Rendez-nous notre industrie !
Rendez-nous notre industrie pour recréer les millions d’emplois que vous avez détruits, sauver nos régimes de protection sociale, réduire notre déficit public et nous soustraire de l'emprise des marchés financiers.
La trahison de nos dirigeants
Parmi tous les pays d’Europe, la France est le pays qui s’est le plus vite désindustrialisé car depuis 35 ans, nos gouvernements successifs ont volontairement détruit l’industrie française par allégeance économique au dogme néolibéral du libre-échange et pour servir les intérêts de grands groupes.
La délocalisation de l’industrie n’est pas une fatalité et plusieurs articles du traité de fonctionnement de l’Union Européenne dont les articles 32 et 63 du TFUE, encouragent la désindustrialisation de la France.
L’article 32 préconise plus d’échanges commerciaux et de compétitivité et, conformément à cette recommandation, les entreprises ont pu délocaliser leur production dans les pays à bas coûts avec la bénédiction de l’Europe et de l’Etat français. L’article 63 interdit les restrictions de capitaux et de paiements entre les pays membres mais aussi les pays tiers comme la Chine ou l’Inde. En libérant les mouvements de capitaux à destination et en provenance de la Chine ou de l’Inde, l’Union Européenne a largement contribué au démembrement de l’industrie française, à l’augmentation de la dette publique de la France et au déclin de notre pays.
Nos dirigeants nous ont contraints à obéir aux directives européennes sans tenir compte de notre rejet du traité de Lisbonne lors du referendum de 2005. Ils sont aujourd’hui responsables de notre appauvrissement et de notre endettement.
Nicolas Sarkozy nous trahit une fois de plus, en voulant maintenant brader notre indépendance à la Chine et en nous imposant plus de soumission à une politique Européenne qui ruine de plus en plus de travailleurs mais enrichit toujours davantage les financiers et les grands groupes.
En endettant et en désindustrialisant la France plus rapidement qu’aucun chef d’état ne l’avait fait avant lui, Nicolas Sarkozy nous livre pieds et mains liés au pouvoir de la finance et au bon vouloir des pays émergents.
Il est probable que la France soit aujourd’hui plus en danger de perdre son indépendance qu’elle ne l’a jamais été au cours de son histoire et peut-être conviendra-t-il de juger un jour nos dirigeants pour leurs infractions politiques, lourdes de conséquences pour l’avenir de notre pays.
Francis JOURNOT
Mouvement associatif RENDEZ-NOUS NOTRE INDUSTRIE !
www.rendez-nous-notre-industrie.com et www.vetements-made-in-france.com sont des associations citoyennes indépendantes et sans appartenance politique .
55 réactions à cet article
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Les donneurs d’ordres sont peu nombreux dans le monde, ce sont eux qui distribuent le travail et influent sur les logiques salariales. Les pays du sud produisent à bas prix, mais la majorité des usines qui fabriquent dans ces pays sont des usines occidentales, et 80% de leur production sont vendus sur les marchés des pays riches. La mondialisation est une chimère qui permet à certains de produire aux coûts les plus bas puis de vendre dans les pays où les gens ont les moyens d’acheter ...
Lire ce petit article :
http://2ccr.unblog.fr/2011/02/02/concurrence-et-mondialisation/
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Bof, j’ai bossé pour airbus et alstom, payé au smic, outils a fournir et volés sur place (faut les surveiller en permanence), je bossais avec des polonais payés 5 € de l’heure, bof garder ca je ne vois pas non...
Vive l’interim pour tous... L’arnaque oui !
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Quand on est en guerre, l’ennemi détruit en priorité les infrastructures et... les moyens de productions.
J’aimerais bien comprendre comment on a pu permettre si longtemps à nos dirigeants d’accomplir de l’intérieur le travail d’ennemis ?
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Effectivement nous sommes dans une guerre financière économique, pas d’arme (encore) pas d’explosion nucléaire, mais une mort lente pannifiée à petit feu, qui s’est faite sur plusieurs années.
La technique qui a été utilisée est celle de mettre une grenouille dans de l’eau tiède, et d’augmenter la puissance de la flamme progressivement.
Au début c’était agréable et au fur et à mesure il y a eu des sueurs, puis des convulsions, mais à aucun moment une volonté de sans sortir immédiatement, juqu’au jour ou les forces venaient à manquer pour sauver sa peau.
Il est clair que si la grenouille avait été plongé directement dans l’eau bouillante, une grenouille bien en forme aurait donné un violent coup de rein et se serait échappée.
Cette image de la grenouille pourraît s’appenrenter à une fable de la fontaine.
La question est : sachant qu’il nous reste plus qu’environ 16 % d’industrie, saurons nous donner nos votes, aux UMP-UDF-PS qui nous ont complètement fourvoyé avec leurs idées de néolibéralisme qui n’a qu’un seul but asservissement des peuples, supression des systèmes d’assurance maladie, des droits à la retraître accroissement des richesses pour les plus riches et accroissement de la pauvreté pour la soumission au didacte de Bruxelles.
