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Les commentaires de Criseuro



  • Criseuro Criseuro 15 juillet 2014 02:42

    « Toute la question est de savoir pendant combien de temps encore nous allons devoir supporter ce cauchemar. »

    Partiellement d’accord avec cette fin d’analyse. Je rejoins d’ailleurs globalement les propos tenus dans l’article.
    Cependant, si vous comptez « supporter ce cauchemar » en recherchant sans cesse l’aval des médias mainstream ou leur clémence pour percer, vous faites fausse route.
    Le tout est de savoir quelle feuille de route l’on souhaite suivre sans pour autant transiger sur des valeurs fondamentales.
    Et quelles sont ces valeurs ? Voilà la réelle question à se poser pour un mouvement républicain tel que l’UPR. Les idéaux de liberté, d’égalité, de fraternité, de probité, de laïcité et de démocratie ne rassemblent plus grand monde à l’heure actuelle et pour cause. 
    Restons lucides.
    La Charte est assez light face au tsunami qui nous attend, tant sur le plan monétaire qu’économique, social, militaire ou géopolitique.

    Vous avez un pied dans le système et un pied dans la dissidence.
    Le grand écart ne pourra durer qu’un temps encore limité.
    Car, in fine, et vous le savez pertinemment, tous les communiqués de presse du monde n’y pourront rien changer.
    Nous sommes dans une nécrose avancée du système voulue par l’oligarchie (pour employer une formulation soft et passe-partout).

    « Une ambiance aussi étouffante et crépusculaire ne peut déboucher que sur un effondrement complet. Puis, forcément, sur un prochain renouveau », écrivez-vous avec justesse.
    C’est une lapalissade un peu facile néanmoins. smiley

    Analysez les causes profondes du désarroi et de la débandade actuelle sans faux-semblants, langue de bois ou positions diplomatiques censées rassembler des français qui ont peur car ils sont atomisés par les crises successives et le gavage médiatique ambiant, mainstream ou même parfois alternatif.

    Faire miroiter une solution miracle via les urnes en l’état de décomposition avancée des instances de la Vème République est un message trompeur et utopique.
    Solliciter près de 400.000 € de dons privés pour mener une campagne à fonds perdus pour les européennes et renflouer les caisses est extraodinairement coûteux et faiblement rentable. 
    Face aux impasses électorales, il faut parfois prendre des chemins de traverse mais peu en ont le courage. 

    Le prochain renouveau que vous évoquez doit préalablement poser de vraies questions en termes d’organisation concrête et efficace de réseaux de solidarité solidement implantés et de modes de transmission d’informations sérieusement sécurisés et autonomes.
    Bref, il y a des solutions à mettre en place au plus tôt au lieu de compter sur le « droit international » sans cesse bafoué et des organes mondialiste tels que l’ONU, le Conseil de sécurité, la CIJ ou la CPI.
    On n’attend pas un renouveau, on le prépare, et ce même avec de faibles moyens.

    C’est dur à écrire mais aussi à lire, j’en ai conscience. smiley



  • Criseuro Criseuro 9 juillet 2014 17:36

    @ François Asselineau, vous devriez vous aussi méditer cette maxime de Confucius : « Ne pas reconnaître son erreur, voilà la véritable erreur ».
    Je vous suggère de l’appliquer à vous-même de temps à autre, histoire de donner le bon exemple en bon pédagogue que vous êtes.

    Autres sources de méditation suggérées dans les citations de Confucius ? smiley

    « Celui qui est sévère envers lui-même et indulgent envers les autres évite les mécontentements. »
    « L’homme supérieur c’est celui qui d’abord met ses paroles en pratique, et ensuite parle conformément à ses actions. »
    « Ce qu’on sait, savoir qu’on le sait ; ce qu’on ne sait pas, savoir qu’on ne le sait pas : c’est savoir véritablement ».

    Enfin, the last but not the least (à méditer tous les soirs si possible, posologie fortement recommandée) :
    « Agis avec gentillesse, mais n’attends pas de la reconnaissance. » smiley



  • Criseuro Criseuro 4 juin 2014 08:11

    Bon article M. Asselineau.

    Effectivement, « Cette affaire est révélatrice de la nécrose d’une partie de la sphère politico-médiatique ».

    L’actualité est un terreau de prédilection pour tout contradicteur ou observateur avisé mais former le vœu que la justice et les journalistes d’investigation puissent faire toute la lumière sur l’affaire Bygmalion est à mon sens un voeu pieux.
    Cependant, vous avez entièrement raison de pointer du doigt les magouilles notoires de l’UMP et du FN dans ce dossier où les conflits d’intérêts sont évidents.

