Bonne idée la nationalisation : d’ailleurs on voit l’efficacité avec la Banque de France qui est nationalisée depuis 1945 et le Crédit Lyonnais qui le fût en 1982... lol
Ceci dit, je suis pour nationaliser les 3 grosses (BNP, CA et SG) mais garder le système à réserves fractionnaires amène tôt ou tard à des erreurs. Il faut garantir la monnaie (et c’est le but du 100%)
Vous préférez donc continuer de laisser aux banques commerciales la possibilité de créer la monnaie et d’en toucher les intérêts ?
Bonjour
Vous avez tout mon soutien
Pour ce que j’en ai lu pour le moment, vous vous débrouillez très bien.Si vous avez besoin d’aide n’hésitez pas à lancer un SOS direct : ajholbecq [at] gmail.com
Cordialement
AJH
Tout à fait... l’auteur oublie que sur la dette de 1596 Md€ à fin 2010, 1400 Md€ sont imputables aux intérêts qu’il a fallu emprunter.
Le budget primaire de la France est quasi en équilibre (sauf 2009 et 2010) ... ce sont les intérêts, conséquences de ce dogme stupide énoncé depuis 1973, qui nous fichent dedans !
Les accords de jeudi et vendredi, c’est à dire emprunts aux banques privées, puis prêts de 200 Md€ au FMI (qui pourra nous les reprêter), ainsi que refinancement illimité des banques (à 3 ans) qui pourront encore se gaver d’intérêts, et ce sans risque, le montrent bien !
Merci de m’avoir lu
J’ai bien précisé les motifs qui font que je considère la monnaie bancaire comme (actuellement) une monnaie à part entière (bien que mon souhait soit le « 100% monnaie » dans lequel les banques secondaires ne pourraient plus créer aucune monnaie) dans ma dernière phrase " Monnaie scripturale ou monnaie fiduciaire (centrale) c’est pour nous tous de la
monnaie avec laquelle nous réalisons nos échanges au quotidien. » "
Mais bien évidemment ce que je reproche (en fait je m’en fiche ;) ) le plus à Jorion c’est tout le reste (censure, erreur concernant les réserves fractionnaires, incompréhension de Schumpeter et d’Allais qu’il cite à tout bout de temps, la prétention d’avoir prévu le premier la crise alors qu’en tout début 2007 j’en discutais déjà avec des amis banquier américains et avant avec des banquiers suisses... bref, tout le monde le savait ! ... etc,)
Je rajoute que la garantie des comptes est de 100000 € pour une banque particulière qui feraient faillite et que si par hasard le système entier s’écroulait les banques seraient nationalisées et les DAV et DAT inscrits en comptes seraient indemnes.
@ 4A+++ (xxx.xxx.xxx.152) 6 décembre 10:42
Dans le système actuel, ce sont « les marchés » qui déterminent la parité (donc les taux de change) d’une monnaie par rapport à une autre monnaie.
Dans l’hypothèse d’un passage au Franc, « nous » décidons simplement d’appeler « franc », notre « euro » . Instantanément la parité est de 1 pour 1.
Mais dès que les marchés voudront acheter ou vendre du franc, s’il est convertible, ils tiendront compte de la confiance, de l’économie et des taux d’intérêts... toujours par rapport aux autres devises étrangères (qui peuvent être en plus mauvais état que notre monnaie)
C’est la raison pour laquelle un franc non convertible si ce n’est en une monnaie commune (et non plus « unique »), avec une parité fixée dans cette monnaie commune, est la meilleure solution ( lire explications sur « chômage et monnaie » )
Non, la banque ne prête pas les 100 € de A : ils restent disponibles s’ils sont en compte courant
La banque crée bien (« ex nihilo ») 100 € nouveaux pour B, si B lui demande un crédit qu’elle accorde : mais elle pourrait également faire un crédit de 10000 € (ou X €)
Le total est bien de 200 € (ou de 10100 €) en compte courants, qui ne seront pas prêtés lors d’une nouvelle demande de crédit
C’est difficile de comprendre qu’une banque est fabriquant de sa propre monnaie (€ BNP, € SG, € CA, etc ) , hein ?
