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Les commentaires de Strawman



  • Strawman Strawman 10 juillet 2012 11:26

    "Mais pourquoi ne jamais avoir considéré distribuer ces sommes sous formes de bons d’achat à valoir dans certains rayons (chaussures enfants, vêtements enfants, fournitures scolaires) ? Ce type d’aide serait-elle en réalité une injection d’argent frais dans l’économie afin que des écrans plats soient achetés ?« 

    Les Etats-Unis y ont déjà pensé avec les »food stamps", des coupons qui ne peuvent en théorie être utilisés que pour acheter de la nourriture de première nécessité. En pratique, il est ridiculement facile d’acheter de l’alcool et des cigarettes avec, les commerçants n’ayant aucun intérêt à refuser cette transaction.



  • Strawman Strawman 6 juillet 2012 10:17

    Dès lors que l’on salit le nom de personnes ayant réellement existé, ce n’est plus une fiction mais du révisionnisme. A quand une série sur Mère Thérésa qui conçoit le sida dans son laboratoire de savant fou pour le répandre en Afrique ?

    Quant à l’usage de la notion de christianophobie, ce n’est qu’un juste retour de balancier après l’adoption unanime des médias et politiques de celle d’islamophobie (créée, rappelons-le, par l’ayatollah Khomeyni pour diaboliser les femmes refusant de se soumettre au joug de l’Islam qui les rabaisse au rang de sous-humaines). Soit vous l’acceptez également, soit vous rejetez les deux, le choix est vôtre.



  • Strawman Strawman 19 juin 2012 17:27

    Un élément chimique n’a pas de propriétés spécifiques sur la santé, tout dépend de sa configuration moléculaire et avec qui il est associé.
    Prenons l’atome d’oxygène par exemple. En paires, il forme le dioxygène nécessaire à notre survie ; lié à un atome de carbone, il devient du monoxyde de carbone toxique pour l’homme. Avec un atome d’hydrogène, il forme de l’eau elle aussi indispensable ; mais qu’un électron manque a l’appel et il devient l’ion oxonium H3O+, cancérigène... Et je pourrais continuer ainsi longtemps.

    Or dans votre article, vous rangez sous la dénomination commune « fluor » l’élément chimique et toutes les molécules dont il peut faire partie. Cela revient à dire « le monoxyde de carbone est toxique, il faut interdire l’oxygène et le carbone », ce qui, vous en conviendrez, causerait certains désagréments...



  • Strawman Strawman 4 avril 2012 11:07

    Pour comprendre l’endettement colossal de tous les pays d’Europe (y compris les élèves « modèles » comme l’Allemagne avec ses salaires à 1 euro), il faut regarder de près le fléau qui les a tous touchés de plein fouet : la privatisation de la création monétaire (loi de 1973 en France, puis traités de Lisbonne et Maastricht).

    Si les Etats ont depuis des millénaires le pouvoir régalien de battre monnaie, ce n’est pas un tour de passe-passe pour escroquer leurs créanciers, mais un mécanisme économique de base : la masse monétaire d’un Etat doit être équivalente aux richesses qui y circulent, comptabilisées (de façon simplifiée) par le PIB. Si elle est supérieure (planche à billets), cela crée de l’inflation (Zimbabwe, Allemagne des années 20...). Si elle est inférieure, c’est la déflation (la Grande Dépression suite au krash de 1929 aux Etats-Unis).
    Au fur et à mesure qu’un Etat se développe, son PIB augmente, il faut donc y injecter de la monnaie dans des proportions adéquates pour éviter ces deux phénomènes.

    En 1973, le PIB de la France était de 178 milliards, il est aujourd’hui de plus de 2000 milliards ; Il a donc fallu injecter 1800 milliards (encore une fois, ce n’est pas de la planche à billets, mais une adaptation au volume de richesses produites). Or depuis 1973, nous sommes forcés d’ « emprunter » cette monnaie aux banques privées et de leur verser une rente exponentielle, sans pouvoir rembourser à moins de maintenir notre PIB à 200 milliards.

