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Accueil du site > Tribune Libre > Rééduquer certains parents ?

Rééduquer certains parents ?

Faudrait-il rééduquer certains parents ? Pour moi, la question se pose de plus en plus ! Certes, c’est exagéré ! Mais si on prend en compte tous les facteurs .... !!
 
On parle de violence physique (elle ne passe pas inaperçue) et la violence psychique ? Un couple charmant vient d’avoir un bébé, mais il ne va pas rester bébé ; les parents sont là pour l’élever, l’éduquer, le construire pour une vie la meilleure possible !
 
Mais les parents que "transportent-ils ?" qui va être transmis à l’enfant ?
 
Et l’inconscient très volumineux en véhicule des choses !
 
Et si un ou les deux parents ont souffert dans leur enfance que vont-ils transmettre à leur(s) enfant(s) ?
 
Il y a des visites obligatoires durant la maternité ; serait-ce exagéré de se demander si des visites obligatoires pour les parents s’avèreraient judicieuses ? Sorte de suivis psychologiques : plus ou moins longue selon les vécus parentaux.
 
Oui, c’est un peu fou ! Mais l’enfant va grandir, devenir un adulte le plus accompli possible, avec des valeurs : un bébé on l’élève pour LUI ! Ce n’est pas un poupon ou une poupée, c’est un être humain !
 
Que va-t-il se passer pour celui dont les parents sont violents ?
 
La violence psychologique est davantage insidieuse, invisible, on la repère moins que la violence physique et surtout on en a moins conscience !
 
Si les parents dévalorisent leurs enfants, ne les soutiennent pas dans les épreuves, ne communiquent jamais ? Ceci à titre d’exemple, car il existe d’autres comportements nocifs.
 
Et pas besoin de parler pour communiquer : à partir du moment où il y a deux personnes, même si elles ne se parlent pas, il y a communication ! Ce qui peut se vérifier dans certains ouvrages très facilement (Oui, car j’ai aussi étudié la communication).
 
Sachant que nous ne nous connaissons que partiellement (présence de l’inconscient), comment certains parents vont-ils élever leur(s) enfant(s) avec, par exemple, des traumatismes subis ?
 
Je pense que les parents doivent "voir" à longue échéance, et être sûrs de ne pas transmettre du négatif à leur(s) enfant(s), et penser aux limites qui vont guider leur enfant !
 
Limites souvent compliquées, extensibles mais qui doivent demeurer logiques et cohérentes.
 
Il y aurait encore beaucoup à dire... quand on a un enfant, il faut "virer" beaucoup de notre égoïsme ! Et être très disponible !
 

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51 réactions à cet article    


  • jps jps 2 novembre 2009 15:52

    @ auteur

    voulez vous, aussi, créer des camps de « rééducation » , comme ceux de Pol Pot ?

    Il eut été préférable de préconiser une responsabilisation des parents plutôt qu’une rééducation.


    • amipb amipb 2 novembre 2009 16:15

      Entièrement d’accord avec JPS. L’éducation passe aussi par les mots, et celui que vous utilisez me semble particulièrement inapproprié.

      Mais nous sommes d’accords sur le constat : les parents modernes semblent avoir oublié de passer à l’âge adulte. Aucune patience, aucune explication des interdits, aucun partage des jeux, et une volonté insatiable que les enfants ne s’ennuient pas. Or, sans ennui, pas d’imagination.


    • Fidji.mc Fidji.mc 2 novembre 2009 19:10

      Bonsoir à vous tous ,
       Je suis l’auteur de cet article .Merci d’avoir pris la peine de le lire et de dire ce que vous pensez ! C’est très intéressant !
       « créer des camps de ré éducation » quand même pas ! Réeduquer n’est peut-être pas le terme adéquat , je veux bien l’admettre.
      Mais peut-on « responsabiliser » les parents si par exemple eux-mêmes ont des problèmes psychologiques ? Je ne sais pas !
      Mais je pense que certaines choses deviennet inquiétantes et qu’il faudrait faire quelque chose , que c’est urgent , trop d’enfants en patissent et................................ ;plus tard reproduiront-ils ce qu’ils ont vécu ? Rien qu’à nous tous ceux qui ont répondu et moi ; il faudrait pouvoir faire quelque chose , créer une association .
       Merci . Fidji.mc


    • jps jps 3 novembre 2009 08:04

      @auteur
      j’apprécie beaucoup votre réaction.
      Bien sûr que vous ne pensiez pas « créer des camps de rééducation » c’était une boutade quelque peu incisive
      mais il est dommage que vous n’ayez pas abordé la responsabilisation pour enfin démontrer que pour les parents qui ont des problèmes psychologiques il seraient « peut être » bon de les « rééduquer ».
      Ce terme me heurte car il a une connotation inquisitoriale.
      Pourquoi ne pas suggérer d’ « accompagner les parents connaissant eux mêmes des problèmes psychologiques »
      je pense que cette formulation et l’esprit que cela sous-tend permettraient de fédérer.
      Peut être sous une forme associative ?
      pourquoi pas ?
      ceci étant, pour ma part et en toute humilité, je n’ai pas vos compétences en la matière.
      Je n’ai apporté ma contribution sur ce sujet qu’en tant qu’ingénu. Un oeil extérieur peut, parfois, contribuer à enrichir les débâts
      cordialement


    • CTPC CTPC 3 novembre 2009 12:20

      JE NE PARTAGE QUE TRES PATIELLEMENT VOTRE ANALYSE DANS CET ARTICLE,nous sommes les parents de 7 enfants ,et nous avons une experience toute relative ; on n’eleve pas des enfants ,on les encadres,nous leurs comuniquons nos aquis ,et rechechons dans les differentes base de donné que sont ,le cercle social,ou les livres,mais aussi dans le bon sens qui est en chacun de nous. LA VIOLENCEestpresente dans tout les compartiment de nos vies d’etre incivilisés,le nombrylisme et l’egoisme qui nous guides , est-il un exemple ? le jardin que nous avons transformées en depotoire ,qui est le seule avenir a ce jour,pour les generations futurs,sans parle des dettes qu’ils devront remboursé ce n’estpas de la violence ???? NON biensur ,c’est de l’incoscience !!!!!! nous sommes tous a la fois les maux, et le remède !!!!


