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Accueil du site > Tribune Libre > Les vacances : décadence des masses

Les vacances : décadence des masses

Les vacances, phénomène récent dans notre société industrialisée, est le signe le plus éloquent de la décadence des masses laborieuses.
Le repos traditionnel de la gueusaille, sain au départ (et même saint dirais-je), a été remplacé par sa migration obligatoire -et totalement abrutissante- vers les stations balnéaires, avec tout ce que cela suppose en termes d’agitations consuméristes, de centres d’intérêts futiles, onéreux, de comportements dangereux aux conséquences funestes (drames de la route, noyades, insolations, cancers de la peau, indigestions, moeurs alimentaires, sexuelles et culturelles déréglées, SIDA, prises d’alcool, etc.).
 
Autrefois le travailleur en repos, faute de finances à dilapider ou de tentations matérialistes, jardinait paisiblement, méditait, marchait, contemplait le ciel étoilé : il vivait au rythme virgilien des cloches de son village. S’il était en ville, il cherchait l’ivresse dans la frénésie collective des ragots. Et s’il partait à la mer, c’était une découverte. Un voyage. Une aventure. Un rêve.
 
Une quasi initiation.
 
De nos jours on ne vit plus le temps qui passe : on consomme du temps libre. On ne respire plus l’air des saisons : on paye pour jouir du soleil, de l’eau, du ciel bleu.
 
Aujourd’hui le travailleur en repos se dope au scooter des mers, s’éparpille entre sorbets industriels, frites pré-cuites et derniers films sortis dans les salles de cinéma, vit, dort, copule, boit, excrète, dégueule dans des campings, bêle avec ses congénères sur le sable brûlant tout en exposant publiquement sa nudité (qu’elle soit glorieuse ou avariée) au feu du ciel, lit des "romans d’été" ineptes devant la face de Râ, tue le temps (car le vacancier s’ennuie malgré tout) en visitant des potiers, des musées grotesques (musées des verres à bière, du cendrier, etc.), saute en parachute, à l’élastique, fait du vélo-cross autour du camping, bref il ne sait plus quoi inventer pour se distraire, remplir ses jours, "passer l’été".
 
Et comme si cela ne suffisait pas à son bonheur de caniche dégénéré, grâce à la parabole portative débitrice de bouquets de chaînes de télévision il peut meubler les heures creuses passées au camping à zapper.
 
Mais surtout, en toile de fond obsessionnelle, le vacancier s’ingénie à provoquer au maximum la pigmentation de sa peau que dévore année après année l’astre mortel... Revenir bronzé des vacances, tel est le leitmotiv de l’estivant. C’est la preuve par l’éphémère que ses vacances ont été réussies car les vacances c’est comme un examen à passer après une année de travail : il faut les "réussir". Le bronzage valide les efforts du touriste, justifie ses dépenses, donne même un sens à son année de labeur !
 
Le bronzage est le salaire de l’abruti.
 
Le comble : les vacances sont sources de fatigue, voire d’épuisement. Et au retour des vacances il faut encore se reposer des vacances !
 
Avec cet état d’esprit est apparue la culture de l’insignifiance : ne pas pouvoir se payer un séjour à la mer est considéré comme une injustice sociale. Certains en ont même honte car ils se croient pauvres.
 
Dans les pays industrialisés, pour toute une catégorie socio-culturelle le bain de mer et l’exposition aux rayons ardents du soleil entre juillet et août sont devenus la norme. Un "droit au bonheur" élémentaire fortement imposé par la pression sociale. Il existe même des associations charitables dont le but est d’envoyer des familles "indigentes" en vacances au bord de la mer...
 
Après avoir intégré la notion aliénante de travail obligatoire afin de plaire aux dieux républicains de son époque (dieux parfaitement démocratiques dans la gestion de l’imbécillité collective), le citoyen de nos latitudes a fini par se sentir obligé de croire aux vertus sanitaires et sociales du sel marin et de la brûlure solaire pour s’accomplir, pense-t-il.
 
Il serait temps de criminaliser la mentalité de ces bovins générant tant de fumée et de vent sous le soleil !
 
Raphaël Zacharie de IZARRA

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91 réactions à cet article    


  • Stéphane F. 31 août 2009 12:24

    J’avais trouvé un article proche dans l’énervement de celui ci...

    http://no.way.over-blog.com/article-34864717.html

    virulent à souhait mais avec la même base de pensée..

    Au plaisir


    • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 31 août 2009 12:29

      Stéphane,

      Merci pour l’apport de cet article, en effet proche du mien.

      Raphaël Zacharie de IZARRA


      • ZEN ZEN 31 août 2009 12:49

        Quand on a une particule comme l’auteur, on ne se mèle pas à la plèbe, aux « bovins » (sic), bien entendu
        L’aristocratie du nom et de l’esprit refuse toute fréquentation des odeurs de frites et de crème à bronzer
        « Oisif mélancolique » (resic), on apprécie tout ce que l’argent peut donner comme distance et sentiment de la « différence » (lire Bourdieu)


        • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 31 août 2009 15:46

          ZEN « particule » = aristocratie du nom. ... bel exemple de raccourci ! (vous l’aurez compris, le lien entre les deux n’est pas automatique)


        • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 31 août 2009 12:57

          Les estivants

          Combien sont-ils encore cette année à être entrés dans la vaste danse commerciale, tous consciencieusement conditionnés par un savant abrutissement de masse orchestré depuis des lustres par les marchands de crèmes solaires, de canicules et d’eau de mer ?

          Le peuple inonde les plages de France avec une joie parfaitement bovine, des attentes spécialement conçues et organisées par les professionnels de la manipulation des foules. Parce qu’un jour des industriels (ou quelque gourou de la cause épidermique) ont lancé la mode du bronzage, je constate qu’aujourd’hui des millions d’esprits faibles, influençables, inaptes à la critique la plus élémentaire s’exposent indûment, ridiculement, stupidement à un soleil de plomb, se croyant sottement à l’abri de ses méfaits parce dûment oints avec les dernières inventions coûteuses mais bien huileuses des industriels de la cosmétique...

          Le Mont-Saint-Michel en période estivale n’est plus qu’un enfer de laideur : embouteillages permanents et faciès hilares ou bien placides des travailleurs moyens en mal de Mère Poularde, de glaces à la vanille et de souvenirs de pacotille « made in Hong-Kong ». Le Mont-Saint-Michel attire la plus détestable espèce de touristes qui puisse exister. Venise quant à elle, n’est en été rien d’autre qu’un vaste cloaque infecté par des singes en sacs-banane. La place Saint-Marc concentre à elle seule le plus fort taux au monde de faux esthètes mais vrais béotiens. Quant à Lourdes, c’est un miracle de hideur au quotidien.

          Et tout ça pour quoi ? Juste pour divertir, faire voyager, rêver, bronzer, consommer la famille Dupont.
          Raphaël Zacharie de IZARRA

          • misso misso 31 août 2009 16:03

            Et Zac, tu nous invites en vacances chez toi ? Allez, sois cool !


          • MICHEL GERMAIN jacques Roux 31 août 2009 17:23

            Accepteriez vous que nous venassions également ma famille, mes amis, mes amours et moi comme le propose Misso ?

            Avez vous de quoi payer un demi à votre voisin, des fleurs à celle ou celui qui vous fait pétiller les yeux ? Le jardin que vous cultivez produit il assez de fruits, de légumes pour vous nourrir ainsi que vos amis si vous en avez ? Ah ! vous n’avez pas de jardin comme ces cons d’ouvriers ? Mais alors savez vous que ce sont eux qui les transportent ces produits, les calibrent, les font pousser, les rangent dans les bacs où vous vous servez, avant qu’ils ne partent, comme des ignares en vacances ?

            Oui, ils consomment mal, c’est vrai, en partie, mais aidez nous, aidez les à comprendre leur vie au lieu de leur cracher à la gueule.

            Toujours pas de réponses sur votre mode de logement, les aides, la famille, votre age, votre santée, rien. 

            Alors, on vient quand chez vous ? 



          • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 31 août 2009 17:38

            à jacques Roux (xxx.xxx.xxx.162) 31 août 17:23

            « Maîtrise en quelque chose en Lettres ».

            Accepteriez vous que nous venassions également ma famille, mes amis, mes amours et moi comme le propose Misso ?


          • MICHEL GERMAIN jacques Roux 1er septembre 2009 23:42

            Vous eussiez du prendre un brin de recul mon cher...vous êtes bien le seul qui prindit le mot à la lettre...et point ne vit qu’il s’agissa de jouer dans la cour du Versaillais.

            In girum imus nocte...


          • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 2 septembre 2009 07:48

            à jacques Roux (xxx.xxx.xxx.119) 1er septembre 23:42 

            "Vous eussiez du prendre un brin de recul mon cher...vous êtes bien le seul qui prindit le mot à la lettre...et point ne vit qu’il s’agissa de jouer dans la cour du Versaillais".

            Pas seul : 3.

            Par ailleurs, dans votre premier commentaire, il n’y avait qu’une seule énorme faute de conjugaison du verbe venir. Je doute que cette faute ait été intentionnelle.
            Que vous essayez, maintenant, de le faire croire en truffant votre dernier commentaire de fautes de conjugaison est dérisoire et vous rend peu crédible.


          • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 2 septembre 2009 08:20

            à jacques Roux (xxx.xxx.xxx.119) 1er septembre 23:42 

            « In girum imus nocte... »

            Pouvez-vous traduire, SVP ?


          • ASINUS 31 août 2009 12:58

            « Autrefois le travailleur en repos, faute de finances à dilapider ou de tentations matérialistes, jardinait paisiblement, méditait, marchait, contemplait le ciel étoilé : il vivait au rythme virgilien des cloches de son village. S’il était en ville, il cherchait l’ivresse dans la frénésie collective des ragots. Et s’il partait à la mer, c’était une découverte
             »
            jardinait paisiblement,
            quand il avait un jardin ce salaud de pauvre
            au rythme virgilien des cloches de son village.
            deconnecté de la réalité , l ouvrier agricole ne connaissait ni dimanche ni férié
            S’il était en ville, il cherchait l’ivresse dans la frénésie collective des ragots.
            le cabaret et l alcool etait son lot completant ainsi son asservissement ;
            vous couvrez de mots pompeux et dégénérés ce qui n est que votre haine de classe
            fut elle simplement intellectuelle et d éduqué"
            , haine qui soyez en sur vous est ou vous sera rendu au centuple . Ah mon cher pouvoir
            echarpe et cheveux au vents parcourir des espaces libres de cette populace industrieuse
            ne pas avoir a partager le farniente ou les fresque etrusques avec de ces citadins d hlm.
            Reprenant votre cv je vous donne acte le diamant est encore dans sa gangue de scories.

            revienne le temps des chateaux qui brulent !


            • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 31 août 2009 13:02

              Richesses et misères du travail

              Le travail peut être aussi bien être une aliénation qu’une libération si on tient compte des diverses sensibilités collectives et individuelles des personnes qui s’y adonnent.

              Pour la plupart des personnes le travail (dans le sens du travail rémunéré pratiqué hors de chez soi à raison de huit heures par jour, bref ce qu’on nomme le « système ») est non seulement un moyen commode, ordinaire d’obtenir honnêtement, régulièrement et légalement des ressources, mais constitue également un équilibre vital tant sur le plan psychologique que physique.

              Que cela soit par choix, par nécessité ou par atavisme peu importe, le fait est là : pour cette partie de l’humanité le travail est une libération, un privilège, et sera même vécu comme une distraction.

              Pour d’autres il sera une aliénation. Évidemment tout dépendra des circonstances socio-économiques, du contexte où se pratiquera le travail ainsi que de l’état d’esprit, de la culture, de la sensibilité de chaque individu. Cela dit le travail du « système » n’est qu’une forme consensuelle, traditionnelle du travail en général. Mais l’écrivain, le poète, voire même le joueur de tiercé professionnel travaillent eux aussi, sauf que la forme est différente.

