen de survie. C’est l’élévation du niveau de vie qui fait baisser le taux de fécondité. En toute logique, Tarrier devrait prôner le développement et non la décroissance ascétique s’il veut atteindre son idéal malthusien.
                          De plus, l’auteur obsédé par le chiffre de la population totale, comme si 7 milliards était un chiffre magique, néglige les paramètres essentiels que sont la transition démographique, le taux de mortalité infantile, l’espérance de vie à la naissance et bien d’autres qui sont l’outillage minimal lorsqu’on prétend évoquer le futur de l’humanité sérieusement.



                          Cet article comme les autres se limite à des imprécations qui tracent le portrait d’un écologiste misanthrope ( l’homme cafard) égaré dans un magma d’idées fausses qui rêve
                           d’une société dont personne ne veut en dehors de lui.


                          • Pie 3,14 3 décembre 2011 23:51

                            Seules les ressources minérales sont finies, les autres sont renouvelables.

                            Jusqu’au XVIIIème le bois était essentiel et surexploité. L’entrée dans la civilisation du charbon a permis le renouvelement du stock et il y a aujourd’hui beaucoup plus d’arbres dans les pays développés qu’il y a deux siècles et les massifs des pays en voie de développement n’ont pas tant souffert parce qu’en dehors des plus pauvres, le bois n’est pas l’énergie majeure. Malgré 150 ans d’énergie charbonnière, il en reste des quantités énormes sur la planète.
                            Le pétrole prend le relais au XXème, il est certes surexploité mais loin d’être épuisé.
                            Il est probable que nos enfants trouveront d’autres sources d’énergies comme l’ont fait nos prédécesseurs.

                            L’idée d’une société confortable mais peu énergétivore n’a rien d’un truc de magicien. Elle est déjà en germe et portée par la vague écologique. Il existe déjà des solutions techniques, on peut penser qu’elles seront plus efficaces dans 30 ou 50 ans.

                            Faire beaucoup d’enfant quand on est pauvre est un atout objectif. Ces enfants participent à l’économie familiale et surtout peuvent entretenir leurs parents devenus vieux, une fois adultes. C’est la solidarité familiale qui permet la survie. Vous pouvez le déplorer et préférer qu’ils ne soient pas nés mais je ne suis pas certain qu’ils soient d’accord avec vous...

                            L’auteur se complait dans une vision catastrophiste du monde. Il ne s’agit pas de le contredire en disant que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes mais de lui faire remarquer que les discours d’Apocalypse ne sont pas toujours les plus crédibles.


                          • brieli67 4 décembre 2011 00:12

                            PSSSSST !!!

                            faudrait se renseigner un peu , mais les aïeux ne sont plus là !!

                            Jusqu’en 1914, nos forêts produisaient énormément de charbon de bois ( industriellement bien loin de l’artisan charbonnier) Le produit « charbon de bois » était préféré au coke... dans la cristallerie par exemple.

                            Il y avait des lisières et des éclaircies partout. Jamais en Europe la forêt était si étendue.
                            De nombreuses vallées agricoles ont été rendues....

                            DEUX REMARQUES /

                            Le roquefort et les produits chèvres ont ces 5o dernières années imposé un nouvezau paysage dans le Massif Central et plus au Sud ! Le Maghreb fournit depuis quelques années de la matière liquide de base.
                            Ce qui a disparu - produisant énormément de matière première énergétique :
                            le régime des taillis et les haies. Avec 10 ares de cépées d’orme, d’érable de robinier accacia
                            il y a largement de quoi passer l’"hiver pour une famille de 6 personnes.


                          • Pie 3,14 4 décembre 2011 00:29

                            Justement , je suis un peu renseigné sur la question.

                            L’utilisation massive du charbon de bois dans la métallurgie par exemple est vérifiée jusque dans la première moitiée du XIXème. Puis les innovations venues d’Angleterre entrainent son déclin au profit du charbon.
                            Il demeure sans doute quelques secteurs marginaux qui utilisent toujours le bois comme la cristallerie mais le basculement massif vers le charbon est fait au début du XXème.

                            A partir de ce moment la forêt s’est reconstituée. Le bois de haute futaie devenu rare est réapparu, l’industrie qui consommait jadis du charbon de bois s’est installée dans le Nord et l’Est du pays près des mines de charbon.

                            La reforestation est un phénomène du XXème siècle, notre pays en est un bon exemple.


                          • Pie 3,14 4 décembre 2011 00:49

                            Cela dit, vous avez raison concernant les taillis. Pendant longtemps ils ont joué un rôle important dans l’économie du chauffage rural ( en polluant beaucoup d’ailleurs).
                            Puis, on les a beaucoup utilisé pour l’industrie papetière et les produits composites.

                            Aujourd’hui, ces industries utilisent beaucoup de produits recyclés et rendent les taillis sans intérêt économique. Ceux-ci prolifèrent, les sous bois par exemple ne sont plus entretenus dans de nombreux endroits et favorisent les feux de forêt particulièrement dans le Sud du pays.


                          • terrienne01 20 août 2012 18:51

                            On ne peut pas de reproduire à l’infini dans un espace fini. Ce n’est pas idéologique, c’est MATHEMATIQUE.
                            http://demographie-responsable.org/


                            • fred592000 31 octobre 2014 16:09

                              c’est bien vrai , ya des gens qui font les poubelles j’en ai vu sur paris , mais ça doit pas etre par plaisir.

                              et alors pour l’écologie , c’est juste pour nous taxer , car tout ce qu’on n’ous vend c’est de trés mauvaise qualité , et c’est de la qu’il faut recicler,

                              si on nous vend du bon alors ça dure longtemps et le problème est réglé

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