    • Fidji.mc Fidji.mc 3 novembre 2009 13:39

      Bonjour ,
       Etant l’auteur Fidji : toutes les réponses sont intéressantes , enrichissantes ,
      que ce soit en positif , ou en négatif .Car par exemple , quelqu’un répond négativement , je réfléchis , je prends en compte ce qu’il me dit !
      Mais , je ne m’attendais pas à avoir tant de réaction , cependant je voudrai échanger avec tous . Un mois ; j’y arriverai bien !
      Non , rassurez -vous pas des « camps de réeducation » Quelle horreur !
      Je pensais à un suivi psychologique hebdomadaire , bi-mentuel ou mensuel mais pas « en groupe » c’est tout de même intime .
       Responsabilisation !! ça , ça m’a interessé ! Mais pour que les parents soient « responsabiliser » les parents encore faut-ils qu’ils soient équilibrés ? C’est ce que j’en ai déduit ! Mais ça m’a fait réfléchir !
      Merci de votre réaction .
      Cordialement .
      Fidji.


    • Fidji.mc Fidji.mc 3 novembre 2009 14:04

      Re Bonjour ,
      oui , je pense comme vous mais plutot qu’en groupe , individuellement car c’est quand même « intime » , relatif à chaque parents !
      Mais à notre niveau , on ne peut que conseiller.
      Fidji.mc.


    • Dolores 4 novembre 2009 16:47


      Le titre est certes un peu maladroit, mais il a le mérite de poser une vraie question.

      J’aurai aimé que quelqu’un réfléchisse à ce qu’était l’éducation parentale avant les années1970.
      Y avait-il autant « d’incivilité », de violence, d’abandon moral ?
      Pourquoi les parents ne font-ils plus face à leur responsabilité ?
      Les jeunes sont-ils plus heureux aujourd’hui qu’hier ?...etc....

      Quand on aborde ce genre de problème on se contente le plus souvent de « grattouiller » en surface et en réaction à ce qui se passe dans la minute présente, - en souvelant souvent des réactions qui montrent que l’on a pas vraimant réfléchi au sujet, - sans jamais essayer d’aller en profondeur jusqu’à la racine du problème.

      Je suis sans doute d’une autre génération que ceux qui protestent en poussant des cris d’ orfraie quand on met en cause la responsabilité des parents.
      Il faut en même temps reconnaître à leur décharge que d’autres acteurs qui sont intervenus dans l’éducation donné par les familles ont une lourde part de responsabilité dans ce que nous vivons aujourd’hui.

      Les parents d’hier, eux aussi travaillaient et surement plus durement que ceux d’aujourd’hui, ils faisaient parfois des semaine de 60 h, il n’ y avait pas de lave-vaisselle,de lave-linge, d’aspirateur, de cireuse, tous ces objets qui libèrent du temps. Tout se faisait à la main.

      Pourtant, on s’accorde généralement pour reconnaître que les enfants d’alors étaient mieux éduqués que ceux de maintenant. Bien sûr, il y a toujours eu des rebelles et des voyous mais c’était un petit nombre qui n’englobait pas l’ensemble de la société.
      Hier, une majorité de parents réussissaient l’éducation de leurs enfants, aujourd’hui c’est une minorité.

      Pourquoi ? Que s’est-il donc passé pendant ces 40 dernière années ?

      Nous avons tout simplement assisté à la naissance de « l’enfant-roi ».
      L’enfant-roi a la connaissance et l’expérience innée dès le berceau, il doit donc être laissé libre de faire ce qu’il veut quand il veut.
      Il doit être heureux tout le temps et partout.
      Il peut ne rien respecter, mais on lui doit le respect qu’il n’accorde pas aux autres.
      Les parents n’existent que pour le nourrir et lui procurer la satisfaction de tous ses désirs à la minute même où il les exprime.D’où la violence du tyrans familial quand cette satisfaction n’est pas assouvie.
      Ayant obtenu tous les objets de ses désirs, il est blasé et ne s’intéresse à rien jusqu’à la manifestation de son prochain désir.
      Bien entendu, quand il va à l’école, il ne va pas accepter d’obéir à l étranger qu’est le prof alors qu’il n’obéit pas à ses propres parents à qui il donne des ordres.
      D’où injures, menaces, violences.
      Ce roitelet veut de l’argent pour satisfaire son goût des « marques » et, parfois, pour satisfaire ce besoin, il vendra de la drogue ou volera.
      Aucune limite ne lui ayant jamais été imposée, aucun principe moral inculqué, la plupart du temps il n’a pas conscience de la gravité des actes qu’il commet.

      Qu’une société aime et protège ses enfants rien de plus naturel et de sain mais qu’elle en fasse des tyrans pour ensuite passer à la répression (prison à 12 ou 13 ans, fichage)
       parce qu’elle les a rendu délinquants, est inadmissible.

      Comment en est-on arrivés là ?

      Tout simplement en « psychiatrisant » à outrance la société.
      Au moindre petit bobo de la vie, il est devenu nécessaire, sinon obligatoire, de consulter des « psy » de tout poil. Tout manquement à cet oukase serait source de traumatisme à vie, il vaut mieux être « victimisé » à vie pour sans sortir !
      Les psy ont pris le pouvoir et ont dit au parents comment élever leurs enfants. Il vaut mieux en toutes circonstances commencer par les jeunes, c’est connu.
      Ce qui n’est pas une réussite : certains psy d’ailleurs sont entrain de revenir sur les préceptes qu’ils avaient énoncés en matière d’éducation. Il ne leur aura fallu que 40 ans pour s’apercevoir de leurs erreurs !

      Mais il faut dire qu’ils ont été bien soutenus dans leur œuvre par les politiques qui ont légiféré pour « encadrer » les parents et les enseignants en leur ôtant toute autorité
      ( Ex : un prof n’a pas le droit de gronder, et encore moins de punir, un enfant pour des résultats qu’il juge insuffisants ; V. S. Royal).
      C’est aussi leur faire comprendre que le pouvoir de la famille est passé uniquement dans les mains des législateurs et des gouvernants. La pensée unique et la conformité à la bienpensance ont fait le reste.