              Le plaisir pour chacun d’eux est le même, rien ne diffère dans le fond. Que ce soit le labeur de l’ouvrier qui trouve son bonheur dans son usine ou le travail d’écriture de l’écrivain qui vit tous les jours son « paradis intellectuel » à travers ses pages noircies, le travail quand il est accepté comme un mode de vie épanouissant prend nécessairement une dimension positive.

              Ouvrier, paysan, poète, PDG : dans tous les cas le travail fournira à celui qui s’y adonne avec coeur de glorieuses satisfactions. Il formera les muscles du premier, donnera une qualité de la vie au second, agitera les neurones du troisième, contribuera à l’assise socio-culturelle du dernier, chacun selon ses qualités dominantes. Bref le travail rend heureux socialement et/ou individuellement ceux qui s’y adonnent avec conviction : épanouissement physique et social pour le manuel, satisfaction matérielle l’artisan, enrichissement bancaire pour le commercial, jouissance cérébrale pour l’intellectuel, bienfaits culturels pour l’artiste...

              Dans l’idéal tout le monde trouve son compte dans le travail tel qu’il est défini selon les critères pédagogiques de notre époque, qu’il soit professionnel ou privé.

              En ce sens le travail, qu’il soit effectué sous une forme privée ou professionnelle, rémunérée ou non est utile et structurant pour la personnalité du travailleur, épanouissant pour lui car accepté et vécu comme tel. Entre l’homme qui passe ses journées dans son usine et celui qui la passe au bord de la plage, quelle différence dans le fond ? N’est-ce pas plutôt la manière de vivre les activités qui en font leur valeur, leur saveur ?

              Bien vivre une journée à l’usine n’est-il pas préférable que mal vivre une journée à la plage ? S’il y a des gens qui sont heureux de travailler dans le « système », pourquoi vouloir à tout prix leur ôter ce plaisir ? Ils sont utiles tant à ceux qui travaillent qu’à ceux qui ne travaillent pas. Personnellement je m’ennuie très vite sur une plage. Une heure à ne rien faire étendu sur une plage est un maximum pour moi. J’imagine mal un ouvrier passer ses journées à ne rien faire après 40 ans d’usine. Même moi qui n’ai jamais travaillé je m’y ennuie au bout d’une heure...

              Je prône certes la libération de l’homme par rapport au travail, mais exclusivement pour ceux qui y trouvent avantage. D’ailleurs le travail ainsi supprimé dans les usines où l’on aura mis des robots à la place des hommes sera de toute façon remplacé par un autre, plus ludique certes mais le fond ne changera pas : l’homme s’adonnera à des activités distrayantes quoi qu’il en soit.

              Pourquoi ne pas admettre que l’ouvrier moyen considère son travail à l’usine comme une immense distraction permettant de meubler son existence, de donner un sens à sa vie entière, voire à sa descendance ?

              L’activité de l’ouvrier que l’on aura remplacé par le robot dans l’usine ne sera de toute façon que déplacée, mais non supprimée car enfin il faut bien faire quelque chose de ses journées. Quand bien même cette activité nouvelle serait ludique, l’ouvrier sera-t-il heureux pour autant de se retrouver à faire du ski, du tir à l’arc, des siestes, des activités artistiques ou des promenades pédestres toute ses journées ? Il se pourrait bien qu’il regrette son usine...

              Donc, prudence. Ne nous hâtons pas d’imaginer de belles théories en ce domaine. L’homme est bien plus complexe -et paradoxalement plus simple-, mais aussi plus imprévisible que ce qu’on pourrait croire. La théorie c’est bien, mais la pratique nous montre souvent que l’homme n’est pas toujours fait pour ce qu’on croit et nos belles idées n’ont plus de poids face à la réalité, laquelle est parfois beaucoup plus simple.

              Ainsi on ne peut pas vraiment juger de ce qui fera le bonheur des autres. Moi je ne juge plus celui qui travaille et qui aime ça. Je demande en retour à ce que l’on ne me juge pas sur ma situation par rapport au travail professionnel, qui pour la plupart des travailleurs habitués à leur mode de vie sera considérée comme une calamité (mais qui à mes yeux est un immense privilège).

              Ma situation me convient à moi, elle ne convient pas nécessairement au voisin. Nous sommes tous différents, c’est ce qui fait que les problèmes liés au travail ne sont pas applicables à tout le monde. Ainsi le travail remplacé par les machines peut être un progrès pour certains mais un non-sens pour d’autres. Je le répète, un travail bien vécu, épanouissant ne sera jamais considéré comme un travail. Et passer ses journées à faire des activités autres que des activités professionnelles ne sera pas nécessairement un gage de bonheur pour certains.

              Après, que ce travail épanouissant soit rémunéré ou non, cela est un autre problème.

              Raphaël Zacharie de IZARRA

              • Philou017 Philou017 31 août 2009 19:16

                « Ainsi on ne peut pas vraiment juger de ce qui fera le bonheur des autres. »

                Ce qui ne vous empêche pas de le faire. Pauvre gars.
                Je n’ai jamais vu un article aussi méprisant envers l’humanité que celui-ci. Je ne comprend pas qu’il ait passé la modération.
                Si j’approuve des points de vue contradictoires, un article aussi négatif et méprisant ne peut rien apporter.
                Mr de Machin est visiblement le genre de mec qui n’a quasimment jamais rien fait de ses dix doigts, et qui se permet de juger de gens qui prennent du bon temps après avoir trimé toute l’année.
                Si les vacances amenent parfois des dérives et l’habituelle manipulation de la société de consommation, rien ne justifie une telle manifestation de dégoût.

                Des gens gardent leur vie entière un souvenir ému et nostalgique de certaines vacances.Mr de je-me-prend-pour-quelqu’un ne connaitra jamais ce plaisir. Ca me réconforte.

                La vraie noblesse est de comprendre les gens et d’aimer ce qu’ils ont de meilleur en eux, certainement pas de déverser son dégoût hautain sur ses congénères, dont on n’est jamais très loin d’ailleurs. Mais on critique toujours avec virulence ce qu’on pourrait se reprocher à soi-même....


              • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 31 août 2009 13:05

                Abrutissement généralisé

                La plage, l’été, le sud, les vacances : symboles universels du bonheur « ânesque » chez les foules crétinisées pratiquant avec ferveur l’activité la plus stupide au monde, souverainement stérile, non seulement onéreuse mais dangereuse et même mortelle : le bronzage.

                La plus grande folie de masse que je connaisse après la guerre : aussi funeste en termes de victimes à l’échelle d’une génération.

                Et tout ça pour quoi ?

                Pour bêler en choeur.

                Dans cette étable d’adorateurs de Râ les moutons noirs, ce sont les peaux blanches. La crainte de ne pas faire partie du troupeau des bronzés est telle que peu de gens résistent à la pression des ruminants. Qui n’a pas la marque d’Hélios sur le front est un pestiféré, un ennemi du bonheur à hauteur du SMIC, un adversaire des joies ovines, un opposant à la justice estivale, à la liberté des singes humains, à l’égalité des imbéciles pataugeant dans l’océan de leur petitesse, bref un suspect à la face décidément trop claire pour être honnête.

                Pour ne pas dire un salaud qui conteste au bon peuple l’accès annuel à un bonheur à sa portée...

                La fraternité des sables fait pourtant si bien mûrir le peuple des tomates... pardon, des peaux mates. La trêve des légumes se situe exactement entre juillet août. Là où les conflits de bureaux n’ont plus lieu, le summum du bonheur consiste en une impériale inactivité physique et cérébrale, corps livrés aux brûlures bienfaisantes de l’astre, orteils délicieusement plongés dans l’équitable or aréneux, lèvres avides de crèmes glacées, de chair saisonnière -plus ou moins adipeuse mais chauffée à point- et de mets locaux typiques dont raffolent tous les pigeons du monde.

                La république des estivants est pacifique, souriante, bonhomme, joviale, « sympa ».

                Et pour être franc, complètement abrutie, totalement décérébrée, dégénérée à l’ultime degré.

                Bonnes vacances au soleil les caniches !

                Raphaël Zacharie de IZARRA

                • ZEN ZEN 31 août 2009 13:26

                  Paroles du « MaÎtre » à ses « caniches »..
                  Salauds de pauvres !


                • Shaytan666 Shaytan666 31 août 2009 18:26

                  Un pauvre est fait pour être toujours plus pauvre et un riche est fait pour être toujours plus riche.
                  Gérard Oury, si je ne m’abuse


                • ASINUS 31 août 2009 13:05

                  oups !
                  pardon je n avais pas vu que vous accomplissiez un therapie
                  masturbatoire et branlatoire
                  je vous laisse à vos doctes occupations



                  • ASINUS 31 août 2009 17:40

                    @actias
                    outre que vous n usez pas d un ton suffisant votre version me convient beaucoup mieux,
                    quand le pauvre non èduqué honni et deteste l intellectuel on peu legitiment penser
                    que c est son absence de culture et de savoir qui est en cause, mais qu est ce qui est en cause ? quand c est l éduqué et intellectuel qui laisse apercevoir sa haine.


                    pour les attaques ad homminem etes vous sur d avoir lu tous les passages de l auteur


                  • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 31 août 2009 13:08

                    Pour répondre à SINUS sur le commentaire précédent :

                    Le citoyen de base est un minable

                    Le socle de la société est composé d’hommes ordinaires sans histoires ayant des préoccupations à la hauteur de leurs pieds.

                    Minus de naissance, ils suivent l’ornière avec des espoirs « d’ascension bancaires », attendent pendant des années leurs promotions d’employés, de comptables, leurs augmentations de salaire de chauffeurs-routiers, leurs réductions d’impôts d’ouvriers spécialisés ou de patrons d’entreprises, aspirent à rembourser leurs maisons achetées à crédit, passent leur temps libre à s’engraisser le corps tout en se vidant l’esprit, sont contrariés -voire franchement énervés- par une rayure sur la portière de leur voiture, vivent avec des soucis d’assurés, meurent avec des rêves de retraite qui ne sortent jamais de leurs têtes. Chez eux la perspective de la retraite est comme un appendice mental, un mystère quasi génétique dont ils ne parviennent définitivement pas à faire abstraction. Ils appellent cela un « acquis social ». Pour eux c’est sacré, la retraite. Tellement essentiel qu’ils passent leur existence à l’attendre.

                    Précisons que ces minables qui travaillent toute leur vie pour se constituer une retraite meurent souvent avant la retraite, ce qui prouve que la justice divine existe, au moins en ce qui concerne les abrutis.

                    Du berceau à la tombe ces citoyens ordinaires rasent le sol de leurs pensées triviales, caressant des chimères aussi volatiles que des gains de LOTO, aussi clinquantes, plates, vulgaires, superficielles que des écrans de télévision à plasma.

                    Pour eux les vacances sous les cocotiers représentent le sommet de la félicité. Ils sont fiers de leurs automobiles. Ils vont aux enterrements avec des lunettes noires, fêtent leur anniversaire tous les ans de leur vie, se promènent aux Champs-Elysées en famille, sont farouchement opposés à la chasse mais pas contre leur « steak » du midi. Bien entendu leurs habitudes alimentaires sont infâmes, grossières, voire ignobles. Mais eux ne voient rien, c’est le principal.

                    Leur morale se borne au code civil. Leur bonté est basée sur les arguments commerciaux des publicistes. Leur vue humaniste est réglée sur les fluctuations économiques. Les pieds bien sur terre, jamais ils ne décollent.

                    Il faut toutefois reconnaître leurs mérites : assoiffés de confort aussi bien mobilier qu’intellectuel, ils font d’excellents patriotes, de bons ouvriers, des pions dociles pour le marketing, la politique, la télévision.

                    Ce sont les citoyens de base. Ils sont gentils, aimables, parfois même assez courtois. Il n’empêche que ce sont des minus, des infirmes de l’esprit, des atrophiés de l’âme, des pauvres types pour qui la mort se résume à des préoccupations strictement funéraires : le choix du « prestataire de services », voilà ce qui compte pour eux.

                    Raphaël Zacharie de IZARRA

                    • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 31 août 2009 13:11

                      La crise n’existe pas

                      Lors de licenciement d’ouvriers dans les usines je suis toujours affligé de voir non la tristesse des intéressés à qui l’on ôte leur emploi mais leur persistance dans la bêtise, cette bêtise atavique consistant à aimer la laideur, la misère, l’ennui d’une existence vouée à une cause inepte.

