Une leçon de démocratie pour un vote démocratique

Samedi dernier, l’échange des points de vue entre Madame Ségolène Royal et
Monsieur François Bayrou, a constitué une véritable leçon de démocratie.
Les pressions des proches de Nicolas Sarkozy ou de lui-même sur la Presse Quotidienne Régionale (au-delà de sa rencontre avec le Président du Syndicat de la PQR, rappelons que ses "amis" MM. Lagardère, Dassault et Minc en contrôlent au moins indirectement une grande partie) puis sur les médias audiovisuels (là encore, ses mêmes proches avec également Martin Bouygues, en contrôlent la majorité) n’ont pas empêché la tenu de cet échange qui apparaissait pourtant comme tout à fait légitime entre ceux arrivés second et troisième au terme du premier tour de l’élection présidentielle.
Quoi de plus normal que de discuter, en vue de dégager d’éventuelles
convergences ? En l’espèce, si des divergences connues ont été rappelées,
essentiellement sur l’économie (encore que celles-ci ne sont pas plus fortes
que celles existants entre François Bayrou et Nicolas Sarkozy comparé par le
centriste à Silvio Berlusconi, le seul en Europe avant le candidat UMP, à avoir
préconisé la suppression de l’impôt sur les successions), d’importantes
conceptions communes ont été mis en avant.
Celles-ci portent sur des sujets aussi essentiels que l’Etat impartial, la fin de la concentration excessive des médias, les valeurs républicaines, la prévention toujours en amont de la répression, de nombreuses valeurs de solidarité, etc.
Aujourd’hui, elles l’emportent très largement sur d’autres domaines plus spécifiques. Elles l’emportent parce que Nicolas Sarkozy qui a dès le premier tour récupéré sans aucun doute une bonne moitié de l’électorat frontiste, est plus que jamais de la droite dure, extrême. Une droite « décomplexée » qui assume désormais ses idées ultra-libérales en matière économique, et autoritaire et répressive en matière sociale.
Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas. Beaucoup a été dit sur Nicolas Sarkozy : on connaît désormais son véritable programme et ses dangers. C’est pourquoi, le candidat UMP reprend, une fois encore, une stratégie de Jean-Marie Le Pen : la victimisation. Comme déjà en 1993 lorsque la droite arrivait au pouvoir suite aux législatives, Nicolas Sarkozy parle de « haine » ; « pourquoi tant de haine ? » s’est-il ainsi interrogé à 46 reprises lors de son meeting à Dijon.
Comment un candidat qui a osé accuser implicitement l’Allemagne d’aujourd’hui d’avoir commis la solution finale, un candidat qui a osé stigmatiser les jeunes des quartiers sensibles en les appelant « racailles », en prétendant qu’à 16 ans « tout est déjà joué », qu’à trois ans il faut déceler la délinquance, peut-il se poser en homme sensible et aimant ?
Aujourd’hui, l’ensemble des enquêtes d’opinion montrent (mais les médias ne le précisent jamais) que l’ensemble des tranches d’âges vote majoritairement pour Ségolène Royal, sauf les plus de 65 ans. La France d’hier doit-elle choisir pour la France de demain ? Non, cela n’a pas de sens.
Ces études démontrent que Nicolas Sarkozy n’est pas le candidat des modernes,
des réformateurs.
Essayons, non pas de stigmatiser, mais de convaincre avant le 6 mai nos parents
ou grands-parents que le bon choix pour une société réformée et apaisée est
celui de Ségolène Royal.
Nicolas Sarkozy et sa chaîne « amie » TF1 les manipulent et les effraient (encore ce soir, avec un reportage « coup de pouce » sur la chaîne de Martin Bouygues, sur les « Faux chômeurs, RMIstes fraudeurs et malades imaginaires »).
Ne les laissons pas nous voler notre avenir.
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47 réactions à cet article
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Nicolas Cadène a ce défaut des militants : il ne sait pas prendre du recul, ni reconnaître que les citoyens-lecteurs exigent un minimum d’honnêteté intellectuelle. On peut être de bords politiques opposés sans se livrer à cette sordide propagande mensongère.
D’une : les seules pressions exercées sur la presse régionales ont été le fait de Ségolène Royal et de son équipe : elle a voulu transformer une rencontre prévue de longue date avec eux, sans les en informer, et surtout en oubliant que ce n’était pas à elle de fixer l’ordre du jour de cette rencontre. Madame Royal a manifestement l’hbaitude que la presse lui obéisse au doigt et à l’oeil. Ce ne fut pas le cas cette fois. Nathalie Ségaunes vous dirait mieux que moi comment Royal traite les journalistes.
De deux : les convergences économiques Sarkozy-Bayrou sont flagrantes. Les divergences économiques Bayrou-Royal le sont encore plus. Rien ne sert de nier l’évidence, et si l’évidence ne vous saute pas aux yeux, comparez : http://www.agoravox.fr/ecrire/articles.php3?id_article=23272
De trois : en lieu et place d’un « débat » entre Royal et Bayrou, nous avons plutôt eu droit au spectacle d’une Ségolène Royal prête à tout pour essayer de faire de récupérer les 2 millions de voix qui lui manquent pour espérer gagner le 6. Et désespérée de ne parvenir à faire dire à Bayrou les mots de ralliement à son Pacte présidentiel qu’elle aurait tant voulus entendre. De son côté, Bayrou jouait au maître d’école et espère bien récupérer dans son futur parti démocrate tous les électeurs de centre-gauche sensibles à l’idée de la sociale-démocratie vers laquelle que le PS français n’a jamais été capable de se diriger.
Bref, Royal ne pensait qu’au 2e tour du 6 mai, et Bayrou qu’aux législatives des 10 et 17 juin. Entre eux, aucune affinité, sinon dans l’opposition à Nicolas Sarkozy. Les 2e et 3e qui se réunissent pour cracher sur le 1er, et espèrent tous deux tirer profit de l’autre à l’insu de son plein gré malgré lui, là est la clé de cette rencontre Royal-Bayrou.
En 1958, les gens comme vous criaient « de Gaulle fasciste ! » On sait quelle fut la réalité de son action.
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Le lien établissant la comparaison des programmes éco. de Sarkozy et Bayrou est erroné, voilà le bon : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=23272
Sarkozy et Bayrou, c’est une affaire de rivalité personnelle avant tout. Bayrou le transforme habilement en pseudo-dénonciation de la personnalité tyrannique et fascisante de Nicolas Sarkozy. Tous ceux qui connaissent Nicolas Sarkozy (Simone Veil, Jean-Louis Borloo, députés UDF...) refusent de cautionner de tels mensonges.
Bayrou joue avec le feu, je fais le pari que la modernisation du PS va couper les ailes au futur parti démocrate.
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Les programmes économiques de Bayrou et de Sarkozy se rapprochent mais avec cette nuance que le projet centriste n’avait pas le même rapport à l’argent et projetait de moraliser la vie économique. D’autre part la petite entreprise est nettement favorisée dans le projet centriste alors que celui de l’UMP est surtout favorable aux puissances d’argent. Sinon, en-dehors du plan économique, les projets sociétaux s’opposent totalement, l’un repose sur le seul profit, l’autre s’appuie aussi sur l’humanisme.
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A « Pierce » :
C’est quand même assez formidable ! François Bayrou nous a dit très clairement que Nicolas Sarkozy lui faisait penser à un Berlusconi à la française et que c’est pour cela qu’il ne votait pas pour lui, notamment en termes de pratique de pouvoir et de relation avec les médias, mais également sur le plan économique.
Je rappellerais quand même -comme déjà fait dans l’article si vous l’aviez bien lu- que Berlusconi est le seul chef de gouvernement en Europe à ce jour à avoir suivi Bush dans l’idée de supprimer l’impôt sur les successions, et bien désormais, il y a un deuxième potentiel chef de gouvernement en Europe qui a suivi Berlusconi, qui est Nicolas Sarkozy.
Donc nous expliquer qu’il y a une grande proximité entre les 2 programmes économiques (de Sarkozy et de Bayrou) n’est absolument pas exact, il y a des désaccords de fond qui sont très importants.
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Vous avez oublié deux détails d’importance :
1/ Sarkozy propose d’exonérer seulement les patrimoines petits et moyens : la suppresion n’est donc que partielle ;
2/ Bayrou propose lui aussi cette exonération.
Dois-je en conclure, en faisant comme vous de grossiers amalgames indignes d’un attaché parlementaire, que Bayrou = Sarkozy = Berlusconi = Bush ?
Votre argumentation grossière ne convaincra que ceux qui le sont déjà. Vous n’avez aucune chance de toucher les citoyens qui réfléchissent, et qui sont un peu plus nombreux que vous ne semblez le croire.
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BONJOUR PIERCE
Tout à fait d’accord avec vous .
Je ne comprend pas comment Nicolas Cadene alias Machinchose ose encore nous débiter sa propagande socialiste indigeste .C’est beau le militantisme !
Il va falloir encore lire tout ça jusqu’aux législatives .
Vive la république quand même .
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Bonsoir,
Quoiqu’il puisse en être de l’article militant de N.Cadène, force est de constater que les arguments des détracteurs me semblent limités tant sur la forme que sur le fond.
- Sur la forme, le plus agaçant à force est de toujours lire des termes radicaux, qu’il s’agisse des mots « staliniens » ou « fascites » : les utilisateurs de ces termes devraient se remémorer un brin d’histoire pour comprendre de quoi il s’agit et que ce ne sont pas des mots « anodins ». Par ailleurs, le fait que M.Sarkozy soit en permanence l’usager de tels terme n’est pas fait pour apaiser les tensions, ni même pour le crédibiliser. Le front de la haine n’est qu’une invention de son camp pour le victimiser, ce brave homme, et désamorcer toute attaque contre lui.
Fin, mais trop flagrant pour des personnes lucides dont je pense faire parti.
- Sur le fond, toujours l’absence totale de programme, d’idées, de recul sur l’inaction de l’UMP depuis 2002, et pire depuis 1995. Les 35h ? En 2002 l’UMP pouvait les faire sauter : problème, les gens y trouvaient du bon et il était difficile de revenir en arrière sans faire sauter le bouchon, preuve de quoi le problème des 35h n’est pas tant la formule mais beaucoup plus les modalités d’applications, surtout entre « cadres » et « salariés », les uns pouvant maîtriser leur destin, les autres moins (donc leur choix).
Les similitudes du programme Bayrou-Sarkozy ? Lesquelles ? S’il s’agit d’évoquer les convergences sur l’économie de marché, je pense que tout le monde est d’accord sur la chose, PS compris. Après, les propos de Bayrou sont en totale opposition avec ceux de M.Sarkozy. Des institutions (ce qui n’est pas rien) en passant par l’environnement et même les successions, tout oppose un homme raisonné à un homme borné derrière ses oeillères et sa vue limitée du pays.
Bayrou proposait de supprimer les frais de succession pour les successions allant jusqu’à 200 000€ soit grosso modo le prix d’un T3 à Lyon, d’un T2 à Paris. Sarkozy demande la suppression de cet impôt pour 95% des cas, autrement dit pour toutes les successions sauf les plus « outrancières », ce qui n’a rien à voir dans la « modalité d’application », c’est à dire le positionnement du curseur. Bush et Berlusconi ont fait ce choix : on peut en voir tous les jours les résultats sur l’économie (les 2 pays étant tous 2 dans le rouge écarlate, l’Italie commençant à se redresser). Je ne parle même pas des écarts sociaux...
