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Accueil du site > Tribune Libre > Pierres et légendes à Stonehenge

Pierres et légendes à Stonehenge

Existe-t-il sur cette Terre un monument au mystère plus insondable que Stonehenge ? Y a-t-il un autre vestige historique qui ait à ce point laissé les scientifiques et les historiens dans l’interrogation ? On sait peu de choses de Stonehenge, et à l’énigme que constitue le monument lui-même vient s’ajouter la méconnaissance du site sur lequel il a été bâti, dont on sait maintenant qu’il recèle encore bien des trésors enfouis. On vient en effet de localiser à moins d’un kilomètre du monument les fondations d’un autre cercle, un cercle de bois, celui là. Ainsi, les générations de chercheurs se succèdent et peu à peu, années après années, pierre après pierre, l’édifice de la connaissance de Stonehenge se monte. Le site se révèle, il se réveille et livre un a un ses multiples secrets.

Le mystère de Stonehenge ne réside pas seulement dans l’utilisation qui en était faite, mais tout d’abord dans sa construction elle-même, dont on ne parvient pas à expliquer les modalités. On se demande même si le monument a pu être achevé, ou s’il ne restait pas d’autres mégalithes à mettre en place.

 

On sait que Stonehenge ne fut pas bâti en une seule fois, mais en plusieurs fois, à différentes époques, la nouvelle construction venant compléter ou remplacer la précédente. On pensait autrefois que le monument avait été érigé en trois phases, mais une autre théorie, basée sur la datation au Carbone 14, affirme qu’il l’a été en quatre. La quatrième phase nous mènerait très proche de notre ère actuelle.

Les dates de construction diffèrent d’un article à l’autre. On parle dans Wikipedia.fr d’une période allant de moins 2800 à moins 1100, dans cet autre article, par exemple, on trouve de moins 3100 à moins 1600. Le site britannique English Heritage, l’organisme qui gère le site, donne les dates suivantes (détaillées en trois phases) : de moins 3000 à moins 1600, date à laquelle le site fut abandonné. La quatrième phase n’est jamais présentée comme une période de changements majeurs sur le site, mais de réarrangements et modifications mineures.

On ne peut clairement déterminer non plus à qui revient la paternité du monument. On nomme les bâtisseurs de l’époque de Stonehenge les « populations autochtones », en précisant qu’il ne s’agissait pas alors des Celtes. On sait bien sûr à qui le site a appartenu par la suite : du Roi Henry VIII, il est passé en 1540 aux mains du Comte de Hertford, puis à celles de Lord Carleton, du Marquis de Queensbury… Il a été acheté par une famille du Cheshire en 1824, puis a été vendu aux enchères en 1915 après la mort de son dernier héritier, qui s’était engagé sur les champs de bataille français. L’acquéreur l’acquit sur un coup de tête, s’offrant pour 6 600 livres de l’époque une petite fantaisie, puis il en fit cadeau à la Nation trois ans plus tard. Ainsi s’acheva la saga des différents propriétaires de Stonehenge, et le site archéologique est de nos jours la propriété de la couronne.

Chaque phase de la construction de Stonehenge comporte ses mystères, et fait surgir nombre de questions restées pour le moment sans réponse, ou dont les réponses trouvées sont encore incomplètes. On ne sait pas vraiment, par exemple, à quelle époque fut érigée la fameuse « heelstone  », une pierre totalement brute à l’inclinaison marquée. Sa fonction reste mystérieuse, de même que les raisons pour lesquelles elle a été nommée ainsi au Moyen Age. Selon une vieille légende relatée dans la version anglaise de Wikipedia, son nom aurait un rapport avec le fait que le Diable aurait lancé cette pierre dans le talon (« heel ») d’un moine. Le deuxième sens du terme « heel » en anglais, autre explication communément retenue pour le nom de cette pierre, tel que le donne le Robert et Collins, est : « s’incliner, pencher dangereusement. » (1)

Les premières pierres, les « pierres bleues », qui ont servi pour la construction du premier cercle de menhirs, puis ont été déposées et, pour certaines, retaillées puis replacées à l’intérieur du monument final, datent de la deuxième phase et proviennent de carrières situées à près de deux cent cinquante kilomètres de là ! On ne sait pas exactement par quel moyen elles ont été acheminées jusqu’au site, mais on pense qu’elles ont été transportées sur la rivière Avon. Leur réinstallation au centre du monument final date de la phase trois.

Plus incroyable encore, comment les hommes de l’époque ont-ils pu transporter puis ériger les pierres géantes de grès ? Certes, les carrières d’où ces blocs ont été extraits ne sont situés qu’à quarante kilomètres de Stonehenge, mais certains pèsent jusqu’à cinquante tonnes ! De plus, une colline se dresse en travers du chemin, ce qui a dû rendre l’entreprise d’autant plus pénible pour les hommes, qui ont mis plusieurs décennies à toutes les acheminer sur le site, comme on estime être le cas. Comment ont-ils réussi à hisser puis déposer les énormes linteaux horizontaux aux sommets des mégalithes ?

Comment se fait-il qu’avec la technologie dont nous disposons de nos jours, qui a permis à l’homme des exploits aussi fantastiques qu’aller poser le pied sur la Lune, non seulement on ne sache pas répondre à ces questions autrement que par des suppositions, mais de plus nous soyons devenus incapables de réitérer une telle prouesse, en réinventant, carrément, les mêmes procédés que l’ingéniosité des hommes de l’époque avait imaginés ? C’est dire le caractère tout à fait exceptionnel de ce monument.

A chaque époque ses méthodes, à chaque époque ses exploits qui renferment de ce fait leur part de mystère, et parfois même semblent relever du surnaturel. Les nouvelles techniques remplacent les précédentes, qui finissent alors de façon irrévocable dans les abîmes de l’oubli.

Avec quels outils ont-ils pu extraire de tels pans rocheux ? Sûrement pas avec les pioches de bois de cervidés ou les pelles en omoplates de bovins qui ont servi à creuser les fossés, et dont les restes ont été retrouvés sur le site lors de l’une des nombreuses fouilles.

Les explications apportées à la construction de Stonehenge sont donc en réalité des hypothèses, comme celle décrivant le transport des pierres sur des traîneaux tirés par des centaines d’hommes, qui les montèrent ensuite au moyen de cordes, de leviers, d’échafaudages… Si seulement on pouvait voyager dans le temps !

 

On admet actuellement trois théories concernant la fonction du monument.

La première, qui attribue au site le rôle de lieu de sépulture semble être une quasi certitude, du fait des nombreux ossements humains que l’on y a retrouvés. Ils ont été datés au Carbone 14, ce qui a permis de déterminer que Stonehenge a servi de sépulture dès la première phase de son élaboration, et non simplement à partir de la période monolithique du lieu (c’est-à-dire avant l’installation des trilithes), comme on le pensait auparavant.

Toujours selon les archéologues, Stonehenge aurait été un lieu de culte, une sorte de temple en quelque sorte, mais également un lieu thérapeutique en raison des vertus curatives que l’on attribuait alors aux pierres bleues, du fait même de leur couleur. Cela pourrait expliquer pourquoi les habitants de la région sont allés chercher ces pierres bleues aussi loin. Pour étayer leur supposition, les scientifiques se basent sur la découverte de dépouilles de personnes dont on a pu déterminer qu’elles étaient mortes de maladies, et qui ont été enterrées avec des morceaux de ces pierres. Les malades et blessés, apprend-on, venaient à Stonehenge pour bénéficier du pouvoir de guérison des pierres bleues. On peut se demander alors si ces personnes vivaient non loin du site car, dans le cas inverse, les gens auraient-ils pu avoir connaissance de l’existence du monument ?