                      Je ne comprends pas ces esclaves-nés qui accordent tant de prix à à leurs chaînes... S’ils étaient sains d’esprit, ils devraient avoir honte d’être des ouvriers. Honte non pas de travailler mais de demeurer toute leur vie des minus appartenant à l’espèce des consommateurs primaires. Le travail en usine, aliénant par définition, devrait être fait par des étudiants, des Nègres soucieux de s’insérer dans la société, des laiderons, des veuves, des Dupont, des infirmes désireux de se rendre utiles. En aucun cas il ne devrait engloutir des générations entières mais occuper passagèrement les hommes. Il devrait être une parenthèse dans un parcours professionnel : une saison, une année, voire cinq ans. Pas plus.

                      Le labeur en usine devrait être considéré comme infamant et nul de devrait s’y employer au point d’y laisser sa dignité.

                      Certes on me répondra qu’il m’est facile de parler ainsi étant donné que je suis à l’abri du besoin, moi improductif aristocrate ayant toujours mangé à sa faim sans avoir jamais été obligé d’aller travailler à l’usine. Justement. Ma position privilégiée me permet de dire les choses sans état d’âme (qui est toujours un élément perturbateur du discours), sans pincettes il est vrai mais aussi sans déformation affective. Je n’ai aucun intérêt personnel à défendre, ce qui est un avantage immense pour la liberté d’expression, la diffusion de la vérité.

                      Les ouvriers pleurent parce qu’ils sont licenciés... Moi je suis triste de les voir si stupides, je suis chagriné de constater leur état d’esprit calamiteux. Comment peut-on tenir si chèrement à un sort qui génère des esclaves imbéciles culturellement misérables de génération en génération ?

                      La crise est un mot. Comme la pluie. Quand il pleut, est-ce la fin du monde pour autant ?

                      Oui, pour les ânes.

                      La crise, du moins en France, est un drame artificiel.

                      Cette « catastrophe » est plus dans les têtes que dans les faits.

                      Aller se nourrir dans les poubelles (chose que je fais moi-même sans nulle honte et à chaque fois que je le peux) est le signe pour les citoyens repus que nous sommes que la société se porte à merveille.

                      Tant qu’il y aura de la nourriture quotidienne à récupérer dans les poubelles, la crise n’existera pas.

                      Après, c’est juste une question de choix individuel, de degré de lucidité de chacun.

                      Être pauvre en France est un luxe pour gens difficiles ayant des préjugés quant au contenu des poubelles.

                      Raphaël Zacharie de IZARRA

                      • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 31 août 2009 13:13

                        Pauvre comme un roi !

                        Je vis au-dessous du seuil de la pauvreté, selon les critères actuels en vigueur dans notre pays (qui est estimé à environ 800 euros).

                        Pourtant avec moins de 800 euros mensuels, je suis HEUREUX.

                        Je mange à ma faim, fais du vélo, me cultive gratuitement à la bibliothèque municipale de ma ville, ne m’achète pas de choses superflues, bois de l’eau, ne fume pas, me contente de ce j’ai, n’envie pas le canapé ou la grosse voiture de mon voisin, sais apprécier l’essentiel.

                        Je fais même les poubelles ! La joie des trouvailles participe à mon bonheur de pauvre... La fouille des poubelles est d’ailleurs fort instructive : si vous saviez les trésors d’inutilité que je trouve dans les ordures des prolétaires ! Quel gaspillage d’argent pour des imbécillités de la part de ceux-là mêmes qui se plaignent de leur prétendue misère !

                        Bref, je suis vivant, en bonne santé, respirant l’air pur et gratuit de la vie et n’ai par conséquent pas l’indécence de me plaindre comme le font ces éternels insatisfaits qui ont les vraies richesses du monde sous leurs pieds et qui regardent en l’air dans l’espoir de pouvoir jouir indûment de biens parfaitement secondaires.

                        J’ai l’accès à INTERNET et rien que pour cela, je me considère comme un privilégié. Un roi. J’ai entre les mains l’outil technologique le plus merveilleux de notre époque. Que désirer de plus ? Pourquoi aller m’éparpiller à travers des sources d’ivresses futiles et onéreuses (comme par exemples bouquets de chaînes de télévision, dernier écran plasma géant à la mode, jeux vidéos, cours de pilotage d’avion ou je ne sais quoi d’autres) quand j’ai INTERNET dont je n’ai pas encore fait le tour dix ans après sa découverte tant ce puits d’émerveillements est inépuisable ?

                        Même sans évoquer l’accès à INTERNET, le simple fait que de l’eau chaude sorte comme par miracle de mon robinet me fait prendre conscience de la chance immense que j’ai. Pour cela, et rien que pour cela, j’estime que je n’ai pas le droit de me plaindre. En plus de manger à ma faim tous les jours, de l’eau chaude coule sous mon toit ! En outre je respire l’air du ciel, marche dans le vent, écoute le chant des oiseaux. Et ce n’est pas tout : je me promène à vélo dans la forêt !

                        Et je le répète, luxe des luxes, j’ai accès à INTERNET depuis chez moi... Et là ce n’est plus de l’eau chaude qui coule des tuyaux, c’est carrément des étoiles.

                        Et pourtant je suis considéré comme un pauvre.

                        Comble du comble : des ouvriers me plaignent. Pour rien au monde ils ne souhaiteraient être à ma place. Eux qui ont beaucoup plus que moi -en termes strictement matériels- ne sont pas heureux !

                        Parce que je suis heureux d’avoir de l’eau chaude, parce que je fais du vélo au lieu de me déplacer avec une carrosserie au-dessus de ma tête, parce qu’INTERNET me comble intellectuellement, parce que je jouis des choses les plus simples de la vie, parce que respirer l’âme des fleurs, passer des heures à observer un nid de fourmis, méditer dans les bois sans avoir rien à dépenser pour parfaire ma quiétude et meubler mes journées est considéré à leurs yeux comme une forme d’indigence...

                        Ils rient de moi sous prétexte que je me considère riche, privilégié à cause de l’eau chaude sortant de la tuyauterie de ma demeure. Ils me prennent pour un benêt, voire un minable parce que j’ai gardé ma capacité d’émerveillement et que, contrairement à ces blasés qu’ils sont, je peux vivre très heureux en buvant de l’eau au lieu de me gaver de coca-cola.

                        Les bases de ma richesse ?

                        - Je sais apprécier les choses à leur juste valeur.

                        - Je ne m’endette pas pour des sottises.

                        Posséder un jardin, une piscine, une résidence secondaire, un bateau, pourquoi faire ? En quittant cette vie on perdra de toute façon tout. Rien ne nous appartient, fondamentalement. Cela nous empêche-t-il de humer le mystère des fleurs au bord des chemins, de jouir du spectacle d’un ciel étoilé, d’aller nager à la piscine municipale la plus proche de chez soi ? Un toit me suffit, pourquoi désirerais-je une seconde maison à Saint-Tropez ou un immeuble dans les quartiers chics de la capitale si je n’en ai pas les moyens ?

                        Avec moins de 800 euros mensuels et avec mes joies simples, on me dit pauvre.

                        Moi je pense que la vraie misère c’est celle qui consiste à ne plus voir l’or qui pourtant est... à portée de vue.

                        Raphaël Zacharie de IZARRA

                        • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 31 août 2009 13:33

                          à l’auteur

                          « avec moins de 800 euros mensuels »

                          Travaillez-vous pour gagner ces « moins de 800 Euros » ?
                          Dans la négative, pouvez-vous dire d’où vous vient cette somme mensuellement ?


                        • ZEN ZEN 31 août 2009 13:39

                          « avec moins de 800 euros mensuels »

                          Je rectifie pour l’auteur
                          C’est juste le salaire de son chauffeur...


                        • ZEN ZEN 31 août 2009 14:50

                          « un des meilleur commentaire jamais posté sur agoravox » ?

                          Ou là !
                          Article ou commentaire ?
                          L’article m’a bien fait rire, je pense qu’il s’agit d’une petite provocation,
                          même s’il y derrière un vrai problème
                          Mais c’est loupé, comme disait plus haut quelqu’un


                        • Gabriel Gabriel 31 août 2009 15:04

                          Au Sieur Raphaël Zacharie de IZARRA

                          Quelle science ! quelle omniscience ! vous dissertez  sur la classe populaire qui se morfond de perdre son emploi et qui gémit sur sa misère. Vous vous ventez de vivre avec 800 € par mois, vous nous prenez pour des cons ou quoi ?  Une petite citation qui vous sied à merveille et que je vous encourage vivement à méditer : « Le sage cherche toujours la vérité. L’imbécile, lui, l’a déjà trouvé ! »


                        • MICHEL GERMAIN jacques Roux 31 août 2009 15:29

                          c’est vrai, selon, c’est beaucoup tout de même 800€ par mois... 


                        • bobbygre bobbygre 31 août 2009 22:11


                          Bonjour,

                          Vous faites un beau provocateur et franchement, je salue votre talent ; J’ai pris du plaisir à vous lire, aussi bien l’article que vos commentaires.

                          Mais une différence fondamentale nous sépare je crois :

                          Je ne comprends pas ces esclaves-nés qui accordent tant de prix à à leurs chaînes...
                          En étant un à ma façon, je le comprends trés bien... Il s’agit de se dire que tout ça (tout ce que nous possédons : un toit, de l’eau chaude mais aussi les hopitaux, les moyens de transoprt, la médecine...) ne nous est pas tombé du ciel et qu’il a bien fallu que des « esclaves » les construisent/fabriquent et les fassent fonctionner. Contre salaire à la base, je vous rappelle ! Bon, je vous accorde qu’en ce moment, niveau salaire, ils sont un peu rik-rak, niveau emploi aussi d’ailleurs.
                          A ça, on peut s’étonner que les travailleurs ne s’organisent pas entre eux.... ou pas d’ailleurs, quand on voit les efforts déployés à chaque fois qu’un semblant de remous agite la populace (la campagne contre le « non » au referendum du TCE, lois « contre » la corruption votés en 1990, l’affaire du 11 Septembre vue par les médias, la possession de ces médias par un trés petit nombre de personnes liés notamment au pouvoir executif et à l’armement, la PROPAGANDE...).

                          Bref, les vacances sont peut-être ce que vous dites, mais il y a aussi pour beaucoup de vrais moments de bonheur, rassurez-vous... Rares sont ceux qui ne courent qu’aprés le bonheur matérialiste, j’ai même la prétention de penser qu’au fond de nous, nous savons tous qu’il ne constitue pas l’essentiel, tous.
                          Même si une certaine vision faussée de la réalité, engendrée par la publicité, mais aussi plus largement, par tous les clichés culturels entretenus par les médias de tous types, nous éloigne de plus en plus de tous les bonheurs simples et gratuits.
                          Un sourire !
                          Moi, souvent, ce qui peut me mettre en joie pour toute une journée, c’est un sourire d’enfant dans le bus le matin ! Qu’y a-t-il de plus pur, de plus généreux, de plus desintéréssé qu’un sourire d’enfant ? Je n’ai pas encore de réponse.

                          Les hommes ne sont pas des monstres ou des bêtes, ils sont... humains. Faits de noir et de blanc.

                          P.S. : je voulais préciser mon desaccord complet avec les commentateurs qui se choquent hypocritement de vos 800 euros mensuels, peu importe la façon dont vous pouvez les gagnez. L’humanité vient de filer 11,900 milliards de dollars aux banques pour du vent, la corruption qui galope et il faudrait prendre 800 euros à un être humain qui s’en sert pour VIVRE ! Allez-vous faire ... !


                        • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 1er septembre 2009 11:47

                          à bobbygre (xxx.xxx.xxx.43) 31 août 22:11

                          "P.S. : je voulais préciser mon desaccord complet avec les commentateurs qui se choquent hypocritement de vos 800 euros mensuels, peu importe la façon dont vous pouvez les gagnez« .