    Lundi, on a eu un grand numéro de communication de Jérôme Lavrilleux [bras droit de Jean-François Copé], un très opportun fusible qui pleurait devant les caméras au moment même où il savait qu’il allait bénéficier d’une immunité car il a été élu parlementaire européen dimanche soir. Pathétique jeu de rôle.

    Bref, les documents sont accablants pour l’UMP, reste à savoir si la justice va avoir carte blanche dans ce nouveau et énième dossier épineux. 
    http://www.francetvinfo.fr/politique/affaire-cope/affaire-bygmalion-le-document-qui-aurait-du-alerter-cope-et-l-ump_612481.html

    L’UMP et le FN se traînent tellement de casseroles qu’ils pourraient ouvrir à eux deux une quincaillerie. smiley



  • Criseuro Criseuro 4 juin 2014 07:48

    Il y a du vrai dans ’l’analyse critique’ de Lou Florian mais c’est à relativiser néanmoins.

    • D’une part, il semblerait que Mr Florian soit un adepte du changement brutal de cap après avoir milité au Front de gauche et publié un article comme quoi sa « désillusion avait été totale » après avoir claqué la porte.
    • D’autre part, ses publications sur AV ne semblent pas avoir eu non plus un succès monstre. Simple constat.
    http://www.agoravox.fr/auteur/lou-florian-56640

    « L’UPR est dans sa petite bulle. Mais pas dans la réalité ».

    Il semblerait que Lou Florian soit plus doué pour la peinture et la BD que pour le militantisme et apprécie lui aussi sa ’petite bulle’, ce qui peut parfaitement se comprendre.
    Lorsque l’on n’est pas fait pour la politique, mieux vaut en effet jeter l’ancre mais en évitant de se répandre après avoir soutenu un parti en tant que responsable, question de respect.

    D’autre part, je vous lis en diagonale depuis peu Topaze et je dois reconnaître que vous m’amusez parfois car vos messages sont tellement hargneux et contre-productifs vis à vis de François Asselineau que vous servez la cause défendue par l’UPR in fine.
    Oserais-je écrire que vous faites de la « Reverse psychology » afin de susciter un mouvement d’empathie et de soutien à l’UPR ?
    Non, quand même pas ! smiley

    Un conseil : revoyez votre mode de communication et votre matraquage systématique du fondateur de ce jeune parti, vous gagnerez en crédibilité même si j’estime que c’est une cause perdue dans votre cas de figure tant vous versez dans la caricature forcée et les basses attaques ad hominem.



  • Criseuro Criseuro 1er septembre 2013 19:02

    En tout cas il a la censure aux bouts des doigts M. Asselineau. Je rejoins la cohorte de ceux qui sont bannis d’ecriture sur sa page FB pour avoir simplement emis un avis critique et une interrogation.

    Pas d’explications rationnelle et une mise devant le fait accompli, basta !

    Bonjour le respect de la liberte d’expression pour quelqu’un qui dit lutter pour la liberte de la France et, en l’occurence, celle des medias ! smiley
    Et dire que l’on parle de ’nazification’ des US alors que l’on a l’impression de subir la dictature de la pensee unique ou l’imperatif d’une symbiose quasi- fusionnelle sur le Web.
    Faut pas devenir aussi susceptible M. Asselineau.
    Hum... pas tres logique tout cela ! smiley


  • Criseuro Criseuro 17 juin 2012 14:50

    @ le poulpe entartré, (au passage j’aime bien votre pseudo smiley,

    Je crois que les estimations chiffrées de F. Asselineau en matière de désintégration de l’euro et de l’UE sont à prendre quasiment comme un écart type. En probabilité appliquée à la stat, l’écart type permet de mesurer la dispersion des données. Donc, si cet écart est maximal, cela signifie que les paramètres permettant de définir avec précision l’année, le mois, le jour ou l’heure à laquelle la zone euro et l’Union européenne vont exploser sont complètement dispersés. Vu la multiplicité des facteurs qui rentrent en compte, inutile de jouer aux pronostics aléatoires comme on jouerait au Tiercé. J’aimerai bien lire l’avenir dans les astres mais, pas de bol, je ne crois pas à l’Astrologie ! smiley

    Par contre, il est objectif de constater que les analyses de F. Asselineau se sont souvent avérées exactes et ont été confirmées dans le temps par LES FAITS. Ce qui est déjà pas mal vu l’enfumage généralisé des discours politiciens et le matraquage médiatique incessant.

    A chacun de faire sa propre analyse mais j’estime que la probabilité que cette désintégration survienne est extrême.
    Si la question du timing vous chagrine - ce que je peux comprendre -, dites-vous que c’est un peu comme si vous souhaitiez savoir quand, très exactement, vous allez être victime d’un plan social suite à une faillite puis vous retrouver au chômage, voir au RSA ou à la rue !

