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Les commentaires de Gabriel Maurisson



  • Gabriel Maurisson 16 mai 2007 08:05

    Le dialogue sociale ne doit pas se concevoir comme un affrontement. Pour cela, il faut un prise de conscience plus large de l’intérêt commun qu’on les salariés et le patronat.

    La représentativité syndicale est un réel problème qui est particulièrement difficile de résorber dans le cas français, les salariés n’ayant aucun intérêt pratique à se syndiquer comme dans les pays nordiques.

    Mais il existe bien d’autres problèmes comme le vote au sein des CE, le niveau privilégié du dialogue social (entreprise, branche ou interprofessionnel), l’implication des syndicats comme moteur de l’information dans l’entreprise....

    Cependant les choses bougent comme en témoigne le rapport du Conseil Économique et Social datant de décembre 2006. Voir http://www.ces.fr/rapport/doclon/06120423.pdf



  • Gabriel Maurisson 6 novembre 2006 20:20

    Oui cette article ne brille ni par sa clarté et encore moins par sa logique. En effet vouloir associer le manque de liberté politique à la pauvreté est un raccourcis très dangereux. Un simple regard sur le monde actuel permet de donner des contre exemples flagrant :
    - La chine connaît l’une des croissances les plus importantes actuellement sur la planète, est ce un modèle de libertés ?
    - Doit-on considérer que la récession en Argentine était lié à une démocratie en berne...

    Libertés politiques et réussite économique ne riment donc pas. Il est toujours très dangereux de simplifier les choses. Vous oubliez entre autres facteurs : diplomatie, culture, environnement géographique..(la liste ne saurait être exhaustive).



  • Gabriel Maurisson 1er septembre 2006 10:20

    Je suis entièrement d’accord avec votre propos. La science fiction française est en effet en deuil. Elle est rejeté d’un point de vue institutionnelle et culturelle. Dommage à l’heure où de nombreux chefs d’oeuvres sont publiés chez les anglos saxons (je pense notamment à Hamilton)



  • Gabriel Maurisson 30 août 2006 12:51

    Vous cherchez à me faire dire ce que je ne dis pas. Oui la colonisation est par essence asservissement. Le plus ou moins signifie simplement que suivant les régions colonisés l’asservissement est soit poussé jusqu’au bout par un esclavage direct soit dilué un peu plus « lite ».

    Cependant génocide et colonisation n’ont rien avoir. C’est d’ailleurs mon dernier post sur le sujet ne voyant plus le rapport avec mon article



  • Gabriel Maurisson 30 août 2006 12:47

    Je suis simplement étudiant en master et non professeur pour autant votre interrogation sur la colonisation repose essentiellement sur ce passage « l’institution coloniale a pu créer et bâtir des choses au profit de la population d’ailleurs encore en vigueur dans certains pays en dépit des crimes qu’elle a commis ? »

    Il ne s’agit pas pour les colonisateurs de créer un réseau d’institutions favorables pour les populations mais d’être encore plus dominateur : l’éducation permet ainsi d’entreprendre une propagande forte en faveur des colonisateurs et ainsi de suite



  • Gabriel Maurisson 30 août 2006 09:41

    Comparer la colonisation et le génocide me semblent bien difficile. L’objectif du premier est d’exploiter par tous les moyens possibles les ressources d’un pays en asservissant plus ou moins la population du pays. Le deuxième a pour but l’extermination totale des populations.

    On peut toujours rapprocher des concepts mais le bon sens doit rester de mise.



  • Gabriel Maurisson 30 août 2006 09:38

    « J’ai lu plus haut que l’enseignement de la Shoah n’avait pas empêché le génocide au Rwanda, ni les pratiques génocidaires en Corée du Nord ou au Cambodge... »

    Si l’enseignement de l’histoire se résume en France à éviter que les phénomènes se répètent, il faut arrêter tout de suite de faire de l’histoire : les guerres, les tortures... Mais, il ne s’agit pas de celà, l’histoire est censé permettre une ouverture sur la diversité des attitudes humaines et la compréhension de ces dernières.