                          L’auteur se targue de vivre heureux avec moins de 800 Euros mensuels.
                          C’est estimable.
                          Mais, par ailleurs, il manifeste un immense mépris pour tous les individus qui partent en vacances (grégaires ou pas) après avoir travaillé toute une année.
                          Alors, nous sommes en droit de demander à l’auteur quelle est l’origine de ses »moins de 800 Euros mensuels".
                          Il se pourrait que cet argent lui vienne d’allocations servies par la collectivité c’est-à-dire, en grande partie, par tous ces gens qu’il dénigre violemment et avec un profond mépris.


                        • bobbygre bobbygre 1er septembre 2009 15:14

                          Il se pourrait que cet argent lui vienne d’allocations servies par la collectivité c’est-à-dire, en grande partie, par tous ces gens qu’il dénigre violemment et avec un profond mépris.

                          J’avais bien compris que c’était ce qui vous tracassez mais précisément, cet homme, ces 800 euros, il s’en sert pour vivre. En partant du principe qu’il nous dit la vérité, il ne s’en sert pas pour spéculer, pour épargner, pour s’acheter un écran plasma ou pour se saouler la gueule, il s’en sert pour se loger, pour se nourrir, et pour vivre (de toute façon, avec 800 euros par mois, on ne fait guère plus).
                          Je comprends complétement l’agacement de beaucoup qui sans doute travaille pour gagner à peine plus (c’est mon cas) mais à mon avis, c’est une connerie. C’est vraiment se tromper de cible et ce n’est certainement pas tous les « miséreux » de France qui sont en train de couler la France.
                          Moi, j’ai beau savoir que si je n’ai plus de boulot, je serai aidé par la collectivité, ça me rassure bien sur, mais ça ne m’encourage pas à être sans activité. Je l’ai été et je sais à quel point c’est difficile à vivre (de ne plus être esclave, et c’est en ça que l’auteur touche juste).
                          Pour l’instant, les 2 mesures les plus couteuses qu’ait entrepris Sarkozy sont le bouclier fiscal et les aides d’urgence pour les banques. On ferait mieux de chercher de ce coté-là.
                          Et laisser les gens qui profitent de l’aide publique pour simplement vivre, tranquille.

                          Maintenant, c’est sur que s’ils viennent nous cracher à la figure...
                          Ca n’est qu’une sensation de lecture mais je ne suis pas convaincu que l’auteur soit si méprisant envers l’humanité qu’il essaie de le dire ici, par provocation.

                          Par exemple :
                          « Quel gaspillage d’argent pour des imbécillités de la part de ceux-là mêmes qui se plaignent de leur prétendue misère ! »
                          C’est dit avec dureté d’accord, mais je ne perçois pas de mépris. Il s’agit même d’une vision des choses tout à fait valable, un point de vue qui me semble ô combien lucide.

                          On aimerait tous que le constat soit moins âcre et qu’il soit fait sur un ton moins insultant parfois mais si l’on accepte de lire cette chronique au second degré et dans l’idée d’une auto-critique, c’est plutot salvateur, je trouve.


                        • Ramila Parks Ramila Parks 1er septembre 2009 23:53

                          Auteur écrit : "Pourquoi ne pas admettre que l’ouvrier moyen considère son travail à l’usine comme une immense distraction permettant de meubler son existence, de donner un sens à sa vie entière, voire à sa descendance ?

                          (...) Même moi qui n’ai jamais travaillé je m’y ennuie au bout d’une heure"

                          Proposition :

                          Puisque vous qui n’avez jamais travaillé, que vous ennuyez à la plage au bout d’une heure, je vous propose une immense distraction à l’usine, mais les horaires sont pas assez flexibles pour faire du vélo...

                          Si vous bossez pas, ils viennent d’où vos 800 euros qui vous permettent de respirer l’air pur toute l’année pendant que les caniches polluent les usines où ils s’entassent comme des veaux ?


                        • ZEN ZEN 31 août 2009 13:29

                          « je fais du vélo au lieu de me déplacer avec une carrosserie au-dessus de ma tête, »

                          Tiens , moi aussi
                          Mais votre jardinier vous suit avec la Jaguar, non ?
                          On ne sait jamais...
                          Une crevaison est vite arrivée !


                          • MarcDS MarcDS 31 août 2009 13:31

                            La gueusaille ne fait que suivre l’exemple de l’élite, en remplaçant le caviar par les frites et le yacht par la tente de camping. Si votre diatribe s’était élargie aux élites qui propulsent le paraître et l’hyper-consommation au rang de mode vie idéal, elle aurait fait une excellente critique de notre société. Essai raté.


                            • MarcDS MarcDS 31 août 2009 16:11

                              C’est bien pourquoi le champ de tir aurait dû être étendu aux premiers profiteurs du système.


                            • Bois-Guisbert 1er septembre 2009 10:24

                              Si votre diatribe s’était élargie aux élites qui propulsent le paraître et l’hyper-consommation au rang de mode vie idéal, elle aurait fait une excellente critique de notre société. Essai raté.

                              Comme tout le monde sait qu’en démocratie l’élite est inepte, décadente et corrompue, il n’est pas inutile que quelqu’un vienne nous rappeler, de temps à autre, que la gueusaille n’aspire pas à la liberté, à l’égalité et à la fraternité tout court, mais à la liberté dans l’ineptie, à l’égalité dans la décadence et à la corruption dans la fraternité.

                              Essai réussi !


                            • Bois-Guisbert 1er septembre 2009 11:13

                              Oooooppsss !

                               à l’égalité dans la décadence et à la fraternité dans la corruption.


                            • ZEN ZEN 31 août 2009 13:32

                              Trés bien dit, MarcDS


                              • LE CHAT LE CHAT 31 août 2009 13:37

                                En complément à cet article , un excellent reportage ! lol !

                                Les souvenirs de vos vacances sont presque tous fabriqués en Chine , c’est la réalité d’aujourd’hui ...


                                • ZEN ZEN 31 août 2009 14:45

                                  Comment Le Furtif de la Gartempe du Poitou ?
                                  Même pas un serviteur pour vous éventer ?
                                  Le purgatoire n’est pas ce que l’on croit
                                  Juste un mauvais moment à passer
                                  Ce fut inventé pour ne pas désespérer les bourgeois et les aristocrates comme vous...


                                • LE CHAT LE CHAT 31 août 2009 14:04

                                  moi je t’ai vu aux platines à Ibiza ! trop balaise le calmos  !

                                  et sur la plage aussi !


                                • rocla (haddock) rocla (haddock) 31 août 2009 14:58

                                  C ’est vrai qu’ à Bourre la Reine c ’ est bien aussi .


                                  • MICHEL GERMAIN jacques Roux 31 août 2009 15:08

                                    Lire, ce même jour sur Agoravox, « Rentrer mais pourquoi faire ? »...une autre vision des vacances. Une approche dite « Utopiste » mais un autre angle de vue tout de même. Et puis un quart d’heure avant la prise de la Bastille le renversement, tout proche, de la monarchie était bien une « Utopie »...3/4 d’heures avant les « événements » de Mai 68 ils étaient impensables, inenvisageables...

                                    Ne prenons pas « de haut » le monde de ceux qui bossent encore ou perdirent leur emploi, car tout est possible venant d’eux. Le pire ou le meilleur car ils consomment des frites grasses et des paraboliques mais ils échangent aussi des souvenirs et des entraides avec leurs voisins et ceux qui les critiquent, du haut de leur surplomb, pourraient faire les frais de leur attitude hautaine et dédaigneuse.

                                    800 € pour une personne seule c’est pas mal. Faudrait juste voir ce qu’il faut déduire de ça pour certains et pas pour d’autres : Loyer, pas loyer, petit loyer, loyer aidé, sur un banc, sous un pont ? ( et tout le reste bien sur). 800 € ne veulent rien dire, dits comme ça. Je gagne 2800€/mois fait vivre 5 personnes adultes avec ça...Vous êtes un Nabab mon cher Raphaël de Zaccharie.

                                    Mais ça ira, ça ira, ça ira.


                                    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 31 août 2009 17:25

                                      à jacques Roux (xxx.xxx.xxx.162) 31 août 15:0

                                      "Je gagne 2.800 €/mois et fais vivre 5 personnes adultes avec ça..."

                                      2.800 €/mois constituent une rémunération, un salaire, confortable pour une personne.
                                      Pourquoi en réduire aussitôt le côté satisfaisant en précisant que vous faites vivre quatre autres adultes avec cette somme ?
                                      Cela incite à vous demander pourquoi ces quatre autres adultes ne sont pas en mesure de percevoir une rémunération ou en droit de percevoir quelque allocation.


                                    • MICHEL GERMAIN jacques Roux 2 septembre 2009 00:03

                                      Cher Llabres

                                      deux fois que vous prenez soin de me répondre en égratignant un peu au passage...
                                      Si je n’interviens pas trop tard et que vous pouvez encore me lire, ma réponse :
                                      Ma femme ne travaille pas (elle n’est pas salariée) et s’est occupé des enfants jusqu’à aujourd’hui (3). C’est un choix commun et ancien.
                                      Ils sont étudiants, ils votent, et font les petits jobs qui paient leurs Kébabs, bouquins, cinoche et les clopes. Il n’empêche qu’il bouffent autant que vous et moi...que moi surtout, vous, je ne sais pas finalement.
                                      J’ai fini de payer les emprunts, j’ai 58 ans. Que vous dire d’autre ? Reste que nous n’avons pas, chacun, 800€...cela ferait 4000 €...
                                      Alors, heureux ? 


                                    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 2 septembre 2009 08:11

                                      jacques Roux (xxx.xxx.xxx.119) 2 septembre 00:03 

                                      « Cher Llabres
                                      deux fois que vous prenez soin de me répondre en égratignant un peu au passage... »
                                      Cher Monsieur Roux,
                                      Certes, j’ai voulu vous égratigner avec ma remarque sur « venassions ».
                                      Mais, pas concernant votre situation financière qui, elle, m’a étonné.

                                      "Ma femme ne travaille pas (elle n’est pas salariée) et s’est occupée des enfants jusqu’à aujourd’hui (3). C’est un choix commun et ancien. Ils sont étudiants, ils votent, et font les petits jobs qui paient leurs Kébabs, bouquins, cinoche et les clopes. Il n’empêche qu’il bouffent autant que vous et moi... J’ai fini de payer les emprunts, j’ai 58 ans« .
                                      Merci d’avoir répondu avec sincérité. Je comprends parfaitement votre situation tout à fait honorable. Sincèrement, je vous souhaite que vos enfants finissent rapidement leurs études avec succès et qu’ils trouvent une activité économique à la mesure des sacrifices que vous et votre famille avez consentis.

                                      Au total, vous vivez avec 560 Euros per capita, mensuellement, c’est-à-dire avec bien moins que »l’auteur« Raphaël etc. qui se targue de vivre heureux avec moins de 800 Euros mensuels que lui procure l’Allocation pour Adulte Handicapé (AAH).
                                      Il donne la mesure de son bonheur en donnant libre cours à une loghorrée méprisante et insultante envers l’immense majorité de la collectivité qui lui octroie son AAH.
                                      Sans doute l’égarement d’un individu atteint de »troubles comportementaux". Mentaux ?
                                      Fort peu symphatique et méprisable...


                                    • MICHEL GERMAIN jacques Roux 3 septembre 2009 14:12

                                      Cher Llabres (Catalan j’imagine ?), Il est probable qu’une faute de conjugaison puisse se glisser dans l’un de mes textes. De même pour l’orthographe. Je ne prétends pas écrire de manière savante. Je ne fais pas trop de fautes, mais j’en fais parfois. Je me relis mal, ou peu, et rédige la plupart de mes articles au boulot pendant la pose déjeuner que j’écourte pour ce faire.
                                      « que nous venassions » était plus que volontaire je vous l’assure. mais peu importe.
                                      Je vous assure également que je n’ai pas le sentiment de faire des sacrifices et ne suis pas sûr, loin s’en faut, qu’une réussite économique de mes enfants soit un objectif pour moi. Leur bonheur, l’amour avec ses bas et ses hauts, à la rigueur.
                                      Je ne m’appelle pas Jacques Roux et je vous propose de chercher un peu qui était ce monsieur. Un proche de G.Babeuf pour vous mettre sur une piste.

