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Les commentaires de daryn



  • daryn daryn 4 mai 2012 13:58

    Noter à cet égard l’intérêt que FB porte à la mutuelle universelle existant en Alsace-Moselle (voir ici).



  • daryn daryn 3 mai 2012 16:47

    Prenons date smiley Je vous parie pour ma part qu’il n’y aura aucune avancée réelle pendant le mandat de Hollande sur les évolutions proposées par Bayrou dans son référendum de moralisation de la vie publique.



  • daryn daryn 30 avril 2012 18:42

    @eric

    je suis patron de ma TPE et vous laisse la responsabilité de vos hallucinations.



  • daryn daryn 30 avril 2012 17:58

    @eric

    Non. « décider à qui on prend de de l’argent pour le donner à qui en faire quoi et comment », c’est un des rôles et missions du gouvernement. Pas de la politique. Ni, en fait, du Président, encore que la confusion soit excusable de la part d’un UMP après la mandature Sarkozy.

    La seule diversité dont puisse se réclamer Sarkozy, c’est celle des auditeurs formatés par des médias indigents.



  • daryn daryn 30 avril 2012 17:29

    Je crois qu’il faut être au Modem pour apprécier à sa juste valeur le sectarisme dont on souffre de la part de la gauche. Les analyses sans fin que vous méprisez avaient notamment abouti à la proposition de référendum de moralisation de la vie publique, qui me semble-t-il avait retenu votre intérêt (teinté de regret que ce ne soit pas une proposition de gauche).

    Bayrou a identifié plusieurs crises : une crise du déficit public, une crise du déficit commercial, une crise morale, une crise du moral, une crise de l’éducation, et j’en passe... Son programme traitait de chacune d’entre elles, au travers de solutions dont l’impact était largement transversal (produire en France — commissariat aux stratégies et labellisation —, remise sur pieds de l’éducation par la source, moralisation de la vie publique, politique fiscale, etc).

    L’importance relative que vous accordez à ces crises parallèles peut vous conduire à rejeter soit Sarkozy soit Hollande. Je ne crois pas que l’un ou l’autre puisse réellement bénéficier d’un vote d’adhésion. Leurs réponses à Bayrou sont bien loin du compte.

    Si l’un ou l’autre des finalistes avait repris à son compte le forum de moralisation de la vie publique dans les conditions proposés par Bayrou (à savoir, les mêmes articles ou à peu près, et organisation en parallèle du premier tour des législatives) j’aurais voté pour lui les yeux fermés, malgré mes réserves sur le reste.

    En l’état je ne crois ni aux bonnes intentions ni aux promesses de l’un ou de l’autre, et malgré ma détestation personnelle profonde de Sarkozy il est probable que je m’abstiendrai (plutôt que voter blanc) au second tour (pas pour aller à la pêche : il se trouve que je préside mon bureau de vote, ma journée sera intégralement bouffée de 7h à 23h et je pourrais voter en moins de 2 minutes, donc inutile de me faire une leçon de civisme). 



  • daryn daryn 30 avril 2012 16:37

    S’agissant de F. Bayrou c’est évidemment faux, comme vous l’auriez réalisé si vous aviez lu un seul de ses documents de campagne ou visionné un seul de ses meetings. Il a fait sa campagne depuis le début sur les moyens à déployer et les efforts à accomplir pour préserver ce modèle social.



  • daryn daryn 30 avril 2012 16:21

    Vous n’avez pas dû suivre le lien. Il n’y a aucun, mais aucun, rapport avec le MoDem...



  • daryn daryn 2 avril 2012 15:58

    et au fait, la sois-disant relance de l’activité par la consommation, c’est ce qu’ont fait tous les gouvernements successifs depuis plus de 15 ans. En pratique l’activité décline et le déficit commercial se creuse. Cherchez l’erreur. Et si vous pensez que Fillon est un artiste d’une rigueur qui serait célébrée par les néo-libs demandez vous pourquoi la France a perdu son triple A.