« 1650 Milliards d’endettement x la parité de départ 6.56 Francs représenterait : 10 824 MILLIARDS de Francs !!! »
Il n’y a aucune différence ... c’est toujours le même montant rapporté au PIB ;)
Il me semble être un peu tard pour revenir à l’ancienne parité... il vaut mieux 1 Franc = 1euro pour ne plus perturber plus les gens...
Bonjour
Pour Chevaillier, c’est net ; beaucoup de ses articles sont intéressants, mais il semble ignorer que les passifs des banques c’est en grande partie les dépôts de leurs clients (« agents non bancaires ») : au plus le passif d’une banque est important au plus sa part de marché est importante. Je dirais qu’il fait en partie la même erreur que Jorion.
En plus bien sur de son erreur sur les obligations de fonds propres par rapport aux crédits que fait la banque (et non par rapport aux dépôts)
Ceci dit, ce passif d’une banque c’est bien aussi une dette de la banque envers ses clients (la banque promet de transformer sur demande sa propre monnaie - le dépôt - en monnaie centrale fiduciaire)... d’ailleurs on dit bien que « la monnaie est une dette de banque qui circule »
Les réserves obligatoires ne sont pas une monnaie de « type 1 » (M1) : les agrégats sont la comptabilisation de la monnaie qui est réservée aux agents non bancaires et dans M1 vous trouvez une monnaie scripturale (les dépôts à vue) et une monnaie de banque centrale (les espèces, monnaie fiduciaire). Voir ici un schéma « parlant » ... vous remarquerez que M0 n’est pas un agrégat de M1
Autrement : je veux seulement dire que vous devriez trouver un autre terme que « réserves fractionnaires » pour définir " les dépôts en réserve non pas à la
BCE mais sur des compte de dépôt de ladite banque de niveau 2.«
Mais en fait ceux ci n’ont »pas de sens« ... puisqu’il s’agit toujours d’une dette de la banque à ses déposants. La banque n’a pas ce genre de »réserves" que vous imaginez. Elle a d’une part des fonds propres, d’autre part des réserves en monnaie de base à la banque centrale (réserves obligatoires et disponibilités).
Bien à vous
AJH
Bonjour
Jean-Pierre Chevallier se trompe : les accords de Bâle (2 ou 3) imposent un montant de fonds propres par rapport aux crédits accordés, et non par rapport aux dépôts de leurs clients ( qui sont une partie du passif de la banque).
Vous vous trompez - ou alors je n’ai pas compris exactement votre explication - sur l’utilisation du terme « réserve fractionnaire » en écrivant ( De nos jours une réserve fractionnaire de 8% est commune (la Société Générale est à 2% !) ; elle est souvent bien plus basse. )
Le système monétaire dans lequel nous évoluons est dit « à réserves fractionnaires » car il impose à chaque banque de détenir, en monnaie centrale (donc dans son compte à la Banque Centrale) , un certain pourcentage du montant des dépôts de ses clients (DAV et DAT), dépôts qui sont en « monnaie secondaire » (euros BNP, euros SG, euros CA, etc) ...
Ce taux de réserves obligatoires est actuellement de 2% (pour toutes les banques) dans la zone euro.
L’inverse d’un système à réserves fractionnaires serait un système « à réserves pleines » (ou 100% monnaie) tel que préconisé par exemple par Fisher et Allais entre autres ( http://postjorion.wordpress.com/2011/11/04/215-resume100monnaie/ )
http://wiki.societal.org/tiki-index.php?page=Abondance
Extrait
"Toutes ces mesures [ du libre-échange] vont bien au-delà de ce que préconisaient les pères
du libéralisme économique, et Adam Smith en particulier, qui, moins
dogmatiques et moins doctrinaires que nos technocrates d’aujourd’hui,
recommandaient des protections douanières vis-à-vis des pays dont les
règles du jeu n’étaient pas les mêmes que les nôtres.
