L’Edit de Milan, dit de Constantin, fut l’écrit qui autorisa les romains à pratiquer la religion de leur choix, après plus d’un siècle de culte obligatoire rendu à l’empereur et de persécutions variables de tous les contrevenants.
Le christianisme ne devint pas religion d’Etat par la loi, mais plusieurs décennies plus tard, par essaimage naturel, avec la conversion progressive de toutes les couches sociales de la société romaine, puis de Constantin lui-même, évènement qui conduisit évidemment à une conversion en masse des patriciens, sincère ou par calcul.
La loi n’imposa le christianisme que bien plus tard, avec l’effondrement de l’empire romain, qui laissa place à la confusion et une certaine anarchie, dont l’europe sortit avec la naissance du féodalisme et l’édification du droit canon.
Je propose à Cardom 325 de réviser son Histoire...
@ alinéa,
Vous vous faites berner.
Ce mouvement pseudo spontané breton est orchestré par le lobby du nouvel ordre mondial, pro mondialisation, pro-mariage gay, pro-prostitution, pro tout ce qui tue la France, qui veut justement faire passer les bretons pour des fachos, justement, en les attirant dans des manif violentes, et les assimiler à des extrêmistes.
On vous descendra en flammes dans les médias, vous faisant passer pour des anti-français, alors que c’est le contraire.
Les organisateurs sont d’anciens industriels mondialistes millionnaires, des bobos reconvertis dans le pseudo local, tout ça est du toc...
Bretons ne vous faites pas avoir ! N’y allez pas, c’est un piège.
La noirceur des uns ne fait pas la blancheur des autres.
Instiller le doute peut aussi s’appeler « Poser les bonnes questions ». Tout dépend du regard que l’on souhaite porter sur le réel : critique, ou naïf et manichéen.
Il me semble que nos politiques ont jusqu’à présent démontré à quel point leur capacité à ce type de comportement. Il serait donc naïf de ne pas poser de question. Ou complice... Qu’on me démontre donc le contraire de mes hypothèses si saugrenues...
Par ailleurs, relisez La Fontaine et « apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute ». Quelques homos, en France, heureusement l’ont compris.
Tout dépend ce qu’on leur vend.
A 5000 Euros la tentative d’insémination, sachant qu’il est rare d’obtenir un résultat avant la 3ème ou 4ème, faites le calcul.
Il est vrai que le comportement de nos politiques et affidés ces derniers temps est exemplaire, à grands renforts de conflits d’intérêt, d’affaires Médiator, Bettencourt, Cahuzac, des éthylotests obligatoires, des comptes offshore, des députés avocats d’affaires, etc... Et qu’il faut donc avoir l’esprit bien tordu pour imaginer des choses pareilles.
Mais ne doutons pas que tous ces gens vont bientôt rendre transparents leurs patrimoines, actions et revenus de société offshore inclus, combattre les paradis fiscaux, et que l’on pourra ainsi tous constater à quel point leur engagement politique ou médiatique est totalement dénué d’intérêts bassement matériels.
Je suis fort aise que votre femme psychologue et vous-même, fort de votre expérience de père au foyer (je l’ai été aussi), vous apprêtiez à révolutionner les bases de la psychologie moderne, sur l’argumentation très convaincante que :... vous n’êtes pas d’accord.
L’avantage lorsque votre ouvrage sera édité, c’est qu’il ne sera pas long à lire...
@ Scual :
Je n’ai nulle part dénoncé une quelconque dangerosité des homosexuels car, comme vous, je ne crois pas à cette dangerosité.
En revanche, si vous pensez que l’amour d’un homme et celui d’une femme ne sont pas différents, que cette différence n’a aucun impact sur l’enfant, et qu’il n’y a pas débat sur le sujet, c’est que vous ne vous êtes probablement pas intéressé au sujet, ou que vous ignorez l’existence des professionnels de la psychologie et de la psychanalyse.
Je connais un peu le sujet, car mon métier et mes relations m’y conduisent.
Je vous encourage donc à lire les écrits de divers grands psychologues, psychanalystes, neuro-psychiatres ou pédo-psychiatres, sur la construction de l’identité, le complexe d’oedipe, la libido et la sexualité infantile, les comportements sexués différencés, l’homoparenté, etc.
A commencer par Sigmund Freud ou Alfred C. Kinsey, bien sûr, qui sont les penseurs les plus reconnus en la matière.
Mais aussi plus près de nous, et plus vulgarisé, John W Money, Boris Cyrulnik, M.L. Bourgeois, L. Masquin, J-P. Winter, Xavier Lacroix, etc...
Je vous souhaite bonne lecture.
