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Accueil du site > Tribune Libre > Sarkozix tombe de son bouclier...

Sarkozix tombe de son bouclier...

Notre ami Sarkoléon est en train de se prendre les pieds dans le tapis en matière de fiscalité. Incapable de céder à la pression médiatico politoco microcosmique qui lui susurre que, pour être élu, il faut savoir mentir aux Français, il prend des postures qui deviennent incohérentes car elles ne sont qu’esquives par rapport au vrai débat...

Au contraire de Démagolène qui ne propose encore rien et pour laquelle on peut redouter bien pire démagogie et nocivité économique dans son programme à paraître mi-février, Sarkoléon a peut-être le mérite de proposer des mesures fiscales apparemment libérales mais... la logique est plus que confuse. On continue à complexifier plutôt qu’à simplifier, on continue à piétiner les intérêts des classes les plus actives, éternels dindons de la farce politique française.

Les deux mesures phares proposées par notre ami sont, en effet, le bouclier fiscal à 50% et la déduction jusqu’à 50 000 € de l’ISF d’un investissement dans les PME.

Le bouclier fiscal à 50%...

Fixé aujourd’hui à 60%, et ce, non-incluse la CSG/CRDS, le bouclier fiscal vise à éviter qu’un contribuable se voit "confisquer" plus de 60% de son revenu par l’obligation de payer une somme cumulée d’IRPP, d’ISF, de taxe d’habitation et de taxe foncière sur l’habitation principale supérieure à 60% de ses revenus imposables. Sarkoléon propose d’abaisser ce seuil à 50% et d’inclure dans le calcul la CSG/CRDS (soit environ 11%). Un pas en avant qui paraît aller dans le bon sens...

Mes (peu nombreux mais) fidèles lecteurs savent que je suis partisan farouche de la suppression complète de l’ISF (cf Petite proposition extravagante) et pourraient s’étonner de mon faible enthousiasme pour à cette mesure. Voilà pourquoi...

Le bouclier fiscal tel qu’il existe aujourd’hui profite à un peu plus de 90.000 contribuables dont 16.000 environ paient l’ISF (soit 4% des contribuables assujettis à l’ISF et 0,046% des foyers fiscaux !). Le reste est constitué de gens ayant un faible revenu (typiquement la veuve d’un retraité ayant exercé tout au long de sa vie une profession libérale ou indépendante), un patrimoine en dessous du plafond de l’ISF, qui ne paient a priori pas ou très peu l’IRPP et pour lesquels la combinaison "taxe foncière de la résidence principale + taxe d’habitation" représente plus de 60% de leur revenu imposable ! Sur cette population qui représente 0,22% du nombre des foyers fiscaux, le bouclier fiscal entraîne la restitution par le fisc d’en moyenne 650 € à comparer aux 6 000 € (ou plus) de taxes foncière ou d’habitation acquittées par ces "veuves de Carpentras" qui vivent sans doute très modestement sur leur épargne.

Je n’ai absolument rien contre le fait que la situation peu enviable et un peu absurde de ces braves vieilles dames soit améliorée et qu’elles ne paient pas le prix fort imposé par des collectivités locales dispendieuses considérant le propriétaire foncier comme le pigeon de service mais avouez que l’on est loin du débat sur l’ISF !

Je n’ai pas trouvé de chiffres fiables concernant la mesure proposée par Sarkoléon mais on peut estimer que le bouclier à 50% (incluant CSG/CRDS) va concerner 300 000 ou 400 000 contribuables parmi lesquels, pour les deux-tiers ou les trois-quarts, on va retrouver des retraités de Saint Raphaël ou d’Arcachon, qu’ils soient ou non assujettis à l’ISF !

Certes, quelques dizaines de milliers de contribuables très aisés (héritiers-rentiers pour une part) vont voir l’ISF disparaître et quelques centaines d’expatriés fiscaux vont peut-être décider de revenir dans notre cher pays mais les "forces vives de la nation" (ceux qui ne sont pas invités aux voeux du président !), ceux qui gagnent bien leur vie (entre 80 000 et 200 000 € bruts), qui ont un patrimoine (entre 500 000 et 1.5 million d’euros) constitué pour une grande partie de leur résidence principale, qui, quand ils y sont assujettis, paient moins d’ISF que de taxe foncière et qui rendent plus de 30% de leur revenu sous forme d’IRPP, ne vont rien voir.... Or, ce sont eux - aussi et surtout - les "locomotives " de la France !

Non, Monsieur Sarkozix, vous ne pouvez adresser le problème de notre fiscalité en vous assurant uniquement les votes des retraités et des rentiers. Il faut aller beaucoup plus loin :

  • supprimer totalement l’ISF, qui rapporte moins de 1% du budget de l’Etat, qui faire fuir les vraies grandes fortunes et qui décourage - ou fait fuir - les plus actifs et les plus entreprenants d’entre nous ;
  • profiter d’un éventuel passage à la retenue à la source pour faire évoluer l’impôt sur le revenu vers une "almost flat tax" (cf IRPP / retenue à la source : une opportunité historique) prélevant 10% minimum à 20% maximum d’impôt sur les revenus d’activité ou de remplacement.

Ces deux mesures sont possibles sans baisse significative des recettes de l’Etat. Ce sont les seules réformes fiscales qui peuvent vraiment redynamiser notre pays, qui en a plus que besoin. Vous avez une occasion unique de rompre avec la déclinologie paupériste ambiante. Pourquoi ne pas le faire ?

Les fameux 50 000 euros...

Mes lecteurs pourront également s’étonner de mon opposition à cette mesure corollaire proposée par Sarkoléon consistant à pouvoir déduire de l’ISF jusqu’à 50 000 € d’investissement dans les PME. Cette mesure viendrait s’ajouter au fatras fiscal de l’ISF qui permet une non-prise en compte totale ou partielle de l’instrument de travail ou des parts détenues dans des PME (loi Dutreil) dans l’assiette de l’ISF. Pour être direct, on raisonne à la fois de façon bilantielle (dans l’assiette ou pas) et sur les flux de trésorerie (investissement fait dans l’année d’imposition à déduire de l’impôt) et on n’y comprend plus rien...

De plus, le contribuable assujetti à l’ISF, payant en moyenne 8 000 euros d’ISF et, pour 80% d’entre eux, beaucoup moins que cette somme, la réduction d’ISF envisagée concerne des sommes bien trop faibles pour avoir le moindre impact. Seuls les contribuables ayant un patrimoine soumis à l’ISF de plus de 6 millions d’euros (environ 6 000 contribuables !) pourraient profiter de ces 50 000 € à plein. Ils ne sont pas nombreux et cette somme est "en relatif" très faible par rapport aux besoins des PME (50 000 € correspondent à un mois de dépenses d’une entreprise de 10 salariés).

J’ai déjà regretté la faiblesse ou la complexité des dispositifs fiscaux (cf. France Investissement...), le faible nombre de business angels et les faibles montants investis par ceux-ci dans notre pays. On obtient économiquement fort peu de résultats lorsque l’on autorise uniquement le saupoudrage... La comparaison avec la Grande Bretagne est sans doute la plus pédagogique : 50 000 business angels (contre 3 500 en France) capables de mobiliser 7 milliards d’euros (contre 250 millions pour leurs homologues français) et bénéficiant potentiellement d’une déduction fiscale de leur revenu imposable de 300 000 € par an (contre quelques dizaines de milliers d’euros en France).

A nouveau, Monsieur Sarkozix, je ne peux souscrire à cette nouvelle mesurette bénéficiant à quelques milliers de privilégiés. Les deux seules mesures fiscales capables de redynamiser notre économie sont :

  • supprimer totalement l’ISF pour les raisons énoncées plus haut et parce que le charcutage proposé ne change rien ;
  • profiter d’un éventuel passage à la retenue à la source pour faire évoluer l’impôt sur le revenu vers une almost flat tax cappée à 20% et/ou autoriser une déduction du revenu imposable significative (jusqu’à 300 000 euros comme les Anglais ?) pour les investissements réalisés dans les PME innovantes ou de croissance dont nous manquons tant.

Toutes ces mesures sont possibles sans réduction significative des recettes de l’Etat et en tout cas facilement compensables par l’arrêt des gâchis bien connus appelés pompeusement "aides à la création d’entreprise" (cf. L’emplâtre sur la jambe de bois). Figurez-vous, Monsieur Sarkozix, qu’un entrepreneur ou un cadre de haut niveau sont bien plus à même de choisir et d’aider une jeune entreprise à réussir que les ronds de cuir de nos administrations centrales ou territoriales !

Epilogue

La France a besoin d’un "new deal", d’un nouveau contexte dans laquelle elle se prendrait en main sans compter sur un État providence qui saupoudre des aides homéopathiques et inefficaces et accumule les mesurettes et coups de pouce fiscaux sans effet.

Que l’Etat providence s’occupe des plus défavorisés est nécessaire (et il n’est pas question ici de remettre cela en question), qu’il prétende avoir un impact sur l’économie, la croissance et l’emploi est un leurre auxquel de moins en moins de Français croient.

Monsieur Sarkozix, vous croyez être élu parce que vous êtes un "renard". Nous, nous voudrions voter pour un "lion" ! Et si dire la vérité augmentait finalement vos chances de gagner ?


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37 réactions à cet article    


  • Jojo2 (---.---.158.64) 29 janvier 2007 14:57

    Je vois pas pourquoi tu t’embêtes, il ne FERA RIEN de ce qu’il raconte.


    • M4nu (---.---.9.14) 29 janvier 2007 15:14

      le prélèvement à la source c’est top, pourvu qu’il le fasse rééllement plutôt que d’en parler depuis tant d’années !

      Plus de soucis de garder de l’argent de côté pour payer son impôt, plus besoin d’avoir à parler avec ces fonctionnaires qui ont raison même quand ils ont tord et qui considère qu’on les vole quand on cherche à le réduire.

      Si ta théorie est exacte, c’est alléchant. Et que fais tu de la TVA et de l’injuste TIPP cependant ?


      • Guilhem (---.---.91.97) 29 janvier 2007 15:23

        J’aime votre référence au New Deal (à l’envers) qui m’a beaucoup fait rire...

        Petite remarque c’est toujours amusant qu’un ancien élève de l’une de nos grandes écoles qui sont si chouchoutés par l’état avec nos impôts se vautrer à se point dans le non impôt.

        ‘ENA, Polytechnique, Normale : quand les études payent

        Dans le cadre du débat sur le financement de l’enseignement supérieur, on oppose souvent le coût moyen pour l’Etat d’un élève en classe préparatoire (13500 € par an) à celui d’un étudiant à l’université (7200 € par an). Pourtant, il est d’autres étudiants pour lesquels l’Etat sait mettre la main à la poche : ceux qui se préparent à le servir.

        Les élèves de Polytechnique, de l’ENA et de Normale Sup’ ne versent pas de frais de scolarité.

        Le coût de leur formation est pourtant supérieur à celui des étudiants à l’université, en raison du taux d’encadrement dont ils bénéficient et de conditions d’accueil comparables à celles des grandes écoles. Mieux encore, ces étudiants privilégiés perçoivent une rémunération.

        Ainsi, un jeune élève sans expérience préalable, qui réussit le concours de l’ENA, peut s’attendre à toucher environ 1300 € de salaire mensuel net et des indemnités (de résidence, de formation, de stage...) d’un peu plus de 200 euros mensuels en moyenne pendant sa scolarité.

        Un élève de l’Ecole Normale Supérieure touche également 1300 € par mois. De son côté, un élève de Polytechnique perçoit une solde d’environ 700 € par mois.’

        Bouh, le méchant privilégié avec du bon argent de nos impôts.

        Vous avez bien fait de publier en tribune libre.

         smiley


        • JDCh (---.---.43.36) 29 janvier 2007 15:49

          @Guilhem

          j’ai déjà répondu à ce genre de critiques N fois.

          FYI, j’ai remboursé mes frais de scolarité à l’EP à la fin des années 80 (un peu plus de 200 kF à l’époque).


