Moi ce que j’aime quand je mate un décolleté dans la rue, le métro ou dans un rade, c’est ce moment où juste après, la fille referme un peu sa veste ou remonte légèrement son débardeur. A ce moment précis, évidemment il est impératif, crucial, si elle te jette un regard (quel qu’il soit) de ne surtout pas baisser les yeux comme une fiotte.
Les canicules ne sont qu’un début. Nous arrivons à un changement géopolitique majeur qui va tout redessiner sur la surface de la Terre. De 1945 à 1990 les choses semblaient stables, l’ouest capitaliste contre le bloc de l’est. Cet état des faits est parti en fumée. Et à partir de 1990 nous avions les prémices d’une nouvelle dualité qui remplaçait la précédente : L’occident contre le monde islamique / islamiste, qui a atteint son paroxysme depuis les attentats et dont les fantasmes ont fait le tour des esprits depuis l’effondrement des tours à New York le 9 septembre 2001. Mais une opposition beaucoup plus profonde émerge depuis ces dernières années un peu partout sur le globe, et pas seulement dans le monde développé. Elle est d’ordre écologique et concerne le climat. Les acteurs sont les suivants : Les forces industrielles non durables et les climatosceptiques font désormais face aux écologistes et aux scientifiques. Tel est le combat du XXIème siècle, et il promet d’être âpre.
@Fergus
On pourrait mettre des garde-fous pour dissuader les listes les plus fantaisistes de se présenter. Mais après tout, 34 ou 41 listes, ce n’est pas un problème. Il s’agit juste de mieux organiser la campagne au niveau logistique et de garantir un affichage sur les panneaux pour toutes les listes, un temps de parole équitable pour toutes les listes et surtout une distribution de tous les bulletins de vote dans chaque bureau. Après, on peut organiser des débats télé entre tous les candidats qui dépassent 1% dans les sondages. Même à 15 ou 16 en une soirée on peut y arriver. D’ailleurs on peut voir ça aussi comme un jeu. A l’Eurovision ils sont bien une quarantaine, non ? C’est palpitant les européennes, c’est de loin l’éléction qui m’intéresse le plus. Et c’est aussi le plus démocratique (proportionnelle).
Rien que le titre est mensonger : La Commission Européennes ne donne d’ordre à personne. A l’auteur, revoyez vos positions vis-à-vis de l’Europe. Si le PC est passé de 20,5% en 1979 à 2,5% cette année c’est justement à cause de ses avis délirants sur l’UE ! Le naufrage ne semble pas vous avoir suffit camarade, vous continuer de tirer sur le mort même dans sa tombe. Que le dernier éteigne la lumière en partant.
@Eric F
D’où l’intérêt d’avoir une proportionnelle intégrale, comme en Allemagne, sans la barre des 5% pour avoir des députés. Cela aurait permis à DLF et à Génération.s, très proches de cette barre, d’avoir 3 élus chacun, mais cela aurait aussi permis à l’UDI, au PCF, au Parti Animaliste et à Urgence Ecologie, tous les 4 aux alentours des 2% des voix, d’avoir 2 élus chacun.
@Eric F
Les deux cartes retenues par l’auteur ne présente que le vote LREM. Sur le site du monde on peut trouver plusieurs cartes, dont celle représentant les partis arrivés en tête dans chaque bureau de vote. Et là on voit beaucoup de vert (EELV) à côté du marron, et aussi un petit peu de rouge (LFI).
@damocles
Entre 2017 et 2019 on va dire que 6% de l’électorat est passé des Républicains à LREM... mais 6% de l’électorat est aussi passé de LREM à EELV. Il y a eu des renforts d’un côté mais des fuites de l’autre.
Intéressant vos deux cartes. J’habite dans un quartier de Paris qui est rattaché à un bureau de vote où EELV a battu LREM d’une seule voix (240 contre 239), les autres listes arrivant très loin derrière. C’est un des deux bureaux de vote de la capitale situés les plus à l’ouest de Paris où Jadot l’a emporté sur Loiseau, le dernier rectangle vert avant d’être baigné dans l’orange / marron. En ce sens c’est un peu un bureau de vote frontière entre le Paris écologiste et le Paris macroniste.
L’euroscepticisme de gauche a toujours été une erreur, et un projet de gauche nationaliste, déjà peu attractif, se vend de moins en moins en boutique. José Bové avait déjà établi son diagnostic il y a 10 ans, et il reste valable : "Le non à l’UE, qui prend son essence même à l’extrême droite, a irradié une partie de la gauche. Pourtant l’UE est un projet progressiste. La gauche anti UE va contre le sens de l’histoire".
A la lecture des résultats des élections européennes, les Français sont en effet dubitatifs face à cette gauche de la gauche qui n’a jamais clamé son amour pour l’Europe. Et quitte à glisser un bulletin dans l’urne pour faire une grimace à l’Union Européenne, les gens préfèrent toujours l’original à la copie, c’est à dire les mouvements populistes de droite plus ou moins extrêmes.
