Vous avez en partie raison. On peut déchirer un traité et sortir souverainement de celui-ci sans explication à donner, ni procédure à suivre.
Cependant, lorsqu’on quitte le monde du droit pour faire les choses à la sauvage, on perd en crédibilité avec ses partenaires commerciaux, diplomatiques et même ses adversaires, à savoir se conformer à quelques règles démontrant qu’on est justement pas un pays de sauvages, mais bien la patrie de Montesquieu.
C’est une question de posture. Le résultat dans les faits et le temps est strictement le même, mais dans la forme, il devient difficile d’accuser la France de ne pas respecter les traités qu’elle ratifie. Et dans les relations diplomatique, ce n’est pas anodin.
En outre, sans vouloir verser dans la polémique, si j’entends parfaitement les différents problèmes que posent l’immigration, on sait très bien que c’est un grigri médiatique pour associer la question à une thèse « extrémiste » pour les petits gauchistes bien pensants. Plus encore, associer la question de la sortie des traités européens (qui est neutre au sens des positions gauche/droite) avec quelques piques islamophobes et les louanges de la peine de mort, y’a rien de mieux pour se couper de plus de la moitié de l’électorat et donc se supprimer toute possibilité STRATEGIQUE d’arriver à un second tour d’élection présidentielle.
Même moi qui suit défavorable à la politique migratoire actuelle et partisan de la sortie de l’U.E, jamais je ne voterais pour le F.N, car il y’a des sujets qui me hérissent le poil.
Le F.N n’a à mon sens pas vocation à trouver une réelle adhésion populaire, puisqu’il ne parvient toujours pas à faire sa mue. D’ailleurs, son programme économique à bien y regarder est très favorable aux capitalistes de tous poils. Il n’est ni social, ni écologique, il n’est qu’un assainissement limité favorable aux grands industriels et à peine défavorable aux banksters.
Venant d’un bon larbin et même SOUTIEN du Système Morice, votre critique ne me fait ni chaud ni froid. Continuez de soutenir vos maîtres, du côté de la réelle dissidence de ce pays, le désir de Révolution est chaque jour un peu plus violent, et nous ne comptons pas sur vous pour foutre à la porte cette oligarchie et assainir.
Par contre, je pense que tous les petits merdeux d’Antifa se prendront des baffes à la tronche le jour où ça pétera, d’avoir tant protégé la dictature.
Cette trahison n’est évidemment pas une découverte, mais elle a le mérite de trouver cette fois-ci une entrave à la justice clair de la part d’un chef d’Etat sensé (dans le pire des cas) être en mesure de déclarer la guerre à un Etat hostile.
Si le pire est possible (et prévu par la loi) pour une banale affaire d’espionnage, cela signifie que les réactions les plus « modérée » sont quasiment une obligation de fait pour le Président.
Obligation à laquelle il ne se soumet pas, le crime de haute trahison (existant toujours dans le droit positif) est donc caractérisé.
Citoyens Français, corps diplomatiques Français + Autres pays et U.E
C’est beaucoup plus vaste et la France a bien été la cible de cet acte hostile de la part des U.S.A
;)
Le Front de Gauche devra surtout :
- Abandonner son soutien à l’euro, car c’est ce qui fait plaisir à la finance internationale et discrédite tout discours républicain.
- Foutre à la porte le détaché du PS et ultra fédéraliste qu’est Mélenchon.
- Arrêter de sanctuariser les gens qui se considèrent à droite de l’échiquier (la moitié de l’électorat tout de même) et adopter un ton fédérateur plutôt que « gauche contre droite ».
Le Front de Gauche n’est ni Républicain, ni hostile à la Finance en la personne de Mélenchon, ni crédible économiquement et démocratiquement en continuant de défendre l’euro.
Certes, il peut mobiliser grâce à la politisation des syndicats malgré 1/3 d’ouvriers qui votent au F.N et sont jetés comme des malpropres par ces mêmes syndicats, mais mobiliser dans des manifs un grand nombre de fonctionnaires ne suffit pas. Ce sont les Français dans leur ensemble qu’il faut mobiliser.
Vous êtes fascinant Sparctacus,
Vous êtes capable de faire le C/c d’un discours de Bastiat qui assimile le libre échange dans une rhétorique franchement fumeuse à une forme de semi-gratuité de la marchandise (et dont vous avez éludé les arguments sociaux et environnementaux que j’y opposais), et vous enchérissez ensuite sur le fait que l’aspect mercantile des choses est globalement sain.
Et dans votre verve, lorsque je vous explique que tout est question de taille des acteurs économiques en jeu, loin de me proposer une solution libérale et « sociale » pour les très gros pôles industriels et financiers, vous vous contentez de signifier que le collectivisme est forcément le mal incarné. Mais je pourrais vous répondre la même chose s’agissant du libéralisme qui n’a pas bonne presse en ce moment, puisqu’on y associe le libre échange, la privatisation de la création monétaire, la libre circulation des capitaux et des services et que l’on constate les dégâts associés. Il me semble qu’un peu d’humilité ne serait pas un mal, ou du moins d’analyse critique de ce qui n’est qu’un modèle économique.
N’avez vous absolument aucun sens de la mesure ? Êtes vous toujours manichéen dans vos points de vue ? Là où je vous proposais un pont à travers une réflexion sur les strates économiques où le libéralisme pourrait être total, vous préférez vous acharner sur une position doctrinaire contre productive. Car vous n’êtes pas sans savoir qu’au Pays de Colbert, du Front Populaire et de Charles de Gaulle, jamais un libéral ne pourra espérer faire accepter au peuple Français une vision quasi totalitaire s’agissant de ses points de vue.
Il ne pourra qu’espérer expérimenter à des strates économiques « faciles » et démontrer que cela peut marcher. Si vous souhaitez convaincre, vous devez aussi acter la réalité de votre propre pays. Je ne suis pas un opposant au libéralisme encore une fois, je vous signifie juste que le modèle n’est pertinent que pour les petits acteurs économiques. Ce qui est déjà l’essentiel du tissu économique de la France. Vous devriez être plutôt satisfait d’avoir un point de départ sur lequel vous reposer.
Tous les pays ont subit le contrecoup de la chute de Lehman Brothers, mais à moins d’être particulièrement aveugle, c’est bien dans la zone euro que l’on ne s’en sort pas 5 années après. La Norvège et la Suisse ont des bilans bancaires sains. L’Islande a choisi de répudier sa dette et a retrouvé de la croissance (sans parler d’un peu de démocratie). L’Australie ne souffre pas d’un problème bancaire à ma connaissance.
Quant au Traité de Lisbonne, il se divise en deux Traités : Le Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne et le Traité sur l’Union Européenne. Ce dernier Traité n’est en fait que la reprise du Traité de Maastricht avec quelques articles en plus. Donc oui, le Traité de Lisbonne contient Maastricht et je vous ferais remarquer que l’inflation des dettes souveraines sur la base d’une privatisation de la création monétaire est l’une des conséquences de ce traité, et comme précisé dans le texte, cela est même antérieur puisque dès 1973, une loi introduisait cette doctrine. En vérité, on pourrait remonter à 1971 avec la fin des accords de Bretton Woods et bien plus loin encore en considérant que l’utilisation de la Banque de France pour gérer nos déficits n’a été que partielle.
Maintenant, il est vrai que l’on pourrait préciser les choses plus en avant sur notre vie à crédit et corréler notamment la courbe du P.I.B sur la courbe de consommation du pétrole ou encore le mille-feuille administratif qu’affectionnent nos politicards. Mais là, mon intention était de parler d’un bout de papier européïste et non d’un problème bien plus complexe sur la dette.
Vous vous insurgez contre l’idée d’un nationalisme européen, mais pardonnez moi, la doctrine européïste est bien une forme de nationalisme, puisque la doctrine vise à construire un Etat Nation à l’échelle de l’Europe occidentale. Etat Nation qui ne repose sur rien, sauf une bonne dose de nationalisme de la part de quelques politicards carriéristes et d’altermondialistes trop gogos pour comprendre les enjeux.
Néanmoins, votre définition du nationalisme est l’hommage du vice à la vertu, puisque vous donnez sa véritable définition, et non sa mystification liée à des drames historiques.
L’U.E selon vous n’est pas autoritaire ? Voulez vous me relire l’article 2 du Traité et me rappeler comment Montebourg s’est fait rabroué par un Commissaire Européen (soit une sous merde de fonctionnaire non élu) ? Pouvez me dire pourquoi Baroso et Draghi imposent leur loi sur 17 pays ?
L’U.E n’est pas militariste ? Alors pourquoi ses Etats Membres sont ils pratiquement tous impliqués dans le terrorisme de l’OTAN ?
L’U.E n’est pas xénophobe ? Alors pourquoi ne veut elle pas s’ouvrir au Monde Russe ou du moins, se limiter à l’Europe Occidentale, là où il n’y a que des blancs ? Et si vous souhaitez m’évoquer la Turquie, dites moi si ce pays ne fait pas aussi parti de l’OTAN ce qui pourrait expliquer l’idée ? Après tout, quitte à mondialiser le monde sous une même autorité, pourquoi ne pas y inclure l’Afrique ? Pourquoi se limiter à l’Europe de l’Ouest ?
Spartacus, tout comme bien des libéraux sont opposés aux Traités Européens (citons Charles Gave qui est très loin d’être un communiste patenté) et considèrent que le sauvetage des banques par nos impôts n’a rien à voir avec la doctrine libérale, il ne faut pas exagérer les choses s’agissant des modèles « collectivistes ».
Le socialisme véritable ou la décroissance (qui sont plus mes modèles de prédilection) ne prétend pas imposer à l’artisan, le petit commerçant ou la PME un arsenal de contraintes. Bien au contraire, plus on tend vers le petit agent économique, plus il y’a d’intérêt à libéraliser complètement son action.
Quand on parle de collectivisation intelligente, on évoque bien évidemment les très gros outils industriels et/ou stratégique pour l’ensemble de la communauté. Car nous sommes bien des bestioles sociales vivant en groupe et non des individus cherchant à écraser l’autre pour acquérir toujours plus de quelque chose.
On ne peut pas laisser dans les mains d’un petit nombre d’actionnaires des centrales électriques, des chemins de fer, un système bancaire ou une sécurité sociale. Car les services rendus ne sont pas d’ordre mercantiles, mais bien publics.
Il en va de même pour les matières premières, la biodiversité et le foncier agricole. Ce n’est pas « une propriété naturelle », contrairement à un produit fini issu d’un temps de travail qui lui peut se vendre. Ce sont des biens inaliénables de l’humanité dans son ensemble, mais appartenant aussi à des êtres vivants qui ne sont pas humains. Peut être que ce point de vue philosophique vous échappe, mais le moindre hérisson ou renard, a autant de droit que nous sur un espace naturel. Et eux se fichent bien des frontières que les êtres humains se donnent, tout comme nos nécessités agricoles ou industrielles.
C’est à ce titre que le libéralisme peut marcher (outre un strict point de vue culturel plus ou moins favorable). S’il respecte la nécessité de conserver des biens publics lorsqu’ils ont un rôle protecteur et non mercantiles pour le bien être de tous, alors à un niveau plus limité d’influence (les petits agents économiques), on pourrait tout à fait imaginer une société pleinement libérale. Il ne faut pas opposer les modèles économiques, autrement ils deviennent des doctrines malsaines. Il faut les harmoniser en fonction de leur pertinence sur différentes strates de la société.
Si la crise est mondiale, il va falloir m’expliquer pourquoi certains pays vont bien, ou n’ont du moins pas de problèmes avec leur secteur financier.
Je suis assurément plus intelligent que des veaux buvant la propagande de TF1 (en tout cas, certainement plus cultivé), tout en étant un con fini pour nombre de personnes autrement plus érudites et/ou raffinées d’esprit que moi. Cela ne fait aucun doute.
Quant à vos critiques, à partir du moment où elles ne démontent en rien mes arguments, elles sont sans intérêt. Et je confirme, si l’extrême droite est le fascisme à la sauce capitaliste, le Traité de Lisbonne est assurément un traité d’extrême droite exacerbant un nationalisme (factice) européen pour mieux asseoir une prédation financière (bien réelle celle-ci) contre les peuples.
Oui, un don ou un produit semi-gratuit par ce qu’un T.shirt (par exemple), qui peut être tissé aussi bien en France qu’en Inde, a une valeur sociale plus importante qu’en Inde. En revanche, l’économie se fait bien sur le transport de la marchandise et donc de la ressource nécessaire à ce transport. On ne peut pas parler de généreux « don » ou de pseudo gratuité quand tout cela se fait au prix du moins disant social et du gaspillage énergétique.
Le protectionnisme n’a jamais été la fermeture, c’est un filtre encourageant un partenaire commercial à relever les salaires, les protections sociales et environnementales pour obtenir une baisse des droits de douanes à son égard.
En outre, sachant que le droit de douane n’a vocation qu’à protéger des emplois industriels et agricoles en son pays, l’usufruit de celui-ci peut être rétro-cédé à des pays exportateurs dans le cadre de programme de soutien à leur propre économie.
Enfin, à mon sens, le protectionnisme ne s’oppose pas au libéralisme. Car les libéraux tout comme les communistes Français ont cette fichue tendance à vouloir penser comme des impérialistes. Nos idées seraient partagées par l’ensemble du Monde, par ce que cocorico, nous sommes Français. Mais ça n’est pas le cas.
Instaurer un modèle économique qu’il soit libéral, keynesien, décroissant, socialiste ou communiste ne peut se faire que dans le cadre national. En cela, on peut tout à fait libéraliser les échanges à l’intérieur d’un pays, autant que l’esprit d’entrepreneuriat (d’ailleurs, il n’y a plus de tarifs douaniers intérieurs depuis près de trois siècles), mais il nous faut disposer de filtres aux frontières pour garantir un contrat social et des protections économiques dans notre propre pays. Et ça, les libéraux tous comme les socialistes et communistes du Front de Gauche ne le comprennent toujours pas.
Il faudrait effectivement fouiller, mais je reconnais être lâche sur la question, car dès lors qu’on chatouille l’influence d’une partie de cette communauté (tous les juifs ne sont pas dans un délire malsain, mais leur représentation l’est), on se mange tous les accusations en antisémitisme habituelles.
Je laisse donc cela à ceux qui n’en ont plus rien à fiche de se faire insulter constamment sur le sujet, mais je lirais avec plaisir une telle analyse. Mon prochain billet parlera sans doute du grand écart idéologique entre les générations tant sur l’U.E, que sur l’économie et l’écologie. Ca transparaît dans les résultats électoraux, et je voudrais chiffrer ça.
:)
Si vous n’avez pas remarqué les skuds lâchés contre le F.N, je ne peux rien pour vous. Je ne fais de pub à personne dans cet article. Les partis européïstes comme les deux fronts en prennent pour leur grade.
Le lobbying juif n’est pas franchement ma tasse de thé, mais effectivement, il y’a un parlement juif (et aucun pour les autres confessions), dont on peut trouver « la légitimité » ici :
Article 17
1. L’Union respecte et ne préjuge pas du statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les églises et les associations ou communautés religieuses dans les États membres.
2. L’Union respecte également le statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les organisations philosophiques et non confessionnelles.
3. Reconnaissant leur identité et leur contribution spécifique, l’Union maintient un dialogue ouvert, transparent et régulier avec ces églises et organisations.
C’est très bien de signifier que le N.P.A est en « rupture » avec les institutions internationales, mais il y’a quand une langue de bois. Après une analyse des problèmes, on ne peut pas dire « nous sommes en rupture, mais c’est bien à l’échelon européen que, gnagnagna ».
Il faut dire clairement de quoi on sort et ce qu’on restaure du genre :
Le N.P.A propose donc la sortie unilatérale et souveraine des institutions suivantes :
- L’Union Européenne
- L’OTAN
- Le FMI
- La Banque Mondiale
etc...
Le N.P.A promet de restaurer notre monnaie nationale (le Franc) et de reprendre le contrôle de la Banque de France, ainsi que développer des partenariats bilatéraux avec nombre de pays non alignés sur l’impérialisme américain, afin de lutter contre la pauvreté et l’émancipation des peuples.
Enfin là c’est qu’un exemple de texte, mais en bien plus court que ce qui est rédigé dans votre littérature, et sans tortiller du cul, tu présentes des solutions concrètes et fermes.
Par contre je rebondis sur une de vos propositions (qui s’inscrit logiquement dans le cadre d’une Constituante), sur la fin de la Présidence de la République. Je ne suis pas Républicain, mais je considère tout de même que s’agissant d’un pilotage économique et diplomatique, il faut un exécutif stable, là où les lois ayant trait à la santé, la justice et le social, peuvent jouir d’une compétence exclusive pour le parlement (tiré au sort), voir le peuple directement sous forme de démocratie directe.
Mais comment le N.P.A peut envisager une politique économique STABLE et FERME si aucun exécutif solide ne peut conduire cette politique ? Car moi qui suis un décroissant par exemple, je sais pertinemment que pour transformer le modèle économique global, il y’aurait sur certains sujets de la sueur et des larmes. Or, si à la moindre contestation du peuple sur une réforme difficile mais nécessaire, un régime parlementaire serait soumis aux caprices populaires, je crois pas qu’on parviendrait à PLANIFIER quelque chose de durable dans ce pays.
Je sais que le N.P.A est globalement anarchiste, mais faut un juste dosage à ce système. Y’a tout de même 65 Millions de personnes à administrer, nourrir et le poids d’un système économique prédateur à mâter et transformer. Ca ne veut pas dire que j’entends pas le principe d’anarchie, mais ça n’est possible (à mes yeux) à instituer qu’au niveau local, ce qui peut être l’assise pour une démocratie directe. Cependant, l’élection d’un exécutif reste logique si l’on concède que l’on transmet à « un dictateur » durant quelques années, le soin d’aller au-delà de nos volontés sachant que les masses ne sont pas sages, mais qu’un collège de techniciens autour d’un « fédérateur » sur la base d’un programme clair, peuvent transcender ce problème si nous leur en donnons l’autorisation temporaire.
Tes critiques visant à positionner Asselineau côté extrême droite me semblent pas cohérentes avec le programme, pas plus que je ne reproche à un type de venir faire de la pédagogie dans des réseaux identitaires, que ce soit consciemment ou non. Au contraire, c’est pas par le cassage de gueule du vilain fasciste qu’on s’en sortira, mais bien par son éducation.
Ensuite, je considère que le NPA a trouvé en Poutoux un bon porte-parole qui doit encore s’exercer un peu, mais pas mauvais et bon ferrailleur contrairement à l’autre guignol de facteur de Neuilly.
Désormais, vous devez régler votre dernier problème : Affirmez non pas ce à quoi vous êtes opposé (être un parti anti machin-chose, c’est une position négative), mais bien ce que vous proposez clairement, distinctement, sans chichi ni langue de bois. Vous êtes opposés aux traités européens, à l’euro et l’OTAN, très bien. Alors écrivez le sur votre programme et proposez la sortie de ces traités et la restauration du FRANC. Pourquoi je vois jamais ce mot dans votre programme ? Trop connoté F.N ? Ne me dites pas que vous êtes tombé dans ce piège médiatique visant à signifier que le mot FRANC est désormais un symbole de racisme ?
J’attends toujours de lire sur le programme du NPA les mentions suivantes :
« Nous quitterons l’Union Européenne et l’OTAN, et restaurerons notre monnaie nationale le FRANC, de la même façon que nous reprendrons le contrôle sur la Banque de France ».
Le N.P.A conteste, mais ne propose rien, ou du moins rien de clair.
A noter que les Sud-Africains lui reprochent de ne pas avoir respecté le programme économique qui visait à nationaliser les grands outils industriels et miniers et garder le contrôle sur la banque centrale. Ce qui fait qu’actuellement, le pouvoir économique est toujours pour les populations blanches du pays.
Intéressant article qui dresse une bonne photographie du Congo. La question que je me pose, et qui vaut d’ailleurs pour la plupart des pays Africains, est la pertinence de maintenir des frontières dessinées par des colons européens, mais qui ne respectaient pas les territoires naturels et historiques de peuples aux langues, us et coutumes différentes.
Le Sud Soudan s’est séparé du Nord Soudan récemment, du fait que les populations du nord sont clairement arabisées et majoritairement musulmanes, alors que les populations du sud sont majoritairement animistes ou chrétiennes et plus en relation avec l’Afrique Noire.
Ces mêmes disparités existent dans de nombreux pays d’Afrique et seuls finalement des Africains pourraient répondre à cette question : Faudrait il une grande concertation dans certains pays pour redécouper les territoires et créer de véritables Etats Nations sur des bases historiques et culturelles ? Ou les pays actuels peuvent aisément s’accomoder de l’héritage colonial, pour peu que l’occident cesse de piller l’Afrique et que les dirigeants Africains se montrent moins corrompus ?
Notre projet est un peu particulier aussi puisque nous créons un journal papier. Nous sommes tous politisés et gagnons déjà notre argent ailleurs. La question du partage des bénéfices a déjà été discutée et formulée dans les statuts.
Notre volonté est plus de réinformer la population que de faire de l’argent. En outre, je suis quelqu’un d’assez directif, je suis le plus âgé de la bande et c’est moi qui me colle au turbin pour dénicher les annonceurs qui feront vivre le journal. A partir de là, j’ai une certaine autorité que je ne fais valoir que lorsque c’est strictement nécessaire pour la construction du projet. C’est très bien accepté.
;)
Je suis moi-même en train de bâtir une SCOP. Les personnes avec qui je crée le bébé se reposent sur moi pour les décisions où il faut finalement trancher quand il n’y a pas de consensus trouvé. Simplement par ce que je suis à l’origine du projet et que je suis le moteur de celui-ci.
Pour autant, ce qui nous anime tous est bien le fait que nous ayons chacun nos compétences, qu’aucune ne soit moins indispensable qu’une autre et que nous ne réfléchissons pas dans une démarche mercantiliste. Nous souhaitons évidemment vivre de ce que nous ferons, mais nous ne nous intéressons pas à « faire de l’argent ». C’est une nuance importante. Le projet compte plus pour nous que ce que nous avons à y gagner. Créer une entreprise pour la plupart des gens, c’est d’abord défendre une idée.
Le gros des entraves à la création d’entreprise en France sont le poids administratif, « la branlette du business plan » qui impose quasiment d’avoir fait des études dans le domaine et sanctionne les amateurs, ainsi que la difficulté à trouver des financements, surtout dans un pays où innover est quasiment un gros mot.
Quant au fait qu’il soit impossible de réguler, là aussi je ne suis pas d’accord. Lorsque nous avions le contrôle des capitaux en France, il était plus difficile de faire n’importe quoi. Certains pays (justement communistes) interdisent aux marchés de spéculer sur les matières premières et ont créé des institutions en charge de négocier celles-ci. Certes, là où il y’a réglementation, il y’a toujours tentation du « capitaliste » (prenons un terme Marxiste pour le coup) de se débrouiller pour passer à travers les mailles du filet, où le cas échéant, chercher à faire fortune ailleurs que dans le pays qui pose trop de contraintes régulatrices. Mais c’est aussi une preuve que cela marche, car pour l’instant dans l’empire des traités européens qui sont excessivement dérégulateurs, on voit exactement comment les peuples en paient le prix fort.
Je n’ai aucune jalousie vis à vis de gens riches, ni aucune haine. Je considère juste que l’on peut donner des limites, car la monnaie est un outil, non une fin en soi. Courir après la monnaie pour la collectionner et donc la séquestrer hors de l’économie réelle est une aberration. Il y’a une hyperinflation cachée à travers l’excès de thésaurisation de la monnaie sur différents placements plus ou moins risqués. En outre, il me semble qu’on peut vivre correctement avec 5000, voir 10.000 € par mois. Vouloir gagner plus est pour moi une forme de névrose liée à une frustration de n’avoir jamais assez de monnaie ou jamais assez de choses pour exister et être heureux. On peut être heureux avec beaucoup moins. Il y’a même des pays dans le monde où l’on parvient à être heureux malgré une extrême pauvreté. Donc contribuer à cautionner les caprices de grands enfants névrosés au détriment du plus grand nombre, ça n’est pas responsable. Je préfère un pays qui donne une limite de revenu par la loi ou l’impôt, mais redistribue toute la plus value non séquestrée, notamment à des créateurs d’entreprises à qui l’on refuse un peu d’amateurisme et de risque pris.
Soit dit en passant, nous avons calculé avec un ami (au moment où les cours des métaux précieux étaient au plus haut) que chaque être humain pouvait disposer potentiellement de 3400 € environ de monnaie pour vivre si nous répartissions les métaux précieux disponibles dans le monde dans chaque main.
Je souhaite à n’importe qui de réussir, mais pas en écrasant les autres. Si c’est cela être collectiviste, alors je le suis profondément. Si pour vous le libéralisme consiste à encenser la cupidité et l’individualisme exacerbé, alors dites vous que c’est pour justement pour cela que les Français ne sont pas et ne seront jamais libéraux. La plupart ne seront jamais chefs d’entreprises mais simples salariés. La plupart n’auront pas la chance de naître avec une fortune dans le berceau non plus. Le fait que des gens, au nom d’un idéal libéral, se permettent de les mépriser et les écraser en ayant les mots « compétitivité », « individualisme », « profit », etc à la bouche, et que cela leur donne volonté d’annihiler tous les systèmes régulateurs et sociaux permettant d’éviter de transformer l’être humain en une banale marchandise que l’on éjecte du système si « le profit » n’est pas suffisant pour l’actionnaire, oui, ça n’encouragera jamais l’essentiel d’une population à croire au libéralisme.
D’autant que vous êtes son plus mauvais défenseur. Je connais des libertariens qui ont une vision beaucoup plus philosophique et moins cupide que vous du libéralisme. Vous lire est fatiguant quand on se bat déjà contre une oligarchie qui ne pense qu’avec vos mots.
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