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Accueil du site > Tribune Libre > Petit procès de l’insignifiance (5)

Petit procès de l’insignifiance (5)

V : Expertise et pointillés

 

On a beau être sûr, en état d'infériorité on ne l'est jamais vraiment. J'étais sûre de mes mesures mais si je m'étais trompée, mon sort serait scellé, ce ne serait plus 3000 mais 6000 euros ou plus que je devrais à la victime officielle.

Sans m'en rendre vraiment compte, la semaine qui précéda l'expertise me mit dans le même état que naguère ; je ne savais plus le jour ni l'heure, je faisais le minimum vital pour toutes les vies dont j'ai la responsabilité.

J'étais en train de m'ôter une poussière dans l'oeil quand il a frappé, avec trois minutes d'avance. À son physique je l'ai pris pour l'huissier ; il ne s'est pas présenté et je me demande bien quelle peut être l'attitude en privé de ces gens qui, dans leur boulot, sont contraints de ne jamais sourire. Je suis sortie avec lui dans la rue mais il n'y avait personne ; la voiture de mon ex-voisine était garée en face ; je le lui dit, il le savait sans doute vu que tous ces gens-là étaient de mèche ! Je l'ai laissé partir à leur rencontre et il est revenue me chercher quelques minutes plus tard.

Mon avocat m'ayant prévenue et n'ayant pas demandé à Laurent de faire présence à mes côtés, sachant le traumatisme que lui-même avait subi et craignant, pour tout dire ses débordements , c'est une amie qui habitait un peu plus haut dans la rue que j'avais sollicitée. Elle arriva avec trois minutes de retard, toute essoufflée !

Je ne savais pas trop comment me comporter, mais je lui ai dit « viens » et nous sommes rentrées toutes les deux dans la cour de la voisine. Aucun semblant de politesse ni d'humanité dans cette assemblée, mon amie s'est présentée dans le vide indifférent des importants.

Je compris que celui que je prenais pour l'huissier était le géomètre-expert, et au bout de quelques minutes, j'ai compris qu'il n'y aurait pas d'huissier. J'étais si mal à l'aise, si mal en fait, que je n'ai pas posé la question.

Le géomètre lut le pourquoi de cette expertise , et je n'en ai rien entendu tellement mes émotions bouchaient mes oreilles.

La victime, très fringuée et coquette ce coup-ci, avec sa petite robe d'été et ses tongs à fleurs, monopolisait la parole ; quand j'essayais d'en placer une, « on » me toisait en me priant de la laisser parler. C'est France qui péta un plomb ; au bout de cinq minutes de ce cirque où j'étais réduite au silence, elle explosa : « N'y a-t-elle que cette femme qui puisse parler ? » ; l'avocat, avec cette autorité qu'il n'est pas besoin de regarder à la loupe pour s'apercevoir qu'elle est celle d'un pauvre type, cachée derrière une fonction, lui dit : « On vous tolère ici, mais en silence ».

Je n'en ai pas eu confirmation, mais on m'a dit qu'il en était de même pour l'avocat ! Si j'avais su ( ces gens-là comptent beaucoup sur l'ignorance du péquin ordinaire, et c'est vrai que nous sommes ignorants) et si c'est vrai, j'aurais eu l'aplomb de le moucher.

Bon, le géomètre prenait des mesures, d'un mur à la clôture, de la cour ; je ne voyais pas bien où il voulait en venir mais j'attendais. Pendant ce temps, la victime parlait ; me prenant à l'écart, mon amie me dit : fais comme elle, répète trois quatre fois les mêmes choses, il va finir par faire attention à toi.

Alors j'ai fait comme elle m'a dit, racontant l'histoire, sur la borne, sur les clôtures, regardez ci, regardez ça...

Et puis, tout avait l'air fini ! Je lui dis :

« Mais attendez, je n'ai pas fait faire une expertise qui a mis dix-sept mois à se concrétiser, pour ça ! Je veux que vous tiriez un cordeau entre les deux bornes, et que les limites soient enfin montrées ! »

Et je l'ai répété, avec insistance, au moins quatre fois.

D'abord il a dit : mais ce n'est pas inscrit dans la « mission » ! Ah bon ? C'est pourtant pour cela que j'ai demandé l'expertise ; il a fallu que je lui dise la première phrase ( j'avais bien entendu !!c'est curieux ce phénomène...) : s'aviser que les clôtures de la demanderesse, moi, portent ou ne portent pas préjudice à la voisine ! C'est curieux comme les choses tournent à l'envers : j'ai demandé l'expertise pour prouver que les clôtures étaient chez moi !! Mais ne chipotons pas, c'est le résultat qui compte ! Il ignorait le bougre qu'il y avait procès au pénal et que j'avais fait appel : cette expertise était mon atout numéro un pour ma défense ! La communication passe-t-elle correctement, au Tribunal ?

Seulement le bonhomme était venu les mains dans les poches !

J'ai fini par dénicher une bobine de ficelle fine, genre à lier des colis, mon amie est allée chercher des petits piquets -de ceux qu'on utilise comme attache de cordeau dans un jardin- et le géomètre a fini par s'exécuter.

Pendant ce temps la pimbêche devisait avec son avocat, faisant mine de n'être pas intéressée ; au dessus de ça sûrement, mais... elle ne me la faisait pas !

J'étais par dessus son épaule, l'homme accroupi, avec son petit mètre de ménage, prenait les mesures ; à chaque piquet, il notait : partout j'étais chez moi, y compris dans la partie passage où les clôtures étaient à elle.

Elle restait au soleil et bavardait avec son avocat...

Le géomètre suait à grosses gouttes ; je lui demandai : vous voulez de l'eau ? Sans politesse aucune, il me répondit « non ». Le genre de « non » qui insinue que vous faites de la lèche pour vous faire bien voir ! Pouah !

Quand il eut fini, la donzelle s'avançant près de lui, l'entendant dire, là il manque dix centimètres, la huit, là vingt, elle dit « aux dépends de qui ? ». Elle est chez elle partout dit-il , comme dépité. ( Quelqu'un devait vraiment me prendre pour une imbécile de demander une expertise, au prix où c'est, si je n'étais pas sûre de mon coup ! Il n'y a que les imbéciles qui prennent les autres pour des imbéciles...)

Il y eut un blanc de quelques minutes pendant lesquelles le géomètre sortit et passa de l'autre côté pour faire des clichés.

« Il vous faudra tout réaligner » lui avait-il dit, sur le ton d'une normalité anodine.

Pendant qu'il était de l'autre côté, caché par la clôture et la végétation, ma voisine, enfin mon ex-voisine, s'approcha de moi et me dit d'un ton normal, oui, normal, c'est-à-dire comme elle ne m'avait jamais parlé, sans dédain ni agressivité, sans obséquiosité, sans mépris ni hauteur ni haine :

« Je n'ai jamais contesté le bornage, juste que vous m'avez tout cassé » !

Ainsi, sans avoir jamais été tenue au courant, le juge m'a condamnée à 3000 euros de dommages et amendes, parce qu'elle contestait le bornage... et elle ne le contestait pas ?

Qui se moque de qui ?

Elle avait menti, dit n'importe quoi, personne n'avait mis son nez dans cette affaire, et ce ton, normal, était-ce la tactique qu'elle et son avocat, à l'instant, venaient de mettre au point ?

Je n'ai rien dit ; depuis le début, le mensonge, la désinvolture, l'agression, la manipulation, la bêtise, l'incompétence, le n'importe-quoi, avaient été mes ennemis ?

Quand il revint, la victime parlait à nouveau avec son avocat – mais qu'avaient-ils donc à se dire ?- et mon amie parlait avec la locataire ; je poireautais toute seule au milieu.

Alors , se tournant vers moi, la plaignante dit bien fort, sans doute à l'adresse du géomètre : « En arriver là pour quelques centimètres ! »

Que je suis mesquine tout de même !

« Mais c'est vous qui m'avez attaquée » lui dis-je.

De l'art d'être vainqueur en toute situation. Les politiques connaissent bien la ficelle !

Le géomètre, soudain, dit : Ah ! Je n'ai pas regardé la végétation.