        • Guilhem (---.---.91.97) 29 janvier 2007 15:59

          C’est bien, l’état vous en a tout de même fait l’avance et vous avez bénéficié d’excellentes conditions pour votre scolarité, mais bon on ne va pas chipoter.

          C’est simplement pour souligner que l’on voit plus facilement l’argent qui sort de sa poche que celui dont on bénéficie, à bénéficié ou bénéficiera...

          Pour éviter tout dumping fiscal, supprimons l’impôt sur les société, les charges, l’impôt sur le revenu, l’impôt sur les successions et tout impôt touchant au patrimoine de ces pauvres riches.

          Augmentons la TVA, la TIPP etc...

          Si nous voulons absolument chercher ailleurs le meilleur système économique prenons le plus performant actuellement : la dictature communiste !!!!

           smiley


        • gem gem 29 janvier 2007 17:07

          Voilà un commentaire totalement hors sujet. Mais tant qu’à le faire, il faudrait le faire sérieusement : compte tenu du rythme et des taux d’échec, l’étudiant d’université passant en gros deux fois plus de temps pour apprendre la même chose, il coute en frais direct la même chose que l’élève de prépa par unité. Et il faut ajouter le « manque à gagner » par une année d’étude (ou plutôt : deux au lieu d’une).

          Mais c’est vrai que la bonne solution, c’est des études payantes au prix qu’elles coutent, avec un système de bourse pour compenser. Le chèque éducation « ultra-libéral », quoi, :-P !

          Noter que ça ne changera rien pour les normaliens, polytechniciens, etc., ni pour leurs écoles, par contre j’imagine le nettoyage dans les universités smiley


        • Jojo2 (---.---.56.40) 29 janvier 2007 17:20

          T’as rien capté. T’as du faire un DEUG. Pour voir l’icône il faut laisser un espace. Comme ça smiley

          Faut un concours d’entrée en Université. Diminuer les places à budget constant, pour pouvoir assurer un enseignement de qualié. Point barre. La sélection par le fric c’est de la connerie. Les crétins friqués prendraient la place de ceux qui pourraient réèllement réussir.


        • Bef (---.---.27.249) 29 janvier 2007 18:03

          Mais c’est exactement ce qui se passe actuellement !


        • Jojo2 (---.---.56.40) 29 janvier 2007 18:17

          La sélection par le fric se fait en partie parce que les bourses sont dérisoires (l’ascendance, c’est dès la maternelle). Avec moins d’étudiants, on pourrait les augmenter.


        • gem gem 30 janvier 2007 11:08

          @jojo2

          Le concours d’entrée à l’université existe : il s’appelle ... le baccalauréat ! Et oui, c’est ça, le bac, dont le jury est présidé par un représentant de l’université pour cette raison. Nota : et c’est aussi pour ça qu’on peut faire du droit sans le bac, puisque les fac de droit ont leur propre diplôme de premier degré : la capacité en droit http://fr.wikipedia.org/wiki/Capacit%C3%A9_en_droit

          J’ai du mal à croire que qu’on va faire baisser le nombre de bacheliers ! Et si on instaure des concours à l’entrée des universités indépendant du bac, alors il ne sert rigoureusement plus à rien et il est bon pour la poubelle : les gens passeront le concours et basta le bac ! Tu connais quelqu’un qui est prèt à faire ça ???

          Perso, ça ne me dérange pas que les riches payent l’université à leurs gamins trop nul pour réussir un concours. De toutes façon, ils le feront toujours, et si ça n’est pas en France ce sera ailleurs (bonjour la cata !). Et je suis pour la vérité des prix, en général : c’est plus sain pour le choix et, concernant le savoir, ça permet de le valoriser au lieu de laisser croire qu’il ne vaut rien sous pretexte qu’il est gratuit. C’est pour ça que je préfère les études payantes, à prix réel (et ça, dès le lycée), avec de vraies bourses au mérite scolaire (et qui couvre non seulement les frais de scolarité, mais aussi tout les à-coté : logement, bouffe, fournitures, équipement pour les apprentis, etc.) : ça ne fait pas un rond de plus ou de moins (pas besoin de toucher au nombre d’étudiants !), mais chacun sait ce qu’il en coute à la collectivité.

          (pour l’icone je sais bien qu’il faut un espace, et je le mais, mais tu devrais savoir que le logiciel qui fait Agoravox gère bizarrement les espaces devant les ; et : )


        • Senatus populusque (Courouve) 30 janvier 2007 11:20

          Le bac n’est pas un concours, mais un examen ; il suffit d’avoir la moyenne, voire un peu moins, pour l’avoir.

          Les études longues de droit demandent le bac pour l’accès à la première année.

          La capacité en droit, c’est des études courtes distinctes des premières années menant à la licence puis à la maîtrise. Avec la capa, pas de licence ni de maîtrise.

          Si on n’a pas le bac, on peut accéder à l’Université par un examen spécial, ESEU, qui n’est pas non plus un concours, à condition d’avoir eu une activité professionnelle pendant un certain temps et, bien sûr, de réussir l’examen qui porte sur un nombre limité de matières.


        • Jojo2 (---.---.158.64) 30 janvier 2007 12:06

          Le bac c’est pas un concours, c’est un examen. Les concours n’existent que quand le nombre de places est limité a priori de façon drastique, pour les « écoles » rattachées aux Universités (exemple : médecine). Limiter le nombre de places et faire des concours aurait l’avantage de ne pas voir des tas de malheureux se lancer dans des études à la con genre socio psycho et pleurer après qu’avec un diplôme ils ne trouvent pas de boulot. Si on sait depuis l’école primaire qu’il y a de la place dans des filières scientifiques genre physique-chime, mais pas en histoire des religions, ça peut en motiver plus d’un...


        • gem gem 30 janvier 2007 12:07

          le bac est un examen, c’est vrai, mea maxima culpa. Ce qui ne change rien pour ce qui nous occupe, à savoir le nombre de bacheliers et l’entrée à l’université : passer à un concours implique un numérus clausus qu’il faudra bien fixé (et comment le faire, puisque le marché du travail et celui des formations n’est plus français, mais européen, avec les polémiques de plus en plus fréquentes que ça implique, entre les pays qui se plaignent de financer les études d’étrangers et ceux qui se plaignent de voir arriver des professionels à diplômes étrangers alors que pour gérer leur marché ils ont mis en place des numérus clausus ?)