En espérant que rien de trop grave n’arrivera d’ici les prochaines élections.
Alors si vous allez voter ne vous tromper surtout pas de cible.
D’autres voies existent, mais les Francais auront ils encore assez de force pour sortir de cette marmitte bouillonante ?
Là est la question, to be or not to be... -
Séparer la production de la consommation est aussi une vielle technique d’empire mercantile qui veut casser le pouvoir de la production.
Je pense surtout à l’empire britannique qui avait interdit aux indiens de produire des vêtements pour les importer exclusivement d’Angleterre où les conditions de travail et les salaires étaient exécrables. C’est l’injustice « naturelle » du malthusianisme. Le peuple ne mérite pas de contrôler sa vie.
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@ A rastapopulo
Je suis d’accord avec you, mais ce pauvre vieux Robert Malthus n’a franchement rien a voir avec ca.
Iren-Nao -
euh... l’Histoire ? Vous connaissez ?
Parce que la délocalisation de l’industrie textile française ça remonte au 19ème siècle. A l’époque, c’était les USA qui jouaient le rôle actuel de la Chine (main d’oeuvre bon marché, forte démographie, technologies neuves, etc). Avec les machines de Jacquard, la concurrence US va être une des causes de la révolte de Canuts à Lyon :Enfin, cela va provoquer la crise de 1870 (très proche dans son fonctionnement de la crise actuelle) :Rien de ce qui se passe actuellement n’est récent ou original.Ce début de 21ème siècle n’est qu’une répétition de la fin du 19ème.Le retour à une industrie nationale soumise à la petite bourgeoisie autochtone n’a jamais permis de sortir d’aucune crise.Une seule solution : L’Union Internationale du Salariat.-
l’utopie vous connaissez ? déjà s’entendre entre français c’est dur alors le monde...
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C’est vous qui semblez ne pas connaitre l’histoire.
A l’époque c’était de la concurrence, pas des délocalisations.
C’était pas nos usines qui fermaient ici pour rouvrir là bas. C’était juste une concurrence entre deux productions.
Rien à voir comme situation.
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et non... vous ne connaissez pas l’histoire...
A l’époque, le capital se fluidifie déjà : la bourgeoisie se définit non plus en tant que propriétaire d’usines, mais en tant que détentrice d’actions.
Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire que le bourgeois qui ferme son usine à Lyon et qui rachète des parts de sociétés textiles US s’enrichit.La société n’a pas changé. Ce qui se passe aujourd’hui est une continuation de ce qui se passait hier. Il y a une Oligarchie Financière qui exploite les salariés du monde entier en les mettant en concurrence les uns avec les autres depuis 150 ans.Laissez tombé le FN. Rejoignez ceux qui luttent depuis toujours contre l’oligarchie financière.L’Oligarchie Nationale que défend Marine Lepen vous mangera à la même sauce que l’Oligarchie Financière internationale. -
je suis bien d’accord avec vous mais l’internationale des salariés sera dure a mettre en oeuvre-
et en attndant il faut se battre sur place pour les gens qui sont près de chez nous- -
tout à fait d’accord. Donc il faut soutenir la gauche (la vraie, type Front de Gauche), les syndicats, et la lutte sociale.
Il faut s’éloigner au maximum des partis d’Extrême Droite type FN ou UPR qui détournent les salariés de la lutte sociale et prennent les immigrés en bouc émissaires.
Vous voulez sauvez l’industrie française ?La nationalisation ou les coopératives ouvrières sont les seuls modèles qui permettent une relocalisation de la production sans heurter la problématique de la compétitivité internationale et de la rentabilité. C’est ce qui se fait en Euskadi (plus grosses coopératives du monde), c’est ce que fait Chavez au Vénézuela, c’est ce que propose Mélenchon, ce n’est pas ce que propose Marine Lepen.Pour rappel, Marine Lepen veut protéger la bourgeoisie nationale de la menace de l’Oligarchie mondiale en la cachant derrière des douanes. Par contre, elle veut laisser court à l’exploitation et au libre marché à l’intérieur des frontières. Pour permettre à ses amis de conserver leurs privilèges, elle propose de diminuer les salaires en France (retour au Franc), d’augmenter le temps de travail, d’assouplir le code du travail.
Dans cette vidéo, elle explique clairement qu’elle est contre l’intervention de l’Etat dans l’économie :
http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/marine-le-pen-sur-bfm-tv-32793Ne doutez pas : la lutte sociale, la nationalisation du système financier, et la création de coopératives puissantes sont des moyens réalistes de rétablir notre industrie et d’augmenter le niveau de vie du salariat français (et européen)
La lutte contre l’immigration et le rétablissement des douanes ne le permettra pas.
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Oh moi vous savez, mon soutiens au Front de Gauche ne date pas d’hier ^^
Mais sinon je confirme. La révolte des canuts n’a rien à voir avec les délocalisations. C’est une révolte du travail contre le capital due à des conditions indignes et non à une quelconque menace de fermeture.
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nope.
