« nous ne pouvons échapper au sacré et quoique nous fassions, nous restons dans le symbolique »... .
Merci pour cette analyse intéressante.
Juste un rappel : le sacré (« séparé ») c’est l’Autre - celui qui introduit la limite et fonde la liberté.
Belles journées avec vos élèves !
Merci Sissou. Point besoin de descendre à des profondeurs pour savoir que l’iceberg qu’on voit se prolonge par une partie immergée ; tout comme il n’est guère besoin de subir l’entier d’un morceau de musique pour savoir qu’il est truffé de fausses notes dès les premières mesures. Et la plupart des éditeurs vous diront qu’il leur suffit de lire quelques lignes d’un manuscrit littéraire pour savoir à qui et à quoi ils ont à faire ; nul besoin de se taper tout le texte.
(suite)
et double « snif » pour la fierté de la France... snif : Haïti (contrée peuplée de nègres) est le premier pays au monde à avoir aboli l’esclavage. Ils l’ont payé et continuent à payer très cher ce crime de lèse-majesté.
Quant à vous... Bergegoviers, Bé c’est raté ! faudra chercher à se refaire une fierté ailleurs que dans les premiers à avoir « aboli » l’esclavage. Comme d’habitude, les Anglais auront précédé la France d’une victoire : L’abandon de la traite au Royaume-Uni fut obtenu en 1807, celui de l’esclavage lui-même en 1833.
Snif !...
(Suite)
Voyez-vous, cher Eric, contrairement à ce que vous avancez, je n’ai « rien à justifier, à démontrer, à prouver, ou à obtenir » ; je cherche simplement à aider mon pays à se sortir d’une ornière pleine de nœuds. Ça vous en bouchera peut-être un coin, mais j’ai le souci de la grandeur de la France et du bien-être des Français, à commencer par le mien. Aussi ne me reprochez pas d’exiger un peu de cohérence et de sagesse à ceux et celles qui représentent nos intérêts et décident parfois du cours de nos destins. Quitte à vouloir lire une page avant de la tourner, autant la lire avec abandon, entièrement et sans sauter des paragraphes entiers, surtout quand ces paragraphes sont aussi édifiants et lumineux « d’humanisme » comme vous le proclamez vous-même. Autrement on n’en finirait plus, et de se taper dessus, et de tendre une oreille inquiète à l’avertissement de Jean-Paul Sartre disant : « La France avant c’était le nom d’un pays ; prenez garde qu’elle ne devienne aujourd’hui le nom d’une névrose ». A bon entendeur… Bonne soirée !
(Suite)
Libre à vous maintenant de définir le Code noir comme « une œuvre fantastiquement humaniste, affirmant l’égalité ontologique de tous les êtres humains » (c’est bien ça ?!) ; mais ce que je ne comprends pas c’est cet acharnement à vouloir cacher ce « seing » de lumière et de vertus sous le blanc et propret tapis de la république, au lieu de le porter tout naturellement en sautoir et de permettre ainsi au monde entier d’en faire profit et miel. (Est-ce que je me contredis ? Non…)
Il n’est jamais trop tard pour répondre…
Mon cher Éric, en parcourant votre prose il m’est venu deux remarques :
1) Vous êtes sûrement quelqu’un de « vaste », si, si… je veux dire à la manière du grand poète américain Walt Whitman s’écriant : « Je me contredis ? Oui, je me contredis, car je suis vaste, je contiens des multitudes ». A mon avis, vous l’avez certainement fréquenté dans votre prime jeunesse ; je ne m’explique pas cette parenté autrement.
2) Vous auriez peut-être voté (notez que j’ai dit « peut-être ») la loi sur « le rôle positif de la colonisation », si vous aviez été député à l’époque où l’on nous bassinait sur les bienfaits de la colonisation. Ai-je raison ? Et puis, après tout, pourquoi pas… quand on cherche on trouve.