    Les usines à gaz ne sont pas les raisonnements de F.Asselineau mais bel et bien la construction européenne qui est l’Usine à gaz par excellence.
    Elle est en train de conduire tout droit à des crises systémiques majeures de plus en plus rapprochées et la désagrégation du système bancaire, monétaire, économique, financier et social de chaque pays membre de l’UE est quasi-programmé.
    La Grèce débute les festivités et les dominos des états du sud tombent déjà, ne les voyez-vous pas ?

     



  • Criseuro Criseuro 30 mai 2012 12:43

    @ Denzo75018,

    « Que d’amalgames écrivez-vous » ! Mais où voyez-vous que le FMI serait une banque alors qu’il s’agit d’un Fonds ?

    Le FMI (le « Fonds ») a été crée en juillet 1944, lors d’une conférence des Nations Unies tenue à Bretton Woods dans le New Hampshire. Les quarante-quatre gouvernements alors représentés à la conférence voulaient établir un cadre de coopération économique soi-disant afin d’éviter que ne se reproduise le cercle vicieux des dévaluations compétitives qui ont contribué à la crise majeure des années 30.

    La mission affichée était alors d’encourager la coopération monétaire internationale, de veiller à la stabilité financière, de faciliter le commerce international afin de promouvoir une croissance économique durable, d’améliorer les niveaux de vie et de réduire la pauvreté. Beau programme en principe n’est-ce-pas ? Suite à la crise mondiale, le FMI a entrepris de clarifier et de rénover son mandat pour l’étendre à l’ensemble des questions macroéconomiques et financières ayant une incidence sur la stabilité mondiale.

    Concrètement, il s’agit de mettre en place un système de surveillance qui n’a pas une vocation d’aide et de soutien équitable et désintéressée aux pays les plus vulnérables face aux crises financières systémiques. Car au travers d’évaluations régulières et obligatoires, le FMI ne se contente pas de prodiguer des conseils et des aides à ses 188 Etats membres mais le Fonds accroit son emprise permanente sur leur politique économique et financière. Comment ? En utilisant ses Fonds structurels afin d’accroitre son droit d’ingérence et sa main mise sur ces états. Le FMI exerce non seulement ce droit de surveillance et de contrôle mais aussi un chantage permanent parfois jugé insupportable.

    Le groupe des vingt pays avancés et émergents a annoncé au G20 récemment des ressources de plus de 430 milliards de dollars. http://www.imf.org/external/french/index.htm 

    Ce qui permettrait de doubler la capacité de prêt du FMI. Mais croyez-vous sincèrement que ce nouveau « pare-feu mondial » va profiter aux économies les plus en difficultés comme celles d’Afrique notamment ?

    Dame Lagarde a déclaré : « Ces ressources seront mises à disposition pour la prévention et la résolution des crises et pour répondre aux besoins de financement éventuels de tous les pays membres du FMI. Elles ne seront utilisées que si elles sont nécessaires, et si elles sont utilisées, elles seront remboursées avec des intérêts ».

    Voilà qui est clairement dit. A part ses « gaffes », elle a l’habitude ne ne pas mâcher ses mots.

    Deux exemples dénotent de la politique de pression/ chantage/ injustice flagrante du FMI :

    1/ Au Gana, un pays en voie de développement (qui en 1980 était considéré comme prometteur jusqu’à ce que le FMI et la Banque Mondiale n’interviennent en proposant leur « aide » sous la condition dite d’ajustement structurel) a été dépecé et privatisé avec l’implantation massive d’entreprises étrangères qui ont favorisé une politique fiscale avantageuse tout en laissant les populations encore plus pauvres et démunies.

    Voir le reportage ci-joint plus qu’éloquent :

    http://video.google.com/videoplay?docid=4584572542018047702#

    2/ Autre exemple frappant du chantage permanent du FMI en Hongrie (tout comme en Grèce actuellement) où Viktor Orban a accusé le Fonds Monétaire International et l’UE de faire pression notamment sur une loi limitant l’indépendance de sa banque centrale et ce afin d’obtenir un prêt de 15 à 20 milliards d’euros. Evidemment une telle mesure a fortement déplu au FMI et à l’UE qui souhaitent garder une main mise totale sur un pays tel que la Hongrie et dont les vélléités de revoir l’indépendance de la Banque centrale ont été vues du plus mauvais oeil.

    http://www.lepoint.fr/monde/hongrie-viktor-orban-accuse-l-ue-de-chantage-pour-l-attribution-d-un-pret-13-04-2012-1451336_24.php

    La liste des « victimes » du FMI et de la banque mondiale pourrait s’allonger indéfiniment mais j’estime que ce petit échantillon est assez révélateur sur cette institution et sur les intentions profondes de ceux qui la dirigent. smiley

     



  • Criseuro Criseuro 29 mai 2012 13:21

    Bonjour Yargo,

    « Je pense que c’est au peuple de reprendre le pouvoir, sortir de cette civilisation basée sur le féodalisme de nos oligarques qui nous assomment pour satisfaire leur extravagance. Reprendre la création monétaire, et ne rembourser aux banques que ce que nous leur devons ».

