Lors d’une interview mouvementée par Nicolas Demorand sur Europe 1, le 5 janvier 2011, Jean-Luc Mélanchon a dû répondre à la question « Pourquoi les pauvres votent-ils à Droite ? ». On ne peut reprocher au journalistede lui l’avoir posée. N’est-ce pas la question essentielle après un siècle et demi de suffrage universel pour les hommes et un demi-siècle pour les femmes en France ?
Or, J.-L. Mélenchon n’a trouvé pour toute réponse que la ritournelle habituelle : « Il y a un appareil idéologique dominant, s’est-il écrié, vous, les radios, les télés, les journaux. Mais oui, c’est de votre faute ! ». N. Demorand a eu beau jeu de lui rétorquer : « C’est un peu court, jeune homme ! » (2)
Oui, expliquer le vote à Droite des « pauvres » par l’emprise d’un appareil idéologique dominant, c’est un peu court ! Non que cet appareil idéologique - qui, outre les médias, comprend principalement l’École, la Justice et la Religion - ne joue pas un rôle. Mais pour avoir son importance, ce rôle demeure auxiliaire. Du moins est-ce l’hypothèse que l’on propose. On est au contraire tenté de répondre que les pauvres votent à Droite parce qu’il y trouvent un intérêt !
1- La thèse obsolète de « l’aliénation »
Sans doute cela peut-il paraître odieux, voire insensé de soutenir pareille hypothèse. Mais un siècle et demi a ruiné l’explication classique marxisante de la théorie de « l’aliénation ». On sait que, selon cette analyse, il faudrait imputer le vote à Droite des « pauvres » à une conscience immature de leurs intérêts entretenue justement par cet appareil idéologique évoqué par lequel ils se laisseraient abuser. Il en était déduit que l’éducation des masses par des partis et des syndicats d’avant-garde leur dessillerait les yeux.
Avant de conduire cette expérience d’éducation, le diagnostic et la thérapie paraissaient raisonnables. Mais après un siècle et demi de mise à l’épreuve, il n’est plus possible de se contenter de cette hypothèse de « l’aliénation ». Dans son sens politique, bien proche du sens psychiatrique, ce terme définit la condition d’une personne qui, sous la pression de divers facteurs, en particulier socio-économiques, devient étrangère à elle-même au point de prendre ou de se laisser dicter des décisions nuisibles à ses intérêts. Dans de tels cas individuels de déficience mentale diagnostiquée par le psychiatre, le Droit prévoit d’ailleurs des mesures de sauvegarde, la curatelle et la mise sous tutelle, qui confient à des degrés divers l’administration des biens de la personne protégée à des assistants.
Or, ce n’est pas la situation des « salariés modestes » – de préférence au mot « pauvres » - quand il votent à Droite. Ils le font en toute conscience. Et ce sont les tenants de « l’aliénation » qui souffrent peut-être eux-mêmes de ce qu’ils leur reprochent.
Droite et Gauche, les deux groupes rivaux pour l’exercice du pouvoir
Droite et Gauche sont des appellations sommaires en usage depuis 1789 pour désigner, depuis un vote fondateur où les députés se sont répartis de part et d’autre du président de l’Assemblée, les deux groupes rivaux qui dans la société française se disputent l’exercice du pouvoir :
- d’un côté, à Droite, les détenteurs d’un patrimoine qui entendent le conserver voire l’accroître
- et, de l’autre, à Gauche, ceux qui n’en ont pas et souhaitent en acquérir un.
1- Les conservateurs
Les conservateurs, en minorité, - la Droite - occupent une position dominante et favorable. Même si la nature des biens à défendre, immobiliers, mobiliers et financiers les fait entrer en concurrence, ils bénéficient d’un grand avantage : un objectif certain, présent et tangible les mobilise et les unit, la protection de leurs biens et leur accroissement. On n’est conservateur que parce qu’on a des biens à conserver par tous les moyens.
2- Les salariés modestes
En face d’eux, les salariés modestes qui ne détiennent pas de patrimoine et n’ont que leur travail comme moyen de subsistance, sont certes majoritaires mais cet avantage est aussi un inconvénient.
- L’avantage est de pouvoir, s’ils s’unissent dans une action collective, imposer leur point de vue par leur nombre.
- L’inconvénient est que leur nombre multiplie les points de vue et donc les risques de divisions qui provoquent leur faiblesse.
Sans doute leur est-il possible de s’accorder sur un objectif : mais il est incertain puisque futur. Et des divergences en plus surgissent dès qu’il s’agit de choisir les moyens de l’atteindre : les uns, cupides, peuvent ne vouloir que prendre la place des possédants, tandis que les autres, idéalistes, aspireraient plutôt à une répartition des richesses équitable et à une société fondée sur la réciprocité de la solidarité, refusée par les détenteurs de patrimoine. Entre ces deux lignes politiques, se partagent divers courants intermédiaires qui empruntent à l’une et à l’autre des idées à des degrés variables.
La recherche d’une clientèle d’un côté et la recherche de la faveur de l’autre
Une fois ces deux groupes rivaux bien identifiés, tout se complique. Les stratégies de chacun d’eux interfèrent et brouillent les cartes. L’offre des conservateurs rencontre pour partie, en effet, la demande des salariés modestes.
1- Le clientélisme, politique de sauvegarde des conservateurs
Les conservateurs ont beau imposer un ordre social et juridique qui leur est favorable : ils savent que leur position dominante reste minoritaire et qu’elle n’est tenable que s’ils divisent leurs adversaires. Et la première méthode pour y parvenir est aussi celle qui leur assure train de vie et protection par la constitution et l’entretien d’une vaste clientèle dévouée en échange de faveurs. Aristocrates sur leurs propriétés et grands bourgeois dans leurs demeures ont besoin d’une abondante domesticité ; les grands entrepreneurs, eux, recherchent des gérants et des agents de maîtrise pour organiser travail et production. Les administrations en font autant. Des postes avantageux sont ainsi offerts en nombre à ceux qui sont dépourvus de patrimoine.
2- La faveur préférée au Droit par les salariés modestes
On pourrait penser que pour les salariés modestes, la progression d’un État de Droit les conduirait à y voir la promesse d’une promotion sociale puisque le Droit paraît avoir peu à peu remplacé « le Bon Plaisir » de l’autorité et ouvert à chacun selon ses compétences et ses droits un accès égal aux même fonctions. On aurait pu croire aussi que les violations répétées du Droit par les passe-droits privilégiant par exemple l’origine familiale « du fils ou de la fille de… » au détriment d’un(e) concurrent(e) de compétences égales ou supérieures, auraient galvanisé les énergies pour y mettre fin.
Le groupe majoritaire des salariés modestes se heurte, en fait, à un mur ou une coupole qui lui bouche l’horizon d’une promotion, celui de la courbe de Gauss en cloche qui répartit statistiquement de façon invariable un grand nombre d’individus en trois groupes : entre deux minorités extrêmes, les très mauvais et les excellents, s’insère une masse de moyens, plus ou moins bons ou mauvais. La terrible conséquence est que l’obtention d’une promotion par le seul Droit et ses mérites devient illusoire. En revanche, par la faveur de l’autorité, elle est toujours possible indépendamment du Droit et des mérites. Ainsi, le grand nombre est-il tenté de rechercher par la faveur ce qui lui sera refusé par le Droit de la société rêvée. Qui dans son entreprise ou son administration n’a pas observé cet appétit général pour la faveur de l’autorité qui accorde, selon son bon vouloir plus ou moins travesti sous des procédures trompeuses, promotions, primes, postes réservés, augmentations de salaire ? Les syndicalistes permanents éloignés à jamais de l’entreprise ne donnent-ils pas l’exemple eux-mêmes ? Les conservateurs qui détiennent les postes de décision, tiennent là un levier de rêve pour étendre leur clientèle et défendre leur position dominante.
Le rôle purement auxiliaire de l’appareil idéologique
L’appareil idéologique dont parle M. Mélenchon, joue ici son rôle pour dévaloriser le Droit par exemple : il suffit de voir les atteintes constantes à la présomption d’innocence par les médias, suivant l’exemple du président de la République quand il parle d’un suspect comme du « présumé coupable ». Le récent mouvement de révolte des magistrats, pourtant attachés au respect de la leur, ne s’en est pas davantage ému quand il s'agit de celle du simple citoyen (1).
Surtout, les médias usent et abusent de deux grands leurres étudiés en laboratoire par Solomon Asch et Stanley Milgram pour paralyser la raison de la majorité des gens :
1- l’un est le leurre d’appel conformiste qui stimule la soumission de l’individu à la pression du groupe : le rôle des sondages est par exemple de placer l’individu devant le point de vue d’une majorité. Or, Asch a montré que plus d’un tiers des personnes l’adopte, fût-il absurde !
2- L’autre est le leurre d’appel autoritarien qui stimule la soumission aveugle à l’autorité chez tous ceux qui ne trouvent leur équilibre psychologique que dans une adhésion totale à l’autorité : or, Milgram a observé que près des deux tiers des personnes se conduisent ainsi !
On est loin de la théorie obsolète de « l’aliénation » et du rôle exclusif attribué à « un appareil idéologique dominant » pour expliquer pourquoi les salariés modestes votent à Droite. La promotion par le Droit que les salariés sans patrimoine pourraient dans une société nouvelle vouloir opposer à la promotion par la faveur dans la société que défendent les conservateurs, s’avère illusoire pour le grand nombre. Autrement plus tentante apparaît la recherche de la faveur, même si, comme au Loto, il y a peu d’élus. Mais, à l’instar d’une publicité de La Française des Jeux : « tous les gagnants ont tenté leur chance ». Nombre de salariés modestes tentent donc la leur dans une chasse à la faveur auprès de l’autorité en votant à Droite, pensant pouvoir « travailler plus pour gagner plus ». C’est ainsi que la société régie par le Droit peut apparaître moins souhaitable que celle qui l’est par la faveur. Les salariés modestes le vivent tous les jours : une « promotion canapé » n’est-elle pas plus sûre que celle attendue d’un travail irréprochable guidé par la seule conscience professionnelle donnant droit à une addition de points aléatoire dont l’autorité peut toujours ne tenir aucun compte ? Dans ce contexte, le rôle de l’École, des médias et de la Justice n’est qu’auxiliaire. Leur fonction est de discréditer à l’occasion le Droit pour que les salariés modestes continuent à lui préférer toujours la faveur. En somme, si « les pauvres votent à Droite », c’est qu’ils y trouvent malheureusement intérêt : la quête de la faveur leur paraît plus efficace que le respect du Droit pour obtenir ce à quoi par leurs seuls mérites ils n’auraient pas droit ! Paul Villach
(1) Paul Villach, « L’indignation sélective des magistrats : quel crédit leur accorder ? », AgoraVox, 11 février 2011.
« - Nicolas Demorand .- (…) « Pourquoi les pauvres votent à Droite ? » est le titre d’un livre publié aux éditions Agone d’un américain Thomas Frank qui essaie de comprendre aux Etats-Unis
- Jean-Luc Mélenchon .- Il n’ y a pas de parti de Gauche là-bas !
