Pour une Régie du cannabis
Voilà une étude qui tombe à pic : le cannabis favoriserait l’apparition de cas de schizophrénie. La schizophrénie est une des psychoses les plus graves, elle dissocie l’individu de la réalité commune, elle l’isole dans un monde imaginaire, fantasmagorique souvent angoissant. Elle empêche l’individu de mesurer avec justesse ses choix dans sa progression personnelle. C’est une perte souvent irrémédiable qui s’ajoute aux nombres des personnes qu’on dit « adultes handicapés ».
Conclusion : il faut supprimer le cannabis.
Facile à dire, aisé à imaginer, concrètement idiot.
Sur dossier, l’affaire est faite : destruction des cultures, suppression du trafic, sevrage des consommateurs. Y’a qu’à ! Renforcement de la lutte, déclaration de guerre et départ en croisade n’ont, depuis plus de trente ans, apporté aucun résultat. Consommation en hausse, économie parallèle. Contraste cruel entre les moyens mis en œuvre (combien ça coûte ?) et le piètre résultat.
La peur n’a jamais été un moteur de vente, surtout quand vous racontez des bobards. Que le pourcentage des schizophrènes soit en hausse parmi les usagers du cannabis en raison de l’augmentation de celui de la concentration du THC n’est sans doute pas faux. Qui n’a pas fumé une herbe "forte" ne peut savoir à quel point ce produit "innocent" vous transporte loin de vos préoccupations.
Le lycéen qui a une mauvaise note, qui s’est disputé avec son pote, qui vit difficilement l’apprentissage de sa sexualité, se console vite en fumant son pétard. Comme tout névrosé, il apprend vite à trouver son refuge dans un comportement protecteur. Dès lors, tout tracas a son remède. Le gros hic, c’est que c’est une médication tout à fait autonome. Non seulement, le diagnostic n’est pas posé par un professionnel, mais encore la thérapeutique est clandestine. Double paravent. Est-ce que l’adolescent a le choix de s’exprimer ? En règle générale, il cache la vérité de son expérience à ses parents, aux adultes. Il en ressort la création d’un fossé supplémentaire pour un dialogue déjà ardu entre générations.
Pourtant, notre époque, cette première décade du XXIe siècle, voit la curieuse interaction entre des parents post-soixante-huitards bien au courant des voyages initiatiques et leurs enfants nourris à l’illusion de la supériorité de la civilisation technologique. Entre la télévision, les jeux vidéo, le téléphone mobile, il reste de la place pour une première addiction aux bonbons Haribo. Nous prévenons la souffrance de l’enfant. c’est bien naturel. Nous sommes inquiets quand il ne va pas bien. Nous en avons fait un enfant-roi mais son statut de petit prince se désagrège quand il est confronté à la réalité de la condition humaine.
Nous payons cash l’idée qu’une éducation participative libère l’individu dans une société forcément désireuse d’aller en ce sens. Nous oublions en chemin que la connaissance passe par une transmission des savoirs dont la discussion ne peut se faire que si on en a acquis les bases. On ne fait pas de musique sans apprendre les gammes.
Les réflexes pavloviens nous conduisent à privilégier des choix faciles, des réponses manichéennes. Il fut un temps où le cannabis était classé parmi les euphorisants. On a mieux dit les choses en le qualifiant de neuro-dysleptique. C’était pour mieux basculer vers une nouvelle définition : "Attention poison dangereux : peut rendre fou." Tout cela est vrai. Quel médecin n’a pas eu devant lui un jeune adulte dont l’avenir prometteur était détruit par l’usage du THC (tetra-hydro-cannabinol, principe actif du cannabis) ? Qui n’a vu les résultats scolaires tomber en flèche en quelques mois sans qu’il n’y ait d’autre raison que l’expérimentation abusive d’un produit de plus en plus concentré ?
Est-ce que le jeune ado peut en parler à la maison ? Est-ce qu’il a envie d’en parler ? Non, il est nécessaire que le jeu soit secret. S’ajoute à la transgression de la règle, le plaisir d’une vie parallèle. Et l’on se sent plus fort que le monde entier, plus fort que les études qui font peur et sont comme ce qu’on dit des accidents de la route, des choses qui n’arrivent qu’aux autres. Entre un monde où l’on serait tous un peu frères et la méfiance relationnelle qui régit nos civilisations, le flower power et autres rasta legends entraînent leurs adeptes dans un monde feutré où n’existe pas de factures d’électricité.
La solution qui consiste à maintenir en France une interdiction absolue de la consommation est similaire à l’idée qui nous a fait construire la ligne Maginot. Comme à l’époque, l’idée n’est pas discutable à moins de passer pour un antipatriote. Les années passent et la France ne met pas le problème à plat. Absent des débats électoraux, le problème de la toxicomanie reste un tabou dont les professionnels débattent savamment pendant que nos gosses fument leurs joints en cachette. Achetés sur un marché parallèle, alimentant un réseau mafieux, sans doute une grande part du problème des banlieues, l’économie du cannabis est niée alors que 40 000 tonnes de haschich partent en fumée chaque année. Il n’y a aucun rapport entre le prix de revient du produit et son prix d’achat. La qualité est complètement aléatoire, pouvant mettre en danger les poumons de fumeurs quand le produit est mélangé à toute sorte de substance.
Il y a trente ans, dans les années soixante-dix, je souriais poliment à un ami qui me disait que "l’année prochaine, le cannabis sera légalisé", prenant ses désirs pour des réalités. En 2007, on risque toujours des millliers d’euros d’amende et même des années de prison pour quelques grammes de haschich. Pouvoir disposer d’un argument comme celui de l’augmentation de la schizophrènie est pain bénit pour surseoir encore et toujours à l’évolution d’une législation qui n’a plus rien à voir avec la réalité.
Il n’y a que l’issue courageuse et intelligente qui grandit l’Histoire des nations et de ses peuples. Oui, c’est grandiloquent mais, si j’écris avec détermination ces lignes, c’est que je crois que la schizophrénie n’est pas dans l’apparition de cas médicaux dont le traitement est difficile et coûteux pour la collectivité, mais que cette schizophrénie est dissoute entièrement dans notre façon de vivre ensemble en se cachant la vérité. Comme dans un vieux couple où le silence tient lieu de fonctionnement. Les cas remarquables ne seraient que les symptômes d’un malaise général.
Créer une Régie du cannabis serait admettre l’existence de son usage. Comment faire comprendre que ce ne serait pas un échec pour ceux qui luttent pour la prévention des addictions ? Comment leur démontrer que l’utilisation raisonnée peut s’envisager ? Est-ce que l’ère "Sarkozy-qui-résoud-tout" verra une réforme s’engager en ce sens ?
Chacun peut voir les avantages d’une transparence : transformer un produit illicite en une marchandise comme une autre supprime le trafic, assure la qualité du produit et permet d’aborder en termes adultes les inconvénients liés au mésusage. Comme il existe un apprentissage familial à la première cuite, une tolérance sociétale à la consommation conviviale d’alcool, il pourrait être bénéfique de pouvoir parler du cannabis, de sa propre expérience, sans verser dans l’aveu délictuel.
Qui est le plus schizophrène, à présent ? Ceux qui disent que la société doit être épurée de toute trace de THC ou ceux qui ne croient pas à cette épuration ? Qui est dans le déni de la réalité ?
87 réactions à cet article
-
Il y a une chose que l’on ne dit jamais dans les articles pro-cannabis, c’est qu’il tue !
Comme l’alcool, comme le tabac.
On a déjà suffisement de raison de mourir en France, cela serait bien de ne pas légaliser une cause supplémentaire.
-
Oui, le shit tue ! Mais vivre tue aussi, et de façon même plus insidieuse.
La vie n’est qu’une maladie mortelle sexuellement transmissible.
