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Les commentaires de Marsiho



  • Marsiho Marsiho 23 juin 2015 12:06

    Dwaabala : ça m’intéresse des références sur ce sujet. 



  • Marsiho Marsiho 23 juin 2015 11:05

    Dois-je vraiment répondre à ce genre de propos ? 

    Dans une démocratie, il y a des actes autorisés et d’autres non. La réponse est dans la formulation pour ce qui concerne des revendications « nazies » ou « pédophiles ». Mais...
    Mais en criminologie, pour effectuer une réparation, on donne tout autant la parole à la victime qu’à l’agresseur. Cette technique fonctionne. Mais nous avons dépassé le champ démocratique dans cet exemple. 
    En ce qui concerne des idées extrémistes, faut-il les autoriser où les rendre tabou ? A diaboliser le FN, on a vu ce que cela donne. Donc, oui, il faut une dose de proportionnelle, que chacun puisse s’exprimer. Au lieu de laisse vivre dans la frustration et ourdir de la haine. Ne pas le faire serait avoir peu de confiance dans notre capacité à vivre ensemble. 


  • Marsiho Marsiho 16 mars 2015 10:06

    Bon, à la base, ce billet n’était pas sur le FN, mais sur l’obligation ou pas du droit de vote. Ou devoir comme l’on dit certains. Le terme « devoir » n’existe dans aucun texte juridique ; c’est une extrapolation qui est devenue récurrente dans les discours par la suite et sur laquelle il y a matière à s’interroger... 

    Le FN n’est pas problème. Le FN n’est qu’un outil (mais sûrement pas la solution). Mais s’il est un outil, à qui sert-il ? 
    Ce qui vient, ce qui nous pend au nez, c’est un parti poussé au pouvoir pas des citoyens qui n’en peuvent plus. Oui les partis traditionnels ont échoué. D’ailleurs même le verbe échouer n’est pas approprié. Les partis traditionnels ont pris les citoyens pour des cons depuis des decennies dans un seul but, la quête du pouvoir et des affaires. Alors la grande majorité ne veut plus donner une sorte de bénédiction électorale à ce système et préfère s’abstenir en attendant, hypocritement, que d’autres fassent s’écrouler le système... Ceux qui iront voter FN (ou tout autre parti extrême).

    Et ceux qui voteront FN le font parce qu’ils sont arrivés à un tel niveau d’intolérance de cette société malade qu’ils leur faut maintenant, coûte que coûte, un bouc émissaire. Cela ne résoudra rien, parce que « l’autre », celui qui est trop différent, n’a finalement rien à voir dans tout cela. La nuit qui s’avance va durer un moment... Après la grande « communion » du 11 janvier, il va y avoir la grande effusion. Est-il possible d’inverser la vapeur ? J’ai bien peur que non. 


  • Marsiho Marsiho 12 mars 2015 15:14

    @Trelawne

    Ca fait peur à vous lire, ainsi que d’autres, de deviner à quel point le FN a réussi sont travail de dédiabolisation. Peut-on appliquer un système démocratique à un parti qui n’est pas démocratique, et ne veut pas de la démocratie ? Bien sûr, chaque opinion est défendable, chaque opinion a le droit d’être verbalisée. Mais ça pue... Faut-il rappeler ou vous apprendre que toutes les dictatures du XXème siècle sont arrivées par les urnes ? Je tiens à ma liberté d’opinion, comme à ma liberté d’expression, je n’ai aucune raison d’aller en Corée du nord... Mais je n’ai aucune envie que votre parti transforme notre pays en Corée du nord... Et au-delà de la question du FN, la question est : peut-on rendre un droit obligatoire ? Je pense que non pour les raisons exposées. 


  • Marsiho Marsiho 21 novembre 2014 10:04

    Ne vous lamentez pas effectivement, et continuez à dormir sur vous deux oreilles pendant que des élus magouillent comme le ferait n’importe lequel clan mafieux. Si violence il y a eu, c’est parce qu’il faut dégager les lieux pour que le robinet de subventions européennes ne se ferme pas.