- Le programme de Bayrou visait les PME, celui de Sarkozy les grandes firmes.
- Le programme de Bayrou ciblait la réforme du pouvoir, celui de Sarkozy cible la poursuite de l’innefficacité de la Vème république.
- Le programme de Bayrou était progressiste, raisonné et humain, celui de Sarkozy est regressiste, irraisonné et narcissique. Voilà aussi pourquoi Bayrou « sent » plus de fibres avec Royal qu’avec Sarkozy, car tous deux se battent pour un progrès humain et une France rassemblée, et non l’inverse.Continuez à pousser vos cris d’offraies, continuez à cristalliser la campagne loin du fond et des débats. Par contre, ne cherchez pas à démonter ce qui a été un réel progrès démocratique - miné par la sphère au pouvoir- au travers de cette LECON DE DEMOCRATIE :
@Détracteurs : Vous en sortiriez encore plus petits que vous n’êtes déjà d’esprits.
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Cambronne, si vous pouviez lacher monsieur Cadène avec moi. Je vous aime bien mais quand vous vous transformez en Sarkozy et que vous attaquez l’air de rien les personnes de façon aussi médiocre vous m’affligez.
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Perce dit « Vous n’avez aucune chance de toucher les citoyens qui réfléchissent, et qui sont un peu plus nombreux que vous ne semblez le croire. »
Et bien je doute malheureusement de cette affirmation.
Lorsque les émissions racoleuses et vulgaires de TF1 font systématiquement carton plein, lorsqu’elles sont très souvent premières à l’audimat, permettez-moi de penser que ce sont les mêmes personnes qui s’abêtissent devant « La méthode Caué » et qui votent. Comme osait le dire patrice Le Lay « « ... A la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible »
Hors, il ne vous a pas échappé que TF1 était la chaîne officielle du candidat Sarkozy.
La majorité préfère regarder « on a tout essayer » ou « la méthode Coué » plutôt que de chercher à se cultiver les neurones et je ne peux m’empêcher de penser que ce sont les mêmes qui vont aux urnes. Et ça, ça ne me rassure pas sur leur capacité de réflexion.
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La politique est souvent faite de rapports de forces, de compromis et leurs cortèges de petits coups bas entre amis, faux culs et honnêtes crapules. Toutefois, la limite est souvent incertaine, entre les compromis qui rapprochent du but et les compromissions qui en détournent. A tous ceux qui regimbent à être pris pour des couillons et que les donneurs de leçons de vertu politique fatiguent, une bonne lecture ne peut faire de mal.
Le parti socialiste, époque chevauchée solitaire, avait ouvert un site spécifique et tout à fait officiel consacré à François Bayrou (http://toutsurbayrou.parti-socialiste.fr/). Ce site avait pour objet de comparer son programme avec celui de Ségolène Royal et de démolir pierre à pierre l’édifice François Bayrou, son programme et l’homme lui même. Les papiers ont été rédigés en janvier, février et mars 2007.
Puis, le parti socialiste s’étant soudainement senti la fibre centriste entre les deux tours, a logiquement fermé le site. Aujourd’hui, il n’est plus accessible en ligne.
Quel dommage, me direz vous que cette littérature bilieuse ne puisse être conservée à la prostérité électorale et remise en perspective pour mieux éclairer la sincérité du dialogue tenu entre Mme Royal et M Bayrou le 28 avril 2007. Et bien grâce à Big Brother (Google), c’est possible. Google conserve en effet dans son « cache », toutes les pages qu’il enregistre, y compris après leur suppression.
Pour retrouver ces pages d’antologie, il suffit de cliquer sur ce lien où Google a archivé tout ça.
Vous accédez directement aux résultats de recherche de Google pour toutes les pages du site défunt. Ensuite, page à page, il suffit de cliquer sur « En cache ». Bonne lecture.
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comme vous dites, c’est de la politique, ne faisons pas semblant de le découvrir.
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Pourriez faire l’effort de changer votre texte. Vous en êtes à combien de copier coller là ???
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@ l’auteur,
Vous êtes sans doute très jeune et bien naïf pour écrire de telle âneries.
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en ce qui vous concerne vous devez être bien vieux et bien sur de vous pour les démonter avec une telle efficacité...
Le néant de votre argumentaire parle pour vous.
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Mon pauvre Nicolas Cadène,
Vous ne reculez devant rien pour faire voter Royal. Vous allez même jusqu’à mettre une affiche de Bayrou en bas de votre article ! Quel racolage plus explicite !!! Vous n’avez donc aucune fierté ??
En outre, je relève votre phrase :
« Aujourd’hui, l’ensemble des enquêtes d’opinion montrent (mais les médias ne le précisent jamais) que l’ensemble des tranches d’âges vote majoritairement pour Ségolène Royal, sauf les plus de 65 ans. La France d’hier doit-elle choisir pour la France de demain ? Non, cela n’a pas de sens. »
Vous rendez vous compte de ce que vous dites ?? Et après, vous reprochez à Sarko de liguer les uns contre les autres ? Mais c’est du grand n’importe quoi ???
La France d’hier, elle vous emm****, Monsieur NICOLAS CADENE, et ce genre de phrase saura être archivée pour le jour où vous irez faire le trottoir (et les marchés) pour vous faire élire sur je ne sais quelle liste de gauche.
Icks PEY
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pourtant cher XP, M. Cadène pose un problème assez fort, il y a une fracture générationelle qui est en train d’avoir lieu et vous aurez beau hurler ou monter sur vos grands chevaux, cela ne changera pas, la France « qui travaille » si chère à M. Sarkozy a choisi. Et son choix c’est Royal, M. Sarkozy lui est le choix massif de ceux auxquels il fait peur, de ceux qu’il manipule (par TF1) par exemple. Il n’y a que cettre tranche d’age qui le choisit. On pourra le tourner comme on voudra vous pourrez faire les menaces que vous voudrez la réalité c’est que les grands parents votent contre leurs enfants et petits-enfants.