Ci-après le lien pour la lecture de la vidéo relative au « Cauchemar climatisé » ; Le Crédit agricole à Nantes.
http://youtu.be/Pzye8k1Qhcs
Il n’est pas de liberté sans altérité. L’altérité permet le choix et fonde la liberté, le désir, la langue et l’histoire. « L’Unique qui s’est fait millions » (Ntr wcty ir hh) - L’Un et le Multiple / Le Vide et le Plein . La limite et la frontière donnent vie à l’Autre, à l’inconnu, au différent, à l’étrange et à l’étranger... au Vide. La limite introduit le sexe, le je-u et la création... La vie - qui ne peut faire l’économie du jeu. Voilà pourquoi le sexe est par définition « différenciation » et rythme (il n’est pas de sexe sans l’Autre)
AMEN !
T’as été chez les Jésuites, toi, HEIN ? C’est quoi ces gymkhanas spécieux ?! Moi pas suivre... Il y a un temps pour tout, et pour la digestion.
Allez, mon cher Hervé, on se détend... vous m’êtes assez sympathique. Au plaisir... Bonne soirée.
Cher Hervé, je suis bien mal placé pour lire l’article à votre place.
Bis repetita : "il n’échappe à personne que la polygamie (« polyginie ») serait davantage en accord avec les lois de la nature et militerait pour le triomphe de la vie et la perpétuation de l’espèce : là où un homme peut concourir à donner des dizaines, voire des centaines de chiards à l’espèce humaine en neuf mois, une femme n’en pourra supporter tout au plus qu’un, voire une portée de quatre ou cinq, même six ou sept si on veut avec un peu de chance et de science, mais guère plus. Sans compter suivant la rumeur publique qu’il y a plus de femmes que d’hommes."
Mais vous n’êtes pas aussi obligé de prendre tout ceci au premier degré. Bonne journée !
LE POLICIER. Vous êtes la
seule personne à se plaindre d’un vol d’utérus…
LE PLAIGNANT. Monsieur le président, je ne comprends pas.
LE POLICIER. Je vais donc vous faire un dessin. Le Programme fournit à chaque citoyen en âge de procréer douze bons d’utérus par an, autrement dit un bon à utiliser par mois. Et lorsque vous vous rendez à la pharmacie-Programme, l’on vous délivre quatre utérus artificiels contre un bon d’utérus. Ainsi chaque mois vous avez la possibilité et même le devoir d’ensemencer quatre utérus que vous déposez au laboratoire-Programme, lequel se charge de féconder l’ovule de votre compagne en sa possession ; et pour peu que la fécondation in vitro se déroule bien, l’embryon est ensuite transféré dans les voies génitales de votre femme. Mais vous, vous avez décidé de vous soustraire à ce processus patiemment mis au point par le Programme et voté par le peuple souverain. Vous comprenez mieux maintenant ? Pourquoi vouloir saboter une telle expression du progrès ? Pourquoi faites-vous ça ?
Marcel Zang
Extrait « Le Programme »
Selon l’article 433-20 du Code pénal, une personne mariée à plusieurs individus en même temps encourt 45 000 € d’amende et jusqu’à un an de prison ferme. Les maires tentés d’unir plus de deux personnes, malgré les textes en vigueur, s’exposent eux aussi à des sanctions. Le même article précise en effet "qu’est puni des mêmes peines l’officier public ayant célébré ce mariage en connaissant l’existence du précédent".
Un texte qui pourrait peut-être apporter un début de réponse : LES PALESTINIENS SERAIENT-ILS MAJORITAIREMENT D’ORIGINE JUIVE ?
"Nous sommes de la même race et du même sang et une coopération entre nous amènera une grande prospérité dans le pays", écrivait l’émir Faiçal à Felix Frankfurter en 1917. Faiçal ne cachait pas ses affinités avec les sionistes qui avaient commencé à affluer en Terre sainte. En 1919, il signait un accord de coopération avec Haïm Weizmann, à qui il écrivait être conscient "de la parenté raciale et des liens très anciens qui unissent les Arabes au peuple juif".