-
En effet, le cannabis peut provoquer ou aggraver une schizophrénie chez un sujet déjà fragile au départ. L’alcool aussi, d’ailleurs.Mais il peut aussi adoucir les effets néfastes d’une chimiothérapie. Son intérêt pharmacologique est encore plus grand à cause de son effet psychotrope qui pourrait s’avérer efficace pour soigner les dépressions, traiter la douleur etc. C’est dommage que le THC n’est pas repertorié dans la pharmacopée mondiale comme nicotine, autre substance controversée, qui est efficace pour soigner certaines maladies comme Alzheimer ou justement la schizophrénie.A cause de nos préjugés nous nous privons peut-être d’un médicament qui pourrait sauver des vies ou en améliorer la qualité. Et son usage récréatif pose bien moins de problèmes que celui d’alcool - c’est très rare qu’un joint rend agressif. La surdose est extrêmement rare, tandis qu’avec l’alcool cela peut arriver. Que tellement de gens l’utilisent recréativement c’est la preuve de son intéret.
-
« La vie n’est qu’une maladie mortelle sexuellement transmissible. »
Comment on m’aurait menti !!!! Allez j’assigne dieu au tribunal d’instance pour cruauté envers des animaux doués d’intelligence (ou pas)
Schroen
-
@ Shroen
Préparez vos billes : un Roumain (avait-il trop fumé ?) s’est vu débouté de cette même plainte, récemment :
« Un Roumain qui avait porté plainte contre Dieu pour »escroquerie« et »abus de confiance", Lui reprochant notamment de ne pas avoir répondu à ses prières, a été débouté de son action par le Parquet de Timisoara (ouest), a rapporté mercredi le quotidien Evenimentul Zilei.
Mircea Pavel, 40 ans, qui purge une peine de 20 ans de prison pour meurtre, avait porté plainte contre « le nommé Dieu, domicilié aux cieux et représenté en Roumanie par l’Eglise orthodoxe », l’accusant d’« escroquerie, abus de confiance, corruption et trafic d’influence ».
« Lors de mon baptême, j’ai conclu un contrat avec l’accusé visant à me délivrer du mal. Or, jusqu’ici, ce dernier n’a pas honoré ce contrat, bien qu’il ait reçu de ma part différents biens et nombreuses prières », a écrit M. Pavel.
Le Parquet de Timisoara l’a toutefois débouté de sa plainte, estimant que « Dieu n’est pas un sujet de droit et n’a pas d’adresse »."
-
Ne me cherchez pas je suis déjà dehors
==================>
Schroen
-
@ Cosmic : « »Le Parquet de Timisoara l’a toutefois débouté de sa plainte, estimant que « Dieu n’est pas un sujet de droit et n’a pas d’adresse ».« »
Le dénommé dieu n’a pas d’adresse, mais ses ’représentants’ ici-bas en ont indéniablement.
-
@ JL
Certes, Dieu ne manque pas de serviteurs toquant à toutes les portes avec diverses propositions dans leur besace. Je me demande s’il n’éprouverait pas une divine lassitude devant toutes ces bonnes volontés dont les arguments de vente importent plus que son objet. Quant aux arguments de vente, cela va du simple au pire.
-
Quelque part, cette Régie est déjà en route à travers le développement d’applications thérapeutiques encadrées du Cannabis.
Il ne me semble pas sain d’aller plus loin dans la légalisation - tenez vous réellement à recréer une Seita, à substituer l’usage du tabac par un cocktail tabac - cannabis - sans filtre plus dangereux encore ?
La prévention et la pédagogie ne me semble pas encore à la hauteur des dangers et des enjeux. La France doit un jour ou un autre décider de ne plus rester en tête des consommations d’anxiolytiques et de cannabis.
-
J’ai réfléchi un peu et je me suis mis à imaginer des scènes familiales du genre : « si tu n’as pas de bonnes notes, tu n’auras pas ton chichon samedi soir ». On croit rêver, non ?
Sur le plan thérapeutique, en dehors du glaucome et d’un effet adjuvant anti-douleur, est-ce qu’on pourrait considérer le thc ou dérivés comme des psychotropes utilisables ?
D’un point de vue pratique, comment faire ? Je ne sais pas, il faudrait créer en discuter longuement sans doute dans des commissions. Considérer la minorité en dépénalisant l’usage, pour commencer ? Franchement, je n’ai pas d’opinion. Les mœurs, c’est de la matière vivante et c’est délicat d’agir sur elle.
-
>Sur le plan thérapeutique, en dehors du glaucome et d’un effet adjuvant anti-douleur, est-ce qu’on pourrait considérer le thc ou dérivés comme des psychotropes utilisables ?
Bonne question...
***Science- : Cancer Des chercheurs anglais ont démontré que le THC induit l’apoptose (mort programmée des cellules) de cellules cancéreuses dans la tumeur du colon. Ils ont conclu que l’utilisation de THC pourrait représenter une nouvelle stratégie thérapeutique du cancer du colon. (Source- : Greenhough A, et al. Int J Cancer, du 21 juin 2007 [publication électronique avant impression]).
***Science- : inflammation des voies respiratoires Une étude conduite avec des cellules humaines des muqueuses des bronches a révélé que le cannabinoïde synthétique (CP55,940) réduit la concentration de certaines molécules (cytokines) responsables du processus inflammatoire. Les chercheurs de l’université de Groningen (Pays-Bas) ont conclu que les cannabinoïdes offraient des propriétés anti- inflammatoires au niveau des voies respiratoires du fait qu’ils agissent positivement sur le processus de libération des cytokines. (Source- : Gkoumassi E, Br J Pharmacol, du 11 juin 2007 [publication électronique avant impression])
2.
Science- : une pommade à base de THC réduit la réaction allergique de la peau chez les souris
Selon des études animales, conduites par des chercheurs de l’université de Bonne en Allemagne, l’application locale de THC - sous forme d’une pommade - calme les réactions allergiques de la peau. Les résultats de cette étude ont été publiés le 8 juin dans le magazine Science. Les chercheurs ont démontré que les endocannabinoïdes jouent un rôle important dans la régulation du processus inflammatoires. Lors des tests réalisés sur des souris rendues allergiques à des allergènes spécifiques, une augmentation du taux d’endocannabioïdes a diminué la réaction inflammatoire de la peau tandis que l’absence de récepteurs aux cannabinoïdes a augmenté cette réaction.
En cas de début d’inflammation, les endocannabinoïdes agissent de la même manière qu’un conducteur qui appuie sur le frein. Ils protègent l’organisme de vouloir agir « trop bien » prévenant ainsi le risque de perdre le contrôle sur la réaction immunitaire. Cette découverte est en accord avec l’observation selon laquelle le taux d’endocannabinoïdes a augmenté dès l’apparition de l’infection chez les souris. Par contre si la peau a été traitée avec la pommade à base de THC soit peu avant soit peu après l’administration de l’allergène, celle-ci a considérablement moins enflé que sans traitement. En outre, il est fort probable que les pommades à base de THC ne provoquent pas d’effet euphorisant.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur (en anglais)- : http://www.sciencedaily.com/releases/2007/06/070607171120.htm (en allemand)- : http://www1.uni- bonn.de/pressDB/jsp/pressemitteilungsliste.jsp
(Source- : communiqué de presse de l’université de Bonne du 7 juin 2007, Science Daily du 7 juin 2007)
Science- Le THC réduit l’évolution et la propagation du cancer du poumon
Dans un communiqué de presse, la Société américaine de recherche sur le cancer (AACR) a déclaré que des chercheurs de l’université de Harvard ont présenté une étude animale démontrant que le THC pourrait être bénéfique contre le cancer du poumon. Cette présentation a eu lieu lors du congrès annuel de la société qui s’est déroulé du 14 au 18 avril 2007 à Los Angeles.
Chez des souris traitées avec du THC pendant 3 semaines, la substance a freiné d’environ 50 % l’évolution de la tumeur en cas de carcinome pulmonaire normal et a significativement réduit l’activité cancéreuse. « -L’intérêt de cette étude consiste à pouvoir démontrer comment une substance souvent mal utilisée peut, si elle est administrée intelligemment, ouvrir de nouvelles voies en terme de traitement contre le cancer du poumon- », a déclaré le Dr. Anju Preet, l’un des chercheurs.