    Je vous rejoins bien entendu sur ce point. Il s’agit là d’une décision éminemment politique qui consisterait à redonner à la Banque de France son pouvoir de créer de la monnaie en escomptant les titres de la dette publique afin de retrouver notre indépendance monétaire. Résoudre ce problème de la dette publique serait alors essentiellement une question technique et juridique.

    Il suffirait d’abroger la loi du 3 janvier 1973 où l’article 25 stipule que « le trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France ». Article qui oblige donc le Trésor public à emprunter sur le marché à obligation moyennant le paiement d’un taux d’intérêt.

    Quelques précisions utiles sur la Loi Giscard-Pompidou de 73 ?

    http://www.youtube.com/watch?v=yYCqxIJfL1w&feature=g-user-c

    Permettre à la Banque de France de financer directement son déficit public en créant de la monnaie afin d’acheter des titres d’emprunt d’Etat présuppose de sortir de la zone euro et de revenir au franc. Faut-il avoir peur de sortir de l’euro comme les médias ne cessent de nous le marteler ? Non, je ne le crois pas. Bien au contraire...

    Quelques éléments de réponse sur la sortie de l’euro ?

    http://www.u-p-r.fr/sortie-de-leuro/faut-il-avoir-peur-de-sortir-de-leuro

    Car l’euro a t’il encore réellement un avenir ?

    http://www.u-p-r.fr/actualite/europe/la-divergence-croissante-des-taux-appliques-prefigure-l-eclatement-monetaire

    Cordialement.



  • Criseuro Criseuro 29 mai 2012 01:24

    @ ALasverne,

    Certes, ils possèdent une impunité outrageante. Cela est encore plus frappant à travers les nouveaux statuts du MES (Mécanisme européen de stabilité financière) où l’immunité et l’inviolabilité est totale puisqu’ils possèdent une pleine personnalité juridique et sont exempts de toute poursuite ou de toute forme de procédure judiciaire. Les Gouverneurs, Directeurs et autres membres du personnel jouissent d’une d’une immunité absolue et scandaleuse.

    Mais cette toute-puissance dictatoriale qui se renforce sur un plan s’affaiblit sur un autre. N’oublions pas que les USA (et l’oligarchie financière) sont un colosse aux pieds d’argile. Ils ne maîtrisent pas tout, loin de là, et la donne peut basculer de façon soudaine et brutale comme dans toute dictature déclarée ou larvée. L’histoire nous l’a démontré maintes fois.



  • Criseuro Criseuro 28 mai 2012 22:48

    @ Anaxandre,

    Aux dernières nouvelles, il y aurait près de 1600 adhérents, le maillage du territoire français ne cesse de s’accroître et de nombreux délégués expatriés s’investissent à un rythme soutenu, le dernier en date venant du Japon ! De nombreux sympathisants soutiennent ce mouvement (qui fait référence au CNR) et ce malgré l’absence de moyens financiers propres aux grands appareils politiques classiques tels l’UMPS, le FN, le FDG, DLR, etc...

    L’UPR ne cesse de croître régulièrement. Un tour de force face à l’omerta totale des médias lors de la campagne électorale. C’est assez révélateur d’ailleurs car François Asselineau est le seul homme politique à dévoiler le dessous des cartes de l’échiquier politique actuel ainsi que la finalité de la construction européenne qui est le fer de lance de l’oligarchie financière internationale. Le tout avec des documents imparables et inattaquables car tous parfaitement sourcés et authentiques, tel que : http://www.u-p-r.fr/actualite/europe/des-federalistes-europeens-finances-par-des-chefs-de-lespionnage-americain

    Je connais bien le discours classique qui consiste à cataloguer le Fondateur de ce mouvement comme un bon analyste ou conférencier. La soi-disant absence de charisme, le manque d’esprit combattant ou d’esprit de leadership ne tiennent pas la route bien longtemps pardonnez-moi. Car des meneurs, des leaders qui ne sont que des leurres, des francs-tireurs ou des ersatzs je crois en avoir rencontré un bon nombre dans ma vie. La compétence et l’authenticité ne s’improvisent pas et finissent toujours par payer tôt ou tard et ce malgré les pires obstacles qui sont souvent le signe que l’on dérange car l’on porte le débat haut et fort, à contre-courant.