      Une bonne éducation n’est pas synonyme de violences physiques ou morales mais l’apprentissage progressif des exigences de la vie en société.

      Il faut sortir un peu des idées reçues qui ont été savamment instillées depuis 40 ans et qui font de nos enfants des êtres malheureux alors que nous ne voulons que leur bonheur.

      C’est en cela qu’il conviendrait de refaire une éducation des parents à l’éducation de leurs enfants.


    • rakosky rakosky 2 novembre 2009 16:21

      Ce qui m’affole le plus ,c’est le nombre d’infanticides commis par des parents.
      J’ignore s’il existe des statistiques,mais il n’y a pas une journée sans ce type de fait divers sordide.
      Je ne sais pas ce que cela signifie,mais cela vaut la peine d’en parler ,il y a la transgression de plus en plus fréquente de l’un des principaux tabous qui fonde une socièté civilisée...


      • faxtronic faxtronic 3 novembre 2009 13:00

        « nombre d’infanticides commis par des parents »

        A mon avis, un effet de loupe mediatique... Je te laisse le soin de verifier le taux reel d infanticide, en comptant aussi les cas non divulgues et non mediatise...
        Bon courage


      • Fidji.mc Fidji.mc 3 novembre 2009 13:45

        Bonjour ,
        Merci de votre commentaire .
        Oui , hélas .
        Mais que pouvons-nous faire ? Moi , je ne travaille pas
        ni en tant que secrétaire d’état , ne suis pas au parlement , ni plus haut !

         Y’A-T-IL quelqu’un qui peut faire quelque chose dans le forum ?
        Cordialement
        Fidji.m.c.


      • Lapa Lapa 2 novembre 2009 16:44

        j’ai envie de dire à l’auteur de s’occuper de ses mioches avant de vouloir rééduquer les autres.

        les critères listés sont tellement flous qu’on pourrait en déduire tout et son contraire. bref, de la soupe psycho à deux balles.

        Et non il est hors de question de laisser nos enfants entre les mains d’éducateurs d’état labellisés spécialisés en dernières théories à la mode sur l’éducation des jeunes.

        En fait vous esquissez tout simplement le contour d’une société froidement dictatoriale. Bien sûr, pour le bien de tous et le bonheur de chacun comme d’habitude.


        • Fidji.mc Fidji.mc 2 novembre 2009 19:27

          bonsoir ,
           Je suis Fidji.m.c , l’auteur , merci de donner votre avis !
          J’accepte que l’on ne sois pas d’accord au contraire , c’est enrichissant ; m’occuper de mes mioches , de « mon mioche » justement , c’est ce qui a muri cette réflexion :’
          j’avoue qu’il n’est pas parfait mais je suis heureuse de ce qu’ il est !
          Sans prétention . Mais , il aurait pu « déraper » vu ses vrais parents !
          Non ,je ne les laisserait pas « aux mains d’éducateurs »
          Alors , justement il faut que les parents « assurent » soient équilibrer et
          il vaut mieux « prévenir » que « guérir » . Et nous que pouvons nous ?
          Car ça devient inquiétant ! Je lirai et répondrai demain à tous !
          Encore merci de votre participation ! Fidji.mc.


        • Lapa Lapa 3 novembre 2009 14:46

          Malgré le constat facile et vrai que certains parents ont eu des enfants parce qu’il n’ont pas réussi à avoir de chien, votre théorie est indépétrable des points suivants :

          Quels critères de « bonne éducation » ? quels critères pour déterminer qu’une action, peut être apparemment anodine, traumatise ou dévalue l’enfant ? Une tape sur la main pour lui éviter de toucher la paroi du four après avertissement est-ce battre son enfant ? Faut-il un quota de « je suis fier de toi » par jour à dire ? Comment évaluer et quantifier ?

          Comment constater les « écarts » si ce n’est sans un flicage intensif ?

          Et l’amour dans tout ça ? L’amour est imparfait, non cartésien et pulsionnel. Pourtant c’est lui qui régit la très large majorité des relations enfants-parents. Et ça vous ne pouvez pas le réprimer ni le normaliser.


        • Bardamu 3 novembre 2009 23:22


          @Lapa :

          Totalement d’accord !
          Bienvenue dans le meilleur des mondes ! On vous rééduquera à coups de bons sentiments ! On fera de vous d’exemplaires citoyens, sans vie !

          L’enfer est pavé de bonnes intentions, et vous allez en connaître un sans pareil, d’enfer !
          Hygiénisme !... psychologisme !... autrisme !
          Travail !... coaching !... assistanat !... soumission !

          Nietzsche l’avait prédit ce dur moment, où les esclaves ont triomphé des maîtres, où tout est indifférencié, morne, sans joie, sans création !
          Bienvenue dans ce monde de morts vivants.
          Et, merci à vous, Lapa, qui l’avez senti ce désastre !


        • Domi 2 novembre 2009 17:34

          @auteur
          Tout à fait d’accord avec l’article, n’en déplaise à ceux qui font la fine bouche devant le terme rééducation, ici il me semble que l’on parle des adultes incapables de se responsabiliser, ou incapables d’accepter qu’ils font un enfant pour le rendre autonome, libre, en respectant son intégrité.
          On ne parle pas ici de la rééducation d’enfants dans je ne sais quels camps ignobles aux USA. C’est justement pour éviter d’en arriver à de tels extrêmes que les futurs parents devraient se soumettre à un suivi psychologique AVANT d’avoir des enfants.
          Je dirai même que certains parents ne devraient pas avoir le droit d’avoir des enfants, sans avoir un suivi de psychothérapie obligatoire, et continuer à se faire suivre pendant l’éducation de leurs enfants.
          Je n’ai aucune idée de comment le mettre en pratique, prendre toutes les précautions pour éviter les dérives bien sûr, évidemment ça va choquer les adeptes de la liberté et je peux les comprendre, mais je maintiens ma position sur l’importance de la contrainte et non du choix.
          Je ne suis pas une professionnelle de ces questions mais pour avoir vécu la violence psychologique de parents immatures et destructeurs, cette violence dont on ne parle presque pas puisqu’elle ne laisse pas de traces visibles physiquement comme sur les enfants battus, si j’avais pu choisir de naître ou pas dans cette famille, aujourd’hui je sais que j’aurai dit non je ne veux pas naître dans cette famille pour vivre ce que j’ai vécu et continue encore à vivre aujourd’hui pour essayer de survivre et me reconstruire.
          Alors la responsabilisation...je n’y crois plus, ça suffit la complaisance bien pensante.
          Ne croyez pas que les enfants maltraités se trouvent forcément dans les familles les plus pauvres, toutes les classes de la société sont concernées et il serait donc juste que tous les futurs parents, sans exception de classe sociale ou de revenus, soient soumis à un suivi psychologique AVANT d’avoir des enfants.