Le communiqué de presse de l’AACR est disponible sur- http://www.aacr.org/home/public—media/public-policy— legislative-affairs/press-releases—articles.aspx ?d=744
(Source- : communiqué de presse de l’AACR du 17 avril 2007)
Science- : le THC favorise la prise de poids chez des personnes d’un certain âge souffrant de pertes d’appétit et de poids
Selon des recherches conduites à l’université de Saint Louis aux Etats-Unis, le THC peut favoriser la prise de poids chez des personnes d’un certain âge souffrant d’anorexie (perte de l’appétit) et de perte de poids. Les chercheurs ont conduit une enquête rétrospective avec 28 participants d’âge moyen de 79,5 ans et à qui l’on a administré du THC pendant 12 semaines.
Au début de l’enquête, le poids des participants était de 47,9 kg en moyenne. Sous administration de THC, 15 participants (53,5 %) ont pris du poids, dont 10 personnes au minimum 2,3 kg et 6 personnes au minimum 4,5 kg. Les participants qui ont perdu du poids pendant l’étude étaient généralement plus jeunes que ceux qui ont pris du poids (70,9 ans versus 90,8 ans). Les résultats de l’étude ont affiché une prise moyenne de poids de 1,4 kg. 11 participants ont perdu du poids. Parmi eux, 7 personnes sont décédées (64 %) versus 4 personnes (26 %) du groupe des personnes ayant pris du poids.
La version intégrale du résumé de l’étude est disponible sur http://www.cannabis-med.org/studies/study.php
Norml : 06-06-2006 Usa RECHERCHE D’après une étude de l’université du Missouri publiée dans le numéro de mars/avril de « Missouri Medicine », il ressort que la consommation de cannabis réduirait le risque d’accidents graves, contrairement à la consommation des autres drogues illégales ou de l’alcool, qui les augmentent.
http://www.norml.org/index.cfm?Group_ID=6918
Norml : 06-06-2006 Italie RECHERCHE D’après une étude de l’Institut de chimie bio-nucléaire de Naples, publiée dans le numéro de mai du "Journal of Pharmacology and Experimental Therapeutics, la marijuana freinerait le développement des cellules cancéreuses pour divers types de cancer, dont le cancer du sein et celui de la prostate.
http://www.norml.org/index.cfm?Group_ID=6917
voir aussi http://www.essentielles.net/static/news/738.htm
http://forum.doctissimo.fr/sante/cannabis/cannabis-contre-cancer-sein-prostate-sujet-148164-1.htm
-
le simple fait de respirer, tue a petit feu. Arretons de respirer ?
Le Cannabis ne tue pas, sauf indirectement (cancer du poumon, accident de voiture), il ne rend pas schizophrène mais revéle une tendance sous-jacente à la schizophrènie. C’est juste un révélateur.
Il ne faut pas légaliser le Cannabis, car il deviendrait un produit comme un autre. Nos viticulteurs sont bien des narco-trafiquant car ils produisent un produit qui à un très fort pouvoir d’addiction proche de l’éroïne. Et pourtant ils continuent de vendre leurs drogues légalement avec des qualités souvent déplorable.
Non il faut dépénaliser l’usage du cannabis et autoriser la culture de celui-ci a des fins personnelles. Le légaliser, autoriserait des sociétés à en faire le commerce, et où il y a commerce il n’y a plus de contrôle de nos jours.
enfin le cannabis n’entraine aucune dépendance physique a moins d’en avoir fait l’abus ( 30 petards par jour ) pendant très longtemps ( 5-10 ans ), seulement se sont des gamins de 13-14 ans dont le cerveau n’est pas encore formé qui en consomment . Et là les dégats sont réels, catastrophique et permanent : seulement es ce en empéchant un enfant de s’approcher du feu qu’il va comprendre que le feu c’est dangereux ? non c’est en le laissant faire son expérience du feu et en analysant avec lui cette experience.
De ce fait je rejoins l’auteur, c’est le manque de communication enfants-parents qui souvent conduit a des drames.
Z
-
Suite à un vote interne suite à une introspection, nous en avons conclu que nous ne sommes pas schizophrène à 6 voix contre 3.
Schroen
-
@ Shroen Bon esprit
-
Une Régie, et la vente de cannabis en petits paquets sur lesquels il sera écrit en gros : « fumer conduit à la folie ». A voir...
-
Un fumeur achète un paquet de cigarettes ou il voit écrit « Fumer provoque l’impuissance ». Il rend le paquet au buraliste, en pointant le présentoir : « Donnez moi plutôt celles ci, qui donnent le cancer ! »
-
La corrélation entre schizophrénie et consommation de cannabis n’a pas été démontrée par une étude indépendante. La première est d’un diagnostic parmi les plus difficiles et la seconde est à cause de la pénalisation difficile à chiffrer précisément. On tombe souvent sur des problèmes d’épidémiologie, à Agoravox !
Quand bien même cette corrélation eût été établie, que faudrait-il en tirer comme conclusion sur la causalité ? Que le cannabis provoque la schizophrénie ? Que la schizophrénie pousse à fumer du cannabis ? Que les schizophrènes fumant du cannabis sont plus faciles à recenser que les autres ?
La seule grande étude que j’ai lue sur les drogues était l’étude de l’INSERM sur la toxicité et l’accoutumance. Le cannabis y était considéré moins dangereux que le tabac, lui-même moins que l’alcool, classé juste derrière les opiacés.
Pour en venir au sujet de l’article, non, la prohibition ne fonctionne pas. Oui, il faut légaliser. Oui, il faut que la vente soit faite sous contrôle d’Etat, en bureau de tabac ou pharmacie.
Sinon, il faut interdire l’alcool.
-
Bravo Forest, je vous plussoie pour la peine ! Je m’étais insurgé contre la publication il y a deux semaines des résultats d’une étude (une fois de plus franco-française)qui allaient dans ce sens.
Il faut quand même savoir que cette corélation n’a jamais vu être prouvé même en hollande ou les spécimens d’étude courent les rues...
De plus, c’est juste après la seconde GM que les cultures de chanvre ont été interdites définitivement dans la plupart des pays européens. En effet, le cannabis outre son role d’émancipation intellectuelle et pacifique en contexte de guerre froide qui ne devait pas plaire à la CIA, ne plaisait pas non plus aux industries petrochimiques qui mettaient en avant les tissus synthétiques (type nylon) lesquels encore chère à l’époque pouvaient être concurrencer par le fil de chanvre très économique et écologique (je ne m’engage pas sur les strings en chanvre ça donnerai des générations d’émasculés du aux foufounes schizophrènes)
Schroen
-
A ma connaissance , en France, il y plus d’habitués des produits pharmaceutiques que de cannabis : C’est un fait.
Or, les médicaments eux aussi sont dangereux pour la santé, eux aussi ralentissent les réflexes et tuent sur les routes, eux aussi ont des effets secondaires qui peuvent même entraîner la mort. . .
Les médicaments provoquent même des trafics mafieux (Métadone), des allergies, des incompatibilités entre eux . . .
Pourquoi ne pas rendre aussi tous ces produits illicites finallement ?
-
Ah non le sarko c’est pas du cannabis qu’il prend ....
-
Djanel 29 juillet 2007 16:39Non comme Obélix il est tombé dedans quand il était qu’un bébé d’avocat
-
A force de diaboliser le cannabis on oublie l’utilité de cette molécule
http://www.israelvalley.com/news/2007/07/29/11855/israel-medical-l-universitnn-hnnbrannque-du-cannabis-synthnntique-pour-contrniler-l-hypertension News : ISRAEL MEDICAL - L’Université Hébraïque : du cannabis synthétique pour contrôler l’hypertension jul29 Par S.F. Rubrique : Santé
Les recherches menées par Yehoshua Maor, chercheur brésilien à l’Université Hébraïque de Jérusalem en Israël, ont abouti à un traitement contre l’hypertension à partir d’une version synthétique du canabigérol, molécule extraite du cannabis sattiva, sans effets psychotropes. Le Prix Kaye de l’innovation vient de lui être décerné. La recherche de médicaments contre l’hypertension avec des effets secondaires légers est une priorité pour l’industrie pharmaceutique.
