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Les commentaires de Muadib



  • Muadib 28 avril 2010 22:39

    Je note que vous n’avez guère réagi à la première partie de mon intervention.

    Pour le reste, il n’est pas aisé de déterminer si un système est chaotique ou non. Et il paraît assez présomptueux, dans l’état de nos connaissances, d’affirmer que la météorologie l’est.

    Décider que le débat est tranché alors qu’il ne l’est pas ( http://www.asmp.fr/travaux/gpw/philosc/rapport1/chaos-debat.pdf ) est assez osé.

    Mais ça fait vendre des livres, ça c’est sûr...



  • Muadib 27 avril 2010 14:18

    « Auparavant un cygne noir n’avait d’effet que localement, mais ce n’est plus le cas »

    Cette affirmation est erronée.
    Les phénomènes physiques (du type explosion volcanique) ont de tout temps pu avoir des effets globaux.

    Ce qui est modifié, c’est l’ampleur que prennent ces phénomènes (on parlerait de « volatilité ») au niveau des coûts tant humains que matériels. Et encore...on pourrait en discuter s’il s’agit d’une ampleur absolue ou relative. (1 mort en -57 n’a pas la même répercussion qu’un mort en 2010)

    Il me semble que vous faites un peu trop vite appel aux processus chaotiques pour justifier de l’inutilité de la modélisation. Mais celle-ci n’est (et n’a toujours été) qu’une approximation de la réalité.
    C’est en prenant en compte cet élément majeur que l’on reconnaît l’incertitude qui nous entoure.

    Enfin, il s’agit de rappeler que les lois à l’origine de ces phénomènes physiques ne sont pas, par nature, chaotiques. C’est leur accumulation et la propagation des incertitudes qui nous empêchent (dans l’état de nos connaissances actuelles) d’en obtenir une modélisation plus fidèle.
    Si l’on arrivait à discrétiser notre atmosphère au centimètre près et à faire tourner les modèles sur une telle grille en tenant compte de l’ensemble des effets possibles, on trouverait des solutions très proches de la réalité.
    Malheureusement, la puissance de calcul étant limité, on n’est pas prêt d’y arriver...



  • Muadib 6 mars 2010 17:03

    Je suis navré mais l’assurance peut jouer le rôle d’un produit financier. Une assurance-vie par exemple.

    Un contrat d’assurance est un contrat de transfert de risque voulue par un acteur qui n’a pas les capacités (souvent au sens financier) de faire face à sa réalisation.
    Mais l’assurance n’est pas sensé influencer sur le risque transféré.

    Et c’est là, malheureusement, que le bât blesse.

    Tout comme une personne souscrivant à une assurance dégâts matériels automobile aura tendance à faire plus d’accidents, il se peut que la souscription de CDS influence la réalisation ou l’ampleur du risque assuré.

    C’est un problème qu’il s’agit de régler mais il ne faut pas non plus exagérer son impact. Sur des marchés fortement liquides (i.e. avec un nombre d’acteurs important) il est très difficile (voire impossible) de manipuler les cours. Et encore moins sans se faire remarquer.



  • Muadib 6 mars 2010 16:38

    "Sans doute que les architectes majeurs de cette usine à gaz financière savaient pertinemment que la moindre étincelle pourrait entrainer une série de défauts en cascades (ce qu’on appelle le « risque systémique »).« 

    Je me permets de réagir car il s’agit là d’un léger raccourci.
    Il y avait un manque de connaissance (et de modélisation) flagrante sur ce type d’événement »extrêmes" qui est un des facteurs clé dans l’écroulement de certains acteurs financiers exposés au CDS.

    Si, qualitativement, on pouvait discuter du risque systémique (engendré par la dépendance entre les différents acteurs/actifs financiers), quantitativement, c’était le désert. Ou presque.



  • Muadib 6 mars 2010 16:34

    Le mécanisme que j’ai décris est celui de base. Et c’est le seul qui devrait être appliqué.