          • Fidji.mc Fidji.mc 3 novembre 2009 13:52

            Bonjour ,
            Merci de votre réaction , je suis l’auteur ; je voudrais échanger avec toutes les « réactions » car c’est intéressant et enrichissant !
            Mais , il est vrai que sans l’avoir écrit , je le pense : suivi psychologique AVANT !
            Mais disons que je n’ai pas « osé » car ça va quand même chercher loin ! Et je
            me dit « N’est-ce pas exagéré ? »
            Merci , encore
            Cordialement
            Fidji.MC.


          • french_car 2 novembre 2009 18:09

             Bon sujet, article un peu léger cependant mais ne jetons pas la pierre.

            J’aimerais que l’auteure fasse référence au rôle au combien nocif de certains enseignants dans la destruction de l’enfant, et de ce que les parents parfois ne le détectent pas ou bien prennent le parti de l’enseignant-agresseur faute d’avoir les armes qui permettent de le combattre.


            • Fidji.mc Fidji.mc 2 novembre 2009 19:44

              Bonsoir et merci de votre réaction ,
               Je suis l’auteur ouverte à toute réaction ; c’est enrichissant !
              Certes un peu léger , j’ avais peur de la longueur de l’article mais j’aurais du
              approfondir !
              Ce que vous dites est très intéressant !
              ça remet beaucoup de choses en cause , je pense à l’agressivité envers l’enseignement.r
               Ceci devient inquiétant mais nous , que pouvons-nous faire ?
              Ne serait-ce que ceux qui ont réagit !
              Demain , je répondrai aux autres.
              Merci de votre participation . Fidji


              • nemopsy nemopsy 2 novembre 2009 19:54

                Bravo pour cet article. Bravo aussi à tous les commentaires preuve que le sujet intéresse.

                Un article même sans réponse est un article qui a le mérite de poser un problème. Merci Fidji. Je fréquente parents et élèves (et enseignants) depuis un certain temps et il me semble que l’état de non responsabilité devient inquiétant. Ceux-là même qui disent ELEVER LEURS ENFANTS haut et fort les laissent en réalité aux mains de leurs camarades, de la télavisin et/ou des consoles de jeu et j’en passe.

                J’aborde le sujet de l’orientation qui est dramatiquement délaissé malgré les pantalonades officielles sur le sujet. Bref c’est plus qu’un article qu’il faudrait... mais merci de lancer ce débat.


                • Bardamu 4 novembre 2009 07:59

                  Tiens, un gestionnaire des ressources humaines, versé à la psychologie qui plus est !... toutes les psychologies : la directive, celle qui conditionne, celle qui manipule, celle qui étudie, décortique l’être pour le classer, l’enfermer en statistiques diverses, le faire avancer dans le sens du vent sociétal, l’apprivoiser, le sociabiliser de force, et j’en passe... oui, un tel garçon ! pour une fois que j’en coince un !... Bardamu ne pouvait pas le rater alors !


                • Radix Radix 2 novembre 2009 20:02

                  Bonsoir

                  Bien sûr, on a tous pensé un jour qu’il faudrait avoir un permis pour mettre des enfants au monde !

                  Surtout après avoir croisé la route d’enfant particulièrement insupportables, jusqu’au jour où nous avons les nôtres... Et que l’on se rend compte que ce n’est pas si simple et que le « petit bout » adorable tant qu’il fait areu, areu, pose quelques problèmes dès qu’il commence à s’exprimer.

                  Et chaque parent doit se démmerder tout seul dans son coin, faisant feux de tous les bois de ses lacunes et de son manque de pédagogie.
                  Brusquement il devient indulgent car il a comprit que si il avait cru avoir seul la maîtrise de l’éducation du rejeton, il avait totalement zappé le monde extérieur qui va se rappelé à lui des les premières années d’école !

                  Il faut se souvenir de sa propre enfance, faire avec et prier pour que cela suffise !

                  Radix


                  • donfredo donfredo 3 novembre 2009 11:54

                    Et pendant ce temps les parents d’enfants Irakien afghan pleurent leur enfants mourrant de cancer et autres malformations dut aux bombardements a l’uranuim appauvri


                    • Bardamu 4 novembre 2009 08:12

                      Tu m’étonnes !
                      Une psychanalyse coûte le prix d’une bagnole... en moyenne !
                      Certains crèvent.
                      D’autres se matent le nombril !
                      Nous n’avons pas tous les mêmes combats.
                      Là, pour vivre ! 
                      Ici, pour son petit ego !
                      Lutte des Casses, contre lutte des Glaces !


                    • LPA LPA 3 novembre 2009 12:05

                      Le sujet est très intéressant mais désolé j’ai beaucoup de mal avec le ton de l’article : les banalités psychologiques jetées ici et là sont tout de même très convenues et au final tout est très vite expédié. On n’a pas l’impression d’une rédaction sérieuse, surtout cette ponctuation un peu hystérique (question exclamation question exclamation question ...) qui est désagréable, je trouve.

                      Quant aux critères de rééducation pour les parents, cela me semble extrêmement délicat : quel sera le seuil de la normalité ? Quelles seront les névroses acceptables, les défauts de personnalité à bannir ? Devra-t-on leur imposer une psychanalyse ?

                      Que faire des parents qui tiendront absolument à avoir un enfant ? Ceux qui auront des enfants dans l’illégalité (si on imagine que cela soit illégal à partir du moment où les résultats de leur analyse leur aurait interdit d’en avoir) ?