Les astronomes, en particulier, ont toujours préféré attribuer à Stonehenge une fonction d’observatoire et de calendrier astronomique, ce qui fait alors du monument un symbole du savoir des hommes à cette époque. William Stukeley a observé pour la première fois en 1740 que le jour du solstice d’été, le premier rayon du soleil matinal vient frapper la pierre centrale. Ses rayons atteignent un autre emplacement lors du solstice d’hiver. Certains chercheurs pensent que ce n’était pas le lever du soleil lors du solstice d’été qui importait, mais son coucher au moment du solstice d’hiver.

En 1965, dans son livre intitulé Stonehenge Decoded, l’astronome britannique Gerald Hawkins présente au grand public les conclusions de ses études, réalisées à l’aide d’un ordinateur IBM et qu’il avait publiées deux ans plus tôt dans le magazine Nature : la correspondance entre l’alignement des pierres de Stonehenge et des phénomènes astronomiques majeurs ne peut être une coïncidence, et les 56 trous entourant le monument auraient été une sorte de calculateur astronomique permettant de prédire les éclipses de lune (2). Son travail, notamment la théorie sur le calculateur, a été assez critiqué.

D’autres ont vu dans les cinq trilithes une représentation des cinq planètes du système solaire visibles à l’œil nu.

En règle générale, de nombreux archéologues ne sont pas du tout convaincus par les théories mettant en avant le rapport entre le monument et l’astronomie. Ils leur opposent le fait que Stonehenge a été érigé en plusieurs étapes, les doutes concernant les connaissances astronomiques des peuples de cette époque, indispensables pour construire un tel dispositif, et des illogismes dans certains points des théories avancées. On se demande même si le climat de l’époque permettait les observations astronomiques.

Quoi qu’il en soit, une chose est sûre, quelque soit la fonction, ou les multiples fonctions, de Stonehenge, les pierres qui ont servi à sa construction n’ont pas été disposées au hasard, mais selon un plan géométrique extrêmement précis.

Fouilles et restaurations

Le Moyen Age, toujours prompt à faire progresser la science comme on le sait, a notamment vu en Stonehenge une œuvre du Diable. Fort heureusement, les choses ont évolué par la suite. Cependant, les interprétations erronées sur la construction et la fonction de Stonehenge ne se sont pas arrêtées pour autant. Ainsi, William Stukeley commit l’erreur, toujours en 1740, d’attribuer la construction du monument aux Druides.

Entre les 18ème et 19ème siècles, les équipes successives de fouille ont parfois été témoins de l’effondrement de certaines pièces, comme ce fut le cas en 1797 pour un trilithe restauré ensuite en 1958, lors de la deuxième grande campagne de restauration. Les premières grandes restaurations du monument eurent lieu en 1901. D’autres fouilles (ainsi que des campagnes de restauration) non seulement du  monument lui-même mais du site environnant se succédèrent ensuite durant le 20ème siècle et au début du 21ème, et furent à l’origine de nombreuses découvertes, telle l’exhumation des restes de l’archer en 1978.

Récemment, une nouvelle campagne d’étude du site de Stonehenge, qui doit durer trois ans, vient d’être ouverte. A peine quelques semaines après son début, les scientifiques ont déjà fait dans la troisième semaine de juillet 2010 une incroyable découverte  : grâce aux nouvelles techniques d’imagerie aux rayons X (on n’a donc même plus besoin de creuser !) ils ont scanné le sol et ont localisé à environ 900 mètres du monument principal, enfoui sous la terre, un autre monument d’environ 25 mètres de diamètre. (3) On pense que la structure était faite de bois, raison pour laquelle elle n’a pas résisté au temps. Sa fonction précise demeure là aussi, pour l’instant, une énigme. Le site de Stonehenge est donc loin d’avoir révélé tous ses secrets, et cette campagne de fouilles qui vient de débuter semble donc très prometteuse.

Légendes et cérémonies

Chaque fois qu’un mystère quelconque entoure un fait ou un monument, il engendre un certain nombre de théories fantaisistes. C’est donc le cas pour Stonehenge, dont on dit par exemple qu’il aurait été construit par des êtres venus d’ailleurs, ou que seuls des procédés surnaturels étaient en mesure de réaliser un tel monument. Dans une légende médiévale datant du 12ème siècle, c’est Merlin qui a bâti Stonehenge, avec l’aide d’un géant.

A partir de 1972, le site de Stonehenge fut le théâtre d’un festival de musique gratuit de plusieurs jours en juin, à l’atmosphère essentiellement hippie, auquel Margaret Thatcher mit brutalement un terme en 1985.

Chaque année, lors du solstice d’été, une foule de visiteurs se rassemble sur le site de Stonehenge et campe sur place pour assister au lever du soleil et, pour certains d’entre eux, comme les néo-druides, néo-païens ou adeptes du New Age, pratiquer des cérémonies. Les premières cérémonies de néo-druides le jour du solstice d’été remontent à 1905. Ces cérémonies furent interdites en 1985 après les violences causées par l’interdiction du festival, puis l’autorisation a de nouveau été accordée en 2000, mais sous des conditions très strictes. Ces cérémonies sont désormais entrées dans la légende et la tradition de Stonehenge, et les média se rendent régulièrement sur place afin de réaliser des reportages à ce sujet.

Quel avenir pour Stonehenge ?

Les premiers visiteurs de Stonehenge avaient la possibilité de se promener au beau milieu du monument, toucher les pierres et même les escalader. Des problèmes liés au vandalisme ont momentanément entraîné la fermeture du site en 1978. En conséquence, les visiteurs ne sont plus autorisés de nos jours à toucher les pierres (sauf dispositions spéciales pour les non voyants), et doivent même se contenter de faire le tour du monument sans entrer à l’intérieur du cercle de pierres. Cette disposition est exceptionnellement levée lors des solstices et des équinoxes, et les visiteurs peuvent également faire une demande spéciale pour obtenir le droit d’entrer à l’intérieur du monument en dehors de ces quatre jours de l’année.

Stonehenge (et le site environnant) est classé depuis 1986 au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, comme le sont presque mille autres sites (pour être précis, 878 en 2009), pas tous de nature archéologique, parmi lesquels on peut citer Angkor au Cambodge, la Grande Barrière de Corail en Australie, certains sites en Egypte, le Château de Chambord en France ou encore l’île de la Réunion, avec son Parc Naturel, qui vient juste d’être inscrit au Patrimoine Mondial début août 2010.