Bonne pioche, l'autre a dit dans la foulée : je ferai couper toutes les branches qui dépassent ; ce à quoi j'ai répondu : mais mes voisins ne m'ont rien demandé ! Ils sont bien contents de l'avoir cet arbre. « Mais la propriétaire c'est moi » dit-elle, sur un ton qui vous aurait fait mourir de rire !

La propriété ? Quelle mesquinerie !

J'en suis là ; mon avocat doit être en vacances .

 

…................................. 

 

Écrire ce genre de témoignage, chacun le sait et le comprend, c'est avant tout un exutoire, une mise à distance ; personnellement, si je me suis permis de le proposer, c'est qu'il touche, me semble-t-il, les souffrances ordinaires qui sont tellement ordinaires qu'elle en deviennent impersonnelles et insignifiantes et ne sont plus montrées.

On parle beaucoup plus de souffrances extrêmes, dans des circonstances qui ne le sont pas moins.

Il aurait existé une rubrique « témoignage », je l'aurais adoptée !

Ce genre de drames touchent les humbles, et souvent, les humbles n'ont pas la parole !

Voilà pour le prétexte, l'excuse.

Pour le contexte qui a accompagné l'écriture de ce témoignage, il ne m'a été possible de l'entreprendre qu'au bout de trente neuf mois de galère, quand enfin les choses ont été posées. Mais je gage que le combat à venir ne sera pas facilité pour autant. Je sais gré à mon avocat de s'être engagé, malgré la mise en cause de la justice dans ce dossier. Sachant celle-ci intouchable, je suppose que je ne serai pas exaucée dans mon désir de justice et de reconnaissance à l'issu de ce procès.

Il m'a été très pénible d'écrire ce texte, et sans doute en avez-vous ressenti la lourdeur ; j'avais besoin d'arrêts fréquents, pour pleurer tout mon saoul ! En même temps l'évident désir de sortir de moi cette infamie, redevenir neuve, enfin neuve... !! Je n'y cherchais pas d'aide cependant, je suis sans complaisance avec moi-même.

J'ai souvent pensé qu'écrire était un travail d'acteur ; que l'on parle de soi ou d'un autre, que l'on a ressenti par empathie, il faut être dans ce moment, ce sentiment et c'est pourquoi je dis toujours « je ». Ne pas faire croire à une illusoire vérité objective, mais à la vérité de la chose dite.

N'ayant jamais pensé que j'étais un être à part, je n'ai jamais eu de secret, au contraire j'ai toujours pressenti que ce que je pouvais vivre ou endurer, était le lot, sinon de tous, en tout cas de n'importe qui.

Au début, la solitude était intensifiée par le fait que les amis, les proches ne comprenaient rien à cette histoire ! Ils n'en croyaient pas leurs oreilles et, mine de rien, me renvoyaient que je n'y étais pas forcément pour rien. Ceux parmi eux qui étaient bien dans leurs baskets et celles-ci bien ancrées dans la société, me conseillaient tous d'arrêter, payer pour avoir la paix. Je pense qu'ils voulaient eux-aussi avoir la paix, j'étais obsédée et insupportable de morosité, mais il y a peut-être aussi le fait que ces gens-là ne peuvent imaginer ce genre de blessures, parce qu'ils ne peuvent pas les provoquer ! Leur manque d'empathie n'est pas forcément égoïsme mais tout simplement manque d'imagination !

Une gifle. Ne dit-on pas que l'on a reçu une gifle lorsque l'on a essuyé un échec alors que l'on était sûr du succès ? Que l'on a été trahi, sans en avoir jamais eu la moindre intuition ? Que l'on a été humilié par quelqu'un en qui on avait confiance ?

Le plaignante a reçu une gifle ! Je n'ai pas été impressionnée par son verbiage savant, ni par ses accointances et soutiens.

En droit, une altercation sans témoin ne peut être retenue pour l'un contre l'autre ; à cet instant, la justice a fait son boulot.

Mais comment a-t-elle pu faire voir une jardinière cassée à un homme qui ne pouvait voir qu'un caillou pas à sa place ? Comment a-t-elle pu faire croire à un portillon cassé alors que celui-ci n'avait pas été touché ?

Par la conviction ( je l'ai dit, ce flic était très influençable et c'est peut-être pour cela qu'il surjouait le défenseur de la veuve et l'orphelin, victimes d'une terroriste). C'est ce qu'on lui avait raconté !

La conviction de l'une face à la faiblesse de l'autre ont été inscrites dans le marbre.

Pour ma part, j'ai été affaiblie par ma culpabilité à m'être emportée. Cela m'arrive peu et jamais avec des inconnus.

Elle a été blessée par ce que je suis et non pas par ce que j'ai fait. Or le droit ne traite pas de cela :

comment aujourd'hui obtenir gain de cause en le prouvant ?

J'ai très tôt eu conscience de ceci. Mais jamais n'ai pu le faire entendre.

Et pourquoi ce qui n'a jamais été retenu contre moi, officiellement, a été le soubassement de toute cette histoire, y compris chez les procs et le juge ? Jusqu'à la suspicion de mon propre avocat ?

Et comment se sortir de cette merde en ménageant les susceptibilités des uns et des autres, assermentés ?

Il est extrêmement rare que quiconque reconnaisse ses torts ; mais professionnellement parlant, dans le domaine de la justice en plus, c'est impossible !

C'est pourtant la seule chose qui pourrait me faire pardonner.

Sinon, mon droit reconnu, et ceci sous le sceau d'une confidence anticipée, je porterai plainte- suite à l'expertise- pour dénonciation calomnieuse, abus d'influence, diffamation, harcèlement, dégradation du bien d'autrui ( détruire un cordeau de limites ou une borne est ainsi qualifié) et violation de domicile : faire ses clôtures chez les autres, c'est comme ça que ça s'appelle !

Mon avocat me persuadera-t-il que telle ou telle plainte est inappropriée ? on verra.

Pour l'heure, j'en suis là !

 

J'ai eu beaucoup d'hésitation à vous soumettre ce texte ; je sais que c'est lancinant, pas très intéressant, un peu monotone et trop touffu, mais j'en avais besoin et je me suis jetée à l'eau ; les commentaires que j'ai trouvés, la compréhension, les idées, les conseils, la gentillesse, le partage et la force que tout ceci m'a apportée m'ont comblée.


Moyenne des avis sur cet article :  4.78/5   (18 votes)




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60 réactions à cet article    


  • subliminette subliminette 30 juillet 2013 09:55

    Alinéa,

    Ne vous excusez surtout pas. Votre texte est bien écrit et réussit à nous faire partager vos différentes émotions. Vous avez beaucoup pleuré en l’écrivant mais je vous parie que nous sommes nombreux à avoir versé 2 ou 3 larmes en le lisant parce que ce que vous décrivez est, comme vous le dites, les petites souffrances ordinaires des gens ordinaires. L’injustice en fait partie.

    Je ne peux juger de votre objectivité, mais je suis certaine de votre sincérité et c’est encore mieux.
    Et puis vous nous montrez que malgré les coups qui vous ont fait mal, vous avez continué à vous battre et que ça a marché. Une jolie leçon de vie.

    Merci pour ce témoignage passionnant.

    J’espère que vous allez bien maintenant. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, n’est-ce pas ?


    • alinea Alinea 30 juillet 2013 10:06

      merci subliminette : plus fort, plus doux aussi, je verrai à l’avenir, mais aujourd’hui, soutenue comme je l’ai été, je gomme les sentiments extrêmes ; j’espère que ce n’est pas une forme de résignation !!
      Je crois être assez objective, n’étant pas encombrée ( trop !) par mon ego ; mais forcément, l’objectivité n’existant pas.... !