                      Comme le dit Radix, devenir parent c’est tout un apprentissage. Autrement dit, même une personne « normale » (chose très floue qui reste à définir évidemment) pourra faire des gaffes, tomber dans l’adultère et divorcer (ou plus simplement se séparer) ce qui, mine de rien, peut également être traumatisant pour un enfant.

                      Bien qu’étant contre toute forme de violence (entre les êtres humains, pas seulement entre les enfants et les parents), je trouve qu’il serait tout aussi dangereux d’aller à l’excès en sens inverse, ou autrement dit de vouloir imposer une sorte d’éducation parfaite à tout le monde.

                      Car en grandissant et en traversant les épreuves de la résilience, les défauts d’une éducation peuvent devenir de grandes qualités ...


                      • faxtronic faxtronic 3 novembre 2009 12:56

                        bonjour

                        Je ne pas d accord du tout avec l article, car ici on parle clairement d eugenisme psychologique.
                        Pour avoir un enfant, il faudrait d abord avoir un profil psychologue dans la norme (quel norme ? determine par qui), et qu ensuite cette norme soit suivi par un personnel psy....
                        Je ne suis pas un individu ex-nihilo, je suis le fils de mon pere et de ma mere, eux meme fils et fille, et chacun de nous porte en lui la part genetique, culturelle et psychologique de ses geniteurs et ses ancetres.

                        Il y a du bon et du mauvais en chacun de nous, en chaque chose. Par exemple une honnetete maladive et de la nervosite tout en gardant de la temperance de ma mere fille de gendarme (ce n est pas forcement tres bon dans notre monde competitif), et en meme temps une « violence placide », une « tempete creatrice, effroyable mais controlee » de la part de mon pere. C est ce qui me definit aussi, je ne suis pas parfait, mes parents ne sont pas parfaits, le monde n est pas parfait.

                        Dieu nous garde d une normalisation et d une medicalisation de l education.


                        • faxtronic faxtronic 3 novembre 2009 14:03

                          pour terminer :

                          Vous qui voulez normaliser l education, qu elle est pour vous « une bonne education » ? Car je crois qu ancune definition universelle n existe de ce terme.


                        • Fidji.mc Fidji.mc 3 novembre 2009 14:17

                          Bonjour ,
                          Merci de votre réaction intéressante , enrichissante !
                          Non , un modèle parfait n’existe pas et chacun a sa personnalité qu’il faut respecter .
                          Du moment que l’enfant , futur adulte est bien dans sa peau , .........que des parents « ne gachent pas » la vie de leur(s) enfant(s) .
                          Deux homosexuel(le)s ayant un enfant ne me choque pas pourvu qu’il soit élevé dans la communication , oui , et ça vaut mieux qu’un couple dont l’un dépressif et l’autre « pas très bien dans sa tête » .
                          Bien sùr , ce n’est pas leur faute , eux aussi ont eus des problèmes dans leur « construction » si on peut dire !
                          Mais je ne lance pas le débat : un enfant élevé par deux homosexuel(le)s !
                          CAR : au secours !
                          Une autre fois peut-être !
                          Cordialement
                          Fidji.mc.


                        • Bardamu 4 novembre 2009 08:16

                          Excellent, Faxtronix !


                        • appoline appoline 3 novembre 2009 12:56

                          Il faut que chacun prenne ses responsabilités. Il est évident que tout le monde n’est pas capable d’élever un enfant, on voit les résultats aujourd’hui et cela ne touche pas uniquement les basses couches sociales. L’enfant a besoin d’interdits, de barrières pour cheminer dans la vie, il a besoin d’équilibre aussi. Etre toujours à la disposition d’un mouflet, ce n’est pas lui rendre service, on fait souvent « à la place de » et c’est un tort gravissime.
                          Pas mal de parents auraient besoin d’un bon coup de pied au cul, leur gamin aussi par conséquence. Quand on n’apprend pas la valeur du non à un mioche, ça devient vite l’enfer (pour les autres). Il deviendra ado puis aduite, sera confronté au NON et là, soit il essaiera de passer en force, soit il se tailladera les veines après avoir pris la claque de sa vie. Nous allons créer une bonne palanquée de border line et là, ça va être quelque chose.


                          • Inquiet 3 novembre 2009 13:05

                            Ce n’est pas la première fois qu’on a ce genre d’article sur la violence physique ou psychologique des parents.

                            Plus je lis ce genre d’articles plus je culpabilise. J’ai l’impression qu’on devient coupable à ne pas être irréprochable en tant que parent.

                            En gros, on n’a pas droit à l’erreur, ni du comportement, ni du jugement, car cela laisse des « traces indélébiles » chez l’enfant.

                            Et comme si cela ne suffisait pas, souvent il est proposé de « punir sévèrement » les parents. Même si on arrive au paradoxe traumatisant à l’extrême chez l’enfant : à savoir en retirer la garde aux parents.

                            Attention, je crois que vous l’aurez compris, je ne parle pas des cas de violences avérées et perverses, mais de l’erreur de jugement vu comme une faute grave.

                            C’est un peu comme si on devait délivrer un diplôme de parent aux seuls initiés de la psychologie infantiles et aux seuls pédo-psychiatres.

                            Dans les parents nous avons des Duchesnois et des Groseilles, il faut s’y faire. Seuls les Duschesnois auraient leur diplôme ? On peut supputer toutes sortes d’intentions derrières ces « nobles intentions » smiley

                            D’ailleurs, je trouve relativement amusant l’excès de zèle à protéger nos chères têtes blondes, en argumentant sur la cruauté des adultes dont on fait peu de cas d’humanité.
                            Je rappelle que nos chères têtes blondes, elles aussi deviendrons adultes, et que son statut de mineur ne fait guère que la quart de sa vie.

                            Devrons nous leur expliquer le challenge d’être à la fois un parent irréprochable, ainsi qu’un employé modèle, tout en s’étant tiré une balle dans le pieds en s’interdisant toute invective « trop traumatisante » ?