Faiçal ne faisait pas qu’énoncer un lieu commun, il savait de quoi il parlait, soutient Tsvi Misinaï. Ce passionné d’histoire en sait sans doute plus long que quiconque sur les origines des Palestiniens d’aujourd’hui.
« Faiçal était hachémite par son père », explique-t-il, "ce qui signifie qu’il descendait directement de Mahomet. En revanche, la mère de son grand-père maternel, King On, était issue d’une famille de Juifs forcés de se convertir à l’islam et qui avaient dû émigrer à l’est du Jourdain. Ils ont réintégré plus tard leur village. A l’époque de l’enfance de Faiçal, ces origines juives étaient connues de tous et l’on ne cherchait pas à les dissimuler. Et ce que Faiçal savait alors, beaucoup de Palestiniens (...) Lire la suite...
Bien vu (encore que ce ne soit que la partie émergée de l’iceberg). Bon article en tout cas.
Cf. Vidéo Le programme
Ouais... T’as tout compris, mon garçon. Continue à enfiler des perles à la Bouvard et Pécuchet, et t’auras gagné de l’or à l’autre bout. Au fait, pourquoi « L’autre de couleur » est toujours « de couleur » ? Je crois savoir que c’est le cœur du propos. Et je n’ai toujours rien entendu de ce côté, sinon que cale-sèche. Tout est là.
« le plus étonnant est que l’on parle des gens de couleurs comme s’ils étaient interchangeables(...) En caractérisant en bloc les gens de couleur (ou les jeunes de banlieue ou les Roms, etc... ) on leur dénie leur humanité. » (dixit Elisa)
Tout à fait, ma chère Élisa ! C’est bien malheureux, mais c’est la coutume quand on charrie les préjugés et les stéréotypes éculés... indécrottable, cette manie, et ces préjugés ! L’Autre (l’altérité) est toujours perçu comme une entité grouillante, nocturne, informe, uniforme, etc.
En attendant, le cœur du propos n’a toujours pas trouvé un éclairage pertinent. Pourquoi l’appellation « gens de couleur » pour une certaine catégorie d’humains
? Je suis prêt à entendre toute explication cohérente, autre que celle qu’en donne l’auteur ? Jusqu’ici, à travers tous les commentaires, je n’ai lu que diversion et stupidités.
INVITATION à sabler le champagne avec Sarkozy, BHL et l’UMPS pour la « libération » de Syrte et de la Libye.
Syrte, Syrte outragé ! Syrte brisé ! Syrte martyrisé ! Mais Syrte libéré !...Champagne !
Vint enfin le moment où nous préférâmes un massacre réel (Syrte) par l’Otan et la haute finance à un massacre hypothétique (Benghazi) par Kadhafi et ses sbires. Quand Syrte fut rayée, dévastée, ses habitants plombés, violés, ruinés, Kadhafi lynché, sodomisé, exécuté, notre exultation ne connut plus de bornes ; ne nous restait plus qu’à sabler le champagne, à l’idée d’avoir à relever tous ces milliers de morts, à nous emparer des richesses et du pétrole, à reconstruire ce beau pays aux structures dévastées par le feu bienvenu des bombes, et enfin à leur fourrer leur charia et une bien belle grosse dette jusqu’à la fin des temps. Ah, la « démocratie » et « l’humanitaire » !... De l’or en barre !
Vive les droits de l’homme blanc ! Vive l’Occident ! Vive l’Onu ! Vive le CPI ! Vive l’OTAN ! Vive le crime organisé, la destruction, le pillage, la colonisation ! Vive la propagande et la désinformation ! Vive le peuple souverain ! Vive la loi du plus fort ! Vive la mondialisation ! Vive la civilisation et la lobotomisation !
NB : "Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde" Aimé Césaire ; Discours sur le colonialisme, 1950.
Marcel Zang
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