Que ce soit un bon film, inoffensif, je bien vous croire, mais il fait partie de l’avalanche de films sur le sujet qui cherchent à exploiter l’intérêt commerciale, jouant sur notre curiosité naturelle et n’hésitant pas à l’attiser pour l’avilir en voyeurisme : la mort en direct ; le meurtre en direct ; l’acte sexuel, la copulation homosexuelle en gros plan ; les orgasmes. La violence, le sexe, dominent le prime time à la télé. Nous sommes tous manipulés par les intérêts financiers. L’homosexualité a gagné ses lettres de noblesse, mais il faut enfoncer le clou : il faut l’expliquer aux enfants à l’école afin d’éradiquer les restes de vieux préjugés. Et avec la menace toujours imminente de l’accusation de homophobie, personne n’ose protester, sauf les intégristes cathos, dont la proteste fait l’effet contraire de ce qu’ils cherchent. Avec l’épouvantail de l’homophobie, le délit d’opinion réapparait, et me voici plein dedans. C’est facile de défendre la vulgarité ambiante, parce que la discrétion, la décence, la sensibilité, sont des valeurs de papa, démodées et ringardes. Applaudissez et vous serez applaudi.
Ce qui dérange c’est la commercialisation de l’homosexualité - les médias, les journaux, les magazines avec des photos. Elle est partout. La compréhension et libération de l’homosexualité, assurées aussi par la loi contre homophobie, ont ouvert la voie aux profiteurs de sa marchandisation. La sexualité, sujet intime pour beaucoup, se vend trop bien pour ne pas en profiter. Ce qui dérange, c’est l’hyper-sexualisation de l’espace publique, et de la société. Mais, évidemment, personne n’ose pas le dire. Ce ne serait que de la pudibonderie ridicule.
Encore une chronique de la bien-pensance, du politiquement correct et du conformisme idéologique couché dans un ton moralisant qui colle aux dents comme un caramel mou. Professeure de vertu, notre Rosemar excelle dans les discours moralisateurs. Imbue de pieuses pensées, sa mièvrerie fade et recherchée va de paire avec une facilité déconcertante de mauvaise foi. Son impayable manie de proférer des lieux communs avec la conviction d’être l’incarnation de la subversion, de l’audace, en se croyant, sans doute en toute sincérité, en train de grimper sur une barricade, poitrine nue et offerte aux mille fusils de la Régression. Comment se fait-il que de tel torchons sont acceptés ?
King, je suis d’accord avec vous. Aussi avec vos remarques plus haut avec Francesca.
Couvrir une image du Christ avec la merde est une profanation. La profanation des cimetières est punissable par la loi, mais on peur profaner le Christ impunément. La loi est sélective. Pour les croyants, profaner une image du Christ est blessant, mais ils la tolèrent. Seule une minorité proteste. Profaner une image du Prophète est blessant pour les musulmans. On s’attend à ce qu’ils la tolèrent, mais c’est oublier que beaucoup de ces fous furieux sont analphabètes, dont la seul éducation était l’endoctrinement de la foi. Leur réaction violente est prévisible. Raison pour laquelle, les provocations de ce genre sont stupides et méprisables. Croit-on, en se moquant de leur foi, qu’on va les ramener à la raison ? Imbécile celui que le croit - l’effet est la contraire ! Mais sur Agoravox il y a aussi quelques fous furieux, qui n’ont pas l’excuse de l’analphabétisme, et qui expriment une haine comparable contre toutes les religions, sans distinction. Ils ne tiennent pas non plus aux valeurs de la République, comme tolérance envers les religions et respect des croyants. La loi de 1905 ne fait pas partie de leur convictions.
Curieusement, l’insulte est punissable par la loi, mais elle ne concerne que les vivants. On peut insulter les morts tant qu’on veut. Mais profaner les tombes est punissable. Profaner ? C’est quoi ? Pour l’athée, ça ne veut rien dire, puisque le sacré n’existe pas. Insulter les prophètes est ressentit comme blasphématoire par les croyants - les athées, par contre, s’en régalent. Le blasphème n’existe que pour les croyants, mais les athées s’en servent pour se moquer de la religion et pour blesser les bigots. Car le blasphème blesse. Provoquer, blesser les croyants est une bêtise, puisque c’est contre-productive : elle rende les bigots encore plus bigots. Blasphémer, c’est l’argument de celui qui ne sait pas argumenter. Critiquer les religions est salutaire, blesser volontairement les croyants est stupide.