- ND .- Pourquoi un parti comme le vôtre n’est pas au pinacle ?
JLM .- C’est la longue histoire du mouvement ouvrier. Comment se fait-il que la classe ouvrière, les salariés, les ouvriers , les employés, étant ultra majoritaires dans la société. Le salariat, c’est 90 %. Je ne parle que des salariés ouvriers et employés, ils représentent 53 % de la population. Il n’y a pas de classe sociale plus nombreuse. Comment se fait-il que le pouvoir ne soit pas à Gauche depuis le début de la société industrielle ? Je vais vous expliquer ce mystère.
Il y a un appareil idéologique dominant, vous, les radios, les télés, les journaux. Mais oui, c’est de votre faute
ND .- C’est un peu court, jeune homme !
JLM .- D’abord, ne m’appelez pas jeune homme ! Je suis plus âgé que vous ! Non, non, ce n’est pas un peu court. S’il n’y avait pas eu un appareil idéologique pour contrôler et organiser, mais depuis toujours, les travailleurs auraient emporté leur cause ! C’est depuis toujours que c’est comme ça !
ND .- Vous prenez les électeurs pour des idiots, s’il sont si facilement influençable que ça
JLM .- Vous avez vu les moyens qui sont en mouvement ? C’est considérable ! Et puis les gens se disent : est-ce que peut-être que c’est vrai qu’on ne peut rien faire d’autre, d’autant qu’ils l’ont dit à la télé, ils l’ont dit à la radio, c’est écrit dans le journal. Et chaque fois qu’on entend quelqu’un parler, on entend : on ne peut rien faire ! La mondialisation ! Tout ce qu’on fait ne sert à rien.
Moi je passe mon temps à expliquer : non la France est puissante, nous pouvons faire autre chose. Il n’y a pas de raison que ça aille de mal en pis ! (…) »
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Les gens que je connais regardent les médias ordinaires...ils croient ce qu’ils voient, ce qu’on leur montre...je me suis fais incendier par mon buraliste sarkozyste parceque je remettais en cause l’existence de la liberté d’expression dans notre système. Pour moi cela va de soi, pour lui c’est une hérésie... Evidemment si on bloque sur ces évidences, on ne peut entamer aucun débat. Puis j’en ai rien à foutre... qu’is périssent dans leur connerie tandis que je me contente de me goinfrer de produits culturels de premier choix grace à mon Vpn. Comme me disait une cousine quand elle a passé son BAC : « Je fais partie de l’élite » !
Oui tout à fait avec mon Vpn à 22 € par mois , je fais partie de l’élite et je vous emmerde !!
On peut avoir une idéologie qui ne coïncide pas exactement avec ses intérêts, quand on change de statut social, faudrait-il automatiquement changer d’idées ?
Pas crétine, mais qui n’a, en tout cas, aucune notion d’idéologie politique (à part un archaïsme gauche vs droite qui n’est pas spécialement pertinent pour décrire les forces en présence qui sont toutes de droite) ni aucune notion d’économie ou de finance (ce qu’est le libre-échange, comment fonctionne une banque centrale, qu’est-ce qu’un CDS...).
Mais la masse n’est pas crétine en soi, cette crétinisation (qui n’est qu’un potentiel à la base, mais qui pourrait tout aussi bien se transformer en décrétinisation si les conditions étaient réunies) est sciemment organisée et renforcée par des opiums et des dérivatifs puissants (iphone, carte UGC illimitée, dernière paparazzade en date de tel people, écrans plats derniers cris, facebook...).
J’abonde dans votre sens, ma remarque était, elle-même, une simple crétinerie...
La question en elle-même : Pourquoi les classes défavorisées votent-elles à droite ?
est horriblement complexe.
Désinformation ? Manque de discernement ? Manque d’éducation aux problèmes économiques, sociaux, géopolitiques ? Syndrome de Stockholm ?
Ou peut-être sommes-nous, nous les gens ayant une sensibilité plus à gauche, complètement dans l’erreur. (Faut pas l’oublier, on considère que les classes défavorisées qui votent à droite se trompent... mais elles ont peut-être raison et nous tort...)
Et voter à droite est le destin de l’humanité toute entière.
J’ai même une théorie encore pire que ça.
Et si ce n’était pas tout simplement un problème purement biologique et linguistique ?
Notre cerveau droit gère la raison et le gauche l’imagination.
On parle de Droit, de droite ligne, etc.
Alors qu’on parle de quelqu’un de gauche quand il est « maladroit », de gaucherie, etc.
L’arnaque réside peut-être dans cette toute première division entre droite et gauche et dans notre cerveau reptilien qui fait qu’on pense plus facilement droite que gauche...
(Ca aussi c’est léger... mais des fois, je me demande...).
J’ai surtout l’impression qu’on est dans une époque de rienàbranlitude maladive de la part des électeurs face à un quepourmonculisme des gens de gauche et du pourmespotisme des gens de droite...
Il faut relativiser. Les gens ne sont pas stupides mais il est vraiment très difficile de résister à la pression ambiante et surtout à l’ information partielle diffusée h24 sur les médias dominants (Agora Vox n’en fait pas partie !) Même ici où nous débattons entre gens faisant un effort d’information nous trouvons encore de nombreux intervenants persuadés qu’il n’existe pas d’opposants « sérieux » aux « élites » en place !
Vous dites : « Notre cerveau droit gère la raison et le gauche l’imagination. »... sauf que c’est le contraire. C’est le cerveau droit qui gère l’imagination et le gauche la raison... si on veut croire à ce mythe néanmoins scientifiquement contesté : http://www.charlatans.info/droitetgauche.shtml
Néanmoins, j’adhère à votre explication légère qui m’a bien fait rire : « ...la majorité de la population est crétine à bouffer du foin. »
Eh bien, en fait... oui. Il y a même un livre très connu qui l’explique en long, en large, et en travers : « Psychologie des Foules » de G. Le Bon, publié en 1895.
Si on résume très schématiquement, la thèse de Le Bon est que ce qu’il appelle une « foule psychologique » se comporte d’après certaines lois très particulières. L’une d’elles est justement qu’elle est irrationnelle et absolument imperméable à la logique la plus rudimentaire, tout en n’ayant qu’une mémoire à très court terme. C’est extrêmement lourd de sens et de conséquences. Une autre loi est qu’une foule se laisse volontiers guider par l’imaginaire. Peu importe ce qui dit l’orateur, à partir du moment où il fait rêver l’auditoire, qu’il sait employer les bonnes images et les mots les plus frappants, avec le ton qu’il faut, il a gagné. Enfin, une foule est imprégnée de ce que Le Bon appelle « l’âme du peuple », et qui correspond grosso-modo aux représentations et archétypes sociaux dominants. Tel peuple n’est pas sensible aux mêmes idéaux que tel autre, ni réceptif aux mêmes thèmes. On ne parle pas de la même façon à des Allemands, à des Anglais ou des Français, et surtout, on ne leur parle pas de la même chose. Il suffit donc de dire à peu près n’importe quoi à un maximum de gens, tout en le disant de la bonne façon.
C’est exactement ce qu’a fait Sarkozy en 2007. Sa campagne a été la mieux médiatisée, le mieux relayée, et il a le mieux parlé. Royal n’avait aucune chance, et la couleur politique n’a rien à voir là-dedans.
Cela dit, la thèse de Le Bon n’est pas la seule explication, mais elle reste l’une des plus pertinentes.
@kiouty Les pauvres ne comprennent pas comment ils sont exploités, ni par qui . Et on se garde bien de le leur expliquer . D’autant que le système, basé sur l’appropriation des moyens de production à laquelle tout le monde aspire mais que la compétition réserve aux meilleurs, est jugé légitime par la majorité des gens. Ils se plaignent ensuite, mais trop tard, des droits exorbitants que la propriété donne sur ceux qui n’ont rien à offrir que leurs bras.
Intéressant article, comme d’habitude. Mais au-delà des points évoqués, il est une autre explication, importante et complémentaire, qui, peut être avancée : la fascination des peuples pour les gens de pouvoir, fussent-ils corrompus et rapaces. Dans un récent article intitulé « Quand Steinbeck condamnait... Sarkozy », je faisais référence à ce travers.
Un travers vieux comme l’humanité et par conséquent, n’en déplaise à Mélenchon, indépendant des médias.
Mais j’ai évoqué brièvement le point que vous soulevez en soulignant les deux leurres utilisés dans les médias, dont l’un est le leurre d’appel autoritarien, étudié par Stanley Milgram : est autoritarien l’individu qui ne trouve son équilibre psychologique que dans l’adhésion aveugle à l’autorité : donc 1- syntonisation en harmonie avec l’autorité, 2- état agentique, avec rétrécissement du champ de perception à la parole de l’autorité, considérée comme seule juge du bien et du mal, et 3- abandon de toute responsabilité au profit de l’autorité. La fascination pour les gens de pouvoir et le pouvoir tout court en est la conséquence. Paul Villach
La fascination des peuples pour les gens de pouvoir est effectivement aggravée par le développement des grands médias et la diffusion planétaire d’une pensée dominante libérale et consumériste.
Mais qui sait ? le développement des nouveaux médias et notamment des sites citoyens sur le net contribuea peut-être à enrayer cette belle mécanique d’anesthésie et de manipulation des foules...
ce qui expliquerait en partie pourquoi les gens vote à droite ; les gens de droite prônant l’individualisme, on a plus « despotes » fussent-ils éclairés.... alors qu’à la gauche, le travail en comité fait penser à l’irresponsabilité du PC communiste
d’ailleurs, il n’y a qu’à voir au PS : ils passent leur temps à dire qu’ils décideront ensemble du programme...du coup, les gens on la vague impression qu’une menace type apparatchik au pouvoir va arriver, avec son cortège inefficacité.
Les gens aime mieux des dirigeants forts, c’est génétique, nous sommes fait pour vivre en meute, avec un chef de meute...
Fascination également portée par les journalistes qui interrogent ces gens. Ne les voit-on pas pratiquement s’excuser de devoir parfois poser une question un peu gênante ?
Je voudrais que fergus ait raison ici :« le développement des nouveaux médias et notamment des sites citoyens
sur le net contribuea peut-être à enrayer cette belle mécanique
d’anesthésie et de manipulation des foules... »
Toutefois le pouvoir, qui a bien comprit le danger, s’est placé aussi sur le ouaîbe en position redoutable. Les gros médias y ont organisé leur propre concurrence, sacrifiant le lucratif à l’influence et pour le moment c’est eux qui gagnent même sur Internet, les sites citoyens et les blogs ne ramassant que des miettes d’audience, il faut en être conscient !
Le clivage gauche droite existe plus que jamais et il est à mettre en coïncidence avec le clivage Souverainistes-Mondialiste.