Yehoshua Maor étudie depuis 2003 les propriétés thérapeutiques du cannabigérol pour contrôler la pression artérielle. Contrairement à ses confrères, qui essaient depuis 1978 de séparer l’effet psychotrope de l’activité cardiaque en travaillant sur le THC, il a concentré ses efforts sur le cannabigérol, précurseur du THC : il est parvenu à optimiser son effet hypotenseur tout en diminuant ses effets secondaires. Au Brésil l’usage thérapeutique du THC est interdit. De plus le cannabigérol a un effet anti-inflammatoire modéré, tandis que de nombreux médicaments anti-hypertenseurs, comme le Vioxx (retiré du marché le 30/09/2004) sont susceptibles d’entraîner des accidents cardio-vasculaires. Les propriétés de cette molécule ont été caractérisées par des expériences sur des rats, in vivo et in vitro.
L’Université Hébraïque a déposé un brevet sur le cannabigérol, et des négociations sont en cours avec une société pharmaceutique qui prendra en charge la suite des recherches et la commercialisation du médicament. A partir du mois d’août la recherche sera transférée aux Etats-Unis, à Boston, où l’Ecole de Médecine de Harvard va analyser la biologie basique des molécules cannabinoïdes et tester la non-toxicité des sous-produits du futur médicament.-
Source : Elise Guerrero extrait du BE Brésil numéro 83 rédigé par l’Ambassade de France au Brésil.
-
Gazi BORAT 27 juillet 2007 15:19« Cannabis & schizophrénie »
La corrélation n’est pas si évidente.
On pourrait tout aussi bien dire que les personnes psychiquement fragiles seront plus tentées que les autres à consommer des substances (alcool, psychotropes) qui les éloigneraient d’un quotidien qu’il leur est difficile d’affronter..
Le cannabis est mauvais pour la santé, c’est une évidence quand il est fumé car il encrasse les poumons tout comme le tabac.
Alors, dans ce cas, pourquoi ne pas en manger ?
gAZi bORAt
-
J’ai toujours trouvé les effets du cannabis quand on l’ingère plus puissant que lorsqu’on le fume mais c’est une impression strictement personnel (oups j’fais de la promotion j’suis donc hors la loi au vue de celle de 1975 sur les stupéfiants ;
Schroen
-
Djanel 27 juillet 2007 20:22Si un procureur lit çà, t’es bon pour aller en taule parce que dans ce que tu viens de dire, il y a un aveu à moins que tu arrives à prouver que tu ne faisais que répéter ce que les autres disent par réputation sans l’avoir expérimenté eux même. Sinon avoue, qui t’as dit çà pour qu’on l’arrête pour usage de stupéfaction.
-
« Usage de stupéfaction » : ça devrait être une discipline quotidienne, l’étonnement à sa base
-
Moi aussi ça fait des années que je prône une légalisation encadrée du cannabis, sur le modèle de ce qui se fait pour le tabac. Mais le mot « drogue » fait peur, et on se réfugie dans le déni : si on n’en parle plus, si on l’interdit, il va finir par ne plus exister. Vous avez raison, ça ne marche pas.
Pour la petite histoire, je vous rappelle que notre bien-aimé Président, quand il n’était que Ministre de l’Intérieur avait déjà proféré cette énormité : « la notion même de drogue douce est une absurdité, si c’est une drogue, elle n’est pas douce (..) ». Et voilà comment on persiste et signe - sans réfléchir.
-
Je vous plussoie ça c’est de la casserole, cependant ça fume chez les sarkosy, le fils devant le père et ça dérange personne !!!! (dixit Karl Zero dans un des diners mondains chez Ardisson) Finalement ce n’est qu’une question d’apréhension
Schroen
-
je ne crois pas que cet article soit pro-cannabis : j’ai surtout voulu mettre en lumière le contraste entre la réalité de la consommation courante dans notre pays et la législation qui semble légèrement obsolete.
-
Le problème avec ce genre d’article, c’est que l’on peut dire la même chose avec la vente des armes à feu.
A la seule différence, c’est que les armes à feu, ne font pas prendre leur pied à certains, au mépris des autres, comme les fumeurs.
-
Gazi BORAT 27 juillet 2007 16:22@ Chris Wilkinson
Celui qui s’amuse innocemment avec un 44 magnum présente-t-il un potentiel de dangerosité moindre pour la société que celui qui fume gentiment des pétards ?
Permettez-moi d’émettre un doute..
gAZi bORAt
-
Envisager une politique de réduction des risques (on l’a fait pour les opiacés) serait-il si bête que ça ?
-
A propos d’opiacés : je n’ai jamais compris pourquoi on ne donnerait pas de l’héroïne aux personnes en fin de vie.
-
Des morphines sont utilisées tous les jours dans tous les hôpitaux. Bien que synthétiques, ce sont des produits assez proches chimiquement de l’héroine. Il arrive même qu’on en donne en dose un peu trop forte à des agonisants, mais on ne s’en vante en général pas. L’euthanasie est un sujet tout aussi difficile que la drogue.
-
Oui et pourquoi pas de l’arsenic !
-
Djanel 27 juillet 2007 20:26Salut Amada. Toujours le MAUX pour rire.
-
Tout à fait Forest, on leur donne de la morphine (donc un opiacé) pour soulager des douleurs intolérables pour ces personnes en fin de vie. De là à parler d’euthanasie...finalement cela demeure du soins de confort. Il n’est pas acceptable si on veut respecter la dignité des personnes de les laisser mourrir d’en d’atroces souffrances.
-
-
C’est bien de poser le problème mais votre article aurait dû etre un peu plus complet sur les ravages de la drogue.
ci-dessous quelques infos :
http://www.etnoka.fr/static/page/pratique/actu/cannabis_volant
http://www.chambon.ac-versailles.fr/science/sante/sens/cannab.htm
Bref,je vous donne pas le mode d’emploi pour faire des recherches sur le net,mais il est temps de considerer que les drogues (vendues sur des marchés parallèles) sont dangeureuses.
Le coté « sympas » du joint est dépassé car entre l’époque du plein emploi des années 60 et de la bonne musique et notre époque de grandes difficultés économiques et sociales consituent un grave danger de santé public.
La consommation du joint n’est plus la même aujourd’hui pour un individu
Combien de personnes avons nous connu qui ,pour tenir au boulot ou pour sauter un repas,fumé un joint ?
Quelles conséquences desastreuses pour le comportement psychiques de la personne ?
L’action c’est la repression pour lutter activement contre ces drogues.
Cela commence par une nouvelle culture des « fonctionnaires-gauchistes » de l’éducation nationale qui ont trop étaient laxistes sur ce domaine
Ensuite ,les « animateurs producteurs » de tv ou de radio,qui bien souvent ont été vu bien « défoncés » dans des boites de nuits ou impliqués dans des réseaux de consommateurs de cocaine.
l’apprentissage doit commencer à l’école et les médias doivent être strict dans ce domaine.
D’ailleurs un test anti-drogue devrait être obligation pour ces professions
Ensuite,de la consommation de joint,le très jeune,va se retrouver à prendre de la cocaine un jour.
Oui,il parait que cela permet de tenir le coup et d’etre performant.
L’explosion du marché de la cocaine dans les banlieues n’est plus à démontré
Alors,attention à toute tentative de « moraliser » des drogues qui resteront toujours dangeureuses pour la santé.
-
Je rajouterai que ces criminels, après avoir ingurgité leur dose, se livrent à des orgies mixtes, un festival du stupre et de la débauche !
-
Je rejoins tout à fait lerma sur l’importance d’attirer l’attention sur les dangers de toutes les drogues. C’est à mon avis d’abord le boulot des parents.
Pour ce qui est du rôle des « fonctionnaires-gauchistes », je prends cela comme une traduction de « personne mal intentionnée » en langage lermaïen. En tout cas, je n’ai jamais entendu parler d’un enseignant faisant à ses élèves l’apologie de drogues. Cela ne prouve pas que ça n’existe pas, mais ça serait alors quand même bien marginal, et pas plus fréquent que les curés pédophiles.
Je ne sais pas si le cannabis a une toxicité et j’en doute un peu. Par contre, je suis certain qu’il peut avoir une influence néfaste sur le comportement, en diminuant la sociabilité, l’attention, l’effort, le dynamisme. Comme tous les autres produits qui permettent de se « vider la tête ». Comme TF1.