    SI violence il y a eu c’est par déni de démocratie de la part d’élus
    Je ne cautionne pas cette violence, mais je tente de comprendre d’ou elle vient, et le résultat est affligeant. 


  • Marsiho Marsiho 19 novembre 2014 18:17

    Pardon ffi, mais dire que la population locale est majoritairement pour ce projet relève d’une mauvaise lecture de ce qui s’y passe... A commencer par l’enquête publique qui dit clairement que la population locale est divisée en deux, et sans véritable « majorité ». 

    Mais cela dit, l’afflux de militants pose problème, et c’est vrai que certains se foutent royalement de Sivens, ils ne viennent que pour la possibilité d’affronter les forces de l’ordre. Et cette violence est inadmissible. Seule la non violence peut permettre de gagner. 


  • Marsiho Marsiho 19 novembre 2014 10:39

    Rappelons cette phrase de Sieyès, qui savait de quoi il parlait : 


    « Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. »


  • Marsiho Marsiho 5 septembre 2012 09:43

    La FFMC une force de proposition ? Ha ha ha...


    Tout d’abord sur les radars et plus globalement cette vision restrictive et répressive, on est d’accord, cela ne sert à rien, juste à encourager des déviances pour échapper aux sanctions ou sauvegarder un permis qui permet de bouffer. Ce qui n’est pas rien. Personnellement mon choix est fait. Je ne roule pas comme un malade, je respecte le code, je suis respectueux des autres usagers (je suis principalement motard), mais à force de perdre des points par petits bouts, ce qui devient inévitable même pour le plus timoré des usagers de la route, si je le perds je roulerai quand même. Mon travail en dépend et donc ma famille également. 

    Quant à la FFMC et les autres associations d’usagers, quand allez-vous vous sortir les doigts du... ? Bien sûr qu’il y a de bonnes actions, mais sur le fond, rien ne bouge et la répression s’accélère. A part vendre de l’assurance (mal en plus, et sûrement pas à l’esprit motard si bien vanté) et éditer un magazine, elle fait quoi la FFMC . Et les antennes départementales ? 


  • Marsiho Marsiho 1er novembre 2011 21:42

    @ Sabine : ce serait trop long ! MAis j’envisage de finir par écrire mes 20 ans passés dans les quartiers et au contact des gamins. 


    Que dire sur les quartiers dits sensibles ? Que dire sur les mineurs qui préfèrent trainer au pied des tours avec l’illusion que les potes forment une vraie famille plus solide que la vraie ou que cette société qui passe son temps à les rejeter. Je n’ai pas besoin de regarder les Inflitrés pour en parler, je passe mon temps au contact de tout ce petit monde : dealers, braqueurs, « simples » délinquants... Mais aussi quantité d’individus qui tentent de garder la tête haute, mères « courage » dont la dignité m’a souvent donné de grandes leçons d’humilité ; gamins à la scolarité improbables mais capable de discuter de Sun Tzu... J’ai quantité d’anecdotes, vécues en direct live et non à travers des médias (qui ne savent pas montrer la réalité des choses) qui prouvent que la vérité est loin d’être aussi manichéenne que nombre de commentaires ici comme ailleurs veulent le faire croire. 

    Quant à la question des gamins placés à l’ASE, c’est d’abord dans une démarche de protection. Retirer un enfant à sa famille n’est jamais simple, ni facile. La plupart du temps le travail consistera donc à recréer des liens, de faire de la systémie familiale, de proposer des accueils séquentiels... Et cela ne dure parfois qu’un temps très court. Là encore, il faut le vivre de l’intérieur pour comprendre. 

    MAis une chose est sûre, l’argent via la verbalisation n’est en rien une solution ! Cela poussera juste quelques familles un peu plus loin dans les difficultés ou sur les chemins de la délinquance. Et puis pour proposer de telles solutions, il faudrait des députés exemplaires... Excusez moi je sors pour aller pouffer... 