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Il y a toujours eu cette fracture generationnelle. Quand on est jeune et sans argent, on vote socialiste car on veut partager l’argent des autres. Quand on est plus vieux, on ne veut pas partager son argent. C’est image
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jusqu’à 65 ans (donc quand on travaille ou veut travailler) on vote royal...
rien à voir avec la jeunesse.
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ah bon,
http://www.ipsos.fr/presidentielle-2007/pdf/ssu.pdf
il semblerait que les 18-24 ans et les 45-59 ans aient vote Royal mais les autres categories d’age ont vote Sarkozy.
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Et c’est pour ça que les vieux cons votent Le Pen ou Sarko !…
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belle tentative d’esbrouffe Fred. Je ne vous parle pas de ce qu’ils ont voté quand il y avait le choix entre 12 cnadidats mais de ce qu’ils voteront quand il y en aura 2...
ça vous embette de voter comme les plus vieux ?
voyons !
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@ Machin chose
Puisque vous avez tant d’arguments pour justifier cette ineptie, je vous invite à inclure dans le programme de la gauche la suppression du droit de vote des « mal-votants ».
Vous rendez vous compte qu’au travers de votre argumentation vous êtes en train de défendre l’idée selon laquelle certains devraient avoir moins le droit de vote que d’autres ??
Et après, vous essayez de donner des leçons de libertés publiques ?
Continues ainsi mon ami, continuez ... vous donnez de l’eau au moulin de tous ceux qui déoncent l’hypocrisie humanisme de certains militants de gauche ... dont vous et Monsieur CADENE !
Icks PEY
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ah ah ah !
jesuitisme assez médiocre mais j’apprécie l’effort. Ni moi ni l’auteur n’avons jamais dit cela. Je constate simplement une fracture générationnelle et j’y vois une raison majeure : la manipulation particulièrement facile de cet électorat. Un électorat plus fragile, naturellement plus concervateur, soumis à un grand matraquage TF1. (je caricature volontairement)...
il me semble que cet électorat n’a pas été assez pris en considération par Mme Royal. En tout cas elle n’a pas su le convaincre.
mais factuellement les retraités votent contre les actifs. je ne juge pas je constate.
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la manipulation particulièrement facile de cet électorat. Un électorat plus fragile,
Votre mépris des +65 ans est explicite, encore une couche de votre profond humanisme latent ! Sans compter cette façon de généraliser une simple donnée chiffrée ...
Continuez, je vous dis, continuez ...
Icks PEY
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@machinchose
j’ai vote Bayrou au premier et je voterai blanc au deuxieme, je vous l’ai deja dis.
Je voulais juste faire un commentaire contre les socialistes qui maintenant s’attaquent a l’age des voteurs. Pour des gens qui reprochent a Sarkozy de dresser les Francais les uns contre les autres, c’est pas mal quand meme.
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Personne ne s’attaque à l’age des électeurs, ne jouez donc pas les vierges éffarouchées qui découvrent la vie.
vous ne connaissez ni mon age ni ma vie. Personnellement je trouve légitime de remarquer le fait que la frange la plus agée de la france fait basculer un vote contre tout le reste des classes d’age. Cela aurait pu être inverse.
ce qui me semble vrai c’est aussi de dire que les personnes agées sont naturellement plus concervatrices, c’est assez normal et évident, et vont tout de même moins sur internet regarder les petits films des candidats. Elles composent une bonne partie de l’audience de M. Pernault (qui est au journalisme ce que je suis à la culture khmer, c’est à dire un étranger total). Le candidat Sarkozy n’hésite en aucun cas à racoler et à faire peur sur des thèmes qui leur sont sensibles.
Bien sur que les personnes agées sont plus fragiles ! ENFIN ! soyez honnête un peu. Ce genre de fausse pudeur est ridicule. Je ne dis pas « interdisons le vote des vieux » je dis juste : il est interessant de poser le débat de la nature de ce vote ! pas de sa légitimité !
Ne me dites pas que ce n’est pas interessant de constater que c’est une classe d’age qui fait basculer un vote.
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- L’auteur nous dit que l’UMP a recupere une partie de l’electorat frontiste et essaie donc de peindre l’UMP comme extremiste. Ou est passe l’electorat communiste donc aussi extremiste ? Il ne s’est pas mis a voter a droite, donc le fait que l’UMP incorpore des extremistes est une mauvaise chose mais si les socialistes le font ce n’est pas mal.
- Sur l’impot sur la succession et l’ISF, les pays Scandinaves souvent cites en exemple par Royal ont baisse ou enleve l’equivalent de l’ISF et l’impot sur les successions. Donc l’auteur ferait bien de faire un peu de recherche avant de sortir des phrases censees etre choc mais totallement fausses.
- A propos du mot « racaille », une fois de plus Sarkozy parlait des voyoux dans les banlieues. Si vous comprenez TOUS les jeunes des banlieues quand il dit ca, c’est peut etre vous qui faites l’assimilation jeune des banlieues-racaille.
- A propos du despitage a 3 ans, c’est effectivement une mauvaise chose si c’est fait pour creer une base de donnees et pour s’en servir contre les gens plus tard. La solution de Royal pour les jeunes delinquants est de les envoyes a l’armee ou dans d’autres pays faire de l’humanitaire, je suis sur que les autres pays vont apprecier voir venir des delinquants dans leurs pays.