La droite ce sont les gens qui défendent l’ordre
établi. L’origine historique du clivage se trouve dans un vote ayant eu lieu en
France à l’assemblée nationale en août 1789. Lors d’un débat sur le poids de
l’autorité royale face au pouvoir de l’assemblée populaire dans la future
constitution, les députés partisans du veto royal (majoritairement ceux de
l’aristocratie et du clergé) se regroupèrent à droite du président (position
liée à l’habitude des places d’honneurs). Au contraire, les opposants à ce veto
se rassemblèrent à gauche sous l’étiquette de « patriotes » (majoritairement le
Tiers état). Depuis lors, les défenseurs du peuple et de l’intérêt général sont
par définition à gauche.
De plus, considérant :
- Que seul un Etat fort peut s’opposer à la mainmise
hégémonique actuelle du Nouvel Ordre Mondial.
- Que le PS est en pleine décadence idéologique et qu’il n’a
finalement rien à proposer en alternative à l’idéologie dominante du « tout
marché ».
- Que le PS, en appelant à voter « oui » au référendum sur
le TCE en mai 2005 a montré qu’il avait totalement adopté les règles du jeu de
la mondialisation capitaliste.
Conclusion le PS n’est pas de gauche et il est mondialiste comme la droite... et être de gauche, c’est à dire défendre les intérêts du peuple, c’est être contre le mondialisme capitaliste. Etre de gauche c’est être souverainiste ! (CQFD)
Le clivage existe plus que jamais, sauf qu’il a été récupéré par l’oligarchie afin de manipuler le peuple. Il est dans les têtes mais, en pratique, les alternatives sont exclues. Cela permet de fausses alternances. Cela permet aussi aux pantins d’affirmer que nous vivons en démocratie alors que ce n’est pas vrai !
tout court, inutile de rajouter le clivage des deux cerveaux là dedans
des souverainistes qui en soi oeuvrent au bien public, constamment contrés, se ramassant tous les jours les neuro toxiqués nationalistes qui brandissent des drapeaux sous des casquettes de base ball une canette de red bull à la main en hurlant tous à l’unisson qu’ils seraient les reflets du diable et qu’ils ne veulent rien savoir des maîtres obscurs devant lesquels ils se plient à l’unisson et qui manipulent leurs destins méchamment, tout un empire de scientisme industriel travaillant pour eux et contre l’équilibre et l’individualité de l’aom.
et ensuite ils s’étonnent de se faire parquer en permanence
article trés intéresssant. mais maintenant ce n’est plus seulement vouloir obtenir quelque chose (par la faveur .comme vous dites..), mais surtout ne pas perdre ce qu’on a acquis. ( la France des proprietaires..la France des petits épargnants.....) . Actuellement, il semble que tout le monde a quelque chose à perdre, et peut être même ne pas perdre le droit au crédit ce qui serait paradoxal, parce que l’on peut aussi soutenir que c’est le crédit qui empêche les gens de bouger...).
la révolution n’est pas pour demain. Sauf à admettre un ras le bol face à l’accroissement de l’absurdité de notre situation ( la fameuse perte de sens ) et au développement d’une impuissance désespérée. Je ne peux m’empêcher de penser que la folie de nos élites politologues face au symbole DSK est une sorte de fuite en avant dans des discussions futiles qui emplissent le vide sidéral dans lequel le débat juridico-politique s’enlise.
Vous avez raison. La faveur recherchée peut être d’essayer de ne pas perdre le peu qu’on a. La palette des faveurs est très ouvertes.
Mais ce qui importe, il me semble, c’est d’observer que la faveur est préférée au droit car le droit peut m’interdire d’accéder à ce dont je rêve quand la faveur peut me le faire acquérir.
C’est la logique du Loto ! Pourquoi donc le Loto et les jeux de hasard ont-ils tant de succès, sinon parce qu’ils transgressent toute logique de Droit et de mérites par le hasard ? Avec la faveur, le hasard relève du Bon plaisir de l’autorité ! Paul Villach
d’accord avec vous ! mais quel droit ? Je comprends cette généralité sur le concept du Droit par rapport à la faveur. mais elle perd de sa consistance lorsque l’on perçoit les dérives du droit dans la défense des intérêts privés. De fait on peut utiliser le Droit pour la défense de son intérêt particulier et son intérêt tout court. ( droit commercial, droit privé, droit de propriété etc..)
le fait est que la lutte est bien plus entre intérêt particulier et intérêt général ( ou intérêt public) . C’est pour cela, qu’a mon avis, il est urgent de revaloriser le droit public, plus particulièrement la science administrative. Plus que jamais, les questions institutionnelles et constitutionnelles sont importantes pour re-penser le pouvoir dans notre société.
La gauche de gouvernement et les partis d’élus , favorisent bien plus la faveur (népotisme, place au sénat, réelection continuelle, développement d’apparatchiks etc..) que l’application d’un droit pour la limitation des pouvoirs tant personnels qu’institutionnels (non cumul des mandats et consolidation de contre pouvoirs..). Cerci n’incite guère leurs électeurs potentiels à se déplacer pour voter pour eux.
Or le pouvoir public est un bien public qui appartient collectivement au peuple. Il s’agit là, par excellence d’un bien public dont l’appropriation personnelle est encore plus inadmissible pour « les pauvres ». Donc, si la gauche veut retrouver son électorat populaire, c’est à elle de faire l’effort d’être exemplaire là dessus au minimum. Discrédité de ce point de vue , le PS ne peut donner aucune leçon ou manière d’être sur le domaine privé.
Bonjour, Sujet intéressant et piège de l’élitisme evité !
Le clientélisme, mode d’emploi et travaux pratiques
Je m’étais posé la question à l’époque de feu Jacou, Jacques Médecin, notre ineffable et non-regretté maire-héritier de Nice (notez qu’avec Estrosi, on n’est pas dépaysés !) : Pourquoi en effet les quartiers défavorisés ou même la « petite » classe moyenne l’élisaient-ils malgré ses innombrables frasques à faire palir jusqu’aux mafiosi les plus réputés (pas ses collègues évidemment !) ? Pour ses petites phrases en nissart ? Non, pas suffisant. L’ignorance notoire du personnage sauf en matière de cuisine locale et de pokers nocturnes aurait forcément dû convaincre les plus indécis.
Les classes supérieures défendent leurs intérêts, vous l’avez dit, qu’elles en soient conscientes ou non, en élisant les protecteurs du capital, de leur capital. Le tout est dès lors pour le politicien démagogue de donner à croire aux couches défavorisées qu’il est de leur intérêt de voter à droite sans distinction d’efficacité, de résultat ou... de « distinction » si vous voyez l’allusion. La carte à jouer est donc en effet celle du clientélisme, vous ne l’avez pas raté, Paul.
Sous ce vocable obscur et passe-partout mais à la redoutable efficacité se cache un système de transaction occulte et tacite dont le Privilège est la devise. Le clientélisme comporte un double effet sur le « client », c’est à dire potentiellement vous et moi : Non seulement le candidat s’assure mon suffrage aux fins de préservation de mon propre intérêt mais encore je tairai mon aversion pour le personnage, si hideux que je le trouve ou qu’il soit réellement (quand je ne m’en ferai pas le chantre tous azimuth !).
Tout bénef et facile, exemple :
l’enseigne de ma petite cordonnerie est cachée par le nouveau panneau d’interdiction de stationner. La surprenante bienveillance du Maire à cet égard à la suite de ma lettre à l’adjoint (il a fait déplacer le panneau) sera dès lors partie-prenante de mon bizness. Ou alors je ne demande rien et je rabaisse mon drapeau en-deçà de la hauteur autorisée, ce qui reviendra au même quand l’agent de voirie remettra son rapport. Personne n’en saura rien et le petit commerce ne s’en portera que mieux, mais ceci autant que le maire soit élu et... réélu ! Ça, c’est l’exemple du cordonnier. Mais je peux vous le refaire avec les taxis, si vous voulez, ou avec les boulistes ? etc, etc... Et donc coup-double : D’une part, je vote Médecin, et d’autre part au mieux je ferme ma gueule quand je l’aurais ouverte en temps normal, au pire je fais du prosélytisme. C’est pas anodin comme plaisanterie, car un cordonnier + un taxi + un
bouliste, etc, c’est une population entière, parents famille et alliés,
concernée en quelques mois. Le petit commerce, voyez-vous... pourquoi cela ne profiterait-il qu’aux « gros » finalement, c’est juste, non ? En voilà un bon sujet pour l’apéro...
Ce n’est qu’un élément de réponse, mais une recette diablement efficace. Alors pour finir en beauté disons que la compromission personnelle... baisse la vue, biaise le jugement, baise le civisme (pas mal, pas mal... on dirait la Taverne...)
La schyzophrénie a de beaux jours devant elle... Elle est l’étape suivante. On peut mentir à tout le monde mais pas à son miroir.
Pourquoi les pauvres votent à droite ? J’ai une explication assez simple : une bonne partie de l’électorat pauvre valorise le travail - fut il mal payé et aliénant - et ne supporte donc pas la gauche et la logique sociale d’assistanat qu’elle défend... Bref, ils votent à droite parcequ’ils en ont marre de voir certains « profiter du système », comme ils le disent. Je travaille en hopital et suis notamment étonné du nombre important de bas salaire ( aide soignantes, agent hospitalier..) qui votent à droite pour la raison que je mets en avant :en sommes ils détestent bien plus les « assistés de l’état providence » que les possédants de la droite ( qaue tout au plus ils envient..) !!!
Il s’agit d’ un comportement pathologique visant à
prendre systématiquement la défense des classes les plus favorisées au
détriment de celles dont il est issu. Ce syndrome diminue les capacités
d’analyse de l’individu et se traduit par un blocage psychologique l’incitant à
agir préférentiellement contre ses propres intérêts au profit de ceux qui
l’exploitent. Lire la suite ci-dessous :
le « larbinage » est mise en place par les faibles, qui se disent ainsi qu’en étant « gentils », on leur évitera le pire...c’est le principe de la meute, les dominés font allégeance aux dominants
En fait la réponse à la question apparait indirectement dans les interventions des uns et des autres : Si on est pauvre et qu’on vote à droite c’est que l’on est « crétin », qu’on a aucune « notion d’économie », avec « des capacités d’analyse diminuée ».
En fait si on est pauvre et que l’on votre à droite c’est avant tout en réaction à l’indigence des arguments venus de gauche.
Pourquoi les pauvres votent à droite ? Les pauvres votent pour les riches, peut-être parce qu’ils trouvent qu’il y en a assez, et qu’il est inutile d’en rajouter ?
Maintenant qu’il n’y a plus de limite à la richesse, et qu’elle n’a plus de retombées positives, bien au contraire, cette raison devrait disparaitre. Ceci dit, les habitudes sont tenaces, et il est courant de voir la droite reprocher aux leaders de gauche leur fortune personnelle.
Les riches ne supportent pas que les riches représentent les pauvres (sauf pour les berner) ?Cela devarit interpeller les pauvres qui, réponse du berger à la bergère, ne devraient pas voter pour les riches !
J’avoue que Mélenchon, pour qui j’envisageais de voter, commence à me poser un sérieux problème.
1) Je ne supporte pas qu’il passe plus de temps à taper sur Strauss-Kahn que sur Sarkozy.