  • Marsiho Marsiho 18 août 2011 11:46

     »Je n’ai jamais cessé de m’étonner devant le fait que l’ordre du monde tel qu’il est, avec ses sens uniques et ses sens interdits, au sens propre ou au sens figuré, ses obligations et ses sanctions, soit grosso modo respecté, qu’il n’y ait pas davantage de transgressions ou de subversions, de délits et de folies (…), ou, plus surprenant encore, que l’ordre établi, avec ses rapports de domination, ses droits et ses passe-droits, ses privilèges et ses injustices, se perpétue en définitive aussi facilement, mis à part quelques accidents historiques, et que les conditions d’existence les plus intolérables puissent si souvent apparaître comme acceptables et mêmes naturelles.">

    Moi non plus Monsieur Bourdieu, je ne comprends pas cette capacité à supporter sans réagir, sans s’organiser. Il y a plus de 200 ans, une révolution a éclaté pour des écarts, des injustices qui étaient moins grands qu’aujourd’hui... Allez comprendre... Il faut dire que notre système est bien verrouillé, gardé par des édiles qui sont prêts à tout pour conserver leurs avantages. Cela a toujours existé, mais depuis le Fouquet’s, rien ne va plus. L’insensibilité semble toucher mes concitoyens : sur la même une de journal on peut afficher les résultats d’un match de foot en plus gros que le compte-rendu d’un attentat ou d’une agression. Les journaux télévisés passent de la même manière du coq à l’âne, passant d’un viol à la météo avec à peine le temps pour un souffle de respiration. Mais surtout, ne zappez pas ! Et les formats de devenir de plus en plus courts, 20 minutes devenant, après avoir été montré comme le vilain petit canard de la presse gratuite, le standard sur lequel tout doit s’aligner. Bientôt nous n’aurons plus que des dépêches AFP, teintés de la sensibilité de la rédaction, et encore, cela étant très formaté. 

     

    Deux choses contribuent à la bonne santé d’une république, l’éducation et l’information. Petit à petit nous voilà privé des deux. Reste un peuple contemplatif derrière son petit écran, capable de réactions violentes quand la frustration survient dans sa petite vie, mais incapable de s’organiser de manière collective... Il faudrait pour cela qu’il lui reste une dose d’empathie... Bien sûr il en reste encore, mais je vois les réserves fondre comme les glaces de l’Antarctique sous l’effet du réchauffement climatique. 

     

    Monsieur Hessel s’indigna, lui qui n’en a guère le temps, et l’écrivit de manière fort courte mais satisfaisante, du moins à mes yeux. Mais comme il fallait des réactions à ce succès populaire, chaque échotier se sentit obligé d’y apporter sa pierre... en critiquant l’ouvrage, et sans trop forcer la dose, vu son passé de résistant, en critiquant à demi-mot son auteur. Discours trop daté, sans logique, sans perspective... D’un coup les Indignés professionnels, furent surtout indignés du succès de l’ex résistant. Tout cela est mièvre, petit, peu glorieux et surtout anecdotique. Et les Indignés de métier de repartir rapidement sur d’autres situations qu’ils auront oubliés quelques jours après. Même Marianne était du lot, c’est dire... 