                                      Quant à « In girum imus nocte... » ce n’est que la première moitié d’un palindrome fort connu que l’on peut traduire comme suit : En rond nous allons dans la nuit et nous nous y consumons« , ) ...

                                      je remarque également que vos textes sont courts ce qui évite de dire des bêtises, de faire trop de fautes et vous avez bien raison quand on juge ce que le Versaillais a pu pondre. il a du temps de reste, lui, visiblement.

                                      Il me semble, enfin, que le fond a plus grande importance que l’emballage dès lors que l’on ne sombre pas dans l’écriture »texto« ...par exemple, lorsque j’utilise le terme »Versaillais" concernant notre handicapé du cerveau, à quoi fais-je référence selon vous ?

                                      Bien cordialement et amitiés.


                                    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 4 septembre 2009 08:51

                                      à jacques Roux (xxx.xxx.xxx.119) 3 septembre 14:12 

                                      Cher Llabres (Catalan j’imagine ?)
                                      Exact ; mon père venait d’un petit village de Mallorca, Sencelles ; mère bretonne
                                      ,

                                      Il est probable qu’une faute de conjugaison puisse se glisser dans l’un de mes textes. De même pour l’orthographe. Je ne prétends pas écrire de manière savante. Je ne fais pas trop de fautes, mais j’en fais parfois. Je me relis mal, ou peu, et rédige la plupart de mes articles au boulot pendant la pose déjeuner que j’écourte pour ce faire.
                                      « que nous venassions » était plus que volontaire je vous l’assure. mais peu importe.
                                      Je vous crois sur parole et ne doute pas de votre bonne foi.

                                      Je vous assure également que je n’ai pas le sentiment de faire des sacrifices et ne suis pas sûr, loin s’en faut, qu’une réussite économique de mes enfants soit un objectif pour moi. Leur bonheur, l’amour avec ses bas et ses hauts, à la rigueur.
                                      Tant mieux si vous n’avez pas l’impression de faire des sacrifices. Ce n’était que mon impression personnelle. Or, en l’occurrence, c’est la vôtre qui importe et prime.

                                      Je ne m’appelle pas Jacques Roux et je vous propose de chercher un peu qui était ce monsieur. Un proche de G.Babeuf pour vous mettre sur une piste.
                                      Je vais me renseigner.

                                      Quant à « In girum imus nocte... » ce n’est que la première moitié d’un palindrome fort connu que l’on peut traduire comme suit : En rond nous allons dans la nuit et nous nous y consumons« , ) ...
                                      Je suppose que le palindrome ne vaut qu’en latin et que la traduction française que vous me donnez est celle du palindrome entier. Me « goure »-je ?

                                      je remarque également que vos textes sont courts ce qui évite de dire des bêtises, de faire trop de fautes et vous avez bien raison quand on juge ce que le Versaillais a pu pondre. il a du temps de reste, lui, visiblement.
                                      Raymond Devos disait : « On ne peut pas faire plus concis. Si ?... »...
                                      Paresseux de nature, j’essaie de limiter ma prose au nécessaire. Mais, il m’arrive d’écrire des articles entiers dont certains, parce que je suis monomaniaque, répétés avec un nouveau titre (publicité : http://www.agoravox.fr/auteur/jean-...)

                                      Il me semble, enfin, que le fond a plus grande importance que l’emballage dès lors que l’on ne sombre pas dans l’écriture »texto« ...
                                      Tout à fait d’accord avec vous.

                                      par exemple, lorsque j’utilise le terme »Versaillais" concernant notre handicapé du cerveau, à quoi fais-je référence selon vous ?
                                      J’allais justement vous le demander.

                                      Bien cordialement et amitiés.
                                      Itou


                                    • Suldhrun Coyotin 31 août 2009 15:27

                                      @ Raphael


                                      Votre talent d expression merite mieux que le con. templatif , habillez vous d un pseudo et entrez dans la dance des fous , vous y avez votre place .

                                      Chez nous l art goravox c est pire qu un crime ! c est une qualite !!!

                                      Yo to can

                                      • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 31 août 2009 15:36

                                        Je n’ai pas dit que je vivais avec 800 euros mensuels mais avec moins de 800 euros mensuels !

                                        J’ai spécifié que je vivais heureux avec moins que le minimum décent estimé en haut lieu. Si on peut vivre heureux avec moins de 800 euros par mois (correspondant à un euros près au seuil de pauvreté), alors on peut vivre encore plus heureux -ou moins malheureux- avec 800 euros par mois.

                                        C’est bien connu les pauvres par définition veulent vivre au-dessus de leurs moyens. Les ouvriers en voulant singer leur patrons s’étonnent ensuite de se retrouver endettés !

                                        Raphaël Zacharie de IZARRA


                                        • Suldhrun Coyotin 31 août 2009 15:45

                                          Arretez de parler sur le au lieu et la banlieu , impliquez vous de facon + pugnace !


                                          Cordialement 

                                        • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 31 août 2009 16:04

                                          BIS REPETITA

                                          à l’auteur

                                          « avec moins de 800 euros mensuels »

                                          Travaillez-vous pour gagner ces « moins de 800 Euros » ?
                                          Dans la négative, pouvez-vous dire d’où vous vient cette somme mensuellement ?


                                        • ZEN ZEN 31 août 2009 20:10

                                          « Je n’ai pas dit que je vivais avec 800 euros mensuels mais avec moins de 800 euros mensuels ! »
                                          Ah, ça change tout...
                                          Combien ? 100 euros ?
                                          C’est pas bézef


                                        • sleeping-zombie 31 août 2009 15:54

                                          L’auteur, qui selon ses propres dire n’a jamais travaillé, crache sur les masses laborieuses en vacances. On dirait les pontifs de l’église qui nous parlent de sexualité...

                                          A part ça, ça respire l’amour ton texte !
                                          Au fait, pourquoi t’attendrais-tu à ce que les masses en vacances adoptent un comportement différent, une hygiène de vie différente, une différente des même masse prise quinze jours plus tôt, quand elle travaillaient ?
                                          Pourquoi se fatiguer à vomir en visant les vacanciers, quand on peut arroser tout le monde ? Vu la nature de tes reproches, tu pourrais appliquer ton article à l’ensemble de notre monde non ?


                                          • Montagnais .. FRIDA Montagnais 31 août 2009 18:10

                                            Vous en connaissez beaucoup vous ? Des qui s’en remettent au discours des Pontes de l’Eglise pour leur sexualité ?

                                            En revanche, les « hordes d’esclaves motorisées » (déjà très-vieille expression..), elles, sont parfaitement drivées, dévotes au catéchisme de la société de surcon-sommation..

                                            Démodé le sed libera nos a malo, place au ludea ludei ludeo.. En même temps, le noeud.. serré. 


                                          • ZEN ZEN 31 août 2009 17:52

                                            Mais, comment avec un telle somme peut-on entretenir un château, du personnel de service, une Jaguar...
                                            C’est qu’il faut tenir son rang et ce n’est pas donné
                                            Mon beauf, ouvrier chez Renault, a racheté un des yachts de Madoff , à Antibes
                                            Il pensait se distinguer du troupeau, il s’y ennuie mortellement , ne peut sortir en mer, faute de moyens..
                                            Pas facile de se distraire


                                          • Montagnais .. FRIDA Montagnais 31 août 2009 17:54

                                            Bien l’Auteur, vous récrivez « L’école des Cas Graves » avec courage et talent, dans une époque toute consacrée aux pieux mensonges et au précautionneux corrects, ou l’humour n’est toléré que s’il a pour cible les têtes-de-turc de la mediacratie ..

                                            Pas dans la Novlangue vous ! Autodafés de Doux-Noeuds, d’Aberrations, de Glande-dimanches et de télé-foutre. Le « touche pas à mon prol », vous vous en foutez vous ! Iconoclaste ! Mais, les situations que vous décrivez en grossissant le trait, dont nul ne saurait faire l’apologie, sont à relativiser..

                                            Quatre milliards de pauvres trimeurs à moins de 4 dollars par jour (c’est les chiffres du BIT) attendent la suite, qui vont pas se bronzer aux Maldives eux, qui roulent pas 20 pistons au cul .. Attendent la suite de l’article, des commentaires, de la situation..

                                            Faudra ben leur expliquer un jour, ces trimardeurs abandonnés de tous, pourquoi on se ballade nous en râlant à plus de 10 000 fifelins l’an.. (Zébulons, entrepreneurs de l’amusement publique, industriels de la réclame, hauts-banksters, traâders, chirurgiens chefs lobotomisateurs, eux, responsables avec préméditation des malheurs qui s’abattent sur nos populations, eux, à 10 000 de l’heure..).

                                            Ah ! Encore une observation.. L’Auteur ! .. Avec un tel front, faites gaffe à l’épuration dont on voit se dessiner la menace au travers de quelques indignées réactions lancées supra..

                                            Mais, si les choses tournent en faveur de la dictature de la décroissance brusquement, avant la guerre planétaire, vous avez toutes vos chances d’échapper à l’exécution sommaire.


                                            • ASINUS 31 août 2009 18:26

                                              @Montagnais bonsoir, la lucidité , la perception du vrai meme en colere justifie la haine de l autre ? justifie des diatribes à la Savonarole ? pas vers les vrais coupables pas vers les organisteurs et les profiteurs de cette societé « panem circense » .
                                              Desolé mais de la part
                                              d un éduqué , de la part d un intellectuel la haine de l inferieur de classe de l inferieur de moyen c est un signe au mieux de faclité ou de lacheté au pire d une perversion mentale
                                              « peur de déchoir , peur de voir d ou l on parle réellement dans cette société et non d un place virtuelle magnifiée » .Encore une fois aussi sur que les perversions sociétales que l auteur pointe du doigts sont réeeles ce qui existe aussi surement c est son mépris et sa haine de l autre qui disqualifie irrémediablement sont discour.


                                              • Shaytan666 Shaytan666 31 août 2009 18:34

                                                Je me suis bien marré en lisant l’article, c’est criant de vérité.
                                                De toute façon, c’est la faute à Blum et au Front Populaire, ils n’avaient pas à inventer les congés payés.
                                                Ceci étant dit, la saison de la chasse commençant bientôt, je vais quitter ma villa de Ramatuel pour me rendre dans ma propriété en Sologne.
                                                Pas de chichi entre nous, appelez moi monsieur le Comte.


                                                • catastrophy catastrophy 31 août 2009 18:54

                                                  Tout cela parce que les villes ne sont pas à la campagne et que sous les pavés il n’y a pas encore la plage !




                                                  • Radix Radix 31 août 2009 18:57

                                                    Bonsoir

                                                    Excellent article qui ne peut laisser indifférent tant la caricature laisse perçer des instants de vérité.
                                                    Je suis très heureux que la majorité de mes compatriotes se retrouvent à la plage car j’en profite, égoïstement, pour me balader très loin d’eux dans notre « France profonde » et largement inconnue.

                                                    Mais moi je ne suis qu’un sale égoïste qui n’apprécie pas trop ses contemporains... Pas vous !

                                                    Radix


                                                    • jocelyne 31 août 2009 19:01

                                                      Mais enfin Zen et autres, vous n’avez pas vu que c’était du 3 éme degré ???? merci à l’auteur pour ce superbe moment digne des meilleurs clavier/dombasle/bhl/etc


                                                      • ZEN ZEN 31 août 2009 19:18

                                                        Merdum !
                                                        On est tombé dans le piège.


                                                      • Montagnais .. FRIDA Montagnais 31 août 2009 19:07

                                                        A Asinus,

                                                        Je vous comprend, comme on comprend facilement Beabck.

                                                        Mais on va pas faire de la casuistique fine..

                                                        Acceptons que la polémique, lutte de l’esprit (qui ne précède que de très peu la lutte tout court) puisse user du grossissement du trait.. Si le spectron tendait, de temps à autres, un pareil miroir à ses dévots, ils abjureraient incontinent.. Coluche a été utile en ce sens, mais insuffisant, Zébulon est parfois bon.. Casse toi pov con.

