Théo 2 le retour : affaire Mohamed à Ville d’Avray (92)
Les suites des films à succès sont rarement des chefs d'oeuvre. Dans le cas présent, la suite à l'affaire Théo d'Aulnay-sous-bois (93) est plutôt savoureuse et ne manque pas d'humour... noir, en l'occurence.
Souvenez-vous du pauvre Théo, martyrisé, victime des ultimes outrages de la part de policiers malveillants. Toute la France bien-pensante, de l'ultra-gauche aux sectes philosophiques, s'en était émue. L'ex-président Hollande s'était même déplacé à l'hôpital rendre visite à notre "victime des discriminations". Hélas, il a fallu déchanter. Théo et sa famille, actuellement mis en examen pour escroquerie et abus d'aides sociales, sont des mythomanes, comme souvent dans les affaires de bavures policières.
Depuis les années 1980, tout notre système politico-médiatique prend fait et cause pour les délinquants de quartiers au détriment de nos policiers. Une exception française (?) car les manifestations en leur faveur sont d'usage quand elles sont marginales après l'agression d'un policier. Pourtant, les uns sont des associaux, fainéants et violents quand les autres sont formés, assermentés, recrutés sur concours sélectif, titulaire en général d'un bac+2 et responsables du maintien de l'ordre. Egalitarisme de pacotille et inversion des valeurs obligent, cela donne des Théo hissés au rang de martyr du prolétariat, idéalisés par des bobos qui résident, eux, a des kilomètres des cités-dortoir, dans des quartiers tranquilles et... sécurisés par la police du coin.
Donc un "remake" a eu lieu à Ville d'Avray (92), commune autrefois paisible mais aujourd'hui ouverte à la diversité et à la mixité sociale, loi SRU oblige, avec son obligation de construite des ghettos partout pour loger des gens qui ne s'encombrent pas toujours du respect des règles de vie en société. Le 2 mai 2018, un petit groupe de "jeunes" a essuyé des tirs de carabine à plomb au pied d'un immeuble HLM. Qui est l'artilleur ? Un riverain légitimement excédé par le boucan ou l'exécutant d'un réglement de compte entre lascars ? Rien n'est encore fixé à ce stade de l'enquête. La police est intervenue (la BAC locale) et une échauffourée a éclaté. Le frère d'un des protagonistes, pris dans la mêlée, affirme avoir été maltraité par les policiers et comble de l'horreur, avoir été traité de "sale noir". Mohamed Diakité, notre victime du jour, n'est pourtant pas du genre à se laisser démonter : il est ceinture noire de judo. Donc à priori auto-discipliné, mais pas au point de collaborer avec les policiers qui ont dû le ceinturer et le plaquer à terre pour l'embarquer au poste. Refus de se plier à l'autorité, rebellion, refus de dialogue et de s'expliquer tranquillement, Mohamed n'est pas un modèle de citoyen vertueux, malgré l'aide généreuse de la république en sa faveur, qui l'a logé pour un coût modique (dans un secteur privilégié où les prix de l'immobilier sont élevés, en plus !), nourri et soigné gratuitement. L'IGSP (police des polices) est chargée de tirer les choses au clair suite à la plainte de notre judoka ombrageux et vexé.
L'affaire prend une tournure burlesque puisqu'on apprend que ses frères "bruyants" sont... sourds et muets ! C'est donc davantage la piste d'un conflit entre jojos que celle du riverain en burn-out face aux incivilités qu'il faut suivre pour la première embrouille. Pour la deuxième, les insultes racistes, il s'agit comme d'habitude d'accusations sans preuves ni témoins. Parole de l'un contre celle de l'autre.
On remarquera que cette fois, nos militants du vivre-ensemble et nos veilleurs de conscience ne se pressent pas pour défendre Mohamed. L'affaire Théo est passée par là, comme celle du Beaumont-sur-Oise : un autre loulou, Adama, délinquant multirécidiviste, décédé au commissariat après un placage au sol pour cause de refus d'obtempérer. Car le problème est là. Certaines communautés refusent de se plier aux lois de la république et à l'autorité de ses représentants ; pour des raisons culturelles ou religieuses semble-t-il ou simplement par refus des usages européens. Or, sans respect de l'ordre républicain, de la tranquilité de leur voisinage et de la préservation de leur environnement immédiat (cage d'escalier, abords de leur immeuble), on ne pourra plus parler de "vivre ensemble" à l'avenir, puisque les braves gens partiront "ailleurs" que dans les "quartiers" livrés aux brutes et aux trafiquants. C'est le grand tabou de ces dernières décennies : il suffit de consulter les photos de classe primaire du site copains d'avant pour comparer la sociologie des banlieusards d' il y a quarante ans et celle de 2018 pour constater l'ampleur des dégats.
Si les policiers ne sont pas tous des enfants de choeur et comptent des brebis gâleuses, comme dans chaque corps de métiers, leur parole est censée avoir plus de poids que celle du petit voyou. Ou alors, il n'y a plus d'état constitué et c'est la loi de la jungle. Après, si des "philanthropes" défendent les Théo, Mohamed et autres Adama, le mieux est d'agir en conformité avec leurs idées et de les loger dans leurs résidences de centre-ville ou de leur louer une de leurs résidences secondaires. Ou mieux, aller vivre quelques années à leur place dans les cités pour faire de la mixité sociale. Il y a quelques années une collègue enseignante, engagée contre l'extrême-droite, m'affirmait qu'il ne lui viendrait jamais à l'idée de "voter pour les fachos", car dans son village(!) il n'y a ni délinquance ni incivilités. Ben voyons. Que peut-elle comprendre de la réalités des cités et en quoi est-elle habilitée à donner des leçons d'antifascisme ? Donc aux autres d'être tolérants comme elle, sauf que son cas cela n'engage à rien et ne remet pas en cause son cadre de vie.
Il ne faut pas se tromper. Ce ne sont pas les populations livrées à elles-mêmes qui sont responsables de l'effondrement de nos quartiers populaires depuis trente ans, mais le climat d'inversion des valeurs entretenu depuis au moins les années Mitterrand. L'avenir de la "mixité sociale" ne pourra se faire sans retour au bon sens, avec un peu de lucidité au lieu de l'hypocrisie de bonne conscience...
Ci-joint : A Montfort-sur-Meu (35) situé à 400 kms de la banlieue parisienne, des bobos se mobilisaient il y a quelques temps pour défendre un clandestin malien. A-t-il été relogé dans le pavillon de l'un d'eux avec sa famille ?
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