Une gauche française excessivement raciste !
L'un des thèmes centraux de la gauche Française pour se donner une assise morale soit-disant respectable, est de condamner tous propos qui marqueraient une opposition forte à l'accueil continu de migrants. Nous sommes habitués à ce que quiconque explique souhaiter une régulation forte des flux de personnes entrantes aux frontières, soit immédiatement suspecté d'être un raciste notoire, un xénophobe et en toute logique un électeur du Front National.
De fait, alors que le sujet de l'immigration se ramifie en de nombreuses problématiques sociales, économiques et sociétales, les Français osent de moins en moins aborder cette question sous peine qu'un ayatollah de la gauche bien pensante vienne jeter son fiel en place publique, sur le malheureux qui aurait exprimé une pensée contraire à la doxa.
L'immigration clandestine est très difficile à évaluer, du fait que les migrants illégaux ont toutes bonnes raisons de se cacher. Entre 200.000 et 400.000 personnes seraient actuellement sur le territoire Français en toute illégalité. Du point de l'immigration légale, c'est environ 1.5 Millions d'européens qui sont entrés en France du fait de l'ouverture des frontières, 1,5 autres Millions d'Africains dont l'essentiel viennent du Maroc et d'Algérie, et l'Asie représente 520.000 personnes dont une petite moitié venant de Turquie.
L'INSEE nous informe aussi que les enfants nés de deux parents étrangers étaient en 2011 au nombre de 100.000. Vous avez la possibilité de trouver plus de détails sur le lien suivant :
http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NAISLIEUNAISPAR
Plus globalement, la France se métisse chaque année un peu plus, du fait d'afflux de migrants constants que l'ouverture totale des frontières empêche de réguler. Il y'aurait plus de 5 Millions d'étrangers et de descendants de migrants en France métropolitaine. Certains spécialistes évoquent le fait que si rien n'est institué pour endiguer le flot d'immigration illégale au plus vite, dans 60 ans, les populations indo-européennes ayant peuplé historiquement la France seront en infériorité numérique par rapport à des populations originaires d'Afrique.
Le simple fait de présenter un tel constat sans en tirer pour le moment une seule conclusion positive ou négative, est déjà pour le bien-pensant de gauche, un prétexte pour jeter un doute très sérieux sur ma très probable xénophobie. Malheureusement pour notre gentil Bisounours, j'ai été élevé par Africain, musulman de surcroît et mon regard sur l'immigration est humaniste. Je vais tenter de démontrer que notre Bisounours est pour sa part un raciste qui s'ignore...
L'humanité est constituée de civilisations qui se sont construites par des invasions successives ou au contraire par leur isolement géographique. Des codes culturels, des religions, des langues et des traditions ont ainsi émergé dans chaque recoin de la planète et sont le véritable trésor de l'humanité. Chaque fois que notre Bisounours part en voyage au Pérou, au Togo ou en Indonésie, il s'émerveille de toutes ces différences qui le dépaysent. Il apprend très vite que des us et coutumes tout à fait banales en France peuvent être mal vues en d'autres contrées et s'attache à faire attention à ses propres repères occidentaux pour ne pas choquer son entourage. C'est une façon de se faire accepter, en France nous parlerions d'intégration.
Cependant, une fois de retour en France, Bisounours s'indigne du fait que certaines personnes se considèrent choquées lorsqu'elles constatent que des étrangers puissent se sentir tout à fait à l'aise en revendiquant leurs particularités culturelles, comme des normes à accepter en France. Pour prendre un exemple très sulfureux, nos femmes se sont battues pour acquérir leur équité avec les hommes sur des questions sociales et salariales, et ne plus être asservies sous le régime du patriarcat. Aussi, lorsqu'une femme se ballade en Burka dans nos rues, il est parfaitement légitime qu'en vertu de nos us et coutumes franco-françaises, un passant puisse s'indigner d'un tel électrochoc culturel dans son pays. Cela correspond pour lui à un manque de respect quant à ses propres valeurs françaises, sur ce qui fait la liberté sexuelle de la femme.