    La hausse de 1 point de TVA est relativement indolore par rapport aux deux tranches d’imposition, et ne croyez pas qu’on y couperait avec Hollande/Mélenchon. Quant a son côté juste ou injuste, à chacun son idéologie.



  • daryn daryn 2 avril 2012 15:43

    Non. En 2007 les électeurs centristes se sont répartis à 40% Sarkozy 40% Royal 20% à la pêche. Et Bayrou a voté blanc.

    Si Bayrou avait voulu un portefeuille ministériel sous Chirac ou Sarkozy il lui aurait suffi de claquer des doigts.



  • daryn daryn 2 avril 2012 15:37

    oh, pas de problème pour l’admettre, je suis tout aussi idéologique que les autres, c’est juste une idéologie colorée de pragmatisme smiley

    Quant à la référence à The Economist, je veux simplement dire qu’il est sans doute plus représentatif de l’opinion de ceux qui fixent les notes et les taux que, disons, l’Humanité. Et si ces gens là n’ont pas confiance en la France on risque une sévère augmentations des taux d’intérêt.

    Si ça vous fait dire que je suis de droite, c’est votre problème.



  • daryn daryn 2 avril 2012 14:09

    Les deux dernières générations sont les premières à ne pas avoir eu à aller casser du boche. Merci l’Europe.

    Par ailleurs quand on considère que Shanghai et sa banlieue représentent 1/3 de la France, et que les petits villages inconnus du centre de la chine sont plus peuplés et plus actifs que le grand Lyon, on relativise un peu les prétentions d’exister tout seuls au niveau mondial (autrement que comme un fournisseur de fromages qui puent et de quelques produits de luxe...).

    Il y a beaucoup à faire pour améliorer l’Europe. Mais jeter le projet, certainement pas. Plus de démocratie en Europe c’est possible, voir par exemple les propositions de Bayrou, notamment élection au suffrage universel d’un président de l’Europe qui cumulerait les fonctions de président du conseil et chef de la commission.



  • daryn daryn 2 avril 2012 13:51

    Si on tient vraiment à se ramener à 2002 pour juger des personnalités politiques alors Mélenchon est un ministre socialiste, il se ralliera aux socialistes et ira leur bouffer dans la main...

    Bayrou c’est un exemple de courage politique sans équivalent en France depuis au moins 10 ans. Il ne s’est pas rallié à l’UMP en 2002, se faisant ainsi insulter par son parti. Il ne s’est pas rallié en 2007. Il aurait pu être ministre de Chirac et de Sarkozy. Demandez vous pourquoi il ne l’a pas voulu.

    La priorité de Bayrou c’est la restauration de l’équilibre budgétaire et la relance de l’activité économique, qui constitue selon lui un préalable nécessaire à la redistribution. Comparez son programme à celui de 2007. Les marges de manœuvre dont on disposait en 2007 ont été cramées, et certaines propositions ont dû être transformées ou retardées (2 emplois sans charges pour toutes les entreprises en 2007, un emploi sans charges pour les entreprises de moins de 50 salariés en 2012 ; revalorisation immédiate des petites retraites en 2007, il faudra attendre un peu en 2012, alors que ce sujet lui tient particulièrement à coeur ; etc...). Vous omettez également de dire que l’augmentation de TVA de 1 point est exclusivement consacrée à l’équilibrage budgétaire, car il ne considère pas comme le Medef que la réduction de charges des entreprises soit l’alpha et l’omega des gains de productivité...

    Pour autant sa sortie du surendettement est infiniment moins drastique que les cures en cours en Grèce, Espagne ou Italie, et c’est parce qu’il veut éviter à la France ce niveau de sang et de larmes qu’il a structuré son projet comme il l’a fait.

    Le projet de Bayrou est le seul qui permette à la France de retrouver à court ou moyen terme à la foi la fierté, la paix sociale et la prospérité. Si Sarkozy est reconduit c’est la cohésion sociale de la France qui sera en péril, avec un danger de paralysie si une cohabitation est imposée aux législatives, ce qui est loin d’être improbable. Et si le tandem Hollande/Mélenchon se retrouve aux commandes le réveil sera très très dur, peut être pas en 2012 mais en 2013 ou 2014. Lisez un peu la presse internationale, par exemple — mais pas uniquement — le dernier numéro de The Economist (oui, oui, les affreux banksters et capitalistes, mais qui dans le contexte mondial me semblent plus crédibles que les prévisionnistes socialistes ou du FG...).