Révolte des Canuts y en a être du à Machine à jacquard et concurrence US.Leurs conditions de travail ont toujours été exécrables. La révolte commence quand ces conditions de travail exécrables ne leur permettent même plus de vivre convenablement (« vivre en travaillant ou vivre en combattant »). En cause ? La concurrence US (comme aujourd’hui la concurrence chinoise) :http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=18311122
« Le revenu des uns et des autres, 18 sous environ pour quinze heures de travail par jour, ne permet qu’une vie de misère. Du fait de métiers à tisser beaucoup plus productifs qu’auparavant, comme le métier Jacquard, et en dépit d’une demande soutenue, ce revenu est deux fois moindre que sous le Premier Empire ! »
« Plus gravement, certains soyeux refusent d’appliquer le tarif minimum en prétextant comme de coutume de la concurrence internationale et des contraintes du marché. Les canuts, en colère, se mettent en grève. Le 19 novembre 1831, au cœur de la Croix-Rousse, ils font face à la garde nationale. Des coups de feu claquent. La révolte gronde. »
Bref, tout ça pour dire que le monde n’a pas beaucoup changé depuis le 19ème, et que la première vague de désindustrialisation de la France datte de cette époque.
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« ceux qui luttent depuis toujours contre l’oligarchie financière. »
Depuis quand vous voulez le retour du Glass Steagall ou du crédit publique ?
Que je sache Mélanchont ne parle de crédit publique que depuis 4 ans. Le Glass Steagall ont va dire que la nationalisation tout azimut permet de faire rentrer tout les concept marketing de gauche. Donc c’est quoi vos références historique un tant soit peu valable ?
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@ Isis,
La solidarité ça s’apprend, dès l’enfance. C’est une question de générations. Il faudrait une génération pour changer totalement les mentalités.
Isga parle de solidarité ouvrière, c’est à dire une réorganisation complète du monde du travail, réindustrialisation mais à condition que les bénéfices aillent à ceux qui produisent les richesses, avec leur outil de travail, en coopérative ou autres formes de travail solidaires. Arrivé à ce stade d’harmonisation des bénéfices face à la production, le patron, le PDG, le « décideur » deviennent : un « objet » inutile.
Mais pour en arriver là, il faut que les syndicats arrêtent de jouer un jeu trouble et malsain, je parle des instances dirigeantes. Il existe d’autre part, des syndicats ouvriers plus indépendants et parfaitement structurés comme la CNT.
Isga dit pas faux, la seule chose c’est qu’il devient nécessaire qu’une organisation du travail mondiale voit le jour, très transversale, entre tous les continents. La mondialisation des travailleurs, ça c’est un projet couillu et sur le long terme.
Le PC avait pour projet une internationale des travailleurs : son slogan : travailleurs de tous les pays unissez-vous.
Mais le PC comme tant d’autres partis a été « infiltré » et n’a plus rempli son rôle fédérateur des classes ouvrières. On en mesure ajourd’hui les conséquences. Nous sommes loin actuellement des syndicats ouvriers qui oeuvraient pour la défense des travailleurs face à un patronat toujours plus gourmand.
Le comportement des dirigeants soviétiques, également a été catastrophique pour l’image du PC. Internationalement parlant.
L’Eglise catholique elle, depuis le Vatican s’est employée, avec Jean-Paul II et Benoit XVI, elle, à conforter le patronat mondial, en éliminant la frange la plus sociale de l’Eglise de gauche, particulièrement en Amérique Latine.
Un clergé qui s’employait à aider les populations défavorisées, en les éduquant, en leur faisant prendre conscience du pouvoir du travailleur, s’il s’organise. D’alleurs il faut lire la dernière Encyclique de Benoît XVI qui se prononce fermement et franchement pour la globalisation. Son camp c’est celui du pouvoir et de l’Olgarchie.
Beaucoup de membres de ce clergé de gauche ont été éliminés physiquement. L’Egise de gauche en Amérique Latine n’existe pratiquement plus. Elle a été remplacée par les Légions du Pape, appartenant à l’Opus Deï,très actifs au service de l’Ultra-bourgeoisie blanche et métsse d’A L. Et qui grouillent au Vatican. D’où ils tirent les ficelles partout dans le monde.
Le FN, qui est une sorte d’appeau voit son électorat grossir, mais un électorat ouvrier et les petits chefs d’entreprises touchés par la crise.
Cet électorat se leurre. Le FN dans ses fondements n’a jamais défendu les classes les plus défavrisées bien au contraire, il est la preuve tous les jours de ses compromissions avec l’UMPS, qu’il fustige médiatiquemnt, mais dans les conseils muniipaux, auxquels j’assite dans ma bourgade, les élus FN votent réguièrement avec l’UMP, parfois le PS lorsque ça les arrange. Et qui placent même des membres de leurs familles dans les services des collectivités locales ( mairies, conseils généraux, régionaux). UMP et PS !!!
Je râle de voir que les ouvrier applaudissent un parti qui les méprise.
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Désolé mais la sécurité social est né de la nation. Si nous avions continué les préceptes des 30 glorieuses (crédit publique, plan industriel et lois anti-finance folle), nous aurions permit des classes moyennes sans dette publique partout.
Donc je ne comprend pas cette internationalisme qui omet le principe de nation comme seul rempart contre l’impérialisme.
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@ Rastatopoulo,
D’accord avec vous, la nation est une garantie d’indépendance. L’élite oligarchique s’entend à les supprimer toutes pour l’instauration du NOM. Mais l’internationalisme dont je parle est plus subtil : il ne s’appliquerait qu’aux lois régissant le travail. De continents à continents. De façons à ce que partout dans le monde les revenus des travailleurs soient décents.
Cela découragerat les délocalisations, où dans les pays émergents, les travailleurs sont traités comme des esclaves, exemple parmi tant d’autres : ces immenses multinationales en Asie du Sud-Est où des miliers de petites mains décortiquent des crevettes pour le marché mondial, dans des conditions inacceptables. A la mondialiation glogalisation du business il faut répondre par des lois internationales de protection des travailleurs.
Protéger notre Nation n’est pas incompatible avec cette vision de justice « planétaire ». C’est vrai, la sécurité sociale a été inventée à l’intérieur de nos frontières, en France et pendant des décennies s’est révélée un fleuron de justice sociale.
L’héritage du CNR (ConseilNational de la Résistance est entrain de disparaître pan par pan, sans que rien ni personne ne fasse grand-chose pour le sauver.
A contraire, les ouvriers (ceux qui n’ont pas la culture politique de l’engagement et des luttes sociales réagissent à l’inverse de leurs intérêts) et voteront FN ou même pire ! peut-être SARKO ! Eh oui, j’ai tout entendu, et je m’attends à tout !
Pauvre France !
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il faudrait baisser les charge patronal pour les pme et surtout des artisan
82% VA A l’etat
tous ca ne va pas
marine n’en parle jamais domage, mais je voterai quant meme pour elle-
Je suis pas sur que ramener au politique reflete toute la problematique et permettez moi de me faire pour quelques lignes l’avocat du diable.
On pourrait faire remarquer pour commencer que l’allemagne ou l’italie ont signe les memes traites et n’ont pas de meilleurs gouvernants mais que cela se passe autrement.On pourrait ensuite se rappeler que bosser en usine etait presqu’une insulte ; travailler a la chaine le comble de l’horreur ; et se demander si notre societe se reconnaissait dans son industrie.Et poursuivre qu’en democratie, les politiques ont pour premier objectif de se faire reelire et pour ce faire suivent les attentes de leur electorat qui serait le soutient a l’industrie a condition que cela corresponde a une attente. Peut-on soutenir que nous ne sommes pas culturellement un pays de petits proprietaires terriens - soutenus en cela par un mode electoral favorisant les campagnes, de rentiers en attente de leur pecule et revant vacances, de fonctionnaires (rien de pejoratif pour moi dans ce terme) et d’artisan independants ?. Je pose la question.En fait nous y revenons parce qu’il y a un probleme de chomage et la vrai question deviens ou sont passes les emplois.La conclusion qui se degagerait ne serait-elle pas que nos politiques sont clairs dans leur demarche - faire de la France une destination touristique - et rencontrent en cela, dans le fond, un certain consensus.-
L’Allemagne a gelé les salaires (contre des premoesses de lendemains qui chantent... le peuple est faché) et voulu l’€ pour laminer les autres industries sans rééquilibrage de sa monnaie. C’est pas du gagnant gagnant comme concept. L’Italie et sa confection textile emploie sur place les chinois en masse, sans doute un exemple !
L’industrie est devenu horrible depuis le formatage de 68 et son antiproductivisme dandy. Nous avons tous été aristocratisé depuis lors.
A la libération le problème politique n’était pas la réélection mais « plus jamais la finance folle ». Ce serait gentil de ne pas oublier que c’est nous qui sommes amnésiques et naïfs. Pas le concept de politique en soit.
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skejandi 6 décembre 2011 17:51la france avait.. AVAIT de tres beaux fleurons nationaux et internationaux...
veolia..LafargeUsinorBoussacMichelinschlumbergeralcateletc etc...tous ces grands groupes,se sont fait la malle a l’etranger.... mais les gouvernements successifs se disent fiers de leurs fleurons qui en France ne representent plus grand chsoe au point de ne pas payer d’impots dans ce pays...l’industrialisation de la la France ne passe donc plus par ces grands groupes dits encore « francais »il faut REINVENTER l’industrie francaise, et reinventer son savoir faire....une firme comme Zodiac par exemple... ou des marques dans le domaine du ski... peuvent être les exemples a suivre....des firmes de 1000 a 5000 employés...dans des domaines pointus.. exportables et sources de devises.... car il ne faut JAMAIS oublier que, même si une aide sociale est noble... cela ne crée AUCUNE croissance...nous allons désormais vivre avec ZÉRO dette, ce qui veut dire que SEULS les emplois industriels seront la richesse de nos pays.-
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@ Martin
Potectionnisme ? Dans quel sens l’entendez-vous ? A l’intérieur des frontières des nations européennes ou tout simplementà l’intérieur des frontières de l’Europe de Maastricht ? Parc que si c’est dans le deuxième cas, vu que l’Europe est vendue aux marchés et aux banquiers !
