Ne pas rêver c’est accepter la fatalité.
Je pense qu’il n y a aucune fatalité dans la marche de l’histoire africaine. Seul le rapport des forces en aujourd’hui en défaveur des africains.
L’Afrique n’accepte pas volontiers ce qu’elle subit du fait de vos intérêts. Je suis d’accord avec vous que pour sortir du rêve, il va falloir agir. Nul ne sait de quelle manière l’action efficace se produira ou se manifestera.
« La chouette de Minerve arrive à la tombée de la nuit. » dixit Hegel.
La Côte d’Ivoire en montre les prémisses et nos discussions traduisent la montée de cette préoccupation chez l’Homme africain.
Joyeuses fêtes à vous.
Realchange
Bonjour,
Votre commentaire est plus qu’intéressant mais il aboutit à une conclusion qui rend la guerre quasi-inévitable.
Je ne saurais que trop vous renvoyer vers le commentaire posté plus bas par Sauvage qui tente de présenter les raisons, les pistes et l’intérêt d’un d’apaisement de la situation en Côte d’Ivoire.
Bonne lecture.
Realchange
Poser au monde les problèmes de l’Afrique ne doit pas conduire à s’enfermer dans la dialectique de l’œuf et de la poule. Qui est responsable de quoi ? Est-ce l’occident qui maintient l’Afrique dans les misères ou les africains eux-mêmes qui seraient incapables de prendre leur destin en main ?
Pour l’heure nous constatons que depuis plusieurs siècles l’occident en général, certaines grandes puissances en particulier ont pris l’Afrique en otage.
On ne peut donc poser sérieusement le problème de la responsabilité des africains en occultant d’emblée la main mise des occidentaux ou leurs ingérences intempestives dans la conduite des affaires africaines.
Comment voulez-vous demander à un prisonnier de faire montre de liberté ou de responsabilité ? Cela paraît absurde.
Nous demandons simplement de sortir de la prison occidentale.
Realchange
L’opposition gabonaise s’organise. 17 candidats sur les 18 présents à l’élection présidentielle ont constitué un front commun pour dénoncer les fraudes et contester la victoire déclarée d’Ali Bongo. A suivre donc.
Merci pour ces liens. Je vais les consulter de suite.
Merci encore
Le constat que vous faites est partagé. Ce qui est « drôle », c’est que tout ça se fait aux yeux de tout le monde comme si cela relevait d’une fatalité. On s’y résigne comme si ainsi allait la vie.
Je pense qu’il revient aux africains de ne pas attendre que la démocratie leur soit offerte. Il revient aux africains de comprendre qu’ils sont engagés dans une lutte semblable à celle qui était engagée pour les indépendances.
Je pense que cela a un coût, je pense que cela demandera des sacrifices. J’espère que nous africains avons compris quel est notre nouveau challenge.
Merci pour votre attention
Realchange
Si la françafrique a réussi son coup de force, c’est qu’en face les gens n’ont pas réussi à s’y opposer...
(ceci est une simple correction)
Ce que vous dites est admissible pour ne pas dire incontestable. La question que je pose est de savoir pourquoi et comment il n’en a pas été autrement.
Ceci doit conduire à une réflexion, à une prise de conscience et à des engagements de la part de ceux qui demandent le changement des règles du jeu en Afrique.
Si la françafrique a réussi son coup de force, c’est qu’en face les gens n’ont pas réussi à s’y opposé. Je suis volontairement provocateur, et je pense que c’est une provocation utile.
Il faut pousser l’africain à se demander ce qu’il est et ce qu’il veut, avant de s’en remettre aux contingences extérieures. Si l’Africain veut la liberté et le respect, il l’obtiendra. Parce qu’il le voudra et parce qu’il s’y emploiera. S’il attend que cela lui soit donné, il pourrait attendre longtemps.
A bon entendeur, salut
Realchange
Bonjour,
Vos remarques sont très pertinentes. Elles vont le sens des observations faites plus haut.
La position des autorités françaises n’est pas des plus claires. Et le public semble embarrassé, partagé entre l’union sacrée pour la défense ou la préservation des intérêts français au Gabon et une démarche critique, nuancée des positions et silences affichés par la France.