    • ZenZoe ZenZoe 30 juillet 2013 10:00

      Alinea,
      Je n’ai pas lu tous les épisodes de votre longue histoire, mais je devine votre abattement complet et votre sentiment d’injustice. Je sais bien que les conseilleurs ne sont pas les payeurs, mais je pense que vous faites bien de ne pas laisser tomber, de demander réparation, même si ça prend du temps. Vous êtes dans votre droit. Vous en sortirez forte, et elle affaiblie, sa morgue douchée.
      Si cela peut vous consoler, et d’ailleurs vous l’avez bien compris, les emmerdeurs et les méchants sont des malheureux jaloux, jaloux du bonheur des autres, de leur quiétude, de ce qu’ils ont et qu’eux n’ont pas. La meilleure vengeance au fond sera d’apparaître toujours sereine et réjouie. Votre sérénité et votre joie vont lui bouffer les entrailles et le cerveau et je lui prédis des problèmes de santé tôt ou tard - sans parler de son fils, qui va lui faire payer un jour ou l’autre de lui avoir pourri son enfance.
      Bien amicalement,


      • alinea Alinea 30 juillet 2013 10:08

        Zen Zoe, c’est assez juste ce que vous dîtes sur la jalousie, peut-être jalouse d’une certaine force, je ne sais ; quand à son fils, j’espère qu’il lui en fera baver, sinon cela voudra dire que c’est lui qui est « foutu » !


      • volpa volpa 30 juillet 2013 10:29

        Alinéa.

        Je ne veux pas être ton rabat joie mais tant que tu n’as pas la décision finale bats toi et ne laisse rien au hasard.

        Le procureur Éric de Montgolfier disait ce matin sur France Inter que les juges ne sont pas insensibles,dans une autre forme,au battage médiatique .

        Si tu gagnes, laisse tomber ton côté chrétien de tendre l’autre joue car cette peste ne t’aurait pas épargnée en cas de victoire.

        Cette conne doit être comme beaucoup, dure avec les faibles et faible avec les forts.

        Elle ne doit pas connaitre la honte et c’est en la faisant casquer un max qu’elle va être touchée.

        Tapie a reçu plus de 40 000 000 d Euros pour préjudice moral. C’est une base pour négocier même à la baisse.


        • alinea Alinea 30 juillet 2013 10:43

          volpa:j’ai beaucoup réfléchi à « la valeur des gens » !!
          Moi,ma référence, c’était Valérie Trierviller ( orthographe approximative sans mauvaise pensée !) qui a reçu 20 000 euros parce qu’elle jugeait qu’on avait publié une photo d’elle qui ne lui plaisait pas !
          Mais bon, je ne suis pas femme de Président ; si ça avait été le cas, ma petite voisine m’aurait léché les pieds !
          Je me battrai, sois-en sûr, je n’ai jamais eu de doutes malgré les découragements, mais franchement, que peut-on faire contre ce genre de comportement !
          Quand ma voisine a appris que je demandais une expertise, elle a dû comprendre tout de suite qu’elle était mal barrée, que je ne lâcherais pas ; je l’ai croisée à l’occasion de son changement de locataire, un soir où elle attendait la nouvelle pour faire visiter sa maison ; elle s’est adressée à moi avec une obséquiosité qui me dégoûte autant sinon davantage que ses agressions !
          Je ne suis pas chrétienne, j’ai la sale manie de me mettre à la place des autres et parfois, je nourris l’illusion que l’expression de cette compréhension peut alléger les relations ! J’ignore la haine, encore moins celle qui dure ; mais, si être incapable de faire du mal sciemment est chrétien, alors oui, je suis chrétienne ! Bien que n’ayant eu aucune éducation religieuse !
          Merci pour tout volpa


        • volpa volpa 30 juillet 2013 11:46

          Tu nous tiens au courant.

          Fais gaffe aux sourires quand même.

          L’histoire du pardon est dans la chrétienté son signe prédominant.

          La « connasse » n’aura sa rédemption qu’en ouvrant son gousset et c’est cela et que celà qui lui apprendra à vivre car apparemment elle n’a aucun scrupule et n’en aura jamais.

          Attendons.


        • cathy30 cathy30 30 juillet 2013 15:28

          volpa
          Je pense que vous avez mal compris l’histoire du pardon chez les chrétiens. Dans les évangiles, avez vous lu quelque part, que le Christ souriez à ses ennemis ?


        • volpa volpa 30 juillet 2013 17:45

          Je suis baigné dans ma famille par des chrétiens de toiutes sortes.

          Heureusement que j’en suis sorti.

          Je me fous des conneries de l’ancien testament.

          Jésus, s’il a existé c’est tout autre.

          C’est quand on se sent mal et par faiblesse que l’on recherche ces appuis.

          Il vaut mieux être dans l’action que prier.


        • Dwaabala Dwaabala 30 juillet 2013 10:37

          Ah, les mauvais voisins ! Et ce que l’on peut souffrir des atteintes à son intégrité, ici territoriale, surtout quand elles sont appuyées par la Justice.
          Que dire alors quand c’est l’intégrité familiale et personnelle qui est ainsi foulée au pied ? C’est une autre histoire, qui devient impossible à raconter : la parole ne règle rien car l’affaire est toujours là et n’en finira pas de vous tarauder.
          Un très beau compte-rendu de cette visite d’un expert sous l’oeil vigilant de la partie adverse qui, à travers son apparente singularité, apparaît dans son universalité.
          La voisine ne serait-elle pas de cette espèce qui dans d’autre circonstances sait si bien vous cracher son bonheur à la figure ?


          • alinea Alinea 30 juillet 2013 10:49

            Tout à fait Dwaabala ; l’arrogance, qui cache un coeur endurci par quelque traumatisme enfantin ! Un coeur absolument dénué d’empathie !!
            Bonne journée..


          • gaijin gaijin 30 juillet 2013 11:08

            « On a beau être sûr, en état d’infériorité on ne l’est jamais vraiment. »
            c’est toute la différence entre les persécuteurs et les autres :
            les persécuteurs ne doutent jamais
            étant tout entiers occupés a fuir ce qu’ils sont ils ne sont accessibles ni au doute ni a la raison ...


            • ZenZoe ZenZoe 30 juillet 2013 11:14

              Tout à fait.
              On pourrait aussi parler de scrupules, c’est souvent ce qui va faire la différence entre gagner un procès et le perdre.


            • alinea Alinea 30 juillet 2013 11:19

              Ils ne doutent jamais, puis ils tombent ! Plus ils étaient hauts, plus la chute est fatale ; en attendant... tout le mal qui nous mine !
              La vérité ni l’authenticité ne peut s’imposer, ce n’est pas tant le doute que l’impermanence qui les épargne d’un pouvoir mortifère ; il faut une cuirasse solide pour nuire : une fausse force qui détruit face à une vraie force qui construit.. toujours la dualité de l’homme ; je travaille à quelque chose là-dessus, inspirée par l’article de Mandon !
              À bientôt gaijin


            • Gollum Gollum 30 juillet 2013 13:47

              Ben dis donc.. Quel calvaire.. (Bon je sais que pour d’autres c’est pire encore)..


              Moi aussi j’ai eu un conflit avec mon voisin un gros riche qui m’occasionnait des nuisances (je donne pas les détails on sait jamais.. smiley) J’ai fini par obtenir gain de cause, mais j’y ai laissé des plumes quand même..

              Y a un paquet de cons contre lesquels on est obligé de se cogner parfois.. Mais tout ce qui ne nous détruit pas nous fortifie disait Nietzsche..

              Je pense que c’est le cas pour toi. smiley

            • Fergus Fergus 30 juillet 2013 14:05

              Bonjour, Gaijin.

              Je crois que vous faites erreur en écrivant « les persécuteurs ne doutent jamais ». Car il est des persécuteurs qui, au contraire, doutent sans cesse, et c’est d’ailleurs pour lutter contre ces doutes qu’ils pratiquent une sorte de fuite en avant dans la persécution et dans la souffrance infligée aux autres. Ces persécuteurs-là présentent des traits paranoïaques et peuvent parfois être assimilés à des psychopathes.