                                                        Le « peuple », ou ce qu’il en reste après dévastation, le peuple asservi découvrirait qu’il puisse être objet de haine et de mépris ? Nouveau.. Intéressant.

                                                        Ceux qui en tirent vraiment parti et l’exploite sans vergogne, ceux qui le haïssent vraiment et le méprise, les puissants, les riches, les mediacrates, les grands banksters ne lui ont jamais dit ses quatre vérités, le flatte tout au contraire, le dupe, l’illusionne grossièrement..

                                                        Alors.. ! Qu’un des nôtres (l’auteur n’est peut-être pas celle qu’on croit) ose lever le secret de Polichinel.. Plutôt salutaire.

                                                        Les bigots et les bigotes, en leur temps, pour ne citer qu’eux, en ont pris plein les râtiches de haine et de mépris.. Prise de conscience a suivi.

                                                        L’Auteur appuie où ça fait vraiment mal, l’Auteur se fout des tabous, écrit en mode polémique, comme Siné, pas scientifique.. Bigots, bigotes, prolos, prolotes, rebellos rebelottes... Unissons-nous. Le pouvoir s’amuse de toutes les divisions de la France d’en dessous.


                                                        • bobbygre bobbygre 1er septembre 2009 15:42

                                                          Bravo, vous dites en quelques lignes ce que je n’ai pas réussi à dire clairement en deux pénibles commentaires !


                                                        • fred 31 août 2009 19:15

                                                          article archinul.


                                                          • jocelyne 31 août 2009 19:35

                                                            désolé Fred les Gardiens le savaient déja , nous sommes des nuls


                                                          • Radix Radix 31 août 2009 19:44

                                                            Bonsoir monsieur Jocelyne

                                                            Qui sont les Gardiens ?

                                                            Radix


                                                          • jocelyne 31 août 2009 19:45

                                                            désormais je ne voterais plus pour ces gens


                                                          • jocelyne 31 août 2009 19:57

                                                            Madame, les gardiens sont les eternels intervenants sur tous les posts, des gardiens quoi mais cela ne m’interesse plus bye


                                                          • Radix Radix 31 août 2009 20:10

                                                            Bonsoir monsieur

                                                            Quand on écrit : « désolé Fred les Gardiens le savaient déja , nous sommes des nuls », sans « e » à désolé, alors que par ailleurs votre écriture est correcte, on peut légitimement se poser des questions sur votre identité sexuelle.

                                                            Si on ajoute le commentaire de Le Furtif qui parle de : « ...la Jocelyne... » on en arrive à se poser quelques questions.

                                                            Surtout après avoir été victime d’usurpation de pseudo, vous comprendrez que je vous demande de m’éclairer sur ce que vous entendez par « Gardiens », et comme votre réponse me paraît un peu trop évasive et quelle laisse planer un doute sur une bonne moitié des intervenants, je vous demande de préciser !

                                                            Radix


                                                          • ZEN ZEN 31 août 2009 19:24

                                                            @ L’auteur
                                                            Bienvenue chez les Ch’tis
                                                            Ici, c’est frites tous les jours
                                                            On n’a pas les moyens...
                                                            Le dimanche, s’il fait beau, c’est Malo-les-Bains
                                                            Ce n’est pas Biarritz, mais y a de l’ambiance


                                                            • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 31 août 2009 20:03
                                                              Les vacances, décadence des masses (version vidéo)
                                                               
                                                               
                                                              Raphaêl Zacharie de IZARRA

                                                              • piroliat 31 août 2009 20:09

                                                                du talent dans l’ écriture
                                                                de la souffrance et du narcissime en filigrane
                                                                faites une analyse afin de rejoindre vos semblables.


                                                                • bob 31 août 2009 20:25

                                                                  Article desabuse et provocateur qui reflete neanmoins un travers de la societe.

                                                                  Les gros boeufs regroupes annuellement pour la transhumance estivale ne doivent pas occulter le fait que leur esprit ait ete modele par une propagande efficace et debilitante ( publicite, morale, etc...). D’autres n’ont tout simplement pas la maturite pour comprendre le monde dans lequel ils vivent. Devons-nous stigmatiser les animaux pour leur manque de jugement ?

                                                                  Pouvons-nous esperer une suite relatant les hauts faits d’armes des bobos snobs et mesquins ainsi que la degenerescence totale et venale des hautes castes capable de se suicider des lors qu’elles sont ruinees ?


                                                                  • Suldhrun Coyotin 31 août 2009 21:28

                                                                    Nan les bobos et les provos , le soleil est pour les deux .


                                                                    Et nan , pour les paves , il est a la palge , le item soleil , pour les deux , les bobos et les provos

                                                                  • herope kayen 31 août 2009 22:49

                                                                    Qu’il est facile de ridiculiser ceux qui n’ont pas le choix ni le pouvoir d’achat .
                                                                     Une nouvelle fois la provocation sert de trame a un pseudo article qui si il eut été en papier aurait pu servir de ramasse merde à chien !
                                                                    Dommage !

                                                                    www.fa-heropelyon.fr.gd


                                                                    • Rough 1er septembre 2009 08:15

                                                                      Les belles plumes sont souvent bien acérées...Un excellent article qui a suscité de bien jolis commentaires nostalgiques....


                                                                      • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 1er septembre 2009 12:16

                                                                        Comment je vis sans travailler

                                                                        Certains détracteurs me reprochent de « vivre aux crochets de la société » tel un parasite sous prétexte que je ne travaille pas et qu’en plus je me paie le luxe de critiquer ceux qui travaillent, s’imaginant que je touche une pension, des indemnités ou je ne sais quels versements sociaux. Je leur réponds ici.

                                                                        Je ne touche aucune allocation que ce soit (du moins pas encore). Je ne suis même pas à la CMU (je l’ai été durant deux années). Mais même si j’en touchais, je n’en aurais pas honte car si je touche une allocation, c’est que j’y ai droit. Une allocation n’est pas un privilège mais un droit. Je me contente de fort peu de choses, n’ayant pas de goût particulier pour des biens matériels dépassant mes capacités financières (qui sont réduites), comme cela n’est absolument pas le cas de la plupart de ceux qui me critiquent parce que je ne travaille pas et qui se plaignent, eux qui travaillent, de ne pouvoir financer leurs achats inutiles avec leur SMIC...

                                                                        Et même si je touchais une allocation sans y avoir droit, même si ceux qui me reprochent de « vivre sur leur dos » devaient payer cette allocation par leurs impôts, en quoi cela changerait-il leur existence ? Que je touche ou pas une allocation, ils ne paieraient de toute façon pas plus d’impôts pour autant puisque les impôts sont calculés par rapport au montant du salaire et non selon le nombre de « parasites » vivant dans ce pays. Et même si mes détracteurs devaient payer pour des « parasites » de mon espèce, même en ce cas, cela serait encore mesquin de leur part de râler.

                                                                        Personnellement je ne serais pas du tout gêné de devoir payer pour des gens qui ne travaillent pas car cela est LEUR problème, pas le mien. Même si je dois contribuer à leur entretien sur le plan matériel, sur le plan moral je ne serais nullement gêné par LEUR mode de vie. D’ailleurs il m’arrive de donner des pièces à des ivrognes qui font la manche au sortir des magasins, qui traînent toute la journée en groupes de buveurs SDF avec leurs gros chiens au centre-ville du Mans... Tant que je paye leur oisiveté dans des proportions raisonnables, que cela ne met pas en péril mon budget, en quoi leur vie me dérangerait-elle ? Nous payons bien des impôts iniques, plus ou moins indirectement... Seulement c’est moins visible, moins spectaculaire, moins « scandaleux » de payer des impôts indirects et injustes à travers tiercés, LOTO, carburant, alcools, etc... Je ne juge pas les SDF alcooliques d’ailleurs. Je ne les méprise pas non plus, jamais. Ce sont des hommes blessés, vulnérables, et je ne connais pas les épreuves ou faiblesses de leur vie.

                                                                        Que ceux qui me blâment de ne pas travailler cessent de fumer, ils feront beaucoup plus d’économie en une année de sobriété tabagique qu’ils ne payent d’impôts pour les « parasites » en 10 ans de cotisations sociales.... En plus ils ne nuiront plus à leur santé. D’ailleurs tous ces calculs faits au sujet des paiements de cotisations pour les « parasites » sont des calculs plus psychologiques qu’objectivement arithmétiques. Ce qui gêne vraiment mes détracteurs, ce n’est pas de perdre de l’argent en cotisant pour les « parasites », mais de voir certains ne rien faire pendant qu’eux travaillent, comme s’ils les enviaient...

                                                                        Je sais que je vis en société, j’ai conscience de la grandeur de l’homme et de la noblesse de la vie sociale harmonieuse, j’ai une haute idée de la fraternité et mon but n’est pas de profiter de mes semblables (comme le font beaucoup de travailleurs honnêtes qui ne sont animés que par la carotte du salaire, sans nul souci de vertu sociale...) mais de vivre en intelligence avec mes frères humains, dans un esprit de concorde, de solidarité à la Saint-Exupéry, non dans un esprit de rapace. C’est dans cet esprit que je souhaite évoluer dans cette société. Même si dans les apparences je suis un parasite, que mes détracteurs soient convaincus que je fais partie de ces « hommes de bonne volonté » épris de réelle fraternité, d’entente, de progrès social et humain. C’est d’ailleurs pour cela que je suis si peu tendre envers tous les destructeurs de liens sociaux, envers les abêtisseurs de foules, les malfaisants qui ont la loi avec eux...

                                                                        Quant au vrai parasite, celui qui crapuleusement profite de la société sans aucun esprit de fraternité, sans désir de contribution, sans gratitude, c’est SON problème. C’est son stade d’évolution sociale et humaine à lui, ça le regarde. Je n’ai pas à lui reprocher d’avoir peu de conscience, ni son poids économique sur la société d’ailleurs. Qu’il travaille ou pas, je ne payerais de toute façon pas plus d’impôts pour financer son oisiveté, si j’étais imposable.

                                                                        L’on peut fort bien travailler, toucher un salaire, subvenir légalement à ses besoins et être un vrai parasite social, un réel malfaisant, la loi des hommes ne rejoignant pas toujours la morale.

                                                                        J’insiste : si je touche une allocation, je n’ai pas à en rougir. Une république sérieuse et digne de ce nom ne donne pas des allocations à des profiteurs. Si un jour je touche des allocations et que je ne les mérite pas, alors que la société fasse son devoir et qu’elle me demande de lui restituer les sommes indûment allouées. C’est aussi son devoir que de vérifier ces choses. Quand une administration gouvernementale donne de l’argent à un citoyen, la moindre des choses pour l’Etat maître de ses deniers, c’est de vérifier le bien-fondé de cette générosité étatique.

                                                                        Quoi qu’il en soit, j’ai conscience de vivre dans une société égalitaire, juste, loyale, humaine. Je n’aime pas la tricherie économique, sauf pour les déshérités qui n’ont que cela pour vivre (j’ai écrit un texte à ce sujet « VIVE LA TRICHERIE »). Tricher parmi les hommes dans ma situation, c’est se saborder soi-même car les hommes, c’est l’humanité, donc une part de soi. La tricherie n’est juste que lorsqu’elle est la seule réponse à l’injustice, ce qui n’est pas mon cas actuellement puisque, et cela répondra aux interrogations pragmatiques de mes détracteurs les plus réalistes, je vis tout simplement de la Providence. 

                                                                         Raphaël Zacharie de IZARRA

                                                                        • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 1er septembre 2009 13:32

                                                                          à l’auteur

                                                                          "Je ne touche aucune allocation que ce soit (du moins pas encore). Je ne suis même pas à la CMU (je l’ai été durant deux années). Mais même si j’en touchais, je n’en aurais pas honte car si je touche une allocation, c’est que j’y ai droit. Une allocation n’est pas un privilège mais un droit« .

                                                                          Vous avez parfaitement raison de dire : »si je touche une allocation, c’est que j’y ai droit".
                                                                          Mais, ce que vous oubliez est que ce droit à allocation vous est octroyé par une collectivité.
                                                                          Vous avez également droit de mépriser la majorité des membres de cette collectivité.