                            Et puis, l’erreur vécue par vous comme « impardonnable » peut être salvatrice : ne doit pas apprendre à nager avant de mettre quelqu’un à l’eau.
                            Un enfant éduquer au pays des Bisounours sera-t-il prêt à affronter le monde dans lequel nous vivons ?

                            En virologie on appelle ça « faire son immunité » smiley


                            • Lapa Lapa 3 novembre 2009 14:23

                              @inquiet : vous avez tout à fait raison. la culpabilisation marche à merveille pour le marché de la psycho (oui c’est un marché). Et comme chaque être est un malade qui s ’ignore, autant dire qu’il y a du boulot à vie...

                              Le non droit à l’erreur qu’on demande chez les parents, on ne l’a même pas chez les experts psy, imaginez alors n’importe quel quidam ayant sa licence en glandant sur les bancs de la fac qui va voux expliquer comment éduquer vos enfants. On croit simplement réver.

                              Même si nous sommes nombreux à avoir vécu des moments où l’envie nous prenait d’expliquer à un parent qu’il traitait mal ses enfants (ex : gueuler dessus en les inslutant), nous ne sommes pas ici pour juger suivant nos subjectivités, des critères personnels ou flous et surtout, vouloir vérifier tout ça induirait un flicage constant du citoyen (pour voir si il applique les bonnes méthodes préconisées par le ministère) et une intrusion évidente dans le domaine de la sphère familiale, qui échappe encore à l’état .

                              Vouloir rendre la société parfaite ne peu conduire qu’à des dictatures.


                            • Fidji.mc Fidji.mc 3 novembre 2009 14:27

                              Bonjour et merci de votre réaction ,
                              J’ai bien aimé votre réaction !
                              Tous les parents voudraient que leurs enfants soient heureux ( quoique ce n’est pas toujours le cas !) équilibrés , armés dans la vie , on voudrait tout pour eux !
                              Mais on loupe tous « un ou des petits trucs » La perfection n’existe pas !
                              Mais du moment que l’enfant , futur adulte est bien dans sa peau , relativement bien équilibré , surtout pas trop fragile ( cf certains suicides , la drogue......)
                              Merci
                              Cordialement
                              Fidji.mc.


                            • faxtronic faxtronic 3 novembre 2009 15:37

                              A Fidji

                              Je ne sais si vous une psychologue amateure ou professionnelle, mais je ne vous conseille pas de lier le suicide des ados, la drogue, la fragilite des ados et l education. Je crois qu il n y aucun lien direct entre ces differents elements. 


                            • Fidji.mc Fidji.mc 3 novembre 2009 18:58

                              Je me pose justement la question : amalgame avec la drogue....etc....un ado. fragile sera moins attiré , je pense s’il est bien « éduqué » si les parents sont présents , regardent leur enfant .
                              Car on peut voir sans regarder , mais oui il peut y avoir des « dérapages » malgré une bonne éducation , des parents équilibrés .
                              D’autre part , la drogue est un « phénomène de société  » , là les parents n’y sont pas toujours pour quelque chose.
                              Fidji.mc.


                            • Bardamu 3 novembre 2009 13:19

                              Et encore du psychologisme !
                              Et de l’infantophilie aussi ! 
                               
                              L’enfant est déjà roi !
                              Déifions-le, alors !

                              La psychanalyse est un naufrage, puisque pilier du libéralisme encourageant le « c’est mon choix » et autre « je le vaux bien » de pacotille.

                              Au-delà de celle-ci, existe un territoire de moins en moins exploré : celui du bon sens, de la réflexion, de la légèreté de l’être aux dépens de cette lourdeur qui aujourd’hui l’habite.

                              L’auteur ! faites le deuil de vos pensées approximatives ! Oubliez l’autre ! au prix d’un travail sur vous ! faites preuve de résilience même, face aux traumatismes opérés par les diktats bien-pensants sociétaux !
                              Vous voyez, même moi, je peux utiliser ce langage de mer.. !


                              • Domi 3 novembre 2009 14:48

                                Bonjour Bardamu
                                Je n’arrive pas à comprendre le début de votre commentaire « la psychanalyse est un naufrage, puisque pilier du libéralisme.....de pacotille »
                                Je ne vous juge pas, j’essaie juste, en toute humilité, de comprendre les diverses opinions qui s’expriment sur le sujet, pouvez vous m’éclairer sur votre pensée ?
                                Merci


                              • Bardamu 3 novembre 2009 16:57

                                @Domi :
                                Je vais essayer de répondre brièvement et explicitement : exercice ô combien difficile !

                                Une société encourage toujours ce qui l’arrange.
                                Ceci explique la place prépondérante accordée à la psychanalyse de nos jours, et, d’autant, sa médiatisation outrancière.
                                Le libéralisme opère notamment suivant deux lignes directrices.

                                La première, nous la nommerons : le « c’est mon choix » qui justifie le libre échange, l’individualisme -en sa mauvaise version, groupale, aussi, paradoxalement-, le profit, l’intérêt, la consommation...

                                La deuxième serait : le « je le vaux bien », puisqu’il justifie à lui seul une déculpabilisation du prédateur consommateur, du travailleur cynique : j’ai une valeur financière, marchande -« je le vaux »- qui me permet de tout me permettre.
                                Voilà !

                                Or, si l’on fait bien attention, on remarquera que ces deux mêmes valeurs constituent les axes centraux autour desquels évolue et se répand la psychanalyse.
                                « Faites vous plaisir, si tel est votre choix ! clamera le psy, réalisez-vous ! laissez-vous aller ! seuls comptent vos choix ! »
                                Aucun caractère moral ici, la seule loi étant celle du bien-être.
                                Hitler trouverait sans conteste un appui, un réconfort auprès d’un psy aujourd’hui !

                                Et encore : « Vous le valez bien ! Ne vous déconsidérez pas ! Affirmez-vous, tout est en vous, là, à portée d’inconscient ! »

                                Pas étonnant alors, qu’aux dépens des soins -on ne connaît guère de schizos guéris !-, les psys versent actuellement dans le coaching, l’aboutissement libéral d’une discipline qui l’est tout autant !
                                Je pourrais entrer dans les détails, mais ce serait bien long !
                                Bien à vous !


