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Accueil du site > Actualités > Economie > La décroissance pour les nuls !

La décroissance pour les nuls !

En 1956, lors d'un meeting de l'American Petroleum Institute à San Antonio, un certain Marion King Hubbert, géologue de son état, fit la prédiction que la production de pétrole des États-Unis d'Amérique atteindrait son pic vers 1970 avant de décliner. Raillé par ses confrères et toute une industrie pétrolière, il n'en demeura pas moins que l'histoire lui donna raison. C'est peut être pour cette raison que suite au constat cinglant que la finitude des ressources se confrontait à l'idéologie productiviste, qu'en 1972, Denis Meadows publiera un rapport anticipant le fait qu'il serait impossible à terme de maintenir un modèle économique basé sur la foi en une croissance éternelle.

C'est pourtant durant les années 70 que le libre échange devint la doctrine en vogue, avec son cortège de dérégulations monétaires, financières et commerciales et une explosion de la consommation d'or noir dans le monde. Les Cassandre n'ont qu'à bien se tenir, il n'est pas de bon ton d'organiser l'économie au profit de la Souveraineté alimentaire et énergétique des peuples. Il vaut mieux gaspiller les ressources et les vies humaines, au seul profit d'une microscopique classe d'ultra-riches. Et pourtant, l'Agence Internationale à l’Énergie tentera un timide rappel à l'ordre en 2010, en affirmant que le Peak Oil avait été franchi en 2006.

Ce qui signifie que nous sommes aujourd'hui sur un plateau de production, et que nos irresponsables politiques auront beau faire la politique de l'autruche, le retour de bâton aura raison de leur idéologie in fine.

Le Monde s'est essayé à de nombreux modèles économiques. Le Colbertisme a longtemps régné en France quand le Royaume-Uni, l'Allemagne et les U.S.A s'enchantaient du libéralisme avant une brève période Keynésienne introduite par le plan Marshall. Le monétarisme sera ensuite la doctrine pour tout le monde occidental. La Russie et les pays d'Amérique du Sud qui la suivront, goûteront aux joies et défaites du communisme, et au final, un seul modèle économique ne sera jamais mis en œuvre : La Décroissance.

Au sens des contraintes qui s'opposent à nous aujourd'hui, ce dernier modèle est pourtant moderne du fait de sa pertinence. Beaucoup de penseurs l'ont imaginé comme Serge Latouche, mais finalement peu de Français savent exactement quelle forme cela pourrait prendre du fait que la Décroissance est au moins autant ostracisée et diabolisée médiatiquement et politiquement que les questions de Souveraineté Nationale.

Alors démystifions un peu les choses et offrons quelques éléments de compréhension. Pour commencer, la Décroissance est nécessairement une économie de planification. Elle impose très clairement qu'un pays dispose de toutes ses outils fiscaux, monétaires, commerciaux et démocratiques pour la mettre en musique. Voila pourquoi j'en suis venu à m'intéresser aux questions de Souveraineté et finir par dénoncer notre rattachement à l'Union Européenne. Cette institution nous fait perdre un temps précieux s'agissant d'enjeux qui dépassent très clairement ce que des Asselineau, des Dupont Aignan, des Nikonoff et plus encore des Marine Le Pen peuvent expliquer. Il ne s'agit pas seulement de notre « Liberté à disposer de nous même » à restaurer, il s'agit de réformer en profondeur et de toute urgence notre système économique et industriel pour garantir aux Français qu'ils auront toujours des nouilles dans leur assiette, pétrole cher ou pas.

Acte 1 de la réforme donc, sortir au plus vite de l'U.E. Mais ensuite, que fait-on ?

L'acte 2 consistera à nationaliser de toute urgence les entreprises réellement stratégiques, à commencer par TOTAL, Air Liquide, E.D.F, Areva et Renault Véhicule Industriel.

Concomitamment, il y'aura une réorganisation de la fiscalité (que nous verrons plus loin) et des investissements massifs dans les technologies de l'après-pétrole. Tout d'abord, nous citerons l'expérience Bio-Fuel System qui mérite d'être généralisée à toutes les industries rejetant d'importantes quantités de dioxyde de carbone. Sans trop m'attarder sur des explications techniques que vous pourrez trouver en cliquant sur le lien ci-avant, ce procédé technologique permet de synthétiser du bio-carburant par le recyclage du CO² par des micro-algues. L'usine pilote d'Alicante permet de produire ainsi 220.000 barils par an en recyclant 450.000 tonnes de CO². La France dispose de 1160 installations industrielles rejetant du CO². Si l'on tient compte des rejets des 34 plus gros émetteurs nationaux, nous avons donc un total 78 Millions de tonnes de gaz carbonique que nous pourrions théoriquement transformer en près de 38 Millions de barils de pétrole. Évidemment, tout n'est pas rose, et différentes contraintes techniques s'opposeront à ce qu'un tel objectif soit atteint. Néanmoins, définir un objectif est la base de toute révolution industrielle. Cela fait travailler des ingénieurs, des ouvriers et des techniciens dans le seul but de tendre au plus près, voir de dépasser cet objectif.

Mais avec 657 Millions de barils consommés par la France chaque année, nous sommes encore très loin de pouvoir satisfaire à nos besoins vitaux, même en les rationalisant drastiquement. Ainsi, d'autres technologies que je vais citer pelle-mêle devront elles aussi obtenir des investissements massifs de l’État : La production, le stockage et les motorisations à hydrogène, avec notamment la piste de l'acide formique pour faciliter son conditionnement, les voitures à air comprimé, le recyclage des huiles alimentaires usagées en pétrole de synthèse, la production de bio-carburants avec des algues et des graines oléagineuses, la méthanisation et les véhicules GPL, et un peu les véhicules électriques sachant que leurs batteries sont constituées de terres rares (qui portent bien leur nom). D'ailleurs, contrairement à ce qui est actuellement souhaité par les constructeurs, une obligation de dimensionner les batteries aux mêmes normes se devra d'être instituée.

Toutes ces solutions ne représentent que 10 % de notre consommation de pétrole. Il faut le garder en tête, car la technologie contrairement aux sophismes entendus partout, NE PEUT PAS TOUT !

D'autres investissements importants seront en lien avec l'utilisation de la fiscalité. Ainsi, pendant que nous commencerons à construire des paquebots de transport rapide (et non de croisière) et des petits navires de transports de personnes et de marchandises à voile, nous étendrons et améliorerons les réseaux ferrés et transports urbains. Nous augmenterons la fiscalité sur les produits pétroliers, le transport aérien (particulièrement intracontinental), ainsi que sur les véhicules particuliers développant une puissance supérieure à 6 chevaux. Une taxe kilométrique sur le transport de marchandises en plus des restrictions douanières permettra de limiter les importations à ce que nous ne pouvons pas produire en quantité et en qualité suffisante pour satisfaire les besoins de la population.

Le rail deviendra la solution de transport de personnes et de marchandises la moins onéreuse pour les distances comprises entre 200 et 3000 Km à l'intérieur de l'Europe. Ce qui signifie en outre, que la sortie de l'U.E ne signifie en rien la fin des échanges et des projets intra-européens. Bien au contraire, jamais les Etats n'auront eu autant de possibilités d'agir rapidement sur leur propre économie, et à une échelle plus globale par des accords bilatéraux sur des projets technologiques et infrastructurels. Autant que possible, nous tendrons vers la gratuité du transports urbains pour décourager l'utilisation abusive de la voiture.

La régulation drastique des échanges commerciaux aux réelles nécessités alimentaires, d'hygiène et de confort peut permettre des économies supérieures à 30 % de nos besoins en pétrole. Car il y'aura en outre des transferts d'emplois du secteur aéronautique et du transport routier vers le transport ferroviaire et maritime. Cependant, la limitation des dépenses énergétiques impose aussi la réduction des vitesses de transport. L'une des réformes les plus difficiles de la planification de la Décroissance, sera de limiter par construction la vitesse des véhicules économes de carburant à 120 Km/h, et 100 Km/h pour les autres véhicules. Cela afin d'inciter la population à changer de véhicule (grâce à des incitations fiscales et une reprise de contrôle du secteur bancaire), et réduire ses dépenses énergétiques mécaniquement. Les camions eux même verront leur vitesse maximum passer de 85 à 75 Km/h. Ils seront toutefois prioritaires sur les carburants synthétisés par la France en terme de fiscalité, car ce que beaucoup de citadins ne parviennent pas à comprendre, c'est que leur nourriture n'arrive pas par miracle dans leur assiette.

Pour cette même raison, il s'agira aussi de collectiviser toutes les terres agricoles (autre réforme difficile) et les allouer gratuitement à tous les Français souhaitant devenir éleveurs ou exploitants agricoles, cela dans des normes agronomiques radicalement changées. On privilégiera des petites surfaces inférieures à 10 hectares pour chaque exploitant plutôt que des milliers d'hectares pour des industriels de la monoculture. La fiscalité sur le foncier agricole disparaîtra. A partir des fondamentaux géographiques et climatiques, cette agriculture devra proposer une diversité de production très importante tout autour des grandes agglomérations et permettre les circuits les plus courts que possibles. L'exode urbain à initier est extrêmement puissant, il s'agit de 10 Millions de Français à inciter à s'installer dans les campagnes. Et le chiffre pourra s'amplifier en considérant toutes les activités de commerce et de services publics à relocaliser dans les zones rurales pour les mêmes raisons.

Autre réforme particulièrement douloureuse de la Décroissance : démanteler les hypermarchés. Ces derniers sont sources de gaspillage énergétique, alimentaire et humain du fait de leur modèle économique. En jouant sur le quantitatif pour faire baisser les prix et en s'appuyant sur un maillage logistique particulièrement dense et internationalisé, l'hypermarchandisation de nos biens de consommation courants et plus encore de notre nourriture, accélère notre confrontation avec le mur de la pénurie de toutes les ressources. Le démantèlement suivra un ordre assez simple : La première année, nous interdirons aux hypermarchés de vendre du poisson frais et des produits de la mer. Nous leur proposerons en revanche d'ouvrir des poissonneries dans les quartiers et les villages. Les salariés du secteur, touchés de façon directe ou indirecte par la réforme auront le droit à des formations et des aides à la création d'entreprise ou seront aiguillés vers d'autres offres d'emplois. Il n'y aura rien à craindre, en situation de révolution industrielle, il y'aura un boom de l'emploi et nous aurons surtout à gérer une pénurie de main d’œuvre. L'année suivante, ce seront les fruits et légumes. Puis la viande, les œufs, le fromage, le pain, etc...