-
Gazi BORAT 27 juillet 2007 18:32@ lerma
« fumer un joint pour sauter un repas.. »
???!
Ce n’est pas très malin, le cannabis a de terribles effets apéritifs..
gAZi bORAt
-
Gazi BORAT 27 juillet 2007 18:49@ forest ent
« ..en diminuant la sociabilité, l’attention, l’effort, le dynamisme.. »
Soyons honnête : vous avez raison sur ce point.
L’idéal est une consommation raisonnée (comme on le préconise pour l’alcool) et comme cela se pratique dans les pays où l’usage de ce produit est ancré traditionnellemnt : la Grêce (eh oui !) jusqu’aux années trente, l’Egypte encore aujourd’hui et autres pays.. C’est à dire uniquement à certains moment (souvent le soir) et dans des circonstances bien précises et qui doivent rester exceptionnelles.
Le danger est que ce contrôle de sa consommation pour l’usager n’est pas évident : interrogez-le, il vous dira toujours qu’il maîtrise, même quand il est dépassé..
La prohibition rend encore plus difficile ce contrôle car l’approvisionnement (sauf en cas de culture domestique) peut être soumis parfois à l’aléatoire et provoquer des dérèglements dus à la frustration..
La consommation quotidienne et désordonnée, elle, peut être dangereuse.. cependant :
L’alcool a des effets ravageurs pour les chances de réinsertion des sans abris, et on ne l’interdit pas pour autant.
gAZi bORAt
-
@ Gazi Borat
Je suis d’accord. Bien que ne fumant rien d’autre que des blondes - mea culpa et heureuse de l’être -, je constate chez pas mal d’amis qu’une pratique assidue depuis plusieurs années du fumage de pétard au crépuscule ne semble pas représenter un danger pour leur santé. Pas plus, en tout cas, que mes clopes ou que l’usage d’alcool à haute dose chez d’autres. Cela dit en approuvant totalement les réserves émises sur les effets déprimants en cas de consommation trop importante, ce qu’on observe hélas chez pas mal d’adolescents qui fument avant d’aller en cours ou entre deux. Mais il est à signaler que l’alcool et la cigarette ont aussi des effets dépressivants (pardonnez ce néologisme), passés ceux de l’euphorie.
-
« Par contre, je suis certain qu’il peut avoir une influence néfaste sur le comportement, en diminuant la sociabilité, l’attention, l’effort, le dynamisme. Comme tous les autres produits qui permettent de se »vider la tête« . Comme TF1. »
Et à propos, Gazi Borat, merci de reconnaître cette évidence que souligne Forest Ent à juste titre, toutes proportions gardées, de fait, fonction de la consommation journalière.
-
eh môssieur lerma ,vous ,vous êtes un gland dans tous les domaines !Je suis certain que vous ne vériez aucune différence entre un bourgogne et un bordeaux,et critiqueriez les fabricants de jus de fruit !
-
f« Le gros hic, c’est que c’est une médication tout à fait autonome. Non seulement, le diagnostic n’est pas posé par un professionnel, mais encore la thérapeutique est clandestine. »Mais qui prescrit les millions d’euros d’antidépresseurs et autre « calmants » à nos concitoyens !Alors ces professionnels font le meilleurs choix ?Et que dire de tous ces bistrots aux quatre coins de france ?question de culture me répondra-t-on.Les consommateurs de ces bars s« ’automédiquent » aussi ?Je crois que chez beaucoup d’habitués et je dirais même de « connaisseurs » d’herbe,de tels propos ne sont écrits que par méfiance(légitime,certe) et par méconnaissances du réel usage du cannabis.Récréatif et non-taxé.
-
Personnellement je suis pour une légalisation pure et simple du chanvre et de bien d’autres produits.
Non pas parce que j’y vois un quelconque remède (à part peut-être réduire la part du « goût de l’interdit »), mais parce que ce serait un sacré coup dur aux mafias et aux trafiquants, qui, à l’autre bout de la chaîne, achètent des armes et financent le terrorisme.
Pourquoi ne pas le vendre, à qualitée contrôlée, dans des lieux contrôlés : En tout état de cause la pénalisation n’a d’autre effet que de remplir les prisons de gens qui n’ont rien à y faire et à remplir les poches des mafieux.
Personnellement je me drogue régulièrement : je prends des anti-dépresseurs et anxiolytiques depuis 3 ans, sur ordonnance. Et ce sont de sacrées vacheries. C’est le stress qu’il faudrait interdire !
-
Légaliser dans une « France d’après » décomplexée ?
Pourquoi pas, mais les amphétamines et l’EPO. Parce que c’est certainement pas le cannabis qui va nous permettre de gagner ces fameux points de croissance qui financeront les promesses de notre frétillant président.
-
mais j’y pense : cet article n’aurait-il pas un lien avec cet autre ? : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=27329
Je suis assez d’accord avec finael, il faudrait prévenir plutôt que guérir.
Toutes ces substances semblent accompagner malheureusement cette espèce de guerre sociale dans laquelle nous baignons.
Sinon à propos de chanvre, la réputation de ce dernier comme drogue (assez atypique, puisque ce serait un anti dopage) n’aurait elle pas pâti du fait que c’est une panacée donc faisant de l’ombre à d’autres intérêts économiques (eh oui encore une guerre avec ses vainqueurs et ses vaincus... !) :
Voir à ce propos l’article de wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chanvre
Voir Chapitre : potentiel industriel !
Donc si il est légalisé , il y aura des affaires à faire. Futurs entrepreneurs vous voilà prévenus ... (pour moi c’est 5% )
-
Gazi BORAT, vous dites "@ lerma
« fumer un joint pour sauter un repas.. »
? ? ?!
Ce n’est pas très malin, le cannabis a de terribles effets apéritifs.."
Entièrement vrai. Et lorsque lerma dit en outre « Combien de personnes avons nous connu qui ,pour tenir au boulot [ont fumé un joint] », je réponds :
Ce n’est pas très malin, le canabis a de terribles effets soporifiques.
Bref, que lerma en une seule phrase aligne deux clichés entièrement faux à propos du cannabis montre bien qu’une information efficace par rapport à ce type de produit ne serait pas du luxe... Evidemment que si vous donnez à quelqu’un du canabis pour tenir au boulot, c’est mal barré ! Autant boire une bouteille de vin pour espèrer y voir clair sur la route... Donner un cadre légal au cannabis aurait peut-être au moins pour conséquence d’apporter une information objective et claire sur les bienfaits et les risques de ces produits. Consommer en connaissance de cause est déjà un grand pas vers la réduction des risques.
-
« Est-ce que le jeune ado peut en parler à la maison ? Est-ce qu’il a envie d’en parler ? Non, il est nécessaire que le jeu soit secret »
@ l’auteur :
Désolé de vous contre dire mais personnelement (et je suis loin d’etre le seul dans ce cas) j’ai trouvé la nécessité d’en parler à mes parents lorsque je me suis mis à consommer à l’age de 15-16 ans
Pouvez vous nous dire à quel niveau classez vous le cannabis par rapport à l’alcool en terme de danger social et sanitaire ?
Cordialement
-
Moi, je ne classe rien, je constate que l’OMS positionne le cannabis en dernière position de dangerosité. Ce qui , effectivement, devrait permettre d’en parler en famille. J’ai pu observer souvent, malgré la modernité de notre époque , des parents désemparés de constater que leur progéniture avait franchi le cap entre avant et après. Ce qui ne semble pas votre cas et que disent vos parents ? J’ai écrit dans l’article la potentialité hallucinogène de produits à forte concentration et souligné leurs effets amotivationnels. Comme je l’ai beaucoup lu dans les commentaires, finalement, c’est la personnalité des individus qui font leur avenir.
