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Les commentaires de Joseph



  • Joseph Joseph 4 novembre 2017 23:07

    @McGurk

    J’avoue que je ne connais pas assez le cas de la Catalogne pour vous répondre sur ces points.

    Ma réaction vient surtout de l’attitude du gouvernement espagnol. C’est à dire une réaction disproportionnée, violente (avant comme après la tenue des élections), refusant tout dialogue, etc.

    Donc est-ce que cette attitude est symptomatique des rapports entre Madrid et Barcelone par le passé ? Si c’est le cas elle expliquerait aisément cette velléité d’indépendance.



  • Joseph Joseph 4 novembre 2017 14:45

    @McGurk
    « Les mouvements indépendantistes sont un fléau pour nos démocraties car ils se servent de nos propres lois pour détruire ce que des générations de nationaux ont bâti. »
     
    Ou alors ce « fléau » n’est que le symptôme d’une mauvaise gestion par une nation des régions qui la composent.
     
    En d’autre termes les revendication d’indépendances, ou encore d’autonomie, sont souvent dues à un autoritarisme abusif d’une nation qui ne veut pas reconnaître les spécificités et les demandes légitimes de ses régions.
     
    Alors bien sûr que l’unité d’une nation est primordiale, comme dans un sens plus large nous avons intérêt à nous regrouper. Mais ce projet devient irréaliste si ces regroupements ne respectent pas les spécificités des entités qui les composent. D’autant plus qu’une région est plus à même de savoir comment régler ses problèmes que l’entité supérieur qui la dirige, entité dirigeante bien souvent en dehors des réalités et spécificités des régions qu’il prétend vouloir diriger.
     
    On retrouve le même problème en ce moment avec l’europe où les nations qui la composent réclament plus d’autonomie, voir de souveraineté. Donc un rejet de l’europe à cause d’un trop grand autoritarisme de sa part, d’une mauvaise gestion des parties qui la composent, d’un non respect du principe de subsidiarité.
     
    Donc oui à la solidarité, mais l’égoïsme peut aussi provenir de ceux qui dirigent, pas de ceux qui réclament leur indépendance. Autrement dit, les velléités d’indépendance peuvent provenir d’un égoïsme de la part de ceux qui dirigent et non l’inverse (lois abusives ou trop générales, rejet de demandes légitimes face aux spécificités régionales, mauvaises répartition des richesses entre le pouvoir centrale et les régions qui les produisent, etc).



  • Joseph Joseph 30 octobre 2017 21:36

    @Franck Einstein

    Je suis d’accord avec Hunter, te fais pas de bile. De toute manière le gars, et comme tous les crétins, il est avide de pouvoir et de reconnaissance, c’est notre futur président :D. Là il a atteint le stade de la célébrité (enfin tu m’as compris ;) ), alors t’imagines les chevilles, les bottes de 7 lieux il risque pas de les mettre.

    Et puis tu sais, vu que sa frustration sexuelle et tout ce qui concerne la luxure ne peuvent que l’amener dans ce sens, on le drive comme on veut. Donc je crois que le mieux c’est de continuer à lui faire comprendre notre présence tout en le rejetant en même temps. Avoue que c’est bandant comme mise en scène, et puis on a que ça à foutre pour le moment. Et en cas on l’envoie sur d’autres pistes foireuses, ça nous fera toujours un spectacle à voir, mieux que tf1 tu crois pas ?

    Et puis t’inquiète, vu qu’il lui manque une paire de balloches on prend pas trop de risque. Sans compter qu’avant qu’il pige quoi que ce soit. Tu vois pas comment il a la tête à l’envers, complétement dévier de sa trajectoire, ce con n’a plus de temps de cerveau disponible à quoi que ce soit :D

    Bise ma poule ;)

    PS : on continue à l’entourer de baltringues avec qui il peut pas s’entendre (ou mieux, qui font exprès de tout comprendre de travers), manquerai plus un réchauffement climatique encore. Ça risquerait de faire le contraire de ce qu’on veut. Et faudrait peut-être pas qu’il aille vers les autres comme un grand, qu’il continue à amalgamer les uns avec les autres. Désinformation auprès de certains et fausses connections en ce qui le concerne feront le reste. Après ça il serait même capable de lécher les pieds de son pire ennemi pour peu qu’il lui file quelque degrés en plus :D :D ;)



  • Joseph Joseph 30 octobre 2017 21:29

    @delphe

    « Le communisme (marxiste) est une collectivité qui respecte et défend l’individu dans sa nature profonde et dans toutes ses idiosyncrasies »

    Alors il faudrait que je lise Marx pour tenter de comprendre votre définition du communisme, parce que cela me antinomique avec une société libre. Mais je crois qu’on atteint la limite d’une discussion via commentaire sur ce point.