Ce sera un démantèlement progressif et concerté, et afin de rassurer les plus consuméristes d'entre vous, les petits supermarchés de ville ou de campagne ne seront pas forcément sanctionnés par la réforme. Tout sera question d'optimisation de l'emploi et des normes d'achat et de distribution.

A ce stade, la France commencera donc à se réorganiser. Nous pourrons voter des lois pour imposer la fin de l’obsolescence programmée et veiller à former des artisans réparateurs de nos biens électro-ménager, qui devront devenir moins cher que le changement d'un appareil. La fiscalité jouera à plein encore une fois, en veillant à ce qu'un appareil soit suffisamment onéreux (mais durable) pour que le subventionnement de la formation et l'emploi des réparateurs puisse compenser les coûts sur le long terme et jouer sur la durée de vie de nos biens de confort.

Les emballages plastique auront vocation à disparaître presque complètement au profit du papier, ou de la consignation d'emballages en verre par exemple. Pendant que nous construirons des centrales à charbon raccordées à des systèmes B.F.S, nous pourrons peu à peu mettre à l'arrêt les réacteurs nucléaires les plus anciens, tout en cherchant à diversifier notre production d'énergie par un renouvelable géré plus logiquement (les champs de ventilateurs géants seront offshore plutôt que terrestres par exemple), et faire des économies sur la vitesse des trains, l'extinction d'une grande partie de l'éclairage public et routier entre minuit et cinq heures du matin et l'isolation de tous les bâtiments publics et privés.

Je ne peux évidemment pas rentrer dans tous les détails, mais voilà la première grande étape de la Décroissance durant 5 à 10 ans (nous jouerons contre la montre), il s'agira d'abord et avant tout d'une révolution industrielle. La propagande visant à faire croire que les Décroissants veulent ramener l'humanité à l'âge de pierre en seront pour leurs frais. Ce n'est pas nous qui désindustrialisons la France et refusons l'innovation technologique et sociale. Ce sont les idéologues de la croissance éternelle.

Cependant, la Révolution industrielle ne fait que préparer le terrain. Car pour décroître, il faut ralentir la production en amont, et la consommation en aval. Cela par une canalisation de l'immigration d'une part, et le changement du mode d'attribution des allocations familiales d'une autre part. On subventionnera fortement l'enfant unique, un peu moins le second enfant, et on cessera d'accorder des allocations aux ménages souhaitant un troisième enfant. La loi ne sera évidemment pas rétro-active et n'interdira à personne de faire autant d'enfants que souhaités. En vérité, elle générera dans un premier temps un boom démographique puis un recul en douceur de celle-ci. Tous les cinq ou 10 ans, il faudra cependant faire une relance de la démographie pour maintenir un taux d'actifs au moins équivalent au taux d'inactifs. Dans l'idéal, nous réduirons notre population de moitié sur un siècle. Car il faut bien comprendre qu'en réduisant (surtout dans les pays industrialisés) la démographie, on réduit mécaniquement le poids de la consommation et donc de notre impact sur les ressources énergétiques et biologiques restantes.

Autre nécessité sociale et sociétale accompagnant ce changement de paradigme : l'institution d'un salaire de vie. De la naissance jusqu'au décès, chacun touchera une somme d'argent proportionnelle aux besoins de son âge et de son statut social. Les personnes en situation de toucher un salaire ou une rente supérieure au montant du salaire de vie, verront ce dernier suspendu. Le salaire de vie annule de fait la nécessité des bourses aux étudiants, le R.S.A, les allocations chômage et les retraites. Ce qui permettra des économies de structure très importantes, tout comme nous pourrons en faire sur la sortie de l'U.E, le démantèlement des Conseils Régionaux (avec transferts de leurs prérogatives vers les départements et l'Etat), et d'autres institutions et administrations connues pour leur inutilité ou leurs redondances.

Le temps de travail sera alors réduit par la loi progressivement, avec un objectif d'une semaine à 25 heures maximum. Cela pourra être aménagé pour les artisans/commerçants seuls maîtres de leur temps, ainsi que sur du temps plein hebdomadaire pour les salariés, moyennant obligation d'être à l'arrêt sur plusieurs mois. Ce qui s'harmonisera d'ailleurs avec des temps de transports nationaux et plus encore internationaux s'allongeant. Certains impôts pourront aussi disparaître presque complètement comme l'impôt sur le revenu (sauf pour les très hauts revenus) et l'impôt sur les sociétés (notamment s'agissant des TPE-PME). La TVA modulée pour orienter notre consommation et la fiscalité sur les échanges de marchandises et l'énergie suffira amplement à abonder les ressources publiques, en plus du plein emploi généré.

Pour conclure, la Décroissance n'est pas seulement un modèle économique « mécaniste ». Au contraire, le tort autant que l'intelligence de ceux qui la prônent, est de focaliser leur discours sur sa dimension philosophique. Et elle peut se résumer à deux questions que je vous laisserais le soin de méditer : Naissons-nous pour travailler, ou pour expérimenter la vie réellement ? Est ce que retrouver du temps pour faire autre chose que travailler, n'est il pas finalement une aspiration sociale légitime après autant de siècles de productivisme et de cupidité ?

La Décroissance est de loin le seul modèle qui se propose de répondre à cette question.


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66 réactions à cet article    


  • alinea Alinea 17 juin 2013 11:06

    Quel plaisir de vous lire, de savoir qu’on n’est pas seul ; en revanche, nous les décroissants, devons faire des petits !
     smiley


    • Gabriel Gabriel 17 juin 2013 11:06

      Bonjour Mathus,

      Voilà un bon modèle, une vision éclairée, censée et humaine. Malheureusement je crains que vous ne passiez pour un dangereux illuminé car nos gouvernants et leurs maîtres profitent et abusent de ce modèle économique basé sur la croissance éternelle qui, bien entendu, est une énorme ânerie de nos ultras libéraux dont le seul but est l’enrichissement personnel sans limite. Ils préfèrent gaspiller les ressources et les vies humaines à leur seul profit plutôt que de s’orienter sur une politique du bien être communautaire. Ces ânes ont des œillères qui ne leurs permet de voir que la carotte attachée devant leur nez obstruant ainsi sur les côtés le précipice dans lequel ils vont tomber et tous nous entraîner. Vous avez très bien compris que les  entreprises gérant les matières premières vitales comme l’eau, le gaz, le pétrole, l’électricité et le nucléaire doivent être public, car régulées fonction de l’intérêt général, c’est une évidence. Là aussi, mission impossible car les lois ont été faites pour défendre leurs intérêts privés et non ceux de la communauté. Autre excellente vision dont vous parlez ici, la démographie galopante qui, est source de tous les problèmes de consommations rencontrés. Régulez la population et vous régulerez votre environnement, votre éco système. Diminuer le temps de travail est une évidence sociologique et une loi de progrès à l’heure actuelle ou le chiffre réel des sans emplois frise les 10 millions dans notre pays et dont 40% ont moins de 30 ans (Mais faut pas le dire, comme le fait que 295 000 chômeurs ont été raillés des liste de demandeur d’emploi le mois dernier). La vérité est leur pire ennemi, magouille des chiffres et des informations à tous les étages hiérarchiques. Bien entendu, nos chers profiteurs de la pensée unique vous diront tout le contraire (Augmentation du temps de travail, augmentation des années de cotisation et recul de l’âge de la retraite) Evidement, toutes ces mesures ne les concernent pas, eux qui ont le cul de la beurre ! Et puis ce chômage de masse leurs permet de faire pression sur les salaires (Pas les leurs évidement) et de trouver une main d’œuvre corvéable à merci pour pas chère. J’adhère en grande partie à votre vision des choses à quelques détails près mais, cela reste utopique. La folie aveugle de ceux qui pensent être protégés par les masses d’argent qu’ils ont accumulé en volant leurs concitoyens se trompent lourdement car, nous sommes arrivés à la limite des dérèglements écologiques supportable pour notre planète et celle-ci, et ce n’est que justice, va nous le faire chèrement payer.


      • Al West 17 juin 2013 11:41

        Le pic pétrolier, comme le changement climatique, sont d’immenses arnaques développées toutes deux dans les années 60 par les malthusiens au premier chef desquels les joyeux lurons Rockefeller qui possèdent avec quelques amis la quasi-totalité de l’industrie pétrolière afin de stopper la consommation des ressources naturelles par les animaux que sont ces 99,9% tout au bas de l’échelle sociale et intellectuelle.

        Tant qu’on n’a pas réussi à réduire drastiquement la population, on berce le peuple et on repousse toujours un peu plus l’échéance. Combien de fois ont-ils prédit l’apocalypse ? Tous les dix ans depuis 1970. C’en est même plus drôle, il faudrait qu’ils arrivent à nous sortir un bon effondrement qu’on rigole un peu plus.

        La découverte par certains scientifiques Russes que le pétrole n’a pas besoin de sédiments pour se former, confirmant ainsi la théorie du pétrole dit « abiotique », publiée dans Nature, a été complètement étouffée depuis par l’industrie pétrolière. Il deviendrait même possible de savoir où percer pour obtenir du pétrole.

        http://www.nature.com/ngeo/journal/v2/n8/abs/ngeo591.html

        À ce niveau de mon message, je me sens obligé de préciser que je trouve également que nous sommes trop nombreux sur Terre, que notre impact sur l’environnement est dévastateur et que cela devrait être changé. Mais il ne faut pas oublier les véritables mécanismes à l’oeuvre dans ces affaires. S’il n’y a pas de changement de société majeur envisagé par les hommes politiques, c’est essentiellement parce que c’est une décision qui n’appartient pas au peuple mais à quelques élites, qui n’ont pas nécessairement envie que le remodelage de la société se fasse par un processus démocratique et par la réflexion du peuple. Alors on continue de consommer jusqu’au jour où il en sera décidé autrement, et où là on rappellera que ce n’est finalement pas une si mauvaise chose vu l’impact qu’avait l’homme sur son environnement : « rappelez-vous : plus d’énergie et une apocalypse climatique, cet effondrement, c’est finalement une bonne chose ! »

        Question de timing essentiellement.


        • foufouille foufouille 17 juin 2013 11:46

          "L’exode urbain à initier est extrêmement puissant, il s’agit de 10 Millions de Français à inciter à s’installer dans les campagnes"

          mdr
          très utopique
          surtout sur un temps très court


          • alinea Alinea 17 juin 2013 13:13

            Non merci, tant que les gens se comportent comme ils se comportent, on est très bien comme ça à la campagne !! Je dirais même plus : il y a trop de monde, des gens qui se payent un paysage mais qui n’ont rien à faire de la campagne !! sauf à bétonner...