-
Sociopathes, évidemment cela s’avère jour après jour (encore que : nous apprécions assez les gens, mais pas du tout leur conversation... enfin, qu’ils blablattent entre eux si ça les rassure la came parfaite)
Mais schizophrènes, cela expliqueraient que nous soyons mis en quarantaine (car c’est contagieux n’est-ce pas), même par le média citoyen, alors que nous faisons effort pour être à peu près mitoyen :
http://ecrivainpublik.free.fr/JOP4web.htm
http://www.appelauxsansvoix.org/forum/threads/thread/index.php?thread=607
Diagnostic ?
-
-
Gazi BORAT 28 juillet 2007 19:28@ paul lombard
« paranoïa légère.. »
Encore un effet désagréable, n’allant pas jusqu’à une grave manie de la persécution, que l’on peut observer, à la longue chez les très grands usagers..
J’avais été étonné de ne pas trouver mentionné cet effet dans l’ouvrage, très bien écrit du Dr Sami Ali « Le haschish en Egypte » où il prend le point de vue de la psychanalyse sur ce produit.
Par contre, si cette drogue ne provoque jamais d’accès de violence quand elle est consommée seule.. le mélange avec l’alcool est plus que fortement déconseillé.
J’ai été consommateur durant de nombreuses années de ce produit, en garde d’excellents souvenirs mais jamais ne n’ai bu la moindre goutte d’alcool durant cette période.
Il existe des effets sur la personnalité, c’est sûr.
Le Dr Sami Ali a décrit l’humour particulier des consommateurs réguliers et exclusif du cannabis et, à cette époque, j’ai remarqué que les fumeurs se reconnaissent entre eux immédiatement, même quand ils ne sont pas l’effet du produit.
J’ai vécu cette expérience en Turquie plusieurs fois avec des gens originaires des régions kurdes, qui en en consomment plus que les Turcs..
Quoi qu’il en soit, le jour où j’ai décidé d’arrêter (il y a bien dix ans maintenant), le sevrage s’est passé sans difficulté malgré une consommation régulière et modérée d’une dizaine d’années.
Des difficultés à s’endormir durant la première semaine de sevrage (sans anxiété), une sorte de dérégulation thermique- la nuit aussi (transpiration) - puis au bout de quinze jours, plus d’effets particuliers.
L’envie revenait de temps en temps durant les six premiers mois, mais un peu comme la nostalgie d’une habitude agréable et sans commune mesure avec les effets de manque que provoquent des drogues plus dures.
Je ne ferai pas de propagande pour l’usage du cannabis mais je ne le diaboliserai pas. Pour moi, il reste un produit moins dangereux que l’alcool..
gAZi bORAt
-
Plus bas vous dites : « Je pense à nos enfants en écrivent ces lignes(...) »
diagnostic ?
Sinon, oublions le DSM-IV qui vous égare (et qui ne mentionne même pas le « paranoïaque-critique », évidemment). Bref, veuillez approfondir vraiment l’anamnèse (ah le client moderne, que d’exigence ; cf. liens) ou tant pis
-
aurelien 28 juillet 2007 12:29Faire une régie (service public de gestion) du cannabis me semble un peu exagéré, de la part d’un médecin, généraliste qui plus est...
-
aurelien 28 juillet 2007 12:32Après, est-ce que ce sera le tour de l’Ayahuasca ?
-
Je pense à nos enfants en écrivent ces lignes et ce monde parfait dans lequel on souhaite qu’il vivent. Je pense aussi à leur désir de réaliser leurs ambitions et le désastre dans lequel ils plongent quand ils décident , par bravade probablement, de transgresser l’interdit. Je n’invente pas le monde, je l’observe et me pose des questions. Je n’ai aucune idée concrète sur la faisabilité d’une telle régie. Prenez-là comme une idée en l’air pour s’autoriser à réfléchir. qu’on soit médecin ou non...
Le monde est-il parfait ?
Ayahuasca : qu’est-ce que c’est ?
-
aurelien 28 juillet 2007 23:45Aucun monde parfait n’existe, même pas en lois.
L’Ayahuasca ? Une plante avec aussi des effets psychotropes.
-
L’ayahuasca est une liane aux propriétés hallucinogènes consommée par les chamans de certaines tribus d’Amazonie, sous forme de breuvage. Mettre l’ayahuasca au même plan que le cannabis est une grossière erreur. Alors que le cannabis est une réel problème de santé publique en France, l’ayahuasca, elle, ne fait état que d’une consommation très anecdotique et qui plus est par des gens généralement informés de ce qu’ils consomment et pourquoi.
-
Le degré de dangerosité du cannabis fait débat. Il semble que le diagnostic porté par des revues médicales comme le Lancet il y a 10 ans soit revu à la hausse aujourd’hui. Je n’ai pas les compétences requises pour en juger. J’observe juste que cela dépend sans doute du dosage du produit, mais aussi de la fréquence de consommation. A la différence du tabac qui est consommé quotidiennement par la quasi-totalité de ses usagers, le cannabis fait l’objet majoritairement d’une consommation ponctuelle, et les consommateurs quotidiens sont rares (moins d’un demi-million en France, contre 13 millions pour les fumeurs de tabac). Pour ces fumeurs quotidiens, le danger ne doit pas être minimisé : psychique sans doute, mais aussi simplement pulmonaire. Par ailleurs, on a voulu démarquer cette drogue d’autres plus dures comme l’héroïne en mettant en avant son caractère moins addictif. Et en effet le cannabis ressort comme une substance moins addictive que le tabac. De là à dire que cette substance ne provoquerait aucune addiction, il y a un pas qu’on aurait tort de franchir.
Cela dit je rejoins en tous points l’auteur sur son opinion, et au-delà de la communication familiale j’ajoute qu’une légalisation encadrée permettrait sans doute une meilleure communication publique. Même si je comprends bien que le tabac soit un sujet plus important compte tenu du nombre élevé d’usagers quotidiens, je trouve très pauvre l’information fournie par les responsables de santé à travers les médias. A quoi bon rappeler les dangers du cannabis puisque de toute façon il est interdit ? Or les usagers manquent cruellement de repères. Ils ne trouvent ceux-ci qu’à travers la communauté à laquelle ils appartiennent, qui peut n’être pas du tout représentative de la société en général. Ainsi des usagers quotidiens peuvent être convaincus que la consommation de plusieurs joints par jour est quelque chose de très banal alors qu’il n’en est rien.
Enfin il a été observé que la substance active du cannabis présentait aussi des propriétés pharmacologiques intéressantes. Naturellement, comme pour tout médicament elles répondent à un besoin spécifique et l’auto-médicamentation n’est pas recommandée, mais ignorer ces propriétés au nom d’un interdit strict revient à se priver d’une contribution potentiellement utile à la pharmacopée. Or, comme l’ont fait observer quelques contributeurs, le THC peut être absorbé autrement qu’en fumant des joints : vaporisation, alimentation. Dès lors les risques pulmonaires peuvent être évités.
-
Quelle coïncidence !(hasard ?)
La nouvelle est toute chaude !
l’article est paru sur le journal « Le Monde ».
A relativiser donc, surtout en tenant compte des justes remarques de forest ent plus haut sur les causalités (précautions d’ailleurs rappelées dans l’article), mais intéressant à prendre en considération...
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-939993,0.html?xtor=RSS-3238
comme l’ont déjà dit plusieurs commentaires précédents et comme vu sur l’article de wikipedia ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Chanvre ) l’intérêt du chanvre est bien au delà de sa consommation comme drogue (voir potentiel industriel et propriétés médicales).
Juste pour info, mon pseudo est herbe mais cela n’a aucun rapport sauf fortuit avec le sujet d’ici (il s’agit pour moi d’un jeu de mot qui conjugue mes initiales, mon désir de protection de la nature, et une certaine forme d’humilité que peut évoquer le mot : en herbe).
Mais bon puisque l’herbe chanvre fait parti aussi de la nature, pourquoi ne pas participer à une débat de société qui pourrait mettre en évidence au delà de ses dangers, ses incontestables qualités ?
-
Cet article est du grand n’importe quoi, et j’ai bien peur que l’article « Lancet » cité aussi. Regardez ces deux extraits :
« Les auteurs de ce travail se refusent à établir une relation directe de causalité entre la consommation de cannabis et les affections psychotiques. »
et :
« Ils ont calculé qu’en Grande-Bretagne l’arrêt de la consommation éviterait 800 cas de schizophrénie par an. »
Donc il n’y a pas de causalité établie entre A et B, mais si on arrête A, ça arrête B. Ca devrait faire hennir un étudiant de première année !!!