                              • LPA LPA 3 novembre 2009 18:45

                                Les bofs aussi sont persuadés de faire du bon sens tout en vivant avec légèreté ! ! !


                              • LPA LPA 3 novembre 2009 19:15

                                Désolé pour l’auteur de l’article mais je vais être un peu hors sujet pour répondre à Bardamu.

                                Donc à Bardamu : c’est incroyable, vous avez une vision de la psychanalyse complètement biaisée, comme si vous n’en reteniez que les mauvais côtés. C’est manichéen à souhait. Je ne sais pas d’où vous vient cette position radicale - et finalement assez caricaturale - mais vous avez du rencontrer les mauvaises personnes. Car même si dans ce domaine, comme dans tous les domaines, il y a de tout, il existe de « bons » psychanalystes qui savent faire preuve de légèreté, de simplicité, et qui connaissent également leurs ennemis (ceux que vous citez à savoir encourager l’individualisme, valoriser les choix, etc ...).

                                « Faites vous plaisir, si tel est votre choix ! clamera le psy, réalisez-vous ! laissez-vous aller ! seuls comptent vos choix ! » Ca c’est du n’importe quoi ! ! ! Le travail d’un psy ce n’est pas de donner raison systématiquement à son patient mais de relire des évènements pour mieux les comprendre et avoir un maximum de cartes en main. Autrement dit mieux se connaître, arrêter de se mentir, comprendre ses illusions ...

                                En revanche je vous rejoins sur les dérives du coaching et autres psychothérapeutes qui s’improvisent : c’est exactement ce qui discrédite les vrais pro qui eux ont étudié et ont, normalement, eux-même été psychanalysés ...


                              • Domi 3 novembre 2009 20:14

                                Merci Bardamu, pour votre réponse, je comprends mieux ce que vous vouliez dire.
                                Je n’ai pas votre niveau de culture ni de connaissances pour vous dire ce que j’ai à dire
                                mais j’espère me faire comprendre simplement.
                                Je n’avais jamais fait le rapprochement entre la psychanalyse et le libéralisme, maintenant que vous le dites, ça me fait réfléchir...
                                Je ne peux me baser que sur mon expérience (et non ma culture naissante !), point de vue qui sera donc subjectif, pour dire qu’à travers les multiples thérapies que j’ai dû faire (et non psychanalyse, j’ai essayé une fois ça ne me convenait pas), je n’ai jamais rencontré de thérapeute qui m’incite à ne pas respecter les autres dans un monde qui n’aurait pas de morale.
                                Par contre oui, le soin consistait à restaurer et retrouver une intégrité, ce qui passait par apprendre à s’affirmer, apprendre à dire non, à ne plus se laisser marcher sur les pieds par sa famille, ses amis, son patron, l’autre en général. Apprendre à se faire plaisir aussi mais dans le sens oser enfin être heureux, dire oui à la vie.
                                Si la psychanalyse pousse les gens à devenir tels que vous les décrivez, il me semble que c’est pervertir son but premier, dénaturer ce pour quoi elle est faite.
                                Bien à vous
                                 


                              • Bardamu 3 novembre 2009 23:59

                                @LPA :

                                Ce ne sont pas forcément les psychanalystes qui sont mauvais, mais la psychanalyse !
                                Mais comment pourrait-on être bon avec en main -en esprit, plutôt !- un piètre matériel ?

                                Née avec papa Freud, elle est morte le jour même, la psychanalyse !
                                Parmi les exemplaires « Cinq psychanalyses » freudiennes :
                                -L’homme aux loups : il régressa de façon phénoménale à la suite des conseils de Sigmund !
                                -Le petit Hans : un saccage !
                                -L’homme aux rats : pas terrible !
                                Dois-je continuer ?

                                D’antan, d’autres médecins étaient eux aussi fort doués -à les entendre se vanter de leur valeur sans pareil- quand ils saignaient leurs patients jusqu’à ce que mort s’en suive.

                                Freud est un mythe, et ses successeurs, des apprentis sorciers !
                                Par contre, pour chaque nouvelle pathologie recensée dans le DSM, une petite pilule du bonheur idoine !
                                Le fameux Soma d’Aldous, le meilleur des mondes par voix orale.
                                Le psy est le tenancier de l’antichambre du pharmacien !


                              • sisyphe sisyphe 3 novembre 2009 14:31

                                Bonjour

                                Comme disait Freud, pour les parents ;
                                « Faites comme vous voulez, de toutes façons, ce sera mal »..

                                Difficile équilibre entre le laxisme total de l’enfant-roi, l’amour nécessaire mais pas étouffant, le soutien mais la nécessité de poser les bornes, les interdits, la justice sans faiblesse mais sans sévérité excessive, et les violences (volontaires ou involontaires) exercées sur des êtres en devenir.
                                Les enfants ont besoin d’une autorité, mais justifiée.

                                Effectivement, pas besoin de passer d’examen ou de test pour être parent, et tous les adultes n’y sont pas forcément aptes...

                                Pour les violences, il y a la protection sociale de l’enfance ; pour le laxisme, il n’y a guère, éventuellement, que l’entourage, et encore...

                                Je pense que le rôle des parents est d’aider l’enfant à nourrir sa propre personnalité, en lui inculquant les notions essentielles de respect ; de soi, des autres, de la vie, des usages en société...

                                Après.....

                                p.s. : si vous me répondez, pas la peine de me dire que vous êtes l’auteur de l’article ; je crois l’avoir compris...


                                • LPA LPA 3 novembre 2009 19:19

                                  Tout à fait d’accord avec vous cher Sisyphe !


                                • Dolores 4 novembre 2009 17:23


                                  @ sisyphe

                                  Enfin de propos raisonnables !

                                  Avoir des enfants, quand on est pas stérile, est une chose naturelle.

                                  Toutes les races animales, végétales et....humaines cherchent à se reproduire.

                                  Les choses se passent ainsi depuis la nuit des temps, le seul problème aujourd’hui c’est que nous avons sophistiqué à l’extrême l’ éducation en créant l’enfant-roi et en psychiatrisant la relation parents-enfant.

                                  Votre façon d’envisager l’éducation devrait être celle de tout parent un peu sensé s’il voulait bien arrêter de couper les cheveux en quatre !