De la même façon, si bien des souffrances animales sont encore permises par notre société occidentale, (notamment par l'industrialisation de la mise à mort des bestiaux), nos repères culturels font que nous cherchons des solutions (encore bancales) pour réduire cette souffrance. Voila pourquoi très imparfaitement, nous fermons les yeux sur le problème de fond en considérant que l'électro-narcose a au moins le mérite d’assommer les bêtes qui devront être égorgées. C'est un point de vue occidental et il se trouve que nous sommes en France. C'est donc en toute logique une norme qui n'est pas sensée trouver d'exceptions pour des communautés ayant des traditions et des points de repères différents des nôtres. Plus de la moitié des bovins et ovins sont égorgés sans étourdissement en France alors que la norme devrait être de 0 %. Bien sur l'étourdissement n'est qu'une façade pour nous rassurer sur l'absence de souffrance des animaux, mais c'est mieux que rien en attendant d'évoluer vers la disparition des abattoirs. En outre, je ne pense pas qu'un seul Français voit un mal à ce qu'une prière rituelle soit adressée à un animal sacrifié, mais dans notre inconscient collectif, il n'est pas question d'égorger une bête à blanc. Nous consommons pourtant des animaux ayant vécu ce traumatisme car notre Bisounours tient à ce que les repères culturels d'une minorité supplantent les repères culturels de la majorité.
Cela signifie que les normes sociétales occidentales qui n'auraient aucune chance d'avoir le droit de citer dans d'autres pays du Monde (et c'est tant mieux), ne trouvent pas une équivalence de traitement en France. Bien au contraire, plus que de la tolérance, nous instituons par la loi ou l'absence de réglementation des normes qui ne sont pas les nôtres.
Car notre cher Bisounours revendique le fait que les peuples protègent leurs repères culturels et traditions partout dans le Monde, mais qu'il serait tout à fait xénophobe que notre propre peuple puisse souhaiter en faire autant. D'une certaine façon, notre Bisounours a un petit souci d'identité et montre une certaine "introphobie". Mais il ne se rend pas compte qu'il génère par sa volonté d'ouvrir aux quatre vents nos frontières et accepter sans conditions les normes culturelles des migrants, un malaise social, sociétal et économique qui sera le terreau du racisme entre les communautés.
Car soyons clairs : imaginons (et heureusement ça n'est pas le cas) que la France ait toujours maintenu ses frontières totalement hermétiques. Les premiers migrants seraient alors source de curiosité, pour quelques-uns de rejet et pour d'autres d'une véritable envie d'échanger des points de vue. Si nous imaginons désormais une France qui se contente de filtrer les migrants à ses frontières pour que ces derniers, même par filiation restent largement inférieurs numériquement au reste de la population, le brassage se fait alors naturellement. Les étrangers constatant qu'aucun passe-droit ne serait pour autant donné sur leurs propres normes culturelles et sociales, continueraient de vivre leurs traditions, mais uniquement dans la sphère privée ou associative. Les Français de "souche" ne se sentant pas oppressés par des repères culturels qui ne sont pas les leurs, resteraient néanmoins au contact d'une population immigrée et apprendraient à la connaître sans craindre de perdre leur propre identité en tant que groupe ethnique et culturel. D'autant qu'il n'y aurait aucune difficulté sociale ou économique pour intégrer ces gens normalement.
Mais depuis 50 ans que le flux migratoire est constant, là où il n'y aurait eu aucune raison qu'un rejet s'institue de part et d'autres, c'est l'inverse qui se produit. Un vieil ami de ma famille d'origine Tunisienne m'expliquait que peu après leur construction, les barres HLM étaient majoritairement peuplées de Français de souche et de quelques migrants venus principalement d'Algérie. Mais une première barrière sociale s'est forgée du fait que les familles étrangères présentes sur le sol Français de façon légale, attiraient à elles d'autres migrants qui ne venaient pas forcément avec un titre de séjour en règle en France. C'était le rapprochement familial. Cette main d’œuvre qui pouvait être expulsée à tout moment ne pouvait donc pas prétendre travailler de façon déclarée. Les employeurs les plus indélicats ont certainement applaudi des deux mains le parti socialiste et la droite libérale de l'époque, car ils ont pu exploiter cette misère sociale à leur plus grand profit. Tandis que les ménages français achetaient peu à peu leur premier logement durant les 30 glorieuses et quittaient donc les zones HLM, ceux qui restaient étaient évidemment les populations étrangères jusqu'à ce que de véritables ghettos s'institutionnalisent.