D’ailleurs, quelle est la source d’informations ?
« ... estiment Theresa Moore (université de Bristol) et Stanley Zammit (université de Cardiff) après analyse de 35 études menées sur ce thème. »
Etudes menées par qui, avec quels financements et objectifs ?
J’attends avec sérénité une étude sérieuse sur la corrélation entre achat d’armes et paranoia, et la conclusion inévitable que l’interdiction des armes ferait baisser la pathologie. Et pourquoi pas la corrélation entre dépression et chocolat, ou bien carottes et troubles compulsifs ?
Ca relativise les critiques à propos de l’enquête AV sur les vaccins, quand on voit que la recherche supposée sérieuse verse dans ce genre de niaiseries orientées.
Ca me fait mal au coeur de le dire, mais la recherche n’est plus sereine. Elle devient comme le reste vérolée par le pognon.
-
Merci de votre retour forest ent.
ça vient conforter ma première impression.
Cordialement.
-
@ Forest Ent
Parlant de sérénité, je trouve votre commentaire plutôt violent. Relever l’incohérence logique de l’article à propos de l’absence de causalité avérée suivie d’un chiffrage des conséquences de la consommation est une chose, accuser les auteurs d’obéir à des motivations occultes ou financières, et présenter comme absurde l’idée de faire une recherche sur le lien entre une substance psychotrope et certaines affections psychologiques en sont d’autres.
Bien sûr une telle recherche doit être faite avec soin, bien sûr on ne peut pas se contenter de comparer la proportion de paranoïaques ou de schizophrènes dans la population ordinaire et dans celle des consommateurs de cannabis, mais mener des travaux sur ce thème n’a rien d’incongru, à la différence des exemples que vous proposez. A titre personnel, j’ai identifié le moment (confirmé plus tard) où une amie a replongé dans le cannabis à la reprise de ses propos à tendance paranoïaque, qui avaient cessé avec son arrêt pendant 18 mois, et ont à nouveau cessé depuis suite à un nouvel arrêt 10 mois plus tard. Je ne me hasarderai pas à conclure quoi que ce soit sur la base d’un échantillon aussi petit et d’impressions nécessairement subjectives, si ce n’est que cette recherche mérite d’être poursuivie.
Rien n’autorise à penser que les auteurs de l’article cité auraient sélectionné les 35 études antérieures sur lesquelles ils s’appuient pour aboutir à une conclusion allant dans un sens particulier. Je ne vois pas bien quels intérêts financiers cela servirait. Bien sûr des problèmes méthodologiques récurrents sont possibles, liés notamment à la nature des données utilisées. Un échantillon en coupe transversal ne permet pas de corriger les biais de sélection (la population des consommateurs de cannabis n’est pas identique à la population générale) ou les problèmes de causalité inverse, tandis qu’un suivi des consommateurs au cours du temps serait plus instructif, mais est rendu difficile notamment par l’interdit qui pèse sur la consommation.
Une légalisation à travers une régie du cannabis telle que la propose Paul Lombard ne peut que faciliter la conduite de ces travaux. Cette proposition est théorique compte tenu des propos antérieurs tenus par Nicolas Sarkozy et quelques membres du gouvernement, mais elle mérite d’être défendue, et distinguée d’une banalisation du produit (de toute façon nocif quand il est fumé sous forme de joints), ce que M. Lombard fait très bien.
-
merci pour votre appréciation
-
@ Yvan
Voui. Ma réaction à chaud était sans doute overkilling, mais c’est quand même effarant de lire des trucs pareils !
Sur le fond, chercher une corrélation entre psychotropes et psychoses n’est pas aberrant, mais que vous le vouliez ou pas, c’est déjà en soi une question biaisée. Pas au sens statistique, mais sociologique. Il ne serait pas plus aberrant de chercher une corrélation entre psychose et consommation de sucre, ou entre consommation de cannabis et palmes d’or à Cannes, mais personne ne le fait.
Pour ce qui est votre amie, je suis bien désolée de son mauvais état de santé, et je vous assure de ma sympathie à ce sujet.
Mais la paranoia est une des psychoses les plus graves et mal connues, et si un lien direct avec un produit courant existait, j’ose imaginer qu’il aurait déjà été détecté. Que certains psychotropes puissent l’agraver est probable, comme d’autres la calment. Quand on est gravement malade, il est important de suivre ses prescriptions et ne pas s’automédicamenter, mais je sais bien que c’est plus facile à dire qu’à faire.
-
« Le système endocannabinoïde apparaît dès lors comme un formidable terrain de recherche pour le développement de nouvelles thérapeutiques. »
-
Bonjour,
La légalisation du canabis... je suis pour ! les effets seraient à mon sens les mêmes que ceux qui ont suivit la fin de la prohibition de l’alcool...
- suppression des produits adjonctifs et assainissement de la qualité du produit.
- suppression des intérets des milieux mafieux pour ce produit... du coût social des condamnations, etc.
- suppression d’un interdit qui ne trouve pas vraiment de justification dans notre société actuelle et assainaissement du consentius social.
Ceci dit, avec Hubert Reeves, je ne suis pas sûr qu’il soit « l’heure de s’enivrer »
Bien cordialement
-
cannabis et schizophrénie
IACM-Bulletin du 29 juin 2007
***Science- : schizophrénie Des études antérieures conduites par des chercheurs de l’université de Cologne en Allemagne avaient démontré que les patients schizophrènes non traités présentaient une concentration plus élevée d’anandamides dans le liquide cérébral. Or, des études plus récentes viennent de révéler que ce taux n’est pas augmenté chez les patients non traités, ayant consommé du cannabis, chez qui la schizophrénie vient d’être diagnostiquée. (Source- : Leweke FM, et al. Schizophr Res, du 11 juin 2007 [publication électronique avant impression]) http://www.cannabis-med.org
-
cher confrère
Libourne école des EOR du service de Santé des Armées !! ça te dit quelque chose........... la cartouche de TROUPES.
Tes informations et ton questionnement ne sauraient être complet sans se tourner vers l’Armée et la SEITA. Cette dernière pour fuir les foudres de la Justice s’est réfugiée en Espagne.
Oui ! l’ETAT français « inoculait » du shit dans la ration quotidienne du bleu-bite et du combattant jusqu’en 1984. Depuis quand ? Ce qui est certain : Napoléon sur son trajet de retour d’ Alexandrie a chargé sa barque en Morée/ Péloponnèse...
Bref l Armée et l’ Etat possèdent dans leurs tiroirs le vademecum et le CAT de l intoxication chronique/aigue des dérivés du chanvre indien.
Alors permettez moi de douter de telles assertions
La consommation intensive de dérivés concentrés, comme l’huile de hashisch, favorise, particulièrement à l’adolescence, l’apparition des troubles psychotiques. Ainsi, il est prouvé qu’un jeune commençant à fumer ou à consommer régulièrement du cannabis dès l’âge de 16 ans multiplie par deux les chances de devenir schizophrène. http://fr.wikiversity.org/wiki/Drogues_et_d%C3%A9pendance/Le_cannabis
Par contre nous médecins du Crssa faisions passer des Tests de Rohrschach entr’autres aux diverses promos de St-Cyr de l’X etc.... vous en seriez bien babas en connaissant la concentration « spontanée » des border-line et psychotiques parmi la crème des crèmes qui nous gouverne...
En pratique fallait peut-être garder cette SEITA avec son réseau de buralistes....
au plaisir.
-
Ayant fumé des troupes toute ma jeunesse, erreur fatale, j’en conviens, j’ignorais que je m’adonnais au cannabis, ou vous-aurais-je mal compris ? J’ai du mal à croire une telle info. Je crois plus volontiers aux borders-lines qui nous gouvernent mais dans la vie, il faut des nerfs !
Cela dit, qui serait intéressé par une normalisation économique de la « marchandise cannabis » ?
ps : je ne suis pas passé par Libourne, cher confrère, j’ai été VSN au Gabon avec passage au Pharo.