  • daryn daryn 27 mars 2012 12:44

    C’est cela, élisez l’un des vôtres, pour bien pouvoir cogner sur les méchants. Pour ma part je vais élire quelqu’un qui croit qu’on a besoin de tout le monde pour s’en sortir, qui ne tapera sur personne mais effectuera les réglages (notamment fiscaux) nécessaires à la coexistence heureuse.



  • daryn daryn 27 mars 2012 12:40

    La dette publique est pour l’essentiel le résultat de l’accumulation des déficits. Bayrou est le seul qui s’attache sérieusement à l’élimination de ce déficit, pour parvenir à l’état où la dette n’augmente plus. C’est un préalable nécessaire à tout le reste. Le refinancement de la dette existante pourra être un autre projet, mais il faut commencer par le commencement.



  • daryn daryn 27 mars 2012 12:36

    Dans ce cas votez Bayrou , qui reconnaîtra le vote blanc à partir du 10 juin 2012 :

    Elu Président de la République le 6 mai, j’organiserai le 10 juin, jour du premier tour de l’élection législative et en même temps que celle-ci, un référendum de moralisation de la vie publique en France. Je soumettrai aux Français directement les questions irrésolues depuis tant d’années :

    Je mettrai fin au cumul des mandats pour les députés et je les limiterai pour les sénateurs.

    J’obligerai les parlementaires à siéger effectivement dans leur assemblée et ils ne pourront voter que s’ils sont présents.

    Je modifierai le mode de scrutin des députés pour qu’enfin tous les courants d’opinion puissent être représentés au Parlement.

    Je réduirai le nombre de députés à 400, et je réduirai aussi le nombre de sénateurs.

    Je reconnaîtrai le vote blanc comme un suffrage exprimé à toutes les élections.

    Je renforcerai l’obligation de parité pour que l’on sorte enfin de cette anomalie qui met la France à la 61ème place parmi les pays du monde pour la place des femmes dans la vie publique.

    Je mettrai fin aux dérives du financement de la vie publique en supprimant la myriade de micro-partis individuels ou de complaisance.

    Le référendum définira le conflit d’intérêt, obligera à la déclaration publique des intérêts privés avant l’entrée dans la fonction et lors de toute modification. Il fixera les incompatibilités, il traitera aussi bien des responsables politiques que des hauts fonctionnaires.

    Il instituera une autorité de déontologie de la vie publique qui pourra être saisie directement par les citoyens et il empêchera le retour dans la vie publique avant une période de dix ans des élus condamnés pour corruption.

    Le référendum rendra intangible et protégera pour l’avenir l’indépendance de la justice. Cette indépendance sera garantie par un nouveau statut pour le Garde des Sceaux, dont la nomination devra être approuvée par une majorité renforcée du Parlement.

    Je protégerai et serai le garant de l’indépendance des médias, et mettrai un terme à la procédure scandaleuse qui fait de la nomination des présidents de l’audiovisuel public l’apanage personnel du chef de l’État.

    Voilà comment, en quatre semaines et un dimanche, la démocratie française prendra un nouveau visage.



  • daryn daryn 27 mars 2012 12:02

    De quel PS parlez vous ? Ce n’est plus qu’un syndicat d’élus, un ensemble de baronnies régionales à couteaux tirés (cf le congrès de Reims), incapable de définir en interne un projet national sans s’appuyer sur des think tanks comme Terra Nova, incapable de se projeter dans l’avenir avec des chiffres réalistes, incapable de sélectionner parmi les siens la candidate qui avait envie d’y aller... Évidemment ça reste un fantasme pour ceux qui ne peuvent pas se voir ailleurs qu’à gauche, sans pour autant être capables d’exprimer précisément ce que cela veut dire. Mais franchement, imaginer ce PS là avoir tous les pouvoirs, de la majorité des petites communes à la présidence de la république en passant par la majorité des grandes villes, des départements, des régions, de l’assemblée, du sénat, et du gouvernement, ben ça fout les jetons...