    « un certain Etat rationnel et rationalisant est encore nécessaire [...] étant donné l’imperfection intrinsèque de la nature humaine arrivée à un certain développement qui n’est pas encore parfait ou mûr pour que chacun vive en harmonie les uns avec les autres en toute liberté et dans le respect de la liberté de chacun. »

    En revanche là je suis d’accord.

    Et le problème de fond dans toute volonté de changement est : comment mettre en place des changements tout en respectant les inévitables conflits d’intérêts qui vont en découler.

    C’est un peu ce qui s’est passé avec la révolution bolchévique, la collectivisation forcée à entraîner des conflits d’intérêts si énormes que seul une optique radicale a pu en venir à bout. Donc nécessitant des personnalités radicales pour la mener à bien, donc avec des résultats catastrophiques. Il y a eu Lénine, puis un pas de plus vers la radicalité avec Staline (ce qui semble logique étant donnée cette optique radicale). Avant que tout le monde revienne à la raison et se calme vers les années 80/90 (là aussi logique, on tient pas longtemps en mode radicale). Une grosse perte de temps donc.

    Donc en réponse à une collectivisation forcée que vous évoquiez.



  • Joseph Joseph 29 octobre 2017 16:09

    @delphe

    Je précise, de voir la liberté associé à une notion de responsabilité comme base de construction. Sans notion de responsabilité tout s’écroule, donc le point est important.



  • Joseph Joseph 29 octobre 2017 15:54

    @delphe

    J’aime bien la philosophie libérale, le fait de voir la liberté comme base de construction. Et effectivement, je ne cautionne pas un libéralisme qui va justifier la mainmise de la bourgeoisie au dépend des autres (ce qui irait déjà à l’ encontre de la notion de responsabilité attachée à celle de liberté au sein du libéralisme classique, et même si cette relation de cause à effet n’est pas forcément intuitive au premier abord).

    Comme j’aime bien lire des critiques constructives sur le libéralisme (d’où mon intérêt à lire Michéa).

    Et effectivement, il y a de gros soucis dans nos sociétés vis à vis de ce que vous appelez la liberté populienne (notamment à cause d’un non respect du principe de subsidiarité, donc encore un non-libéralisme dans les faits), et de la liberté humanitienne (notamment à cause de la volonté de faire de nous des consommateurs, donc pour privilégier la liberté des financiers et industriels face aux autres comme vous le soulignez). On est d’accord là dessus.

    On pourrait aussi parler des libertés politiques, mais elles devraient découler des precèdentes.

    En revanche, pour ce qui est de Marx j’ai des doutes. Je ne connais pas trop, mais il me semble que sa philo aboutit à un collectivisme étatique, si ce n’est de fait (donc, et aussi, à une impossibilité de jouir d’une propriété privée pour ceux qui le voudraient). En ce sens, si une société libérale permet la mise en place de groupes collectivistes, une société collectiviste ne permettra pas autre chose qu’une société collectiviste qui forcera les autres à l’être (donc via l’utilisation d’une force coercitive au besoin).

    Donc dans une société libérale ceux qui voudraient rejoindre un groupe collectiviste le ferait par libre choix, non parce que ce groupe les forcerait à le faire.

    Même Hayek, jugé néolibérale, voir ultra si toutefois cela a un sens, n’est pas contre le collectivisme, mais contre un état centralisateur qui l’imposerait. Ce qui irait déjà à l’encontre du respect du principe de subsidiarité.

    Je crois au fond qu’un vrai libéral n’aime pas qu’on lui mette le couteau sous la gorge, comme il ne l’accepterait pas de le mettre sous la gorge des autre à moins d’être en état de légitime défense.



  • Joseph Joseph 29 octobre 2017 06:10

    @sls0 « Je paie aussi pas mal d’études à des gamines ce qui les fait changer de caste. » et « Je suis très bien vu par la gente féminine et tout compte fait il y a pas mal d’hommes qui apprécient cette nouvelle normalité. »

    Ceci expliquant peut-être cela.