Et effectivement, à y voir de plus près, l’UE propose des outils pour tirer les salaires minimum vers le haut, lutter contre le dumping social, venir à bout des paradis fiscaux, harmoniser les lois pour une meilleure prise en compte de l’écologie et freiner le changement climatique.
Cette erreur de la gauche radicale puise ses sources au temps de la guerre froide, lorsque le PCF pro-soviétique voyait la CEE comme un ennemi de l’Union Soviétique, ce grand frère dont il fallait copier le modèle. Ce malentendu plongera un peu plus la gauche radicale dans l’abîme à chaque élection européennes.
Aux européennes de 1979, le PCF de Marchais ne fait que 20,5% et perd définitivement le leadership de la gauche au détriment du PS de Mitterrand, qui finit 3 points devant lui. Aux européennes 5 ans plus tard, le Parti Communiste fait un plongeon qui dépasse les pires prévisions de la place du Colonel Fabien, avec un catastrophique 11,2%, quasiment à égalité avec le FN, qui apparaît sur l’échiquier politique. Marchais reste silencieux pendant plusieurs semaines, injoignable.
Aux européennes de 1989 le PCF recule encore, à 7,7%. Marchais aura beau dire "les événements de la place Tian’Anmen nous ont fait perdre 2 à 3 points", le PS voit dans cette élection l’effacement du PCF, dépassé par Les Verts (10,6%), et qui n’est plus indispensable dans le jeu des alliances à gauche. Nouvelle déroute aux européennes en 1994, qui voient le PCF tomber à 6,9%... puis à 6,8% en 1999. Robert Hue montre sa surprise sur les plateaux de télévision, inquiet.
Aux européennes de 2004, le PCF est aux mains des « nonistes », plus eurosceptiques que jamais, de Marie-Georges Buffet. Le score est calamiteux : 5,9%. C’est le clap (ou la claque ?) de fin pour le Parti Communiste. Aux élections européennes de 2004 la devanture change. Jean-Luc Mélenchon et le Front de Gauche apparaissent, mais le discours ringardisant sur l’Union Européenne reste peu ou prou le même : Le FG doit se contenter d’un maigre 6,5%.
Le score est quasiment le même 5 ans plus tard aux européennes de 2014 (6,6%) qui verront Mélenchon se renfermer dans un silence de plusieurs mois pour « prendre du recul et laisser retomber la poussière ». En 2019, bis repetita pour Mélenchon qui s’efface des écrans radar après le 6,3% de Manon Aubry. Et si la gauche radicale changeait son positionnement sur l’Europe ?
Quand je trainais avec des Maos, on allait à la Fnac déplacer les bouquins de Soljénistyne au rayon science-fiction.
@Legestr glaz
Il s’agit de votre point de vue, qui n’est pas nécessairement le meilleur.
@Doume65
Non, je confirme c’est bien du 1er degré.
A 16 ans, un 11 novembre que je passais sur les Champs Élysées, j’ai failli me faire casser la gueule par des anciens combattants parce que je les avais traités de collabos.
Alors j’ai vu la vidéo de l’anniversaire Carlos Ghosn au château de Versailles, franchement je pense qu’on devait plus se marrer aux anniv’ de Carlos le chanteur.
C’est Alain Payet qui disait à propos d’un de ses films « putain c’était le cirque ! ». Puis il s’est ravisé : « Mais attention je n’ai rien contre le cirque. J’ai beaucoup de respect pour les professionnels du cirque ».
On a d’abord traité - moi le premier - l’électeur FN de beauf raciste. Puis, on lui a signifié qu’il était manipulé, que si la devanture avait changé, le fond restait le même, mais que bon, on allait lui apporter nos lumières pour qu’il réfléchisse un peu mieux. On l’a donc d’abord traité d’enculé, puis d’imbécile. Et ben putain, tu sais quoi ? Ni l’insulte, ni le mépris n’ont réussi à faire baisser leur nombre. Étonnant non ?
Si je devais choisir, dans l’isoloir, puis au plumard, entre Clémentine Autain et Marion Maréchal Le Pen, et ben je t’avoue que dans les deux cas je serai bien emmerdé pour prendre une décision…
« Ils commémorent au mois de juin, un débarquement de Normandie, ils pensent au brave soldat ricain qui est venu se faire tuer loin de chez lui. Ils oublient qu’à l’abri des bombes, les Français criaient : vive Pétain, qu’ils étaient bien planqués à Londres, qu’ y avait pas beaucoup de Jean Moulin. »
Quand le tennis était un théâtre avec une incroyable galerie de personnage. Aujourd’hui Djoko fait 2 fois par an un truc vaguement rigolo sur le court, Wawrinka a des restants de LV3 en trash talking, et Benoit Paire dépasse pas la 30e place mondiale. Les tennismen ont remplacé les joueurs de tennis.
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