Ou doit-on considérer simplement que l’Afrique n’intéresse personne. Je n’irais pas jusque là. C’est à nous d’intéresser les gens à ces problématiques et c’est ce que nous faisons.Il ne faut se décourager.
Bon week end à vous
Realchange
Très belle démonstration. Merci surtout d’apporter ces informations au grand public. Jamais les médias « officiels » ne prendront le temps de nous informer sur les réalités de la coopération entre la France et l’Afrique.
Merci encore à vous et à l’association Survie.
Realchange
Une présentation très pertinente de la situation au Gabon, mais aussi en Afrique.
Il reste à trouver les moyens de la riposte.
Merci à vous
Realchange
Vous avez raison. La politique internationale de la France est une politique à deux poids, deux mesures. Dommage que, s’agissant de l’Afrique, la France adopte une attitude très condescendante.
Je pense que les africains ont une grande part de responsabilité, en entretenant une sorte d’ambiguïté entre les changements qu’ils attendent et le soutien naïf qu’ils apportent à certains dirigeants. Le rejet n’a jamais été très clair.
La mémoire est parfois trop courte pour des gens qui connaissent la pauvreté, la misère, les privations multiples. C’est vraiment dommage.
Merci pour votre attention.
Realchange
Bonjour,
Je ne m’explique pas votre énervement. Vous paraissiez bien plus calme dans le 1er post, et voici que vous sortez les griffes.
On ne peut discuter dans ces conditions là. Ne pas être d’accord les uns avec les autres, cela ne veut pas dire que l’on se déteste. J’espère que vous reviendrez à un sentiment plus apaisé.
« L’Afrique sans la France et une voiture sans chauffeur, la France sans l’Afrique est une voiture sans essence. » On peut considérer que la voiture ne manque pas d’essence mais que le chauffeur refuse d’avancer, lorsqu’il ne préfère pas reculer... A méditer...
On ne peut discuter sérieusement en multipliant les cas particuliers de situations qui ont cours en Afrique pour vouloir emporter raison.
Je pense qu’il y a des pratiques à changer et nous avons les yeux assez ouverts pour ne pas nous en rendre compte.
Je vous souhaite une bonne journée.
Realchange
Bonjour,
J’apprécie votre franc-parler, mais votre inventaire comporte des points de discussion.
D’abord, sortons des amalgames. Tous les français installés en Afrique ne sont pas de barbouzes. Les africains dans l’ensemble aiment bien les français et la France. Le problème vient de ce que certains (une minorité), agissant au nom ou sous le prétexte de l’Etat français y mènent des actions au préjudice des nationaux. Les contrats négociés par Total pour l’exploitation du pétrole ou par Bolloré pour l’exploitation des ports maritimes manquent de transparences. Vous savez sûrement dans quelles conditions est exploité le diamant en Centrafrique. Je ne parle pas ici des connivences politiques ou du soutien aux dictateurs installés au pouvoir. Ayant vécu en Afrique vous devez bien connaitre ces choses là. Il ne s’agit pas ici d’exprimer un fantasme. Il faut regarder les réalités en face et avoir le courage de désigner les choses par leur nom.
Pour revenir au sujet de l’article, parler de sous-traitance du colonialisme ou du néo-colonialisme c’est renvoyer l’image que certaines basses besognes concourant au maintien de la domination française en Afrique sont confiées implicitement ou explicitement à des exécutant hors du système officiel. Cela s’assimile à de la sous-traitance.
On pourrait avoir une discussion très longue sur le sujet mais je reviendrai avec un article plus démonstratif qui précisera les caractéristique du maintien du lien colonial après les indépendances, ses différents acteurs, ses manifestations et conséquences.
Je suis d’accord sur ce que cette présentation ne devrait pas signifier que la France ne peut jouer un rôle positif en Afrique. Mais cela n’empêche pas non plus la critique de ce qui s’y passe.
Merci à vous
Realchange
Bonsoir,
J’ai du respect pour votre franchise, même si je ne partage pas votre vision. Demander que chacun vive chez soi c’est aussi accepter que tout français reste chez lui. En êtes vous prêt ???
Ça manque de réalisme.
Realchange.