- sur l’age des votants : l’auteur voudrait-il que la democracie ne respecte pas l’opinion de la majorite. Si Sarkozy est elu, devrait-il ne pas etre president parce que les personnes agees sont celles qui ont fait pencher la balance. Qui etes-vous pour decider qui est plus important dans notre pays ? C’est comme si je disais Sarkozy a le vote des employeurs, artisans et commercants et aussi des gens qui partent vivre a l’etranger pour entreprendre donc les createurs de richesse, le president ne devrait etre elu que par ceux qui creent de richesse. Le president est elu par la majorite, point barre.
- Et vous finissez en disant : « Essayons, non pas de stigmatiser, mais de convaincre avant le 6 mai nos parents ou grands-parents que le bon choix pour une société réformée et apaisée est celui de Ségolène Royal. ». L’ensemble de votre article est de la stigmatisation, nul part vous montrez pourquoi Royal est un bon choix.
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Un débat inutile pour le peuple de France, un débat de perdant qui ont des idées aussi farfelues les unes que les autres et qui entraineront la France et nous les français bien en dessous du niveau (déjà bas) où nous sommes aujourd’hui. Bref rien à en retenir. Des promesses, toujours des promesses !
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Deux mondes, une seule personne, la France est schizophrène.
Intégrer les deux facettes du caractère français serait de vivre la réalité économique et collective à travers les conceptions de N.S. ,c’est l’ horizontalité.
Je garde dans le coeur la dimension intellectuelle et spirituelle qui émerge du discours de S.R. Cette seconde option est personnelle et profonde, c’est la verticalité.
Pour trancher, puisqu’il le faut, je vote pour N.S. dans mon rapport avec la France, c’est ma vie sociale et pratique, ce que je dois à la collectivité nationale.
Je garde et développe pour moi même la dimension intellectuelle et spirituelle qui transparaissent chez S.R. . C’est sans doute l’âme, la composante féminine qui est en moi, et cela ne concerne que moi.
Je persiste à penser que F. B. représente la fusion des deux facettes du même personnage. J’ai le devoir, de faire réapparaître la personnalité harmonieuse à l’occasion des législatives, le combat n’aura sans doute jamais de fin. Je crois qu’il s’agit là d’un dilemme humain.
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Deux mondes, une seule personne, la France est schizophrène.
Intégrer les deux facettes du caractère français serait de vivre la réalité économique et collective à travers les conceptions de N.S. ,c’est l’ horizontalité.
Je garde dans le coeur la dimension intellectuelle et spirituelle qui émerge du discours de S.R. Cette seconde option m’est personnelle et profonde, c’est la verticalité.
Pour trancher, puisqu’il le faut, je vote pour N.S. dans mon rapport avec la France, c’est ma vie sociale et pratique, ce que je dois à la collectivité nationale.
Je garde et développe pour moi même la dimension intellectuelle et spirituelle qui transparaissent chez S.R. . C’est sans doute l’âme, la composante féminine qui est en moi, et cela ne concerne que moi.
Je persiste à penser que F. B. représente la fusion des deux facettes du même personnage, ou les deux composantes majeures des deux protagonistes.
J’ai le devoir, de faire réapparaître la personnalité harmonieuse à l’occasion des législatives, le combat n’aura sans doute jamais de fin. Je crois qu’il s’agit là d’un dilemme humain.
L’issu du scrutin me prouve, depuis l’instauration du suffrage universel, qu’il existe une erreur fondamentale à vouloir gouverner avec un score ou le perdant et le gagnant arrivent sensiblement autour de 50% !
La quantité des mécontents est toujours énorme.
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Mes excuses pour cette réaction tardive, un long week-end à la campagne (sans internet...) en est responsable... J’en reviens donc avec quelques ampoules et un cerveau qui a pu un temps se resourcer hors média, même si j’ai quand même écouté ce débat samedi, à la radio.
Ma première remarque ira dans le sens de beaucoup de commentaires des médias : ce débat était utile, intéressant, démocratique. Les cris d’orfraie entendus de la part des sarkozystes m’ont esbaudi... Que n’a t-on entendu à propos de ce débat, qu’il pouvait même être anticonstitutionnel... tout cela pour un évènement sommes toute bien naturel dans une démocratie, qui ne méritait certainement pas le tapage médiatique que l’UMP a provoqué, mais qui pour les nombreux électeurs indécis, dont je fais parti, était utile.
Sur le fond, j’en ai retenu deux ou trois choses :
- Il persiste des différences profondes entre les visions de la société de Mme Royal et de Mr Bayrou, qui tournent principalement sur le rôle de l’Etat. Ce n’est pas une surprise, mais cela méritait d’être éclaircit, car le programme de Mme Royal a tendence à évoluer au fil des évènements. Néanmoins, pour répondre à certains commentaires, il existe aussi des différences profondes entre les propositions de Sarkozy et de Bayrou sur l’économie. Je qualifierait les propositions de Bayrou dans ce domaine comme plutôt proches de celles des gaullistes classiques, à la mode Juppé, mais très différentes de celles du libéral Sarkozy : par exemple, jamais Bayrou ne proposerait une exonération totale de droits de succession sur tous les patrimoines (il propose un plafond de 200.000€).
- Il existe en revanche des convergences tout aussi profondes sur leurs approches en ce qui concerne une série de problèmes graves qui touchent notre pays. J’ai retenu en particulier des analyses communes sur la justice, la sécurité, l’Etat impartial.
Sur d’autres sujets, l’Europe, l’Education par exemple, les différences existent mais pourraient faire l’objet de compromis.
La principale satisfaction de ce débat en a été la forme : qu’il ait pu se tenir, de façon cordiale mais explicite, est un élément positif pour la démocratie. C’est aussi, je pense, une certaine victoire pour la méthode préconisée par François Bayrou : en finir avec l’affrontement idéologique stérile, et aborder de façon constructves les problèmes.