@ Epicure :
Je crois comme vous qu’une des clés de raisonnement qui distingue la droite de la gauche, c’est que la droite considère certaines inégalités comme acceptables au nom d’un ordre supérieur. La question est donc de savoir quel ordre supérieur. La question n’est donc pas politique, mais philosophique, et/ou religieuse.
Ainsi dans le cas du MPT, la question est de savoir si un principe de précaution sur la protection des enfants et de la société, justifierait, ou pas, l’inégalité de traitement entre homos et hétéros dans les droits à la parentalité.
Il s’agit toujours, en fait, dans toute question législative, politique, ou morale, de définir un ordre des valeurs. De distinguer les priorités. De faire la part des valeurs primaires et secondaires.
Dans le débat politique moderne, la « com » et les intérêts partisans ont pris une telle place que ces vraies questions ne sont plus correctement posées et sont masquées par le théatre médiatique. L’intérêt du web est de faire tomber le masque, et de gratter où ça fait mal.
Re-posons-nous les bonnes questions dès maintenant, plutôt que de continuer à jouer ce jeu absurde et guignolesque qui court à sa perte et qui, le sentant, accélère encore un peu...
@ soi-même : en effet la seule manière de combattre les méfaits du capitalisme débridé est d’encourager la solidarité économique. Ce qui nous met d’accord sur ce point.
En revanche orsque vous dites que la justice n’a rien à voir avec la fraternité, ce peut être discutable. Lorsque votre frère faute et nuit à autrui, il est juste et bon de le reprendre afin de préserver les autres et lui-même contre cette faute. La justice a un caractère impartial nécessaire, et c’est en cela qu’elle est indispensable. Elle n’exclut pas cependant, en aval, de choisir la charité en donnant une nouvelle chance par exemple.
Voilà pourquoi il s’agit de bien définir la fraternité, dont la signification a été détournée de son sens depuis quelques siècles...
@ centralia : vous semblez plus lucide que la majorité. Pourquoi pas la fraternité ?
Mais encore faut-il définir la fraternité. Cette troisième valeur a été tellement galvaudée...
La fraternité n’est pas la solidarité de clan excluant les autres. La fraternité doit s’appliquer à tous, et prioritairement au plus faible. Tout comme la justice.
Mais la justice peut être tranchante. La fraternité ne doit pas l’être car elle doit savoir être charitable. Donc la clé se trouve dans la fraternité, si et seulement si la fraternité allie la justice et la charité...
C’est votre opinion. C’est cela qui aurait besoin d’être débattu dans les médias, et au parlement. Au lieu de faire un faux procès en homophobie.
Mais cette opinion, vous ne l’argumentez pas, et c’est regrettable.
Le plus étonnant dans cette opinion, c’est ceci : vous trouvez que la maturité d’un adolescent de 16 ans est insuffisante pour juger de ses relations sexuelles avec un adulte, mais vous trouvez donc que la maturité d’un enfant de 0 à 5 ans est suffisante pour compenser l’absence d’un de ses parents.
Ce paradoxe ne vous étonne-t-il pas ?
Votre argumentation n’est pas contraire à ma thèse : elle revient au même.
La gauche voulant être égalitariste, en effet, ici ne l’est pas puisqu’elle oublie la protection du plus faible.
Elle veut compenser le manque d’égalité pour les homos face aux hétéros (qui provient de l’incapacité à fonder une famille naturellement, ayant généré un droit différent), mais oublie de le faire pour les enfants face aux adultes homos. Les enfants restent toujours les plus faibles.
La recherche authentique de la justice aurait donc du conduire à opter pour une union civile se rapprochant du mariage afin de normaliser la vie civile des homos, mais sans droit à l’enfant afin de protéger ultimement ces derniers.
N’y voyez aucune attaque personnelle ni orgueil mal placé.
Je persiste à dire que le sujet est complexe, ses enjeux primordiaux, et qu’enfermer le débat dans une polémique pro ou anti-homo est dangereusement réducteur.
Et que cette réduction nuit à tout le monde en étouffant le vrai débat : la pression monte, les homos n’en peuvent plus d’être le centre des tensions et leur vie de famille en est affectée, les anti MPT crient au déni de démocratie, les français sont de plus en plus divisés sans possibilité de crever l’abcès, et les extrêmismes montent, nourris d’un côté et de l’autre par l’absence d’un vrai dialogue.
Et votre article participe à mon sens à cette mécanique regrettable en jouant la même partition binaire. D’où mon post précédent...
Le sujet aurait mérité mieux que cet article superficiel et démagogique.
Je renvoie l’auteur et les commentateurs diversement éclairés vers l’analyse suivante :
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/la-justice-est-elle-une-valeur-de-133959
@ Sirocco : argument fallacieux deux fois :
Vous voudriez restreindre la liberté d’expression aux cours de religion ?