Dans ces sociétés où l’instinct sexuel est encadré et réprimé, où les flirts hétérosexuels sont poursuivis, et où tout rapport homme-femme est limité à l’intimité du foyer, les gentilshommes musulmans ont trouvé cet alternatif érotique, plus excitant que la banalité des rapports conjugaux. L’occident a fait l’évolution inverse, se débarrassant, coup par coup, des tabous du désir sexuel, culminant dans l’interdiction d’interdire, où toutes les diverses formes de l’orientation sexuelle - bi-trans-homo etc. - sont ennoblis avec le statut de normalité. Pas normaux restent seuls les hétéros réacs, aveugles aux charmes de la diversité sexuelle et l’indifférenciation des genres.
L’hargne dans les vociférations contre la religion et contre la circoncision m’étonne. L’amalgame que ces mêmes auteurs font entre circoncision et excision est aussi incompréhensible, puisque l’excision est l’ablation d’une organe, pendant que la circoncision est, le plus souvent, l’enlèvement de deux ou trois millimètres de peau. Certes, il y a plusieurs degrés de circoncision, bien expliqués dans Wikipédia.
Personnellement, je n’est pas une opinion là-dessus, pour la simple raison qu’il me semble qu’ il est difficile de faire un jugement objectif sur la question, puisque soit on est circoncis soi-même, et on ne peut pas savoir comment c’est de ne pas l’être, soit on n’est pas circoncis et on ne peut pas savoir l’effet subjectif de l’être.
Apartheid, discrimination, pourquoi pas racisme. Votre vocabulaire me semble un peu idéologique. Mais Bon, c’est bien votre droit. D’autres diront dérapages, bévues, ou tout simplement inhumanité, ce qui me semblerait plus juste dans le cas présent. Mais les policiers avaient peur et ils ont paniqué, du moins c’est ainsi que je l’ai compris.
Pour avoir passé trois mois en Afrique du Sud, je peux affirmer que l’apartheid est toujours pratiqué, mais à l’envers ! Il n’est fait pas bon d’être blanc aujourd’hui, et même en tant que touriste, les noirs me faisaient bien ressentir que je ne suis qu’un blanc. Pas tous bien sûr, mais plusieurs fois. J’était accosté plusieurs fois dans la rue pas des mendiants blancs. Les blancs émigrent massivement. C’est un pays magnifique, mais la situation sociale est terrible.
Parler de l’apartheid dans l’affaire des mineurs me semble absurde. Les policiers sont incompétents, et il est vrai que comme armes ils n’ont que des armes se guerre.
Personnellement, l’histoire autobiographique me semblait trop belle, trop parfaite, avec les gros mots du père et la mère en pleurs et cette photo d’un jeune en détresse etc. Il est très doué notre collaborateur militant, mais là il a mis un peu trop de pathos. C’est une histoire digne de Dickens. Quelle plaisir il a du avoir à l’écrire ! Mais c’est bien son droit de l’écrire. Qu’importe si c’est inventée, des choses similaires ont très bien pu arriver à d’autres. Mais à 20 ans on n’est plus un enfant. Et surtout, les homos, aujourd’hui, n’ont plus beaucoup de difficultés. Ils continuent à se plaindre d’être victimes de discriminations et offenses, mais ils sont parfois provocateurs. Le Gay Pride, par exemple. D’ailleurs pourquoi tous ces anglicismes ? Le mot français gai à exactement le même sens que l’anglais gay. Coming out - pourquoi cet anglicisme ? Mais ils cherchent toujours des euphémismes. Il est vrai qu’on ne dit plus pédé comme un phoque, mais gai comme un pinçon. C’est plus beau.
Malgré mes remarques nauséabondes, j’ai toujours eu de bons reports avec les homos, et je les trouve souvent particulièrement fins et spirituels. Je ne suis pas homophobe, comme on dit, mais notre militant de service m’énerve un peu.
Vraie ou fausse, l’histoire n’ajoute rien au débat sur le mariage homo. Quant aux discriminations, la communauté homo est, aujourd’hui, mieux protégée que la plupart des citoyens - la peur d’être accusé de l’homophobie empêche toute critique. C’est un sujet tabou, sauf sur les sites où on peut s’exprimer anonymement. D’ailleurs, pourquoi un homo serait-il plus exposé aux insultes ou aux discriminations qu’un autre ? Comment reconnaître une personne comme homo s’il ne se manifeste pas d’une façon ostentatoire ? As-t-on besoin de signaler publiquement son orientation sexuelle ? Mais l’auteur a très bien atteint le but qu’il cherchait - susciter de la sympathie pour sa cause.