    Alors oui je le répète un enseignement qui permette de décrire, comprendre et décrypter le phénomène génocidaire est nécessaire pour sortir des idées préconçus stupide (les génocides sont commis par des barbares, c’est inhumain...)



  • Gabriel Maurisson 30 août 2006 09:00

    SI vous lisez mon article et les commentaires que j’ai rajouté, vous verrez sans aucun doute possible que je focalise pas sur la shoa et je suis justement partisan d’un enseignement croisant les différents génocides.



  • Gabriel Maurisson 29 août 2006 10:48

    Oui le problème des indemnités est un problème très difficile. Le cynisme des procès pour l’argent est réel dans ces affaires. Mais cependant il ne faut pas tout confondre il me semble.

    Le passage suivant de votre texte pose de lourds problèmes « La SNCF avait-elle le choix ? Que pouvait faire les conducteurs de trains ? Dire non au risque d’être eux aussi emmené ? Qu’ont demandé ceux qui sont restés en France et ont tout perdu ? Qu’ont demandé des grands parents après des bombardements et des outrages ? Qu’ont demandé ceux qui ont été blessé ou tué en 1914-1918 ? » Résister, c’est un choix ne rien faire s’en est un autre. Le fait de ne rien faire est un scandale même si il est toujours bcp plus facile de le dire que de le faire je suis d’accord. La reconstruction de la France ne s’est pas si mal déroulé il me semble (le plan marshall !). Enfin comparer des militaires et l’extermination de civiles est là franchement impossible.



  • Gabriel Maurisson 29 août 2006 10:41

    France 2 et France 3 sont des habitués du fait. Ils ont des grandes difficultés à localiser par exemple la Bolivie sur une carte de l’amérique du sud....

    Pour autant l’erreur reste humaine même si il s’agit de bourdes assez énorme



  • Gabriel Maurisson 29 août 2006 09:46

    Je suis d’accord avec vous, on ne peut pas étudier un génocide en soit en oubliant le contexte (comme je vous l’avais déjà précisé). Le contexte ne doit pourtant pas prendre forcement le pas sur le sujet étudié. Sinon, on ne parle jamais des campagnes parce que l’on pas le temps de parler du système urbain... Je caricature mais à peine, la deuxième guerre mondiale étant souvent le prétexte pour ne pas étudier la destruction des juifs d’Europe. De plus contrairement à ce que vous dites la comparaison entre les génocides est utile (dans une deuxième temps, après avoir étudié une série de phénomène précis). En effet, elle permet de mieux saisir les constantes et les variantes du phénomène. Il ne s’agit pas d’oublier le contexte mais de permettre aux élèves de mieux comprendre les actions et les réactions des acteurs de ce phénomène. Comparer permet d’éviter des simplifications.



  • Gabriel Maurisson 28 août 2006 19:48

    « 5- Enseigner de façon spécifique les génocides ? ils font partie de l’Histoire , les en extraire pour en faire des objets particuliers risqueraient de eut ôter leur sens, et de conduire à une incompréhension globale de l’histoire. »

    Cela ne veut pas dire grand chose il me semble. Si tout objet d’étude historique n’est valable que dans une analyse globale alors aucune étude historique n’a de sens. Il est une chose de prôner comme moi qu’il faut faire et enseigner une histoire des génocides mais celà n’induit pas de ne pas étudier le contexte.

    En ce qui concerne votre développement sur les génocides, j’adhère pleinement à votre définition par contre vous oubliez le génocide Khmer rouge qui répond aussi à vos critères



  • Gabriel Maurisson 28 août 2006 15:52

    Je viens de faire ma commande sur amazon. Je tiendrai donc parole. J’attends avec impatience ce livre qui m’a l’air très intéressant.

    D’ailleurs un article (ou co-article smiley ) sur le sujet pourrait être utile.



  • Gabriel Maurisson 28 août 2006 15:31

    Le message plus jamais çà n’est évidemment pas contestable mais il ne sert à mon avis pas à grand chose. (le cambodge et le rwanda n’en sont-ils pas les meilleurs preuves ?)

    Concernant le livre que vous me conseillez, je vais le lire



  • Gabriel Maurisson 28 août 2006 15:24

    Je suis parfaitement d’accord avec vous (je vous invite à lire le premier article que j’ai publié sur agoravox voir note 1 de mon article).