    Je me rappel que dans un pays en Amérique centrale (pas envie de le nommer pour susciter des vocations) qu’une mère qui voulait me vendre sa fille pour une bouchée de pain (beaucoup dans ce pays, malheureusement) m’a traité de pd parce que j’ai refusé, c’est pas trop mon truc.

    Faut comprendre aussi que les filles qui se font payer te font des sourires devant, mais par derrière elles te méprisent en grande majorité, d’autant plus si t’es pas issue du même milieu qu’elles. Mais faut pas tuer le biz, donc elles « respectent » le michton, elles le protègent. À contrario elles peuvent faire chier celui qui veut pas raquer, question de biz aussi, donc pour l’emmener à payer.

    C’est la misère, certains en profitent, mais c’est vrai aussi que ça peut permettre à certaines de s’en sortir. C’est délicat.

    Mais le problème c’est aussi qu’au fond et la plupart du temps elles s’aiment pas, c’est chaud de vendre son corps. L’autre problème c’est que bien souvent elles craquent leur thûne pour des conneries, alors qu’elles pourraient s’en sortir en mettant de l’argent de côté. Mais beaucoup tombent dans la came pour supporter (ou encore brûlent tout en fringues et sorties), et arriver à un certains âge elles sont brulées et plus personne veut d’elles (quand elles font pas ça juste pour bouffer dans certains pays, c’est dure). Il y aurait du boulot aussi là dessus, au moins de leur dire de mettre de côté pour sortir de l’enfer si elles peuvent/veulent pas décrocher.

    J’ai travaillé de nuit plus jeune, j’en ai connues comme copines, le rapport est différent. Beaucoup sont hyper cools, plus que certaines qui vivent chez les bisounours. Ça fait mal au coeur des fois.

    PS : je dis pas ça pour toi, j’ai cru comprendre que tu faisais ça sous couvert d’ONG.



  • Joseph Joseph 28 octobre 2017 13:43

    @sls0

    Je suis en Amérique Latine en ce moment, l’Amérique centrale c’est un peu la même. Il est pas rare que des mômes de 11 ans soient enceintes. Les plus responsables s’en désolent.



  • Joseph Joseph 28 octobre 2017 11:16

    @JL

    Les deux références sont intéressantes.



  • Joseph Joseph 28 octobre 2017 10:15

    @JL « Ce que l’auteur décrit, c’est du fascisme soft qui n’a rien à voir avec la gauche au sens premier. »

    Le type de fascisme que je décris n’a rien de soft dans ce qu’il engendre. Comme dit la féministe que je cité dans l’article et qui en a été victime, il peut emmener une personne à être rejeté de sa communauté et perdre son emploi. Donc une mort sociale via des techniques de harcèlement, de calomnie, etc. C’est violent.

    Mais aussi des formes de censure subtiles, et une absence de débat pour imposer ces vues à l’aide d’une autorité de type essentiellement matriarcale.

    Donc rien de soft dans ces conséquences, mais à la limite « subtile » dans sa mise en œuvre si c’est ce que vous entendiez par soft.

    Sinon effectivement ce n’est plus la gauche originelle comme je le précise dans l’article, mais ce qui représente la gauche de nos jours (progressisme, combat pour les libertés individuelles, etc). Donc rien à voir avec un « extrême centre ».

    Ensuite, pour ce qui est de la problématique d’un pouvoir économique qui prend le pas sur le politique, c’est un concept issue de l’individualisme des lumières, comme de la révolution française, où la bourgeoisie et ses idées ont pris le pouvoir face à l’aristocratie. L’idée sous-tend, entre autre, que le commerce sera facteur de paix, et que l’homme abandonne sa liberté politique au profit de la liberté individuel.

    Pour comprendre cette bascule le discours de Benjamin Constant est très éclairant (De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes). Notons aussi qu’il souhaitait une certaine compatibilité entre liberté individuel et pouvoir décisionnel politique du citoyen (que l’on a donc toujours pas trouvé).

    À la limite, on pourra dire que de nos jours la gauche s’occupe des libertés individuelles, tandis ce que la droite s’occupe du commerce. Mais ces deux facettes sont à l’origine de la théorie libérale, qui regroupe donc ces deux facettes dans un même corpus, et le monde occidental actuel est majoritairement régi par ces deux facettes.