          • foufouille foufouille 17 juin 2013 14:46

            dans le texte, ce serait des paysans


          • Gabriel Gabriel 17 juin 2013 12:05

            Démosthène, sûr que tous cela est utopique car personne ne le fera et dans aucun pays car la mafia financière gouverne le monde donc, triste mais réel constat, pas de solution humaine au problème.


          • nicolas_d nicolas_d 17 juin 2013 16:39

            « Que croyez-vous qu’il se passera, »

            La galère pendant un certain temps. Mais une galère avec une « Terre » en vue.
            Je préfère à un sous marin qui coule inexorablement.


          • nicolas_d nicolas_d 17 juin 2013 17:05

            Par exemple l’Argentine.

            Une « galère » de 3 ans semble-t-il (j’ai vu ça quelque part aujourd’hui sur AV ou AV-TV) avant d’accoster et de pouvoir commencer à explorer leur propres solutions.


          • Malthus Malthus 17 juin 2013 17:58

            Bien sur que si que nous dénonçons la dette publique et le système monétaire. Je crois personnellement au 100 % money. Par ailleurs, le propos isolationniste est parfaitement imbécile. Le contrôle des capitaux et les restrictions douanières n’ont jamais signifié fermer les frontières. J’ai bien expliqué dans mon texte qu’une tomate cultivée à Irun peut tout à fait se retrouver sur le marché à Bayonne du fait de sa proximité. Tout comme le cacao ne se cultive pas en France. Tout comme édifier à l’échelle européenne (et même Russe) un maillage de réseau ferré selon des normes identiques et des lignes entre les grandes villes doit pouvoir concurrencer le transport aérien.

            Je n’ai pas évoqué ma pensée sur l’Afrique car le texte était déjà long, mais je soutiens l’idée qu’il faut abolir la tutelle monétaire de la France en Afrique, financer le projet Transaqua (vous connaissez ?), la grande muraille verte, des infrastructures ferroviaires, le micro-crédit, des dispensaires et une agriculture vivrière.

            Et s’agissant des financements, je vous rappelle que la France peut battre monnaie et s’emprunter à elle même. Nous ne sommes pas un petit pays pauvre, nous sommes au contraire un pays immensément riche.
             ;)

            Il faut arrêter de répéter le discours des médias sur la fermeture des frontières. Tous les pays du Monde en dehors de l’U.E contrôlent les capitaux et ont des restrictions douanières. Ils ne ferment pas pour autant leurs frontières. Ils régulent simplement les flux de marchandise et de monnaie dans l’intérêt d’une certaine stabilité économique dans leur pays.


          • Malthus Malthus 17 juin 2013 21:11

            Encore un sophisme abondamment répété dans les médias.

            Si la France sort de l’euro, la dévaluation du Franc n’excédera pas 30 % ce qui encouragera en outre les exportations (mais ça vous ne voyez pas). Il ne s’agit pas d’aller à l’hyperinflation, il s’agit de crever une bulle de séquestration monétaire par un peu d’inflation (impôt indirect sur le capital), obligeant ainsi les grandes fortunes à dépenser leur argent.

            Et pour éviter que ces grandes fortunes fassent migrer leurs capitaux en Allemagne comme c’est le cas actuellement (vous connaissez les mécanismes de l’euro-system au moins ?) nous réintroduisons le contrôle des capitaux et transformons nos obligations souveraines en FRANCS non convertibles.

            Les petits épargnants et les salariés verront leurs revenus et placement ADOSSES à l’inflation, ce qui signifiera une neutralité sur le pouvoir d’achat. Le SMIC sera amené à 1500 € en outre avant la dévaluation.

            L’inflation est un puissant moteur de désendettement des ménages, des entreprises et de l’Etat au profit d’un encouragement à investir la monnaie privée dans l’économie réelle. Voila pourquoi la courbe de Phillips témoigne du fait que l’inflation a toujours généré de l’emploi. Et quand il y’a de l’emploi et du désendettement massif, il y’a des rentrées fiscales supplémentaires, facilitant les investissements de l’Etat (donc de la création d’emploi) mais aussi la création monétaire.

            En outre, vous devriez vous intéressez au 100 % Money pour comprendre que l’Etat peut tout à fait créer autant de monnaie qu’il le souhaite, sans être sanctionné par le mécanisme de l’argent dette pouvant dévaloriser sa propre monnaie.

            En clair, je vous suggère vivement de jeter votre téléviseur à la poubelle et vous intéresser au cycle de la monnaie. S’agissant enfin du commerce international, je répète que celui-ci continuera, mais même si vous y réfléchissez un peu : Le Monde est par nature fermé. Ce qui fait que si nous étions tous à équité de revenus, normes sociales, fiscales, etc, la question des ressources venues de l’étranger ne se poserait absolument pas puisque la monnaie ne fait que suivre un cycle de création, destruction dans l’économie réelle, séquestration pour une trop grosse partie d’entre elle, et retour vers l’autorité créatrice via la fiscalité.

            Le cycle de la monnaie, même en imaginant un monde fermé à l’échelle de notre seul pays peut s’organiser tout à fait aisément. Car nous n’aurions que les contraintes de notre propre pays à gérer, et non celles des autres Nations. Ca n’est évidemment pas mon souhait, mais je souhaitais illustrer à votre bonne compréhension que la France est un pays bien situé géographiquement, riche de son industrie, son ingénierie et son agriculture, et pouvant si elle le souhaitait organiser une économie et le cycle de sa monnaie de façon totalement autarcique. Ça n’aurait aucun sens, mais c’est théoriquement possible. Nous ne sommes pas un pays désertique, pauvre et sans ressources.

            Pour l’instant, vous défendez la position des plus grandes fortunes qui profitent des dérégulations de LEUR mondialisation des échanges. C’est ce qu’on appelle « le syndrome du larbin ».


          • Jean-Philippe 17 juin 2013 11:58

            Bonjour l’auteur,

            Sur le fond du problème soulevé, je n’ai rien à redire, car j’estime également que l’épuisement des ressources, (plus précisément, la montée des difficultés à leur accès) énergétiques et matières premières, condamne à court terme la civilisation industrielle.

            En revanche, concernant vos propositions, je ne vois que deux hypothèses :
            - soit vous êtes porteur d’une pathologie mentale qui fausse votre accès à la réalité ;
            - soit, et je le crois plus probable, vous ignorez tout des réalités des mondes économiques et sociaux dans lesquels vous vivez.

            Car vos propositions ne sont, d’une part, ni réalistes ni réalisables, et d’autre part, vous ne convaincrez jamais une proportion significative de la population à les mettre en oeuvre.

            Si vous preniez conscience de cela, vous passeriez moins de temps à peaufiner des utopies, et davantage à vous préparez aux graves changement auxquels nous allons être inéluctablement confrontés, et ce vraisemblablement dans la décennie qui vient !


            • alinea Alinea 17 juin 2013 13:16

              Pas d’accord Jean-Philippe : le rêve, l’utopie sont nécessaires pour mener le monde vers un mieux ; l’aspect négatif est quand quelques-uns prennent le pouvoir et veulent les imposer par la force ; mais en ce qui concerne la prise de conscience : pourquoi se priver ?


            • nicolas_d nicolas_d 17 juin 2013 16:52

              Jean Philippe, vous comprenez « le problème soulevé », et de « graves changements » arrivent. Mais la décroissance... « ni réalistes ni réalisables »...
              Tiens donc, pourquoi ? Vous êtes partisan du « il n’y a pas d’alternative » ?
              N’y a-t-il donc que le chaos de réaliste et de réalisable ?

              Si vous n’avez pas le courage de ramer, au moins ne sabordez pas le navire...

              Comment voulez-vous vous préparer aux « graves changements » sans idées, rêves, utopies comme dit Alinéa ? En vous achetant un fusil pour vous défendre comme l’autre Piero ?


            • Jean-Philippe 17 juin 2013 21:24

              Bonjour,

              Nicolas d ; De fait, je considère qu’à l’heure actuelle, il n’existe plus d’autre alternative que de se préparer individuellement, ou mieux, en petit comité, à un défaut rapide et brutal de la société qui nous fait vivre.
              Mon point de vue est celui d’un gestionnaire expérimenté (mes derniers boulots ont consister à remettre des boites sur pied) spécialiste du comportement humain et par extension social.
              Ce qui se pointe à l’horizon (cinq, dix ans ?) risque selon moi d’être de loin la pire catastrophe de l’histoire de l’humanité passée et à venir.
              La dangerosité est moins dans la situation, parfaitement catastrophique (surpopulation, épuisement des ressources, absence de structure de responsabilité à l’échelle mondiale), que dans le comportement humain, qui, dans ce type de situation, plonge dans le déni tant que possible, puis dans la recherche de boucs émissaires jusqu’au nihilisme s’il le faut.
              Donc oui, j’ai ma bad, je trouve Piero de bon conseil et faisant oeuvre utile par la communication qu’il pratique, et comme ça fait déjà plus de cinq ans que je m’égosille dans la plus parfaite indifférence sur ce sujet, je n’aurai guère d’états d’âme relativement aux cigales.
              Chacun est libre de ses choix, et chacun sera responsable de ceux-ci.


            • Malthus Malthus 17 juin 2013 21:38

              S’il est effectivement raisonnable de se prendre en main, il ne faut pas être défaitiste non plus. Le problème que nous avons actuellement est moins économique que démocratique. Si l’insurrection populaire arrive à temps et si les bonnes idées succèdent ensuite à la folie de nos dirigeants, nous aurons encore quelques chances d’améliorer les choses.

              La difficulté, c’est réveiller le peuple.

              Au passage, je suis créateur de deux entreprises. Si vous savez aider pour trouver des capitaux, l’étude de marché de la première est terminée, et la seconde est déjà instituée juridiquement. Toutes deux se fondent sur l’éducation populaire et la mise en place d’outil de révolte intelligent. Le marché est en outre porteur.
               ;)


            • Abou Antoun Abou Antoun 17 juin 2013 12:08

              Bonjour Malthus,
              Enfin une véritable pensée politique, un projet. Nous savons bien que dans la réalité les choses ne se passent pas vraiment comme elles sont prévues. Mais encore faut-il avoir des idées, un plan, quitte à s’en écarter ici et là par pragmatisme quand les circonstances l’exigent.
              La décroissance est un programme réfléchi, difficilement applicable à contre-courant c’est à dire en milieu hostile où les pays environnants auraient un credo type ’Hollande’. Mais la décroissance est une forme de révolution, elle peut s’imposer par nécessité. On sent bien qu’on est au bout du rouleau. La décroissance démographique avec son cortège de souffrances est un impératif indispensable. Une société vieillissante se gérera mieux qu’une société comportant une importante classe de jeunes individus sans ressources et avec des besoins réels et/ou exacerbés. Cette situation ne peut évoluer que vers les guerres.


