De nos jours, il se passe en politique exactement la même chose qu’au sein des religions. La seule différence, c’est l’objet sur lequel s’appuie le « chef » (religieux ou politique) pour légitimer son pouvoir.
Le chef religieux se fait passer pour un messager de Dieu. Dieu, le dictateur absolu. Remettre en cause la parole de Dieu condamne le contestataire à l’hérésie et au blasphème.
La gouvernance d’un « Chef » dans une démocratie (comme la France aujourd’hui) se fait sur un modèle rigoureusement identique. La seul différence c’est le « Dieu » : la loi de Dieu est remplacée par celle de la « Science » économique (loi du marché, la dette -dite souveraine..., la finance, ...). Remettre en cause la Science est un blasphème, une insulte à la « vérité absolue ».
Dieu ne s’appelle plus Alla, Jésus, Mahomet, ou ... mais il se nome Sciences.
Je renvoie les fidèles de cette religion des temps modernes à
l’allégorie de la caverne de Platon, car la croyance en la science n’est
pas plus fondée que la croyance en dieu. La lumière qui projettent les
ombres au fond de la caverne est peut-être plus séduisante, mais les ombres restent des ombres, simple apparence d’une réalité/vérité que personne ne peut prétendre détenir.
La République, livre VII, par Platon
et ici également Caverne de Platon
La tyrannie a juste changé de costume. Chaque chef de partie cherche
a assoir son pouvoir, exactement comme au sein des clans religieux et
ethniques.
Alors la démocratie, celle décrite par Platon dans "La
République", ne pourra certainement pas s’édifier à partir du
prosélytisme acharné qui fait rage dans nos campagnes... électorales !!
Chaque fois que le mot « islamophobe » ou anti-islam fait un titre, le nombre de réactions augmente de façon exponentielle. Étonnant, non ?
Pourquoi réagir à des provocations ?
N’est-on pas libre d’approuver ou de désapprouver telle ou telle croyance ou pratique religieuse ?
Je ne suis pas socialophobe, ou sarcophobe, si je désapprouve la politique de tel ou tel parti politique ?
Alors je demande à tout les pro-islamiste de s’abstenir de faire de l’incitation à la haine en utilisant un mot dont le sens a été détourné, et qui confonde haine et phobie. La phobie est une pathologie, dont le symptôme central est l’angoisse, pas la haine.
Ce que je déteste le plus, c’est justement ce discourt accusateur/manipulateur qui cherche à poser une censure.
Si l’on condamne l’anti-islam, alors il faut aussi condamner le prosélytisme islamique.
Il faut aussi condamner tout les prosélytismes, et tout les anti-religion.
@ Tall, vous dites : L’administration grecque est corrompue. On les a fait entrer trop vite.
Mais ne pensez-vous pas que l’administration française est corrompue, elle aussi ?
Attendre un homme (ou une femme) politique providentiel(le) est un doux rêve hérité du « Grand Charles ».
La seule chance pour demain serait une alliance de toutes les forces politiques (de la gauche à la droite, en passant par le centre, les écolo,le fn, les coco, et les autres).
Sinon, chaque chef de partie passe son temps et son énergie à disqualifier ses concurrents. Et pas seulement les concurrents du camp adverse !
Et puis souvenez-vous : il y avait un homme soit-disant providentiel hier (dsk), et qu’en reste-t-il aujourd’hui ?
Oui, c’est malheureusement un des effets pervers de l’AGORA... mais si l’agora disparait, la parole devient une « langue morte ». N’est-ce pas ce qui est arrivé dans la Grèce antique ?
Dès l’instant où l’on permet (et favorise) la liberté d’expression, on s’expose à des détournements du sens des mots (Lacan aurait dit : détournement du signifiant).
Humour : on pourrait écrire un article sur l’agoraphobie...
Mais si on y réfléchi bien, dans l’amalgame islam-terrorisme, la peur de l’islam est incluse = islam(o)phobie.
Khomeni a sciemment détourné le sens de ce mot, tout comme le fond les défenseurs de la « cause » homosexuelle (avec tout l’appui des médias, experts en détournement de sens et en mauvaise foi !!).
Cordialement
Loatse : Je suis en partie de votre avis, mais pas sur la zone d’ombre que vous laissez. On ne peut pas rester dans un déni qui réduirait la sexualité à la seule jouissance qu’elle procure : La sexualité est indissociable de la fonction de reproduction. Prétendre le contraire serait aussi aberrant que d’affirmer que manger n’a rien à voir avec le fait de se nourrir.