    Maintenant, il me semble (je n’ai pas lu toute la littérature à ce sujet) que les CDS peuvent poser un problème lorsqu’ils sont « à découvert ».
    Mais on se rapproche plus là de la manipulation des cours (liés à un marché pas suffisamment liquide) et qui devrait, à mon sens, être réprimé.



  • Muadib 6 mars 2010 15:46

    Si on schématise rapidement...

    A garantit à B qu’il versera un montant X si l’actif S subit un « événement de crédit » durant une durée T et cela en contrepartie d’une prime versée par B.

    Cet événement peut être de plusieurs natures, le plus connu étant le défaut...C’est à dire le non-remboursement d’un crédit.

    Il y a alors deux cas possibles. :
    -il y a un événement durant la durée T, A doit payer B.
    -il n’y a pas d’événement durant la durée T, A ne doit rien payer et a perçu les primes de B.

    C’est typiquement un contrat « d’assurance »...La différence réside dans la « chose » assurée.

    La valorisation des produits dérivés reste...problématique. Il s’agit de modélisations souvent complexes et dépendantes d’hypothèses parfois fortement critiquables.
    Leur utilité est par contre indéniable car elle permet à l’acteur B de transférer un risque à un acteur A qui est capable de le prendre.

    Prenons un exemple simpliste :
    B est une banque de très petite taille qui a accordé 10 crédits d’une certaine valeur Y.
    Si un de ces détenteurs de crédit fait défaut, la banque peut se retrouver en difficulté car le défaut d’un crédit représente une perte très importante par rapport à sa taille
    Elle va conclure un CDS avec un établissement plus important.
    B va donc verser une prime annuelle et, en cas de défaut de payement, recevra tout de même l’argent correspondant au montant du crédit restant à rembourser.



  • Muadib 6 mars 2010 15:08

    Il me semble que le problème principal de ce type de produit dérivé réside aussi dans des erreurs de modélisation ayant abouti à sous-estimer les différentes relations entre « tranches » de risques.

    Or, c’est cette modélisation qui permet d’évaluer la distribution des payements à effectuer par les deux intervenants.

    Si le régulateur doit jouer son rôle, il ne peut agir de façon « bête et méchante » en instaurant une marge à constituer (par exemple) sortie de nulle part...chose actuellement mise en pratique pourtant.

    Pour une approche mathématique de la chose (le cas d’AIG y est d’ailleurs repris), je conseille ceci :

    2009. Donnelly, C., Embrechts, P. : The devil is in the tails : actuarial mathematics and the subprime mortgage crisis

    http://www.math.ethz.ch/ baltes/ftp/papers.html



  • Muadib 27 octobre 2009 19:47

    « Je le redis , l’état d’urgence est sans doute mis en place pour préparer à un état d’exception. »

    Hahaha.

    Non.

    On considère, aux Etats-Unis, que l’état d’exception est régi par la suspension ou non de l’Habeas Corpus.
    Or, cette suspension ne peut se faire qu’en cas d’insurrection ou de guerre.

    Et encore, Lincoln s’est fait tapper dessus par la cour suprême parce qu’il était passé par des tribunaux militaires durant la guerre civil. Or, les tribunaux civils étant capable de fonctionner, cette disposition n’était pas justifiée.

    Fin soit, il faut arrêter de regarder Alex Jones tous les soirs...

    Je tiens les paris d’ailleurs que d’ici un an, l’auteur aura mangé son article vu que l’état d’urgence nationale prendra fin, tout comme la pandémie.



  • Muadib 27 octobre 2009 18:01

    Relis les critères qui permettent de décréter une urgence sanitaire...

    Non, on ne déclenche pas un état d’urgence pour une épidémie saisonnière dont les conséquences sont connues.

    Tout comme on ne déclenche pas un état d’urgence dès que la saison des tornades arrive...Par contre, si une tornade particulièrement meurtrière sévit, on peut déclencher l’état d’urgence pour faciliter les secours.

    Tout est dans le document du congrès, que tu le lises ou pas, je m’en tappe mais j’aimerais éviter de devoir écrire un article en réponse à ta tentative de désinformation.
    Alors instruis-toi.



  • Muadib 27 octobre 2009 17:14

    La grippe saisonnière n’est pas qualifiée d’urgence nationale car, contrairement à la grippe A, elle est...saisonnière.