              • joletaxi 17 juin 2013 14:08

                Comme c’est beau !
                aussi beau que les marcheurs de Compostelle, la foi qui ébranle les montagnes.
                peu importe que ces divagations se soient révélées fausses depuis des siècles,ils continuent ,ils persévèrent, ils ont la foi, toute aussi chevillée au corps que les Raeliens et autres rigolos.

                Que vous le vouliez ou non, la seule façon de protéger la nature, c’est de donner accès au plus grand nombre au développement,tout le reste,relève de la psychiatrie.
                Quelqu’un qui doit trouver à bouffer s’en fout complètement des ours polaires, de la déforestation, de tout ce qui agite la mouvance.
                Par contre, le bobo bien installée a des états d’âme, car il se demande si c’est bien « citoyen » de changer d’iphone.
                Bref, toujours la même charlatanerie,et cela marche toujours.


                • Gabriel Gabriel 17 juin 2013 14:59

                  C’est bien joletaxi de vous complaire dans cette société qui à perdu son humanité et dont la seule valeur est l’argent, le profit. Que cela pourrisse l’écosystème, tarisse les ressources de matières premières, on a bien compris à vous lire, que vous n’en avez rien à foutre (Je voulais mettre « à faire » mais ca reflétait mal votre façon de penser). Je connais bien les êtres comme vous, je vous l’assure n’y voyez aucune prétention de ma part, qui à l’instant suprême du départ font sous eux de trouille parce que tant qu’ils ont vécu, ils ont fait leurs besoins sur la tête des autres en roulant des épaules.

                  PS : pour la psychiatrie, ce n’est pas une mauvaise idée, vous devriez consulter…


                • joletaxi 17 juin 2013 17:05

                  cette société qui à perdu son humanité et dont la seule valeur est l’argent, le profit.

                  vrai qu’avant, c’était l’eden
                  que de belles guerres,conviviales à souhait, la saine amitié des poilus dans les tranchées,l’histoire de l’humanité n’est qu’un gigantesque carnage, mais ici, on sait que le coupable, c’est le turbocapitalisme,
                  Moi au contraire, je trouve que l’on a fait quelques progrès,du moins dans les sociétés développées, il y aurait un lien de cause à effet que cela ne m’étonnerait pas.


                • Gabriel Gabriel 17 juin 2013 17:50

                  Joletaxi,
                  Le progrès gagné dans les années d’après guerre par un capitalisme raisonné ayant une vision à long terme et associé à un progrès social est laminé depuis une trentaine d’années car il est  remplacé par un capitalisme brutal qui ne respecte aucune règle pour s’enrichir et n’a aucune limite au pillage de la planète. C’est ce capitaliste là qui sévit aujourd’hui et qui conduit les populations droit dans le mur. J’ai lu pas mal de vos interventions sur ce site et si vous êtes presque toujours provocateur dans vos propos, je sais qu’à voir votre style d’écriture vous êtes loin d’être un imbécile alors, vous ne me ferez pas croire que vous ne voyez pas  l’effondrement des pays européen étouffés par la finance sauvage. Le nombre de pauvres outre atlantique a littéralement explosé et les pays du continent africain crèvent toujours de faim entre deux massacres ajouté à cela la pollution de l’eau, de l’air, des terres, des aliments que plus personne n’ignore et dites moi, c’est bien ce capitalisme là que vous défendez ? 


                • joletaxi 17 juin 2013 20:36

                  expliquez moi donc le capitalisme raisonné des années d’après guerre.
                  Quel était le pouvoir d’achat de nos grand parents ?
                  Les miens vivaient dans un petit appartement avec une toilette dans la cour, et se lavaient le samedi dans une grande bassine.Ils montaient les volées d’escalier 50 fois par jour( bénéfique ça !)
                  Ils travaillaient 50 heures pour un salaire ridicule, mourraient prématurément de fatigue accumulée,de maladies mal soignées.Pas de téléphone, pas de voiture,pas de TV,un frigo, parfois.
                  Mes parents ont connu la libération de cet esclavage,les 30 glorieuses, et on a pu croire que les arbres montent au ciel.La remise en question de nos privilèges est dans la logique du partage.250 millions de chinois ont maintenant aussi été libérés de l’esclavage.D’autres suivront, les indiens, les africains, pour leur plus grand bien, cela aura pour conséquence qu’il nous faudra mettre notre croissance en mode pause pour un temps.
                  Quant aux ressources, elles sont illimitées, leur seule limite est notre imagination.
                  La faim recule dans le monde malgré une démographie non maîtrisée,et le niveau de vie augmente pour une majorité.
                  Et des peuples développés voient leur démographie régresser, parfois de manière préoccupante.

                  Notre plus grand ennemi est ce pessimisme qui frappe nos populations.


                • Malthus Malthus 17 juin 2013 21:51

                  On peut avoir une vision plus nuancée Jo :

                  Jusqu’à Louis XVI, il était aisé de devenir artisan, mais nous étions sous le joug des usuriers ou des féodalités locales. La Révolution Française fut en vérité une révolution bourgeoise, mais la fin du XIX ème siècle commence à faire émerger quelques conquêtes sociales dans une Europe très capitalistique.

                  Les années 30, particulièrement en France voient d’autres conquêtes sociales réussir sans pour autant mettre en déroute le capitalisme. Après la guerre, le C.N.R introduit le système par répartition ainsi que d’autres mesures toujours au détriment du capitalisme. De Gaulle n’aura pas eu le temps de mettre en place la participation, mais l’idée est restée et aujourd’hui, les SCOP reprennent ce concept.

                  Il y’aura toujours des gens cupides dans le monde et très peu de grands hommes pour s’intéresser aux populations. Mais néanmoins, à chaque phase de reconquête du capital sur nos vies visant à démolir les conquêtes sociales acquises, il y’a toujours un point de tension qui crée une situation insurrectionnel, un renversement politique, un assainissement et à l’institution de nouvelles normes sociales.

                  La différence qui se pose aujourd’hui au sens historique, c’est que jamais dans l’Histoire nous n’avons eu à craindre une pénurie de ressources et gérer l’explosion de la démographie. Ce qui signifie qu’au moment où il faudra bien assainir, il faudra aussi garantir un assainissement constitutionnel pour garantir que le peuple gardera le contrôle sur les grandes féodalités économiques, financières et politiques. Car soit on veille à partager correctement la richesse mondiale (et dans le sens de ce texte, nationale) en nous préparant au déclin des ressources naturelles, soit nous laissons à nouveau les gens les plus cupides reprendre le contrôle sur nous, et nous n’aurons alors pas de seconde chance.

                  Quand je lie certains qui me prennent pour un « staliniste », cela m’amuse, car certes, je pourrais l’être vis à vis des grandes féodalités économiques influençant des politiciens corrompus, mais à l’inverse, je souhaite une Constituante réellement rédigée par le peuple pour que plus jamais il ne puisse perdre le contrôle sur sa destinée.


                • wawa wawa 17 juin 2013 15:08

                  on dirait un programme stalinien tout çà.
                  encore heureux que vous ne parlez pas d’un programme de réduction de la population.
                  je vous laisse passer avant moi au « camp de réeducation pour l’amour du travail et de la décroissance ».

                  pourquoi ne pas admettre que la décroissance à déjà un nom : la récession et on est déjà en plein dedans (baisse du PIB/hab) depuis plusieurs annèe.
                  La société va devoir se réorganiser (et liquider le patrimoine fictif accumiulé) sur une base plus frugale.
                  Elle le fera d’autant mieux (avec moins de casse et moins de morts) sans vos délires.


                  • nicolas_d nicolas_d 17 juin 2013 17:03

                    Non justement

                    « La société va devoir se réorganiser [...] sur une base plus frugale. » Ca c’est la décroissance
                    En récession, la base ne change pas. Les élites auront toujours trop à manger.
                    La récession n’est pas un changement de paradigme mais une « boite à outils » pour conserver le paradigme actuel.

                    « Elle le fera d’autant mieux [...) sans vos délires. »
                    C’est qui le « vos » ? Parce que si on se contente des délires « officiels » je ne sais pas si ça se fera d’autant mieux...


                  • ecolittoral ecolittoral 17 juin 2013 16:06

                    La décroissance ? Même en Chine, la croissance....décroit ! Donc prôner la décroissance, la croissance, la sur croissance, l’excroissance etc...n’a aucun sens.

                    La distribution des richesses et le revenu minimum, ça se fait déjà !
                    Comment motiver quelqu’un à produire (en supposant qu’il y ait un travail) pour gagner suffisamment...pour perdre ce revenu minimum ?
                    Prévoir des revenus suffisant quelque soit l’âge et la situation, je suis d’accord. 
                    Adieu ces usines à gaz que sont les retraites, indemnités, RSA, allocations etc....Mais, comment faire ? Les faibles revenus seront d’accord. Tous les autres beaucoup moins !

                    L’urgence, c’est de supprimer cette monnaie hors de prix qu’on appelle l’euro et la dette insolvable. Après, on avisera.

                    • nicolas_d nicolas_d 17 juin 2013 17:21

                      Mais les faibles revenus sont majoritaires. Si vous ne dénaturez pas le salaire universel, une grande majorité sera pour.

                      « Après on avisera ». Ce ne serait peut être pas bête d’y réfléchir avant...


                    • Cassiopée R 17 juin 2013 16:38

                      La planète est trop pollué, les humains vont connaître à la fois une surdémographie et une raréfaction des ressources générales avec un climat toujours vers plus de chaud qui appauvriront les dernières ressources existantes.

                      C’est lorsque les productions ne suivront plus avec des masses de populations que les problèmes arriveront. Les productions chutent, nombres d’exemples de part le monde le prouvent, l’échelle est plus grande à cause du commerce qui dépends de différentes régions du monde avec une pollution des terres, des mers et de l’air.


                      • spartacus spartacus 17 juin 2013 16:55

                        Planification...collectivisation......Communisme qui a engendré la destruction de masse des peuples...


                        Le décroissant qu’est ce qu’il fait quand il comprend que l’individu ne souhaite pas intrinsèquement perdre sa liberté au profit du groupe de pression qui croit avoir le savoir illuminé de la décroissance ?
                        Goulag, camps de redressements ?....