    C’est là qu’est la perversité de ce système. Les banques nous prêtent la monnaie dont nous avons besoin (que nous pouvions produire seuls sans intérêt avec la Banque de France, et associée à des richesses que nous produisons), et nous devons leur rendre de l’argent, c’est à dire les richesses auxquelles elles correspondent. Cela revient à taxer les bénéfices d’une entreprise à 3% de son chiffre d’affaires, alors qu’il peut y avoir un facteur 100 entre les deux. Même un grand groupe industriel comme Carrefour serait en faillite au bout de quelques années avec de tels prélèvements usuriers, et on les impose à notre pays depuis bientôt 40 ans, d’où cette dette abyssale conçue dès le départ pour être impossible à rembourser. Ce n’est pas à cause du social, de l’immigration ou de la concurrence chinoise, mais parce que le simple fait de se développer et de s’enrichir augmente la dette de manière exponentielle.

    Pour les solutions, elles sont toutes pénibles, mais moins que si l’on reste les bras croisés à attendre de subir le sort de la Grèce. Sortir de l’Euro ne résoudra rien tout seul, mais il permettra de s’émanciper de la Banque Centrale Européenne et de retrouver notre souveraineté monétaire pour pouvoir se développer sans que cela n’alourdisse la dette. Pour la dette restante, il existe des stratégies efficaces : l’Argentine et l’Equateur étaient dans la même position que nous, ils se portent maintenant beaucoup mieux que quand ils suivaient les injonctions du FMI. Je vous invite à vous renseigner plus en détail sur leurs méthodes, et surtout à vous rappeler ceci : les économistes les plus compétents ne sont pas ceux qu’on vous montre dans les médias...



  • Strawman Strawman 20 mars 2012 09:02

    François Hollande a déposé pas moins de 5000 parrainages, ce qui ne sert à rien si ce n’est à empêcher le maximum de candidats de se présenter. La démocratie sait à quoi s’en tenir s’il est élu...



  • Strawman Strawman 16 mars 2012 09:48

    Je double-poste pour réagir au titre : le CO2 n’est pas une énergie ou une source d’énergie. Les deux seules sources d’énergie dont dispose notre planète sont le rayonnement solaire et la chaleur du noyau terrestre. Les énergies renouvelables (éolien, marémotrice, géothermique...) découlent directement de ces deux sources, et le CO2 est une batterie qui, avec de l’eau, va stocker cette énergie sous forme de liaisons inter-atomiques et former du combustible (bois, biocarburant...)



  • Strawman Strawman 16 mars 2012 09:36

    L’idée est donc de capter la lumière du soleil par photosynthèse sur une grande surface pour transformer le CO2 en combustible.
    Brillant, sauf que la nature y a déjà pensé depuis des milliards d’années : ça s’appelle une forêt.



  • Strawman Strawman 3 février 2012 10:48

    Vous commencez par poser la question « le métier de footballeur est-il surpayé ? », avant de l’éluder avec une autre question « est-ce scandaleux ? ». La réponse à la première question est bien évidemment « oui », aucun effort d’entraînement ne peut justifier de gagner chaque année ce qu’un smicard gagnerait en plusieurs millénaires.
    Quand à l’excuse « le football est un business rentable », il ne l’est que parce que les sommes énormes nécessaires pour la construction et l’entretien des stades sont payées par le contribuable - l’Afrique du Sud ne s’est toujours pas remise des dépenses de la dernière Coupe du Monde. N’importe quel business est lucratif quand on nationalise les coûts et privatise les bénéfices. La réponse à votre deuxième question est donc également « oui ».



  • Strawman Strawman 18 janvier 2012 09:13

    Merci pour ce rappel de la distinction élémentaire, et pourtant trop ignorée entre gauche et droite : la gauche veut le plus d’Etat possible, la droite veut le moins d’Etat possible.
    En sachant cela, il devient facile de connaître l’inclination politique d’un pays, non pas en regardant l’étiquette politique des élus, mais en vérifiant quelle proportion du PIB est gérée par l’Etat. Si elle est supérieure à 20-30%, nous sommes dans un pays de gauche. En France, nous sommes à 56%.

    Sinon, je vous conseille de rajouter à votre glossaire le fascisme, que Mussolini définissait comme la collusion entre un Etat fort et des entreprises privées, difficile à placer sur votre diagramme - une sorte « d’extrême-centre gauche ».



  • Strawman Strawman 6 janvier 2012 09:02

    « Viktor Orban et sa majorité ont pris le pouvoir total sur la Banque centrale. Ils tiennent en main l’économie du pays. »

    Vous tenez là la raison principale pour laquelle la Hongrie est mise au pilori depuis plusieurs jours : elle a retrouvé sa souveraineté économique en nationalisant sa banque centrale, comme l’avait fait la France jusqu’en 1991. Nous étions des fascistes jusqu’à cette époque et nous l’ignorions, quel choc !