    Ce qui implique qu’elle est prévisible, que ses effets sont connus, et que les moyens sont mis en place année après année pour s’y préparer.

    La grippe saisonnière ne répond donc pas aux situations visées par le National Emergency Act.

    « The first is
    its temporal character : an emergency is sudden, unforeseen, and of unknown duration. »

    Pour plus de détails sur l’état d’urgence, un document du congrès en anglais :

    http://fpc.state.gov/documents/organization/6216.pdf

    On peut notamment y lire que les mesures prises doivent être spécifiées dans la déclaration ( en l’occurence, Philippe D. les a parfaitement résumée) et que toute nouvelle mesure doit faire l’objet d’une nouvelle déclaration et doit passer par le congrès qui peut la modifier si besoin est.

    Donc pas d’atteinte à la liberté de la presse ni aux libertés fondamentales en général.

    Agoravox, what else ?



  • Muadib 30 août 2009 12:10

    "vous êtes prêt à contribuer je suis sûr aux frais qu’occasionerait inévitablement la mise en oeuvre d’une étude disposant a minima des mêmes ressources dont a disposé Bazant en son temps.« 

    Vous pouvez me dire quels sont les frais d’écrire les équations du mouvement du WTC ?

    Si Bazant a eu des frais, c’est au niveau des différents tests sur les matériaux du WTC pour définir leurs propriétés physiques. Or, le WTC et ses caractéristiques sont désormais très bien connus ( NIST ou publication scientifique), toutes les données sont là.

    ffi n’aurait strictement aucun frais ( sinon le temps consacré) à établir de nouvelles équations et à lancer une résolution d’équa. diff.

     »En amont il est nécessaire de se conformer aux faits indubitablement constatables.

    Les trois immeubles se sont bien effondrés totalement, mais ceci constitue une première dans l’histoire pour ce type d’immeubles à structure composée d’acier.« 

    Je vous donne un scoop. Deux immeubles qui se prennent un boeing dans la tronche, c’était aussi une première.
    Pour le WTC7, immeuble particulier, feux durant plusieurs heures sans lutte de la part des pompiers et sans système anti-incendie.

    Le fait que c’est une »première« n’en fait pas une impossibilité. D’ailleurs, certains autres événements sur d’autres batiments ont démontré, en leur temps, le danger que représentait le feu pour des immeubles composés principalement d’acier.

     »Et n’allez pas me dire, pas de comparaison possible, que je sache Moorea et vous même nous sortez maintenant le Ronan Point ,qui a pas plus à voir avec la choucroute.« 

    On sort »Ronan Point« pour montrer l’existence du phénomène »effondrement progressif« nié par ffi ( qui affirme que la pou-poutre aurait dû tomber sur le coté, rappelons-le...).
    Le mécanisme de base est comparable. La chute des étages supérieurs entraine l’effondrement des étages inférieurs de manière progressif.

    On ne dit pas »Ca s’est effondré à Ronan Point, donc ça devait s’effondrer au WTC« , on dit »Il existe un mécanisme d’effondrement progressif « Ronan Point », est-il possible que ce mécanisme se soit produit au WTC ?« La réponse, après études, est oui.

     »La seule chose qui a à voir dans ce cas, c’est tout aussi bien la constatation visible du fait que l’effondrement est partiel et qu’il s’arrête à un niveau inférieur.« 

    Car les contraintes physiques lors de l’effondrement étaient différentes et la résistance opérée par les parties encore intactes aussi.

     »Si l’on s’en tient à la logique pure, ce qui aujourd’hui est normal, c’est que les immeubles n’auraient pas dû s’effondrer totalement en relation avec les normes de construction, car pour le WTC 1 et 2, contrairement à vos dires, ils étaient bien prévus pour résister à un choc d’avion avec kérosène, et pour le WTC7, idem face à un simple incendie."

    Je vous invite à consulter l’avis de l’archictecte du WTC sur ce point. Il est bien moins affirmatif.