La liberté n’aurait plus sa place dans la laïcité, sauf chez les religieux ?
Vous vous enfermez vous-même dans le paradoxe le plus absolu...
Bref vous illustrez parfaitement mon article, et faites un beau tyran qui s’ignore.
Par ailleurs, faut-il vous rappeler qu’aucun parent n’est obligé de mettre son enfant dans l’enseignement privé confessionnel. Ceux qui le font savent parfaitement ce qu’ils font. S’ils ne sont pas d’accord avec les opinions des enseignants, ils peuvent toujours retourner au public. Enseignement public qui a de grandes qualités d’ailleurs. Ainsi on peut encore y entendre un prof d’histoire avoir une opinion sur la colonisation, sur les guerres de religion, un prof de français commenter les textes d’Eluard ou de Voltaire. J’ai personnellement appris beaucoup dans l’enseignement public. Ce qui ne serait plus possible dans le modèle que vous nous proposez.
Mais vous êtes timide, allez au bout de votre idée : à quand l’étoile jaune sur ceux qui ont une croyance ?
@ Rensk, Résistance et Sirocco :
Il semble que je me suis mal exprimé.
Comme le dit Résistance, le contrat entre l’Etat et l’enseignement privé consiste à confier au privés le soin de proposer un programme d’éducation respectant certains minima. En ceci les privés sont obligés à ce minimum, mais ne sont aucunement tenus à ne faire que ce minimum. Ainsi, ils ont parfaitement le droit, et ils le font, de dispenser un programme complémentaire : religieux, sportif, social, historique, etc. (Sans quoi d’ailleurs cela n’aurait aucun intérêt d’avoir un enseignement privé...)
Penser le contraire de la part de l’Etat (ici M Peillon) revient à adopter un mode de pensée de corrupteur. Et de la part des privés, se sentir tenus par le contrat à renier ses idées, serait adopter un mode de pensée de corrompus.
J’ose donc espérer que les privés, quels qu’ils soient, ne se laisseront pas abuser par cet artifice percicieux, qui conduit tout droit à ce qu’on pourrait qualifier de « totalitarisme discret »...
Tant mieux tant mieux, cela vous classe dans le camp des demi-lucides, puisque vous trouvez quand même que j’exagère beaucoup... Le 2nd degré était très clair sauf dans le 1er paragraphe ou perçait une certaine ambiguité, d’où mon erreur. Ô temps pour moi...
En quelque sorte, voudriez-vous dire que l’Etat achète le silence de ses enseignants ?
“Enseignants, vous avez le droit d’avoir des opinions, mais chuttt... on vous paie pour les taire et privilégier les nôtres.”
Belle exemple de démocratie en effet...
C’est en effet l’application actuelle de la notion de laïcité. C’est un des effets pervers que je dénonce ici... Il faut décider et choisir, Sirocco : soit on défend les droits de l’homme, soit on les bafoue... Et le faire pour des raisons d’argent ne grandit ni les corrupteurs, ni les corrompus...
Quelle « minorité pernicieuse », en effet, que celle des gens qui veulent laisser la parole à tout homme...
Dites-moi, si les pères fondateurs avaient voulu restreindre la liberté d’expression pour les « minorités pernicieuses », ne l’auraient-ils pas écrit ?
Et qui dira quelle opinion est assez pernicieuse pour être baillonnée ? Vous, Monsieur Labrune, qui êtes un grand sage ?
Permettez-moi de fuir à grands pas votre tyrannie éclairée...
Môssieur l’auteur de l’article,
Vous jugez M-Tout-le-monde bête et égoïste, et un certain mépris transpire de votre article.
Votre choix de carrière montre que vous n’êtes pas moins égoïste que M Tout-le-monde puisque vous vous apprêtez à profiter de l’ineptie de ses choix pour lui soutirer son argent.
Si vous avez la chance d’être plus lucide que d’autres, ce n’est pas par votre mérite mais par la chance.
Vous êtes lucide par l’intelligence qui vous a été donnée à la naissance sans mérite, par celle de votre milieu probablement moins défavorisé que d’autres, par votre pays dont l’Histoire a été forgée par le travail du dit M-Tout-le-monde depuis des siècles, par vos parents et grands-parents qui vous lèguent le fruit de leur travail, par vos lectures imprimées par M Tout-le-monde.
Bref vous n’avez encore aucun mérite. Et vous êtes assez bête pour ne pas vous en rendre compte. Vous êtes donc aussi bête que M Tout-le-monde.
Bête et égoïste, je ne vois pas ce qui vous autorise à vous sentir aussi supérieur à M-Tout-le-monde.
Vous êtes M-Tout-le-monde.
Si lucide soyez-vous, ne pétez donc pas au dessus-de votre cul...
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