    Je ne demande pas un enseignement mémoriel mais historique. Celà non au nom du plus jamais çà (plein de bonnes intentions mais très crédule) mais parce que le génocide est à mon avis le meilleur révélateur de la diversité des réactions individuelles et de groupes dans nos sociétés. Comprendre les génocides c’est comprendre de manière directe un grand nombre de mécanismes de nos sociétés modernes.



  • Gabriel Maurisson 28 août 2006 14:35

    Je remets ma réponse après la votre pour plus de clarté

    Lorsque vous dites « ’L’histoire le prouve et reprouve , et puisque vous parlez de la Shoah , ne vous etes vous jamais demandé comment des millions d’allemands ont pu adherer à une pareille boucherie ? Comment tout un peuple a pu suivre , même si il n’était pas totalement »informé« , comment même , cette stigmatisation des juifs a pu s’étendre et commencer à gagner les pays voisins dont le notre, à la maniere d’une maladie virale ? N’y a t il pas au jour d’aujourd’hui , d’autres réponses à trouver aux sempiternelles répetitions de l’histoire ? » Ne pensez pas que je préconise une histoire événementielle. Je m’interroge souvent sur les problèmes que vous évoquez (des réponses se trouvent d’ailleurs dans la destruction des juifs d’Europe par Hildberg).

    Sinon Je suis parfaitement d’accord avec vous. L’histoire n’a pas à être la seule matière à s’intéresser aux génocides (vous oubliez d’ailleurs la philosophie). Cependant il est difficile d’affirmer que l’échelle temporelle empêche la compréhension. En effet le risque d’une telle analyse est d’en oublier les faits.

    Je finirai sur le fait qu’à mon avis l’histoire n’a pas vocation a empêché les futurs génocides (se serait très prétentieux) mais à essayer de dégager des éléments de compréhensions

    merci pour votre long commentaire



  • Gabriel Maurisson 28 août 2006 14:24

    « Comme vous aimez les génocides », je les étudie mais ne croyez pas que j’aime en soit les génocides (la phrase a une ambivalence gênante...)

    Je regarderai le documentaire que vous me proposez sur le génocide gongolais. Je ne réagirai pas plus n’ayant rien lu sur ce dernier jusqu’à présent.



  • Gabriel Maurisson 28 août 2006 12:35

    C’est la raison pour laquelle, je parle de l’histoire des génocides et non l’histoire de la shoa. La compréhension des génocides ne peut se faire que par l’étude des différents événements qui ont eu lieu. Mais aussi essayer de définir si il s’agit réellement d’un génocide. Je ne défends pas la Corée du nord mais cette dernière ne pratique pas à ma connaissance une extermination systématique d’une partie de sa population. Parler de génocide dans ce contexte ne fait donc que diluer le concept



  • Gabriel Maurisson 28 août 2006 12:26

    Cependant, il ne s’agit pas forcement d’un manque de réflexion. J’ai souvent donné des leçons d’informatique à des personnages agées et elles ont du mal à saisir les dangers du comparateur de prix. Je pense que pour des publics non avertis au nouvelle technologie, il est nécessaire de réguler ou au moins d’informer les gens.



  • Gabriel Maurisson 28 août 2006 12:20

    « A vrai dire, il semble déjà acquis les connaissances historiques sur la Shoah dès lors qu’on entre en fac d’Histoire. » C’est un point sur lequel j’ai oublié de réagir. Je crois malheureusement que ce constat est trop optimiste. Oui les étudiants savent en général que des millions de juifs sont morts dans des camps de concentration. Mais combien connaissent les opérations mobiles de tuerie dans l’est ? Combien sont capables d’expliquer l’exclusion progressive des juifs de la société allemande et les raisons de cette exclusion ? Combien sont capables de comprendre la négociation tentée par les juifs (en grande partie) face aux nazis à cause de 1000 ans de négociation réussie pour vivre face aux chrétiens ?

    Personnellement je n’ai appris à comprendre cela qu’en lisant nombreux historiens comme Hildberg