La force de l’ultra-libéralisme a été d’être propagé et même imposé par
les nations dominantes les plus puissantes pour justifier et moraliser
leur suprématie.
Ce credo libre-échangiste repose d’ailleurs sur une base scientifique quasiment nulle. Il s’appuie sur :
- une contre-vérité : le règne d’une concurrence pure et parfaite,
- une erreur technique majeure : la monnaie n’est pas un simple voile,
élément neutre de la théorie de l’équilibre général (loi de l’offre et
de la demande),
- une situation historique périmée : la théorie de Ricardo sur les « avantages comparatifs » supposait la non-circulation du capital entre les pays
- nombre de postulats infirmés par la réalité (« le libre échange permet de créer des emplois ! »)".
Cet article me plaisait bien jusqu’à ce que je lise « Il nous faut admettre que la dette est un problème sérieux. »
Mais non, elle ne l’est que parce que nous l’avons bien voulu et que nous avons laissé les banques commerciales créer la monnaie, toute la monnaie, y compris celle dont nous avons besoin collectivement
Pour en savoir plus : « l’arnaque de la dette publique » et la petite vidéo « la dette publique »
50 milliards représentent déjà les intérêts d’une dette inutile. Sans intérêts, sauf en 2009 et 2010, les budgets (soldes primaires) sont relativement équilibrés
Vous en êtes encore à penser que les banques prêtent les épargnes ? Non, les banques créent de la nouvelle monnaie à chaque demande de crédit.
S’il n’y a pas plus de croissance c’est qu’il n’y a pas de demande : l’épargne n’y changera rien.
Excellent article.
On peut raccrocher cet article à celui d’un économiste post keynésien, Bernard Vallageas « Pourquoi les Etats sont nécessairement en déficit »,
Il existe une possibilité de tester la pertinence du tirage au sort : c’est de permettre le partage des conseillers municipaux (moitié élus, moitié tirés au sort dans une liste de « valeureux » eux mêmes désignés par 10 électeurs qui se connaissent , des groupe familiaux, syndicaux, associatifs, etc) dans des municipalités témoins, pendant une législature, pour voir comment ça fonctionne.
Nous avons payé (en les empruntant pour bonne part) plus de 1400 milliards d’euros depuis 1980, juste pour payer les intérêts
Il est intéressant de comparer les soldes des budgets brut (avec intérêts) et des budgets primaires (sans intérêts) pour comprendre que si nous avions pu créer NOTRE monnaie (au lieu de laisser ce pouvoir aux seules banques commerciales), nous n’aurions quasiment aucune dette
... sur ce graphique : http://monnaie.wikispaces.com/file/view/soldes_budgets_APU_en_pourcents_pib .png
1400 milliards d’euros d’intérêts payés (pour une grande partie par de nouveaux emprunts) depuis 1980 pour aboutir à une dette de plus de 1600 milliards...
Voyez quels sont les soldes des budgets des Administrations publiques (cadre de Maastricht), soldes bruts (avec les intérêts) et soldes primaires (sans intérêts)
http://monnaie.wikispaces.com/file/view/soldes_budgets_APU_en_pourcents_pib .png
Oui, il faut donner à notre Banque de France la capacité de monétiser directement les obligations de la France, et au moins pour les dépenses d’investissement qui augmentent la « valeur » de la France et non pas de quelques sociétés privée...
Il faut nationaliser la création monétaire... Fisher et Allais ont bien expliqué ce qu’était le « 100% monnaie » mais si quelques lecteurs ne connaissent pas, ils peuvent lire un résumé sur ce lien
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