            • alinea Alinea 30 juillet 2013 14:12

              Gollum : s’aguerrir sans devenir parano ni se fermer, accroître sa force intérieure, celle qui émane de soi, à l’insu de l’autre qui ne la perçoit pas consciemment mais qui l’empêche de vous nuire.C’est le chemin d’une vie !
              Je suis lente, j’ai été longue et ne suis jamais à l’abri des faiblesses ; je suis du genre à tomber vingt fois dans le même panneau s’il a changé de couleur !
              À ce moment là, au début de l’histoire, j’étais faible de deux deuils, coup sur coup !
              Après , on peut compter sur les probabilités : il y a peu de chances qu’une même histoire m’ échoie ; ainsi donc, au bout du compte, quoi ? Beaucoup de mal pour peu de bien !


            • gaijin gaijin 30 juillet 2013 14:45

              fergus
              « qu’ils pratiquent une sorte de fuite en avant dans la persécution et dans la souffrance infligée aux autres »
              on est d’accord mais on ne parle pas des mêmes doutes
              je parlais des doutes dans leurs actions de persécution ......pas des doutes causés par leur fuite d’eux même


            • Hervé Hum Hervé Hum 30 juillet 2013 11:29

              Bonjour Alinea,

              A priori, le procès en appel s’annonce bien vu que le bornage n’est pas contesté.

              Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, mais vous avez raison de ne pas laisser l’affaire en l’état. Juste qu’il me semble que la plainte pour dégradation de ficelles est un peu fort du café ! Quand à la clôture, il me semble qu’elle fut faite par l’ancien propriétaire et non l’actuelle.

              Par contre, il manque la tentative d’extorsion de fond de la part du délégué et des juges de 1ère instance par abus de pouvoir !!! Mais là, il faut faire la preuve de l’accointance entre la greffière et ces personnes, donc, établir le poste exact de la greffière et ses relations avec ces personnes. Pour cela il vous faudrait commencer par reprendre tout le déroulé de l’affaire en étudiant en détail toutes les motivations des décisions. Sur quelles pièces. De déterminer le nombre de pièces manquantes au dossier et de leur importance quand au jugement. A savoir si ces pièces étaient à votre décharges. Qu’une pièce à décharge disparaisse peut se comprendre, deux cela devient suspect, mais 3 c’est une preuve de dissimulation de pièces à conviction.

              Bref, y a du boulot si vous voulez aller plus loin...

              Alors bon courage !


              • Fergus Fergus 30 juillet 2013 14:07

                Bonjour, Alinea.

                Je partage l’avis d’Hervé sur tous les points.


              • alinea Alinea 30 juillet 2013 14:18

                Hervé et Fergus : suite à ton commentaire Hervé, je replonge dans le dossier et l’épluche !
                Les accointances, oui, comment les prouver ; des pièces manquantes, qui me sont favorables, il en manque plus de trois ! À voir donc avec mon avocat.
                Quant à la ficelle, tu as fait un contresens : c’est elle qui a coupé ce cordeau de limites de propriété, c’est un délit ( dégradation du bien d’autrui au même titre que la borne arrachée !).
                Ça ne m’amuse pas du tout de tomber dans toutes ces mesquineries, mais je fais le compte !!
                Si j’avais peur de m’ennuyer cet automne !!!
                Merci pour vos encouragements


              • Hervé Hum Hervé Hum 30 juillet 2013 17:51

                Derniers conseils de ma part Alinea,

                Juste pour dire que déjà, le rappel à la loi n’aurait pas dû avoir lieu car celui ci exige que l’accusé reconnaisse les faits, or, ce n’était pas ton cas et tu l’avait signifié par une lettre au procureur.

                Si cette lettre à disparu opportunément c’est pour donner lieu à cette procédure, car dès lors que tu ne te manifestait pas après ta convocation à la gendarmerie cela équivalait à un aveu, ou reconnaissance de ta culpabilité. Donc, le rappel à la loi peut être vu comme une tentative d’abus d’autorité, abus de faiblesse par personne dépositaire de l’autorité.

                Pour le reste, l’expertise vient de prouver la mauvaise foi de ta voisine, en effet, puisque l’expertise à montré que la clôture était bel et bien chez toi, cela prouve que lorsque tu as tiré le cordeau la 1ère fois devant elle, elle a été témoin que la clôture était situé chez toi et que tu avais le droit de démolir la clôture mal situé pour en reconstruire une au bon endroit.

                D’autant qu’a te lire, ton ex voisine ne conteste pas le bornage et l’a surtout redit lors de l’expertise. De sorte que si tous le monde à entendu, ’il te suffise de faire témoigner les personnes présentes à l’expertise.

                Et enfin, si le bornage a bien été mentionné dans l’acte de vente par le notaire, il te faudrait demander à ce que le notaire donne copie de l’acte de vente de manière à prouver que ton ex voisine savait depuis le début que la clôture n’était pas au bon endroit et qu’elle l’acceptait en signant l’acte de vente sans opposer de réserve à ce sujet. Tu peux aussi aller voir du coté de l’agence immobilière.

                Bref, si c’est pas déjà fait, les éléments ne manquent pas, faut juste aller les chercher.

                Pour finir, n’oublie jamais, surtout quand l’angoisse surgit, que ton monde ne s’est pas écroulé avec cette histoire. Tu as toujours ta maison, tes animaux et tes amis et plus de mauvaise voisine. Alors, que demander de plus !


              • cevennevive cevennevive 30 juillet 2013 12:07

                Bonjour Alinea,


                J’espère que vous nous tiendrez au courant de la suite de cette déplorable affaire.

                Et, devant tant d’impéritie, de la justice, de la gendarmerie, des huissiers, des géomètres et surtout des avocats, je me dis que je n’aurais jamais pu embrasser une carrière d’avocat. Il faut vraiment avoir « l’esprit tordu » pour arriver à défendre qui que ce soit devant des dossiers aussi touffus.

                Je me suis occupée de dossiers sociaux au sein d’une clinique et maison de retraite, avec l’aide et le parrainage, parfois, d’une association tutélaire et du juge des tutelles.

                Eh bien, rien que cela demande un travail considérable et une patience à toute épreuve. Il y a plein de gens bizarres, amoureux de la chicane, toujours demandeurs de passe-droit, et des familles conflictuelles qui vous agressent parfois verbalement pour des vétilles.

                Alinea, bon courage, maintenant que vous êtes dans le bain, il faut nager jusqu’au bout, hélas.

                Il est à souhaiter que vous n’ayez rien à débourser pour cette lamentable affaire. On ne peut que penser à vous très fort et vous envoyer de bonnes vibrations.

                Bonne journée.

                • alinea Alinea 30 juillet 2013 12:13

                  Merci cevennevive ; suite au commentaire de Hervé qui a le mérite d’être pragmatique, je me mets à reprendre page par page le dossier, voir ce qui manque, les mensonges, etc... rien que ça me fout le moral en l’air ; alors je pense que je reviendrai sur vos commentaires, aux uns et aux autres, de temps en temps, pour me donner du courage car, la seule envie que j’ai, comme beaucoup c’est sûr, c’est qu’on me foute la paix et que je puisse couler des jours tranquilles !


                • brindfolie 30 juillet 2013 12:31

                   
                  AH,voila que ça recommence,j’ai encore contribué à ’combler’ une femme ! (pirouette).


                  • alinea Alinea 30 juillet 2013 12:35

                    Absolument brindfolie ; en êtes-vous lassé ?  smiley


                  • escartefigue 30 juillet 2013 12:48

                    Se battre contre la méchanceté et la connerie humaine  est 

                    un genre de vain combat . 

                    Les gens procéduriers sont de pire espèce .

                    Avoir la possibilité de s’ installer ailleurs une chance formidable . 

                    Courage Alinéa .





                    • alinea Alinea 30 juillet 2013 13:07

                      Sûr que c’est un vain combat Rocla ! Mais pour cette histoire, je ne fais que me défendre ; jusqu’ici, j’ignorais, je m’éloignais, ne prenais aucune part à ce genre de gens !
                      Quant à foutre le camp d’ici, outre que j’y ai des attaches, j’ai fait le tour des possibilités, et même en comptant les pièces jaunes de ma tirelire !! Impossible : l’immobilier a flambé !
                      Et puis il me faut, en plus d’un toit, des terres ! Pareil. Et je ne suis pas le genre à gagner au loto, même dans les lotos de l’école ou du village, du temps où je les fréquentais, je n’ai jamais été capable que de gagner, une fois, une tête de sanglier, à préparer ! Putain de lot dont je me suis débarrassée fissa !!