                                                                          Cependant, votre discutable mépris pour la majorité des membres de cette généreuse collectivité vous rend personnellement bien plus méprisable que le plus humble des membres de cette collectivité.
                                                                           


                                                                        • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 1er septembre 2009 12:18

                                                                          Lettre à mon frère qui me reproche de ne pas travailler

                                                                          Alfredo-Domingue,

                                                                          Permets-moi d’exercer ici un droit de réponse par rapport à quelques insinuations à mon égard. Il n’est certes pas interdit de me critiquer, encore faut-il avoir les bonnes informations au lieu de se fier aux interprétations des uns et des autres.

                                                                          Je n’ai jamais méprisé le travail ni fait l’apologie de la paresse, bien au contraire. Il faudrait être imbécile et irresponsable pour condamner le travail ! J’ai simplement raillé les matérialistes primaires qui font du travail une religion, qui n’ont que cela dans leur vie, qui sacrifient leur liberté à des causes vulgaires, gâchent leur existence à se plier aux pressions socioculturelles, victimes d’atavisme.

                                                                          Chacun met sa fierté où il veut. Je ne mets certainement pas la mienne dans le fait de singer l’homme moyen, par définition très imparfait, pour ne pas dire inepte, attendu que l’homme moyen de nos jours est loin d’être ce fameux « honnête homme » épris de hauteurs, d’idéal, de progrès. Ce qui devrait être normalement la référence de tout bel esprit, de tout citoyen digne, mûr, soucieux non pas de gagner le SMIC mais de contribuer à l’amélioration de l’homme. Certes, voilà de bien grands mots… Hé bien justement, des grands mots c’est peut-être ce qui manque le plus à cette société d’obèses, de cartes de crédit, de canapés, de vacances à la mer et d’écrans plasma.

                                                                          Personnellement je travaille beaucoup. Même les jours fériés. A ceci près que je ne suis pas payé pour cela et que les fruits de mon labeur ne se voient pas nécessairement : je ne fabrique pas des meubles, ne serre pas des boulons, n’engraisse pas d’animaux, non.

                                                                          Moi je laboure les cervelles, édifie les esprits, affine les coeurs, élève les âmes.

                                                                          Mon travail consiste à critiquer mes semblables abrutis de confort, avilis par la mollesse, gavés d’hérésies, à les réveiller de leur léthargie, voire à les éveiller à l’élémentaire intelligence. C’est un travail à la fois ingrat et glorieux. Entrer dans l’étable afin de convertir les ânes, prendre des coups, revenir à la charge, opposer la réflexion aux braiments, c’est mon métier.

                                                                          Je montre l’exemple du vrai courage, celui qui consiste à oser dire non pas ce qui déplaît, scandalise ou provoque -ce qui serait bien puéril-, mais ce qui est JUSTE, VRAI, SAIN.

                                                                          Indépendamment de mes propres intérêts.

                                                                          Pourquoi tant de gens sont-ils si fiers de gagner leur vie ? Parce que, souvent, il n’y a rien d’autre pour eux. Ce siècle a divinisé le travail. Résultat, les caniches ont pris leur revanche. Quand ce ne sont pas les loups.

                                                                          Je suis incapable de gagner ma vie par-moi-même. Je bénéficie d’ailleurs du statut d’invalidité pour « troubles comportementaux » qui me donne le droit de toucher une pension mensuelle. Ce n’est du vol ni de l’abus mais un simple droit. A partir de là, je n’ai de compte à rendre à personne.

                                                                          Le fait de ne pas travailler ne m’interdit nullement de critiquer ceux qui travaillent, même si je bénéficie des efforts fournis par ceux-là que je critique. Nous sommes dans un pays démocratique où la liberté d’expression est sacrée. M’est-il interdit de critiquer une peinture sous prétexte que je ne suis pas peintre ? Un roman parce que je ne suis pas romancier ? Un gâteau pour la raison que je ne suis pas pâtissier ? Si la peinture est banale, le roman mal écrit, le gâteau immangeable, j’ai le droit de ne pas les aimer et de reprocher leurs œuvres aux auteurs.

                                                                          C’est parfaitement légitime à partir du moment où la critique est fondée. Il en est de même pour le travail. Ce n’est pas parce que les travailleurs cotisent pour ma pension que je devrais bêler avec le reste du troupeau. Je ne suis pas le prostitué des cotisants. Je leur dois certes la reconnaissance sur le plan matériel (encore qu’ils ne soient responsables de rien puisque ce n’est pas eux qui font les lois et que sans ces lois protectrices des faibles auxquelles ils sont astreints je doute qu’ils acceptent tous de cotiser pour les invalides) mais je ne leur dois rien sur le plan moral. Penser avec justesse exige de ne dépendre d’aucune pression.

                                                                          Précisons que les cotisations des travailleurs sont faites pour aller aux bénéficiaires. Sinon, quelle est leur raison d’être ? De plus ce système est très moral sur le plan politique : l’argent des travailleurs redistribué aux invalides est ainsi réintroduit dans le circuit, utilisé immédiatement pour l’acquisition de biens de première nécessité, contribuant ainsi à la bonne santé économique du pays.

                                                                          Simple rappel : il est normal que dans une société ce soient les travailleurs qui cotisent pour les invalides et non l’inverse !

                                                                          Alfredo-Domingue, il est regrettable de devoir émettre de telles évidences. Je me sens supérieurement intelligent face à la masse « ânesque » de ces travailleurs qu’on flatte de tous côtés et qui, se sentant si bien caressés, ne mordent plus, s’endorment, trouvent des charmes à leurs chaînes.

                                                                          Les travailleurs que tu estimes tant sont, dans une bonne proportion, des opportunistes plus ou moins irresponsables, égoïstes, mesquins, qui ne voient que leurs intérêts personnels et qui font passer cela pour du courage, du civisme, de l’honnêteté. S’il n’y avait pas de lois protégeant les plus faibles, ces « honorables travailleurs » se laisseraient entraîner par la pente de leur nature mauvaise. La preuve : dépourvus de tout sens moral ils laisseraient volontiers à l’abandon les gens comme moi inaptes au travail, leur excuse en ce qui me concerne étant toute trouvée : je les critique !

                                                                          Mais en même temps je comprends ce comportement étriqué consistant à ne voir que son nombril au sein de structures faites pour le bien de la collectivité, c’est humain. Quoi qu’il en soit je ne suis pas dupe du discours ambiant moralisateur dans le monde du travail.

                                                                          Les héros du travail n’existent pas.

                                                                          Dans le meilleurs des cas il n’y a que des braves gens honnêtes qui souhaitent vivre dignement, des gens qui aiment leur travail et le vivent comme un épanouissement, voire un réel amusement.

                                                                          Dans le pire des cas, de grandes personnes immatures pour qui posséder une voiture qui brille, une maison de style Phénix, un compte en banque fourni représente le summum de la réussite et de la reconnaissance. C’est leur droit, je respecte leur manière de mener leur vie tant qu’ils ne m’imposent pas leur vues, même si je ne partage pas leurs valeurs et que je les raille ouvertement parce que je préfèrerai toujours l’éclat de l’esprit à l’éclat d’une carrosserie de voiture. Chacun est à son niveau d’évolution. Je demande juste que l’on respecte également ma liberté de ne pas adhérer aux critères dominants.

                                                                          Dans des cas encore plus douteux, il y a aussi les petits envieux qui aimeraient devenir aussi riches que leurs patrons sans l’avoir mérité.

                                                                          Je me lève à 10 heures du matin, c’est très vrai. Est-ce un crime ? Si je me lève tard c’est que je me couche tard, m’ingéniant à bastonner verbalement jusqu’au cœur de la nuit mes semblables qui n’ont pas les moyens de réfléchir sur le sens de leur vie. Ou le non sens de leur travail.

                                                                          Et d’ailleurs je n’ai pas à me justifier de l’heure à laquelle je me lève.

                                                                          Bien des travailleurs pour qui leur emploi est l’unique repère important dans l’existence seraient incapables d’occuper intelligemment leurs journées s’ils se retrouvaient du jour au lendemain sans travail. L’alcool, la déprime, le suicide sont souvent les seules réponses au malaise des esclaves libérés de leur travail…

                                                                          Des arguments sains, solides, honnêtes, je n’en manque pas pour promouvoir ma cause. Je t’invite à aller consulter mes textes traitant de la question.

                                                                          Pour réfléchir sérieusement sur la question du travail et donner une chance aux plus courageux de se libérer totalement de la pensée « dupontesque » qui aliène encore leur pensée à des causes ineptes, j’engage les esprits libres -ou aspirant à le devenir- à prendre connaissance des nombreux textes de mon blog traitant du travail :

                                                                          http://izarralune.blogspot.com

                                                                          Je souhaite que cette lettre contribue à mettre les choses au point et rectifie des erreurs de jugement. Il en va de mon honneur non seulement de pensionné pleinement assumé de l’AAH mais également de membre de la famille des IZARRA.

                                                                          Raphaël Zacharie de IZARRA

                                                                          • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 1er septembre 2009 13:53

                                                                            à l’auteur

                                                                            "Je suis incapable de gagner ma vie par-moi-même. Je bénéficie d’ailleurs du statut d’invalidité pour « troubles comportementaux ».

                                                                            Voilà qui explique tout (le fond & la forme de votre article ainsi que ceux de vos commentaires) bien mieux que votre loghorrée...


                                                                          • ZEN ZEN 1er septembre 2009 12:33

                                                                            "Je me lève à 10 heures du matin, c’est très vrai. Est-ce un crime ? Si je me lève tard c’est que je me couche tard, m’ingéniant à bastonner verbalement jusqu’au cœur de la nuit mes semblables qui n’ont pas les moyens de réfléchir sur le sens de leur vie. Ou le non sens de leur travail."

                                                                            Et d’ailleurs je n’ai pas à me justifier de l’heure à laquelle je me lève.

                                                                            Bien des travailleurs pour qui leur emploi est l’unique repère important dans l’existence seraient incapables d’occuper intelligemment leurs journées s’ils se retrouvaient du jour au lendemain sans travail. L’alcool, la déprime, le suicide sont souvent les seules réponses au malaise des esclaves libérés de leur travail…« 

                                                                            Merdum !
                                                                            J’ai loupé le lever du roi
                                                                            Pauvres »esclaves« du vulgum pecus
                                                                            Less riches se pintent au whisky de marque
                                                                            Le gros rouge ou la Kanter, c’est pour les »bovins" (dixit Sa Majesté)
                                                                            Sire (mes bottes), je vous salue trois fois bien bas


                                                                            • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 1er septembre 2009 13:58

                                                                              Voyage dans l’étrange

                                                                              C’était le soir, la forêt était dense, ténébreuse. A peine eus-je pénétré dans la sylve que des sirènes mystérieuses se mirent à retentir autour de moi. Impossible d’identifier la nature de ces mugissements venus des profondeurs -ou des hauteurs- d’un autre monde... Je m’enfonçai dans la forêt, plus intrigué qu’effrayé tandis que se turent progressivement les sirènes. Là, je croisai un homme à tête de cheval. Non, ça n’était pas une tête d’équidé mais un front de bronze. Et puis non, il avait une tête d’homme. Avec des pommettes pareilles à celles des Mongols. Mais d’où tenait-il ces oreilles de chien ? Non, il avait une face ordinaire. En fait je ne savais plus. Étaient-ce ses mains qui attirèrent mon attention ? Des écailles oranges les recouvraient. Il tenait une pétition qu’il semblait vouloir me faire signer. Mais non, ses mains étaient normales... Avait-il vraiment une tête de cheval ? Je refusai de signer sa pétition. Il partit au galop.

                                                                              Une main me tapa sur l’épaule. Je me retournai. D’une voix sonore et ridicule, un miroir s’excusa de ne pas être à la hauteur de mon image. Le miroir me parlait à travers une ombre qu’il recelait en lui : je pensai à un reflet capturé, prisonnier de la glace. Je brisai l’importun. Entre temps l’homme à tête d’homme ou de chauve-souris ou de cheval -comment savoir ?- parti un instant plus tôt au galop revint aussi vite vers moi en faisant des yeux placides et je signai sa pétition sans discuter. Cinq écailles tombèrent sur la feuille. Non, en fait c’était la main qui venait de me taper sur l’épaule : la silhouette du miroir survécut au bris pour se matérialiser devant moi et faire tomber sa main comme cinq étoiles oranges sur la pétition dûment signée.