    « mais une vieille droite demeurera nuisible aussi longtemps que l’homme sera stupide, cupide et égoïste. »

    Comme je le montre dans cette article, stupidité, cupidité, et égoïsme ne sont pas l’apanage de la droite. Plutôt une question de personnalité indépendamment de tout bord politique.



  • Joseph Joseph 28 octobre 2017 06:09

    @delphe
    « bien vu sur la notion d’autoritarisme de type matriarcale. »

    Pour être honnête cela vient de Michéa.



  • Joseph Joseph 27 octobre 2017 12:47

    @otc31
    « De ces comportements d’aujourd’hui ou d’hier des ces frères ennemis , c’est l’Humanité qui est triste et affaiblie. N’étant que d’un court passage sur cette Terre, c’est bien dommage d’en profiter de cette manière. »
     
    Si ils utilisaient uniquement cette violence entre eux ça irait, avec un peu de chance ils pourraient même se détruire mutuellement pour qu’on puisse enfin avoir la paix. Mais on sait que ça ne sera pas le cas. Sinon je suis bien d’accord avec vous, c’est bien dommage d’en profiter de cette manière.



  • Joseph Joseph 27 octobre 2017 12:18

    @wesson
    « ben alors si tu connais pas tu fermes ta gueule, et tu n’écris pas un article qui mets en cause un courant politique ... »
     
    Salut wesson, moi c’est smith.
     
    Donc si je comprend bien t’es du genre agressif, agressif mais surtout stupide (tu me diras ça va de paire).
     
    Parce que de 1 je ne parle d’aucun parti politique dans mon article.
    De 2 t’aurais mieux mieux fait de le lire avant de l’ouvrir et de passer pour un con.
    De 3 ça me donne pas trop de connaître ton parti si vous êtes tous comme ça.
     
    « Par contre, les mecs qui mettent « islamo-gauchisme » à coté de ’La France Insoumise », ça, on les connait."
    Je ne me sens pas trop concerné non plus, donc voir point 2.
     
    C’était frais comme commentaire.



  • Joseph Joseph 27 octobre 2017 01:36

    @Buzzcocks
    « Sukhr, ça sent le mec qui débite des clichés à la tonne »
     
    +1



  • Joseph Joseph 27 octobre 2017 01:00

    @sls0
    « Je n’appelle pas ça une allumeuse mais une fille qui s’habille comme elle veut. » et « Je vis dans un pays machiste »
     
    Oui, et j’ai envie de dire que s’habiller sexy est même assez féminin, elles cherchent à flatter leur égo, ça n’a rien de méchant. C’est d’ailleurs plaisant à regarder passer une jolie femme (tant qu’elle n’est pas vulgaire).
     
    Après allumer c’est effectivement quelque chose de totalement différent qui n’a aucun rapport avec la manière de s’habiller. Là elles peuvent avoir une part de responsabilité si elles ont ce genre d’attitude, on ne joue pas avec le feu, un principe de base. Mais porter une tenue sexy ne fait pas d’une femme une allumeuse. Faut pas abuser non plus.
     
    Mais si on va au fond des choses, l’attitude n’est pas très « liberté de la femme ». Elle se conforme aux normes sociales qui doivent faire d’une femme quelqu’un d’agréable à regarder (d’où le maquillage et nombre d’artifices pour arriver à ce résultat qui sont des artifices que la société propose aux femmes). On reste dans le superficiel et l’image qui sont souvent associés à la femme dans nos sociétés. Vous ne trouvez pas ?
     
    Mais comme une femme qui s’habille sexy ne va pas être une allumeuse, un homme qui va regarder une femme ne va pas forcément avoir envie d’aller plus loin. Sur ce point certaines s’égarent. Il n’y a pas que les hommes qui peuvent se faire des films. Et même si selon nos normes sociales un « vrai mec » doit sauter sur tout ce qui bouge si on veut caricaturer :
    https://pouvoiraupeuple.wordpress.com/2015/06/15/souverainete-individuelle-la-boite-des-stereotypes-masculins/
     
    Comme quoi si on va au fond des choses on s’aperçoit que homme comme femme, et malgré certains discours, on est toujours prisonniers d’une certaine pression sociale.
     
    ps : quelle est votre pays ?



  • Joseph Joseph 26 octobre 2017 13:17

    @Yvance77
    « La France s’est voulue et se veut toujours égalitaire »
    Sauf que dans les faits ce n’est même pas le cas. On a même pas une réelle égalité des droits. Et poussé à l’extrême, l’égalitarisme c’est l’uniformité. Une société sans saveur.
     