    Quant à la censure médiatique, elle est soigneusement entretenue. Ayant travaillé dans les médias, je crois connaître leur mode de fonctionnement interne. On ne domestique pas les médias, ce sont eux qui tiennent les rênes. Ils appartiennent tous de près ou de loin à des groupes militaro-industriels inféodés au système. S’imaginer révolutionner les médias actuels revient à vouloir monter les marches du festival de Cannes en étant un parfait inconnu qui clame haut et fort adorer le 7ème Art. C’est sympathique mais légèrement utopique. Un peu de réalisme ne tue pas.

    Toute l’intelligence consiste à contourner l’obstacle avec patience, persévérance et lucidité. Et vu la cadence avec laquelle les événements s’accélèrent, nul doute qu’il y aura bientôt de nouvelles portes qui s’ouvriront afin d’entendre des discours vrais et argumentés car la panique actuelle gagne peu à peu non seulement les élites mais aussi la population. Les médias suivront le mouvement par peur, lâcheté ou bien lucidité et courage, au choix.



  • Criseuro Criseuro 28 mai 2012 21:16

    @ Anaxandre,

    Je n’aurais pu mieux l’exprimer ! Mais il y a des brèches qui s’ouvrent un peu partout car les murs du conditionnement mental se fissurent et laissent passer la lumière fort heureusement. Ma citation préférée est celle de Michel Audiard : «  Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière ».

    La jeunesse qui a pourtant baigné toute sa vie dans une propagande pro-européenne, dans un néolibéralisme débridé et dans une médiatisation débilitante est l’une des premières à ouvrir les yeux ! Ils émergent plus vite que tous ceux qui sont encore sous le joug des discours officiels car ils ont une quête viscérale de la Vérité, partout, tout le temps et par n’importe quel moyen, enfin essentiellement via les médias alternatifs où il y a du bon et du moins bon... smiley 

    Ils ont soif et tant mieux ! Reste à canaliser cette soif et à fédérer intelligemment cette volonté de retrouver le désir d’une vraie démocratie et non la parodie dans laquelle nous vivons. Il faut informer, enseigner, diffuser et rassembler.

    Certains mouvements se caractérisent par une pertinence et une ouverture d’esprit afin de libérer la France du joug des puissances financières étrangères qui l’asservissent et ce dans un esprit de rassemblement respectueux des sensibilités de chacun, des institutions de la Vème République et des traités constitutionnels.

    L’un de ces mouvement est l’u-p-r - http://www.u-p-r.fr/ - Des analyses étayées et solides permettent de trouver de nombreuses réponses même si d’autres biais d’information sont complémentaires pour ceux qui souhaitent approfondir ou compléter des acquis mais cela donne déjà de sérieuses bases d’analyse, de compréhension et d’action smiley



  • Criseuro Criseuro 28 mai 2012 16:24

    @ velosolex,

    Ce tonneau des Danaïdes qu’est la zone euro est percé de toute part. Autant remplir un puits sans fond car en plus il ne s’agit même pas de vases communicants. smiley 

    Les Danaïdes (en grec ancien Δαναΐδες) sont les cinquante filles du roi Danaos qui furent condamnées aux Enfers à remplir sans fin un tonneau sans fond après avoir tué leur époux sous les ordres de leur père (sympa !).

    On pourrait presque faire un parallèle avec les pays membres de l’Union européenne qui versent sans arrêt via la troïka (BCE, FMI, Commission européenne) et via le FESF ou le MES (à fonds irrémédiablement perdus) des sommes colossales et aussitôt englouties dans le tonneau de l’UE pour avoir accepté la mort de la démocratie en Europe.

    Car la zone euro est une zone en sursis, tout comme l’euro et l’UE, condamnées tôt ou tard à exploser en plein vol. Le plus tôt cette tour de Babel européenne anti-démocratique s’effondrera, le mieux ce sera pour les peuples qui se font littéralement siphonner financièrement ! smiley



  • Criseuro Criseuro 28 mai 2012 15:14

    @ Alphapolaris,

    C’est effectivement un euphémisme d’écrire que sa déclaration aux grecs « payez vos impôts » est maladroite. Je le reconnais volontiers. 