  • daryn daryn 27 mars 2012 11:05

    Rien ne vous oblige à vous laisser capturer par la médiocrité de la campagne des grosses pointures comme vous les appelez, ou par la morosité ambiante. C’est votre vie et votre avenir, prenez les en main. J’ai pour ma part fait le tour des propositions des différents candidats, et étudié leur parcours. Mon vote ira avec enthousiasme à Bayrou. Et je constate que mon enthousiasme est contagieux, ce que je trouve cool smiley



  • daryn daryn 27 mars 2012 10:52

    Eh bien moi je voterai avec enthousiasme François Bayrou. Parce que l’UMP ne survivra pas à son élection, et que le PS ce grand corps malade et infiniment agonisant pourra peut être enfin se renouveler un peu (ça ferait deux très bonnes nouvelles). Et à cause du référendum de moralisation de la vie publique, qui est une excellente proposition, la meilleure qui m’ait été soumise depuis que je suis en age de voter. Et pour le projet de FB, qui ne me prend pas pour un imbécile ni un assisté, et qui est le seul qui me donne espoir dans l’avenir. Et pour la personne de FB, pas vraiment aimable mais suffisamment orgueilleux pour réaliser effectivement ses promesses simplement parce qu’il est trop orgueilleux pour ne pas le faire et ainsi se déjuger...



  • daryn daryn 22 mars 2012 10:11

    Excellent article Sylvain, merci.



  • daryn daryn 5 mars 2012 15:47

    Je vous trouve passablement provocateur. Les réponses à la crise doivent être trouvées ici, maintenant, et chez nous. Poser le fédéralisme comme précondition du redressement est aussi inepte que prétendre qu’il faille commencer par pendre le dernier capitaliste avec les tripes du dernier banquier, ou commencer par éradiquer les paradis fiscaux.

    Si l’on pense comme c’est mon cas que la sortie de crise passe en grande partie par le développement et la croissance des PME alors par exemple un Small Business Act à la française semble une nécessité évidente. Et il s’agit bien alors d’une décision stratégique nationale, avec des retombées sur les pratiques des collectivités locales.

    Pour reprendre le cas de la filière bois que je vous avais donné ici, on imagine bien qu’il est très difficile pour une scierie qui voudrait se moderniser, investir dans les matériels nécessaires pour le séchage ou le traitement moderne ou spécialisé du bois, de le faire sur un business plan conçu dès le départ à 80% vers l’export, et qui plus est export vers des pays qui maitrisent à ce stade mieux les processus et technologies que nous... C’est beaucoup plus facile s’il parvient à nouer des partenariats locaux, tractés par des perspectives stables de commandes notamment publiques dans ce domaine.

    Un problème essentiel est celui de la montée en gamme des productions industrielles françaises. Il ne s’agit pas ici de protectionnisme mais d’intérêt national bien compris, en particulier quand on parle de commande publique, et il ne faudrait pas s’imaginer que nos voisins ne font preuve d’aucun patriotisme économique. Le code des marchés publics en France est parfois plus contraignant que les directives européennes, et il serait bon ne ne pas interpréter le ’mieux disant’ systématiquement comme ’le moins cher’.

    Une question importante est de savoir si la création ou régénération de filières doit passer en premier lieu par un champion national ou s’auto-organiser localement sous forme de réseaux de PME/ETI, le moteur du démarrage étant dans les deux cas les mesures d’incitation stratégiques proposées par l’état et implémentées par les collectivités locales. Personnellement je préfère le réseau de PME, les sous-disant champions nationaux étant de plus en plus internationaux et peu contrôlables... C’est ce qui donne pour moi une partie de son sens à un Small Business Act. Par contre, des partenariats entre grands groupes et PME/ETI font particulièrement sens à l’export.