Autant crier dans le désert.
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Utopies ? science-fiction ou réalité du monde qui vient ? on risque de pas en trouver lourd de l’emploi industriel !
Selon Charles Gave dans New26, hier, ce commentaire post discours de « Toulon 2 » (Sarko/Guaino)
« …Une équipe de chez nous a visite l’usine Panasonic à Osaka qui fabrique 10 % du volume mondial des écrans plats pour TV de 42 pouces ; Chiffre d’affaires $ 2 milliards / mois
Plusieurs dizaines d’hectares et….15 , je dis bien 15 employés en tout et pour tout
Les Japonais sont en train de faire des progrès foudroyants dans la robotique
Il y a 10 ans les robots de Fanuc ou de Panasonic pouvaient remplacer un travailleur paye $ 50 dollars de l’heure (GM)
Nous en sommes apparemment à un seuil de $ 2 par heure (inférieur au cout du travail en Chine) ; Foxton (qui fabrique les Apple etc. en Chine ) à 1 million d’employés (plus gros employeur du monde).Ils devaient passer à 2 millions dans les 3 ans
Ils vont passer a … 500000. Les autorités Chinoises sont paniquées. Les responsables de Panasonic nous ont dit que d’ici 10 ans toutes les voitures du monde seraient construites par 100 000 gars au plus, quant aux tv, cela emploiera 5000 personnes à tout casser
Les usines vont de ce fait quitter l’Asie et retourner près des points de consommation, et mettre des droits de douane ne servira à rien, les usines seront chez nous et n’embaucheront personne. Avoir un coût du travail bas ne sert plus à rien…..
….Il va arriver à l’industrie ce qui est arrive à l’agriculture, les boulots vont disparaître complètement et la production augmenter.
Les gars qui ont écrit ce discours [Toulon2.ndlr] raisonnent dans le cadre d’une économie industrielle alors que celle ci va disparaître.
….Ces andouilles parlent de la menace du travail à bon marche et de TVA sociale et sont en fait en retard de 2 guerres au moins. Il y a un Tsunami qui arrive et ils barbotent dans les flaques d’eau au bord de la plage en discutant de la marée prochaine….. »
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C’est bien beau d’indiquer que tout est foutu, que ce combat est d’arrière garde.
En attendant que proposez vous ?
Concernant la robotisation à outrance, serte on ne peut l’ignorer, toutefois que je sache toutes les pièces qui constitues ces robots ne sont pas réalisées sur le même principe, et qu’il est tout à fait possible que la France puisse produire des robots.
D’autres part il y a tellement d’autres niches qui ne sont pas exploitées, qu’il reste encore de l’avenir, si toutefois l’argent qui va vers la spéculation, retourne à la création de véritable valeur.
De plus tous ces robots contrairement à ce que vous pensez font appel à du personnel très qualifié en maintenance, donc de l’emploie aussi.
Je pense que l’on vous a présenté le bon coté des choses, sans vous parler du reste (de la sous traitance de la maintenance à des sociétés extérieures par exemple)
A mon goût vous êtes trop pessimiste, et ce n’est pas bon pour votre morale. -
Bonjour,
Vous avez tout compris. Ce que les gens ne voient pas c’est que les délocalisations ont permis de masquer une tendence lourde : les progrès de la technologie concurrencent l’homme dans des domaines de plus en plus nombreux. Les délocalisations ont masquées cette tendence et elles ne l’ont masquées que parce que le coût du travail était tellement peu cher que finalement cela ne valait pas le coup d’investir dans des robots. Sauf que pendant cette période, la technologie a progressée.
Or, le coût du travail en Chine augmente très fortement. Dans de nombreuses régions, les usines ne peuvent plus suivre et doivent délocaliser à l’ouest du pays. En fait, vu l’inflation et l’accroissement du niveau de vie dans ce pays, toute la production bas de gamme est amené à quitter la chine dans les 20 ans à venir. Et ce n’est ni le Vietnam ni la Thailande qui ont la capacité d’accueil. Si on a saturé la Chine en 20 ans, Vietnam et Thailande vont être saturés en moins de 5 ans. En clair, le coût du travail dans le tiers monde va augmenter. Les délocalisations c’est déja fini.
Que va t’il se passer ? Et bien on va s’appercevoir vite que produire avec des robots chez nous coute moins cher que d’aller chercher tout le brouzouf en chine. On va donc relocaliser, mais cela ne créerai que très peu d’emploi et surement pas les emplois peu qualifiés que l’industrie utilisait. Notre désindustrialisation sera toutefois un avantage car pour les chinois cette transition va être traumatisante socialement. Cela pourrait d’ailleurs même faire retomber temporairement le coût du travail en chine.
Mais il faut bien comprendre que d’autres secteurs en dehors de l’industrie vont être touchés ! Dans les services, de nombreuses tâches sont également automatisables et des économies très importantes vont être réalisées. Le plus urgent est donc de revoir les formations initiales pour mettre le pacquet sur les sciences et la technologie. Et de revoir notre société en profondeur en prenant en compte que ces changements sont inéluctables.