                    • egos 30 juillet 2013 13:05

                      Par touches successives, le tableau commence à prendre forme,

                      le mérite en revient à l’auteure, ses convictions intactes malgré des moments de détresse vécues semble t il dans la solitude

                      des commentaires avisés ou des soutiens chaleureux, hormis l’entourage, citons par ordre

                      αβ 7Vive, H2, Volta et bien d’autres

                      Alinea, vous paraissez immunisée contre l’acharnement, ce qui est assez rare pour être souligné,

                      deux ou trois remarques au sujet de faits relevés, anodins ou non, au cours de votre narration :

                      - le tutoiement du juge, lapsus linguae par excellence, vous était il destiné ou dans la confusion à la plaignante ? étayant ainsi certaines pistes

                      - le tempérament versatile de votre voisine, oscillant entre hystérie, parano et obséquiosité,
                      bi-polaire ?
                      ne vous donne t il pas l’impression (vs paraissez d’une nature intuitive) d’une personne sous influence ?

                      que le Dieu des Chrétiens, puisqu’il en est question à certains posts, ns délivre de la tentation de vous lire à nouveau sur ce sujet
                       
                      par le fait d’une conclusion rapide et favorable à votre personne


                      • alinea Alinea 30 juillet 2013 13:16

                        bonjour egos :
                        Non le tutoiement m’était adressé, sans ambiguïté je crois parce que tout le monde l’a ressenti de la même manière ; Mon interprétation est que, au fond, je suis de la même classe sociale que lui, approximativement du même âge, disons qu’on aurait pu se croiser en fac.
                        Quant à la voisine, je l’ai toujours imaginé en enfant garce, qui titille et agace ses petits camarades et quand l’un deux s’énervait après elle ( comme je l’ai fait bien que n’étant plus enfant depuis longtemps !), elle appelait papa qui foutait une raclée au môme. Papa existe encore, mais le Procureur, c’est mieux ! Et qui résiste à « une enfant sage ( d’apparence) qui demande secours ?
                        Une manipulatrice, absolument ; moi dans le rôle de la vieille sorcière ( réminiscences pour elle ?) qui ne s’en laisse pas conter !!
                        Le tour est joué ; un papa proc, c’est quand même mieux que rien, non ? Et je suis sûre que le proc a à peine regardé sa plainte et ma réponse  »falsifiée" !!


                      • brindfolie 30 juillet 2013 13:09

                        Alinea.
                        Avec ce récit magnifiquement écrit,vous avez réussi à prouver que nous les ’sans grade’ avons à coeur de nous défendre des sempiternelles accusations qui nous sont faites d’être les victimes de nos ’inconsciences’.
                        Sans préjugé de la suite de votre affaire,votre pugnacité encourage à lutter pour faire valoir le DROIT.
                        Le JUSTE n’est malheureusement plus guère de ce monde,hélas.
                        Encore merci pour le partage de cette tranche de vie.
                        Cordialement.


                        • alinea Alinea 30 juillet 2013 13:24

                          Merci brindfolie ; quant à vous je vous souhaite les alizés qui vous mènent à bon port sans tempête...


                        • alinea Alinea 30 juillet 2013 13:44

                          @ 6ber : si vous passez, revenez les mains pleines !  smiley


                          • kergen 30 juillet 2013 14:04

                            Justement, les persécuteurs sont tellement sûrs de leur supériorité et de l’infériorité de leur victime qu’ils finissent toujours par faire une erreur.
                            C’est sûr que ces procédures demandent des nerfs solides mais on peut peut faire payer extrêmement cher à un harceleur judiciaire.
                            La première chose à savoir, c’est qu’en matière de justice, il n’est pas question de bouger un cheveu sans un avocat.
                            Je ne comprends même pas les gens qui peuvent aller porter plainte sans un avocat, ou se rendre à une convocation de police sans avocat.
                            Lors de la première visite d’Alinéa chez les gendarmes, je vous garantie que la simple présence d’un avocat aurait rendu le pandore tout gentil gentil.
                            Avant même. Dés le début du litige, Alinéa aurait fait écrire à sa voisine par un avocat, elle se serait écrasé vitesse grand V. Au tout début de la procédure, ça lui aurait couté 100 ou 150€ de courrrier mais elle aurait été tranquille d’entrée.
                            Je ne comprends pas qu’on puisse espérer affronter la justice sans le conseil d’un professionnel. Surtout quand on a affaire à quelqu’un bossant pour la police ou la justice.


                            • alinea Alinea 30 juillet 2013 14:26

                              kergen:Au début je n’imaginais pas qu’il s’agissait d’une affaire judiciaire ! Comment imaginer un tel scénario sur rien ! Juste l’acrimonie d’une voisine dont on se dit : Merde, il va me falloir vivre avec ça à côté !
                              Mes états de sidération, ce n’était pas de la gnognotte ; ils étaient bien réels qui m’ont rendue encore plus idiote que je ne suis dans cette matière !
                              On va dire que maintenant je suis avertie ! Et « j’ai un avocat » ; ça fait chic, non ?
                              Mais avant cela, je n’avais même pas idée d’une marche à suivre ou quoi que ce soit ; une véritable proie facile !


                            • kergen 30 juillet 2013 15:39

                              Comme tout le monde ma chère.
                              Raison pour laquelle je ne conçois pas qu’on puisse marquer un désaccord officiel avec qui que ce soit sans l’avoir fait par courrier recommandé.
                              Comme je ne conçois pas qu’une réunion ou même une conversation telephonique ayant mis fin à un désaccord de façon « amiable » ne soit pas immédiatement suivi d’un recommandé récapitulant succinctement et honnêtement ce qui s’y est dit.
                              CAR QUAND ON A AFFAIRE A UN CHIEUR IL FAUT S’ATTENDRE A CE QUE TOUT PUISSE ARRIVER ET SURTOUT UNE PROCEDURE.

                              Comment, en 2013 des gens peuvent encore aller au clash avec leur patron ou à un entretien préalable ou encore en ayant reçu une sanction, sans avoir pris conseil d’un avocat. Personnellement, ça me dépasse.
                              Mon voisin m’emmerde ? en prends, selon moi, des libertés avec les règles de la mitoyenneté, je lui en parle deux minutes, s’il n’y a pas d’accord c’est conseil à un avocat( 75 à 100€ , pour défendre son seul bien sur terre, c’est pas cher, ou 150 € pour un courrier. Croyez moi, votre voisin, même et surtout si c’est un institutionnel se calme immédiatement quand il reçoit le courrier impitoyable d’un pro. ET si ça ne suffit pas, huissier(240€) et mise en demeure. Pour 500€ vous êtes bordé.
                              Par ailleurs, il y a des assurances juridiques. Je suis étonné que vous n’en n’ayez pas dans le cadre de votre assurance habitation. Regardez mieux, aussi bien vous y aviez le droit sans le savoir. Une juridique aussi avec ma protection familiale. Une juridique encore pour le fiscal.
                              ça coute infiniment moins cher qu’un abonnement téléphone portable et c’est infiniment plus précieux. 
                              De toute manière, les magistrats sont toujours agacés des gens qui n’ont pas d’avocat. ça leur fait perdre souvent du temps.
                              C’est, selon moi, la leçon que tout un chacun doit retenir de vos mésaventures.