2) Je ne supporte pas qu’il transforme ses interviews en pugilat de manière presque systématique (encore ce matin avec Apathie)
Encore un petit effort, et je lui tournerai défintivement le dos. Encore que je n’aurai peut-être pas à le faire : au train où vont les choses, le PC se détournera de lui avant !
Et de deux, ce n’est pas sur un personnage qu’il faut voter, mais sur un PROGRAMME ; capable (ou non) de réellement changer les choses ; il faut arrêter de personnaliser le pouvoir ; c’est faire le jeu d’un présidentialisme qui est le contraire de la démocratie.
La politique, la vraie, ce n’est pas du « people » ; c’est une prospective inscrite dans un programme de gouvernement ; et, jusqu’à présent, le Front de Gauche est un des rares à présenter un programme de total changement de système, à commencer par l’essentielleréforme monétaire, que peu de partis préconisent ; on en trouvera la liste ici. .
Si c’est Mélenchon qui le porte, je voterai pour Mélenchon, même si je n’ai pas d’a priori favorable pour le personnage lui-même...
Si on veut vraiment changer le système, ce n’est pas à la présidentielle que ça se jouera, mais aux législatives ; à chacun de voter pour un parti comportant un programme de réel changement, pour qu’il y ait le plus de députés possibles capables d’initier ce changement.
Votons responsable et informé ; ça nous protégera de la propagande médiatique...
Mélenchon ne se cache pas de s’inspirer de Georges Marchais. Populiste, protestataire et nationaliste limite xénophobe, tout ce qu’il faut pour ramener à gauche des voix ex-communistes égarées côté Le Pen. Un Marchais érudit comme un Le Pen - car la seule qualité qu’on puisse trouver à Le Pen est une culture véritable, la bave en moins.
Un grand merci pour ce rappel, que je fais régulièrement en direction des abstentionnistes : ne pas voter, c’est effectivement prendre parti pour celui qui sortira vainqueur du scrutin !
Il y a peut-être aussi ce que j’appelle le syndrome du prince charmant. Syndrome très égoïste mais tellement humain qui veut que l’on rêve d’être « à la place de », d’avoir un jour l’espoir qu’un prince viendra vous sortir de la misère. Et pour que cela fonctionne il faut des pauvres pour y croire et espérer que l’on sera l’élu parmi les pauvres qui le resteront.
Enfant on apprend qu’il ne faut pas croire tout ce qui est dit , que le père Noel c’était pour de faux mais que ce n’est pas grave puisqu’il y a des cadeaux pour avoir été crédule.
Alors Adultes, même s’ils savent que tout ça c’est des conneries ils continuent à penser qu’il y aura peut-être quelque chose pour eux dans le programme du père Noel s’ils sont c.. (crédule) encore une fois ( choisir de préférence un père Noel riche ). Mais à chaque fois c’est pour cinq ans.
« ils s’ appellent eux mêmes l’ élite tout en parlant d’ égalité »
Très bonne remarque.
J’ajouterai que la gauche compte dans ses rangs des gens qui s’imaginent un destin préseidentiable pour avoir réaliser le Velib et Paris Plage. Lorsqu’on a cette vision, on est coupé du prolétariat.
Pas d’accord sur ce point, Titi : on est coupé du prolétariat si on limite ses actions à Vélib et Paris-Plage ; on ne l’est pas si on réalise non seulement Vélib et Paris-Plage mais aussi des crèches, des logements sociaux et des accès gratuits aux équipements culturels.
A noter que Paris-Plage est très apprécié non seulement des bobos mais également des classes populaires des quartiers est de la capitale. C’est également une sortie très prisée des enfants qui passent l’été dans les centres aérés.
(merci pour la pub) mais bien sûr, moi aussi je rase gratis... et en 2012 j’offre une plume d’autruche à chaque parisien pour qu’il se la colle dans le dos... ça leur fera un fanion pour aller en vélo à la plage et la ville sera bien plus jolie quand ils iront faire leurs courses. puisqu’on vous le dit ! on vous l’offre la plume !!
et à par ça, très bon article ! il semble que les « leurres d’appels » conformiste et autoritarien que distinguent Solomon Asch et Stanley Milgram dans leur étude, relèvent d’un même registre dans le sens où la majorité à laquelle se soumet le conformiste s’apparente à une autorité dans laquelle il trouve son « équilibre psychologique ». conséquemment, suivant le raisonnement, 100% des individus devraient se soumettre à une majorité conformiste et ce, d’autant plus qu’elle maintiendra les régimes de faveurs.
Bien sûr le manichéisme, la dichotomie n’expliquent pas tout. En fait, il n’y a plus de gauche ni de droite. Il y a une mouvance qui s’adapte aux circonstances. Tout est un régime de consolidation au coup par coup de son propre intérêt du moment. Électron libre, je me sentirais trop vite prisonnier d’un parti. Leluron était-il de droite quand il chantait ceci ?
la peur tout simplement de perdre le peu qu’ils ont ou ne pas voter par résignation car pour certains la gauche n’a pas fait mieux que la droite question niveau de vie-et qu’ils sont dégoutées et que leur énergie est complétement aneantie par la fatigue et les problèmes au jour le jour.alors lire s’informer c’est un luxe qu’ils n’ont pas.pas le temps !!!
le cliché de la « gauche-caviar » aura vraiment fait florès chez tous les bas du front et dupont-lajoie du café du commerce et des poncifs réunis...
Finalement, je la préfère à la droite-crustacés (panier de crabes)... sans même parler de l’extrême-droite champagne et petits-fours ( crématoire, comme disait l’autre..)
pourquoi nombre de chômeurs idolâtrent un lepen, milliardaire de droite et attendent de lui la panacée ?
par moutonisme.
la preuve ? un fait divers monté en épingle et hop, lepen +5% !
ça n’a pourtant rien à voir ! et pourtant ;...un chiffon rouge agité et hop, on fonce tete baissée !
mélenchon :« S’il n’y avait pas eu un appareil idéologique pour contrôler et organiser, mais depuis toujours, les travailleurs auraient emporté leur cause ! C’est depuis toujours que c’est comme ça ! »
la réponse est là.
les richesses produites sont concentrées entres quelques mains qui ont ainsi les moyens de fabriquer un système médiatique très efficace pour laver les cerveaux insuffisamment vigilants.
"pourquoi nombre de chômeurs idolâtrent un lepen, milliardaire
de droite et attendent de lui la panacée ? "
par
moutonisme. en 81 le fn 0,5 % donc personne à suivre en 86 le fn 9,65 % dont pc -6,4 dont ps -6,5 dont rpr-udf 0
« mélenchon : »S’il n’y avait pas
eu un appareil idéologique pour contrôler et organiser, " en tant que franc mac il sait de quoi il parle ! ça t ’arrive de dire autre chose que des conneries ?
conneries ? il peut même monter à 40% ton lepen. il est de droite et fera une politique de droite extrême s’il par malheur il était élu. et alors là le réveil......
souvenons nous ici sur AV en 2007, ces sarkosystes à qui on disaient « attention danger » ils nous répliquaient : « ça t ’arrive de dire autre chose que des conneries » ?
ils disent quoi aujourd’hui ? il n’en existe plus un seul qui vienne défendre son messie.
on pourrait leur dire « bien fait ! » si nous n’étions pas aussi, à cause d’eux, les dindons de la farce.
chercher à l’extrême droite une meilleure gauche qui ne serait pas caviar, c’est très étonnant !
le pen va abandonner ses biens et vivre en HLM ?
il serait bien plus judicieux de limiter les gains des patrons et des très hauts salaires, de taxer très fortement les plus -values boursières (les actionnaires vont pleurer) et repartir cet argent sur les travailleurs qui les produisent.
il faut totalement réformer le capitalisme et encadrer fortement le libéralisme sauvage.
dire aussi aux commerçants,artisans, à la grande distribution, à tous ceux qui se goinfrent, libéraux et de droite pour la plupart, que les prix devront être encadrés. acheter 10 pour revendre 100 : interdit !
dire aussi aux banksters qu’ils vont aussi devoir pointer au chômage après la totale nationalisation du secteur bancaire.
tous ces gens sont de droite ou d’extrême droite.il ne vont pas être contents ;
moralité : supprimer de l’humanité la notion de profit pour la remplacer par la notion de partage.
le mot « droite » et son cortège de souffrances qu’il engendre devrait devenir un gros mot.
ce serait en effet une vrai révolution pacifique et efficace. !
Tout à fait d’accord, oui mais.... comment fait-on pour : « il faut totalement réformer le capitalisme et encadrer fortement le libéralisme sauvage. » ?
En allant lui demander gentiment dans les institutions européennes ou mondiales ? Parce que là, la réponse c’est : NON.
Le seul périmètre d’action, c’est chez nous, encore faut-il être souverain pour cela. Et quels sont les seuls à proposer ce retour véritable à la souveraineté ?
« Tout à fait d’accord, oui mais.... comment fait-on pour : »il faut totalement réformer le capitalisme et encadrer fortement le libéralisme sauvage.« »
voilà la bonne question. : comment faire ?
-premièrement on n’élit pas des capitalistes et des gens de droite, ou leurs amis, ou leurs valets.. ceux-là, il ne voudrons jamais. sûr que si tu élit lepen, capitaliste et de droite, elle ne risque pas de créer les conditions pour !
on élit les gens que s’engagent à le faire. et on les contrôle. pas de chèque en blanc, pas de messie.
-deuxièmement le problème est mondial ? ils vont se tailler ailleurs ? qu’ils partent tous ! ils servent à quoi ? s’empiffrer grâce à la sueur des autres ?
-Troisièmement tu a vu la Tunisie ? en quelques semaines c’est dix pays qui lui emboîtent le pas. et ce n’est qu’un début.
commençons par éliminer nos propres suceurs de sang, les autres pays suivront.
encadrer les prix, limiter les salaires des élites, partager nos richesses, nationaliser les banques et nos industries, on n’a besoin de demander l’avis de personne, et ça ne gênera personne.
commençons déjà par ça.
sinon, c’est comment l’avenir en pays de cocasse ? concretement ?
Droite et Gauche, les deux groupes rivaux pour l’exercice du pouvoir
- d’un côté, à Droite, les détenteurs d’un patrimoine qui entendent le conserver voire l’accroître
- et, de l’autre, à Gauche, ceux qui n’en ont pas et souhaitent en acquérir un.
La politique binaire pour et par les nuls, ou « comment voir le monde à son image » !
Ben non, Monsieur Villach, la gauche ne se résoud pas à « ceux qui n’ont pas de patrimoine » ; et certainement pas, non plus, à ceux qui « souhaitent en acquérir un »
ça, c’est de la démonstration idéologique clairement marquée, et définie par UN SEUL critère : le -sic- patrimoine !
Quelle réduction, quel manque de connaissance de l’histoire,et quelle bêtise !