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"De plus tous ces robots contrairement à ce que vous pensez font appel à du personnel très qualifié en maintenance, donc de l’emploie aussi."Le personnel très qualifié comme vous dites n’a aucun problème à trouver un emploi actuellement. Le problème ce sont tous ceux qui n’ont aucune qualification scientifique ou technique (ou pas des hautes études de marketing, management, etc...). Et ne me parlez pas de Bac + X, un Bac + X en sciences humaines c’est équivalent à aucune qualification : Direction : Makdo !
Et même si on devait produire des robots ici (on le fera et on le fait déja), les emplois crées ne vont jamais remplacer ceux qui vont être détruits. Mais l’avantage c’est que ces emplois sont déja détruits (merci les délocalisations) et que le choc va donc avoir lieu chez les autres.
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Franchement, manipuler un robot style fanuc ou autre n’est pas très compliqué... et largement à la portée d’un gamin qui joue aux jeux vidéos depuis sa plus tendre enfance. Sortez mon vieux.
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Pour répondre à Galien, étant issu du monde industriel et connaissant les ratios de pannes des lignes automatisées je peux vous dire que vous vous trompé, serte l’utilisation des robots en soit n’est pas très compliqué, mais comme tout ensemble ou sous ensemble n’est pas sans défaillance dans le temps. Demandez aux constructeurs AUTOMOBILES des sites en France combien d’hommes maintenances il est nécessaire d’avoir en permanence ? ces chiffres ne sont pas loin des 10% pour que tous fonctionne au mieux. Et il y a des raisons. Mais aussi une des raisons pour laquelle il y a eu délocalisation car au démarrage de la Laguna, au départ les soudures des caisses étaient réalisés par des opérateurs par des pinces basique très facile à entretenir.
Prenons un exemple quotidien, le PC portable, durée de vie des nouveaux, sans aléa, 2 ans.
Le jour ou vous irez faire une réparation pour un disfonctionnement mineur, allez voir un réparateur et regardez le temps qu’il mettra pour trouver l’origine de la panne vous serez surpris.
Déjà entre l’exploitation logiciels, internet et l’aspect composant technique qui a produit la panne ? voila toutes les questions que se posent un technicien.
Pour les robots il en est de même, au début mise au point importante, ensuite période de ronronnement, ensuite usure du matériel les interventions de plus en plus importantes.
Méfiez vous des présentations et des démonstrations, On ne vous montre jamais les vrais problèmes. tout est caché. Lors d’une visite, on nettoie, on range, on présente des supers chiffres, mais restez y un mois et là vous verrez la vérité. -
Vous voyez de robots et vous pensez pas une seule seconde au travail pour les produire, les installer, les calibrer, les entretenir et les remplacer (comme pour les pseudorenouvelables au passage). Si ce travail n’est pas étranger, le boulot est énorme sur place.
Autre omission, toute l’automatisation n’est pas responsable de la perte d’un seul emploie vu que nous consommons beaucoup plus ! Et même si une robotisation à outrance de la production arriverait un jour à provoquer une perte d’emploi (hors délocalisation !!!), nous aurons les métiers de service qui ne serviront plus de prétexte idéologique pour délocaliser cette fois-ci, mais répondrons à une réelle avancés dans les modes de production.
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Quand je parle des robots Fanuc, je sais de quoi je parle en ayant référencé au point zéro plus d’un...
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Valade
Je suis d’accord avec 4A, mais vos arguments apportent quelque chose au debat, sur !
Remarquez, on a aussi dit que les PC allait supprimer le papier, on en a jamais autant bouffer inutilement...
Iren-Nao -
Bonjour,
Votre association cite le cas du textile et je me demande franchement ce que vous souhaitez voir revenir. Avez vous déja mis les pieds à Canton (Guangzhou) ? Si oui vous y verrez des jeans et autres production textiles locales disponibles à des prix défiant toutes concurrence. Je me souviens y avoir acheté des jeans « corrects » à 30 Yuans piéce (3€). Sachant que je les ai acheté en ville et que le marchand a pris sa marge et payé son loyer, le prix réel du jean est inférieur. Vous me direz que cela ne paie même pas la toile et vous avez raison.
Le problème de l’industrie, y compris en Chine est la surproduction. Les usines de la province du Guangdong sont pour beaucoup en détresse financiére. Les prix de ventes dans les magazins chinois sont en dessous de leur coût de production pour de nombreux biens. Et ils songent à aller à l’ouest du pays, dans des provinces moins « riches » ou ils pourront encore être rentable. Mais ils le savent ca ne durera pas. En fait, les gens de l’ouest ne les ont pas attendus pour commencer à produire des jeans et du textile bas de gamme.
Le problème du textile est de nombreuses industrie c’est qu’il suffit aujourd’hui d’acheter les machines pour produire. N’importe qui ou presque peut ouvrir une telle usine tant qu’il a les capitaux. Or ces capitaux sont assez faciles à trouver. Dans le Guangdong, de nombreux riches Taiwannais et Hongkongais ont investi dans des usines. Ca eut payé. Ca ne payes plus. Vous relocaliseriez que cela ne créera pas d’emploi. Quelques machines venues d’Allemagne installées dans un hangar. Tout automatisé. Et la France sera vite innondé en production made in France.