                            • alinea Alinea 30 juillet 2013 15:49

                              Maintenant j’ai un avocat ; un peu comme un médecin traitant ; je ne vais jamais chez le médecin, j’espère qu’après cela, je ne verrai plus mon avocat, même avec une barbe grise !!
                              Avant, c’est trop tôt ; après c’est trop tard ! Je pense que c’est bien en relation à cette loi naturelle, si j’osais, que les emmerdeurs procéduriers ont de beaux jours devant eux ; en réalité, écrire ce genre d’articles peut servir aussi à ceci : apprendre avant ( qu’on peut ne pas signer par exemple) et pas après ! À moins qu’on enseigne tout ça à l’école, ce qui ne serait pas du luxe ; mais l’affaire est probablement assez lucrative pour qu’il y ait aucune volonté dans ce sens !
                              C’est fou ce que l’on peut ignorer les choses de base dans une société de communication !
                              On ne peut pas louper les tweets de la première dame de France, mais pour le reste... démerde-toi !
                              Alors il faut essaimer ; merci kergen


                            • L'enfoiré L’enfoiré 30 juillet 2013 14:07

                              Bonjour Alinéa,

                               Je viens de commenter le billet de Rosemar.
                               Pas très bien, je suis désolé.
                               Puis j’ai le vôtre, là j’ai été conquis.
                              « Écrire ce genre de témoignage, chacun le sait et le comprend, c’est avant tout un exutoire »
                              Absolument.
                              Je crois que si vous écrivez un jour votre autobiographie, vous auriez un succès inespéré.
                               smiley 

                              • L'enfoiré L’enfoiré 30 juillet 2013 14:09

                                Mais, je n’avais pas remarqué, c’est ce que vous êtes peut-être occupée à écrire.

                                Nous sommes au 5ème chapitre...

                              • alinea Alinea 30 juillet 2013 14:28

                                Et au dernier, l’ enfoiré ! Oui, une autobiographie ciblée !! Pourquoi êtes-vous désolé d’avoir commenté un article de Rosemar ? pas très bien ?


                              • L'enfoiré L’enfoiré 30 juillet 2013 14:54

                                « Et au dernier, l’ enfoiré ! Oui, une autobiographie ciblée !! Pourquoi êtes-vous désolé d’avoir commenté un article de Rosemar ? pas très bien ? »


                                Amusant de lire un livre par la fin. Une autobiographie, j’en ai écrit une, avec flash back.
                                Je commençais aussi par la fin.

                                Quand on écrit autre chose que sur soi, il faut s’armer de patience, lire énormément et puis espérer de faire un « break point » qui concatène avec intelligence les éléments en les analysant.
                                C’est à dire en faire plus que des journalistes, de seulement dénoncer les faits.
                                Et ça, au rythme de Rosemar c’est pas signé par contrat de pouvoir y arriver. 

                              • citoyenrené citoyenrené 30 juillet 2013 14:17

                                ne connaissant pas les articles précédents ni l’histoire, pas de verre d’eau utile à apporter au moulin...tout au plus, le style est toujours limpide


                                • alinea Alinea 30 juillet 2013 14:29

                                  Je retourne chez vous citoyenrené si vous m’avez répondu ! Cela faisait longtemps qu’on ne vous avait pas lu !!
                                  Et merci pour le compliment.....


                                • L'enfoiré L’enfoiré 30 juillet 2013 14:58

                                  « J’ai souvent pensé qu’écrire était un travail d’acteur ; que l’on parle de soi ou d’un autre, que l’on a ressenti par empathie, il faut être dans ce moment, ce sentiment et c’est pourquoi je dis toujours « je ». Ne pas faire croire à une illusoire vérité objective, mais à la vérité de la chose dite. »


                                  Tout à fait cela. Pas avoir honte de dire « je ».
                                  « Face au miroir, réfléchissons sur notre vie avec un peu de subjectivité dans l’objectivisme », c’est exactement le sous-titre que j’utilise. 

                                  • bakerstreet bakerstreet 30 juillet 2013 15:00

                                    Je compatis à votre situation, Alinea, ayant été éprouvé moi aussi dans une étrange affaire de harcèlement. 

                                    Trois mois de dislocation intérieur, à chercher dans le tao, le tarot, et les vieilles chansons des Beatles des secours à mes insomnies et mes angoisses.

                                     Peut être est ce parce que le jardin est symboliquement le lieu clos par excellence, l’endroit symbolique où l’on se ressource, qu’on est d’autant déstabilisé par les attaques. 

                                    Déjà celles des limaces, et du mildiou sont intolérables !. 

                                     Il existe des codes personnels, et d’autres culturels qui ne sont pas toujours faciles à comprendre. Le jardin clos du moyen âge était plus clair dans l’intention, et lisible par même ceux qui ne maîtrisaient pas l’alphabet. C’était une ode à Marie, à la virginité, un petit bout de paradis descendu sur terre en exemple aux hommes. Le mal, la souffrance, et la maladie, autant que le travail des hommes, en étaient absents.

                                    Les peintres qui s’attaquent au sujet de « Hortus conclusus » représentent souvent l’enfant Jésus, l’état d’innocence, jouant d’un instrument de musique. Chacun pouvait ainsi comprendre qu’il était question d’un état de sainteté et de béatitude, un avant gout du paradis.

                                     « Ce qui ne te détruit pas te rend plus fort » , dira le mécanicien, pas l’assureur.

                                     Néanmoins, il faut du temps pour qu’une jambe cassée ne se consolide. Il vous en restera une histoire à raconter, une expérience humaine dont vous auriez voulu vous passez.

                                     Mais que sait on de la volonté des dieux ? 

                                     Avec le recul, je trouve plutôt positif de ne pas avoir fait le lien avec d’autres petites exactions précédentes.

                                     Il vaut mieux être candide que parano, le genre de type qui n’est jamais surpris par la noirceur des autres, l’ayant même prévu, et soulagé que les faits vérifient ses intuitions, les justifiant dans sa propre personnalité.


                                    Il n’y a rien à faire contre ces imbéciles qui rayent les bagnoles, sournoisement, en passant, avec une clé ou même la bague qu’ils portent au doigt. C’est ainsi : Mille personnes passeront sans avoir l’idée de passer à l’acte. Mais à quoi bon devenir amer à cause d’un connard qui cherche un bouc émissaire à ses problèmes ?


                                    Ce n’était pas de chance, mais c’était tombé sur moi, voilà tout. Quant à ces graviers dans notre boite aux lettres, ça devait être un gamin. Il avait du hésiter entre ça et appuyer sur la sonnette, avant de partir en courant. 

                                     

                                    Mais qui avait commencé le premier à penser à la suite, forcément crescendo, au bidon d’essence et au briquet ?

                                     

                                    Aucune chanson des Doors ou des Stones ne nous avait prévenu des difficultés à franchir les cinquantièmes rugissants. On pensait en finir simplement avant, sans trop savoir quand ni comment, mais d’une façon magnifique, à la façon de Jimmy ou de Jonis, en titubant jusqu’au prochain bar. Ou bien simplement en continuant de refuser d’être vieux, en disant « non merci ça ne m’intéresse pas ».

                                    Une pensée magique qui tenait un temps, avant de prendre l’eau.

                                    Seuls les Beatles avaient eu du nez :

                                    Ces gars là avaient trouvé la recette pour aider les gens à vivre, en leur apprenant à regarder du coté des fleurs et des champs de fraises.

                                    Bientôt Soixante quatre ans.

                                    Les premiers couplets de « When I’m sixty four commence à me lécher les mollets, comme une marée qui monte.

                                    « Will you still need me, will you still feed me

                                    When I’m sixty four ?”

                                     

                                    « Auras-tu besoin encore de moi, me feras-tu encore à manger

                                    Quand j’aurais soixante quatre ans ? »

                                     

                                    Je ne suis pas très exigeant, mais sur l’ile déserte où l’on partira tous les deux un jour, j’aimerais emmener en plus des sonates de Bach, la discographie complète des gars de Liverpool.

                                    Le minimum, tout de même.

                                    Je peux tout de même ajouter quelques autres trucs sur la liste :

                                    Les œuvres d’Haendel, de Mozart, de Beethoven aussi, Chet Baker, Bill Evans….

                                    Faut-il tous les nommer ? On en finirait pas ! L’idéal serait de décrocher toutes mes étagères pour les emmener tel quel, pleine de disques, mais aussi de livres….Deux vélos, un tandem, des jumelles, de quoi dessiner, un tire-bouchon, bref toute ma liste habituelle de vacances.

                                    S’il y a encore un peu de place dans le coffre ou sur la galerie, j’ajouterais quelques outils de jardinage, des graines de potiron et de tomates.