Même si personne n’est dupe des objectifs recherchés par chacun, Ségolène Royal et François Bayrou sortent grandis de ce débat. En revanche, Nicolas Sarkozy en est le perdant. En s’obstinant à persévérer dans le rapport de force, plutôt que dans le dialogue, et en refusant de débattre avec Bayrou, il s’est certainement aliéné de nombreux électeurs centristes. Ceux-ci, mis à part ceux qui se sentent par essence de droite, hésitent entre le vote blanc (ou l’abstention), et le vote Royal. Mme Royal a certainement, par ce geste, fait un peu pencher la balance en sa faveur (c’est en tout cas la réaction de très nombreux électeurs de François Bayrou autour de moi), tandis que les débauchages aggressifs perpétués par l’UMP sont vécus de façon très négative. Le débat de ce soir sera sans doute déterminant.
Quant à la suite, une alliance PS-parti démocrate me semble toujours difficile, mais une alliance UMP-parti démocrate encore plus. Ce nouveau parti place le dialogue constructif en méthode principale de gouvernement, ce que réfute l’UMP, mais le PS de François Hollande demeure très dogmatique. Si Bayrou réussi son pari et obtien un groupe charnière conséquent lors des élections législatives, il pourra imposer cette méthode à ses deux partenaires. Autrement, je crains un quinquénat de confrontations, quelque soit le vainqueur.
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A vouloir trop prouver, les supporters de M. Sarkozy se décrédibilisent par leurs outrances. Entre ceux qui dénigrent un débat que, manifestement, ils n’ont pas vu, et ceux qui sortent l’artillerie lourde (à l’image de leur candidat et de ses porte-flingues) pour dénoncer une démocratie bafouée (en quoi puisque M. Sarkozy dispose du même temps d’antenne ?), l’heure est à l’évidence à la perte de sang-froid. Il est vrai qu’ils ont sans doute de quoi être inquiets dans l’optique du débat de ce soir, 2 mai. A 21 heures, Nicolas Sarkozy qui, jusque-là, a esquivé tous les débats qui lui ont été proposés, devra faire face à Ségolène Royal. Une Ségolène Royal sûre d’elle-même et parfaitement au clair avec son programme. A cet égard, pour en revenir à son débat avec François Bayrou, je dois dire que j’en suis sorti très impressionné par l’intelligence du discours, la clarté des projets, et la stature d’Etat des deux protagonistes. Nous avons vécu un grand moment de télévision qui aura permis aux Français qui reçoivent la TNT de mieux comprendre les enjeux de cette présidentielle pour l’avenir de notre pays, et de constater que, mis à part de réelles divergences économiques, Mme Royal et M. Bayrou ont une vision commune de l’intéret du pays sur des thèmes essentiels comme les institutions, l’Europe, les questions sociales et éducatives, et l’indépendance des médias. Les journalistes présents ne s’y sont pas trompés : tous ont spontanément applaudi Mme Royal et M. Bayrou à la fin du débat. Une page importante de la vie politique française a été tournée ce jour-là, et elle est à mettre à l’actif de grands personnages de notre vie publique, qui, par leur franchise et leur capacité à débattre sans tabou, ont fait honneur à la politique. Espérons que le débat de ce soir saura s’élever au même niveau de franchise. Mais sur ce point-là, j’ai d’énormes doutes, eu égard à la posture constante de dissimulation qu’a jusque là adoptée le candidat de l’UMP pour mieux manipuler les classes populaires, celles que son élection mettrait le plus en danger.
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Lucrezia 2 mai 2007 12:00Vous confondez Démocratie et Séduction ...Si le ton était si « courtois » c’est parce que Ségolène Royal courtisait les électeurs de Bayrou. Je vous donne mon billet que pour les législatives, le ton sera tout autre ...Il n’y a qu’à voir la HAINE qu’ont les Socialistes envers l’UMP ... Comment voulez-vous qu’ils rassemblent les Français ?
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alors que l’ump n’est que douceur !
surtout quand Sarko censure un journaliste, convoque un éditeur, manace un élu... douceur.
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Sarkozy le nouveau Berlusconi.... Parlons en.
D’une part je voudrais dire que l’ingerence de responsables en exercice Italiens ou Espagnols dans la campagne est scandaleux. Deontolongiquement jusqu’a present un president ou premier ministre d’un pays europeen NE DOIT pas intervenir dans la compagne electorale d’un pays europeen voisin. A ma connaissance CHIRAC n’a jamais publiquement indique une preference pour aucune election europeene. Evidememt cette remarque ne s’applique qu’aux dirigenats en exercice et non pas aux membres des partis politiques.
DONC POUR CETTE INGERENCE PUBLIQUE des gouvernements italiens et espagnols, je voterai SARKOZY. On peut dailleurs comparer avec la dignite de la chanceliere allemande qui a recu les 2 candidats sans exprimer aucune opinion.
SARKOZY serait le nouveau Berlusconi et controlerait les medias.
Premierement Sarkozy n’a aucune fortune personnelle et ne controle aucun media, entreprise internationalle ou club de football. Deuxiement depuis 6 mois les journaux Libe, Lemonde, Marianne, le Canard, l’humanite, Leparisien tirent a boulet rouge contre Sarko, sans parler des guignols de C+, et avec tout ca on parle de CONTROLE des medias. Si Sarkozy ou l’UMP controlait les medias, croyait vous quil laisserait un tel dechainement de haine contre lui ?
D’autre part, QUI a MENTI aux medias cette semaine. Le parisien qui met en premiere page que HULOT soutient ROYAL. Celui est alors oblige de dementir officiellement a l’AFP. QUi publie aujourdhui le fait que SEGUELA soutient SARKOZY. Vous ne trouverez pas cette information dans leMonde . Etonant.