Pour faire de l’argent le capitalisme impose de créer de la rareté. A partir du moment ou l’industrie a trop bien réussi dans un secteur et ou plus rien n’est rare, les biens produits ne valent plus rien et le secteur en temps que tel n’a plus d’avenir. La seule chose qui est rare aujourd’hui c’est la R&D. Et c’est le seul moyen de faire de l’argent.
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Capitaliser un salaire pour le dépenser quand et à quoi on le décide est donc horrible ?Nous devrions être des insectes nourri de produits obligatoires comme au moyen âge. L’anticapitalisme ne s’embarrasse pas de l’histoire de la sécurité sociale qui doit beaucoup au capitalisme.
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Rien de tel qu’un bonne guerre pour relancer le textile via la confection d’uniformes.
Ne vous inquiétez pas, c’est dans le tuyau.-
Allez hop !!! un peu de stats :
1980 population active : 24 millions, chomeurs 1,8 millions (chiffres officiels de l’époque)
2010 population active : 28 millions, chomeurs 4 millions (selon définition de Patdu49)il y a donc eu création net de 1,8 millions d’emplois durant cette période.
C’est une donnée que j’aime à rappeler....
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je vous signale qu’on a changé les règles de comptage dépuis !
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De combien a augmenter la population (dont la consommation est localisé donc crée de l’emploie) sur la même période ?
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D’ailleurs augmenter la population est de la croissance facile pour cacher le marasme de l’idéologie financière qui ne crée pas de classe moyenne ailleurs et donc n’augmente pas les opportunités économique pour le productif.
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« je vous signale qu’on a changé les règles de comptage dépuis ! »
C’est bien pour ça que j’indique « 2010 selon définition de Patdu49 » qui a une vision toute personnelle et catastro-armagedonesque de la chose.
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Tout est simple, quand vous êtes industriel :
1- vous comparez les codes du travail des différents pays susceptibles d’accueillir votre investissement,2- vous comparez ensuite les pays, régions ou départements qui vous subventionneront au maximum aux frais de leurs contribuables-chomeurs,3- Vous consultez les statistiques en matière de jours de grève, manifestations...qui bloquent la productionPuis vous décidez.Le point 1 ayant un coefficient de 10, vous allez ailleurs qu’en France.CQFD-
« Le point 1 ayant un coefficient de 10, vous allez ailleurs qu’en France. »
D’où la nécessité absolue de socialiser les moyens de production (et les banques) sans indemnité ni rachat. Seule cette appropriation collective remettra la production au service de l’homme...
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La formation technique des ouvriers ne rentrent pas en ligne de compte ?
C’est dingue que tout le monde ne délocalise pas chez les PIGS sans 30 glorieuses (donc sans filière de formation) avec des salaires plus bas...
Ah la vision d’un financier !
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Pourquoi voulez vous que des industriels viennet ou reviennent avec à la clé des grèves multiples qui durant des décénnies ont plombé notre industrie.
Les multinationales ont bien sûr leurs responsabilités dans l’évasion des moyens de production (recherche du profit maxi) mais nos syndicats multi millionnaires sont pour une bonne part dans ce bordel.-
C’est le règne de l’individualisme (patron comme syndicat) et de l’assistanat (rentier comme chômeur).
Ne surtout pas se sacrifier, même à court terme, pour préserver la nation sauvé à la libération.
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il faut taxer robots et ordinateurs -que les enttreprises par l’amortissemnt déduisent de leurs résultats fiscaux-
si des ent bénéficiaires délocalisent elles perdent toutes les aides déduites / loi fillon dégrèvement ts etcc-de mème si elles licencient-on peut mème doubler l’impot ste-
et lire gandhi pour etre autonome chacun et savoir fabriquer individuellemetn de quoi se nourrir et habiller-
En fait c’est bien beau de parler « d’industrialisation »... mais cela dénote d’une vision vieille de 30 ans d’age....
La question n’est pas « industrialisation ou pas ».
La question est : qu’est ce qui fait la richesse ?
Aujourd’hui ce qui fait la « valeur » d’un produit, ce n’est pas le produit, mais le marketing qui est fait autours.
Je prends mon exemple habituel : une paire de chaussure fabriquée à 10 euros en Chine ca vaut 10 euros. La même paire de chaussure vous lui collez un logo Adidas arrivée au port du Havre, et d’un coup elle a pris 75 euros.
Que l’on aie délocaliser la création des 10 euros de richesse ce n’est pas grave, sauf pour ceux qui ne savent que fabriquer des chaussures. C’est d’autant moins grave que plus personne ne veut fabriquer des chaussures toute sa vie. C’est d’autant moins grave que plus personne ne veut avoir dans son voisinnage une usine qui fabrique des chaussures de 4h00 à 23h00. C’est d’autant moins grave que les Vietnamiens sont prêts à la fabriquer pour 7 euros cette paire de chaussures.
Ce qui est important c’est de savoir « inventer » le « contexte » qui fera passer la chaussure de 10 à 75 euros. C’est d’avoir le service qui garantit la livraison à la bonne date de la chaussure. C’est d’avoir le magasin ouvert H24 qui va permettre d’écluser toutes les chaussures avant que le marketing ne les rendrent obsolètes à la prochaine saison.
Car à la prochaine saison cette chaussure passée par magie de 10 à 75 euros bah elle vaudra à nouveau 10 euros.
Preuve encore une fois que la richesse ce n’est pas le produit.
Preuve encore une fois que industrialisation ou pas, ce n’est pas le problème.
Et surtout que la « réindustrialisation » n’est pas une solution car l’industrie ne génère plus la richesse.-
La valeur vient du niveau de vie du couple production/consommation qui demande de créer des marchés de consommateurs comme pendant les 30 glorieuses.
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Pourquoi l’entreprise LEJABY, fabricant de la lingerie fine pour des marques telles que Lejaby, mais aussi Calvin Klein, Valentino Intima, etc... est-elle entrain de de fermer 3 de ses 4 sites de production, en délocalisant ses productions en Tunisie, Maroc, Pologne et Chine ?
Réponse sur : http://www.fr-deming.org/blog.htmlSalariés du textile, battez-vous !-
La démocratie est à réinventer.Si celle d’aujourd’hui n’en est plus une à qui la faute ? en premier à nous qui par paresse,pusillanimité,égoismes catégoriels avons laissé faire ces voyous de la finance.Nous crions au « loup » à l’heure actuelle mais qu’avons nous fait depuis 40 ans si ce n’est de regarder chez le voisin pour voir si d’aventure il n’aurait pas une plus grosse voiture que nous,pour voir quels sont ses privilèges en oubliant les notres,pour écouter complaisamment un Pernaud ou un pujadas nous dressant chaque jour les uns contre les autres.Ils ont beau jeu les financiers ;ils doivent sourire (ces loups) en regardant ces petits chacals se disputer les miettes qu’ils laissent complaisamment tomber de leurs coffres bourrés de notre sueur.Le fruit était mûr ;ils l’ont cueillit.Bien sûr nous allons en baver mais en lisant toutes les réactions je me dis que nous sommes encore lucides,qu’ils sont loin d’avoir gagné.Tout empire a son talon d’achille et le leur pourrait bien être leur triomphalisme actuel.Il ne faut jamais baisser la garde.C’est valable pour eux aussi ;nous le savons maintenant nous qui avons fait cette erreur.je ne formule qu’un souhait:nous retrouver tous pour faire disparaitre cette vermine.Je ne sais pas encore comment mais c’est possible TOUS ENSEMBLE
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Vous voulez retrouver une véritable industrie ? Alors faut attaquer La City de Londres, et pas la « réguler ».
Vous voulez vivre ? Alors faut éliminer La City de Londres avec le principe Glass-Steagall.
Pour ça, il faut des hommes à la hauteur de l’Histoire, pas des supplétifs de financiers.
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a roosevelt ; entièrement d’accord.La City une association de malfaiteurs reconnue d’inutilité publique lors de l’antépénultième sommet européeen ;David cameron est repartie avec sa city entre les jambes ;ça doit peser lourd un tel camouflet .Mais bon je pense quand même à ces pauvres british les vrais qui vont encore déguster parcequ’un cameron veut se la faire à la Thatcher pour redorer son blason après l’affaire Murdoch.
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Denis Rezler 1er février 2012 16:04Le problème de l’industrie, y compris en Chine est la surproduction. Les usines de la province du Guangdong sont pour beaucoup en détresse financiére. Les prix de ventes dans les magazins chinois sont en dessous de leur coût de production pour de nombreux biens. Et ils songent à aller à l’ouest du pays, dans des provinces moins « riches » ou ils pourront encore être rentable. Mais ils le savent ca ne durera pas. En fait, les gens de l’ouest ne les ont pas attendus pour commencer à produire des jeans et du textile bas de gamme.
Le problème du textile est de nombreuses industrie c’est qu’il suffit aujourd’hui d’acheter les machines pour produire. N’importe qui ou presque peut ouvrir une telle usine tant qu’il a les capitaux. Or ces capitaux sont assez faciles à trouver. Dans le Guangdong, de nombreux riches Taiwannais et Hongkongais ont investi dans des usines. Ca eut payé. Ca ne payes plus. Vous relocaliseriez que cela ne créera pas d’emploi. Quelques machines venues d’Allemagne installées dans un hangar. Tout automatisé. Et la France sera vite innondé en production made in France.
Pour faire de l’argent le capitalisme impose de créer de la rareté. A partir du moment ou l’industrie a trop bien réussi dans un secteur et ou plus rien n’est rare, les biens produits ne valent plus rien et le secteur en temps que tel n’a plus d’avenir. La seule chose qui est rare aujourd’hui c’est la R&D. Et c’est le seul moyen de faire de l’argent.
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