    Christine Lagarde n’en est pas à son premier tollé en matière de communication. Petits rappels savouveux :

    • En août 2007, avant son arrivée à Bercy, elle déclarait « Je pense que le gros de la crise est derrière nous », juste après que la FED ait abaissé d’un demi-point son taux directeur et alors que la crise des subprimes, passant par la faillite de Lehman Brothers, allait entraîner des réactions en chaîne et une crise financière dramatique.
    • Peu de temps après, elle évoquait « un plan de rigueur » alors que François Fillon tentait de « calmer le jeu » en parlant d’un plan de « revalorisation ». Lui et Claude Guéant ont tout fait pour rectifier le tir mais le mot tabou avait été lâché.
    • Face à l’envolée des prix de l’essence, elle avait proposé dans « Le Parisien » que dans les grandes agglomérations ou dans les petites villes de province, nous utilisions des bicyclettes. Un message choquant pour bon nombre de nos concitoyens qui n’ont d’autre alternative que la voiture pour aller travailler, etc...

    Alors gaffes, provocations, couacs maladroits, franc-parler ? Le panel est large pour Dame Lagarde. Une chose est sûre, sa déclaration au sujet du peuple grec n’est pas une simple provocation. Il s’agit là d’une sortie savamment calculée et volontaire dont la finalité est de mettre une pression accrue sur le peuple grec en vue des élections législatives du 17 juin.

    En suscitant ce week-end une tempête dans la Mer Egée et en sous-entendant que les grecs portaient une part de responsabilité dans le drame financier qui affecte leur pays, elle a émis des propos caricaturaux et schématiques qui ne font qu’accentuer le désarroi d’un peuple acculé et de ses dirigeants.

    Selon JC Juncker, inamovible patron de l’Eurogroupe totalement opposé à une sortie de la Grèce de la zone euro, « l’UE et le FMI ont beaucoup contribué à aider la Grèce en débloquant une tranche d’aide de 5,2 milliards d’euros début mai 2012 ». Petit bémol et non des moindres, sur cette somme, la dernière tranche d’aide de 1,6 milliards d’euros que le FMI devait verser fin mai a été suspendue tant que la Grèce n’aurait pas formé un gouvernement ayant une majorité au parlement. Cette aide devrait être versée fin juin au plus tôt.

    http://www.romandie.com/news/n/DEVISESL_euro_baisse_face_au_USD_marche_sans _grand_volume_plombe_par_la_Grece21170520121830.asp

    Le chantage et les menaces du FMI ont pour unique finalité que la Grèce se décide à rester dans la zone euro grâce à un gouvernement qui accepte les yeux bandés, pieds et poings liées, les mesures d’austérité drastiques imposées par la troïka. Une perfusion sous haute condition donc.

    Depuis cependant, quatre principales banques grecques vont bénéficier de 18 milliards d’euros en provenance du Fonds européen de stabilité financière (FESF) en vue de leur recapitalisation en urgence. Au total, 50 milliards d’euros du FESF doivent être versés aux banques grecques selon un second plan de soutien international.

    http://www.romandie.com/news/n/_Grece_quatre_grandes_banques_beneficieront_ d_ici_lundi_de_18_milliards_d_euros69230520121604.asp 

    Car la Troïka ne laissera pas la Grèce sombrer malgré les chantages du FMI. Elle redoute bien trop que cette dernière quitte la zone euro et entraîne à sa suite d’autres pays tels que l’Espagne et l’Italie, deux poids lourds de la zone. La peur de la contagion les pousse à souffler le chaud et le froid.

    Ce système financier européen malade et toxique n’a pas fini de faire vivre des spasmes aux économies les plus fragiles de la zone euro.



  • Criseuro Criseuro 28 mai 2012 13:57

    @ Par alberto,

    Voici le salaire annuel de Christine Lagarde révélé par le Fonds monétaire international qui s’élèverait à 380. 939 euros auxquels s’ajoutent 57.829 euros de frais de représentation !

    Son statut spécifique de fonctionnaire international lui permettant bien évidemment de ne pas être soumise à l’impôt sur le revenu comme vous le soulignez justement.

    Le FMI applique ainsi les principes fondamentaux énoncés dans les articles 34 et 36 de la Convention de Vienne sur les privilèges et immunités des Institutions spécialisées datant de 1947. Les mêmes exonérations d’impôts que celles dont jouissent les fonctionnaires des Nations Unies qui ont été définies par la Convention en 1946. smiley

    http://www.toutsurlesimpots.com/exoneration-d-impots-pour-le-salaire-annuel-de-380-989-euros-de-christine-lagarde-au-fmi.html#.T8EdvayjIkS.twitter



  • Criseuro Criseuro 24 mai 2012 16:50

    @ Judas Bricot,

    Quelle clarté, simplicité et illustration empirique de votre réflexion très profonde ! smiley

    Pardonnez-moi cette question qui va sûrement vous sembler prosaïque, voir carrément simpliste mais... où voulez-vous en venir au juste ? Encore plus clairement, quel rapport entre votre réflexion hautement philosophique et le thème de l’article ci-dessus ? smiley



  • Criseuro Criseuro 24 mai 2012 13:56

    Oui, le système bancaire européen aurait besoin d’une recapitalisation en urgence même si l’Espagne qui a nationalisé Bankia a tenu des discours contradictoires sur le sujet. En effet, le premier ministre Mariano Rajoy a décliné l’aide de l’UE pour recapitaliser ses banques. À l’idée du président de la République de mobiliser « les mécanismes de solidarité européenne » - autrement dit le Fonds de stabilité financière - pour injecter des capitaux, le chef de l’exécutif espagnol a opposé une fin de non-recevoir. « M. Hollande ne connaît pas la situation des banques espagnoles ! », a répondu Mariano Rajoy.