                                    Et bien sûr quelques plans de campanules !

                                     

                                    Je suppose qu’il est inutile d’emmener de la bouillie bordelaise et un pulvérisateur sur cette ile de rêve, où Lucy in the sky tous les matins vient vous amener le petit déjeuner.

                                    Juste le matin un peu de rosée pour rafraichir les fleurs, avant une bonne grande journée de soleil..

                                    Sinon, à quoi bon croire au paradis ?


                                    • alinea Alinea 30 juillet 2013 15:21

                                      bakerstreet : sur votre île, un conseil : emportez une ou deux rames de papier blanc, plusieurs bons crayons, stylos, et un bon dictionnaire ( moi ce sera le Dictionnaire Historique de le Langue Française de Rey chez Robert) : une guitare, un biniou, un harmonica, bref, un petit truc qui sonne
                                      ... et créez, en souvenir de !!
                                      Quand on emporte des photographies, on finit par oublier les gens et ne les avoir plus que figés un dixième de seconde de leur vie ! Pour le reste c’est pareil, non ?
                                      Quant au début de votre post,, je suis en phase avec vous, pourquoi ajouter à l’abattement la noirceur définitive due à un individu sur ????


                                    • egos 30 juillet 2013 15:33

                                      Bakerstreet

                                      en référence à vos goûts musicaux et litteraires, puis je vous suggérer d’embarquer qques flacons de Isles of Arran Robert Burns ?

                                      si vs aimez la poesie, of course !

                                      enjoy your life, Bakerstreet


                                    • Jacques_M 30 juillet 2013 15:21

                                      Écrivez, Alinea, vous vous faites du bien et vous nous faites du bien.
                                      Un peu d’humour ? Deux vidéos très différentes :
                                      Dieudonné - L’avocat
                                      Barbara - Si la photo est bonne.


                                      • L'enfoiré L’enfoiré 30 juillet 2013 15:31

                                        Cela m’a rappelé un pastiche que j’en avais fait de la photon plus en rapport avec un autre sujet.


                                        Si la logique est bonne.

                                        Plus d’instructions en colonnes,
                                        Y a le programmeur du jour,
                                        Qui a une petite fougue d’amour,
                                        Dans la rubrique « sévices »,
                                        C’est pas l’assassin de service,
                                        Avec son code pas l’air méchant,
                                        Qui a plutôt l’air intéressant,
                                        Coupable ou non coupable,
                                        S’il doit le mettre sur table,
                                        Que j’aimerais qu’il ne tienne,
                                        Un raisonnement de sa chienne,

                                        Si la logique est bonne,
                                        Elle est bien sûr pas conne,
                                        N’a pas plus l’air de spaghettis,
                                        Qu’avec des fils sans bigoudis,
                                        Ce coding de potence,
                                        Pas sorti de l’enfance,
                                        Va faire sa dernière chimère,
                                        Pour n’avoir pas trouvé la paire,
                                        Bref, des instructions malheureuses,
                                        Qui faisaient des boucles trop généreuses,

                                        Moi qui suis ancien un peu chiant,
                                        Avec une expérience d’autant,
                                        De voir tomber des têtes,
                                        A la fin, ça m’embête,
                                        Et mon chef, le Président,
                                        Qui m’aimait bien, qui surveillait tant,
                                        Quand j’ai les idées qui puaient le rance,
                                        Je ne tripotais pas avec la chance,

                                        Si la logique est bonne,
                                        Qu’on m’amène ce jeune homme,
                                        Ce programmeur, qui sait tout dire,
                                        Ce rêveur au doux sourire,
                                        Ce grand gars aux codes tendres,
                                        Qu’on n’a pas pu descendre,
                                        Je sens que je vais le séduire,
                                        Sur le chemin pour réfléchir,
                                        Pour l’avenir de la danse,
                                        Contre les folles espérances,
                                        Le programme fait le premier geste,
                                        Que la raison fasse le reste,
                                        Surtout qu’il soit solidaire,
                                        Et plus tout à fait primaire,
                                        A l’image de son charisme,
                                        Qu’il ressemble, sans schisme,
                                         Avec ses belles prétentions,
                                        Pour lui accorder mon pardon,

                                        Qu’on m’amène ce jeune homme,
                                        Si la logique est bonne,
                                        Si la logique est bonne,
                                        Si sa logique est bonne...

                                         smiley


                                      • alinea Alinea 30 juillet 2013 15:34

                                        Je n’avais jamais entendu Dieudonné ! Un peu appuyé peut-être son humour, mais qui fait rire quand même ! Merci Jacques



                                      • alinea Alinea 30 juillet 2013 17:03

                                        C’est bien ! Vous me mettez en confiance l’enfoiré !  smiley


                                      • cathy30 cathy30 30 juillet 2013 16:10

                                        Alinéa
                                        Il n’y a rien de plus mensonger que la phrase : nul n’est sensé ignorer la loi.
                                        Et elle le sait bien. Mais cette fois je crois bien qu’elle doit être comme une serpillère derrière ses murs. Sa haine va lui faire reprendre des forces (hé oui, ça s’auto-alimente). Ne lui donne rien pour nourrir son ferment.
                                        je continuerai à penser à toi dans mes prières, que le Christ renouvelle tes forces. Tiens nous au courant pour la suite, courage à toi.

                                        Avec celui qui est pur, tu te montres pur ; mais avec le pervers, tu agis selon sa perversité.
                                        2 Samuel 22:27


                                        • Captain Marlo Pilou Camomille 30 juillet 2013 20:10

                                          Il faut quand même reconnaître une addition spectaculaire de catastrophes locales...

                                          Je n’ai jamais vu, ni un huissier, ni un géomètre, encore moins un expert géomètre, venir faire un constat sans des instruments de mesures adaptés à la situation..., c’est vraiment la loi des séries dans l’incompétence...
                                          -------------------
                                          Le harcèlement ne concerne pas forcément des gens « humbles », mais des gens qui ont un profil particulier. Ils sont perçus, à tort ou à raison, comme isolés, donc une proie facile à soumettre et à humilier.

                                          Alors que les harceleurs, soit sont couverts par leurs supérieurs, soit protégés par leur statut, ou par leur bande, ou leur famille, ou par une Institution quelconque, ce qui semble le cas présent. Ils se sentent forts et intouchables...

                                          Les harceleurs, comme les escrocs, ne s’en prennent jamais à des gens comme eux, (courageux, mais pas téméraires...), ils s’en prennent à des gens qu’ils estiment fragiles, à tort ou à raison.

                                          Ce que j’ai retiré d’une expérience assez semblable à la vôtre, c’est qu’il faut toujours respecter la loi, la moindre faille étant immédiatement exploitée à vos dépends.

                                          Ne pas s’énerver, alors qu’il y aurait de quoi devant autant de mauvaise foi.
                                          Ne jamais intervenir seul en tête à tête, c’est peine perdue, mais avec un témoin, sinon, enregistrer discrètement tous les propos possibles sans jamais s’énerver.

                                          Ne pas réagir sur le moment, et prendre le temps de réfléchir aux moyens de les niquer.

                                          Un exemple :
                                          J’ai fait refaire la toiture de ma maison récemment, j’ai veillé à ce que les ouvriers ne mettent pas un pied sur les toitures mitoyennes voisines.

                                          A la fin du chantier, un des voisins est venu voir le responsable pour lui dire qu’il y avait sur son toit plein de tuiles cassées, qu’il en était ulcéré, qu’il y avait des fuites dans son grenier, et qu’il fallait faire jouer les assurances... Bref, remonté comme un coucou suisse.

                                          Le responsable était dans tous ses états. Après réflexion, je lui ai proposé de jouer le jeu.

                                          On a laissé mariner le voisin quelques jours.

                                          Puis il est allé le voir, mais pas seul, avec le charpentier, de manière très courtoise, ils ont demandé à voir les dégâts dans son grenier pour prendre des photos pour l’assurance, avant que l’ assurance ne mandate un de ses experts.... ( L’assurance n’avait été prévenue du tout, on a bluffé)

                                          Le voisin n’a pas pu refuser. Les photos ont montré que les bois de charpente étaient pourris à plusieurs endroits et que cela ne pouvait dater de la dernière pluie...
                                          Le débat a été clos tout de suite.