-
« Oui ! l’ETAT français »inoculait« du shit dans la ration quotidienne du bleu-bite et du combattant jusqu’en 1984 »
Monsieur,
j’espère pour vos patients que votre diagnostic est très nettement supérieur à vos assertions fantaisistes, par contre je crois aux résultats des tests effectués sur les promos de St Cyr, ne faut-il pas avoir de fortes tendances psychotiques pour être militaire ou vouloir faire partie de la « la crème des crèmes » qui nous gouverne ?...
PS-Ces tests, les avez vous subi lors des votre arrivée à « Libourne école des EOR du service de Santé des Armées... », et leurs résultats quels étaient ils ?
-
Et puis « inoculait »est un terme impropre,se dit uniquement quand on parle d’une maladie, d’un virus,d’un germe...Donc inoculer du cannabis dans des cigarettes fussent-elles des « Troupes » est rigoureusement impossible.
-
@ brieli67, Très pertinent et en accord total avec votre commentaire,juste un petit oubli on nous innoculait aussi dans les boîtes de ration cette eau de vie infâme qui était censée nous apporter du courage pour servir de chair à canon.
-
Gros qui tache ou cannabis c’est une affaire de mode, d’epoque.
Celui qui se fait ecraser par un fumeur de joint s’en fout de savoir si ce dernier va developper une schyzophrenie ou pas....
-
je suis pour la libération du cannabis... une chose est certaine les plus jeunes se trouveraient à l’abri des drogues dures.... ce qui est permis est tellement moins attrayant.... et puis l’état remplirait ses caisses sans hypocrisie.... oui car la consommation et la vente de stupéfiants est taxée par les douanes...
-
Le problème avec le chanvre c’est que l’on parle toujours de l’usage festif voir abusif qu’en font les jeunes ados Du coup on oublie ceux qui se soignent avec cette plante... Ex :
http://www.cannabis-med.org/french/nav/home-patients.htm Science : migraine Le taux de l’endocannabinoïde anandamide dans le liquide cérébral est plus faible chez les patients souffrant de migraines chroniques que chez les personnes en bonne santé. C’est ce qui pourrait expliquer pourquoi le THC soulage les crises de migraine. (Source : Sarchielli P, et al. Neuropsychopharmacology, 22 novembre 2006 ; [Publication électronique avant impression])
-
Argument refute par les faits. L’homosexualite beneficie d’une tolerance qui s’apparente aujourd’hui a une norme et le permissivite qui l’accompagne n’en a pas fait baisser l’attrait si l’on en juge par la contagion visible de cette deviance....
Pourquoi ne pas remplir les caisses de l’etat avec la cocaine si je suis votre raisonnement ? Medicalement controlee .... origine certifiee....
-
En Hollande la fleur de chanvre médicinale est disponible en pharmacie sur ordonnance médicale
-
Les Français sont aux côtés des Britanniques, des Espagnols, des Tchèques et des Chypriotes les plus gros consommateurs de cannabis en Europe, alors que les Néerlandais, chez lesquels cette substance est licite, sont dans la moyenne, selon une étude publié mardi à Paris. http://www.cyberpresse.ca/article/20070710/CPACTUEL/70710143/6685/CPACTUEL
-
Un seul joint aussi néfaste que 2,5 à 5 cigarettes (Reuters) Par Liberation.fr/AFP LIBERATION.FR : mardi 31 juillet 2007
Fumer un seul joint de cannabis aurait les mêmes effets sur les poumons que fumer 2,5 à 5 cigarettes d’un coup. C’est le résultat d’une étude menée par des chercheurs néo-zélandais sur la santé respiratoire.
L’échantillon de 339 adultes candidats à la fumette a été divisé par l’équipe du Medical Research Institute of New Zealand en quatre groupes : ceux fumant uniquement du cannabis, ceux fumant seulement du tabac, ceux fumant les deux et ceux ne fumant pas. Chaque participant a été soumis à des examens de tomodensitométrie des poumons (scanner à rayons X assisté par ordinateur) et à des tests respiratoires.
Résultat : « Un joint de cannabis est similaire à 2,5 à 5 cigarettes de tabac en terme d’obstruction respiratoire », indique le rapport publié dans la revue médicale Thorax. Une conclusion peu surprenante lorsque l’on sait que les niveaux de goudron et de carboxyhémoglobine (forme d’hémoglobine toxique car associée à de l’oxyde de carbone à la place de l’oxygène) sont de 3 à 5 fois plus élevés pour un joint comparé à une cigarette.
Selon les chercheurs, la consommation de cannabis est associée à une dégradation du fonctionnement des bronches, avec obstruction respiratoire, ce qui sollicite davantage les poumons. Ils ont également mis en évidence un effet dose-réponse : plus la consommation augmente, plus les dommages sont importants.
Les fumeurs de cannabis ont aussi tendance à inhaler plus profondément la fumée et à la retenir plus longtemps. Les effets sur les poumons sont par ailleurs liés à la manière dont le cannabis est fumé (sans filtre, fumée à une température plus élevée...).
L’étude montre que les fumeurs de cannabis souffraient de respiration sifflante, de toux, d’oppression de la poitrine, d’expectorations.
Reste que la cigarette ne s’en sort guère mieux : l’emphysème, maladie des poumons susceptible d’évoluer vers une insuffisance respiratoire chronique, a été constaté quasiment exclusivement chez les fumeurs de tabac (tabac seul ou en association avec le cannabis).
Et dire que je n’ai pas été sélectionné !
-
http://www.erudit.org/revue/dss/2004/v2/n2/008543ar.html
La politique américaine en matière de drogues et l’état des connaissances sur le cannabis Auteur Mitch Earlywine[1]
Psychologue clinicien
Department of Psychology, University of Southern California
Résumé L’impact du cannabis sur la santé est faible, comparativement aux drogues légales. Il n’y a pas de dose létale pour cette plante. Malgré la croyance populaire, elle ne réduit pas la motivation, elle n’incite pas à consommer des drogues dites dures et elle n’affecte pas la structure du cerveau. Son association aux maladies mentales suggère que les personnes qui souffrent de désordres psychotiques devraient éviter le cannabis de même que tous les psychotropes. L’usage chronique quotidien crée des problèmes potentiels sur la performance rapide des tâches complexes. Lors d’un usage chronique quotidien, il y a déviation des fonctions cérébrales - mais pas plus que celle observée chez les alcooliques. L’inhalation quotidienne de la fumée peut abîmer les poumons, mais les nouvelles techniques de vaporisation pourraient ne pas les abîmer. L’usage occasionnel par des adultes en santé ne crée pas de maladies. Un petit pourcentage d’usagers réguliers rapporte une dépendance au cannabis mais ce désordre ne semble pas aussi aversif que la dépendance à d’autres drogues. Le cannabis semble avoir moins d’effets négatifs sur la santé que les drogues légales comme l’alcool, la caféine ou le tabac et il tue moins de personnes. Les impacts négatifs des pénalités imposées à la possession de cannabis semblent dépasser les impacts négatifs de la drogue elle-même, suggérant que la politique anti-drogue des Etats-Unis pourrait être améliorée en décriminalisant la possession de cannabis et en permettant à chaque adulte de cultiver quatre plants pour son usage personnel. Cette nouvelle approche permettrait d’économiser des milliards de dollars sur l’application de la loi, sur le temps d’administration de la justice de même qu’un nombre incalculable d’irritants.
-
Salut,
Avec un seul plant, soigneusement entretenu, tout au long de sa croissance, on peut obtenir trois cent têtes, c’est à dire, une par jour ; et deux mois de Carème. Il suffit de planter contre un mur blanc, au sud, dans un bac de balcon, et tailler la dernière pointe, en juin (1) en juillet (8) en aout (64) en septembre (328) . à ce moment on doit eventailler les branches avec un manche à balai, une corde antivent, et attendre la première gelée.
-
J’ai oublié d’ajouer de très bien arroser, et de sélectionner un plant mâle castré à proximité. Votre plant femelle sachant le mâle pas loin, va se faire belle et s’épanouir pour mieux lui plaire et...vous ravir.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON