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Les commentaires de fjr



  • fjr 7 avril 2012 12:14

    Très intéressant article qui permet de prendre conscience que l’enrichissement de la base de données sur l’ADN mitochondrial humain commence à permettre d’affiner sérieusement et de conforter les données statistiques qui avaient révolutionné la compréhension de l’évolution humaine il y a 25 ans.

    Deux questions de néophyte :
    - Comment peut-on affirmer que le taux de mutation de l’ADN (vous évoquez un taux moyen de 7 substitutions tous les 20 000 ans) est effectivement linéraire ?
    - Comment peut-on intégrer dans ce schéma où l’Eve mitochondriale remonterait à 170 000 ans BP les récentes découvertes du séquençage du génome néandertalien qui amènent l’équipe de Svante Paabo à affirmer que l’homme moderne a hérité d’une partie du génome néandertanlien ?



  • fjr 30 mars 2012 20:19

    Au vu de certaines réactions, il me semble intéressant de rappeler que plusieurs études (notamment celle de Sarah Tishkoff et de son équipe, publiée dans Science en 2009 et celle de Stephan Schuster, publiée dans Nature en 2010) ont abouti à la conclusion que c’est en Afrique que la diversité génétique est la plus importante (ce qui est cohérent avec l’hypothèse d’une origine africaine de Sapiens Sapiens, l’espèce humaine ayant eu plus de temps sur le continent africain pour évoluer et se diversifier que sur les autres continents, où son implantation est plus récente).

    Ainsi, il existe entre certains Bushmen des différences génétiques plus importantes qu’entre un Européen et un Asiatique.

    Dans ces conditions, si on tient absolument à utiliser le terme de « race » pour distinguer entre les êtres humains, il est donc plus pertinent de parler des différentes « races » de Bushmen que d’une « race européenne » (ou caucasienne, selon la terminologie consacrée au siècle dernier) et d’une « race asiatique »...



  • fjr 12 février 2010 21:14

    J’en suis arrivée à avoir une définition complètement personnelle de l’art, à laquelle je m’accroche depuis des années faute d’en trouver une autre toute faite et plus complète : l’art, pour moi, c’est la communication d’une émotion à un public à travers la maîtrise d’une forme.
    A cette aune là, à la lecture de cet article, je me dis que « Personnes », c’est bien de l’art. Si Boltanski a pu communiquer ne fut-ce qu’à un seul visiteur une émotion profonde par la simple exposition ordonnée de ces vêtements, alors à mes yeux, c’est un artiste.



  • fjr 14 décembre 2009 19:14

    Je ne comprends pas ?

    Par contre, la chronique de Guillon pour Libé, plus ancienne, je crois, que ce qu’elle qu’il a faite à Inter, me semble assez bien montrer comment est née son idée de labo américain.

    Mais je n’essaie pas de vous convaincre, juste de comprendre.



  • fjr 14 décembre 2009 18:49

    Chroniques de Guillon sur le site de Libé, le 28/11/09 :
    http://www.liberation.fr/chroniques/0109605510-la-mort-de-la-combine

    « Mercredi
    Folle journée !
    Ma chronique ce matin à France Inter. Les activités des enfants, mon papier à écrire pour Canal + et un spectacle ce soir au théâtre de Colombes. Donc rien pour Libération. Dîner chez des amis après le spectacle, ambiance chaleureuse, discussion enflammée… « Quelqu’un a un ami qui connaît un ami qui tient un laboratoire, tous les singes vaccinés en août dernier contre la grippe A sont morts. » Ma femme et moi sommes très surpris, nous répondons que parmi tous les singes que nous fréquentons assidûment, aucun n’est mort suite au vaccin. »

    Là, il me semble que le second degré est plus directement perceptible, non ?



  • fjr 14 décembre 2009 14:23

    Euh...Stéphane Guillon est un humoriste, même si ce n’est pas drôle à tous les coups, pas un journaliste d’investigation.
    Je soupçonne que là, il maniait le second degré en voulant se moquer quelque peu des gens qui assènent des vérités de seconde source (genre « l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours »).
    Si je ne me trompe pas, dans la même chronique, il disait avoir croisé Roselyne Bachelot (invitée de la rédaction) et s’étonnait de sa paralysie du visage consécutive au vaccin contre la grippe A. Là aussi, je soupçonne que c’était du second degré...



  • fjr 7 octobre 2009 14:40

    Et qu’en pensent les principaux intéressés ?

    J’ai entendu à la radio un micro trottoir réalisé auprès des élèves.
    Remarques saisies au hasard :
    « moi, je veux 10 € par heure de présence »
    « de toute façon, je ne sèche pas beaucoup : pas plus de 3-4 heures par semaine »

    Mais aussi, et surtout, des remarques qui font assez plaisir :
    « en fait, il faudrait pas donner d’argent en-dessous de 16 ans, et en donner quand on vient à l’école parce qu’on a plus de 16 ans et qu’on ne trouve pas de boulot »
    « de l’argent pour aller à l’école ? Franchement, faut pas exagérer ! »
    « l’école, c’est bien. Ca permet d’avoir des copains. Les amis, ça n’a pas de prix ».

    Bref, même si ce n’était certainement pas un échantillon représentatif, on a l’impression que nos bambins ont plutôt la tête sur les épaules, et que la perspective de « gagner de l’argent » en venant en cours ne représente pas pour eux une révolution culturelle. Visiblement, on a en tout cas pas trop à se faire de souci sur le fait que ça brouillerait complètement leur système de valeurs ou leur perception du système éducatif...



  • fjr 2 avril 2009 15:28

    Pour les orchestres de la Beeb, je me permets de renvoyer à Wikipedia :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Orchestre_symphonique_de_la_BBC
    A priori, la radio publique britannique disposerait de 5 orchestres...

    Quant aux audiences radio, c’est malheureusement un fait constaté par l’ensemble des groupes de radio (dont le plus touché, NRJ) que dans un cadre de concurrence accrue par internet et plus généralement par l’irruption du numérique (ipods...), les radios thématiques marquent le coup.
    Dans ces conditions, c’est bien normal que le Président de Radio France considère avoir fait du bon boulot en installant sa maison au 1er rang des groupes radiophoniques en France en termes d’audience cumulée.



  • fjr 24 mars 2009 11:36

    D’accord avec les 3 réactions ci-dessus : un tel scénario n’a virtuellement aucune chance de se produire en France.

    Sauf que, comme le souligne l’auteur de l’article dans son dernier chapître, c’est exactement ce qui vient de se dérouler à Madagascar, et qui a finalement assez peu agité la communauté internationale (on a même lu parfois que c’était de toute façon la tradition là-bas en matière d’accession au pouvoir, ou que le Président déchu le méritait bien au vu de son népotisme autoritaire).

    Au nom de quoi trouve-t-on inconcevable un tel scénario de coup d’Etat dans un Etat démocratique comme la France en le tolérant dans un Etat démocratique comme Madagascar ?

    Les valeurs démocratiques devraient pourtant être universelles...



  • fjr 27 février 2009 13:19

    Résister au terrorisme ? 
    Facile.

    Ne pas faire le jeu des provocateurs et des extrémistes qui emmènent si facilement loin du chemin de la conscience et de la raison.
    Ne pas faire d’amalgames.
    Ne pas juger une nation, une religion, sur les actes de désespérés.

    Ne pas tomber dans le piège d’assimiler toute l’Egypte à une poignée de fanatiques des ténèbres.
    Comprendre que les victimes, c’est avant tout les innocents qui sont morts ou qui ont été blessés ce jour là. Mais c’est aussi la foule des innocents qui subira le contrecoup économique recherché par les auteurs de cet attentat.

    Résister, c’est ne pas accepter de changer de mode de pensée ou de trajectoire sous la pression d’une poignée de déséquilibrés. Et prendre le risque, conscient et assumé, d’aller en Egypte si on l’avait prévu.

    Merci à l’auteur de l’article d’avoir retrouvé la condamnation de l’attentat par l’imam d’Al-Azhar (toute proche, elle aussi, du khan el khalili). Compte tenu de son influence spirituelle et politique, cet engagement me semble essentiel.



  • fjr 23 décembre 2008 12:37

    Etre, c’est être perçu ?

    Ah non ! Surtout pas. En tout cas, j’espère que non.

    C’est vrai que nous sommes des animaux sociaux, et que nous existons en partie, voire même pour une large part par nos interactions avec les autres.
    Mais réduire les êtres à la perception que l’on a d’eux, c’est nier toute liberté individuelle, toute originalité qui ne se marquerait pas extérieurement. En gros, c’est refuser l’individualité en ramenant toute l’essence humaine à la collectivité.
    Je crois justement que la seconde partie du XXème siècle a largement consisté à lutter contre cette vision réductrice des individus, et qu’elle y a amplement réussi.



  • fjr 3 décembre 2008 12:39

    Bizarrement, il me semble que vous êtes exactement d’accord avec l’auteur : définir un cadre légal pour ce que ne peut être que des décisions individuelles, au cas par cas, en fonction des situations personnelles est impossible, voir dangereux. Ou alors j’ai tout compris de travers !



  • fjr 2 décembre 2008 20:32

    - J’ai lu dans plusieurs réactions l’affirmation d’un "droit à la mort". Un droit à ce que nous ne pouvons concevoir a-t-il un sens ? La mort est un fait auquel on sera tous confronté, pas un droit.


    - Je comprends mieux la revendication d’un droit à ne pas souffrir moralement ou physiquement de façon insupportable. Si je comprends bien, le rapport Leonetti considère qu’une utilisation plus systématique des possibilités déjà ouvertes par la loi (possibilité d’administrer une surdose d’antalgiques à conséquence léthale à un patient en phase terminale notamment) permettrait de répondre à l’immense majorité des cas de figure. La question est déjà de savoir si les dispositions légales sont suffisamment connues et appliquées, et je pense que nous sommes assez nombreux à avoir assisté à la mort d’un proche qui aurait pu être mieux accompagné médicalement pour répondre sans aucun doute que ce n’est de toute évidence pas le cas.


    - D’ailleurs, plusieurs exemples personnels assez insoutenables évoqués dans les commentaires à cet article montrent bien que l’assistance médicale active à la mort est d’ores et déjà une réalité. D’ailleurs les rares cas de procès que j’ai à l’esprit concernant des médecins qui ont aidé des patients dans une situation insupportable à mourir se sont soldés par des sanctions purement symboliques (même si j’entends bien qu’être exposé devant un tribunal pour une décision prise par empathie, en essayant de faire le meilleur choix pour le patient, doit être lourd à porter). Mais les décisions qui sont prises par la communauté médicale le sont au cas par cas, en pesant chaque fois les conséquences de leur décision, dans le secret des consciences.


    - Légiférer pour aller au-delà est-il nécessaire ? Il faut être conscient que dans ce domaine, quels que soient les garde fous que l’on mettra, l’acceptation légale et explicite de l’euthanasie ouvrira la porte à des dérapages qui sont inadmissibles lorsqu’il s’agit de vie humaine.


    - D’ailleurs, une ou deux réactions plus haut sont évocatrices de ce que pourront être ces dérapages : les soins palliatifs coûtent chers, pourquoi maintenir en vie quelqu’un qui coûte cher à la communauté et dont la situation est désespérée ? Peut-être en serons-nous réduits à ça. Peut-être arrêterons-nous de soigner les patients qui coûtent trop cher. Peut-être même dans ce cas là serons-nous tentés "d’abréger leurs souffrances" comme j’ai abrégé celles de certains des animaux familiers avec lesquels j’ai vécu. Mais n’ayons pas l’hypocrisie de présenter ça comme un progrès !



  • fjr 25 novembre 2008 17:58

    Merci de ce triste rappel qui a forgé les consciences d’une génération d’étudiants, comme d’autres événements tragiques ont pu le faire à d’autres époques.
    Il n’est pas inutile, et je crains que Malik Oussekine soit bien oublié aujourd’hui.



  • fjr 21 novembre 2008 19:40

    Je me permets de faire remarquer à l’auteur du problème qu’il n’y a pas de réponse possible à la question n°2 car l’énoncé est faux.
    En effet, si MA’ = MA + BH, alors, à l’étape 3, MA’ = 34,5 + 22,5 = 57
    J’en déduis, contrairement à l’énoncé de la question, que MA’ a obtenu la 1ère place à l’étape 3, ce qui n’est bien évidemment pas le cas pour MA.
    C’est compliqué, les maths modernes, quand on essaie d’additionner des éléphants et des fraises des bois...



  • fjr 31 octobre 2008 12:49

    En toute justice pour l’ex beau frère de la candidate, et sans justifier un acte totalement irresponsable, il faut dire qu’il a regretté d’avoir utilisé un Taser sur son beau fils.

    D’après ses explications, il était alors jeune et un peu tête brûlée. Il avait dû se vanter auprès de sa famille de son expérience du Taser (puisque en tant que porteur de cette arme, il avait dû en subir l’expérience sur lui même). Le gamin avait alors demandé à en faire de même.
    Il aurait accepté en en minimisant les risques (puissance faible, pas d’utilisation des "agrafes" lancées par l’engin pour conduire l’électicité, mais plutôt d’épingles positionnées sur ses vêtements, coussins posés au sol autour de lui si jamais il tombait)...et le garçon aurait apprécié le test et s’en serait vanté ensuite.

    C’est sans doute ce qui explique que la presse (et apparememnt S.Palin) mettent plus l’accent sur les problèmes d’alcool et les menaces pendant le divorce que sur cet usage du Taser sur un gamin.
    Mais ça fait quand même un peu peur.



  • fjr 3 octobre 2008 19:22

    Merci pour cet article instructif, documenté et (c’est hélas rare) totalement objectif !
    D’accord avec vous sur la qualité du site RealClearPolitics qui, outre l’évolution des tendances, donne une excellente illustration de la qualité de la presse américaine.



  • fjr 3 octobre 2008 13:50

    Quelques titres de la presse américaine qui donnent une idée de la façon dont le débat a été apprécié par les Américains :

    - New York Post : "She’s back !"

    -  Newsweek : "Palin scored points but didn’t win"

    - Real Clear Politics :"Palin won by not loosing"

    - Time : "Palin was fine, but the debate was no contest"

    - Wall street journal : "Candidates hit their marks"

    Bref, chacun des deux camps peut à bon droit penser avoir gagné le débat. Il est vrai qu’on avait mis la barre très bas pour Palin à la suite des dernières interviews télévisées, mais sous la pression, elle a fait preuve d’un vrai talent pour retourner son auditoire et le mettre dans sa poche. Une populiste, certes, mais efficace.

    Quand à sa vision créationiste du monde, je ne pense vraiment pas qu’elle la desserve chez les électeurs américains...



  • fjr 2 octobre 2008 14:09

    Ca vaut le coup de temps en temps de sortir du microcosme franco-français et d’aller voir ce que pensent de Sarah Palin les principaux concernés, à savoir, quand même, les Américains.

    On se rend compte que malgré une baisse sérieuse de crédibilité à la suite de ses interviews sur CBS News, elle est encore appréciée d’une bonne moitié d’entre eux.
    Pourquoi ?

    Parce que face à une élite politique de la côte est très largement discréditée (et ce n’est pas que le fait de George W Bush : le Congrès a un taux d’appréciation de 17% !), elle donne le sentiment aux Américains de base de les comprendre et de parler pour eux. Et la crise financière actuelle, les liaisons dangereuses avérées entre élites financière et politique, le package de 700 milliards de dollars tout juste voté par le Sénat et dont ne veut pas l’homme de la rue, peuvent jouer en sa faveur.

    Elle ne connaît rien aux relations internationales ou à l’économie ? Il est frappant de lire des articles rappelant que l’essence même de la démocratie américaine est fondée sur la possibilité pour n’importe quel citoyen doté de sens civique d’accéder à la magistrature suprême. Pour les pères fondateurs de la constitution américaine, si on était apte à voter, on était par définition apte à être élu. Voilà qui va à l’encontre de la vision française des choses, avec la création d’une école, l’ENA, destinée à former les élites politiques. Bien sûr, cette vision des choses est contestée, mais elle existe, profondément, dans le système politique américain.

    On pourrait souhaiter qu’il en soit autrement, on peut -peut-être même qu’on doit- craindre le simplisme d’une Sarah Palin si elle arrivait au pouvoir.
    Mais si on veut un tant soit peu comprendre l’élection américaine et plus encore informer, il faut être conscient de cet aspect des choses.
    Sinon, on peut s’aveugler, rejouer le duel Bush - Gore en rêvant que cette fois ci, c’est Gore qui l’a emporté. Mais, ça ne fera pas beaucoup avancer les choses...



  • fjr 1er octobre 2008 20:51

    Très très joli titre !

    Etrange ceci dit que les 2 organismes qui sont largement à l’origine de la crise actuelle (Fanny Mae et Freddy Mac) aient été créés par Rossevelt pour sortir de la crise de 29...