                                          Bonne chance pour la suite !


                                          • Pie 3,14 30 juillet 2013 22:20

                                            Les pervers s’attaquent toujours à des gens en situation de détresse ou de demande. Ils disent ce que les personnes veulent entendre et les détruisent ensuite affectivement, ils agressent judiciairement ou harcèlent leur voisin, leur collègue...

                                            La solution la plus efficace est de les fuir. Lorsque ce n’est pas possible il faut les prendre sur leur propre terrain. Devenir aussi procédurier qu’eux ( de bons conseils vous ont été donnés sur ce fil ), s’entourer d’amis et de professionnels lorsque vous devez les rencontrer ( il faut éviter la relation duale ). Laisser de côté toute émotivité car ils s’en serviront à vos dépends ( lorsque votre voisine fait son obséquieuse soyez glaciale, forte et impénétrable, cela l’affolera).

                                            Dites vous que ces gens sont des handicapés de l’affectif, qu’ils miment des émotions qu’ils ne ressentent pas. Ils sont des déserts affectifs et cherchent désespérément à contrôler l’autre. Ils sont socialement toujours bien intégrés et savent parfaitement faire illusion et manipuler les autorités, les administrations et parfois même les psys auxquels ils ont affaire.

                                            Soyez pointilleuse, précise, ne laissez rien de côté c’est le seul moyen de réussir car les pervers ont aussi des failles. Comme ils passent leur vie à mentir et mimer une réalité qu’ils maîtrisent mal, ils font des erreurs, exagèrent, se contredisent. Ils n’exploseront jamais devant un public mais peuvent le faire juste devant vous, c’est pourquoi vous devez éviter de les voir seule.

                                            Votre affaire qui vous pourrit la vie semble sur la bonne voie. Bonne chance.


                                            • alinea Alinea 31 juillet 2013 00:33

                                              Merci Pilou et Pie3,14
                                              J’ai appris aussi, j’en apprends encore ; c’est vrai qu’un géomètre qui vient les mains dans les poches, il faut le faire quand on sait qu’un expertise coûte 1200 euros !!
                                              J’aimerais savoir le fin mot de l’histoire, car au fond, comment est-il possible qu’une greffière mettent tant de gens dans l’incompétence ou pire, la complaisance ou la complicité ?
                                              Mon idée c’est que ces gens sont bêtes ! humainement bêtes. !
                                              Soyez sûre que je n’ai pas à me forcer pour être glaciale quand elle est obséquieuse, même « normale ». J’éprouve de la répulsion pour ces gens-là !!


                                            • plexus plexus 3 août 2013 18:53

                                              Ce que vous vivez ne me surprend pas du tout, et encore, vous avez l’air de devoir vous en sortir....si tout se passe normalement.
                                              Ce sont des adverbes que je n’aime pas beaucoup, quand on vous dit « logiquement, forcément, naturellement, évidemment, généralement, etc. là, je commence à tendre le dos.
                                              Tout est caricatural dans votre affaire, mais c’est, très malheureusement, la triste et sinistre réalité.
                                              Jusqu’à l’expert, qui vient sans son mètre.
                                              Est-ce vous qui avez consigné les frais d’expertise, je ne me souviens plus, il y a un tel élan de courriers !!
                                              Encore heureux quand les avocats ne s’entendent pas entre eux, ou que le promoteur que vous attaquez n’est pas le père de l’un d’entre eux !!!!
                                              Ou que l’avocat est l’ami d’enfance du syndic d’immeuble que vous voulez virer pour incompétence.
                                              Vous avez dit »JUSTICE« ...comme c’est bizarre !!
                                              Enfin, dans l’ensemble, ça marche, et vous avez ressenti un fort soutien amical, c’est important.
                                              Par contre, et c’est un vieil et utopiste »dada" chez moi :
                                              Comment peut-on lancer dans la vie des jeunes, bacheliers ou pas, sans leur apprendre un minimum de règles juridiques et de choses de la vie active ??
                                              C’est incroyable, j’ai vu de braves gens escroqués, en envoyant un chèque par la poste à un promoteur véreux !!
                                              On ne leur avait jamais appris que toute transaction immobilière passe par une étude notariale !
                                              Il ne s’agit pas de décerner une licence en Droit à nos lycéens, mais quand même, qu’ils sachent qu’une vente à domicile donne droit à un délai de rétractation..des choses pratiques...quoaââ !
                                              Des bases dans la vie active, qu’ils connaissent des éléments de base......
                                              Il y aurait peut-être moins de pigeons.
                                              Les textes régissant les limites de clôture, etc, ça date de 230 ans et même plus, personne n’en sait rien !!
                                              Vous en apportez la preuve.
                                              Bon courage !!!


                                              • alinea Alinea 3 août 2013 19:02

                                                Bien d’accord avec vous Plexus ; l’ignorance n’est pas perdue pour tout le monde, et la moindre des choses serait d’enseigner le minimum de savoir se conduire dans une société qui devient de plus en plus « juridique » !!
                                                Pour ma part ! j’ai toujours appris après et à mes dépends ; cela n’empêche pas que je sois dans mon bon droit, mais avisée, j’aurais gagné beaucoup de temps et évité beaucoup de ma peine !


                                              • passtavie passtavie 21 décembre 2013 15:39

                                                Bonjour Alinéa,

                                                Votre histoire me touche, d’autant que quelqu’un de mon proche entourage subit également ce genre de dysfonctionnement. C’est :
                                                -Du harcèlement : boite au lettre défoncé, porte de garage défoncé, désherbant sur jardin, fils électriques coupés, chat retrouvé avec la marque au cou (d’un fil ?) d’étranglement posé en face de la maison, harponnage du quidam pour discréditer, oeufs éclatés sur les volets, coup de téléphones anonymes, agression physique, surveillance, dégradation de propriété etc...
                                                Mais toujours en l’absence de la personne qui découvre des vacheries régulièrement.

                                                -Du « copinage » : ce sont des petits politicards de province qui jouent de leur influence et vous le font savoir. Et au final vous vous rendez compte que avez dépensé une fortune en tribunaux pour y perdre des plumes.

                                                Bref, alors que pendant deux générations cette personne n’était pas emmerdé, arrivent des blaireaux qui se trouvent trop à l’étroit, voir qui se fabriquent mentalement leur petit chez soi(incluant des parties appartenant au voisin). Et qui se rendant compte que le voisin ne se laisse pas faire, alors lui pourri la vie comme pas possible pour le faire céder.

                                                Imaginez vous avez vécu dans votre maison avec pleins de projets que vous construisez, vous ne voulez pas déménager alors vous avez la vie pourrie jusqu’à votre mort.


                                                • alinea Alinea 21 décembre 2013 16:04

                                                  Et même ! déménager, pour fuir l’ennemi sournois... ah ! il faut , au bon moment, faire la part des choses et ne pas ignorer que la nocivité de ces actes peuvent nous conduire à la maladie. Ceci étant su, on patiente un peu et si l’autre ne se lasse pas de lui-même, fuir, fuir oui ! Nous sommes dans une jungle bien plus sournoise que la véritable jungle ; néanmoins, il ne faut pas sous estimer la nuisance qui peut nous rendre à l’obsession et pourquoi pas, savoir ou sentir si ce n’est pas « un signe du destin » !! mais ce n’est pas toujours possible ; pour moi, ça ne l’était pas, un exil, un isolement ne sont pas toujours la solution.
                                                  Sinon, rassembler les siens, et faire pression, faire peur, montrer que l’on n’est pas si faible que l’autre croit ; souvent ces gens-là sont très sensibles aux intimidations.
                                                  Ou bien, j’ai une amie qui s’est sortie de ce genre d’histoire, à force, à force d’aller voir le médiateur ; ne pas oublier de faire des photos, accepter que ce temps soit pourri par la méfiance pour en venir à bout ! ce n’est pas impossible !
                                                  Bon courage à vos amis et merci de votre visite !

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