DONC POUR REFUSER CE MENSONGE DU CONTROLE MEDIATIQUE, JE VOTERAI SARKOZY
Pour parler de l’etat UMP, je rapellerai que le PS detient la quasi totalite des regions et la plupart des grandes villes. AINSI si ROYAL etait elue cest le PS QUI AURAIT l’INTEGRALITE du pouvoir en france. Rappelons aussi que si ROYAL s’est engage a ajouter une dose de proportionelle aux legislatives cela ne s’appliquera quand 2012 !!
DONC POUR EVITER LES PLEINS POUVOIRS AU PS en cas de victoire de ROYAL, JE VOTERAI SARKOZY.
Dailleurs a ce propos, la proposition de mettre de la proportionelle au senat est la meilleure des solutions. Cela permet de garder un pouvoir decisionnel fort a l’assemblee et eviter les derives de la 4ieme republique, tout en ouvrant la representativite du senat, dont le role principal est de voter les modifications constitutionnelles. De plus cette mesure POURRAIT ETRE APPLIQUEE dans le cadre des 5 ans contrairement a la proprtionelle de ROYAL.
DONC POUR AUGMENTER LA DEMOCRATIE EN FRANCE , JE VOTERAI SARKOZY pour sa proposition sur le senat, immediatement applicable, contrairement a celle de ROYAL !!
Pour l’europe et le refus de l’entree de la turquie, dont on voit aujourdhui la situation politique, JE VOTERAI SARKOZY. Je rapelle que la pluspart des pro-europeens comme BAYROU ou GISCARD sont contre cette integration. Sans vouloir decrire tous les arguments, il suffit de preciser que BLAIR et BUSH sont POUR l’entree de la turquie... cela suffit pour expliquer que cela n’est certainement pas favorable a l’emergence d’une europe politique.
DONC POUR PERMETTRE UNE EUROPE POLITIQUE FORTE, IL FAUT ETRE CONTRE L’ENTREE DE LA TURQUIE, CAD VOTER SARKOZY, contrairement a la positionde ROYAL ALIGNEE SUR CELLE DE BUSH.
Enfin votre commentaire sur la shoa et l’allemagne est pitoyable. OUI l’ALLEMAGNE DOIT AVOIR HONTE d’AVOIR FAIT la SHOA, ou alors cest que VOUS-MEME vous la defendez ?!!!
Expliquez vous car votre TSS primaire ou primitif est en train de faire de vous un melange de pro-nazi-faciste ?!
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votre commentaire est proprement lamentable
et pour répondre :
que pensez vous d’un candidat qui a manqué d eloyauté vis à vis de son propre gouvernement dans un pays étranger au point de s’y excuser pour la politique de son gouvernement.
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Essayez de repondre a mes arguments pour faire avancer le debat. Moi je repond au votre :
Sarkozy a vis a vis des US la meme position que Chirac. Pas d’anti-americanisme primaire comme on le trouve en France parmi la gauche (remember 1944). Ami mais independant. Pas de lecon de morale a donner aux US, pas d’ordre a recevoir.
Cette position est parfaitement adequate. Il a dailleurs explique qu’il allait rapatrier les militaires francais en afghanistan, ce qui n’est pas vraiment pro-Bush.
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vachefolle,
il n’est pas du tout sur la position chiraquienne. Un chirac ne serait JAMAIS allé aux USA demandé pardon pour un gouvernement auquel il aurait appartenu. Cet acte de déloyauté était indigne. Et cela n’a rien à voir avec de l’anti-américanisme. Il aurait été indigne partout.
comme Sarkozy a été indigne quand il a attaqué le japon depuis la chine ou quand il a attaqué l’allemagne récemment.
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Lorsque l‘on est battu par près de 82 °/° des électeurs au premier tour d’une élection présidentielle qui a obtenu un nombre record de votants, qu’on ne puisse prétendre à la confrontation légitime du second tour constitutionnellement réservée aux deux premiers dont il n’est pas, il semblerait logique que François Bayrou prenne le soin d’éviter des comportements aussi surprenants, avec plus de modestie, surtout après avoir crié sur les toits avant le 1er tour son refus de tractations et magouilles politiciennes.
Il se trouve que François Bayrou a choisi une autre stratégie, pleine d’embûches : pour être malgré le choix des électeurs présent au 2e tour, il s’est lancé mercredi dans une déclaration caricaturale dont le but était simplement de ne pas quitter la scène politique, malgré son échec personnel. Les mots étaient soigneusement préparés, les allusions se voulaient assassines, mais les électeurs en ont tellement entendu depuis quelques mois qu’ils se laissent moins prendre à ces petits jeux de basse politique. Le but à atteindre, ce n’est pas le second tour pour lequel il ne peut plus se faire d’illusions, mais un maximum de publicité pour le lancement d’un nouveau parti en vue des élections législatives de juin prochain. Avec de telles méthodes, un tel respect de l’électorat en général et du sien en particulier, on peut se poser des questions sur l’appellation de ce futur « parti démocrate » dont il prédit le lancement.
Après avoir tenté d’attirer l’attention des journalistes sur de prétendues propositions de Nicolas Sarkozy lors d’une conversation chez un des leurs il y a deux ans, il en a oublié les qualificatifs dont il traitait Jacques Chirac en 1995, et acculé à la stratégie du mauvais perdant, tente maintenant de faire courir des rumeurs, comme ces prétendants prêts à tous les coups pour pallier leur absence d’idées nouvelles.
Au lieu d’accepter démocratiquement son échec, il aura tout fait pour rester un « deuxième bis », ce qui eut été contraire aux règles démocratiques les plus élémentaires, s’appropriant auprès des médias des droits qui lui ont été refusés par plus des quatre cinquièmes des électeurs dès le premier tour... Ces curieuses méthodes n’ayant pas de suite, il proteste alors contre des supposées intervention de Nicolas Sarkozy, d’ailleurs rapidement démenties par les responsables des chaines de radio et télévision, ainsi que la presse quotidienne régionale, supposant alors publiquement les journalistes concernés « aux ordres » d’un pouvoir encore en place.