    Les VLTRO 1 & 2 de la BCE n’ont fait que nourrir le marché interbancaire et ont permis d’acheter un peu de temps mais ne résolvent en rien le problème de solvabilité des banques.

    Mais Euréka, François Hollande semble avoir trouvé la solution miracle ! 

    En effet, après le mini sommet d’hier, il s’est prononcé en faveur de l’utilisation du pare-feu de la zone euro, le Mécanisme européen de stabilité (alors que la majorité des députés socialistes s’étaient abstenus de voter pour à l’Assemblée nationale et qu’une vingtaine de députés avaient carrément voté contre !). Aujourd’hui F. Hollande ne fait plus la fine bouche et souhaite que le MES recapitalise les banques « en lien avec la BCE ».

    Le président français a également annoncé avoir « défendu », de concert avec le chef du gouvernement italien Mario Monti, une proposition en faveur d’une « intégration européenne des mécanismes de supervision financière et des garanties des dépôts bancaires ».

    « C’est un point sur lequel nous reviendrons car plus on coordonne, on centralise, meilleure est la réponse », a-t-il estimé, ajoutant avoir été sur la même longueur d’ondes avec Mario Monti « sur beaucoup de points ». (sic !)

    Mais quel curieux revirement et quelle communion (soudaine ?) avec le patron de la BCE alors qu’il n’avait de cesse de dire pendant sa campagne que la BCE devrait prêter directement aux Etats, ce qui aurait entraîné de facto un changement de son statut que l’Allemagne et la BCE ont toujours refusé. smiley



  • Criseuro Criseuro 21 mai 2012 19:19

    Cela se lit comme une nouvelle avec des personnages croqués sur le vif et touchants d’humanité. Un portrait haut en couleur et en image qui dépeint avec justesse la Grèce, à la fois belle et digne mais aussi tragique et infiniment fragile.

    Mais bien au-delà du récit d’une semaine à Athènes, ce tableau illustre de façon pragmatique et lucide les conséquences désastreuses de la politique menée par l’Union européenne et la Troïka à travers leur emprise dictatoriale sur un pays déjà au bord du gouffre. En voulant contraindre la Grèce à demeurer dans la zone euro, on la détruit politiquement, financièrement, économiquement et socialement.

    Quel comble que ce déni total de démocratie en Grèce, elle qui fut pourtant mère de la démocratie, de la philosophie, de la poésie, des sciences et des techniques. Et qui avec Périclès, père de la démocratie dans la Grèce antique, lui avait donné ses lettres de noblesse. Dans la débandade actuelle des partis politiques sensés représenter et protéger le peuple, on assiste à une véritable mise à mort des institutions de ce pays, ni plus ni moins.

    Cet article est fouillé, authentique et pris sur le vif. J’attends de lire la suite avec plaisir et qui sait, cela pourrait se transformer en un essai à diffuser à plus large échelle après quelques moutures supplémentaires... A poursuivre sans aucun doute. ;)



  • Criseuro Criseuro 19 mai 2012 02:46

    Milton Friedman a soutenu toute sa vie l’ultralibéralisme et fut le conseiller de nombreux hommes politiques américains dont il fut l’une des éminences grises. Il recommanda d’imposer immédiatement après les crises de mesures drastiques et douloureuses avant même que les victimes n’aient le temps de se ressaisir, qualifiant cette « méthode » de traitement de choc. En effet, ce prix Nobel a développé une doctrine basée sur la stratégie du choc afin de favoriser l’instauration de réformes et de politiques impossibles à appliquer en temps de Paix.

    Ce leader du courant monétariste a déployé ses théories sur deux axes : la monnaie et le revenu. Il a plaidé pour des « règles automatiques » afin de régulariser la création monétaire et a d’ailleurs défendu une explication plus que controversée après la crise de 1929 qui reposait, selon lui, uniquement sur les erreurs de politique monétaire des autorités américaines.