La gauche, c’est un combat pour plus de JUSTICE ; justice sociale, sociétale, législative (régulation, contrôle des puissances de l’argent, pouvoir aux citoyens)
Votre vision de la gauche est celle d’un homme de droite ; c’est comme faire définir ce qu’est une pomme par une poire, ou l’intelligence par un demeuré...
A partir de là, tout le reste ne vaut pas tripette : juste un leurre, pour esprits dichotomiques...
Ils ne votent pas à gauche parce que la « gauche » est une gauche clientéliste qui ne défend que les fonctionnaires et les services publics.
La sur-représentation des services public de ces élus est évidente. Quand la gauche est majoritaire 60% des élus viennent des fonctions d’état.
La défense acharnée des privilèges différenciés de lamasse au nom des « acquis sociaux » va mal avec l’idée de justice et de traitement identique que l’on pourrai attendre.
Les électeurs peuvent-ils se retrouver dans une représentation de parachutés de l’ENA, qui se présentent aux élections sur des terres acquises ?
Dans ces villes même une chèvre marquée PS serait élue.
Et la culture du j’y suis j’y reste et pour toujours comme les dictateurs dont ils se moquent.
Dans la région de Quevilly ça fait 35 ans que Fabius est présent à tous les postes.
On fait un jeu et la preuve par la réalité :
Citez 5 Enarques au PS représentatifs nationaux, en quelques instant vous pouvez citer 5 noms facilement.
Citez 5 nom issus de la société civile non fonctionnarisée, Vous mettrez beaucoup, beaucoup de temps à faire la liste. Essayez !
Dans votre dernier post, vous vous surpassez !! et vous progressez , vous passez du stade de la petite crotte à la bouse monumentale !! Vous sombrez lentement dans la démagogie la plus complète sans vous en rendre compte.. Êtes-vous au moins conscient des mots que vous utilisez ?? Là vous devenez grave et dangereux.. Votre « gros mot » s’il était mis en application serait lui un cortège de souffrances, l’histoire nous en a malheureusement démontré la réalité..Interdire la pensée, est un outrage à le démocratie , et la liberté.. instaurer la pensée unique pour le bien du peuple , quelle triste et pitoyable spectacle vous nous donnez..
en voilà un nouveau venu depuis moins d’un mois sur sur av qui a vite appris à manier l’insulte ! une recrue qui promet.
ça va pas mon petit ? mal au foie ? faut pendre ses pilules !
je n’ai pas l’honneur de vous avoir été présenté, je ne vous ai pas interpellé, j’émet un avis, il vaut bien le votre, non ?
à moins que ce soit encore un multi pseudo caché ?
le mot droite est un gros mot. je maintient.
hitler était de droite, franco, aussi, pinochet aussi, les colonels grecs aussi, les traders aussi, les terroriches aussi, les banksters aussi le medef aussi, les fouquet’s aussi, tous les affameurs sont de droite jusqu’aux petits négriers
libéraux qui maltraitent leurs personnel.
une litanie de morts, de malheurs, de misère de part le monde !
satisfait de leurs actes, Mr Papi ? il est content ? il en fait partie, ou bien est-ce un esclave volontaire ? il a peur pour ses maîtres ? il s’offusque ? frise l’apoplexie ?
il reprend les arguments s’il en est capable, et les discute, s’il sait. et on lui répond.
sinon, il passe son chemin, j’ai d’autres moutons à garder.
Pour Calmos « Mitterrand....DSK....Ségoléne.....Martine....ils sont ou était de droite....même un d’extrême-droite » !
Que je sache ces gens se sont toujours dit « de gauche » !
Le clivage est tout simplement une vue simpliste. Et si les pauvres - et les autres aussi - faisaient l’effort d’aller au delà d’une vision bipolaire, peut-être qu’ils se feraient moins avoir !
les pauvres en sont venus à voter à droite et même plus parce qu’ils ne croient plus aux salades de la gauche !
DSK c’est la gauche ça , et Royal c’est la gauche ça ? et Aubry c’est la gauche ça ? et tous les parlementaires de Gôche qui ont voté leur augmentation de salaire et retraite y compris les Cocos,c’est ça la gauche ?
qu’est ce qu’ils en ont à foutre des classes populaires ces salauds ? à part quelques promesses,deux ou trois salades et hop,on remonte dans la limousine de fonction avec chauffeur !
au moins on sait que la droite est ce qu’elle est mais elle ne le cache pas ! mais la gauche,les gens bien gras et bien repus, ils savent au moins ce que c’est que bosser sur un chantier ou à l’usine ? Fabius,il a déjà eu du cambouis sur les mains ? et DSK,il a déjà porté des sacs de ciment à l’étage ? et Guigou,elle a déjà bossé à la chaine devant une décolteuse ? et Royal,elle a déjà passé la serpillère dans les 20 étages d’une building et fait les chiottes ?
et Mélanchon sénateur,avec le salaire et les avantages qui vont avec,c’est ça la gauche ? c’est vraiment ça la formation censée défendre les travailleurs ? et Delanoé et sa clique,c’est la gauche ça ? et JP Huchon condamné pour s’en être foutu plein les poches,c’est ça la gauche ?
alors le prolo,il se dit autant voter pour la droite,au moins on choisit nous même ceux qui nous gouvernent même si c’est un non sens,mais pour emmerder la Gauche ! et attendez en 2012,on va bien se marrer quand Marine le Pen va se retrouver en ballotage ! parce que ça pend au nez de la Gauche comme un sifflet de deux ronds !
et là,la gauche et toute sa clique de menteurs et de culs serrés,il vont bien l’avoir là où je pense !
les pauvres en sont venus à voter à droite et même plus parce qu’ils ne croient plus aux salades de la gauche !
C’est grâce aux « salades de la gauche », entre autres, que toi, comme tout le monde, tu as eu droit aux congés payés, tu as droit à une retraite, à la sécu, à l’école gratuite, à une protection sociale, dugenou !
C’est grâce aux « salades de la gauche » qu’il y a un code du travail, un smic, des allocations chômage, des services publics...
Alors, ton petit couplet méprisant, garde le pour les enculés de la droite contre lesquels il a toujours fallu se battre, au prix de morts, pour décrocher le moindre droit social, et qui continuent, aujourd’hui encore, à démanteler les services publics, l’école, la santé, le logement, qui continuent à avantager les riches et à paupériser tous les autres, qui continuent à faire le jeu des banquiers et des mafias financières, qui allongent la durée du travail, qui bloquent les salaires, qui volent la plus grande part des richesses à ceux qui les produisent, pour les refiler à leurs petits copains/coquins, et à lécher le trou du cul des banquiers...
Et puis, ne viens pas parler au nom des prolos ; tu n’y as aucune légitimité, baltringue.
Quant à ta Marine, tu peux te pogner avec, mais n’oublie pas les kleenex ; tu en auras besoin, pour sécher tes larmes, quand les connards de l’extrême-droite vont être rendus à leur fange.
Les connards d’extrème droite, comme dit Sisiphe, le présomptueux gaucho bardé de certitudes, vont faire tomber un gros. Ceux qui vont sortir les mouchoirs sont ceux qui perdront leurs petits privilèges d’apparachiks, les autres n’ont plus rien à pleurer depuis longtemps..
Les connards d’extrème droite, comme dit Sisiphe, le présomptueux gaucho bardé de certitudes, vont faire tomber un gros. Ceux qui vont sortir les mouchoirs sont ceux qui perdront leurs petits privilèges d’apparachiks, les autres n’ont plus rien à pleurer depuis longtemps..
C’est possible, et ce n’est pas moi qui m’en plaindrai.
Moi, le pouvoir des gros, j’aime pas ; j’y préfère la pluralité.
Je suis pour zapper la présidentielle, diminuer le pouvoir de nuisance d’un seul personnage, au profit d’une Assemblée plurielle, pour enclencher un processus de reconquête démocratique.
L’idéal, stratégiquement, ce serait Marine Présidente ; comme elle n’aurait aucune majorité législative, ça permettrait vraiment un changement, et réduirait significativement le rôle présidentiel ; ce serait ça de gagné, démocratiquement...
Comme, par ailleurs, je suis également pour une représentation à la proportionnelle, les élus d’extrême-droite y auraient leur place ; on pourrait apprécier leur force de proposition.... et le peuple devrait pouvoir s’exprimer sur les décisions le concernant, par voie référendaire, avec SA hiérarchie de mesures, selon ses priorités.... (y a la liste plus haut)....
à Sisyphe : « C’est grâce aux « salades de la gauche », entre autres, que toi, comme
tout le monde, tu as eu droit aux congés payés, tu as droit à une
retraite, à la sécu, à l’école gratuite, à une protection sociale,
dugenou ! »
qu’est ce qui amene un humain a se soumettre... ? -voter c’est se soumettre en deleguant.. -accepter de donner plus de valeur a un metier qu’a un autre c’est se soumettre comme 1 politique = entre 20 et bcp plus de macons....etc etc..si vous avez admis cela, lors ne venez pas raler ,c’est de la mauvaise foi...pour moi 1 profession = une autre car le groupe est entierement interdependant, si vous ne voyez cela je n’y peux rien... -admirer c’est se soumettre....etc etc..
.de cette situation nait le pouvoir , on laisse le pouvoir deliberement...ca c’est clair.. ca suffit a creer les societes canibales , vampires du travail collectif car tout le monde est interdependant, et la c’est le seul vrai boulot des puissants que d’ empecher que le commun des mortels comprenne cela....que tout est collectif.....oter de votre vision ce qui n’est pas oeuvre collective , il ne reste rien....ou si peu...
tout va se jouer la , sur ce point precis...et il est fortement question de renoncer au business , a l’argent , a la competition , a la valeur donne a un individu , parce que le groupe des humains est interdependant, ca explique la diversite des capacites.....distribuees au hasard. pas un seul humain n’est indispensable a la communaute , pas un....mais pour voler il faut le laisser croire , non seulement le laisser mais propagander cela. l’issue sera le collectif qui prime..la les pouvoirs ont la reponse urss,coree...autre tentative totalitaire n’ayant rien a voir avec un vrai collectif de partage efficace...a ce propos pourquoi ne pas qualifier khadafi, et lesautre dicateurs de droites de colelctivstes , apres tout c’est pareil...franco fut collectiviste, mussolini aussi..etc etc...
mais le parasitage des fruits du travail par la violence, l’esclavage, l’argent ou les 3 ..par le voleur donc , appelons un chat un chat et un voleur un voleur, le voleur du collectif ..le parasitage donc est ce qui cree le malheur de la planete entiere , ne pas oublier que business = guerre pour le profit.... mais tous les leaders sont quand meme mis la par une sorte de volonte globale... si la volonte globale change d’orientation , arretons le business qui est l’idee que deux personnes en profitant l’une de l’autre vont bien vivre alors que c’est la guerre qui les attends bien sur...quand la seule autre solution est que les deux personnes cooperent integralement..
il n’y a pas d’autres choix sauf le : moralisons le capitalisme de sarko..si assez de personnes sont assez naives et ignorantes pour y croire qui puis je ? mais bon dans mon petit mot, il n’y a aucun sens a cette vie....il ne s’agit pas de l’inventer...et la l’ignorance atteint le taux de 99,99 %...un non sujet absolu pour un conquerant de l’univers...qui a pris definitivement le mauvais tournant le jours ou il a vu sa fin , pour inventer son sens de la vie , qui est quoi ? d’ecraser les autres... or refuser la mort qui est partie integrante du processus a des consequences enormes, car pour voir cela en face, il nous faut ouvrir une autre capacite en nous...en fuyant le vrai on ne le fait jamais... riches ou pauvres partagent le meme destin miserable psychologiquement.....celui de la souffrance cree par la fuite du reel..c’est ca qui rends l’espece malsaine et demente....