Vingt huit sites au Royaume Uni ont eu la chance de se voir attribuer ce titre. La Tour de Londres, les jardins botaniques de Kew et la Cathédrale de Canterbury en font partie. En conséquence de son classement au Patrimoine Mondial, tout doit être mis en œuvre pour préserver Stonehenge afin de le transmettre aux générations futures. Le gouvernement britannique a obligation de faire un rapport à l’UNESCO tous les six ans au sujet de la conservation du site. Le classement au patrimoine mondial encourage également à proposer de meilleures infrastructures d’accueil pour les visiteurs, puisque le prestige que confère ce statut très convoité de l’UNESCO en fait augmenter le nombre de façon significative. Il est certain que concilier les impératifs de protection d’un site classé avec l’augmentation du nombre de ses visiteurs ne doit pas être chose aisée. Stonehenge reçoit désormais près d’un million de visiteurs chaque année, sans compter ceux qui viennent pour le solstice d’été, et les informations touristiques sur le site mettent en avant le fait que tout est fait pour accueillir au mieux les visiteurs, tous les visiteurs : brochures en plusieurs langues (50% des visiteurs viennent de l’étranger), fauteuils roulants sur simple demande, brochures en braille, parking réservé juste à côté de l’entrée pour les automobilistes handicapés…

Un nouveau plan d’aide sur les court, moyen et long termes, datant de janvier 2009, a été mis en place pour la conservation et la présentation de Stonehenge et du site environnant. Outre la sauvegarde du site et l’encouragement des recherches qui y sont faites, le plan prend également en compte la protection de la nature environnante et les besoins des habitants de la région, parmi lesquels de nombreux agriculteurs, qui ont participé à l’élaboration de ce plan qui remplace celui de 2000 et dont l’action s’étendra jusqu’en 2015. Les infrastructures d’accueil datent un peu, on critique par exemple la trop grande proximité des parkings avec le monument, ce qui enlaidit la vue, et il est prévu qu’elles soient améliorées, notamment par l’ouverture d’un centre d’accueil plus éloigné du monument. On a même discuté la possibilité de fermer définitivement à la circulation une route qui passe en plein milieu du site (juste derrière la Heelstone) et d’y faire les travaux d’aménagement nécessaires pour la reconvertir en pelouse. Les fonds nécessaires étant très importants, ce projet n’a pour l’instant pas encore été mis en œuvre.

Stonehenge, le plus mystérieux de tous les monuments ?

Stonehenge est l’un des plus mystérieux vestiges que nous ont légués nos ancêtres, mais aussi l’un des plus empreints de spiritualité. Peut-on trouver des ressemblances à ce niveau avec d’autres sites archéologiques comme Lascaux, par exemple, ou Angkor ? La démarche de comparer ces sites n’a évidemment rien de scientifique, elle n’est même pas logique, il s’agit juste au départ d’essayer de comprendre en quoi ils sont mystérieux et, de ce fait, pourquoi ils exercent une telle fascination dans le monde entier.

Ces sites sont classés au Patrimoine Mondial de l’Humanité, et ils sont tous plus ou moins en danger. Stonehenge, comme tout vestige archéologique, est menacé par le temps. La grotte de Lascaux, classée depuis 1979, est rongée par les champignons et les parasites au point qu’elle a dû être fermée au public, et qu’en 2008 l’UNESCO a mis la France en demeure de remédier au problème. Finalement, les ruines d’Angkor, classées depuis 1992, sont rongées par la chaleur, l’humidité, et la nature qui ne cesse de vouloir reprendre ses droits.

Lascaux et Stonehenge datent tous les deux de la préhistoire, même si évidemment la grotte de Lascaux est bien plus ancienne (entre 18 000 et 15 000 environ avant notre ère). Ils sont des témoignages inestimables des réalisations et du degré de savoir et de technique de nos lointains ancêtres et, à ce titre, méritent vraiment d’être considérés comme patrimoine de l’humanité.

On peut faire remarquer que Lascaux et Angkor (en tout cas une partie du site) ont été découverts de façon similaire, par le plus grand des hasards, dans la forêt. Quatre enfants et un chien ont découvert Lascaux sous la végétation et, pour simplifier, un explorateur du 19ème siècle à la recherche de papillons exotiques a redécouvert certaines ruines à Angkor, envahies par la végétation.

Comparer Stonehenge et Angkor semble évidemment difficile, ne serait-ce qu’en raison de l’écart considérable entre les périodes de construction. En effet, le site d’Angkor est récent, comparativement à Stonehenge, puisque ses nombreux édifices ont été construits, en gros, entre le neuvième et le treizième siècle de notre ère. Et pourtant, s’il est facile de trouver des divergences, quelques petites similitudes peuvent être relevées (en cherchant bien). Tout d’abord, les deux sites ont toujours conservé leur part respective de mystère quant à leur construction, les temples répartis sur le site d’Angkor ayant, à l’origine, la réputation d’avoir été bâtis par les Dieux eux-mêmes.

Les articles concernant Stonehenge ne mentionnent pas la raison pour laquelle le site a cessé d’être fréquenté en 1600 avant JC (date avancée par The English Heritage). De même, les théories divergent quant aux raisons exactes de la désertion totale d’Angkor au 16ème siècle.

On continue également d’étudier Angkor, et ces études servent aux travaux, souvent titanesques, de restauration des temples dont les pierres se sont forcément effondrées avec le temps.

Une autre analogie entre les deux sites réside dans le fait qu’on n’y a pas encore découvert tous les vestiges qu’ils recèlent. Enfouis sous terre à Stonehenge, encore cachés dans la forêt à Angkor. Comme récemment à Stonehenge, ce sont là aussi les nouvelles techniques d’imagerie qui ont permis de déterminer qu’Angkor recèle encore bien des trésors ! Mais là où la surface qui sera étudiée durant les trois prochaines années autour du monument de Stonehenge ne fait que 14 km² (le site complet fait 26 km²), le site d’Angkor, lui, en fait au minimum quatre cents !

Grâce aux progrès de la technologie, on peut donc parier que les prochaines années seront riches de nouvelles découvertes archéologiques, que ce soit à Stonehenge, à Angkor, pourquoi pas sur les sites archéologiques d’Egypte, ou en bien d’autres endroits du globe. Les prochaines années nous réservent encore, sans le moindre doute, de magnifiques surprises !

 

Quelle conclusion apporter à cette tentative de rapprochement un peu forcé entre ces sites et monuments ? Trouver des liens, même ténus, entre des monuments bâtis en divers lieux de la planète, à des époques différentes et pour des fonctions parfois très distinctes peut aussi faire prendre conscience que les buts recherchés par nos ancêtres, époque après époque, étaient fondamentalement les mêmes, que l’histoire est donc commune à toute l’humanité, et que la responsabilité incombe par conséquent à toute l’humanité de sauver son fragile patrimoine et de continuer à le transmettre, coute que coute, aux générations futures. La mémoire de l’humanité se perd quand aucune écriture n’a pu la fixer ou quand, lors d’une période troublée, une période d’obscurité, on a délibérément essayé de l’effacer. Le meilleur lien entre tous ces sites et monuments extraordinaires étant leur classement au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, ces monuments et ces sites naturels contribuent, par leur existence même et du fait de la protection dont ils font l’objet, à faire de la planète toute entière le plus grand, et le plus beau de tous les musées du monde.

Notes.

(1) D’autres théories semblent proposer que ce terme soit dérivé de « hélios », appellation grecque du soleil, ou encore de l’ancien anglais « heol », qui signifie « voie », en raison du fait que cette pierre se situe dans la perspective du monument. Et si Stonehenge avait une fonction curative, se pourrait-il que « heel » soit la déformation graphique (la prononciation étant la même) de « heal » qui signifie « guérir, cicatriser » ?

(2) On pense que ces 56 trous, les « Aubrey Holes » du nom de l’antiquaire qui les a étudiés au 17ème siècle, et qui font un mètre de diamètre environ, ont peut être contenu des poteaux de bois, mais aucun reste ne peut confirmer cette hypothèse. Ce serait le cas également pour le monument qui vient d’être repéré sous terre, dont les trous ont les mêmes dimensions, et dont on pense, comme on l’a vu, qu’ils ont été les fondations de poteaux en bois.

(3) Une trentaine pour le monument principal.

Pour en savoir plus… plutôt en anglais…

En raison du peu d’informations détaillées en Français, certains liens présentés dans l’article et ci-dessous renvoient vers des sources en anglais.

Pour avoir une description détaillée des différentes phases de la construction du monument, des détails plus techniques et plus scientifiques sur le rapport entre Stonehenge et l’astronomie, en savoir plus sur les campagnes de fouille ou encore se tenir au courant des théories les plus récentes et des toutes dernières découvertes, on peut consulter le site English Heritage, cet article très détaillé mais en anglais sur l’astro-archéologie à Stonehenge, le long article sur Wikipedia en anglais, ou celui de Wikipedia en français qui est toutefois un peu moins détaillé.

Un article de BBC News sur la célébration du solstice d’été, avec une animation en quatre photos montrant comment le soleil entre dans le monument.

Article de l’UNESCO en Français sur Stonehenge et les sites associés.

Article en anglais sur la toute récente découverte sur le site de Stonehenge.

Vidéo.

Une très bonne animation (1 mn 19) de la BBC, sur la construction et l’effondrement de Stonehenge. Le commentaire est bien sûr en anglais, mais les images sont très explicites.

Ces trois photos sont dans le domaine public.


Vue d’ensemble du site.


Stonehenge en 1877.

Stonehenge en 2005.


Moyenne des avis sur cet article :  4.29/5   (34 votes)




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67 réactions à cet article    


  • Constant Pourpier Constant Pourpier 4 août 2010 10:55

    Passionnant, merci pour cet article. On peut citer les mégalithes du Morbihan qui nous posent des questions similaires.

    Par contre je ne peux être d’accord avec ceci « Le Moyen Age, toujours prompt à faire progresser la science comme on le sait, a notamment vu en Stonehenge une œuvre du Diable ». Le Moyen Age n’est pas l’âge d’obscurantisme que le cliché véhicule. S’il voit une œuvre du Diable dans Stonehenge, c’est avant tout une question d’ordre politique, l’ordre ancien étant caractérisé par les cultes et monuments païens.


    • Surya Surya 4 août 2010 12:28

      Bonjour Constant Pourpier,

      C’est en effet caricatural d’associer systématiquement le Moyen Age avec l’obscurantisme. En plus, j’ai lu récemment sur internet un article d’une personne montrant que ce n’était pas forcément le cas. Dommage que j’ai pas relevé les références sinon je l’aurais mis en lien.
      J’en profite pour dire que j’ai fait quelques erreurs de liens dans l’article. English Heritage se trouve ICI et l’article en anglais sur la récente découverte n’est déjà plus en ligne. Il y a par exemple celui ci, sinon, ce court article du Nouvel Obs.
      Merci pour le très bon lien vers les mégalithes du Morbihan, savez vous que sur bretagne-celtic.com on mentionne une autre théorie sur la construction de Stonehenge par les Bretons ? Mais elle n’est pas jugée crédible.


    • Nestor 4 août 2010 11:00

      Salut Surya !

      Super ! Cet endroit est magique !

      Sinon il y a aussi le village d’Ellorâ, une vrai merveille !


      • Surya Surya 4 août 2010 12:32

        Salut Nestor,

        Je ne connaissais pas Ellorâ, et je viens de regarder des images de ce superbe site. C’est assez impressionnant ! Encore un site que l’UNESCO a bien fait de classer.


      • dhbasse dhbasse 4 août 2010 11:40

        « Comment ont-ils réussi à hisser puis déposer les énormes linteaux horizontaux aux sommets des mégalithes ?... »
        "non seulement on ne sache pas répondre à ces questions autrement que par des suppositions, mais de plus nous soyons devenus incapables de réitérer une telle prouesse, en réinventant, carrément, les mêmes procédés que l’ingéniosité des hommes de l’époque avait imaginés ?"

        il se trouve qu’un des archéologue découvreur de Stonnehedge, Sir Richard Atkinson, a publié un petit bouquin dans les années 60 ou il montre comment ces pierres ont été transportées et levées, par la simple utilisation de rondins de bois servant soit de roues soit de levier. Et il a reproduit certaines structures avec son équipe en utilisant ces méthodes.
        Il n’y a depuis 50 ans plus aucun mystère sur les techniques utilisées...


        • Pyrathome pyralene 4 août 2010 12:02

          Il n’y a depuis 50 ans plus aucun mystère sur les techniques utilisées...

          un peu rapide comme conclusion...il ne suffit pas de déclarer ça, encore faudrait-il le démontrer de façon réelle, ce qui n’a jamais été tenté avec des blocs de 50 tonnes, tailler, extraire, transporter et placer....ça va être très dur !! smiley...


        • Surya Surya 4 août 2010 12:42

          Je suis d’accord avec vous pyralene : les méthodes qui ont été utilisées sont mentionnées comme étant une théorie possible. Atkinson a peut être raison, mais il est bien précisé partout qu’il n’a pas été prouvé que c’est ainsi que les hommes de l’époque ont procédé. Donc, affaire à suivre... smiley


        • dhbasse dhbasse 4 août 2010 13:59

          @ Pyralène,

          comme je l’ai fait remarquer, Richard Atkinson a reproduit la mise en place de ces structures avec son équipe avec en tout et pour tout des rondins de bois. Ils ont mit des pierres debout et ont monté une pierre en linteau dessus.
          Si mes souvenirs sont bons la démonstration a été faite avec une pierre de 12 tonnes et une équipe d’une vingtaine de personnes à la seule force des bras.
          Il ne faut pas oublier le principe d’Archimède : « Donnez-moi un point d’appui, et je soulèverai le monde »
          Maintenant je suis bien d’accord qu’Atkinson n’a pas vécu la construction de stonnehedge en temps réèl... smiley


        • Pyrathome pyralene 4 août 2010 14:49

          Ces constructions me posent un peu moins de questions que celles, par exemple des pyramides ou du temple de Bacchus à Baalbek avec des trilithons de 1200 tonnes......il faudrait une débauche de technologie actuelle pour réaliser un tel exploit !!...


        • dhbasse dhbasse 4 août 2010 15:13

          effectivement les pierres de baalbeck sont pour le coup vraiment impressionnantes et d’ailleurs la plus grosse, (la pierre du sud) semble avoir été taillée sur place et personne n’a réussi à déplacer ses 1200 tonnes, ce qui expliquerait pourquoi elle n’est pas avec les 3 autres à la base de la muraille.


        • appoline appoline 4 août 2010 20:00

          Pyralène,


          Il existe certaines techniques de levage qui reposent uniquement sur la circulation de l’énergie, ce qui expliquerait certaines prouesses. Même dans une certaine d’école d’infirmières que je ne citerai pas, certains brancardiers apprennent aux étudiants à lever un corps assis avec l’index, on est loin de tout connaître et surtout de tout soupçonner. Quand on s’y penche on a quelques surprises


        • Pyrathome pyralene 4 août 2010 12:03

          Très bel article magique ! merci.....


          • appoline appoline 4 août 2010 20:04

            J’ai aussi beaucoup apprécié cet article, merci 


          • finael finael 4 août 2010 12:38

            Bonjour,

            J’ai eu l’occasion de visiter ce site fascinant dans les années 70 alors qu’on pouvait y circuler librement.

            C’est vrai que l’endroit laisse une impression envoûtante de « magique ».

            Je suis étonné que vous n’ayez pas fait le rapprochement avec les très nombreux mégalithes apparus dans cette période sur toute la façade ouest de l’Europe (et même de l’Afrique du Nord). Là aussi ses pierres de dizaines de tonnes transportées sur des kilomètres.

            Je reprends aussi ce qu’a écrit dhbasse sur ce transport.

            Autre mystère de Stonehenge : il est construit sur une colline. Or des recherches récentes donneraient des indices indiquant que cette colline serait - au moins en partie - artificielle. L’hypothèse que j’ai lue voudrait que Stonehenge soit construit sur les ruines d’une construction plus ancienne..

            Mais cet excellent résumé m’a beaucoup plu, merci.


            • Surya Surya 4 août 2010 12:54

              Bonjour finael,

              Vous avez eu sacrément de la chance de pouvoir voir Stonehenge dans des conditions aussi privilégiées !

              Je suis étonné que vous n’ayez pas fait le rapprochement avec les très nombreux mégalithes apparus dans cette période sur toute la façade ouest de l’Europe (et même de l’Afrique du Nord). Là aussi ses pierres de dizaines de tonnes transportées sur des kilomètres.
              Je n’ai pas cité, en effet, les réalisations similaires, car sinon j’aurais été tentée de développer. Stonehenge est déjà un sujet bien vaste ! J’ai préféré faire une sorte de rapprochement à la fin avec des sites totalement différents, pour essayer de trouver des similitudes avec des monuments qui n’ont, en apparence, rien à voir.

              Stonhenge bêti sur une colline en partie artificielle, c’est vraiment intéressant comme théorie. Il y a peut être en effet quelque chose d’autre sous le monument ! Si c’est le cas, les scientifiques qui viennent d’inaugurer la nouvelle campagne d’études vont sans aucun doute trouver quelque chose à ce sujet, avec les moyens dont ils disposent ! Est-ce que vous avez un lien vers un site parlant de cette nouvelle théorie ?


            • Fergus Fergus 4 août 2010 13:03

              Bonjour, Finael.

              Il est possible que Stonehenge ait été bâti sur une colline artificielle, mais il s’agirait dans ce cas d’une bien modeste colline tant le site domine peu ses environs immédiats.


            • Fergus Fergus 4 août 2010 13:01

              Bonjour, Surya, et un grand merci pour ce passionnant article sur l’un des sites mégalithiques les plus fascinants qui soient, et pas seulement pour les seuls spécialistes.


              • Surya Surya 4 août 2010 13:28

                Bonjour Fergus,

                Je me demande même si ce sont les spécialistes les plus fascinés par le site... On aurait presque envie que Stonehenge ne soit jamais complètement percé à jour et qu’il conserve une petite part de son mystère.


              • Hasta la vista 4 août 2010 13:24

                L’explication de construction la + plausible, c’est Merlin l’enchanteur avec son géant.

                Ca explique que certaines pierres sont de travers, car le géant, un peu malheureux en amour, picolait pas mal

                • Surya Surya 4 août 2010 13:31

                  Peut être, mais cela n’explique pas pourquoi Merlin n’a pas ensuite jugé bon de redresser les pierres ! smiley


                • Hasta la vista 4 août 2010 13:34

                  ah ouais, c’est vrai ... bon, je ré-examine le dossier ...


                • dom y loulou dom y loulou 4 août 2010 13:41

                  aiguillage étrange vers stonehenge en temps de révélations auteur


                  même si stonehenge est une prouesse technologique qui semble rustre, mais contient les données de sa position exacte de latitude et de longitude sur la planète

                  « Existe-t-il sur cette Terre un monument au mystère plus insondable que Stonehenge ? »

                  oui assurémnt

                  intéressez-vous à PUMA PUNKU dans les Andes

                  nous sommes là très certainement devant le monument le plus incroyable et le moins compréhensible pour nos pauvres neurones intoxiqués par l’industrie de notre si glorieuse civilisation...

                  puma punku est daté d’environ - 20’000 ans avant notre ère, bien plus ancien que stonehenge donc.

                  puma punku nous oblige à comprendre que de la haute technologie existait longtemps avant la laborieuse évolution de la conscience humaine ces 4000 dernières années depuis babylone et ce qu les sumeriens appelèrent « la faute originelle » ...

                  « l’utilisation d’armes de terreur frères contre frères » 

                  catastrophe militaire qui dévasta la terre sur deux latitudes encore désertiques aujourdhui, désertiques sans raison apparente au dessus de l’équateur quand vous observez le globe terrestre.

                  http://www.youtube.com/watch?v=mh0TtuCGuIY&feature=related

                  http://www.youtube.com/watch?v=H0a8-R9_zfA&feature=related


                  et pour ceux qui ont vraiment trop de peine à croire ce qu’ils ont pourtant devant les yeux et ne veulent pas croire que des technologies anciennes existaient bel et bien... voilà un beau morceau ;)

                  http://www.youtube.com/watch?v=mh0TtuCGuIY&feature=related


                  • Surya Surya 4 août 2010 14:45

                    Dom y loulou, juste une petite erreur sur vos vidéos, la première et la troisième renvoient vers le même lien.

                    Je viens de lire ce qu’on peut trouver sur Puma Punku, on ne trouve malheureusement pas énormément de choses, et j’ai l’impression que la datation du site est assez compliquée, on ne trouve pas la même chose d’un article à l’autre.

                    Je vous copie ce que j’ai trouvé :

                    Wikipedia

                    Determining the age of the Pumapunku complex has been a focus of researchers since the discovery of the Tiwanaku site. According to Andean specialist, Binghamton University Anthropology professor W. H. Isbell,[1] a radiocarbon date obtained by Vranich[2] from mound fill forming the Pumapunku deposited during the oldest of three construction epochs dates the earliest construction epoch of the Pumapunku at 1510 ±25 B.P. (A.D. 440 ; calibrated, A.D. 536–600

                    Que signifie B.P ?
                    BP is a way of expressing the age of an object, as compared to BC or AD. BP is based on the disintegration of carbon. A rough formula for finding BP age from an AD is today’s year minus 1950 = a number to subtract from the AD date. For example, an object is dated at 1,000 AD. It is now 2008, therefore 2008 - 1950 = 58. The object date 1,000 AD - 58 = 942 BP. Basically BP is approximately the BC date plus 1950 and the AD date minus today’s year minus 1950.

                    Moi qui n’aime pas trop les maths, me voilà obligée de faire des calculs... smiley

                    Il n’y a absolument rien sur le wiki fr

                    Autre article.
                    The age of this site is thought to be around 200 B.C.E. by the archaeological majority, but Arthur Ponansky dated it to around 15,000 B.C.E. due to the believed astronomical nature by which the site was constructed. The importance of the site to the surrounding Bolivian populous can be related to that of the great pyramids of Egypt to the Egyptians.


                    B. C. E = Before the Common Era

                    C’est en effet mystérieux comme site !


                  • dhbasse dhbasse 4 août 2010 14:46

                    je ne sais d’ou viennent vos infos mais le site de Puma Punku en Bolivie...

                    1) ne date pas de 20000 ans mais a été daté à 1500 BP (Vranich, A., 1999, Interpreting the Meaning of Ritual Spaces : The Temple Complex of Pumapunku, Tiwanaku, Bolivia. Doctoral Dissertation, The University of Pennsylvania.)

                    2) (cf votre message suivant) la plus grosse pierre ne pèse pas 900 tonnes mais 130 tonnes

                    3) (idem) les pierres les plus importantes sont en arenite, pierre sédimentaire composée de sable agrégé qui se travaille très bien et seules quelques petites sont en andésite, pierre magmatique beaucoup plus dure. (Ponce Sanginés, C. and G. M. Terrazas, 1970, Acerca De La Procedencia Del Material Lítico De Los Monumentos De Tiwanaku. Publication no. 21. Academia Nacional de Ciencias de Bolivia)

                    4) (idem) la diorite (je suppose que c’est de ça dont vous parlez lorsque vous citez la diurite) est une pierre magmatique aussi proche du granite, pas du tout aussi dure que le diamant.

                    vous manquez un peu de précisions...


                  • dhbasse dhbasse 4 août 2010 14:48

                    @ l’auteur

                    désolé, je n’avais pas vu votre réponse...


                  • Surya Surya 4 août 2010 14:53

                    no problem, dhbasse smiley


                  • paul mohad dhib 4 août 2010 14:59

                    Salut

                    j’ai survole puma punku sur ton lien et d’autres bien sur....
                    tout ceci est bien étrange....faire cela il y a 17 000 ans contredit absolument ce qui nous est enseigne, mais alors totalement.....
                    je vais m’y enfoncer, mais n’oublie pas aujourd’hui car bientot nous aussi allons, peut être faire partie des futurs disparus....et dans 50 000 ans en creusant , ou se trouvait new York, les humains de l’époque se diront : tous ces murs ,mais pour quoi faire....ah oui dans 50 000 ans les humains auront compris que vivre c’est ne pas accomplir..tout est la...
                    merci


                  • Surya Surya 4 août 2010 15:18

                    Bonjour Paul mohad dhib
                    C’est vrai, mais à moins qu’un cataclysme n’efface toute trace écrite (ou mise en mémoire d’une façon ou d’une autre) de nos civilisations et de notre technologie, je pense que dans 50000 ans les hommes de l’époque auront moins de mal à nous comprendre que nous en avons à déchiffrer Stonehenge, par exemple. Vous connaissez sans doute la scène finale de la Planète des Singes (le film des années 60) ? Voilà ce qui nous attend... smiley


                  • paul mohad dhib 4 août 2010 15:40

                    Salut Surya

                    oui la fin de la planète des singes, bien sur..
                    mais quand nous, hommes du moment , imaginons un futur il n’est que projection de nous même..or je prétends que c’est une façon d’être donc de vivre, mais pas la seule..autre sujet...
                    j’ai longuement marché sur des sites mégalithiques et ai la même impression que sur des lignes de faille,...énergie !!! mais je n’en deduis rien, je sais que je ne saurais jamais, mais il y a une beautee relative etrange dans ses monuments c’est sur...encore merci...


                  • jako jako 4 août 2010 13:42

                    Merci Surya, cela me rapelle cet excellent article de Fergus, les iles de Aran


                    • Surya Surya 4 août 2010 13:56

                      Bonjour jako, et merci pour ce lien vers cet excellent article en effet de Fergus sur ce site que je connaissais pas, je ne l’avais pas vu passer en ligne ou peut être je me suis pas connectée ce jour là, en tout cas je viens de le lire avec grand plaisir.


                    • Fergus Fergus 4 août 2010 17:16

                      Salut, Jako, et merci pour ce lien sur mon article qui rappelle en effet que d’autres monuments fascinants existent.

                      Pour ce qui des îles d’Aran, j’ai profité de mon récent séjour en Irlande pour aller visiter Inisheer, la plus petite des trois îles. Peut-être y consacrerai-je un article un prochain jour.

                      Bonne journée.


                    • alberto alberto 4 août 2010 13:44

                      Bravo, Surya pour cet excellent article.

                      Je suis, ainsi que toi, souvent émerveillé devant ces œuvres d’art réalisées à l’aube de l’humanité !

                      Dans un autre registre, une réalisation qui m’a toujours étonné, et m’étonne encore, c’est le degré d’habileté auquel étaient parvenus nos ancêtres préhistoriques pour tailler les « rasoirs » en silex tels que ceux qui aujourd’hui exposée au musée du Grand Pressigny !

                      Bien à toi.


                      • Surya Surya 4 août 2010 14:07

                        Bonjour Alberto,
                        Et je crois bien qu’on a essayé de les imiter, de tailler nous aussi des silex avec les mêmes techniques qu’eux, et qu’on n’y est pas vraiment arrivés !
                        Sur ton lien vers le musée, il est même précisé que les silex taillés étaient exportés ! C’était carrément devenu un commerce. Je me demande ce qu’ils troquaient en échange de ces outils.


                      • dom y loulou dom y loulou 4 août 2010 14:08

                        alors on s’extasie devant des pierres de basalte érigées

                        mais pas devant de la diurite, presque aussi dure donc que le diamant, certaines pièces atteignant 900 tonnes, taillées avec une précision millimétrée que seuls les ordinateurs peuvent apporter ?

                        A 4000 d’alttude où ne survit plus un arbre.

                        un édifice dont nous ne connaissons pas les outils qui ont servi à le construire, car nous n’en avons AUCUN capable de telles prouesses technologiques.

                        enfin, vous explorez peut-être et n’avez pas eu le temps de me répondre surya ?


                        • Surya Surya 4 août 2010 14:49

                          enfin, vous explorez peut-être et n’avez pas eu le temps de me répondre surya ?

                          Exact. Pas d’impatience, pas de panique, j’étais en effet en train de lire des trucs sur Puma Punku... smiley


                        • jerome 4 août 2010 14:24

                          Bon article. En 1973 j’ai arpenté le site au petit matin en long et en large : il n’y avait pas un chat à l’époque ! C’est vrai que c’est magique , mais je ne vois aucune colline artificielle à cet endroit : c’est plat comme une limande !
                          On est impressionné sans savoir pourquoi, c ’est réellement magnifique, mais en effet cela n’a rien à voir avec Puma Punku, totalement incompréhensible, même si Stonehenge n’a toujours pas été explqué !


                          • Surya Surya 4 août 2010 15:02

                            Bonjour Jerome,

                            Cette visite au petit matin devait-être magique, en effet. Y avait-il de la brume ? Déjà que les paysages anglais au petit matin sont superbes, alors si on met Stonehenge au milieu... Je n’ai pas encore eu la chance de me rendre là bas, ça donne plutôt envie d’y aller pour le solstice (d’été pas d’hiver...) puisque le reste du temps on ne peut plus entrer dans le monument. Cela dit, le voir de loin sans avoir le droit de s’en approcher, ça peut être assez fascinant et magique aussi j’imagine.


                          • Heil Cartman Heil Cartman 4 août 2010 14:57


                            Très bon article, très interessant.

                            J’avais vu sur Planète (la chaine tv) un reportage Anglais qui pensait que des processions druidiques partaient de woodhenge pour aller vers Stonehenge. Woodhenge symbolisant la vie et Stonehenge la mort. Bien sûr, ce n’était que de la spéculation d’archéologue, mais l’hypothèse était intéressante.

                            http://fr.wikipedia.org/wiki/Woodhenge

                            http://henges.no.sapo.pt/


                            • Surya Surya 4 août 2010 15:09

                              Oui tout à fait, je n’ai en effet pas parlé de Woodhenge ni de ces symboles de vie et de mort. Merci pour les liens, le deuxième est génial et super détaillé !


                            • jef88 jef88 4 août 2010 15:11

                              Pour le transport, à part Merlin il n’y a pas d’autres possibilités que les rouleaux, les traineaux ou l’association des deux.
                              C’était donc de toute façon un travail pharaonique.
                              Mais pour la mis en place des traverses, il n’y a pas besoin de lever les pierres
                              - On met en place les pierres verticales : pour les dresser on fait un trou d’environ la moitié de leur hauteur puis on fait basculer la pierre qui était couchée. On cale ensuite la pierre au fond du trou en la gardant verticale.
                              - On remblaie les pierres de façon à former une bute d’ou affleure le sommet des pierres verticales
                              - On fait rouler les pierres qui feront les traverses au sommet de la bute et on les pose sur les pierres verticales
                              - On enlève la terre pour dégager l’édifice


                              • Surya Surya 4 août 2010 15:26

                                J’ai trouvé une vidéo qui m’a l’air tout à fait intéressante. Un documentaire d’un peu plus d’une heure diffusé sur la chaîne TV Arte.


                                • Surya Surya 4 août 2010 18:16

                                  La vidéo est pas mal, mais je ne la trouve pas convaincante.
                                  La réplique en polystyrène qui est faite de Stonehenge n’est intéressante qu’une fois installée dans la campagne, puisqu’elle sert notamment à vérifier l’effet du soleil lors du solstice d’été. Toute la partie sur le découpage des blocs de polystyrène, la peinture... etc était intéressante, mais on aurait finalement pu s’en passer ça n’apprend rien sur le monument lui même.
                                  Elle montre qu’on pense avoir compris le transport des pierres bleues, mais elles ne font que 4 tonnes au maximum. Là, d’accord.
                                  Le problème avec la technique présentée dans cette vidéo pour le déplacement de pierres de 12 tonnes (celles des linteaux horizontaux, et donc même pas celles de 40 ou 50 tonnes pour les pierres verticales géantes) est qu’ils déchargent leur bloc de béton de 12 tonnes avec une grue, ce qui ne pouvait être le cas à l’époque !! J’ai envie de dire que c’est « trop facile » ! Si l’on veut comprendre le déplacement des pierres, il faut essayer de tout faire comme à l’époque, et non zapper la difficulté en utilisant nos technologies du 21è. Pour faire avancer ces blocs, les hommes de l’époque ont dû d’abord les soulever suffisamment pour les déposer sur les rondins, comme l’a fait l’équipe du film mais avec leur grue.
                                  Il n’est jamais question dans la vidéo du transport des grosses pierres, celles de 40 tonnes, on laisse le téléspectateur conclure qu’elles ont été transportées de la même façon, on parle juste de leur mise à la verticale, et elle n’est réalisée qu’avec un des blocs de polystyrène...
                                  Ca me donne l’impression qu’on veut à tout prix prouver que cette théorie là est la bonne, qu’on cherche à s’en convaincre soi-mêm quitte à évacuer une difficulté embarrassante et ne pas en parler.
                                  Le reportage a, de plus, arbitrairement traduit « heelstone » par « pierre talon », alors que ce terme anglais ne peut pas être traduit, puisqu’on n’est pas sûr que « heel » soit employé pour désigner un talon...
                                  On voit dans la vidéo que les linteaux qui formaient le cercle (je ne parle pas des 5 trilithes disposés en fer à cheval à l’intérieur du monument) étaient encastrés les uns dans les autres, et également encastrés sur les deux pierres verticales. Je me demande comment ça se fait que certains linteaux soient tombés, et sans entraîner dans leur chute leurs deux supports verticaux ?

                                  « A une époque où la lumière artificielle n’existait pas, les longues nuits d’hiver étaient extrêmement sombres, et la Lune constituait la seule source de lumière. » nous apprend-on dans ce documentaire... Considère-t-on de nos jours que la lumière artificielle est devenu une deuxième source de lumière naturelle ? smiley Je sais pas si je cherche la petite bête, mais parfois les commentaires des documentaires sont un peu limites, je trouve... smiley

                                  Sinon la partie sur l’astronomie est intéressante, de même que celle, à la fin, sur les expériences acoustiques, mais que faut-il penser lorsqu’on voit quelqu’un arriver avec du matériel acoustique moderne, faire ses expériences, puis en conclure que les hommes de l’époque avaient des connaissances en acoustique et que le modèle de construction du site en a tenu compte ?

                                  On n’arrive à imaginer le futur que d’après nos connaissances actuelles, en effet, mais je commence à penser que, sur le même schéma, on ne sait appréhender le passé qu’à partir de nos connaissances actuelles. On n’a que très difficilement la possibilité d’imaginer quelles technologies feront le quotidien des hommes dans mille ans, ces techniques n’ont pas encore été inventées. Peut être les hommes de Stonehenge étaient-ils détenteurs de technique de transport et de construction qui n’appartenaient qu’à leur époque, qui se sont perdues, et qu’on ne pourra en aucun cas réinventer, car nous sommes passés dans un schéma de pensée totalement différent ?


                                • paul mohad dhib 4 août 2010 15:33

                                  oui je trouve comme beaucoup ce monument intéressant, il y en a un d’intéressant aussi a newgrange en Irlande pas loin de Dublin, même époque que les pyramides et lui aussi semble indiquer une position celle du solstice d’été, semble ai je dit....
                                  Derriere mon portait vous avez Carnac d’ailleurs, aujourd’hui les menhirs sont derrière des clôtures c’est devenu laid et la magie qui était restée est partie ailleurs....la peur gagne même les menhirs...
                                  qu’en est il de stonhenge ? je ne sais pas, a chaque fois je n’ai pas le temps ...merci du papier..
                                  parenthèse..les humains ne se repèrent que par les capacités techniques, de lui même , il ne sait rien mais alors ce qui s’appelle rien...il en est encore au visuel , ces gens avant nous , si leur cerveau technique ou ego n’était pas celui qui dominait , alors nous ne comprendrons jamais, impossible, pour nous vivre c’est accomplir, pour d’autre ca a été survivre et et ????


                                  • paul mohad dhib 4 août 2010 15:45

                                    correction : je voulais dire solstice d’hiver...


                                  • Surya Surya 4 août 2010 20:44

                                    Je ne connais pas du tout Carnac, et c’est bien dommage que ça ait dû être clôturé. Il faudra qu’un jour je me décide à faire un grand tour de la Bretagne, région plus que passionnante !


                                  • paul mohad dhib 4 août 2010 22:04

                                    Salut surya

                                    oui la bretagne est intéressante , il y a bcp de mégalithes, y compris dans le centre, en Irlande aussi, allez voir Newgrange sur google, c’est étrange aussi, tous ces pre-celtes, je me demande bien ce qu’ils pensaient,...
                                    amicalement
                                    encore merci


                                  • Gasty Gasty 5 août 2010 07:11

                                    Locmariaquer est un endroit intéressant, pas très loin de Carnac.


                                  • W.Best fonzibrain 4 août 2010 18:43

                                    mais si ça été reconstruit, comment etre sure que c’était comme cela ?


                                    • Diva Diva 4 août 2010 20:36

                                      @ l’auteur

                                      Bel article en vérité !

                                      Mais Stonehedge ne saurait être le seul site, remarquable par son ampleur et sa part de mystère !
                                      L’antique cité de Tiahuanaco, par exemple, relèvant à mes yeux d’une humanité bien antérieure à la notre, recèle bien plus de mystères encore !

                                      Comment savoir aujourd’hui qui en est à l’origine ?

                                      De même que l’on peut se demander qui est à l’origine de la plupart des pyramides présentent un peu partout sur la Terre ?!

                                      Et que penser encore de cette correspondance manifeste entre le site martien de Cydonia Mensae et son jumeau terrien d’Avebury en Angleterre ?

                                      Sujets authentiquement passionnants, et peut être un jour beaucoup de surprises en perspective !

                                      Restons curieux !


                                      • Surya Surya 4 août 2010 20:56

                                        Bonsoir Diva,

                                        Oui, Stonehenge est l’un des sites les plus mystérieux, mais pas le seul. J’avais vu un reportage sur les pyramides où des similitudes troublantes étaient montrées entre celles d’Egypte et celles d’Amérique du Sud, alors qu’il n’y avait pas de communication entre les différents peuples à l’époque. C’était passionnant.
                                        Par contre, voilà un mystère qui est levé : on vient de découvrir grâce aux photos de Mars Reconnaissance Orbiter que le visage que l’on a cru voir sur Mars n’existe pas en fait. Il faut dire que la photo datait de 1976, donc prise avec les moyens de l’époque (je crois que la sonde s’appelait Viking).


                                      • Diva Diva 4 août 2010 21:14

                                        ami Surya

                                        Sachez que je ne cautionne aucune photo estampillée NASA !

                                        Je rappelle pour mémoire que la NASA n’a distribué au public qu’un pourcentage insignifiant ( 100) sur les 60 000 clichés récoltés au terme des différentes missions Apollo !

                                        Ce qui semble normal quand on considère le catalogue officiel de la Nasa qui énonce plus de 500 observations lunaires au cours des 500 dernières années ! Pas question pour cet organisme appartenant à la CIA, de montrer à la face du monde que la Lune n’est absolument pas un satellite mort !

                                        La photographie de 1976 montre bel et bien un visage, mais pas seulement, elle montre également une cité mitoyenne ainsi qu’un ensemble de pyramides à cinq faces !
                                        Au niveau des ombres portées, il n’ y a d’ailleurs aucun rapport entre ce cliché de 1976 et les photographies récentes du dit visage !

                                        Pour l’heure c’est l’absence de concurrence spatiale véritable qui permet aux USA de diffuser tout et n’importe quoi concernant aussi bien la Lune que Mars !
                                        Cela reste du cinéma et assurément un frein désastreux à toute recherche véritable !


                                      • Surya Surya 4 août 2010 21:39

                                        Mais Diva, la photo du visage n’est-elle pas, elle aussi, estampillée NASA ?
                                        Il me semble bien que c’est aussi grâce à la NASA qu’on a trouvé récemment qu’Angkor est bien plus vaste qu’on ne l’imaginait jusqu’à présent.


                                      • Diva Diva 4 août 2010 23:05

                                        Certes, le cliché du visage de 1976 aura probablement échappé à la censure.
                                        A l’époque, comment aurait elle pu imaginer qu’il pouvait s’agir d’un visage ?
                                        Seulement voilà, très rapidement elle imposa une tout autre explication !

                                        A l’image du ballon sonde de Roswell, ou de l’inversion de température évoquée après le survol de Washington par un carrousel déconcertant !

                                        C’est un peu ce que l’on peut reprocher aux scientifiques et aux autorités en charge de la paix sociale : Cette obstination à toujours tout aplanir, tout nier pour éviter des mouvements de masse !

                                        La Nasa est cachotière, mais fort heureusement, globalement incompétente !

                                        Du coup, elle aura encore laissé échapper bien des clichés troublants : ici, et ...

                                        Angkor est probablement moins déstabilisant que la preuve absolue de l’existence de vestiges lunaires ou martiens !


                                      • joelim joelim 4 août 2010 20:39

                                        Je crois que la colline artificielle mentionnée par Finael ne se trouve pas sous Stonehenge mais à 30 km.

                                        Composée principalement de craie extraite des alentours immédiats, la butte mesure 40 mètres de hauteur2 et couvre environ 2,2 hectares, révélant des connaissances techniques immenses, complétées par des compétences prolongées d’ingénierie en génie civil, d’organisation du travail et d’approvisionnement d’un chantier d’une ampleur exceptionnelle.

                                        Elle fut d’ailleurs construite dans une vallée, paraît-t’il.

                                        • Surya Surya 4 août 2010 20:48

                                          Bonsoir Joelin,

                                          Après avoir vu la vidéo dans lequel il est mentionné, je pense qu’il s’agit plutôt du talus (entouré d’un fossé) sur lequel a été construit le monument. Je ne sais pas pourquoi le paysage semble si plat si en fait il ne l’est pas, car « visiblement » il y a, ou peut être il y a eu, un talus.


                                        • joelim joelim 4 août 2010 21:00

                                          Voici un lien intéressant car très informatif sur la région de Stonehenge : http://www.3itraductions.fr/3iEN/archive/arte/stonehenge.htm.


                                          • Surya Surya 4 août 2010 21:20

                                            Je n’ai pas bien compris la nature de ce texte. S’agit-il du minutage d’un film avec son commentaire ?


                                          • joelim joelim 5 août 2010 11:45

                                            Il semblerait. Etrange certes mais l’intérêt des infos parle de lui-même.


                                          • Surya Surya 4 août 2010 21:11

                                            D’ailleurs Joelim, cette histoire de colline artificielle me fait soudain penser à ce super film anglais qui est sorti il y a un certain nombre d’années, peut être vous l’avez vu ?


                                            • joelim joelim 5 août 2010 11:46

                                              Non. L’idée du scénario est amusante.


                                            • cmoy patou 5 août 2010 11:58

                                              Bonjour,

                                              Super article interressant à lire merci,

                                              Je suis surpris que personne ne mentionne les mégalithes en Corses du Sud à moins que j’ai passé un commentaire ?


                                              • Surya Surya 5 août 2010 12:33

                                                Bonjour Patou,

                                                Je ne savais pas du tout qu’il y avait des mégalithes en Corse. Merci pour cette info. Sur le site Persée que vous avez mis en lien, on peut faire une recherche et trouver plein d’infos. J’ai également trouvé ce site qui est aussi très bien : Filitosa et celui ci, une page sur un site consacré aux mégalithes.
                                                C’est quand même génial internet pour ça !! smiley


                                              • cmoy patou 5 août 2010 13:57

                                                Merci pour ces liens Surya, j’avais découvert par hasard ces sites en visitant l’île de Beauté et il est vrai qu’ils ne sont guère connus par le grand public.


                                                • bob 8 août 2010 10:32

                                                  Bonjour, une autre théorie ( relativement usitée au moyen âge) est la considération que ces pierres sont des seuils ou des portes vers d’autres mondes mythiques. Les autochtones pensait matérialiser l’aspect spirituel de leur environnement par le biais d’un passage dont le plus important serait un site nodal. Cette théorie converge vers les explications de points telluriques, lignes ley, etc...
                                                  Cela explique aussi pourquoi seuls les pays de culture celtique possédait ce type de site et bien sur la pluralité de ces sites ( même si celui de Stonehenge est le plus connu).

                                                  On remarquera pour information que ce type de culture religieuse va ètre stigmatisé par le christianisme dans sa lutte contre le paganisme notemment par la diabolisation de la croisée des chemins ( censée appeler le Diable à partir d’une certaine heure de la nuit.)


                                                  • FritzTheCat FritzTheCat 8 août 2010 16:33

                                                    Merci pour cet article.


                                                    • Proudhon Proudhon 8 août 2010 19:47

                                                      Article très intéressant merci.
                                                      Je me souviens quand nous y sommes allé avec des copains en 1980. Malheureusement on ne pouvait déjà plus se déplacer au centre du site. Je me souviens que l’on avait essayé à la nuit tombé de ramper tout doucement en direction du centre, on voulait méditer et coucher à cet endroit. Mais vu qu’il y avait un gardien avec des yeux de chats, on s’est fait virer illico-presto. Dommage...
                                                      Il existe pas loin un gros tumulus assez imposant et intéressant à voir.

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