    Représentant éminent de l’école de Chicago, il a fait le bonheur des chantres du capitalisme. Attaqué sur sa soi-disant opposition à la guerre en Irak, ses déclarations à des magazines allemands et américains ne laissent planer aucune équivoque sur ses prises de position : « Président Bush only wanted war because anything else would have threatened the freedom and the prosperity of the USA ». Au sujet des tensions croissantes entre les Etat-Unis et l’Europe : « the end (dans la version allemande c’est le terme »succès« qui est employé) justifies the means. As soon as we’re rid of Saddam, the political differences will also disappear ». Milton Friedman a aussi déclaré au Wall Street Journal à propos de la guerre en Irak : « It seems to me very important that we make a success of it ».

    D’autres citations de Friedman sont éloquentes :

    « Seule une crise réelle ou supposée produit un vrai changement ». 1976

    « Ceux qui croient agir en fonction de l’intérêt général sont en réalité conduits à favoriser des intérêts particuliers qui ne font pas partie de leurs intentions » Extrait du livre ’La liberté du choix’.

    « I don’t believe in pure démocracy ; nobody believes in pure démocracy. Nobody believes that it’s appropriate to kill 49 percent of population even if 51 percent of the people vote to do so ». *« Je ne crois pas dans la démocratie pure (absolue) ; personne ne peut croire en une démocratie pure. Personne ne croit qu’il est justifié de tuer 49 % de la population même si 51% vote pour » Citation extraite d’un discours intitulé « The Real Free Lunch : Markets and Private Property » prononcé en 1993. 

    Milton Friedman, 1912-2006. smiley 



  • Criseuro Criseuro 24 avril 2012 14:11

    Cet article est parfaitement rigoureux et argumenté et ceux qui comparent des données absolues à des données relatives masquent la contre-performance du FN au cours du premier tour de ces élections présidentielles 2012 .

    Premier tour de 2002 :

    • 16 candidats

    • 41 194 689 inscrits

    • 29 495 733 votants

    • 5 472 000 voix (pour l’extrême droite)

    • 19,2 % (score de M. le Pen et de M. Mégret)

    Premier tour de 2012 :

    • 10 candidats

    • 46 037 500 inscrits (soit + de 4,8 millions par rapport à 2002)

    • 36 585 votants (soit + de 7 millions par rapport à 2002)

    • 6 421 700 voix pour le FN (soit + de 949 700 voix par rapport à 2002)

    • 17,9 % (score de Marine le Pen)

    En valeur absolue, il y a certes une progression de 950 000 voix. Cette progession est essentiellement liée au fait qu’en 2012 il y avait :

    1/ 6 candidats de moins à l’élection présidentielle et donc un report de voix évident vers les « grands partis » avec un échiquier politique nettement plus restreint.

    2/ 4,8 millions d’inscrits en plus sur les listes électorales

    3/ 7 millions de votants en plus (avec un taux d’abstention de 19 % en 2012 contre 28,4 % en 2002 au premier tour). Ce dernier taux traduit l’impact de la crise majeure en France et donc l’inquiétude légitime des français.

    Seul le score du FN en pourcentage est réellement représentatif or avec 19,2 % en 2002 contre 17,9 % en 2012, il perd 1,2 points en 10 ans.

    En cela, l’analyse parfaitement justifiée et précise de F. Asselineau n’est pas contestable. Non, le FN n’a pas effectué une percée spectaculaire comme les médias veulent le faire croire et Non le FN ne dépassera jamais la barre des 20 % comme c’est le cas depuis... 29 ans !

    Tous ceux qui veulent mieux comprendre le pourquoi d’une telle stagnation mais aussi et surtout le dessous des cartes de l’échiquier politique devraient aller consulter les articles de fonds et les vidéos de l’UPR sur son site ( http://www.u-p-r.fr/ )

     



  • Criseuro Criseuro 5 mars 2012 15:18

    Eresse,

    Vous devriez aller au fond de votre pensée et l’exprimer clairement, c’est aussi cela la liberté d’expression... mais après bien évidemment il faut pouvoir l’assumer.

    Le « rêve » très incarné de redonner la parole aux français prend tout son sens à l’heure actuelle où nous sommes en plein cauchemar politique, médiatique, économique et social et où une grande majorité de nos concitoyens aspirent à entendre un discours argumenté et ouvert au débat - à TOUS les débats - mais le verrouillage médiatique est tel que cela est particulièrement ardu je vous l’accorde.

    D’où le succès grandissant de l’UPR qui est le seul mouvement à s’adresser aux français comme à des être doués de raison et non comme à des moutons sans cervelle ou à des singes (si vous préférez !). Et ils sont bien plus nombreux qu’on ne le croit à vouloir entendre un vrai discours politique et non un ersatz de discours qui « singe » la vérité (sourire).