Hors comme tous les êtres humains vivant dans un pays étranger, les migrants qui atterrissent en France, cherchent à se rapprocher de leurs compatriotes pour ne pas se sentir trop perdus, afin d'obtenir des renseignements des premiers arrivés, etc. Et lorsque des Français blancs accédaient à la propriété en plus de trouver des postes relativement bien payés, les migrants récemment installés n'avaient le droit qu'à des boulots ouvriers déclarés ou non, et un premier fossé se creusait.
Le même ami Tunisien poursuivait ses explications en me relatant son enfance au pays. Il m'expliquait que lorsqu'un gamin faisait une bêtise dans la rue, il se faisait durement réprimander par les passants, et les parents du minot trouvaient cela normal. Que le gamin s'en plaigne, et il recevait une double ration de claques de la part de ses parents. Mais en France, sauf peut être encore dans les campagnes, nous avons une certaine retenue tant du fait des lois que de notre culture, à nous mêler de ce qui nous regarde pas. Y compris lorsqu'il s'agit d'éducation de nos enfants. Hors tous les enfants du Monde réfléchissent de la même façon : Si les bêtises ne sont pas sanctionnées, on peut toujours repousser les limites. Ce fut le terreau de la délinquance dans les banlieues.
Dernier trait culturel que Khemaïs (c'est son prénom) m'expliquait : Alors que les femmes s'émancipaient en France et que les moyens de contraception se diversifiaient, les populations d'Afrique du Nord et même d'Afrique Sub-Saharienne n'entraient pas dans cette logique. Car culturellement, l'enfant était considéré comme un accomplissement pour ces populations. Jouir d'une famille nombreuse était une forme d’ascension sociale au regard de ses pairs, outre la garantie que les vieux jours seraient assurés.
Ce mélange de facteurs sociaux et sociétaux ont fortement dégradé la situation dans les banlieues. Des familles originaires du Maghreb ou d'Afrique Noire s'agrandissaient rapidement, tant par les naissances que le rapprochement familial, et se trouvaient vite à l'étroit dans des appartements qui étaient conçus pour des cellules familiales correspondant à nos standards de l'époque (entre deux et trois enfants par ménage). Les mères de famille souvent fatiguées veillaient à souffler un peu en laissant les gamins jouer dehors, cela en supposant qu'en cas de bêtise, il y'aurait toujours quelqu'un pour houspiller le môme. Évidemment, ce fut rarement le cas.
Ceci est l'analyse d'un Tunisien et j'en fais volontiers la mienne car j'ai aussi grandi dans des quartiers difficiles du Val de Marne. La ghettoïsation, la délinquance induite et les replis communautaires sont totalement liés à la dérégulation de l'immigration en France. Le racisme existe désormais des deux côtés. D'un côté nous avons les médias qui font mousser "le péril islamique" pour détourner l'attention des électeurs et légitimer des guerres dégueulasses, ce qui exacerbe la montée du racisme anti-musulman (en vérité anti-arabe) de la part d'un nombre croissant de Français de souche. De l'autre côté, le racisme anti-blanc est aussi devenu une réalité dans les quartiers. Cela par ce que des gamins sont confrontés à une France qui ne les intègre pas correctement et dont les normes culturelles sont différentes de celles véhiculées par leur cellule familiale. Ces gamins se cherchent une identité par rapport à leurs racines alors qu'ils sont pourtant Français pour la plupart d'entre eux.
Les responsables du Parti Socialiste jusqu'au Front de Gauche ont donc créé un climat social malsain. En se foutant des conséquences de leurs vues angéliques sur l'immigration, en plus de condamner ceux qui souhaitent poser les freins aux plus vite sur ce problème, il me semble que la gauche Française est en vérité profondément raciste.