    Désormais la banque centrale de Hongrie ne peut plus spéculer contre son propre pays sous l’influence de Goldman Sachs ou Standard and Poor’s, Catastrophe, il faut vite crier à la bête immonde avant que cela ne donne des idées aux Italiens ou aux Grecs, qui eux se sont retrouvés avec un financier non élu par le peuple et choisi par les banques à la tête du pays. Ne serait-il pas là, ce « fascisme » qui vous fait tant peur ?



  • Strawman Strawman 17 décembre 2011 12:58

    Votre interprétation des réactions à votre précédent article est partiale et malhonnête. On ne vous a pas reproché de ne pas aimer Poutine (c’est votre droit le plus strict) et de vouloir vous le payer avec un article internet - le billet d’avion Paris-Moscou n’est pas donné, et de toute façon vous en feriez dans votre pantalon avant d’en avoir dit le dixième en le regardant dans les yeux.
    On vous reproche de vous être servi du phénomène Krokodil sur lequel Poutine n’a aucune responsabilité - contrairement par exemple au roi du Maroc, ce n’est pas lui qui prépare et vend la drogue qui ravage son pays -, si ce n’est que sa politique de prévention est insuffisante (on peut dire la même chose de la France).
    Vous vous en foutez éperdument du sort des drogués dont la peau part en lambeaux, vous vouliez juste un prétexte pour vous en prendre à Poutine, et vous avez lamentablement échoué. A votre place, je ferais profil bas plutôt que d’en remettre une couche.



  • Strawman Strawman 14 décembre 2011 13:26

    « vous n’avez pas l’impression qu’en Russie, cet »homme politique« détient tous les pouvoirs en ses menottes non ? »

    C’est le KGB qui prépare du krokodil dans ses laboratoires ? C’est Poutine qui va le revendre dans des fêtes étudiantes ? Par quelle circonvolution logique arrivez-vous à faire un lien entre les deux ?

    Vous adoptez là une démarche typique des complotistes : un seul homme est responsable de tous les malheurs de son pays (voire du monde), du trafic de drogue à la météo pluvieuse. Nous avons les mêmes en France avec Sarkozy (dont je n’approuve pas la politique). Ironiquement, cela revient à idéaliser le-dit homme en le présentant comme omnipotent, alors qu’il n’en est rien.
    Je le répète, les responsables ce sont les chimistes et dealers, et en passant gentiment l’éponge sur leurs agissements pour vous concentrer sur Poutine, vous soutenez leur commerce abject. Votre complicité vis-à-vis de ces gens est immonde.



  • Strawman Strawman 14 décembre 2011 11:49

    Peut-être des gens qui s’étonnent que cet article ait à peine quelques mots réprobateurs sur les chimistes et dealers à l’origine de cette horreur (ouh les vilains), mais qu’un homme politique soit traité de « monstre » et « d’assassin » parce que sa politique de prévention est jugée insuffisante  ? Ou comment détourner l’attention des vrais responsables avec un bouc émissaire...



  • Strawman Strawman 9 décembre 2011 10:32

    Oups, j’ai confondu la loi de 1905 avec la Constitution civile du clergé de 1789... Mais le message reste le même.



  • Strawman Strawman 9 décembre 2011 10:24

    « si les arabes votent islamistes...grand bien leur fasse...cela ne nous regarde pas.
    l’important est qu’ils puissent encore voter à l’avenir dans le cadre d’élections démocratiques. »

    Ce n’est pas parce qu’il y a des élections qu’il s’agit d’une démocratie. Pour prétendre à ce titre, il faut d’autres conditions : pluralité et égalité de fait des partis, accès à une information exhaustive et non orientée, et de façon globale respect du libre-arbitre des individus. Or cette dernière condition ne peut être atteinte tant que la religion a une influence sur le peuple. On ne « choisit » pas de croire en dieu, on y croît par conditionnement, par suivisme, par peur...

    Les révolutionnaires de 1789 l’avaient très bien compris. Pourquoi croyez-vous qu’ils ont instauré la séparation de l’Eglise et de l’Etat sans proposer de référendum ? Parce qu’ils savaient que la religion était encore très influente en France, surtout dans les régions rurales, et qu’il était facile à l’Eglise de manipuler le peuple en sa faveur en leur faisant craindre la damnation éternelle s’ils approuvaient cette loi... Pensez-vous que les révolutionnaires aient mal agi en écartant de force la religion de l’Etat, même si la population de l’époque aurait « choisi » le contraire ?