Curieusement, personne ne semble douter de l’authenticité de cette autobiographie. L’auteur est un homo militant qui nous offre régulièrement des textes condamnant l’homophobie et réclamant plus d’égalité pour la communauté. Quoi de plus logique que, après plusieurs papiers accusateurs plutôt mal reçus, d’inventer une histoire dramatique, touchante, plus apte à susciter de la sympathie. Il délaisse toute augmentation, qui s’était révélé peu convaincante, pour se lancer dans l’émotion.
Ca y est, encore une fois il a réussi à provoquer…. Les journalistes, qui n’en demandent pas mieux, puisque c’est leur gagne pain. Et encore une fois les journalistes ont réussi à provoquer l’indignation bien-pensante des droits-de-l’hommeists, qui n’en demandent pas mieux que de pouvoir dénoncer le racisme omniprésent, qui se situe, bien entendu, à droite, pas seulement à l’extrême droite - la preuve ! Et quel racisme outrageux ! Après la prétendue supériorité de notre civilisation barbare, le voici excluant les étrangers du droit de vote. Ne paient-ils pas les impôts, les étrangers ? Et payer les impôts donne droit au vote, n’est-ce pas. Ce n’est pas le fait d’avoir la nationalité qui compte, mais de payer les impôts. D’ailleurs, qui sont les étrangers en question ? Les Esquimaux, les Paraguayens, les Ougandaises ? Mais non, ceux-là sont en nombre négligeable, il s’agit des musulmans bien sûr. Pour pouvoir voter, ils pourraient se faire naturaliser, mais cela implique une volonté et une démarche ennuyeuse. Ce serait injuste, voire raciste, d’y insister. Non, pour voter il suffit de payer. Et, pourquoi pas le droit d’être élu maire ou conseiller, puisqu’ils paient leurs impôts ?
L’embêtant avec Guéant, c’est que malgré la provocation qu‘il cherche, il a, au fond, toujours raison. Du moins, c’est ce que pensent bon nombre de Français, des gens limités, sans doute, voire racistes. Reste à savoir lequel est le plus gros problème, le racisme ou l’antiracisme. Il est vrai que ce dernier, avec ses associations, fait un excellent travail de censure et d’intimidation des opinions peu convenables.
LE PROBLEME DE L’ISLAM
Position de la femme :
· Objet sexuel qu’il faut cacher
· Pas de mixité
· Certificat de virginité
· Mariage forcé
· Répudiation
· Héritage
· Polygamie
· Séquestration
· Lien avec non-musulman
· Meurtre d’honneur
Les interdits :
· Homosexualité
· Viande non-hallal
· Le sang est impur (viande et femme avec règles)
· Manger du porc
· L’alcool, bière et vin
· Critiquer l’Islam
· Se convertir ou abjurer Islam
· Faire des images en peinture ou sculpture
· La mixité hommes et femmes
La police des mœurs veille au respect de ces lois islamiques
Les revendications :
· Cantines ou repas à l’école et l’usine
· Lieux et heures libres pour la prière
· Ségrégation dans les piscines publiques
· Exonération de certaines matières à l’école (biologie, histoire, sport)
· Ecoles coraniques et lycées islamiques
Le danger de l’Islam :
Ces éléments de l’Islam suffisent pour montrer pourquoi, dans sa forme actuelle, l’Islam n’est pas compatible avec nos valeurs politiques et morales. La progression de l’Islam en Europe, promue par l’accumulation des concessions et compromis accordés par nos gouvernements, favorise l’islamisation insidieuse de notre société occidentale. Notre tolérance envers l’Islam et une tolérance à sens unique qui ne trouve pas la même ouverture dans les pays islamiques. Ceux-ci jugent nos sociétés occidentales immorales et décadentes.
Le droit musulman est basé sur le Coran et la Sunna (la vie du Prophète). La Sunna fait référence quand il y a des ambiguïtés dans le Coran. Nos « Droits de l’Homme « ne sont pas acceptés. La démocratie, souveraineté du peuple, est un concept étranger à l’Islam. Les pays islamiques sont des théocraties, les plus hautes instances juridiques et politiques sont les autorités religieuses. La laïcité est impensable en pays islamiques. Pour l’Islam, la religion n’est pas « chose privée ». Il investit le champ social, le mode de vie et la culture. Il détermine ce que l’on mange, comment on s’habille, comment on se comporte en publique.