Un article trompeur à tellement de niveaux qu’il devient difficile de les énumérer tous !
Dans sa forme : Le titre dit que les pauvres trouveraient « un intérêt » au vote à droite. Mais à la lecture de l’article, on ne comprend pas lequel. En fait, il est assez peu question de ça.
« Dans son sens politique, bien proche du sens psychiatrique, ce terme définit la condition d’une personne qui, sous la pression de divers facteurs, en particulier socio-économiques, devient étrangère à elle-même au point de prendre ou de se laisser dicter des décisions nuisibles à ses intérêts. Dans de tels cas individuels de déficience mentale diagnostiquée par le psychiatre, le Droit prévoit d’ailleurs des mesures de sauvegarde, la curatelle et la mise sous tutelle, qui confient à des degrés divers l’administration des biens de la personne protégée à des assistants » : Sans doute la phrase la plus délirante de tout l’article. On croirait revenu à la psychiatrie stalinienne, qui préconise que quelqu’un ne comprenant pas le stalinisme est le meilleur système politique possible doit être « aidé » par la psychiatrie. Vous déraisonnez, Villach !
« à Gauche, ceux qui n’en ont pas et souhaitent en acquérir un » : La gauche ne serait donc qu’un ramassis d’Iznogoud voulant devenir riches à la place des riches ? Je m’oppose totalement à cette définition ! Vouloir plus d’égalité, ça n’a rien à voir avec un quelconque vol de richesses ! Les voleurs, ce sont les riches, puisque ils possèdent plus que leur part des richesses communes de l’humanité !
Bref, un article de propagande qui ne vous grandit pas, Villach !
Parce que « Bienheureux les pauvres d’esprits, le royaume des cieux leur étant acquis » leur passage ici bas n’est qu’une péripétie secondaire... oui je sais, c’est idiot, mais je ne vois rien d’autre de plus pertinent pour le moment
Les seules explications dont nous disposions sont celles données par La Boétie au XVIème dans « De la servitude volontaire » et Hobbes au XVIIème dans « Le citoyen » :
1) La sécurité qui nous fait préférer l’asservissement à une puissance reconnue protectrice ou pacificatrice à la violence individuelle sauvage généralisée. La puissance divine salvatrice est la projection imaginaire absolutisée de ce besoin de soumission vécue comme infiniment bénéfique. Tout despotisme est du reste plus ou moins religieux et organise le culte du sur-homme sauveur suprême divinisé.
2) L’identification admirative au puissant pour partager sa puissance. Ce partage est narcissiquement gratifiant
3) La croyance que l’on peut monter en puissance en se soumettant à plus puissant ou riche que soi contre d’autres qui nous sont désignés comme menaçants, mais moins puissants et donc plus facile à mépriser, par les plus puissants (étrangers, couches éthno-sociales inférieures à soi etc..)
4) Parmi cette délégation de puissance compensatrice, au prix de la servitude admirative, dont les pauvres bénéficient, n’oublions pas celle des hommes sur les femmes. La machisme et le patriarcat sont est une formidable machine à faire obéir, car chaque homme trouve dans la domination des femmes le rôle gratifiant de despote qu’il admire chez le puissant, ce qui lui permet de ne pas se sentir trop humilié pas cette puissance.
Il faut une rupture symbolique dans les codes sociétaux hiérarchiques et religieux qui générent et régulent cette identification aux puissants ou au riches, pour délégitimiser cette puissance. La richesse ne peut pas à elle seule s’auto-justifier, il faut qu’elle apparaisse comme nécessaire à une sécurité sociale ou transcendante dans ses finalités en cela qu’elle se présente comme bénéfique à tous ou en tout cas comme un moindre mal. Sinon c’est le cynisme du parvenu bling-bling qui s’affirme et du coup l’identification à la puissance du puissant se dissipe et la révolte devient possible. Très souvent dans l’histoire il a fallu que certains puissants conteste leur propre puissance et en révèle l’hypocrisie, voire se révoltent contre cette puissance, en voyant dans cette révolte une distinction personnelle gratifiante, pour que la contestation se généralise au dominés.
J’ai lu « de la servitude volontaire » il y a quelques semaines : revigorant ! Depuis que j’entends parler de cette question des pauvres votant contre leurs intérêts, je n’ai pas trouvé de meilleure base pour la réflexion. Merci de me montrer que je ne suis pas le seul ! Bien à vous !
n.b. : cet ouvrage, outre qu’il date du XVIème siécle, fut écrit par un ado : Etienne de la Boétie avait alors 16 ans, selon Montaigne ... quand même !
aucun des arguments évoqué ci dessus ne son t majoritaires et permanents la preuve :la gauche est arrivée au pouvoir en 1981 il serait plus instructif de trouver les causes de sa perte en 1986 : comme dit ci dessus le peuple aurait été intelligent en 81 et crétin en 86 ? un peu court jeunes hommes ! mon cas qui diffère de l’article de p v 1981 j’ai voté ps plein d’espoir qu’il ferait quelque chose pour
résoudre le chômage (soucis n° 1 )bien que n’étant pas touché personnellement je voyais la menace
peser sur nous ! je revois pierre maurois le regard et le bras tendu vers la ligne bleue des Vosges prophétiser qu’il stabiliserait le chômage autour de 1 million 8 -1million 850 ! alors que le prenant à 1,5 /6,1 % en 81 il était à 2,2 /8,9% en 86 ayant toujours martelé à la tv qu’il y avait un frein à la hausse du chômage ! (si c’est pas nous prendre pour des c... çà ! ) a cause de la robotisation et de l’informatisation ,même si les besoins
augmentent on voit que le travail allait devenir une denrée rare . à mon
niveau je ne voyais (en 1981 ) comme solution que de le partager quitte
à accepter des diminutions de salaires ! (mécaniquement offre /demande
les prix baisseraient ) « partager le gateau » se pose le problème :
a combien ? réponse évidente : entre tous les français en
1981/82 en régularisant plus de 100 000 clandestins le ps tournait le
dos à cette solution !(rien de changé en 2012 surtout pour mélanchon ) cela à été ma 1°
déception . la 2° a été en 1983 quand le ps (sous la pression des
spéculateurs :3 dévaluations, sauvé de la faillite par le fmi comme la grèce récemment ) a abdiqué définitivement du socialisme et
a baptisé le social libéralisme « politique de rigueur » (lire a ce sujet la discution de danielle mitterand avec son mari dans son livre ! ) après la
1°cohabitation il auraient pu préparer un programme
socio-économique mais non ! quand vous vous êtes aperçu que vous
êtes cocus par le ps pour qui voter en 86 ? tout seul sans rien en connaitre ,j’ai voter fn pour les 2 déceptions ci dessus : 1-l’arrêt de l’immigration permettait le partage du travail . 2- tant qu’a être cocu il vaut mieux l’être par la droite c’est plus naturel et la gauche le dénonce dans les moindres détails tandis que sous la gauche on l ’était tout autant mais les syndicats pour ne pas la mettre en difficultés s’écrasaient ! et bien sûr la droite et ne le dénonçaient pas et le patronat appréciait les syndicats si calmes (plus de risque de mai 68 !) 30 ans d’observation de la vie politique et notamment le dernier lièvre levé par marine sur la loi pompidou/rothchild empêchant d’emprunter à la banque de France donc de battre monnaie , l’honnêteté politique aurait voulu que les pièces ne soit plus a l’effigie de la semeuse ou de marianne mais de ROTHCHILD n’ont fait que renforcer ma position qui va à l’encontre de toute votre théorie milgram ,asch ,médias .et qui néglige l’influence du scrutin magouillitaire antidémocratique ! JE N’ÉTAIS PAS LE SEUL DANS CE CAS les résultats de 1986(wiki..) le montrent on voit nettement que les voix du fn viennent du ps et du pc
Union
pour la démocratie française
2 330 167
08,31
-
53
09,2
-
Divers droite
1 083 711
03,87
+1,07
14
02,4
+1,2 aux bisounours -gogos-autruches qui me traitent de crétin raciste ainsi que les 4 millions qui votent comme moi je fais un vigoureux bras ...
donc tu a voté à gauche en 1981 et tu a été déçu par cette gauche, estimant qu’elle faisait une politique de droite ?
tu aurait souhaité une politique de gauche et tu ne l’a pas eu.
puis la droite est revenue, depuis plus de 15 ans maintenant.
à ses résultats tu estime donc que la politique de droite est désormais bonne puisque tus dis « tant qu’a être cocu il vaut mieux l’être par la droite c’est plus naturel ».
naturel ? un cocu est un cocu, naturel ou pas .
non seulement tu valide ainsi la mondialisation, le capitalisme, le medef qui appelle et souhaite l’immigration ..............et tout ce qui a été fait depuis 2002, sans que le fn ait trouvé grand chose à redire, et de plus a voté sarkosy en 2007, pour applaudir à ses bienfaits.
et tu dis, pour compenser ce défaut de vrai gauche, voter pour l’extrême droite ?
il faut discuter, comparer les arguments , ne pas mépriser l’autre.
il faut essayer de comprendre comment chemine la pensée, comment se forgent les certitudes. moi je n’en ai pas , cherchant à privilégier la logique des choses.
mais la logique joue parfois des tours.
exemple de logique :.
-je suis pauvre. un tel est riche et au pouvoir. il favorise les riches et m’écrase.
- il demande mon vote : refus.
pourquoi me favoriserait-il demain s’il ne le faisait hier ?
La gauche majoritaire (PS), et la droite majoritaire (UMP), c’est la
même engeance, avec les même buts, sinon expliquez moi pourquoi depuis
30 ans, quand il y ’a a alternance au pouvoir...
Pourquoi le nouveau gouvernement, n’a t ’il pas pour premier objectif,
et première volonté, d’annuler purement et simplement tous ce qui a été
voté et construit par son prédécesseur ?
Si aucun gouvernement ne fait cela, c’est donc bien que ce que son prédécesseur a voté et mis en place lui plaît non ?
Donc PS=UMP, ce n’est pas plus compliqué, car s’ils étaient réellement
opposés, et a l’opposé les uns des autres, ils annuleraient les lois
votées par leurs « adversaires ».
J’ajoute que les rapports des forces ont toujours, en s’institutionnalisant dans le droit (droit de propriété) tendance à paraître comme allant de soi et:ou sont perçus comme naturels par l’effet de leur pérennisation et de leur reproduction légale (héritage, éducation etc..). Le fait de la force se transforme en droit et peut alors paraître juste (Pascal) à savoir au service de l’ordre sociétal contre le danger permanent de la guerre de tous contre tous.