    « Notre sort est lié au collectif »
    Avec des principes libéraux c’est possible aussi. Sauf que l’on choisi avec qui on veut faire équipe, et ce qui n’exclue pas le respect des autres équipes s’il est réciproque.
     
    « Le juste « tout pour sa gueule » »
    Poussé à l’extrème et sans notion de responsabilité oui. Le problème c’est qu’actuellement il n’y a plus d’éthique. Si une éthique est rattaché aux notions de droits, non.
     
    Encore une fois et dans les faits, cela n’empêche pas le « tout pour sa gueule » de dominer en France. Ni la jalousie de faire en sorte de faire ralentir les autres, au détriment de l’ensemble, et donc du collectif.
     
    Si la notion du collectif à la française c’est de tirer tout le monde vers le bas pour se retrouver à égalité, je préfère de loin la liberté.
     
    Autrement dit, qui est réellement content de voir un de son groupe s’en sortir sans éprouver de la jalousie sous prétexte qu’il en a plus que nous, donc sans lui faire une crasse ?
     
    Parce que ce collectif il ne m’intéresse pas, ni le fait d’avoir un flingue sur la tempe pour jouer collectif, pas envie de faire équipe avec de telles personnes. Si le partage est une des plus belle notions, le partage forcé c’est aussi une forme de viol, un truc violent.
     
    Ceci dit je ne vous vise pas, je ne vous connais pas.



  • Joseph Joseph 26 octobre 2017 13:09

    @Christian Labrune
    « Ce qui serait intéressant et que vous ne faites pas, c’est de montrer par exemple la profonde ressemblance entre les thèmes du FN et ceux des mouvements d’extrême gauche tels « La France soumise », le NPA ou ces groupuscules islamo-gaucho-fascistes qui occupaient l’an passé toutes les nuits la place de la République. »
     
    Je connais pas assez ces mouvements de gauche pour dire. Mais au niveau des valeurs défendus je sais qu’ils sont opposés. Après je crois qu’ils se disputent les faveurs du peuple qui a été délaissé par les autres.
     
    Ceci dit je trouve que le terme d’islamo-gauchiste est un peu attribué à tort et à travers.
     
    Sinon pour le basculement de 81 je suis d’accord, c’est lui qu’à contribuer à faire monter le FN pour diviser la droite, comme a été un gros tournant de la gauche.



  • Joseph Joseph 26 octobre 2017 13:05

    @sukhr
    « Ne confondez pas autoritarisme et fascisme, cela n’a rien à voir. »
    C’est bien ce que je dit en début d’article, je reprend la définition populaire du fascisme.
     
    « l’Extrême gauche a toujours été féministe, depuis le 18ème siècle. [...] Sur le reste : rappelons que le Socialisme s’appuie sur les valeurs païennes, et s’oppose donc très naturellement aux valeurs sémitiques (homophie, « gneugneugneu décadence », etc) »
     
    Le sujet de l’article porte surtout sur la façon de défendre les valeurs « progressistes », et donc l’attitude contradictoire de certains qui tendent vers un peu trop d’autoritarisme et d’intolérance qu’ils dénoncent pourtant. Donc sur la forme, pas sur le fond. Mais aussi sur le fait qu’avec tout ça c’est le peuple qui en pâti, la gauche ne sert plus trop de contre-pouvoir pour le défendre..
     
    Donc je ne vois pas très bien où vous voulez en venir, ou alors si vous avez bien lu l’article.



  • Joseph Joseph 26 octobre 2017 02:31

    @pipiou
    « et suggérer que les femmes sont ici aussi coupables que les hommes ( ...des chiennes) »
     
    Je ne pense pas que ce soit le cas de cet article. Remettre certaines choses en place ne veut pas dire d’arriver à cette conclusion (même si certains mouvements voudrait nous le faire croire pour couper court à tout débat qui n’irait pas dans leur sens).
     
    A contrario la culpabilité que l’on veut faire porter aux hommes, comme les injonctions contradictoires de certaines féministes devient ridicule, et je ne pense pas que ce soit la meilleure méthode pour régler le problème du harcèlement (qui peut exister tout aussi bien pour les hommes, mais exercé d’une façon différente).
     