F. Bayrou aura ainsi réussi, par une ambition personnelle démesurée, à enterrer momentanément le vieux parti de la démocratie chrétienne, pourtant nécessaire à l’équilibre politique de la Nation. A ce sujet, n’est-il pas paradoxal tout de même de constater simultanément l’attachement de Nicolas Sarkozy aux valeurs judéo-chrétiennes de notre pays, pendant que F. Bayrou, trahissant les valeurs de son électorat pour en augmenter son potentiel, parlait plus volontiers de « pluralisme » où « d’élargissement vers la gauche » ? Il semble avoir oublié ses électeurs d’origine, dont on sait qu’ils sont pourtant particulièrement fidèles à certains principes.
Heureusement, l’ère nouvelle qui va être entamée permettra à une UDF fidèle de renaître dans la majorité présidentielle. Sans François Bayrou...
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On a pu voir le fossé entre les idées de françois Bayrou et celels de Ségolène Royal, refus de traiter le Pb de la dette, de réformer les très inégaux régimes de retraite spéciaux, de réformer le pays, etc.
Ségolène, très coincée à sa gauche (extrême gauche...) par tous ces petits parties rêvant du grand soir révolutionnaire, ne peut suivre le réformisme et la politique économie de Français Bayrou, pour si sage et si pleine de bon sens.
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allez y je vous mets au défis de me démontrer que Royal « refuse » de s’attaquer au pb de la dette.
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1/ Le plus gros budget aujourdhui est le cout des fonctionnaires.
2/ Un fonctionnaire embauche l’est a vie et donc impacte les budgets des 40 annees suivantes.
3/ DONC Augmenter le nombre de fonctionnaire cest mathematiquement augmenter la dette.
4/ Le programme de Royal est base sur une croissance moyenne de 3%, chose qui n’a jamais ete obtenu par aucun gouvernement depuis tres longtemps.
Au fait la dette est cense couvrir des investissements, et notamment les investissements technologiques. Regardons ce qu’a fait la droite et la gauche ces 30 dernieres annees :
Droite : Nucleaire civil, Dissuasion militaire, TGV, Airbus, Arianne, ITER.
Gauche : .... Opera bastille.....
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vache folle, vous mentez au moins sur deux points : le programme de Mme Royal est basé sur une croissance de 2,5 (comme celui de sarko je crois) et elle ne propose pas d’augmentation du nombre de fonctionnaire.
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Je reprends juste un point de l’article
effectivement il est quasiment impossible d’obtenir la répartition de l’électorat en intention de vote, par tranche d’âge.
Nous avons quelques indices, notamment lorsqu’on scrute les salles (pas les premiers rangs seulement) des participants aux meetings de N.S. (on y voit notamment des mamies dont c’est le premier meeting de leur vie)Ceci dit, si quelqu’un (par exemple l’auteur) pouvait donner quelques chiffres, ils seraient les bien venus.
Luc Comeau-Montasse
du fagot des Nombreux
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un autre article d’agoravox l’a fait il s’agit je crois d’un sondage ifop. Mais tous les sondages ne sont pas aussi parlant. Je crois simplement que dans tous les cas de 18 à 65 ans on vote majoritairement royal. C’est la large difference au delà qui fait la difference. Dire cela n’est pas dire que cela n’a pas de légitimité, c’est simplement poser le débat.
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BONJOUR A TOUS LES AMIS qui ont voté pour Nicolas sarkozy au premier tour et qui s’apprètent à remettre ça au deuxième .
Je ne serai pas long car je suis écoeuré par la tactique de messieurs Cadene et Machinchose et leur manipulation de chiffres .
Nous sommes donc tous des vieux cons à la limite de l’illétrisme scotchés devant leur télé (TF1) un poids pour la société alors que les forces vives de la nation sont toutes unies derrière madame royale pour faire avancer le pays .
Je voudrais bien savoir ce que M Cadène et ou machinchose ont pris comme responsabilités dans leur existence et ce qu’ils ont fait pour leur pays en dehors de militer au PS .
J’estime avoir droit au respect malgré ou à cause de mes 63 ans dont trente au service la république dans des conditions parfois difficiles .
En conclusion messieurs Cadene et Machinchose je vous adresse mon plus profond mépris .Et ne venez pas me parler du fond des choses , au fond vous y êtes , restez y .
Vive la république quand même .
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bonjour Cambronne,
1) vous ne me connaissez pas, je ne vous connais pas, gardez vous de donner des leçons.
2) c’est peu facile de voir un scandale où il n’y en a pas. votre soudaine obsession sur l’age est totalement incongrue. Dire ce qui est vrai factuellement et en débattre n’a pas à être problématique au seul pretexte que la question vous gène.
3) vous vous êtes souvent présenté en rebelle de l’anti politiquement correct et vous voilà maintenant énervé parce qu’un auteur pose la question de la fracture générationnelle.
4) vous vous placez en héro légitime, serviteur de la république, face à un M. Cadène supposé n’être « qu’un » suppot du socialisme... (belle vision de cette jeunesse qui choisit l’engagement politique plutôt que d’aller gagner le double dans le privé). C’est un peu facile et surtout ça ne nous dit rien. AVoir été pêcheur toute votre vie ou cantonnier ou chef d’entreprise ne vous donnerait pas moins le droit à l’expression et à l’opinion. Les arguments d’autorité, monsieur, sont souvent les pires. Un homme d’experience tel que vous devrait le savoir (et le sait bien).
5) j’aimerais bien comprendre ce qui vous pose problème.
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