Bonsoir,
Si vous aviez pris le temps de cliquer sur les liens auxquels je vous avais renvoyé, vous auriez compris que je suis l’actualité rapportée par l’association Survie France depuis fort longtemps. Mais je comprends que ce que l’on a à dire est parfois plus important que ce que l’on devrait aussi entendre.
Pour être précis, j’ai privilégié la démarche de communication à celle de la démonstration. Répondant à un article de presse, j’ai préféré en rester à un format adapté.
Pour approfondir, je dirai que De Gaulle est bien l’initiateur de cette coopération qui n’avait pour seul but que la préservation de l’intérêt français. Mais, d’un point de vue contextuel, je considère qu’il n’avait pas d’autre moyen de concilier l’intérêt de la France avec des préoccupations humanistes. Je lui trouve là une excuse qui semble vous gêner, je le comprends. Mais la discussion pourrait se poursuivre...
A l’inverse, ceux qui agissent aujourd’hui en Afrique dans le sens de la philosophie de Gaulle ne sont ni plus ni moins que des imposteurs. Je doute qu’ils aient bien compris la démarche du général. Les démonstrations pourraient en être faites , hélas cette tribune n’en donne pas l’occasion...
Je pense que nous pensons la même chose avec une différence importante au niveau de la présentation. On ne peut tout mélanger parce que la cible est toute trouvée : la françafrique. Des nuances s’imposent et celle que je voudrais introduire est tout aussi discutable que la certitude que vous insinuez sur la confusion ou la linéarité entre la démarche gaullienne et celle des nouveaux acteurs de la françafrique.
Enfin je ne peux vous cacher ma très grande attention sur les préoccupations que vous soulevez.
Merci encore.
Realchange
J’étais très heureux de partager ce moment avec vous.
A bientôt !!!!!!
Bonjour,
J’aurais bien aimé discuter avec vous, hélas je ne vous sens pas capable de faire des analyses. Je n’aime pas les enfantillages. Je préfère vous laisser trouver des interlocuteurs à votre diapason.
Désolé !
Realchange.
PS. Pour infos : J’ai bénéficié d’une formation nord américaine et non française. Et je continue à me retrousser les manches pour l’Afrique. Sur ce, je vous laisse.
A+
« Encore un raciste qui s’ignore » ! Vous parlez très bien de vous-même ! Chapeau. Je ne peux en dire plus.
Je constate seulement que dès que les africains font preuve d’analyse ou qu’ils vous parlent votre langage vous sursautez ! Vous pourriez peut-être repartir à l’école pour que les pensées modernes modèrent un peu vos lectures assez limitées des situations que vous abordez et décrivez avec platitude.
Désolé, mais lorsque l’on rien à dire on se tait.
Excusez-moi pour le ton.
Realchange
Bonjour,
Je trouve votre réaction intelligente mais aussi suffisante. Elle ne considère pas le fait que cet article était très loin de constituer un mémoire de fin d’études ou une thèse de doctorat !!!
Quoiqu’il en soit, le contexte de l’article est assez précis. Il s’agissait de montrer que le contexte international qui a conduit le général de Gaulle à instituer la coopération post-coloniale avec l’Afrique n’est pas celui existant aujourd’hui et que ceux qui se prévalent de poursuivre son oeuvre en Afrique sont mus par leurs intérêts propres et non ceux de la France qu’ils disent représenter en Afrique.
J’avais le choix entre faire la démonstration que la France sous-traite le néo-colonialisme africain à Monsieur Robert Bourgi, aux dirigeants africains et à d’autres barbouzes ou montrer ici que les motivations de Mr Bourgi en Afrique sont loin d’être celles du général de Gaulle.
En m’appuyant sur les propos rapportés du journal le Monde, j’ai fait le second choix, me réservant de poursuivre ma réflexion dans un cadre différent pour mieux présenter ultérieurement ce concept de sous-traitance du colonialisme que je construis.
Je vous renvoie à d’autres articles que j’ai déjà publiés pour vous donner un aperçu de mes considérations sur ces questions.
Merci d’avoir contribué au débat.
Realchange
http://www.lepost.fr/article/2009/07/27/1636459_la-france-sera-t-elle-in-ou-out-en-afrique.html
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/france-chine-usa-la-guerre-des-60017
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