                                • roblin 3 novembre 2009 14:58

                                  Je conseille à tous ceux qui se posent ce genre de questions de consulter le site web et les livres d’Alice Miller, encore malheureusement très méconnue malgré l’importance de ses découvertes :
                                  http://alice-miller.com/

                                  On peut même la contacter directement par email :
                                  http://alice-miller.com/courrier_fr.php?lang=fr&nid=0

                                  Sa dernière interview est intéressante :
                                  http://alice-miller.com/interviews_fr.php

                                  Présentation par Alice Miller des Maltraitances faites aux enfants :

                                  "La Maltraitance, l’Abus de l’Enfant
                                  C’est quoi ?

                                  Les humiliations, les coups, les gifles, la tromperie, l’exploitation sexuelle, la moquerie, la négligence etc. sont des formes de maltraitances parce qu’ils blessent l’intégrité et la dignité de l’enfant, même si les effets ne sont pas visibles de suite. C’est à l’âge adulte que l’enfant maltraité jadis commencera à en souffrir et en faire souffrir les autres. Il ne s’agit pas là d’un problème de la famille uniquement, mais de toute la société parce que les victimes de cette dynamique de violence, transformées en bourreaux, se vengent sur des nations entières, comme le montrent les génocides de plus en plus fréquents sous des dictatures atroces comme celle de Hitler. Les enfants battus apprennent très tôt la violence qu’ils utiliseront adultes en croyant à ce qu’on leur a dit : qu’ils ont mérité les punitions et qu’ils étaient battus « par amour ». Ils ne savent pas qu’en vérité la seule raison des punitions qu’ils ont subies était due au fait que leurs parents ont subi et appris la violence très tôt sans la remettre en cause. A leur tour ils battent leurs enfants sans penser leur faire du mal.

                                  C’est comme ça que l’ignorance de la société reste si solide et que les parents continuent en toute bonne fois à produire le mal dans chaque génération depuis des millénaires. Presque tous les enfants reçoivent des coups quand ils commencent à marcher et toucher les objets qui ne doivent pas être touchés. Cela se passe exactement à l’age quand le cerveau humain se structure (entre 0 et 3 ans). Là, l’enfant doit apprendre de ses models la gentillesse et l’amour mais jamais, en aucun cas, la violence et les mensonges (comme : « je te bas pour ton bien et par amour »). Heureusement, il y en a des enfants maltraités qui recoivent l’amour et la protection chez les « témoins sécourables » dans leur entourage."


                                  • Domi 3 novembre 2009 21:43

                                    @roblin et tous
                                    Très bonne référence en effet, pour avoir lu « le drame de l’enfant doué » d’Alice Miller, que je conseille vivement, il explique que l’enfant sensible et éveillé ressent très tôt
                                    ( pas besoin de parler pour comprendre) les besoins et les troubles de ses parents et s’y adapte (pour survivre, il n’a pas le choix, mais à quel prix !).
                                    L’enfant apprend alors à dissimuler ses sentiments les plus intenses que ses parents supportent mal. Par la suite, même si ces sentiments comme la colère, l’indignation, le désespoir, la jalousie ou la peur ressurgissent au cours de la vie future, ces sentiments ne seront pas intégrés à la personnalité.
                                    C’est ainsi que la partie la plus vitale de l’individu, la source du vrai Soi, ne sera pas vécue. Cette répression des sentiments mène, même chez des personnes intelligentes et pleines de talent, à une insécurité sur le plan émotionnel s’exprimant soit dans la dépression (perte du Soi), soit dans la grandiosité, qui est une défense contre la dépression.

                                    Autre lecture que je conseille : « Parents toxiques, comment échapper à leur emprise »
                                     de Susan Forward, édition Marabout.
                                    encore une fois pas question de stygmatiser tous les parents, personne n’est parfait, mais je crois que nous avons besoin de pistes, de conseils pour faire face à des situations humaines compliquées, alors pourquoi s’en priver ? nous ne sommes que de simples humains et l’ignorance est l’une des causes de nos souffrances.


                                  • Fidji.mc Fidji.mc 4 novembre 2009 13:18

                                    Bonjour Roblin,

                                     Merci pour votre réaction intéressante et enrichissante .
                                    Je vous remercie pour citer Alice Miller que je n’ai jamais lu
                                    Que je ne connaissais pas .
                                    Que je commence à lire.
                                    Cordilement
                                    Fidji.mc.


                                  • Annie 3 novembre 2009 19:35

                                    Je suis personnellement étonnée de voir combien de parents dans des circonstances difficiles élèvent très bien leurs enfants. On ne s’attarde que sur les cas exceptionnels qui font la une des journaux, sans prêter attention aux autres qui finalement se passent pas mal du tout. Comment décider des bons et des mauvais parents ?
                                    Quant aux coups ou fessées donnés aux enfants, je suis totalement contre, mais n’est-ce pas à la société de dire ce qui est acceptable ou pas. Il s’agit d’un débat qu’elle refuse d’avoir, et combien sur ce site ont témoigné que les coups ne les avaient jamais traumatisés.


                                    • Bardamu 4 novembre 2009 00:05


                                      @Fidji :

                                      Cela dit, Fidji, je suis prêt à vous inviter sur mon divan personnel.
                                      Pour découvrir votre inconscient, s’entend... jeune fille !


                                      • Bardamu 4 novembre 2009 08:32

                                        J’ai vraiment adôré ce fôrum !
                                        Lisez 1984 d’Orwell, quand le génial écrivain prédisait un monde où les enfants -dans le roman, les petits voisins de Winston- seraient délateurs, capricieux, potentats dictant leurs lois aux adultes.
                                        Nous y sommes, ce sous la houlette d’escrocs psychologisant qui naguère ont encouragé le laisser-faire, pour inverser la tendance aujourd’hui.
                                        Oui, car le tartufe a toujours raison, car dénué de mémoire, de scrupules !
                                        Il retourne sa veste toujours du bon côté, « that’s all ! ».
                                        Enfants tyrans et psys d’opérette : quel mélange détonnant !
                                        Moi, Cohen, pédopsy, je vais m’en faire de la thune... pour des lustres encore !

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