Pourquoi les pauvres votent-ils à droite ? Le bon principe de sympathie d’Adam Smith semble toujours aussi bien s’appliquer. La sympathie, est le sentiment par lequel on aime (ou pas) s’imaginer à la place d’un autre. La vue d’un pauvre est donc plutôt désagréable, quand la vue d’un riche est agréable. Le riche n’aime pas le pauvre, car il est désagréable de le voir et de s’imaginer à sa place. Le pauvre aime le riche pour le même principe. Moralité, les riches s’aiment entre eux, et sont solidaires (ce qui est d’autant plus facile qu’ils sont peu nombreux). Par contre ils n’aiment pas les pauvres (ils sont bien trop mal habillés). Les pauvre eux ne s’aiment pas, et en plus ils sont nombreux ce qui rend la solidarité d’autant plus difficile à mettre en œuvre. Par contre ils aiment les riches (qui eux sont bien habillés...), d’où le succès de la presse people (des pauvres qui payent pour regarder les riches). Donc les riches votent à droite parce que c’est mieux pour eux, et les pauvres votent à droite parce que ce serait mieux pour eux s’ils devenaient riches...
à lire les commentaires de ces pauvres qui votent à droite , sans donner d’explication convaincante mais ils trouvent cela normal et profitable pour eux, enfin ils le croient,
et s’apprêtent à recommencer.
on pourrait retourner la question :
-Pourquoi les pauvres ne voteraient -ils pas à droite ?
Pourquoi vous êtes pauvre vous ?? vous nous disiez sur un post précédent que vous étiez retraité comme cadre supérieur du secteur bancaire, 40 ans de bons et loyaux services dans le temple du capitalisme : la banque.. Vous crachez dans la soupe qui vous a nourri, et qui continue par une substantielle retraite à vous combler des bienfaits de ces monstres du capitalisme dont vous êtes dans l’absolue le plus pur produit..
J’avoue que j’ai des difficultés à mettre en équation votre situation et vos idées politiques..
On ne peut pas aimer le fruit et dédaigner l’arbre, et adorer l’arbre et maudire ses fruits..
Est pauvre celui qui travaille du lever du jour au coucher du soleil, sans production de surplus. C’est une antique manière qui ne sera bientôt plus qu’un souvenir.
La seconde est le travail aliéné. Le travail aliéné nait quand celui qui par violence ou ruse exige le tribut. À quoi d’autre pourrait servir le pouvoir ?
Intuitivement, les pauvres de l’aliénation étatique se méfient des trop belles paroles, des « demain on rase gratis ».
Je ne suis pas d’accord avec le rôle d’auxiliaire que vous réservez à l’appareil idéologique et partant celui des médias.
Les expériences de Asch et Milgram se déroulent dans des contextes bien particuliers : celui d’individus ou de groupes qui n’ont pas la possibilité d’une mise à distance, d’une réflexion vis à vis de la décision qui leur est demandé.
Si les mêmes étaient mis en présence « d’analyseurs » externes et n’étaient pas soumis à « l’immédiateté », il en irait tout autrement, (je ne sais ce qu’il en est pour vous mais personnellement je suis toujours meilleurs après réflexion et analyse que dans une réaction à chaud) je ne crois pas que leurs décisions seraient les mêmes (en bien ou en mal d’ailleurs).
En d’autres termes l’idéologie dominante et les médias qui sont à ses ordres (l’essentiel de la presse) ne sont pas de simples auxiliaires mais bien des éléments déterminants dans le maintien de l’ordre en place.
Si votre thèse était valable comment expliquez vous qu’il n’en ai pas toujours été ainsi ? Les scores de la gauche des années 30 aux années 80 par exemple ?
J’apprécie généralement beaucoup vos analyses, mais celle ci me semble un peu courte.
Vous prouvez par votre article que Mélanchon a raison ! N’en déplaise au premier de la classe « normale sup » M. Demorand, himself et vous dans votre article,nous baignons dans l’idéologie dominante, qui comme vous le savez est l’expression de la fausse conscience et... Melanchon a raison. Je comprends mieux votre assertion « Dans ce contexte, le rôle de l’École, des médias et de la Justice n’est qu’auxiliaire. » Pour quelqu’un qui est resté 34 ans dans l’enseignement, l’ expression de la « fausse conscience » prend alors tout son sens ! Je dois avouer que votre article aide beaucoup les pauvres à rester pauvres. Ou a défaut ne les aidera en rien. Après tout ont-ils besoin d’être aider ? Enfin je trouve présomptueux de votre part dans un paragraphe - grand 1 ( j’ai cherché vainement le grand 2) d’affirmer que la théorie de l « ’aliénation » est obsolète même si c’est la théorie marxiste de l’aliénation, dont vous parlez et que vous caricaturez ! Hegel, Feurbach et bien sur Marx apprécieront...
Cet article est assez intéressant mais présente les problématiques de manière marxiste, c’est à dire autour du capital, de l’argent, comme si ces notions étaient l’horizon indépassable des individus. Cette obsession et d’ailleurs partagée par les bourgeois, expliquant cette interminable guéguerre droite / gauche.
L’article suscite chez moi les reflexions suivantes :
- D’abord la pertinence du suffrage universel : de mon point de vue, la plupart des électeurs n’ont pas les compétences suffisantes pour comprendre les enjeux d’une élection nationale et même régionale (municipale à la rigueur...), donnant du coup le pouvoir aux représentants des ploutocrates. Ceci discrédite selon moi le système démocratique. Par ailleurs il n’est pas possible pour un élu de représenter le « peuple » celui-ci étant constitué d’individus tous différents. Au mieux l’élu ne peut être qu’un bon gestionnaire, pas un « changeur de vie » comme on nous le sermonne à chaque élection.
- Enfin au delà de la vision strictement marxiste des divergences droite gauche décrites ici (autour du sacro-saint fric), disons simplement que la droite mise sur la capacité des individus à s’élever par eux-même, alors que la gauche est dans une logique « constructiviste » et collectiviste, ne faisant pas confiance à l’être humain, et cherchant donc à corriger de manière autoritaire ses faiblesses ou ses forces, au nom du principe d’Egalité, cause de la destruction de bon nombre d’individualités.
L’excellent article de Paul Villach a déclenché une discussion passionnante, qui démontre une fois de plus l’intérêt de la tribune d’Agoravox. Quelques observations : 1) Tous les pauvres ne votent pas, loin de là. Les généralisations sont toujours dangereuses, et la question est posée d’une façon un peu lapidaire. 2) Pour ceux qui votent à droite, il me semble qu’il faudrait différencier les droites. Les partisans de la droite « officielle » (UMP et satellites gouvernementaux) jouent en effet la carte « faveurs ». Cassino dit des choses très justes à ce sujet. 3) Pour ceux qui choisissent la droite « marginale » (FN), qui s’est située en dehors du système, on peut penser qu’ils jouent plutôt la carte « changement », devant la déliquescence des socialistes. 4) Le problème concerne une « vraie » gauche. Comment reconquérir ce qui devrait être en grande partie son électorat « naturel » : la partie la plus démunie de la société. Je ne vois qu’un moyen : se battre avec suffisamment de fermeté contre nos « élites » du pouvoir et de la fortune pour convaincre les pauvres d’une transformation possible, à la place d’une droite qui se sert d’arguments « populistes » pour rétablir la réaction. En fin de compte, la question de Villach devient "pourquoi les pauvres ne votent-ils pas (ou plus) à gauche ? Réponse : parce que personne ne leur dit clairement qu’il faut défendre l’indépendance nationale contre l’impérialisme, récupérer l’argent des guerres et des fortunes disproportionnées, redistribuer la richesse, corseter les banques, etc. et que personne ne leur explique comment pratiquer efficacement la résistance non violente et la désobéissance civile pour y arriver. Louis.
« parce que personne ne leur dit clairement qu’il faut défendre l’indépendance nationale contre l’impérialisme, récupérer l’argent des guerres et des fortunes disproportionnées, redistribuer la richesse, corseter les banques, etc ».
j’abonde, mais votre dernier paragraphe mérite correction : personne ne leur dit....
rien que sur ce fil je l’ai répété dix fois, simple quidam,
mais J.L.Mélenchon leur dit tout ça, mais comme il a dit la vérité, il doit être exécuté !
besancenot aussi, lutte ouvrière aussi, le PC aussi , des tas de gens du PS , des verts, toute la vraie gauche aussi, mais ce sont tous des pauvres.
on leur dit, mais ils n’entendent pas, et ils préfèrent prendre le parti des riches et écouter les riches sirènes de droite.qui se moquent d’eux, comme lepen par exemple.
Les pauvres, comme la majorité des gens, votent pour ceux dont les promesses semblent les plus convaincantes. Donc si DES (pas les, ne généralisont pas) votent à droite, c’est parceque la droite fait aussi des promesses « sociales » (travailler plus pour gagner plus était plus crédible que le « demain on rase gratis » des socialos). La vraie question est pourquoi les gens (pauvres ou pas, c’est pas le problème) continuent à voter pour ceux qui n’ont pas tenus leurs promesses. Je vois plusieurs possibilités : - ils n’ont aucune mémoire (merci alzeimer de continuer à faire voter les vieux à droite). - ils sont masos (ou sadiques et choisissent le pire). - ils choisissent un bulletin de vote au hasard (de toute façon, c’est tous les mêmes). - ils ne votent pas pour des idées, mais pour celui qui a le plus beau sourire (ou la plus belle cravatte, c’est pour ça que besancenot ne décole pas). - ils n’aiment pas le changement (ils ont raison, depuis 30 ans, tous les changements ont été des régressions). - c’est tata janine qui a dit pour qui la famille devait voter (et c’est elle qui fait un beau chèque à noël). - ...
Rien que la question m’irrite au plus haut point. Toujours le bon vieux clivage droite gauche entretenu par la pseudo intelligensia. Pourquoi faudrait-il que les pauvres votent à gauche ?. Evidemment, si la gauche se résume à déverser sur le vulgus pecum des tombereaux d’aide sociale, il est logique que la gauche s’imagine que le pauvre doive forcément voter pour elle. Or le pauvre n’est pas forcément un abruti sans cervelle, manipulable au moment des élections Sachez que la plupart des pauvres ne votent plus parce qu’ils n’attendent plus rien des grands partis, pas plus que des petits. Et ceux qui votent encore préfèrent effectivement les partis de droite. Pourquoi ?, parce qu’ils savent que la gauche n’a que du social à offrir, avec toujours plus d’immigration, qu’ils voient à tort ou à raison comme une concurrence à l’emploi ; Depuis la fin des 30 glorieuses, aucun parti ne peut de prévaloir d’avoir fait le bonheur du pauvre. Alors, forcément, comme référence, le pauvre ne peut que se baser sur la meilleure période, soit celle où la droite regnait sans partage...
Ce billet de Yohan est parfaitement abject et puant de condescendance. Quand je lis ça : « déverser sur le vulgus pecum des tombereaux d’aide sociale », je me dis que c’est justement le summum de la vulgarité. Si le ton se veut mordant, je doute qu’il ait ressenti la faim une seule fois dans sa vie ...
Ceci dit, vu la médiocrité de nos représentants politiques et l’etat lamentable de nos finances publiques, il faut être sacrément interessé par le pouvoir et ses privilèges pour se présenter devant les électeurs avec pour seule mise un 5 de carreau.
voila gélone adorateur de mussolini, de fini et de berluscon invoque jaurès !!
on aura tout vu !
la droite « nationale » mon pauvre tu l’a déjà ! sarkosy est le produit des votes UMP+FN.
les pauvres ils feraient bien de s’en souvenir. le pen n’a jamais râlé contre les cadeaux à bétencourt et consort par millions. ni contre la baisse du pouvoir d’achat. ni contre la loi sur la retraite. c’est pas son fond de commerce.
on peut dire que la nation, ils l’ont bien servie ! et ils vont remettre ça ensemble en 2012.
avec qui d’autre pourraient-ils s’allier ? la droite c’est la droite, extrême ou pas, nationale ou pas. et elle a fait ses preuves, y a pas à dire !
Je doute que Gelone admire toujours Fini qui n’a plus rien d’Almirante, Fini est devenu Bayrou et a fait son aggiornamento, dénonçant les atrocités de Mussolini.
La thèse de l’aliénation (que j’appellerais personnellement de la manipulation) me semble plus que jamais d’actualité, comme l’affaire Clearstream (la vraie, celle révélée par Denis Robert) en est une bonne illustration. Les sommes qui circulent au-dessus de nos têtes sont tellement énormes, et si bien dissimulées, qu’elles finissent par être oubliées des petites gens qui dès lors, voient la cause de leur (désolante) situation dans le fait que le voisin ait quelques maigres avantages supplémentaires : il touche plus d’allocations, a des réductions sur le train, touche le chômage alors qu’il cherche mollement du travail, etc.
Une étude étasunienne a ainsi montré que personne, aux États-Unis, absolument personne, pas même les riches qui sont pourtant statistiquement plus éduqués, n’a la moindre idée de la richesse (inouïe) des classes supérieures. Lire : « Inégalités : les américains préfèrent le modèle Suédois », par Contre Info ; l’étude est celle de Michael I. Norton et Dan Ariely. La littérature, la science, la technique apprises à l’école ne signifient pas éveil politique ! Même l’Histoire et l’économie sont soigneusement « épurées » !
Un exemple parmi d’autres : je discute avec une commerçante retraitée qui m’explique combien sa vie a été dure (et c’est vrai), les horaires épouvantables (6 jours par semaine, journées interminables...), le tout pour un salaire honorable dans l’absolu mais assez miteux rapporté à l’heure. Et bien, c’est la faute, selon elle, aux RMI-istes ! Ces fainéants qui parasitent la société ! Pas aux millions des ristournes accordées aux multinationales, ou à la corruption de nos élites... Cette dame n’a aucune connaissance en économie, aucune notion de la répartition travail-capital, des salaires des grands patrons et des profits des grandes firmes. Donc le coupable (le seul qu’elle voie du moins), c’est le voisin !
Le plus drôle c’est que si le RMI n’est plus versé, la commerçante n’en verra pas la couleur puisqu’il ira, n’en doutez pas, dans les poches des multinationales...
Asch et Milgram permettent aux médias, remplis de journalistes carriéristes empressés de flatter les puissants, de convaincre rapidement la foule que l’ennemi, c’est le RMI-iste, le chômeur, bref le paresseux qui « profite » du système (mais, bien sûr, pas l’industrie pharmaceutique dont les experts corrompus amènent les gouvernements à des dépenses aussi pharaoniques qu’inconsidérées...).
Très habilement, la droite crée la zizanie entre les petites gens, afin de mieux se goinfrer (en silence).
C’est tout l’intérêt d’une association comme ATTAC, qui travaille en priorité sur l’éducation populaire.
hé hé regardons un peu les professions des elus de la Gauche bon vous les avez ? bon prenont le devoir d’initiation à la sociologie fait en 5e par mon fils :etudes statisques des professions parentales des 955 eleves .Question de mon fils dis pa font pas de gosses les toubibs les professeurs les instits les cadres moyens les cadres de la fonction publique les cadres du tertiaire ? pasque yen en quasi pas parmis les parents ; ben si mon fils mais ces gens de gauche ces donneurs de leçons on depuis longtemps bloqué l ascenseur social à leur etage pour le profits de leur progeniture qui vas dans les lycés des bourgeois friqués du centre ville , mais toi mon fils t’es fils de prolo ton devoir c’est de partager le lycé à 8/9 langues etrangeres c’est de partager les boulot les services avec la misere du monde que leur bonne conscience invite sur notre palier pas le leur hein faut pas deconner .Et si tu rale mon fils si tu la trouve saumatre ils t’expliquerons que t’es un raciste un bas du front certain diront meme que c’est psychologiquement que tu es derangé c’est un truc que les profs des années 50//60/70 ont appris des staliniens psychiatriser l adversaire nous sommes des tarés mon fils leur statut de classe moyenne votant a gauche n’est garanti que par notre maintien ici en bas.Rappelle toi ton ennemi c’est le capital apatride qui t’imposeras la terreur economique mais ton pire ennemi le plus dissimulé c’est cette engeance nommé gauche française avec son epine dorsale de la bien consanguine education nationale . Et oui nous les salaud de pauvre nous allons voter « je le souhaites » pour autre chose que votre tres peu grand bourgeois votre tres peu serviteur du capital votre tres peu liquidateur des pays votre représentant de gauche DSK recto du verso sarkozy .Quand aux éduqués du present fil qui parle de notre propension à la soumission de notre servilité congenitale je leur souhaites au cour des ans qui viennent une rencontre avec cette populace bete à manger du foin qui je l ’esperes leur fera connaitres les joie d’un autre atavisme de ces connards de pauvre :une bonne jacquerie !
Cher camarade pauvre , prolétaire et colérique, mais conscient de ton état et des ficelles qui sont tirées au-dessus de toi, je te rejoins sur de nombreux points sauf un qui tiendra dans cette maxime : Les racistes se trompent de colère
Je dois être né pour ça, faire ch... les autres C’est un truc que je réussis vachement bien et l’assiette est large.
Je m’excuse de m’en excuser en vous demandant pardon et de bien vouloir éviter le tonneau vide sous le képi.
A propos d’assiette et contrairement à ce que pourraient prétendre les
statisticiens, ça ne compte pas, Eh ouais ! selon PV hein, puisque les
abstentionnistes ne comptent pas et que le plus fort c’est celui qui a
ces 51% quitte à ce que ça se fasse avec 20% de suffrages exprimés...
Bref l’assiette ça eût compté, mais ça ne compte pas.
PS : Confidences pour confidences, vous aussi vous me faites ch... avec votre p... de QI qui me fous des complexes haaaaaa !
Non mais c’est bientôt fini les agressions ouais. Qu’est-ce que vous avez ce soir, une jojoite chronique, une djazairophobie cutanée ou une poussée d’islamopouahpouah au poivre ?
Divinité de pacotille, même pas cap de doublier son propre CA !
bahhh...con-tinues comme za nerveux barbèsque, Môaaa-Je va te valiumizer pronto fizza ! zo, zon lâche le kawa et zon opte pour zun petit té zaveur zasmin !
zo we zârr good..yep surtoo de l’ôtre côté de la frontière : pas de mal, ça ferait une grosse taffe de jasmin....mouvements en cours du côté border zazaïrote...al layla goin’ toobi cruzial !
ça veut dire qu’il y a une importante concentration de troupes côté Sabratha (j’epère qu’ils vont bousiller le site : ai visité il y a tout juste quelques mois : majestueux !) et que pour l’instant et bien pas idée de quel est leur parti : bref Est, Centre, Sud tombés... reste surtout la Tripolitaine (bien qu’importants mouvements aussi vers Tripoli d’opposants et tribus « retournées » : selon le parti pris par ces troupes à l’Ouest (sabratha est app à 70 bornes de Tripoli) : la nuit ainsi que demain risquent d’être intéressants.
pour l’instant no idea : mais cela se saura rapidement (leur « parti ») du moment qu’on connaitra le nom des gradés...si ce sont des troupes avec un des fistons ou le beauf Senussi dans le secteur : pas bon...mais là, tu vois on en est encore au SI ou SI..pas d’idée.
24-25 août 1870, le militaire/politique a toujours ses raisons....
Lors des dernières portes ouvertes : un « petit coin » Joseph Arthur de G. Bonjour
Mathilde de La Tour hérite de la propriété des manuscrits de Gobineau, qui sont mis en valeur par Ludwig Schemann, disciple de Wagner et fondateur en 1894 de la Société Gobineau (Gobineau-Vereinigung). En 1903, la BNUS acquiert le fonds ; un cabinet en son honneur, qui existe toujours, y ouvre ses portes en 1906, à l’inverse du musée projeté par le médecin et patriote strasbourgeois Pierre Bucher. La pensée de Gobineau, négligée et méprisée en France, se disposait à y revenir après un détour par l’Allemagne qui la travestit durablement. (sic)
« Le ministre libyen de l’Intérieur, Abdel Fattah Younès al Abidi, a fait défection au régime de Mouammar Kadhafi et annoncé son soutien à la « révolution du 17 février », rapporte mardi la chaîne de télévision qatarie Al Djazira. Al Djazira a diffusé une vidéo amateur dans laquelle le ministre de l’Intérieur lit une déclaration assis à son bureau. « J’annonce ici même l’abandon de toutes mes fonctions afin de répondre à l’appel de la révolution du 17 février, sur la base de mes convictions les plus profondes et de la légitimité de ses revendications »(...) J’invite instamment l’armée libyenne à (...) servir le peuple et à soutenir la révolution du 17 février", a-t-il dit. »
… Heu
-Salam les gars, faites moi une place parmi vous, je suis venu révolutionner moi aussi tout ministre que j’aie été. -Bienvenue mon frère, on ne sera jamais de trop face à ses salopards -Cela dit, toi le nouveau nous te recommandons la prudence ils en ont déjà assassiné 400 -400... les enc... sinon oui je suis au courant oui, j’étais le premier policier du régime en ce temps là…
Wald, quand j’ai vu le fil s’enrichir progressivement je me suis dit, Jojo tu n’as rien compris je ne vois que ça... Ensuite j’ai lu votre premier plus haut et j’ai repris espoir.
Merci pour le lien Wald, mais sur votre votre Blog je m’étais promis dès que j’aurais un moment de revenir un peu en arrière. Je lirai donc pour commencer, vos articles à fond historique qui m’intéressent autrement plus que le dit clivage je vous l’avoue.
Et si je souhaite m’exprimer, je le ferai avec votre accord en usant du moyen que vous mettez à disposition, pas en commentant directement. Je ne voudrais pas attirer chez vous mon fan-club