  • Strawman Strawman 9 décembre 2011 10:14

    Débat sémantique purement occidental. En arabe, langue officielle de l’islam, il n’existe pas de différenciation islam/islamisme. Ce que nous appelons islamisme, c’est-à-dire l’application de l’islam dans un contexte politique, est tout simplement l’un des cinq piliers de l’islam : la charia.

    Un musulman qui ne prônerait pas la charia serait comme un végan qui porterait des manteaux de fourrure : on peut répéter à l’envi que c’est un végan modéré, au final ce n’est pas un végan, il ne remplit pas les conditions les plus élémentaires qui le rattacheraient à cette idéologie.



  • Strawman Strawman 28 novembre 2011 16:42

    Je pense que vous vous trompez de comparaison. Il ne s’agit pas de déterminer si les bénéficiaires de la Banque Alimentaire sont plus fraudeurs que Sarkozy (je pense que nous connaissons déjà la réponse), mais plutôt s’ils méritent l’effort que des contributeurs modestes - dont je fais partie - leur apportent de façon désintéressée. J’ai par exemple souvenir d’une caméra cachée où des gens revendaient sur le marché des denrées qu’ils avaient reçues du Secours Populaire, ce qui représente un abus de biens sociaux, à échelle moindre que certains politiciens mais moralement tout aussi condamnable. Je n’ai pas creusé le sujet pour savoir à quel point cette pratique était répandue, mais cela peut jeter le trouble même chez un esprit altruiste...



  • Strawman Strawman 25 novembre 2011 08:57

    « Par quel miracle le pays ou vous êtes né serait supérieur à tous les autres ? »

    Ce passage est très révélateur et explique pourquoi vous ne pouvez pas comprendre l’essence du patriotisme : vous le regardez avec votre raisonnement de collaborateur. Aimer ce qui est supérieur, plus fort, ce n’est pas du nationalisme, c’est au contraire livrer sans remords son pays à l’envahisseur parce que sa puissance militaire est plus importante. Le patriotisme, c’est défendre son pays même si la bataille est perdue d’avance, même si ceux d’en face sont plus forts et mieux équipés.

    "Pourquoi être fier d’être né ici et pas ailleurs ? Il est totalement irrationnel de croire que nos actes sont contrôlés par la géographie, que l’on est meilleur que ceux qui naissent à quelques kilomètres.« 

    Le patriotisme n’est pas tant de la fierté que de l’amour, et l’amour n’est pas, ne doit jamais être rationalisé. Mes parents ne sont pas supérieurs, et pourtant je les aime davantage que de parfaits inconnus plus riches et plus intelligents nés à quelques kilomètres. Ma patrie c’est la même chose, c’est ma famille, je l’aime pour cela et non pas parce qu’elle est »meilleure".



  • Strawman Strawman 23 novembre 2011 11:38

    Les institutions américaines (bancaires et gouvernementales) s’en foutent de OWS, mais d’une force... S’ils envoient les policiers, c’est uniquement pour les commerçants alentour qui ont perdu la moitié de leur chiffre d’affaires depuis le début de l’occupation et risquent la banqueroute.



  • Strawman Strawman 15 novembre 2011 08:59

    @ Jean-Pierre Petit
    « Le pilotage expérimental des tokamaks, entaché d’innombrables aléas, relève en fait de l’empirisme de plus complet. »

    Qu’avez-vous donc contre l’empirisme ? Je vous rappelle que c’est ainsi que les lois du magnétisme, de la gravitation ont été établies : on découvre un phénomène, on recueille les données et on cherche un modèle théorique qui les valide toutes. L’empirisme, c’est la science.

    Vos réserves viennent du fait que comme beaucoup de gens, vous prenez ITER pour ce qu’il n’a jamais eu vocation à être. Ce n’est pas un prototype de générateur énergétique, mais un dispositif d’étude du comportement du plasma, et il remplit parfaitement son rôle en nous donnant la possibilité d’étudier les causes de ces disruptions, et peut-être à terme un modèle viable.

    "Espérer faire un jour fonctionner un tokamak sans disruption est aussi déraisonnable que d’envisager un soleil sans éruptions solaires, une météorologie sans vents ni nuages, une cuisson dans une casserole emplie d’eau sans tourbillons."
    Ou d’envoyer un homme sur la Lune. Les forces de friction, la quantité d’énergie à déployer, la précision millimétrique nécessaires semblaient autant d’obstacles infranchissables il n’y a pas un siècle, et pourtant...