Si on parle d’orientation sexuelle, j’ai besoin de savoir quel sens est donné au mot orientation.
La première idée qui me traverse l’esprit est qu’il existe des causes, qui produisent un effet.
Pour éviter l’approche subjective, il convient de rechercher les causes qui déterminent cette orientation.
Or les biologistes nous disent n’avoir rien trouvé dans leur champ d’investigation, sauf les très rares cas où l’enfant né androgyne, c’est-à dire affublé à la naissance des 2 appareils génitaux (dont aucun des 2 n’est fonctionnel). Dans ces cas extrêmes, les parents décident souvent du sexe de leur enfant : une amputation irréversible fait de cette enfant un garçon ou une fille, mais stérile dans les 2 cas.
Les biologistes nous apprennent également qu’au tout début de l’embryon, les 2 sexes sont présents au grand complet (ovaires, utérus, prostate, etc...), et que le développement de l’un empêche le développement de l’autre. Il y a des organes communs, qui se développent différemment selon sexe « choisi » par l’embryon : en particulier le pénis et le clitoris, dont on sait aujourd’hui qu’ils ont approximativement la même taille (extériorisé chez le garçon, disposé contre la partie antérieur du vagin chez la fille).
Sauf chez les adeptes de l’excision, il n’y a donc aucune ambiguïté sur l’identité sexuelle biologique, à fortiori si les capacités reproductrices sont opérationnelles. Il nous faut donc rechercher ailleurs les « causes » de cette fameuse « orientation » sexuelle.
Les humoristes diront que l’embryon s’est trompé... ! Bon, restons sérieux. Si nous admettons que les biologistes ne ce sont pas trompé, on ne peut qu’envisager des causes poste-natales. Autrement dit, l’ensemble des conditionnements auxquels sera soumis l’enfant tout au long de son éducation.
Cela étant posé, la question est de savoir si on fait l’autruche quand au conditionnement de nos enfants, ou bien s’il on se fixe un cadre, et comment peut-on se mettre d’accord sur ce cadre (culture, tradition, valeurs morales, étique, ... etc).
C’est là que l’on rejoint le politique, et les limites de la démocratie. Là, on a besoin des philosophes, pour remplacer les chefs religieux qui ont tout décidé depuis le début de l’humanité.
Cordialement.
Si le sujet de l’homosexualité est abordé, je propose de parler plutôt DES homosexualités. Mieux encore, parlons des « pratiques sexuelles », parmi lesquelles existent des pratiques réputées homosexuelles, d’autres hétérosexuelles, zoophiles, pédophiles, etc... Ce qui revient à associer la pratique sexuelle à l’objet sexuel. C’est la vision Freudienne, d’une sexualité qui se définit par rapport à un objet (et un but).
Ensuite, il faut aborder la question des « aversions » : aversion pour le sexe opposé, pour le sexe du même genre que celui auquel on appartient, etc...
Oui, il y a des hétérosexuels homophobes, tout comme il y a des homosexuels hétérophobes.
Le piège ici, est de considérer ces phobies comme des transgressions morales (racisme, sexisme), alors que la phobie doit s’envisager comme une pathologie : une angoisse irrationnelle, névrotique, reflet d’un épisode non résolu de la vie du phobique.
C’est ce qui a conduit Lacan a dire que la phobie du sexe opposé constitue le « symptôme » qui marque la limite entre le normal et le pathologique chez un(e) homosexuel(le).
Dans ses « fondements de la métaphysique des mœurs », Kant voit les choses sous un angle différents. On peut en discuter.
Merci pour votre intervention, et vos questions.
C’est votre tribune libre « La théorie du genre » qui m’a décidé à proposer mon article.
Je n’affirme rien, j’ai juste cherché à ouvrir une réflexion publique sur ce sujet qui semble animer les médias en ce moment (affaire DSK, propos de Luc Chatel, ... ??).
Je dirais que l’iceberg se retourne constamment, au grès de ce qui agite l’actualité. La partie visible change donc en permanence.
Définir le « normal » par rapport au « naturel » abouti le plus souvent sur une planche savonneuse : La nature n’est ni « normale », ni autre chose. La nature « EST », ni plus ni moins.
Cordialement
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