    Mais si l’on veut vraiment parler de respect de la femme, alors à un moment il faudra bien que l’on cesse de voir les femmes comme des petites choses fragiles et sans défense (même si cela arrange certaines féministes du dimanche d’alimenter une telle vision péjorative de la femme dans un but culpabilisateur, quand je parlais d’injonctions contradictoires).
     
    En d’autres termes, qu’on arrête de prendre les femmes pour des imbéciles sous couvert de pseudo féminisme. Et par la même occasion qu’on arrête de vouloir faire rimer masculinité avec machisme.



  • Joseph Joseph 26 octobre 2017 01:37

    @Mélusine ou la Robe de Saphir.
    Bonjour,
     
    "Le problème dans la démarche de séduction masculine, c’est que derrière se profile une tentation très fréquente : l’emprise. Tu deviens ma chose,...« 
     
    Le problème dans la séduction masculine c’est aussi que toutes les femmes sont différentes, et peuvent rechercher des choses différentes. L’autre problème c’est qu’avec cette tendance égalitaire qui en lieu et place d’égalité tend vers l’uniformité et le reniement de la féminité comme de la masculinité, ça va devenir de plus en plus difficile de ne pas en vexer certaines. Mais si une femme veut un homme, bien souvent elle aura tendance à lui trouver toutes les qualités quelque soit sa forme d’approche, dans le cas contraire cela dépendra de sa mentalité.
     
    Pour ce qui est de l’emprise cela va également dépendre du contexte, mais aussi des pays. Il y a des femmes qui la recherche, et d’autres non avec toutes les nuances entre les deux, comme des formes d’emprises plus ou moins subtiles cachée derrière ces deux envies.
     
    L’enfoiré posait la question de savoir qui porte la culotte ? Dans nos société occidentale il est difficile de nier que c’est en majorité la femme qui souhaite la porter, que l’homme reprendra bien souvent à son compte ce que sa femme lui chuchote à l’oreille (pour ne pas perdre la face et sa masculinité), comme le fait que la femme souhaite gérer, donc la façon dont elle amènera l’homme à la séduire comme le jeu de séduction auquel l’homme devra souvent se plier (et sur ce point certaines assurent plus que d’autres, question d’affinité aussi. Mais aussi lorsque ce jeux de séduction ne se résume pas à la mise en place d’une sorte de rituel, voir d’une sorte de procédure, qui conviendra à certains et beaucoup moins à d’autres), jusqu’au couple.
     
    Dans les faits, et en sous-main, la volonté d’emprise semble donc surtout venir de la femme chez nous (ce qui n’est pas le cas partout), et volonté de porter la culotte à tout prix quitte à perdre son homme (ou de le faire partir).
     
    Bien sûr je ne parle ici du fait que si l’homme se plie à toutes les injonctions de la femme (habille toi comme ceci ou comme cela, etc), la femme risque de s’en lasser assez vite. C’est encore une chose différente.
     
    Mais vous avez aussi raison à propos de cette peur et de ces conséquences, lorsque cette peur ne résulte pas aussi à fuir tout en souhaitant être rattraper (là aussi un point qui peut porter à confusion).
     
    D’où deux questions que les féministes, et les autres, ne posent jamais.
     
    Pourquoi elles ne remettent pas en question le fait que c’est toujours à l’homme de mettre les choses au clair dans les jeux de séduction, de faire le premier pas par exemple, donc une forme de soumission passive de la femme comme une inégalité certaine.
     
    Forme d’autant plus passive qu’à un moment, et poussé à l’extrême pour caricaturer, l’homme pourrait toujours dire à la femme »C’est moi qui suis obligé de prendre les risques et mettre les choses au clair. Donc soit gentille, reste à ta place. Et si t’es pas contente t’avais qu’à faire le boulot et mettre les choses au clair toi même". Peut-être une raison des inégalités hommes/femmes d’ailleurs.
     
    Et prises de risques (sauf si la connexion est clair) qui vont tendre à augmenter lorsque l’on commence à tout confondre, au détriments de celles qui subissent des harcèlements réelles d’ailleurs (dont la femme est tout autant capable, bien souvent sous des formes différentes ceci dit).
     
    Et enfin pourquoi lorsqu’elles parlent de domination masculine on ne parle jamais du fait qu’en occident c’est majoritairement la femme qui souhaite porter la culotte et gérer les choses ? D’où une domination plus féminine que masculine vu sous cet angle, et une inégalité certaine au désavantage des hommes ?