     

    Indignez-vous je ne l’ai pas acheté à sa sortie. J’avais déjà bien assez à lire. Mais il me fut offert par ma tante il y a peu, et cela a une grande valeur car elle a 85 ans. C’est à dire qu’elle est de la même génération que Stéphane Hessel. La guerre, ses affres, ses raisons, et comment elle fut vécue par les français de l’époque, nous en parlons souvent. Et plus le temps passe, avec l’échéance que nous savons, plus elle m’en dit, me transformant ainsi en réceptacle de sa mémoire. Cette tante que je n’ai connu que sur le tard il y a dix ans (avant je la fuyait), je prends conscience de ce qu’elle a vécu, elle, femme célibataire, affirmant une vie autonome sans complexe. Elle a passé il y a quelques années l’épreuve du cancer du sein, et maintenant, c’est le coeur qui lâche tout doucement. Entre les deux, elle n’avait rien perdu de sa combativité. Elle a longtemps pensé que j’étais juste un jeune délinquant égoïste et sans avenir. Sur le moment, elle avait raison, mais on change parfois, au gré des rencontres et des épreuves. Notre relation est aujourd’hui tissé sur le socle de mon défunt grand-père paternel, son propre père, dont elle trouve chez moi beaucoup de traits de caractère. Ce dont je ne suis pas peu fier, car mon grand-père était un homme exceptionnel. Soldat, cheminot, résistant, élu local à la Libération, refusant de continuer une fois l’ordre rétabli... Il a toujours fuit les honneurs et ses simagrée. Ce ne sont pourtant pas les médailles qui lui manquait, mais nous n’avons découvert certaines qu’à sa mort, en rangeant son bureau. C’était le genre de type solide, fiable, avec une capacité d’analyse assez forte et une modestie réelle. Quel rapport avec Hessel et son ouvrage ? Et bien tout cet univers là, cette lutte contre le mal, la dictature, la soumission, l’aliénation des masses. Le discours de Stéphane Hessel paraît daté aux échotiers ? Je m’inscris en faux, et j’affirme haut et fort que nous allons vers un totalitarisme nouveau, mais inéluctable. Les pires heures du capitalisme (le néo capitalisme n’est qu’un leurre) sont encore devant nous. Ce ne sera pas aussi violent qu’à ses débuts, mais en terme d’échelle, ce sera bien pire. Cela a déjà commencé. Les phrases de M. Hessel me parle de tout cela entre les lignes. Son regard est pareil au regard des statues, et pour sa voix lointaine, et calme, et grave, elle a l’inflexion des voix chères qui vont se taire (merci M. Verlaine)... Alors que ceux qui ont encore envie de s’indigner le fasse ; nous finirons bien par nous organiser, comme la force centrifuge finit par lier ensemble des ingrédients disparates. 



  • Marsiho Marsiho 18 octobre 2009 20:03
    L’académie de Créteil va expérimenter, sur trois lycées professionnels, la rémunération des élèves pour lutter contre l’absentéisme ? A peine annoncée, la polémique faisait rage autour de cette idée touchant à un tabou, associant service public éducatif et argent... L’intrusion de l’ultra-libéralisme dans l’enceinte de l’école choque forcément. Besancenot lui-même y a été de son couplet sur le sujet : « Moi je ne suis pas pour payer les élèves, je suis pour donner les moyens au système éducatif de fonctionner ». Jolie litote... Je suis également contre le libéralisme, qu’il soit ultra ou pas ; mais concernant cette mesure, je ne vois pas bien en quoi elle serait ultra libérale ? Le libéralisme s’inscrit contre toute forme d’assujestissement de l’individu, alors que dans ce cas de figure, c’est au contraire institutionnaliser un « moyen de pression », pour ne pas dire motivation rétribuée, qui plus est collectif, ce qui me semble loin du dogme libéral. 

    Petit rappel du procédé : tout d’abord il s’agit d’une expérimentation, donc d’une action très limitée qui sera évaluée. Au moins on saura si cela fonctionne ou pas, et avec quels effets pervers éventuels. Ensuite, la bourse, qui pourrait aller jusqu’à 10 000 euros (d’où vient cet argent ?...), serait versée dans un cadre collectif, et non individuel (je reviendrais sur ce point). Il ne s’agit donc pas de « salarier » les élèves. Cela me fait ch... de tenir les mêmes propos que Luc Chatel, mais pour une fois, il a parfaitement raison. Dans le secteur de l’animation, motiver les jeunes à participer sur des projet en participant de manière collective n’est pas une nouveauté, c’est même monnaie courante. Qu’on les pousse à tenir un stand de sandwichs ou autre moyen de trouver monnaie, ou bien qu’on finance un séjour contre une démarche participative, n’est-ce pas la même chose au final ?... Nous le faisons parce que nous savons que ce type de négociation fonctionne, qu’il nous permet de travailler avec le jeune et d’aller au bout d’une démarche pédagogique. Il sera bien temps, pendant et après, de travailler sur des valeurs plus généreuses et non mercantiles. Nous rammassons tellement de gamins cassés par l’école, elle même cassée avec raison par Bourdieu, que nous pouvons rester insensibles au cris outragés de certains pédagogues d’une école qui ne sait plus faire face. 

    L’Angleterre teste la formule de manière individuelle, avec un succès que l’opposition elle-même ne cherche pas à démentir. Le Brésil aussi qui trouve là un « mécanisme conditionnel de transfert de ressources ». Dans un pays où la pauvreté est le premier obstacle à l’instruction, la leçon est à méditer. Notons que dans ces deux cas, c’est l’élève qui est directement payé. Ici, alors que l’école a failli (il y a encore des gens qui en doutent dans la salle ?), l’absentéisme atteint parfois des records sans que, au-delà des cris d’orfraie de cette nouvelle mesure, de réelles solutions soient trouvées. J’en ai personnellement marre de ramasser dans les structures où je passe, tous les mômes qui quittent l’école ; sans compter ceux que l’école exclue d’elle même sans se poser, parfois, de questions sur la manière dont ils vont remplir leurs journées. Je vois dans cette mesure, à la condtion qu’elle s’adresse aux classes ou aux individus les plus démunis, une mesure de justice sociale, de répartition des richesses. Comme l’a expliqué Bourdieu, l’école maintient les inégalités à travers la reproduction des classes sociales. Vous croyez vraiment que tous les élèves sont égaux devant l’instruction publique ? Que les classes les plus aisées ne promettent pas des voitures ou autres cadeaux liès aux bons résultats scolaires du petit dernier ?... Quand le besoin économique se fait sentir au point de faire manquer l’école, car bien souvent sombrer dans la délinquance c’est entrer dans une économie parrallèle, comment ne pas imaginer le maintien de l’assiduité par des moyens à même de supprimer la cause et en même temps les effets ? Martin Hirsch n’est pas franchement dans mes petits papiers, mais quand une idée me parait bonne, je ne vois pas pourquoi je hurlerai contre, sans expérimentation préalable, et au pretexte que l’école est obligatoire. La belle incantation que voilà... De plus, alors que je suis pour le collectivisme dans la majorité des cas, je trouve qu’il y a une réelle dichotomie dans les protestations entendues ; en effet, beaucoup à gauche protestent en accusant ce nouveau système de dévaloriser l’effort individuel et le mérite personnel, hors, n’est-ce pas là justement une forme d’encouragement au libéralisme, ou en tous cas à l’individualisme forcené ? Alors que cette mesure tend vers le collectivisme et donc l’entraide et la solidarité ? Je pense même que pour les enfants les plus défavorisés, une cagnotte individuelle pourrait être proposée, ceci mettant en avant une notion de redistribution dans les têtes des élèves. Issue du monde libéral, cette mesure pourrait peut-être en sonner le glas ! Rien que cela justifie d’expérimenter le concept. A suivre. 


  • Marsiho Marsiho 10 juillet 2009 07:44

    Mais oui Pierre...

    Je suis en partie d’accord avec vous, et c’est bien pour cela que je suis en train de finir de le lire dans son intégralité. Je sais donc de quoi je parle, d’autant que cela touche directement mon univers professionnel (et je ne suis pas journaliste). 
    Quant à la composition, elle a fait et fera débat, y ccompris par ses membres eux-mêmes dont certains avaient créé un blog pour pouvoir dire ce qu’il en pensait... Voir les références sur mon site.
    Maintenant toute action publique s’expose à la critique, et tout citoyen a le devoir d’être critique sur la politique...


  • Marsiho Marsiho 14 avril 2009 19:06

    Je viens de lire cet ouvrage que j’avais dans ma bibliothèque depuis un an (pas le temps de lire tous les livres que j’attrape).

    Le premier constat, vision sociologique plutôt juste, même si souvent un peu facile... Mais quant au reste du livre, my god ! souhaitons que le monde rêvé par ce comité invisible ne voit jamais le jour car ce sont là les dignes héritiers de Robespierre et Marat... A leur yeux, personne ne trouve grâce, et surtout pas les démocrates, les militants associatifs ou syndicaux. Leur seul souhait, une violence aveugle et sans régles. Et de porter aux nues La Commune de 1871.
    Il se trouve que je suis très curieux de cette véritable révolution populaire (la seule de notre histoire) et que j’ai quelques documents d’époque, comme les instructions pour ériger les baricades, à tant de cm de hauteur, de largeur, à tant des extrémités de la rue, avec tels pavés... Bref, loin d’une anarchie rêvée, un vrai travail de bureaucrate... Alors les références pompeuses à La Commune me font doucement rigoler. Quant au reste, c’est un appel à la haine gratuit. C’est du niveau adolescent prébubère qui n’a pas encore trempé sa queue et s’astique violemment tous les soirs avec hargne et frustration. 
    Ouvrage décevant qui ne mérite pas le barouf provoqué par l’Intérieur. 
    Mieux vaut relire Alinsky ou revisiter l’action de Ghandi, laborieux qui ont su démontrer que les flammes n’étaient pas la seule réponse.


  • Marsiho Marsiho 25 juin 2008 13:27

    A ma connaissance, non je ne peux pas savoir cela.

    Pourquoi ?



  • Marsiho Marsiho 25 juin 2008 13:07

    "Il n’est que trop facile de prouver que la tolérance conduit parfois tout droit à l’intolérable et que sur ce chemin là on est trop souvent mené par le bout du nez." ROMAIN GARY



  • Marsiho Marsiho 25 juin 2008 13:02

    Trouver des causes à la violence ? Mais bien sûr qu’il faut les trouver ! Sinon nous sommes condamnés à la reproduire en permanence. Mais trouver une cause ne veut pas dire la légétimité. Décidemment Syrius, vous faites des raccourcis bien rapides. Que j’accepte l’opinion des autres ? Bien sûr. Sinon je ne ferais rien ici ; mais je trouve assez paradoxal certaines positions, surtout quand elles jugent les auteurs des articles ou des commentaires, sans rien connaître d’eux.



  • Marsiho Marsiho 25 juin 2008 08:58

    J’avais rédigé ce court article parce que j’en ai assez d’entendre parler d’agression, puis d’indignation, sans que quiconque prenne le temps de vérifier les faits. Comme certains l’ont rapporté ici, le témoignage d’un patron de brasserie est dévastateur pour la théorie officielle. Et je maintiens mes propos (Drakkar), une bonne partie de la communauté juive religieuse est fermée. Je l’ai mesuré directement à Marseille ou j’ai vécu. De toute façon, voir des gens avec les couettes et la kipa me désole tout autant que de voir des barbus et des femmes en Hijab. Est-ce mal de dire ça ? Ben faites-moi un procès.

    Ce qui est sûr, c’est que presque tous ici, qui sont d’ailleurs des habitués de ce site, ne font que discourir sans bien souvent connaître la réalité. Ils se masturbent à coups de propos centencieux et définitifs, le tout teinté d’une intolérance qui frise l’autisme. Certains me traitent d’antisémite au nom de la tolérance (!), d’autres me jugent professionnellement incapable !!) sans savoir qui je suis ni ce que je fais. Je passe sur les références à deux balles de ceux qui ouvrent les livres uniquement pour y glisser une citation mais ne semble pas avoir lu l’ouvrage en entier...

    Encore une fois, mon boulot ce sont en partie ces phénomènes de bandes et de communautés. Pendant que tout le monde discourait ici avec ce qu’ils pensent être de l’intelligence, j’étais dans un quartier assez chaud en train de discuter avec de jeunes africains complétement accro à l’alcool (mes fameurs laissés pour compte). Non loin de moi, à l’écart la communauté du quartier restait entre elle et encore plus loin, j’apercevais des réfugiés du Kosovo qui restent timidement entre eux. Et les communautés n’existent pas ? Bref, je ne pratique pas les salons mais la réalité. Fermez les yeux autant que vous voudrez, ce qui s’est passé n’a pas grand chose à voir de l’antisémitisme. Ou alors il faudrait y ajouter comme pendant le racisme de certains juifs envers les africains. Il ne s’agit ici que de réglements de compte en mineurs et jeunes adultes et encore une fois aussi, de notre société de plus en plus violente et exclusive. Aujourd’hui c’est eux, demain ce sera d’autres. Franchement, je m’en branle qu’ils soient juifs ou pas ; mon propos final c’était cette accoutumance que nous avons face à ces incidents de plus en plus violents qui finissent par des lynchages. Bien sûr j’espère que le jeune Rudy s’en sortira sans sequelles, mais j’espère aussi pour lui qu’il aura compris quelque chose : la haine n’apporte que la haine. Et ces parents, sont-ils fiers de l’éducation qu’ils ont donné à ce fils qui milite à l’extrême ? Et vous les donneurs de leçon en tout genre, vous êtes fiers de vos propos intolérants ? De vos idées toutes faites ? De vos leçons déclamées avec suffisance ? Gud parlait de prendre de la hauteur, comme elle avait raison. Mais la grande majorité d’entre vous en semble incapable, que ce soit sur ce post ou sur d’autres. Vous passez votre temps derrière votre écran ; c’est ça votre expérience de la vie ? Je savais quavec cet article, j’allais soulever quelques commentaires fumeux, mais pas à ce point. Ce qui ne me rassure pas pour l’avenir de la fraternité.



  • Marsiho Marsiho 24 juin 2008 14:08

    Merci Sigmalion !

     



  • Marsiho Marsiho 24 juin 2008 14:05

    Syrius :

    Quand je parle de "laissés pour compte", je ne vois pas en quoi je sous-entend un droit à l’auto-défense. Et puisqu’il faut le réaffirmer, JE CONDAMNE CETTE AGRESSION ET TOUTES CELLES DE CETTE JOURNEE... Ben oui, ce n’est pas un accident isolé et unilatéral...

    Quand à la communauté juive, j’en parle dans sa globalité, oui, parce que jusqu’ici je n’ai entendu aucune voie de cette communauté porter une autre version que celle de l’antisémitisme. MAis mon raccourci est peut-être trop rapide, je veux bien vous l’accorder. Précisons donc que je prends le terme "communauté" dans sa stricte définition de partage des valeurs. Pour moi les juifs laïcs ne rentraient pas dans cette communauté.

    Quant à la peur, je l’entends forcément. Mais je ne veux pas crier avec les loups qui jugent la France globalement antisémite ; ce qui est faux. Donc le poids du passé, d’accord, mais encore une fois cela n’excuse rien, ni d’un côté, ni de l’autre. Quant à ceux qui ignorent délibérement les antécédents de ce gamin, que voulez en dire ?... Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veux pas entendre...

     



  • Marsiho Marsiho 24 juin 2008 13:20

    Intolérance, quand tu nous tiens.

    Un procès ? Sur quelle basse "crétin" ? Vous illustrez parfaitement l’intolérance des gens qui n’entendent rien, ne connaissent pas la loi, et ne veulent voir le monde qu’à travers LEUR représentation. Affligeant...