N’ayant eu aucune réforme ou révision depuis le temps de Mohammed, puisqu’une réforme de la « parole de Dieu » serait un sacrilège, Islam est resté figé dans le Moyen Age, ce qui explique ses aspects archaïques et obscurantistes. Il lui manque une adaptation à notre époque moderne. L’invention de « l’islamophobie » remplit plusieurs fonctions : nier la réalité de l’expansionnisme islamique et intimider toute critique et tout espoir d’une modernisation de l’Islam. Il s’agit donc de réhabiliter le délit d’opinion afin de clouer le bec aux réformateurs et opposants et déplacer la question du plan intellectuel au plan pénal, toute critique étant passible de poursuites.
Bien qu’en France les fidèles de l’Islam ne représentent que 4% de la population, l’Islam progresse grâce à l’activisme et le combat revendicatif. Le Christianisme en Europe s’écroule, la foi s’affaiblit et laisse la place aux sectes et à l’Islam pour satisfaire le besoin universel de l’homme d’une dimension spirituelle.
You mean « enlighten ». OK, J’y vais : J’ai toujours eu des amis homos que j’ai beaucoup apprécié pour leur finesse, leur esprit et leur gentillesse. Mais certaines revendications me semblent injustifiées. Pour des raisons que j’ai déjà mentionnées. Non, je ne suis pas concerné par l’orientation sexuelle de l’individu, mais concerné quand même par les revendications de mariage et droit à l’enfant, que je conteste - tout en restant ouvert à vos arguments.
J’ai toujours eu des amis homos et je les trouve particulièrement fins, pleins d’esprit et agréables. Préjugés contre les homes je n’en ai point, mais je conteste certaines de leurs revendications - tout en restant ouvert à discussion. Mais on a le même thème sur le texte de Georges, je ne reviendrai pas ici.
Il est indéniable que l’homosexualité n’est pas l’aboutissement normale du développement sexuel de l’individu. Au contraire, elle est une déviation, et l’acceptation politique et sociale de cette déviation mériterait un débat plus approfondit. Si leurs acquis sociaux actuels sont justifiés, leurs revendications supplémentaires requièrent plus de réflexion. Le droit aux enfants, par exemple.
Quant à son acceptation politique, elle a vu une évolution étonnante : A la pénalisation ancienne, confirmée par de Gaulle en 1960, s’oppose l’émancipation des années 70, confirmée par Mitterand en 1981, et l’actuelle revendication de sa totale normalité, reniant ainsi la normalité biologique de la différenciation sexuée. Cette quête désespérée de normalité se traduit désormais par la stigmatisation de « homophobe ». La situation est en effet complètement retournée : ce ne sont plus les homos qui sont malades mais mais les autres. Mais cette quête de normalité est compréhensible, car la validité de toutes leurs revendication en dépend : si l’homosexualité est aussi normale que l’hétérosexualité, la revendication d’une totale indifférenciation serait justifiée.
« l’homosexualité n’est pas une maladie ». Excusez moi, Georges, mais une telle affirmation demande une explication. On pourrait également dire : homosexualité est soit un choix soit innée. Si c’est innée on pourrait la considérer comme une pathologie (et si c’est un choix les uns diraient que c’est une perversion !!!.
Erreur fatale, Annie ! Ma belle soeur a fait de même. Résultat : ses deux fils sont en traitement psycholgique. C’est justement le manque d’autorité à la maison comme à l’école aujourd’hui qui provoque les problèmes que l’on connait..
Jusqu’à dans les années 80 le mariage a toujours été une obligation préalable pour pouvoir fonder une famille. Il n’était jamais considéré comme un droit mais plutôt comme une obligation morale. De le déclarer un droit et de revendiquer « légalité des droits » n’est pas un bon argument. Le mariage est une institution, et on peut se demander si la société à intérêt à institutionnaliser l’homosexualité. Accorder les mêmes droits, oui, certainement, mais le mariage ? Il est déplorable que les politiciens comme Strauss-Kahn et Mamère se fasse de la publicité à bon compte en s’engouffrant avec précipitation et maladresse dans un débat dépassant largement les engagements politiques.
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