Car un dernier paradoxe de cette attitude anti-sociale de la gauche sur l'immigration reste à évoquer :
En créant les conditions d'une entrée facile en France pour des migrants illégaux, il se forme un appel d'air réel. Des bras, des cerveaux et des ressources quittent l'Afrique. Et le voyage se fait rarement en avion. Combien de femmes, d'enfants et de jeunes hommes sont morts noyés dans la mer Méditerranée par ce que des Africains sont convaincus qu'ils pourront réussir en France ? N'est ce pas totalement cynique de donner de l'espoir à des gens jusqu'à les en faire crever ? Car quand bien même ces pauvres gens arriveraient en France, quelle sera leur situation ?
Au mieux ils raseront les murs pour ne pas se faire expulser, et dans un climat économique de plus en plus dégradé du fait de notre servitude au dogme européïste de la même gauche introphobe, ils auront le choix entre la solidarité familiale ou dormir dans la rue et crever de froid en hiver. Ces gens ont quitté leur pays, leurs amis, leur famille pour mourir en mer ou sur un banc public à Paris, par ce que des bobos de gauche méprisent totalement l'identité de leur propre peuple et le devenir des migrants. Alors non, ceux qui sont hostiles à l'immigration n'ont aucune raison de culpabiliser. Certes, désormais nombre d'entre eux sont tombés dans le délire identitaire ou le racisme pur et simple, mais ils ne sont que la résultante d'un traumatisme social forgé par la gauche. Cette gauche raciste qui fait de beaux discours sur la diversité mais se refuse à mettre son nez dans la réalité du terrain. Cette gauche qui se refuse à réfléchir au sort des populations Africaines et qui plutôt que proposer une politique de développement intelligente sur le continent noir, appelle les forces vives de l'Afrique à fuir leur pays pour atterrir dans une France qui n'est plus en mesure de les accueillir, que ce soit économiquement, culturellement ou socialement.
Cette gauche raciste dont la rhétorique fumeuse peut être démontée de manière implacable par un Tunisien vivant en France, mérite d'être qualifiée d'extrême droite. Elle aime le capitalisme pur et dur, se veut ultra libérale car faussement "libertaire", et méprise férocement les populations qu'elle appelle à venir coloniser la France.
Elle est à l'origine des ghettos en France, des camps de Roms, de la mendicité, de la délinquance et de la pauvreté. Cette gauche là qui souhaite survivre en donnant le droit de vote aux dizaines de milliers de migrants Africains qui arrivent chaque année en France, doit absolument être éjectée de toutes les institutions qu'elle gangrène.
La France aujourd'hui est très diversifiée. Mais il ne fait pas bon être un Français d'origine arabe ou d'Afrique Sub-Saharienne désormais. Car avec une gauche qui ne veut pas stopper son délire mortifère, même les Français issus de l'immigration ne parviennent pas à forger leurs propres chances, et se distinguer des replis communautaires des derniers arrivés ou des gamins en perte de repère. Cela par ce que la France reste ouverte aux quatre vents, plutôt que de faire cesser l'appel d'air et enfin commencer à résoudre nos problèmes économiques et sociaux intérieurs.
Je ne serais jamais un électeur d'extrême droite, car je ne voterais jamais pour le Front National, l'UMP, le Parti Socialiste et même le Front de Gauche malgré sa composante communiste un peu plus intelligente sur ce sujet. En tant qu'humaniste je souhaite non seulement le démantèlement de l'U.E, une planification économique au profit de l'être humain et de la biodiversité, mais je souhaite aussi que cesse l'immigration, afin de préserver mon identité culturelle Française, et empêcher le racisme et la misère sociale de gangrener mon pays.
Je conclurais simplement cet article en précisant à mes amis de tous bords politiques que ce n'est pas à eux en tant qu'individus, sympathisants ou électeurs que j'en veux, mais aux fripouilles qui inventent une façade morale et humaniste pour en vérité légitimer l'exact inverse depuis des dizaines d'années.
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