                                                                              Les sirènes reprirent leur concert monocorde. Une pluie de cordes s’abattit sur la forêt. A l’aide d’arrêtes de poissons surgies de nulle part, je confectionnai une échelle rigide. Très vite, elle atteignit des dimensions célestes. Je grimpai aussitôt vers la cime des arbres. En descendant le gouffre, je rencontrai un puits bavard. Il se montra intarissable sur les questions de sociologie. Je ne compris rien à ses discours sans fin. Enfin, j’eus faim. Je sortis de la forêt par une porte enfarinée.

                                                                              Cette curieuse histoire n’est pas un songe. J’ai vraiment signé la pétition. Contre le CPE ? Pour l’abattage des arbres morts en Sicile ? Contre la sortie des langues des vipères jaunes de Provence entre mai et juin ? Pour la pêche à la truite ? Contre l’heure d’été dans le département de la Meuse ? Je ne saurais le dire. Mais j’ai signé la pétition du cheval bipède, soyez-en sûrs.

                                                                              De ma main couverte d’écailles orange.

                                                                              Raphaël Zacharie de IZARRA

                                                                              • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 1er septembre 2009 14:01

                                                                                La vérité izarrienne

                                                                                Cela pourra être légitimement considéré comme une insupportable faiblesse, une odieuse prétention de ma part, mais il est vrai que j’ai toujours eu tendance à considérer -à tort ou à raison- les « citoyens moyens », ce qui constitue le « socle » de la société (depuis mes simples voisins jusqu’aux plus inconnus des Dupont sans histoire en passant par les hordes d’usagers du métropolitain parisien adeptes tout à la fois des émissions télévisées populaires) comme des abrutis, des êtres intellectuellement déficients, culturellement méprisables, humainement pitoyables, individuellement sans intérêt.

                                                                                Au premier abord cela n’est certes pas charitable. Mais les apparences, ce n’est pas l’essentiel. Qui creuse profond bâtit haut. Ménager les immédiates susceptibilités me serait confortable à court terme... Mais, de la même manière que le font les hommes politiques courageux, j’agis au nom de vues de longue portée et non pour plaire au premier cercle de l’auditoire, ceux qui aiment être bercés d’hérésies.

                                                                                Je ne flatte pas mais éduque.

                                                                                Considérer mes semblables comme de parfaits infirmes de l’esprit, cela ne signifie pas pour autant les honnir.

                                                                                Au contraire, je les trouve pour la plupart certes handicapés de la tête, faibles, sots, facilement manipulables mais dans le fond assez humains.

                                                                                Qu’ils soient alcooliques votant, maires incultes, vacanciers primaires ou manutentionnaires acharnés, je n’oublie pas leur humaine petitesse, leurs touchants braiments, leur détestable mais compréhensible misère morale. Bref, je n’oublie pas que ce sont tous mes frères humains. A la différence que...

                                                                                Eux les minables, moi le seigneur.

                                                                                Ces misérables de l’esprit ont les mêmes droits et devoirs que moi. Nous sommes à égalité devant la vérité. Ce qui justifie précisément que je les rudoie sans complaisance : c’est pour leur bien que je suis si sévère envers mes prochains si peu avantagés.

                                                                                C’est parce que je considère ces ânes avant tout comme des êtres humains que mes coups de bâtons entre leurs oreilles résonnent si fort. Viendrait-il à l’esprit d’un précepteur d’éduquer une vache, un chien, un furet ? Certes pas !

                                                                                Plus les hommes sont bêtes, plus je frappe fort.

                                                                                Certains disent que c’est du racisme envers la différence, de l’intolérance, de l’irrespect, du mépris, un manque de considération pour autrui, voire de la vanité de ma part.

                                                                                Moi j’appelle cela l’amour véritable de l’humanité.

                                                                                Raphaël Zacharie de IZARRA

                                                                                • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 1er septembre 2009 14:18
                                                                                  Je vis dans un pays démocratique, libre et j’entends pouvoir continuer à jouir de ma liberté d’expression.

                                                                                  Je n’ignore assurément pas qu’en cette époque pleine de pantouflards procéduriers les gens qui osent tenir un discours viril sont souvent les boucs-émissaires désignés des frustrés, des geignards, des victimes en tous genres de cette société malade, déresponsabilisée, infantilisée.

                                                                                  Il est tellement plus facile de s’attaquer à des « moralistes » plutôt que d’affronter la vérité en face ! Je ne suis nullement responsable des malheurs du monde. Chacun doit assumer le fardeau de son existence. Ensuite, si certains ont perdu tout sens de la mesure et se sont sclérosés dans leurs « pathos » socio-culturel au point de ne pas supporter la vérité ou la dérision, je le répète : cela les regarde.

                                                                                  Je tiens ici un discours viril, adulte, responsable : assumez vos souffrances, sachez prendre une salutaire distance par rapport aux gens qui vous brocardent et tout ira tellement mieux !

                                                                                  Si on devait faire le procès de tous les humoristes ou théoriciens un peu féroces, on n’en finirait jamais... Moi-même si je devais faire un procès à tous ceux qui m’ont caricaturé, raillé (voire même menacé, ce qui est bien pire qu’une caricature ou une réflexion sociologique), j’en serais encore à patauger dans le ridicule.

                                                                                  Travailler dans la mine, à l’usine ou ailleurs ne confère aucune vertu spéciale. Certains parlent du courage des mineurs de fond, pour prendre cet exemple... Quand il n’y a pas d’autre choix que de descendre au fond du trou, où est le courage ? De même on parle du courage de madame Bétancourt qui fut prisonnière dans la jungle. Elle n’a fait que subir son état de prisonnière, n’ayant pas d’autre choix. Le vrai courage c’est agir quand il y a possibilité de choix. Subir sa condition est une attitude « par défaut », plus proche de la faiblesse que du courage.

                                                                                  Dire cela ce n’est pas être injurieux, c’est être réellement courageux, lucide, indépendant dans sa réflexion. Une pensée saine, authentique est une pensée qui n’est pas influencée par des pressions extérieures, ni dénaturée par des intérêts socio-culturels, politiques ou professionnels.

                                                                                  Flatter les mineurs de fond serait certes très confortable pour moi. C’est ce que font les hommes politiques soucieux de ménager leur électorat ou les patrons d’usines désireux de faire prospérer leurs affaires. Pourtant je prends la voie la moins facile, celle de la vérité. C’est ce que mes détracteurs me reprochent, ceux-là même qui font l’apologie de la transparence !

                                                                                  Ceux qui me reprochent de dire la vérité sont les mêmes qui reprochent aux politiques et aux patrons de mentir... Quand on la ferme, ils braillent, quand on l’ouvre, ils braillent.

                                                                                  La qualité d’âme des individus n’a aucun rapport avec l’extraction sociale ou les conditions de vie. Se servir de ses origines sociales pour tenter d’asseoir une autorité morale visant à écraser les autres, à les empêcher de s’exprimer librement est un procédé anti démocratique, infâme et pour tout dire digne des pires dictatures.

                                                                                  Mon rôle n’est pas de bêler avec le troupeau mais de lever le voile sur ce qui n’est pas si évident à voir.

                                                                                  Des messies d’enfonçages de portes ouvertes, il y en a à la pelle.

                                                                                  Des gens qui avec raison dénoncent les patrons véreux, les assassins, les pédophiles, ce n’est pas cela qui manque.

                                                                                  Qu’il y ait des patrons véreux, des pédophiles ou des assassins n’empêche pas qu’il y ait des gens « honnêtes » pas si nets que cela...

                                                                                  Une victime peut aussi être un bourreau qui s’ignore. Exemples : les mineurs de fond exploités par le système et accessoirement mangeurs de porc se font aussi les complices de la barbarie perpétrée dans les abattoirs.

                                                                                  L’ouvrier courageux, sobre, non fumeur, serviable, honnête, père de famille et porteur de la légion d’honneur qui va voir une prostituée exploitée par des réseaux maffieux a aussi sa part d’infamie.

                                                                                  Les exemples de ce type sont infinis.

                                                                                  Je n’ai aucun intérêt financier à défendre. Ma parole est libre, n’est aliénée à aucune cause extérieure, prostituée à nul intérêt alimentaire, matériel ou honorifique. Aucune autorité au-dessus de ma tête ne contraint ma parole à sa loi. Je parle sans contrainte sociale, psychologiques ou professionnelle.

                                                                                  Je ne suis influencé par aucun lobbies. Personne n’exerce de pression sur moi pour tordre ma pensée dans un sens ou dans l’autre.

                                                                                  Je ne suis pas là pour flatter qui que ce soit mais pour dire la vérité, tout simplement.

                                                                                  Il n’est pas donné à tout le monde d’user d’une telle liberté d’esprit.

                                                                                  Avant de parler, le mineur de fond aura sur ses épaules le poids des traditions, le regard de toute une corporation, l’assentiment des siens -restreignant naturellement toute liberté de pensée-, mais surtout sa réflexion sera enchaînée par le simple atavisme à des causes non pas universelles, désintéressées mais personnelles, partiales et il ne pourra par conséquent que réciter (de manière inconsciente) sa leçon apprise par coeur depuis le berceau.

                                                                                  Ce sera d’ailleurs exactement la même chose pour le patron d’usine, le banquier, le professeur ou le paysan.

                                                                                  Ce qui n’est heureusement pas mon cas.

                                                                                  Je ne cèderai pas au chantage des victimes de l’atavisme prolétarien, qu’ils soient porteurs de légions d’honneur ou de simples bérets.

                                                                                  Raphaël Zacharie de IZARRA

                                                                                  • Le péripate Le péripate 1er septembre 2009 14:44

                                                                                    Je me suis gondolé, tordu comme une baleine, même mon chat qui en a vu pourtant d’autres a observé la scène d’un peu loin.
                                                                                    Et, ce qui ne gâte rien, c’est que vous avez le profil parfait pour vous faire flinguer ad hominem. C’est la conséquence directe du polylogisme dans son avatar bourdivin, l’habitus. Dans ce monde a-logique, monsieur, on ne pense pas : on traduit ses intérêts de classe, son habitus, on est un « hamster dans sa roue ».


                                                                                    • ASINUS 2 septembre 2009 08:03

                                                                                      bienvenue , peripate reconnaissez que sur ce fil les miasme sont moins prégnant que sur deux autre ou vous avez feraillé jusqu a pas d heure je ne vous connaissez pas ce gout pour la baston , pour ma part certains propos ne meritant que des coups de battes
                                                                                      j ai préféré m’abstenir .

                                                                                      le proletariat décerébré vous salue camarade de la classé éduquée lol !!!!


                                                                                      putain rendez nous la tchéka !


                                                                                    • Le péripate Le péripate 2 septembre 2009 08:12

                                                                                      Ne le répète à personne, mais la liberté de penser est bien souvent inverse aux nombre de diplômes.


                                                                                    • Gazi BORAT 2 septembre 2009 08:14

                                                                                      @U PERPATE

                                                                                      Voilà un propos d’autodidacte ! Catégorie peu reconnue en nos contrées..

                                                                                      GB


                                                                                    • Suldhrun Coyotin 1er septembre 2009 14:48

                                                                                      Monsieur Izarra


                                                                                      Vous etes le Promethee de ce monde , nous les coyotes , avec foi , mangeons du votre

                                                                                      • iris 2 septembre 2009 10:48

                                                                                        les vacances on peut les passer pas loin d’ou l’on habite-il ya souvent des coins très beaux près de chez nous que l’on peut découvrir-et si il n’ya avait pas la pollution on pourrait se baigner dans les rivières comme autrefois-
                                                                                        et si l’on faisait une grande piscine par lotissement au lieu des piscines individuelles ??

                                                                                        et si dans les villes on pouvait faire des jardins potagers collectifs ??

                                                                                        Et si sur la place du village il y avait des cours de yoga de tai chi de gymnastiques ??

                                                                                        ET SI .... 

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