          Le capacité en droit est bel et bien un second bac, c’était du moins mes vielles informations, et wikipédia confirme « ce diplôme confère automatiquement l’accès en première année de Licence en Droit (en seconde sous condition d’avoir la moyenne de 15/20) ou de DUT Carrières juridiques, ainsi que, sous conditions, à quelques autres formations profilées »droit".

          Il permet aussi de s’inscrire à beaucoup de concours administratifs de catégorie B"

          si c’est devenu faux corrigez, mais j’en doute...


        • Jade Jade 30 janvier 2007 13:50

          @ JDCh : « FYI, j’ai remboursé mes frais de scolarité à l’EP à la fin des années 80 (un peu plus de 200 kF à l’époque). »

          Mais dans le système américain que tu chéris tant on t’aurai demandé de sortir cette somme dès le départ.. En aurais-tu été capable ?


        • noireb (---.---.30.2) 31 janvier 2007 09:45

          Puisque ca derive en hors sujet sur les études, je me permets une modeste contribution.

          Tant qu’on empêchera quelqu’un qui a travaillé de revenir vers la fac, le financement par l’état reste une bonne chose.

          J’ai connu plus d’une personne brillante et boursiere qui a lamentablement planté ses études par faute de maturité. Quand on sort tout juste de chez papa/maman, c’est dur de se mettre tout de suite à bosser pour de vrai (reconnaissons qu’avant la fac les études ne demandent guere d’efforts pour une majorité de bacheliers).

          Si on pouvait quitter le cycle scolaire 2-3 ans afin d’acquerir une certaine maturité (et mettre de la tune de coté), les bourses seraient beaucoup moins gaspillées a couvrir les frais de boissons d’étudiants imatures.

          Mais notre systeme elitiste ne jure que par le cursus « parfait », ne jamais redoubler, toujours aller au « meilleur » (classe prépa/grandes écoles > fac > IUT > BTS...). Le jour où l’on encouragera le parcours bac-travail, puis éventuellement étude supérieures, alors on est sûr de n’avoir que des gens MOTIVéS.


        • Didier (---.---.54.239) 29 janvier 2007 15:41

          Bien soit...supprimer l’ISF à la poignée de familles fortunées qui lasses de la France s’expatrie pour aller brouter l’herbe plus verte du carré d’à coté. Soyons alors cohérent jusqu’au bout et évitons une seconde source de fuites préjudiciables, elles directement à tous les citoyens, en instaurant l’impossibilité complète pour ces personnes d’accéder aux misérables possibilités du régime social français.


          • gem gem 29 janvier 2007 17:13

            bien sur bien sur... et comme ça, en plus, elle pourront légitimement s’exonérer de la CSG et CRDS...

            Et puis tiens, on pourrait faire des bus (et des écoles, etc.) réservées aux vrais bons citoyens (les pauvres). Avec inscription de la catégories, à la naissance, sur la carte d’identité, pour facilité les contrôles, parce que ces salauds de fils de riches ne devraient pas profiter des trucs sociaux.

            Non mais !

            LOL


          • LE CHAT LE CHAT 29 janvier 2007 16:41

            iznogoud veut être calife à la place du calife et ensuite faire tout ce que son frangin du medef lui sussurera à l’oreille ! smiley


            • Barth (---.---.56.42) 29 janvier 2007 17:05

              Entrons dans la « modernité » du XIXème siècle. Baissons les impôts et remplaçons la solidarité par la charité.


              • Guilhem (---.---.91.97) 29 janvier 2007 17:44

                Bien vu c la tendance actuelle malheureusement.


              • konébien (---.---.14.35) 29 janvier 2007 18:05

                TOTALEMENT D’ACCORD je viens d’écrire dans le même sens sur le forum du Figaro et j’ai donc proposé de réformer l’appellation de ISF en ISPR ( impôt sur la petite richesse) qui s’il devait voir le jour serait un encouragement pour les cadres supérieurs et les petits riches à voter avec leurs pieds et tout cela par couardise et respect des tabous ou supposés tabous A croire que la fréquentation du pouvoir fait perdre la raison


                • Stephane Klein (---.---.19.227) 29 janvier 2007 19:12

                  D’une certaine facon c’est ce que diraient les entrepreneurs, surtout petits qui ne peuvent passer des journees a quemander des aides : « arretez de vouloir nous aider et cessez de nous mettre des batons dans les roues ! ».

                  Parce que filer des aides d’un cotes (qui occupent des fonctionnaires pour pas grand chose) puis sur-taxer de l’autre, c’est carrement hypocrite.

                  Je rejoins l’auteur sur les mesure Sarkhozy, elle n’ont aucune pertinence, elles font les choux gras de la gauche et ne ralient pas la droite. Quant a leur efficacite, elle est loin d’etre averee : les gouvernements ont ete tellement versatile qu’on aura tot fait de revenir dessus quand bien meme Sarko arrivera au pouvoir. Un vrai signe sera la suppression pure et simple de l’ISF et pourquoi ne pas le faire via un referendum.

                  Note : je suis loin, tres loin de la limite de l’ISF.


                  • Forest Ent Forest Ent 29 janvier 2007 20:19

                    On mégote dans les détails des détails, là.

                    Ce n’est pas l’ISF qui fait fuir les riches, ni qui assure la « justice » fiscale. La plupart sont déjà fiscalement domiciliés ailleurs, comme Johnny et Zacharias, ex-Vinci, bénéficiaire de la vente scandaleuse d’ASF par l’UMP.

                    Ce sur quoi il faut se prononcer, et où j’attends le PS et l’UDF, car je n’attends bien évidemment rien de l’UMP, c’est sur le blanchiment et les paradis fiscaux.

                    Un exemple traditionnel : Microsoft. Toutes ses ventes en Europe sont faites par la société Flat Island, Dublin, Irlande, qui ne paye que 15% d’impôt sur les sociétés, contre 30% en France. Quand vous achetez windows, si vous êtes assez masochiste pour cela, vous payez non seulement l’impôt sur le monopole privé, mais également l’impôt sur les sociétés en Irlande, et presque rien en France. La suite du trajet des sous est plus compliqué, et passe par Round Island et MGF, Dublin, fait un saut aux Bermudes, et atterrit à MLLC, Nevada, Etat où l’on ne paye pas d’impôt sur les licences logicielles, avant d’atterrir finalement au siège dans l’Etat de Washington. (C’est le même genre de circuit utilisé par les trafiquants d’armes et de drogues, ce qui fait qu’on ne les distingue pas facilement.)

                    Les impôts en France sont tellement dissuasifs que c’est le pays accueillant actuellement le plus d’investissements étrangers dans l’OCDE !

                    Il y aurait une solution simple à cela : interdire toute transaction avec un pays ne présentant pas un minimum de transparence bancaire et fiscale, uniformiser l’impôt sur les sociétés dans l’UE, y compris pour l’Irlande, le Luxembourg, Guernesey, etc ..., ou rétablir le contrôle des changes avec les pays qui ne s’y soumettraient pas.

                    Polémiquer sur l’ISF me fait sourire.


                    • Icks PEY (---.---.232.221) 30 janvier 2007 11:20

                      « uniformiser l’impôt sur les sociétés dans l’UE, y compris pour l’Irlande, le Luxembourg, Guernesey, etc ..., »

                      Je suis bien d’accord avec vous : alignons les taux français sur les taux étrangers Irlande, Pologne, Pays Baltes, etc. !

                       smiley

                      C’est amusant comme ceux qui parlent d’alignement des taux européens raisonnent toujours en égocentrique comme sic ’était les autres qui devaient s’aligner sur nous !

                      Et pourquoi notre taux serait-il plus pertinent que le leur ?

                      Bien cordialement,

                      Icks PEY


                    • Rage Rage 30 janvier 2007 11:29

                      Bonjour,

                      Je suis toujours très impressionné par la qualité des commentaires de Forest Ent, y compris par les sources citées.

                      Par ailleurs j’apprécie toujours les articles de JCDH, car, même si on ne pense pas du tout pareil, on a néanmoins des convergences de point de vu.

                      Cet article a le mérite, tout de même, de mettre en avant le fait que la réforme de l’impôt made in sarkopulo est essentiellement axée pour dédouaner ceux qui sont déjà des « privilégiés ». Bien sûr que la proposition de Sarkopulo est axée pour préserver les deniers de ces heureux retraités - EDF et BDF compris-, puisque le coeur de « la France d’après » c’est surtout alléger les impôts de la France du passé.

                      Du coup, nous voilà donc d’accord sur le fait que les 2 mesures « phares - à paupières » ne changent en rien la donne pour les forces actives du pays, à savoir ceux qui bossent et surtout les classes moyennes. Par ailleurs, ce n’est pas en « exonérant » de 1000€ ISF des personnes qui ont de bons revenus et/ou de bons revenus du patrimoine que l’on changera quoi que ce soit sur le fond...

                      Par ailleurs, je crois que le débat sur l’ISF est une pacotille au vu des défis qui s’annoncent, dont celui de reforger la fiscalité, et surtout celle du revenu, sur des outils réalistes (exit les niches). La « sédimentation » actuelle n’est pas du fait des fonctionnaires que vous fustigez, et qui assument leur rôle avec courage, mais plutôt d’élu -entre autres issus de Polytechnique- incompétents et sans paire de roubignolles.

                      Débattre de l’ISF alors que l’on sait tous qu’il devrait être incorporé dans l’impôt sur le revenu et assis sur les revenus issus du patrimoine, cela me paraît déplacé et fortement dépendant d’un lobbying malsain.

                      Quand des SDF plantent des tentes, doit-on répondre aux attentes de quelques nantis ou bien changer les règles du jeu sociales pour moins d’excès ? Pour ma part je pense la seconde option, ce qui ne veut pas dire qu’il ne soit pas nécessaire de revoir le haut de la pyramide.

                      Mais franchement, vous pleurez sur l’ISF, mais combien grattez-vous sur les niches fiscales, petites combines entre amis et autres conseillers fiscaux (ce qui veut bien dire que la fiscalité n’est pas stable, ni juste du reste puisqu’ils existent) ?

                      J’en déduis, par descence et par éthique que vous monopolisez le débat sur un point de détail, alors que c’est toute la grille qui est à revoir, y compris la fiscalité LOCALE et les sources de recettes de l’Etat. Parallèlement, toutes les dépenses sont aussi à reformuler, réadapter, maitriser.

                      Voilà le fond du débat : réformer l’architecture de l’Etat, changer la donne fiscale pour redresser les recettes et compresser les dépenses. En plus, cela traite de la question de la dette, et surtout, ça calme les ardeurs de ceux qui, depuis trop longtemps, se gargarisent sur le dos de la nation (Cf Zacharias et les 40 voleurs du CAC, pardon de Vinci, Bouygues, Eiffage and co).

                      Merci.


                    • gem gem 30 janvier 2007 11:48

                      Forrest,

                      ta « solution simple » ne veut pas un clou !

                      Le contôle des changes partiels, pour certains pays seulement, ça ne rime à rien ! Pour que ça marche (et, d’expérience, ça ne marche de toute façon jamais ... sauf pour enrichir les truands) il faut que tout le monde soit concerné, tout le temps, toujours ; idem pour l’interdiction des transactions avec certains pays.

                      L’uniformisation des impôts ? Impossible si des gens posent comme condition que le taux de leur pays ne doit pas bouger, et en particulier, ne doit pas baisser ! Il se trouve (et ça n’est pas un hasard ! ) que les pays en croissance ont des taux bas, et ne veulent pas tuer leur croissance en les augmentant ; note que vu la situation française, il est fort probable que les recette fiscales augmenteraient avec la baisse des taux fiscaux.

                      polémiquyer sur l’ISF ne doit pas te faire sourire tant que ça, vu que tu participe toujours hardiment.

                      Moi, ce que j’attend des candidats (mais je sens que je peut toujours courrir !) ce n’est pas sur le blanchissement, c’est sur le noircissement, c’est-à-dire sur certains prohibitions qui frappent des activités et l’argent qu’elles brassent alors que dans d’autres pays non moins civilisés et non moins développés elles sont légales (drogue, paris, prostitution, certains travaux, etc.). Les forces répressives ne peuvent pas tout faire, il faut choisir et les concentrer sur l’essentiel. Exemples authentiques : ça rime à quoi de verbaliser pour « travail dissimulé » des scouts qui font des paquets cadeaux à Noël, ou une communauté d’emmaüs parce qu’elle ne payent pas les compagnons — oui, ceux de l’Abbé Pierre — ?


                    • Forest Ent Forest Ent 30 janvier 2007 12:43

                      @Icks PEY

                      « pourquoi notre taux serait-il plus pertinent que le leur ? »

                      Tout simplement parce qu’ il est assis sur un vrai budget. Ce n’est pas le cas de l’Irlande où M$ paye quelques impôts sans y avoir aucune activité. Ca c’est tout bonnement du dumping fiscal. Je l’avais soutenu à l’époque où l’Irlande était le pays le plus pauvre de l’Europe des 10. Maintenant, Dublin est plus cher que Londres. Il faudrait voir à tempérer l’exercice.

                      @Rage

                      Merci de ton commentaire et réciproquement. Nous sommes d’accord : l’ISF n’est ni un frein significatif à l’invest, ni une mesure efficace de redistribution. Toute la fiscalité est à revoir, mais au niveau mondial pas au seul niveau français. Si ce n’est pas possible, il faut taper d’abord sur le système bancaire.

                      @gem

                      D’accord avec beaucoup de points.

                      Le contrôle des changes ne marche jamais. Soit. Alors on se laisse dépouiller. Pourquoi serions-nous obligés d’accpeter des transactions bancaires avec les Bermudes ? Et le fait qu’une chambre de compensation européenne comme Clearstream soit établie dans un état européen, le Luxembourg, qui pratique le secret bancaire et ne réprime pas le blanchiment ? On ne peut rien y faire ? Ben alors flinguons-nous.

                      L’uniformisation des impôts est impossible ? Il aurait fallu le clamer avant de nous faire signer le traité de Maastricht qui la présuppose à terme.

                      « polémiquer sur l’ISF ne doit pas te faire sourire tant que ça »

                      J’aime bien commenter les articles de jdch. D’abord, ils ne sont en général pas si mal faits. Ensuite, ce n’est pas si courant d’avoir un vrai ultralibéral qui s’assume et va au bout de ses idées. J’espère ne pas contriber à le décourager, car la confrontation des idées est utile.

                      Pour ce qui est du « noircissement », je suis tout à fait d’accord. La pénalisation des drogues par exemple me semble une erreur comparable à celle de la prohibition de l’alcool aux US. Cela ne fait que développer un marché noir qui enrichit des gens malhonnêtes : trafiquants, fonctionnaires véreux, banques aux Cayman. Je me demande combien de nos élus touchent de ce pain-là.

                      @jdch, post ci-dessous :

                      « Notre pays est comme une vieille aristocrate qui s’appauvrit mais qui garde ses principes »

                      Elle a peut-être aussi un escroc comme curateur qui fait semblant de s’occuper d’elle et nettoye son patrimoine.


                    • JDCh (---.---.25.6) 29 janvier 2007 22:05

                      @ tous

                      merci pour vos commentaires même si je trouve qu’on s’est un peu éloigné du sujet...

                      Finalement, le fait que Sarkosix propose des mesures favorables aux retraités et rentiers sans aucun impact favorable à l’économie du pays, la majorité d’entre vous s’en contrefichent !

                      Il est sûr que si nous continuons les seuls gens capables d’investir leur énergie et leur patrimoine en France ne seront pas Français (ou en tout cas pas résident fiscal Français) ! Notre pays est comme une vieille aristocrate qui s’appauvrit mais qui garde ses principes...


                      • erdal (---.---.242.88) 29 janvier 2007 23:42

                        Un peu de soutien pour JDCh,

                        Avant tout pour éviter comme à l’habitude les amalgames, il faut séparer les bons riches, des mauvais riches.

                        Les mauvais riches, ils ne reviendront pas et ne lâcherons rien « à l’image d’arpagon ».

                        Les bon riches, sont ceux qui peuvent palier au manque d’investissement dans les entreprises, pour créer de l’emploi et à fortiori de la richesse.

                        Par exemple : Prennons le cas de Johnny (phillipe smet), qui a fuit l’hexagone. Dans ce cas de figure c’est un manque à gagner pour les caisse de l’état, mais si cet argent était réinvestit dans une entreprise ou un label, nous aurions pu en profiter, mais que nini. Donc, l’ISF c’est comme dit JDCh, une belle connerie.

                        Bon, je vous l’accorde dans cette optique les riches deviendront plus riche, mais je préfère travailler pour une entreprise solide, qu’avec une entreprise qui n’est pas très solvable pour le payement des salaires.

                        Par ailleurs dans ce pays, la fiscalité est trop complexe et il est urgent de simplifier cette machine à gaz.

                        cordialement

                        erdal


                        • Guilhem (---.---.91.97) 30 janvier 2007 08:17

                          @JDCh

                          Nous sommes au moins d’accord sur deux points arrêter de favoriser les rentiers (keynes) et aider les pme outre le capital risque je serais pour une simplification administrative pour les entreprises de -50 pers afin que celles-ci puissent consacrer un maximum de ressources à leur cœur de métier...


                          • retraité mécontent (---.---.196.106) 30 janvier 2007 11:41

                            La vie devient de plus en plus cher pour notre petite bourse..........Alors que celle des gros devient de plus en plus GROSSE.......A quand une FRANCE equitable ??


                            • Ronny Ronny 30 janvier 2007 12:13

                              @ auteur :

                              Les propositions que vous faites vont à l’encontre de ce que devrait être l’impôt, c’est à dire a) une contribution de toute personne physique ou morale au fonctionnment de la société et b) un moyen de redistribution, alimentés par les plus favorisés pour les plus pauvres.

                              Mes propositions vont donc à l’envers des votres car elles visent à :

                              a) augmenter l’impôt sur le revenu pour alourdir celui des classes favorisées et reduire celui des classes moyennes

                              b) faire payer l’impôt sur le revenu à tous, y compris les RMIstes (1 euro symbolique) pour participation au fonctionnement de la colectivité (encore une fois c’est symbolique)

                              c) réduire les impôts inégalitaires : TIPP, TVA en premier, que l’on paye tous sans distinction de revenus. La réduction de la TVA entrainera la mise en place d’un contrôle des prix pour éviter que le commerce, l’artisanat ou la distribution profite des réductions de prix

                              d) suppression à la fois de niches d’imposition et de non imposition. Ex : certaines professions, dont nos politiqees, ou situations particulières (droit de mutation, impôts sur csg)

                              e) maintien pour les plus petites et accroissement pour les plus hautes tranches de l’impôt sur les successions, et bien sur suppression du bouclier fiscal au delà de revenus très confortables

                              Et surtout :

                              f) taxation sensibles des profits spéculatifs et des mouvements de capitaux non destinées aux investissements productifs (taxe Tobin).

                              f) lutte contre la délinquance fiscale renforcée : il « s’égare » 75% du montant de l’impôt sur le revenu en dissimulation. Je paye donc des impôts pour les tricheurs !

                              g) confiscation immédiate des capitaux identifiés lors d’ opération de blanchiements et pénalités fortes sur les banques et entreprises qui en usent (10 % des flux mondiaux)

                              Encore faudrait-il que la volonté politique soit là !


                              • Yves (---.---.15.126) 30 janvier 2007 12:38

                                Bonjour ,

                                Sauf erreur , l’auteur nous a fait un exposé critique du programme fiscal d’Iznogoud ... , dans lequel il n’est question que de la « qualité de l’Impôt » ..... par rapport à un certain classement des contribuables ...

                                - Pour ma part , je n’en ai rien à foutre que Johnny SMET ait calté chez les Ouin-ouins ......
                                - Le pognon de Johnny , c’est celui que lui donnent ses fans ... et non celui issu de l’argent public ...

                                Ce qui est PRIMORDIAL , à mon sens , c’est le combat contre le gaspillage et le détournement de l’argent public ... par les gestionnaires du pays ( au niveau national et local ... ) , associé à leur Impunité ... , tel que constamment rappelé par l’association Contribuables Associés , dans ses rendez vous parlementaires , préconisant :
                                - la possibilité pour les associations de contribuables de se constituer partie civile ,
                                - de punir la dissipation des sommes issues de l’Impôt ,
                                - d’instaurer un débat annuel au Parlement sur le rapport annuel de la Cour des Comptes et les suites qui lui sont données ... ( conformément à l’article 14 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 )
                                http://www.contribuables.org/custom/fichiers/upload/rdp9courdescomptes.pdf

                                Et , sauf erreur , la « rupture » sur laquelle repose le programme d’Iznogoud ... ne concerne pas le népotisme , la prévarication et la corruption qui gangrènent les institutions et l’Administration française ... ( même Johnny SMET l’a déclaré ... , pour justifier son départ ... , tout en prenant bien soin d’épargner ses deux amis CHIRAC et SARKOZY ... )
                                - Pour preuve , lorsque l’on reproche à Iznogoud de faire campagne au frais du contribuable ... ( notamment , déplacements en Falcon avec cortège ministèriel ... ) , lui , le partisan de la rupture , répond :
                                - « ... Il n’y a pas de raison pour qu’on l’ait accepté au profit d’autres , comme GISCARD , MITTERAND , CHIRAC ou JOSPIN , et qu’on le refuse pour moi ... »
                                - La rupture pour les autres ... , sauf pour lui et « ceux de sa race » ... !!! ( pour parler comme Doc Gynéco , son nouvel hagiographe ... )

                                Rappelons que l’expérience d’entrepreneur d’Iznogoud ... , n’a duré que deux ans , de 1981 ( date à laquelle il a créé son cabinet d’avocat ... ) jusqu’en 1983 , date à laquelle il est entré dans le « Fromage » en qualité de Maire de Neuilly ... , pour continuer ensuite à se goinfrer en cumulant les mandats jusqu’aujourd’hui ...
                                http://www.minimum-maximum.fr/sarkozy/sarkozy.html

                                Enfin , toujours sur l’odieuse escroquerie du partisan de la rupture ... , rappelons qu’il installe son siège de campagne dans un quartier populaire et très commerçant - rue d’Enghien , dans le 10ème - ( pour se la jouer peuple ... ) en y débarquant avec son armée de larbins et de flics barbouzards ... et en faisant chier tous les riverains ...
                                - comme affirmé par les poulets d’Iznogoud ... :
                                - « ... Ce sont les ordres , alors on ne cherche pas à savoir si c’est réglo ou pas , on verbalise , Point ! ... »
                                - ( Canard Enchaîné du 24 janvier 2007 , dernière page : « Le candidat habite au 18 » )


                                • (---.---.12.18) 30 janvier 2007 14:24

                                  De toutes les façons tout le PROGRAMME UMP tombe à l’eau. C’est le seul parti qui annonce son programme 6 mois avant tous le monde. Monsieur Bayrou va annoncer le sien, Monsieu Le Pen idem, Madame Royal pareillement, Madame Buffet a annoncé le sien hier, Madame Voynet va annoncer le sien prochainement... L’UMP a commis une erreur MAGISTRALE. D’ailleurs les sondages le confirme, Monsieur SARKOZY stagne et ne gagne plus de points dans les « sondages » alors que son programme est annoncé. Tous les autres candidats vont s’engouffrer dans cette brêche. Monsieur Sarkozy ne peut plus ajuster son programme car il n’a pas une marge de manoeuvre suffisante.

                                  Je suis apolitique mais je rigole vraiment de voir Monsieur Sarkozy ne plus s’en sortir car il va être attaquer pour la gauche de la droite et par la droite de la gauche


                                  • Briseur d’idoles (---.---.168.167) 30 janvier 2007 17:44

                                    C’est parce qu’il a la tête trop près du sol !


                                    • Petit 31 janvier 2007 08:23

                                      C’est pas la modestie qui étouffe l’auteur.


                                      • Jean-Pierre Mayet (---.---.193.83) 31 janvier 2007 17:16

                                        _Môssieur Sarkozy, ce « nain de Stanislas » ou de « Nicolas III la Bêtise », cette star de pacotille, ce rien-du-tout, qu ise croit imporatn, n ;est qu’impotent, et de plus cocu. Le gouvernement français, le gouvernement actuel des USA, G.W. Bush, son armée, son FBI & sa CIA n’ont aucune légitimité.Vos Services Secrets non plus, aussi longtemps que vos sbires seront en poste.D’autre part, il n’existe PAS de Constitution Européenne. Les peuples d’Europe ont refusé cette masquarade, ou bien n’ont pas pu voter. Cel4 se nomme déjà fascisme. La mondialisation du fascisme capitaliste ne passera pas. Gesticulez. e capitalisme est bien mort. entièrement conçue par ces 2% de la population qui « pètent dans la soie », des 2% de profiteurs ultra-riches et des mêmes 2% des plus nantis & gros financiers d’Europe ainsi que les Golden Boys du Wealth Trade Market qui boursicotent, et ont de très bonnes relations politiquement « amicales » et complices aussi bien avec Monsieur Sarkozy autant qu’avec Messieurs Hollande et son Epouse Ségolhhande ou Monsieur Le Pen. « Ces gens-là » se moquent bien du citoyen Européen ou Américain de base, sur lesquels ils ont construit leur immense fortune. Et nous voyons ces arrogants OSER décider que les opposants aux Etats-racketteurs terroristes auraient un profil qu’il faudrait cmmuniquer aux Autorités (ILLÉGITIMES) de Monsieur Bush ou d’un Monsieur Pétain-Sarkozhitler des informations sur les dangers de voir la libre circulation des personnes en avion (Demain, si nous laissions faire cette « racaille sécuritaire », ce seront les trains, bateaux, les métros, les voitures particulières et ...les passants qui seraient suspectés d’avoir un « profil qui pue ». Allons, celà se nomme fascissme, « On » a déjà essayé de nous faire çà, on a perdu ces gueguerres, dont celles d’Algérie, mais on est assez arrogant, non seulement pour être nostalgiques et paranoïaques, voilà qu’on dvient mégalomane avec Sarkozy ou Bush. Hitler l’était aussi. Il est mort. On a « déjà donné » à ces faux-mendiants milliardaires du MEDEF, du G8, protégés par des polices/milices % Services secrets aussi secrets que la bosse de Pollichinelle et aussi malhonnêtes maffieuses issues du colonialisme et de l’Empire Français, ou Romain-Catholico-protestanto-Hispano-Germanique, qui confondent « sécurité » et privation de nos libertés individuelles et qui croient déjà que de posséder le patrimoine volé aux citoyens salariés, ou retraités Européens (qui se tuent d’ailleurs à continuer de travailler pour leurs prédateurs comme de vrais crétins !) n’est pas assez/ Chaasons-les tous. Nous en avons les moyens, et pour qui tout arabe est un signe de terrorisme. Ces gens-l et eux seuls, si nous les laissons faire, nous conduiraient à nous trouver divisés et à nous faire nous manger entre nous, comme ils le désireraient dans leur délires politicards dignes d’un Louis-Philippisme grotesue, dont les médias sont les humbles et viles, oh, oui, viles servants. Nous les avons supporté pendant 49 ans dans l’hexagone, et si bien-sûr nous souhaiterions voir l’hexagone s’agrandir, il ne deviendra certes pas un pentagone, n un pentagramme. Il s’agrandira avec tous les peuples, africains arabes et chinois SUR UN PIED D’EGALITÉ & À PARTS EGALES, ou bien l’Europe ni les etats-Unis ne survivront. Ne comptez plus sur ce capitalisme imbécile, criminel et mourant. Ce sont ses derniers sursauts, même si ses 2%, avec ses 10% de délateurs et immondes serviles valets, ses partisans effrontés, flanquées ou non de polices-milices anti-démocratiques, qui sont les seuls terroristes réalité ou bien en puissance et veulent imposer des lois d’un autre temps obscurantiste ou inquisitorial ne sera pas. Ils peuvent bien gesticuler. Le Peuple, et non pas UN peuple, dorénavant décidera, quand il auront renoncé à donner leur « amen » en déléguant leur futur et celui de leurs enfants et petits-enfants à des rats inhumains, pensant pas que « mort aux cons » vaut mieux que toute la légalit3 d’un nouveau crétin Hitléro-Américain, qui est de toutes façons au bout du rouleau. N’est-ce pas irritant, Monsieur Sarlozy, de perdre, d’avoir déjà perdu les lections, MÊME en supposant que les beaufs et autrees Le Pénistes hagards & avides de pouvoir comme vous, Monsieur Sarkozy-loser, vous donnent un légitimité maquillée en « Légitimité Républicaine et régulièrement élu », les cailloux vont commencer à pleuvoir sur vous,et en plus d’avoir « à la fermer » qu ont hélàs fair leurs tristes preuves. Rentrez chez vous, mais d !solés, chez vous ne sera pas NEUILLY, NOUS AVONS TOUTE RAISONS DE CROIRE QUE CELÀ NE VA PAS ÊTRE AUSSI COSSU NIO CONFORTABLE. Avis aux uiveurs « sarkozystes » ! Nous aimomns la Liberté, la vraie, pas celle insvrite sur les murs des monuments et places Odfficielles, l’égalité non seulement en naissanr, mais out au long de nos vies. Quand à la fraternité, nous allons commencer à la retrouver de plus en plus forte, ne serait-ce qu’en vous combattant et en vous faisant taire à jamais. _On ne collabore pas avec « le diable »,qu’il se nomme Pétain ou Sarkozy, ni l’on ne lui vend son âme, Camarades ! « Non, ç’est non ! » (Proverbe Corse). Résistance de chaque instant. Pour la paix sur Terre, en faire taire les ennemis. Résistance Populaire Mondiale.

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