    Non, le WTC7 n’était pas conçu pour résister à des incendies de plusieurs heures. La résistance aux incendies des batiments est limité dans la durée.
    De plus, le système anti-incendie ne fonctionnait pas en raison des coupures d’eau.

    Je trouve toujours aussi hilarant votre propension à mettre sur le même pied le premier forumeur venu et des scientifiques reconnus.



  • Muadib 29 août 2009 15:49

    On voit là le gros problème de ffi...Il part du principe qu’il s’agit d’explosifs.

    Sans même avoir démontré ( j’attends toujours les calculs) qu’un effondrement progressif était impossible.

    Aussi, cher ffi, pourriez vous ( comme Bazant) établir une modélisation la plus fidèle possible du comportement du WTC et démontrez, mathématiquement parlant, l’impossibilité que la gravité ait pu produire un tel résultat.

    Le principe de moindre action devrait vous aider à établir les différentes équations nécessaires à votre démontration.
    La littérature indiquée par Moorea devrait vous aider à démonter les théories fumeuses de ces scientifiques soudoyés à la solde du gouvernement américain.

    Si nous commencions par les hypothèses à prendre et/ou les outils utilisés ?

    Comment prenez-vous en compte l’ensemble des degrés de libertés et les forces non conservatives qui engendrent les mouvements latéraux ?
    Comment calculez-vous le critère « initial » qui décide si oui ou non l’effondrement a pu se déclencher par la seule gravité ?
    Quelle modélisation adoptez-vous pour démontrer l’impossibilité de l’effondrement progressif ? Autrement dit, que la perte d’énergie à chaque étage entraîne l’arrêt de l’effondrement ?

    Une dernière remarque.
    La direction suivie par l’effondrement de Ronan Point est globalement verticale. Ce qui induit une autre composante se situe dans la résistance exercée par les parties de l’immeuble encore debout sur les étages en cours d’effondrement.
    C’est, en tout cas, votre théorie.

    Or, le WTC s’est effondré totalement.
    Ou sont les résistances pour empêcher la direction de moindre action d’être verticale ?

    Il y a une légère contradiction entre affirmer d’un côté que le Ronan point a une direction globalement verticale et de l’autre que la poutre du WTC n’a pas pu transpercer 200 000 tonnes d’acier et de béton.



  • Muadib 28 août 2009 17:25

    Je n’ai jamais dit que l’effondrement de la facade s’est fait en même temps que la terrasse.

    Etablir des équations du mouvement, ça n’a pas besoin de financement. Alors, ffi, il est temps de démontrer que la modélisation de Bazant est fausse et de proposer une modélisation plus correcte.

    Vous m’excuserez d’attendre la prochaine publication de ffi, charmord & Pole pour me prononcer. Ingénieurs en structure formés à l’école de Reopen.



  • Muadib 28 août 2009 13:59

    "Même un noobie comme moi arrive à comprendre à ce stade ses explications sur les hypothèses de cet immense scientifique à la bibliographie googlelesque.« 

    C’est un tort d’avoir publié des dizaines de publication ?
    Que doit-on comprendre dans cette phrase ?

     »En y réflécissant bien, celui ci a délivré une étude financée par ses donneurs d’ordre, il eut été pour le moins suprenant qu’il prenne en compte dans ses hypothèses de base l’utilisation d’explosifs, n’est ce pas ? (sourire).« 

    Ha bah oui...Et l’ASCE est dans le complot. C’est sûr.
    Pathétique.

    Il n’est nul besoin d’étudier la question des explosifs vu que Bazant, en scientifique, se contente d’étudier les faits et de tenter de les modéliser. Or les faits sont qu’il n’y avait aucun explosif dans le WTC. Juste un gros navion.

     »Tout comme le NIST a toujours balayé d’un revers de manche ces hypothèses, et sur un plan analytique, procédural et rationnaliste, c’est pas très sport je trouve.« 

    Il les a rejeté car :
    -leur théorie explique l’effondrement sans avoir besoin de cette hypothèse
    -il n’y a aucune trace d’explosifs lors de l’effondrement ( avant, pendant, après)

    Ils ont établi un paradigme. Tout simplement.

     »Quoi qu’il en soit, en dehors de disqualifier ffi, vous paraissez impropre à donner une contradiction adéquate sur le coeur même de sa petite démonstration, ou plutôt on aimerait que vous réfutiez de façon claire sa critique.« 

    Vous mettez le doigt sur un sérieux problème.
     »Petit démonstration« .
    ffi prétend pouvoir décrire l’effondrement d’un immeuble par le principe de moindre action.

    Je lui demande donc, désormais, de me transcrire cette démonstration en mathématiques.
    Et il va devoir adopter la même démarche que Bazant. Il va se retrouver exactement dans la même situation, avec les mêmes hypothèses et les mêmes discussions sur leurs impacts.
    Et, au final, le même résulatt.

    Car, en attendant, ffi n’a aucune démonstration. Il dit que le principe dit que c’est impossible. Il ne l’a jamais prouvé.
    Il dit qu’il y a des contraintes, des mouvements latéraux ignorés, ect...
    Il ne l’a jamais prouvé.

    Il dit plein de choses mais de démontre rien. Aucune équation du mouvement, aucune simulation. Rien.

    Alors oui, c’est compréhensible par vous le non-scientifique. Mais pour un ingénieur c’est »garbage in, garbage out« ou »bla bla bla« .

     »De mon point de vue de microbe, je peux au moins me livrer à des exploitations imagées de cette démonstration. Ainsi votre fameuse poutre qui selon Bazant, Moorea et vous même participe avec l’intégralité de ses petites copines à l’effondrement, comment elle fait ce miracle par exemple quand elle se trouve jusqu’à 150 m de distance dans certain cas, comme on le constate de façon irréfutable la vidéo proposée par charmord ?« 

    Totalement faux.
    Ni Bazant, ni Moorea ni moi n’affirmons que l’intégralité de la masse des étages supérieurs est conservé pour propager l’effondrement.
    L’hypothèse de Bazant est même inverse.

    Epic fail.

     »S’il s’avère en effet que dans l’hypothèse de Bazant, celui ci méconnaît la dispersion de toute ou partie de la matière en cours d’effondrement car il la confine toujours au même endroit, celui qui dans l’axe de la tour la fait tomber sur celle de dessous (mon vocabulaire n’a rien de scientifique assurèment, jouez en comme vous voulez, je préfère que vous gardiez les diatribes pour moi même plutôt qu’envers ffi), il se la joue très très cool ou tout au moins pas très rigoureux.« 

    Ce n’est pas ce qu’il fait.
    Il étudie le mouvement dans un seul axe ( celui qui nous intéresse) car la description des mouvements dans les autres axes est chaotiques et difficilement ( j’ai envie de dire »impossible, mais ffi va nous montrer tout ça) modélisable.
    Cependant, il prend en compte les effets de ces mouvements en intégrant un facteur de perte de masse.

    Epic fail ²

    Vous êtes vraiment très très loin et totalement biaisé pour faire aveuglément confiance à un intervenant sur un forum ( ffi) qui n’a rien publié sur le sujet...Et des scientifiques reconnus dans le domaine.

    Ha...mais...j’oubliais...Il a été payé. Soudoyé. Corrompu.

    Je vous invite à démontrer ces affirmations.



  • Muadib 28 août 2009 13:47

    La réponse à la question 3) découle de la théorie du NIST.

    La phase 1 correspond au flambement des colonnes extérieures.
    La jonction entre la phase 1 et la phase 2 est la rupture de ces colonnes.
    La phase 2 correspond à une absence de résistance vu la rupture précédente.
    La phase 3 correspond au ralentissement provoqué par les débris.

    Ensuite, oser parler d’effondrement symétrique alors qu’il y a une brise très nette au niveau des portiques 1 et 2, c’est de la mauvaise foi.

    Pour la question 1), je doute que moorea ait développé une argumentation pareille vu que, sur son site, il indique " la longueur de flambement des colonnes (et notamment 79, 80 et 81) a fortement augmenté.« 
    La terrasse s’est effondré parce que l’entièreté de la structure interne qui la soutenait avait perdu ses soutiens.

    Pour la question 2), sources indiquant le décalage de temps ? Selon la timeline du NIST, ce n’est pas du tout le cas. Il y a rupture progressive de la structure interne avec des signes visibles de manière régulières.

    Pour la question 3), quelques détails : la rupture de la structure interne s’est fait progressivement. Le report de charge aussi. Les colonnes extérieures ont commencé leur flambement ( phase 1) et ont ensuite rompu.
    L’effondrement de la structure externe a eu lieu directement. Dès que les contraintes physiques requises étaient remplies.

    Ensuite, il serait bon d’arrêter de parler »d’aveu du NIST« . Il n’y a aucun »aveu" à décrire une réalité physique. Cohérente avec leur modélisation.

    Au passage, serais-tu devenu ingénieur depuis la dernière fois ?



  • Muadib 28 août 2009 13:29

    Non mais c’est pas croyable de se contredire à ce point...

    Faire de la physique via wikipedia. C’est mal.

    Je voudrais bien que ffi nous démontre ( via calculs hein...parce que les grands principes, on commence à connaître...) que la structure supérieure aurait du tomber sur le côté lorsqu’elle a heurté l’étage inférieure.

    En utilisant son principe. Qu’il va devoir transcrire sous forme d’équation du mouvement...

    Je sens qu’on va rire.

    Allez ffi, c’est à toi !



  • Muadib 28 août 2009 11:02

    Allez, je vais tout de même répondre à ffi, histoire de ne pas le laisser sur sa fin.

    Selon ffi, la seule modélisation correcte est de prendre en compte tous les degrés de liberté possible et d’étudier de manière détaillée la perte de masse entraînée par l’éjection de matériaux durant l’effondrement.

    Je le cite, d’ailleurs :

    "Les poutrelles sont ancrées en des points, une force qui s’applique sur celle-ci a donc un « moment » qui entraine les poutrelles dans un mouvement de fléchissement, de rotation ou de cisaillement. C’est cet ensemble de fléchissements, de rotations ou de cisaillements des éléments internes qui fait que les vitesses ne sont pas que verticales« 

    Entièrement d’accord. Il existe des tas de contraintes qui vont s’appliquer sur les poutres.

    Cependant, la contrainte la plus forte proviendra de l’impact des étages supérieurs sur les étages inférieurs. Consistant en une force principalement verticale.

    La modélisation de Bazant consiste à étudier comment cette force, une fois l’effondrement déclenché, a pu le propager. Autrement dit, définir l’équation du mouvement suivant l’axe vertical.

    La modélisation de ffi consiste à étudier comment chaque poutrelle s’est comportée et à étalibir l’équation du mouvement suivant l’axe x,y,z pour chaque élément de la structure.
    Seule manière de connaître la dynamique de l’effondrement.
    Selon lui.

    Sauf que les hypothèses de Bazant sont justifiés dans le chapitre »Effect of uncertainty of Mass shedding fraction« . Chapitre qui étudie l’effet de variations de ce paramètre sur le modèle.

    L’hypothèse est donc justifiée et n’impacte pas les résultats du modèle. ( Les variations restant dans la marge d’erreur)

    La proposition de ffi est alléchante car elle permettrait de connaître exactement la position de chaque poutre du WTC à tout instant durant l’effondrement.
    Mais son hypothèse est irréaliste vu l’impossibilité d’une telle modélisation.

    Je rajouterais, finalement, que ffi caricature grandement la modélisation de Bazant. D’un côté il nous dit qu’il ne prend jamais en compte les mouvements transversaux ( tube de vide infranchissable), de l’autre il nous dit qu’il prend en compte l’éjection de matière.

    L’hypothèse de Bazant n’est donc pas une absence d’autres mouvements mais que l’impact des mouvements autres que ceux verticaux peut être modélisé par le paramètre »Ejection de matière« .

    Ensuite, notre ami ffi se lance encore une fois dans le principe de moindre action, prétextant que Bazant le viole.
    Or, dans le cadre de sa modélisation, Bazant ne viole rien du tout. Il utilise certaines hypothèses simplificatrices nécessaires à la modélisation.

    Il vérifie ensuite ses hypothèses et notamment leur impact sur le résultat.

    ffi n’a pas l’air très au courant de la démarche scientifique...en dehors des grands principes bien sûr. Il les connait ceux-là.

    La remarque (2) est du même tonneau. Bazant prend en compte »ce qui passe par dessus bord« .

    On remarque l’incompréhension de ffi face à Bazant. Il considère que Bazant, n’étudiant que le mouvement vertical, force les objets à traverser les 200 000 tonnes du WTC.
    Or, ceci ne serait vrai que s’il négligeait les pertes de matières qui englobent les effets latéraux.
    Non seulement il ne les néglige pas mais il teste en plus son modèle sur un intervalle de valeurs.

    Ensuite, ffi dit une grosse connerie :

     »En revanche, si on réécrit les équations (2) et (3) - plutôt que de les trafiquer en paramètre, avec les hypothèses logiques que les éléments tombant et ceux rebondissant ont des vitesses orientées au moins dans le demi-espace inférieur et supérieur à la surface de contact, toutes les directions de l’espace sont des degrés de liberté du système, et alors :
    « les corps prendront la direction qui leur permettra de dépenser le moins d’énergie dans l’immédiat », parmi toutes les directions possibles de l’espace, et fatalement, selon le principe de moindre action, ils finiront par basculer dans le vide, parce qu’il n’offre aucune résistance au mouvement, et à partir de ce moment-là plus rien ne les empêchera de tomber librement« 

    Fatalement ?
    Non.
    Quelques posts plus bas, ffi nous dit finalement ( et avec raison) que ces poutrelles vont êtres soumises à différentes contraintes.

    Et, au lieu d’en tirer la conclusion logique que ces contraintes vont définir leurs cinématiques, il fait appel au GRAND principe de moindre action pour nous expliquer qu’elles vont fatalement tomber dans le vide.
    Contraintes ou pas contraintes, on s’en fout.

    C’est là une faiblesse manifeste du raisonnement de ffi qui fait appel un coup à des contraintes liés à la résistance des matériaux, et un autre coup au principe de moindre action.
    Pour nous donner des conclusions différentes.

    Non, rien ne force ces éléments à »fatalement" tomber sur le côté. Certains vont tomber sur le côté en raison des contraintes qui leur ont été appliquées.
    C’est la portion de matière éjectée modélisée par Bazant.



  • Muadib 28 août 2009 10:28

    @shawford

    Tout le monde est libre de publier ses travaux s’ils sont rigoureux.

    Je ne vois aucun raison qui empêcherait la publication d’un article démontrant l’inexactitude des hypothèses de Bazant.

    ET ( c’est le point important), qui proposerait une autre modélisation/démonstration expliquant la dynamique. Ou, au moins, qui démontrerait que la gravité seule n’a pas pu être suffisante.

    En attendant...



  • Muadib 28 août 2009 01:51

    J’attends avec impatience que vous publiez vos conclusions.

    Je vous conseille de lire le papier jusqu’au bout. Ainsi que les publications précédentes.
    Elles justifient largement les hypothèses choisies.



  • Muadib 27 août 2009 19:21

    Concernant Bazant, on peut y retrouver le graphique pour les 30 premiers mètres de chute de la Tour nord ( par exemple).
    Par lecture graphique on est a environ 2.6 sec pour la chute libre et 3.1 sec pour la modélisation et les mesures réelles.

    Pour les temps totaux de crush-down :

    « Thus it ensues from the seismic records that the crush-down phase lasted 12.59 ± 0.50 s for the North Tower, and 10.09 ± 0.50 s for the South Tower. »

    « These durations match reasonably well the durations of the crush-down phase calculated
    from Eq. (2), which are 12.81 s and 10.47 s for the North and South towers »

    « Now note that these durations are, on the average, 65.5% and 47.3% longer than those of a
    free fall of the upper part of each tower, which are 7.74 s for the North Tower and 7.11 s for the
    South Tower. So, the seismic record, too, appears to contradict the hypothesis of progressive
    demolition by timed explosives. »