                        Les grand projets des illuminés qui savent tout mieux que les autres, "acide formique, voiture à air, recyclage, bio carburants, les mêmes qui nous ont fait la planification de la filière nucléaire graphite gaz, du plan calcul, du plan câble, du plan machine outil, du minitel, de super phénix, ducrédit lyonnais, des missiles ades et autres usines à gaz de zozos en mal de milliard de dépenses publiques a jeter aux ordures, basée sur un business plan de l’émotion.

                        Franchement un monde de merde sous dictature totalitaire de zozos ultra dangereux.
                        10 Millions de Français à inciter à s’installer dans les campagnes. Un bon programme digne de Pol pot........Au niveau de la France, c’est pas 2, mais 10 millions de morts par génocide de ceux qui ne voudront jamais de cette fumisterie !

                        Interdiction de tout...Totalitarisme des décroissants.
                        Quid de ceux qui n’acceptent pas d’être dépossédé par les débiles mentaux de la décroissance ? 

                        Encore un fumeux débile coco !
                        A ranger au niveau du nazisme ou du communisme.

                        L’auteur va donc faire un tour au Cambodge pour regarder les résultats d’une politique agraire imposée et SVP arrête donc de prôner le meurtre de masse par tes idées débiles.

                        • foufouille foufouille 17 juin 2013 17:08

                          grosse bouse habituelle du crassus faux pdg et mytho


                        • Malthus Malthus 17 juin 2013 18:10

                          Je ne suis pas communiste contrairement à ce que vous croyez, ce qui ne signifie pas que je ne trouve pas quelques idées du communisme pertinentes. La planification, les régimes Colbertistes (mercantilistes) et Keynésiens en ont fait aussi.

                          En outre, ma proposition si vous avez bien lu, est de créer des millions d’artisans, commerçants, prestataires de services libéraux, qui ne seront quasiment pas imposés. Ce qui est une vue très libérale bien au contraire.

                          Les grands outils de production stratégique n’ont effectivement aucun intérêt à être détenus par quelques actionnaires vivant de leur rente et exigeant du moins disant social pour gagner toujours plus d’argent. D’où l’intérêt des les nationaliser ou les transformer automatiquement en SCOP.

                          Mais au niveau des TPE et PME, c’est l’inverse, il faut libéraliser franchement.

                          Je suis très loin d’être un Stalinien. Je ne fais que proposer un projet qui s’adapte à des contraintes de ressources, ce que ne font pas les irresponsables politiques actuels. Peut être que le système vous convient très bien, de mon côté, je trouve qu’il est suicidaire.


                        • spartacus spartacus 17 juin 2013 18:59
                          Vous n’avez rien inventé tous ce que vous décrivez des zozos pareils l’ont déjà réalisé. Tous comme vous avaient leur vision du monde idéal qu’ils ont voulu imposer aux autres.

                          Votre projet n’est que coercition, contrainte par la force de loi doctrinaires post-communistes.
                          Vous n’avez rien de libéral, car c’est une éthique de liberté. 

                          Avec vos Scop vous réinventez les Kolkhozes ou Kiboutz qui n’ont montré que l’autogestion était inefficace par nature.
                          Vous décrivez un monde soviétisé, Stalinien ou l’état roi impose ces certitudes. Il ne peut déboucher que sur le massacre des masses récalcitrantes, et une nomenklatura qui ne favorise au nom des « intérêts supérieurs » ses intérêts particuliers.

                          Dramatique !!!

                        • Malthus Malthus 17 juin 2013 19:02

                          Vous êtes toujours aussi caricatural dans vos réponses ?

                          Et puisque vous en êtes à une critique dénuée de toute modération, je suppose que vous avez de votre côté les bonnes solutions ?

                          Quelles sont elles ?


                        • foufouille foufouille 17 juin 2013 21:27

                          oui crassus est toujours caricatural, du libertaryen esclavagiste
                           


                        • alinea Alinea 17 juin 2013 22:54

                          Les scops Spartacus, c’est juste l’entraide, la responsabilité partagée, ainsi que le gain, et non plus l’exploitation ! Mais cela demande aux exploités de se prendre en main, ce qui s’avère difficile après des décennies d’abrutissement !
                          Un grand nombre de petits commerces et de petites exploitations, c’est un grand nombre de gens responsables de leur destin, et non plus des zombies qui obtempèrent pour survivre. Je trouve cela assez positif en ce qui concerne le lien, ; les relations, l’ambiance !


                        • spartacus spartacus 17 juin 2013 17:01

                          Si l’auteur avait lu Hayeck au lieu de faire des dissertations sur Marx, il aurait appris ceci :


                          la socialisation de l’économie et l’intervention massive de l’état sur ll’économie débouche toujours sur la suppression des libertés individuelles
                          Le pouvoir coercitif de l’État transforme toute question économique ou sociale en question politique.
                          Nicolas Hayeck

                          Mais allez faire comprendre les bases de l’économie à des zozos pareils !


                          • nicolas_d nicolas_d 17 juin 2013 17:12

                            Et les libertés individuelles, elles débouchent toujours sur quoi ?
                            Si je vous dis sur l’exploitation de l’homme par l’homme, vous sautez au plafond ?

                            Je préfère perdre un peu de liberté pour être sûr de ne pas être esclave

                            Tout est politique, oui. Même une rando entre copains.


                          • Gabriel Gabriel 17 juin 2013 18:12

                            Spartacus comme tu aimes Hayeck, j’en ai un autre (Friedrich August von Hayek)

                            qui crois moi à une stature autre et justement j’ai une petite citation de sa part à te transmettre :

                            "Loin de plaider pour un État minimal, il nous paraît hors de doute que, dans une société évoluée, le gouvernement doive se servir de son pouvoir fiscal pour assurer un certain nombre de services qui, pour diverses raisons, ne peuvent être fournis, de façon adéquate par le marché." F.Hayek

                            Mais allez faire comprendre, à des spartacus, que les bases de l’économie finissent pas s’effondrer sans de solides piliers sociaux.


                          • spartacus spartacus 17 juin 2013 19:08

                            @Gabriel

                            Phrases suivie de :
                            Toutefois, l’autorité de l’État dans ce domaine ne doit pas être aussi importante que son autorité comme organisme ayant le monopole de la coercition..

                            Ce qui veut dire que l’état doit se limiter a tout sauf à l’ingérence dans l’économie.

                            Voyez ce que vous vivez avec les gouvernements actuels, ils veulent s’immiscer dans tout. Et leurs mesure ne font que déréguler le marché libre au profit de groupes de pression.

                          • Malthus Malthus 17 juin 2013 19:15

                            Effectivement, les Etats dérégulent l’économie en intervenant pas. Le libéralisme n’est ni bon ni mauvais. Il est valable à une certaine échelle d’acteurs économiques et de territoires.

                            Le seul domaine où les Etats interviennent encore, c’est le sauvetage des banques. Mais là où on les attendrait, les Etats de la zone euro n’investissent pas, ne mettent pas en place des mécanismes de régulations monétaires et douaniers, ne nationalisent pas les outils stratégiques pour leur imposer un cahier des charges et virer des voyoux en col blanc, et n’interdisent pas les produits financiers pourris.

                            On ne peut pas vouloir tout et son contraire. L’économie n’est pas une science SOCIALE sans raison. Penser l’économie est sensé être une réflexion pour L’INTERET GENERAL (je ne sais pas si vous saisissez ce concept). Non au service de quelques égoïstes ayant déjà tout ou méprisant ceux qui n’ont rien ou ne souhaitant pas créer leurs chances.


                          • spartacus spartacus 17 juin 2013 20:05

                            Le sauvetage des banque n’est pas libéral. C’est du Keysianisme. Dans une société vraiment libérale, où l’on ne peut échapper à sa responsabilité, la seule possibilité aurait été la faillite.


                            Le plus riche de France ne peut pas me forcer à lui vendre ma maison alors que l’état peut m’exproprier au nom du soi-disant intérêt général.

                            L« ’intérêt général » est a ranger à coté du « social » qui a chaque fois qu’il est utilisé décrit une taxe ou une cotisation ou « solidarité » pour contraindre a faire payer. 
                            L’intéret général est une chimère pour faire accepter la spoliation.

                            Les totalitaristes ont toujours pour extorquer, stigmatisé des catégories sociales des mots comme intérêt général. 

                            C’est clair qu’a l’école des post-troskistes de l’éducation nationale on vous a appris la la haine de ceux qui sont plus plus riche que vous, et que vous êtes incapable d’admettre que les succès puisse être dû à des propres efforts, et qu’ils contribuent en fait en faveur de toute la société.

                            Quand vous serez débarrassé de la chimère de l’état régulateur et que vous n’aurez pas compris que l’état, n’exprime que la volonté que de groupes de pression.

                            Dans une société étatisée, les riches sont ceux qui disposent le plus de temps et d’argent pour influencer le gouvernement en leur faveur et aux dépens des moins riches qu’eux, et ce d’autant plus que le gouvernement a plus de pouvoir. 

                          • Malthus Malthus 17 juin 2013 20:46

                            Exact, nos soit disant libéraux de politiciens n’appliquent pas leur doctrine jusqu’au bout avec les établissements financiers.

                            En revanche, je distingue le libéralisme de l’égoïsme, la cupidité et le capitalisme, ce que pour moi vous représentez par vos propos haineux. Je ne suis pas militant socialiste ou Front de Gauche, et je ne suis pas communiste non plus.

                            Je ne suis pas non plus un égoïste qui considère que votre MOI, MOI, MOI, MOI soit logique dans une organisation sociale. Si vous vous sentez mal avec cette vue d’esprit, allez aux U.S.A, là bas, pas de retraite par répartition, vous n’aurez le droit qu’à des fonds vautour pour gérer votre épargne en billets de monopoly. Vous payerez aux mêmes fonds vautour votre assurance maladie, et si le traitement de votre cancer est trop onéreux, vous aurez le droit malgré tout de crever en bon égoïste ULTRA libéral que vous êtes.

                            La France est un pays de 65 Millions d’habitants avec une culture sociale et centralisatrice multiséculaire. Nous ne sommes pas une petite communauté de 30 pelos échangeant nos savoir faire par nos propres productions dans un village en Amazonie.

                            Cela vous ennuie, mais c’est ainsi. Je vous ai dis que je considérais qu’au niveau de la très petite entreprise et la PME, il était logique de libéraliser par la réduction voir l’abolition de l’impôt sur les sociétés. J’aurai pu ajouter éliminer les entraves administratives et faciliter l’obtention de fonds pour un entrepreneur.

                            Cependant, le droit du salarié (donc pas celui de l’entrepreneur) n’est pas d’être soumis au diktat de la cupidité d’un patron, mais bien d’obtenir un salaire digne comprenant des cotisations sociales permettant à ce dernier de ne pas soucier que quelques anarcho-capitalistes qui l’emploient soient des égoïstes qui en ferait volontiers un esclave.

                            Si l’on résout les facilités d’acquérir un logement (autre droit social) en plus d’un droit social un revenu digne, qu’importe le statut de la personne, on pourra alors jouer sur une plus grande flexibilité des contrats de travail, voire même abolir le principe du CDI. Car ce type de contrat ne rassure que par ce que l’environnement social n’est pas rassurant.

                            Je ne m’oppose pas au libéralisme, je le cantonne à la strate économique où il est pertinent. Il n’est pas pertinent à l’échelle d’un pays, car il laisse sur le carreau ceux qui ont des difficultés de tous ordres à s’en sortir (chose que les libéraux bobo ne veulent pas entendre). Il n’est pas pertinent à l’échelle culturelle de notre peuple, car nous n’avons jamais fait de révolution luthérienne, ni constitué notre pays sur une fédération de micro-Etats princiers comme en Allemagne. Si vous pensez que les Français sont par nature libéraux, demandez vous pourquoi ils se tournent toujours vers l’Etat en cas de problème ? Tout simplement par ce que nous sommes un peuple qui veut et croit en l’Etat. Nous ne serons jamais libéraux, c’est ce que vous devez acter quand vous réfléchissez à une politique nationale. Le libéralisme n’est pas pertinent non plus à l’échelle d’une multinationale ou d’un système bancaire, car ce ne sont pas les actionnaires de ces structures qui réfléchiront avec altruisme à leur politique d’entreprise. Le libéralisme n’est pertinent qu’à des échelles strictement locales et des structures économiques dont le poids financier est faible.

                            Là où vous réagissez sottement, c’est qu’au lieu de considérer qu’il y’a une porte ouverte à la discussion sur ce point de vue (soit tout de même l’essentiel de la production de richesse de la France), vous vous acharnez à me ranger dans un stalinisme d’un autre âge.

                            Alors que si vous compreniez bien ma proposition, il s’agit d’utiliser les outils dont dispose notre pays en terme de fiscalité (oui, il en faut et même les libéraux le comprennent), de monnaie et d’équipements industriels lourds pour changer les choses.

                            Dites moi seulement si vouloir créer des millions d’exploitants agricoles indépendants et propriétaires de leurs propres fermes et outils de production n’est pas une vue libérale ?

                            Est ce que vouloir créer des millions d’artisans et commerçants n’est pas un vœu pieux des libéraux ?

                            Est ce que vouloir créer des centaines de milliers de prestataires de services indépendants (plombiers, électriciens, électroniciens, etc) n’est pas une vue libérale ?

                            Je suis plus libéral que vous ne le croyez. Mais contrairement à vous, je réfléchis aux limites de la doctrine et je cultive un minimum d’altruisme.


                          • joletaxi 17 juin 2013 21:00

                            c’est chouette, avoir 12 ans quand on en a trente,c’est rafraîchissant.
                            En tout cas, votre longue tirade puérilemontre une chose:vous n’avez aucune idée des mécanismes de l’économie, ce qui est un ticket d’entrée indispensable quand on est « alter ».

                            tant que vous en discutez entre vous, ma foi, si cela peut vous rendre heureux.
                            par contre quand on vous demande un avis dans des grenelles machin, là je crie au fou


                          • foufouille foufouille 17 juin 2013 21:30

                            « Le plus riche de France ne peut pas me forcer à lui vendre ma maison »

                            mais si
                            il peut planter un grain OGM chez toi et faire un procès
                            t’envoyer sa milice liberale ou ses ploutocrates
                            regarder bruler ta maison
                            etc


                          • spartacus spartacus 18 juin 2013 13:56

                            @Maltus

                            Ce que vous dites est faux. Renseignez vous ! Sortez de vos clichés anti américains primaires.

                            Aux USA la retraite est par répartition.

                            Elle est universelle et concerne 96% des américains de Obama aux fonctionnaires et aux salariés du privé. Elle s’appelle OASI.
                            Les régimes spéciaux et hors droit commun n’existent pas !
                            On peut passer de salarié du privé a fonctionnaire ou indépendant, la retraite est toujours identique et vous suit partout. 

                            Le taux de cotisation OASI est universel, à 12,4%. A cela s’ajoute une cotisation sur le salaire complet de 1,45% pour « Médicaire » pour payer aux retraités leurs soins médicaux. Les retraités n’ont pas de CSG à payer sur leurs pensions.

                            Médicaire assure aussi les soins pour les sans emploi, les handicapés, les précaires et ceux qui en font la demande. La CMU Française s’en est inspirée.L’assurance santé est privée pour les actifs, souvent négociée en contrats collectifs au niveau de l’entreprise.

                            Vous êtes libre a partir de 62 ans. Pas en fonction de vos années de cotisation. Pas de décote. La retraite c’est 68% des 420 meilleurs mois travaillés. Mieux que les 55% Français du régime général. Si le travailleur américain reste plus et attend 68 ans il part avec 90% de son salaire en pension de retraite.

                            Les tables de projection sont calculées à l’avance pour une anticipation sur 75 ans. La dernière augmentation de taux de cotisation date de l’ère Reagan.

                            Le système est bénéficiaire et produit des intérêts. Pas de dettes.

                            Lisez la suite sur cet article .....
                            Ou cette source détaillée en pdf :

                            Les fond de pension américains sont des assurances retraite complémentaires.


                            Dites moi seulement si vouloir créer des millions d’exploitants agricoles indépendants et propriétaires de leurs propres fermes et outils de production n’est pas une vue libérale ?

                            Non ! C’est totalitaire, ce n’est pas libéral, le libéralisme est le choix sans contrainte, On impose pas par la coercition et par les lois son point de vue. C’est l’individu qui choisit s’il veut être agriculteur ou pas.


                            Est ce que vouloir créer des millions d’artisans et commerçants n’est pas un vœu pieux des libéraux ?

                            Non ! C’est totalitaire, C’est l’individu qui choisi sans la contrainte son choix de vie pas des personnes qui croient avoir la science infuse et qui s’imaginent que c’est pour leur bien....Les Staliniens pensaient pareil « pour le bien de tous ».

                            En plus c’est a contre courant du bon sens. Il y a des gens qui achètent des baskets au détaillant spécialisé, au petit commerce, d’autre qui souhaitent avoir le choix d’une grande surface spécialisée, d’autre qui veulent l’acheter dans leur caddie avec le beurre et les saucissons, d’autres sur Internet, et d’autres à l’étranger. Et revenir au petit commerce, vous trouverez personne pour le souhaiter.

                            Est ce que vouloir créer des centaines de milliers de prestataires de services indépendants (plombiers, électriciens, électroniciens, etc) n’est pas une vue libérale ?

                            Non c’est totalitaire. Ce n’est pas l’état qui décide ce qui est bien ou pas bien comme choix de métier ou de vie, mais l’individu et le marché.

                            S’il manque de plombiers, le marché va attirer les plombiers tout seul par l’attirance du profit. Naturellement dans une société libre c’est le rapport service/prix/profit qui génère la macroéconomie. 

                            Le logement en France est un problème, car l’ingérence étatique est absolue. Il est utilisé par les groupes de pression de gauche pour fournir un vivier de votes clientélistes, puisqu’ils croient que ceux qui ont un logement social votent à gauche. 

                            En Allemagne,pas de gros problèmes de logements, les logement sociaux sont plus cher que les logements privés, et le clientélisme étatique ne gère pas les lois.


                          • nicolas_d nicolas_d 18 juin 2013 14:58

                            Spartacus, est ce qu’interdire à une entreprise de déverser ses déchets toxique dans la rivière est totalitaire selon vous ?


                          • foufouille foufouille 18 juin 2013 15:17

                            le « libre » marché décides si c’est bien ou pas, empoisonner les gens


                          • spartacus spartacus 18 juin 2013 17:41

                            @nicolas_d

                            Cela suppose implicitement que l’État serait propriétaire de l’environnement...

                            Hors l’état agit en fonction des groupes de pression.
                            Si le FIPOL ne limitai pas la responsabilité des assurances, il n’y aurai pas de marées noires.
                            C’est aux assurances de jouer leur rôle de régulateurs dans la gestion des risques, et aux pollueurs d’indemniser les victimes des retombées qu’ils produisent, ce qui rendra certaines techniques rentables, d’autres moins. 

                            Le libéralisme implique la responsabilité individuelle. 

                            L’état est rempli de gens « responsables, mais pas coupables ». Les erreurs des fonctionnaires sont « adoucies » par les groupes de pression qui le compose. 
                            Burgot est toujours employé de la justice...Mais il a massacré la vie de plusieurs personnes. Dans n’importe quel environnement privé il ne serait plus là.

                          • Malthus Malthus 18 juin 2013 17:56

                            Je viens de lire votre intéressant billet sur ce système de retraite. Effectivement, tel que vous l’avez présenté, ça ne pas si mal. Pour autant, il y’a des millions d’Américains dans une situation d’extrême pauvreté avec par exemple la ville emblématique de Détroit.

                            Je suppose donc qu’il y’a malgré tout une contrainte à connaître, notamment pour ceux qui ont eu des difficultés une bonne partie de leur vie à trouver un emploi, où justement ceux qui se sont installés en libéral et n’étaient donc pas salariés. Je fouillerais un peu mais si vous avez déjà les infos qui font le paradoxe de ce système de retraite, je ne suis pas contre.

                            Pour ma part, je reste intimement persuadé que le système du Salaire de Vie selon les normes culturelles des Français pourrait être plus pertinent, moins couteux et plus juste. Mais passons.

                            Pour finir, je ne suis pas anti-américain primaire. Il y’a des choses que j’aime beaucoup chez les Américains. Mais certainement pas leur gouvernement belliciste et leur finance, ça c’est certain.


                          • Malthus Malthus 18 juin 2013 18:09

                            S’agissant de l’Etat (à la base, l’Etat c’est nous), votre problème n’est pas une question économique. C’est une question de Démocratie et donc de constitution. C’est un sujet distinct pour moi. Car on peut rédiger une constitution qui contraigne très fortement toute possibilité de corruption, de collusions ou de conflits d’intérêts.

                            Quand par exemple, j’évoque la collectivisation des terres, je ne prétends pas tomber dans le communisme à papa. Je prétends que la terre n’appartient à personne, ou du moins appartient à tout le monde. Bien sûr, détenir un bout de terrain pour construire sa maison, disposer de son jardin ou établir une manufacture implique un principe de propriété sur le foncier.

                            Mais s’agissant de l’agriculture, il en va autrement car elle est en lien avec un respect de la biodiversité et une possibilité de système « anti-trust » visant à octroyer à quiconque le souhaite une parcelle de terre cultivable gratuitement et correspondant à ce qui correspond à la part nécessaire pour que l’exploitant puisse être auto-suffisant quant à sa propre alimentation, et ce qui est nécessaire pour produire des matières premières agricoles qui seront distribuées par le marché en quantité et en qualité raisonnable. Cela tout en veillant à ce que la surface exploitée n’impose pas des gains de productivité à partir des intrants chimiques et une trop forte mécanisation du fait que le travail humain et celui des bêtes de somme serait suffisant pour exploiter cet espace avec rentabilité.

                            Pour être clair, un cultivateur disposant de 10 hectares de terrain agricole peut privilégier l’amendement du terrain avec du fumier plutôt qu’avec des engrais par exemple, tout simplement par ce qu’il n’a pas plusieurs centaines d’hectares à gérer. C’est donc la force de travail que je souhaite multiplier au détriment d’une agriculture industrielle.

                            Et cela sous entend donc des millions d’exploitants indépendants plutôt que 600.000 aujourd’hui.


                          • spartacus spartacus 18 juin 2013 18:17

                            Détroit est une friche industrielle. 

                            Le niveau de vie a fortement baissé mais dans notre pays on caricature beaucoup. L’extrême pauvreté pour un américain n’est pas la même qu’en France. 

                            Les gens sous le seuil de pauvreté aux USA en valeur absolue c’est 1.5 fois le SMIC Français.

                            • 46 % de ceux qui sont considérés comme pauvres sont propriétaires d’une maison aux USA.
                            • 76 % disposent de l’air conditionné ;
                            • 75 % d’entre eux bénéficient d’au moins deux chambres pour vivre ;
                            • le pauvre « moyen » américain est mieux logé que la moyenne des individus habitant Paris, Londres, Vienne ou Athènes .
                            • 97 % des pauvres ont une télévision couleur ; 50 % en ont deux ;
                            • 75 % d’entre eux possèdent une voiture, 30 % en possèdent deux ;
                            • 73 % des pauvres possèdent un four à micro-ondes.
                            La société civile aux USA c’est autre chose qu’en France ou chacun se décharge sur l’état.

                            48% des adultes actifs donnent spontanément une partie de leur temps à une association caritative et 89 % des foyers donnent spontanément de l’argent. 

                            Les organisations caritatives utilisent 6 millions de bénévoles et 7 millions de salariés, soit plus de 10 % de l’activité économique du pays. 

                            Le social aux USA est caricaturé en France par une culture de gauche qui a intérêt a exposer que l’état providence est soi disant supérieur.....

                            Par contre la pauvreté peut sembler plus visible, le pauvre étant incité à le dire pour se faire prendre en charge par les fondations privées qui ne manquent pas.



                          • nicolas_d nicolas_d 18 juin 2013 18:37

                            Spartacus,

                            « Le libéralisme implique la responsabilité individuelle.  »

                            Ok... Mais j’ajouterai, « de tous », car il suffit d’un seul individu irresponsable pour générer, en toute « liberté », les pires catastrophes (humaines, financières, écologiques etc)

                            Pour moi ce n’est même pas utopique, c’est impossible
                            L’homme a des défauts et c’est très bien. Sans doute très utile. Il ne faut pas se le cacher ni espérer que ça change. Le tout est de ne pas mettre ces défauts au « pouvoir » (pas seulement politique).

                            Quand aux politiques, ils pourraient très bien être rendus coupables. Là ils ne le sont pas et c’est ça, presque seulement ça, le problème.
                            C’est un problème de constitution (et de son respect) comme le dit malthus


                          • foufouille foufouille 18 juin 2013 18:46

                            « C’est aux assurances de jouer leur rôle de régulateurs dans la gestion des risques »
                            mdr
                            une assurance doit remplir les poches des actionnaires

                            http://en.wikipedia.org/wiki/Social_Security_%28United_States%29#Primary_Insurance_Amount


                          • spartacus spartacus 18 juin 2013 18:47
                            Celui qui a un terrain en face la méditerranée à Cassis il est moins a plaindre que celui qui est à Dunkerque entre l’autoroute et le port, et encore moins sur celui qui a un terrain de montagne en pente à 60 degrés composé que de cailloux.
                            On imagine déja la partialité du bordel, la corruption les passe droit. La machine a gaz...


                            L’état c’est pas nous, c’est un organisme chargé de gérer les besoins régaliens par les contribuables. Ni plus ni moins.

                            une constitution qui contraigne très fortement toute possibilité de corruption, de collusions ou de conflits d’intérêts.
                            Avec un état juge et partie ? ?
                            Burgo, celui qui a mis condamné des gens pour rien respecte la loi, est toujours dans la magistrature. L’état est incapable, car quel que soit les contraintes, il n’agit que pour les groupes de pression.

                            Je prétends que la terre n’appartient à personne, ou du moins appartient à tout le monde. 
                            Faux la terre appartient a des gens. La prendre c’est la voler et spolierVous avez des idées malsaines...qui ne peuvent entraîner que des frustrations, des résistances et des conflits.

                            La terre est une marchandise comme les autres.
                            Le respect de la biodiversité c’est votre truc, mais vous n’envisagez pas que le marché pourrait l’imposer sans la contrainte ubuesque de la collectivisation. 

                            Si réellement c’est une demande, de tous et non pas que de vous, elle s’impose alors d’elle même par le simple fait que le marché se dirige naturellement vers ce qui se vend.

                            Le marché c’est l’échange sans contrainte de biens légitiment acceptés par l’acheteur et le prix légitimement consenti par le vendeur....C’est le seul régulateur du prix réel et qui permette l’accès au besoins réels des gens.

                            Lisez mon article qui explique comment le libéralisme a permis l’accès à la nourriture de millions d’individus là ou le collectivisme a toujours échoué. 





                          • foufouille foufouille 18 juin 2013 18:50

                            et c’est 67 ans pour le taux plein de l’OASDI


                          • Malthus Malthus 18 juin 2013 19:26

                            Je croyais que le libéralisme était au départ une philosophie avant de se ramifier en modèle économique ?

                            Est ce que les libéraux n’auraient plus de réflexion sur les différents piliers d’une Démocratie ?

                            Car pour l’instant, j’ai l’impression que vous assimilez le mot démocratie à l’idée que « le marché commande ». Or, le marché n’est pas un Démos, c’est à dire un peuple.

                            Les communistes parlent de la dictature du prolétariat, c’est à dire de ceux qui travaillent en tant que salariés. Or il y’a des gens qui ne sont pas salariés, mais entrepreneurs, retraités, enfants, artistes, etc.

                            Le demos est un tout et par nature, et non une espèce de masse de consommateurs/vendeurs. Ses intérêts sont multiples et contradictoires et considérer que « le marché » en donnant à chaque chose une valeur arbitraire peut mettre en musique nos vies, c’est oublier que par définition nous sommes des êtres élaborés par un acte non mercantile, qui vivons dans un monde où toutes les ressources nous ont été données gratuitement. C’est leur transformation et leur distribution que nous vendons. Mais la monnaie étant elle même devenue une marchandise quand nous aurions eu la possibilité d’en faire un outil de compte (comme l’étaient les proto-monnaies), le marché court après la monnaie, et non un échange de valeurs.

                            Dans l’absolu, un agriculteur préférera un terrain dans le nord de la France que dans le sud. Moins de cailloux, plus de pluies, la végétation y pousse mieux. Dans les faits, c’est la plupart du temps notre lieu de résidence qui détermine notre choix. Et le marché n’est justement pas pertinent, car demandez aux Français qui vivent près de Cannes quel est le prix de l’immobilier sur place, et vous constaterez que la limite sociale est atteinte quand on laisse « le marché » décider de la valeur d’un terrain. Car sur place, la dictature du marché est en fait la dictature des plus fortunées. Non d’un Demos plus hétérogène.

                            Le marché n’est jamais neutre, altruiste et objectif. Ce sont des personnes qui sont derrière, avec une réflexion orientée sur un point de vue purement mercantile, n’incluant ni le fait social, démocratique, environnemental, justice, etc.

                            Lorsque le marché se réduit à une petite communauté préhistorique s’échangeant avec des coquillages leurs savoir faire, il y’a nul besoin de régulateur. C’est une libre association d’échanges entre des hommes avec un mutuel profit. La proto-monnaie ici n’a qu’une fonction d’unité de compte.

                            Mais lorsque le marché ressemble à ce qu’il est aujourd’hui, il est nécessaire que le Démos organise sa régulation pour évincer ou du moins contrôler très fermement les éléments les plus cupides et malsains de ce marché.

                            Et les gens qui ne sont pas libéraux (mais qui pensent quand même un peu), sont convaincus que la clé du problème est dans les lois que la société se donne, à commencer par la constitution. Et comme ce qui énerve les libéraux, c’est que l’Etat ne soit en rien l’émanation du peuple et mette son nez dans tout ce qui ne le regarde pas, la réflexion qui devrait être mutuelle à tous, devrait donc être moins économique que constitutionnelle. Car même les socio-bobos pas trop cons, sont d’accord avec les libéraux là dessus. ;)


                          • nicolas_d nicolas_d 18 juin 2013 19:52

                            En fait, si je ne me trompe pas, spartacus ne parle pas de démocratie.
                            Selon les définitions que je me donne, le libéralisme ne peut effectivement pas être démocratique, ni anarchique d’ailleurs. Les deux supposent une forme d’organisation (par exemple une démocratie), donc des « règles », ce que le libéralisme rejette.


                          • cardom325 cardom325 18 juin 2013 08:20

                            Non d’un p’tit bonhomme, en voilà un article qui l’est intéressant . je doute cependant de votre capacité à convaincre nos concitoyens du bien fondé de vos théories

                            Notre Spartacus vous compare déjà à un Pol Pot , lui le chantre de la liberté , de la main invisible du marché qui régule de lui-même les excès et essaye de nous convaincre que nous sommes des méchants qui mordent la main des gentils entrepreneurs  qui les nourrissent, lui qui voient des marxistes partout dès qu’on le contrecarre d’un iota de son dogme productiviste

                             

                            Vous avez l’audace de la jeunesse et la décroissance est une alternative crédible, la simplicité volontaire, la sobriété heureuse …..car c’est là qu’est la capacité à convaincre , le consumérisme rend t il heureux , n’est ce pas là la forme d’esclavage la plus insidieuse ?

                             

                             


                            • Malthus Malthus 18 juin 2013 18:40

                              Boomberg annonçait en janvier dernier un chiffre de près de 634.000 sans abris aux U.S.A. Certes à l’échelle de 300 Millions d’habitants, c’est très peu, mais cela dénote que les U.S.A ne sont toujours pas le pays rose bonbon libéral qu’il faudrait encenser.

                              D’autant que le coefficient de Gini des U.S.A est l’un des plus forts au monde derrière le Brésil, la Colombie et quelques républiques bananières d’Afrique. Nous avons tous vu ces graphiques mettant en évidence la répartition de la richesse aux U.S.A et dans le Monde, et il n’en reste pas moins que le culte de l’individualisme et de la propriété (en plus des dérégulations monétaires et financières) ne sont pas pour autant la panacée.

                              Pour moi, gauche ou droite, ça ne signifie rien. Cela fait hurler les sympathisants du Front de Gauche, mais je considère que le F.N est plus proche de leurs aspirations, que le P.S ou EELV.

                              Ce qui distingue encore la gauche et la droite sont désormais des histoires de valeurs sociétales, plus des conceptions de l’économie.

                              Là où l’économie se dérégule, c’est toujours quand on adopte une doctrine unique au lieu d’essayer d’extraire les bonnes idées de chaque modèle pour veiller à ce qui relève des libertés individuelles, d’entreprendre, de créer ses chances, soient encouragées, tout comme la propriété d’outils industriels et financiers beaucoup trop importants en terme de valeur créée, ne peut être laissé à des actionnaires extérieurs à l’entreprise.

                              Il s’agit d’équilibrer.
                               ;)


                              • spartacus spartacus 18 juin 2013 19:08

                                Le coefficient « gini » est a ranger dans la boite à outils du communiste endoctriné, a coté du seuil de pauvreté, du PIB, ou de l’espérance de vie.

                                Tous des agrégats sulfureux a qui on fait dire tout et son contraire.

                                Les USA ne sont pas un pays si libéral que cela. La suisse, serait un meilleur exemple. Des votes réguliers qui font participer les habitants aux décisions. La concurrence et la liberté de choix dans tous les domaines. 

                                Les actionnaires 
                                En France, 9.8% des actionnaires du CAC 40 sont des individus 9.6% sont des particuliers (6.7 millions de français) et 0.2% sont des salariés (2.3 millions d’actifs).

                                90.2% sont des institutionnels. Parmi les institutionnels, 26.6% sont des sociétés françaises ou étrangères, 40% sont des correspondants étrangers, 21% sont des OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières) et 2% sont des clubs ou des associations.

                                L’actionnaire n’est pas un monstre caricatural comme vous le présenter. Il faut des gens qui risquent leur argent sur des projets. Vous êtes choqué quand vous entendez parler des plus value, mais ignorez quand ils subissent des pertes.

                              • Malthus Malthus 18 juin 2013 19:36

                                Dans ce cas, pourquoi êtes vous si opposé au modèle des SCOP ou des nationalisations de certains outils industriels stratégiques, si vous comprenez que l’actionnariat a du sens lorsqu’il est « socialisé » ?

                                Une SCOP est une société de salariés actionnaires. Une entreprise publique est une société dont tous les Français sont actionnaires. Je ne suis pas opposé à l’actionnariat, je suis opposé à l’idée que les parts d’une société puissent être détenues par des fonds spéculatifs ou purement mercantilistes.

                                Vous citiez la Suisse par exemple (qui est presque une démocratie directe), mais savez vous que les financiers de ce pays sont les premiers à proposer que l’on taxe fortement les échanges d’actions en fonction de la durée de détention dans un portefeuille ? Pour un pays où le système bancaire a un certain poids, il y’a au moins une réflexion sur l’entrave que l’on peut faire à la spéculation.

                                De même c’est aussi dans ce pays qu’on cherche à instaurer un revenu de base. Les libertariens d’ailleurs défendent cette idée à ma connaissance. Donc le salaire de vie que je propose (qui est une formule améliorée du revenu de base) devrait vous plaire, non ?


                              • spartacus spartacus 19 juin 2013 13:55

                                Les « scops » ne sont pas une nouveauté, ce n’est qu’une forme d’entreprise parmi les autres. J’ai rien contre, mais en général, leurs résultats économiques ne sont pas des modèles du genre. 


                                Allez donc à l’entrée dune CCI et regardez la réalité. Prenez la mesure du bon sens. Comptez dans une journée ceux qui veulent ouvrir une « scop » et ceux qui veulent ouvrir leur entreprise....
                                Normalement a la fin de la journée vous devriez être convaincu que la scop n’est pas une demande entrepreneuriale. 
                                Comprenez que c’est dans votre tête que vous imaginez que c’est formidable, mais que ça ne correspond pas a un besoin voulu et souhaité

                                Les scop
                                En France c’est 20 000 coopérateurs réels, 0.001% de la masse salariale. 

                                Vous vivez dans la "croyance que n’importe qui peut diriger une entreprise. C’est faux. Déjà que 5 Français sur 6 sont incapables de lire un bilan. et 9 sur 10 incapables d’en faire une synthèse et une analyse diagnostique....
                                On imagine que vous n’avez jamais vu un conseil d’administration, avec 5 ou 6 c’est déjàcomplexe d’obtenir un consensus, alors avec une foultitude, en plus dans l’entreprises, vous créez plus de conflits et de rancœurs que de dynamique. 

                                Pour la Suisse, entre l’interprétation Française et la réalité, il faut comprendre que les droits du Conseil d’Administration des rémunérations a été transféré l’Assemblée Générale des actionnaires.

                                J’ai pas le temps de vous faire un cours sur la spéculation, mais c’est la sur-réglementation qui favorise la spéculation. Le politicien moyen ne comprend rien a la bourse. 
                                Entraver c’est faire créer des chemins spéculatifs plus complexe et plus néfastes à l’investissement. 
                                Vous ne comprenez pas que la réglementation entraîne la réaction humaine. 
                                Exemple 1. En taxant plus les transferts c’est le petit actionnaire qui est frappé. Par contre elle a favorisé le spéculateur qui achète le matin et vends le soir n’est pas entré dans la valorisation journalière. 

                                On ne sait pas pourquoi vous vivez dans cette haine et cette caricature des actionnaires. C’est formidable un actionnaire, ça vous donne de l’argent alors que vous n’en avez pas. Ça peut perdre toute la mise, et évite d’endetter l’entreprise. 

                                La réalité c’est que vous ne supportez pas que des gens soient riches. Ce n’est que de que de la jalousie.

                                Et en conclusion :
                                L’individu n’est pas communiste ni communautariste, ni uniforme. Il y a des gens talentueux et d’autre moins, des gens actifs et d’autres faignants, des gens passionnés par leur travail et d’autres indifférents, des gens qui souhaitent une reconnaissance sociale et d’autre n’en ont rien a foutre. 
                                Le collectivisme est une utopie. On dit qu’il est criminogène dans sa nature. Obligatoirement il c’est obligé qu’il se heure à la nature de l’homme, et il génère toujours des conflits et des frustrations lourdes et terribles, et in-finé il perdra toujours face un monde libéral certes imparfait, mais ou les choix de vie sont acceptés et choisies. 

                              • Malthus Malthus 19 juin 2013 14:49

                                Je suis moi-même en train de bâtir une SCOP. Les personnes avec qui je crée le bébé se reposent sur moi pour les décisions où il faut finalement trancher quand il n’y a pas de consensus trouvé. Simplement par ce que je suis à l’origine du projet et que je suis le moteur de celui-ci.

                                Pour autant, ce qui nous anime tous est bien le fait que nous ayons chacun nos compétences, qu’aucune ne soit moins indispensable qu’une autre et que nous ne réfléchissons pas dans une démarche mercantiliste. Nous souhaitons évidemment vivre de ce que nous ferons, mais nous ne nous intéressons pas à « faire de l’argent ». C’est une nuance importante. Le projet compte plus pour nous que ce que nous avons à y gagner. Créer une entreprise pour la plupart des gens, c’est d’abord défendre une idée.

                                Le gros des entraves à la création d’entreprise en France sont le poids administratif, « la branlette du business plan » qui impose quasiment d’avoir fait des études dans le domaine et sanctionne les amateurs, ainsi que la difficulté à trouver des financements, surtout dans un pays où innover est quasiment un gros mot.

                                Quant au fait qu’il soit impossible de réguler, là aussi je ne suis pas d’accord. Lorsque nous avions le contrôle des capitaux en France, il était plus difficile de faire n’importe quoi. Certains pays (justement communistes) interdisent aux marchés de spéculer sur les matières premières et ont créé des institutions en charge de négocier celles-ci. Certes, là où il y’a réglementation, il y’a toujours tentation du « capitaliste » (prenons un terme Marxiste pour le coup) de se débrouiller pour passer à travers les mailles du filet, où le cas échéant, chercher à faire fortune ailleurs que dans le pays qui pose trop de contraintes régulatrices. Mais c’est aussi une preuve que cela marche, car pour l’instant dans l’empire des traités européens qui sont excessivement dérégulateurs, on voit exactement comment les peuples en paient le prix fort.

                                Je n’ai aucune jalousie vis à vis de gens riches, ni aucune haine. Je considère juste que l’on peut donner des limites, car la monnaie est un outil, non une fin en soi. Courir après la monnaie pour la collectionner et donc la séquestrer hors de l’économie réelle est une aberration. Il y’a une hyperinflation cachée à travers l’excès de thésaurisation de la monnaie sur différents placements plus ou moins risqués. En outre, il me semble qu’on peut vivre correctement avec 5000, voir 10.000 € par mois. Vouloir gagner plus est pour moi une forme de névrose liée à une frustration de n’avoir jamais assez de monnaie ou jamais assez de choses pour exister et être heureux. On peut être heureux avec beaucoup moins. Il y’a même des pays dans le monde où l’on parvient à être heureux malgré une extrême pauvreté. Donc contribuer à cautionner les caprices de grands enfants névrosés au détriment du plus grand nombre, ça n’est pas responsable. Je préfère un pays qui donne une limite de revenu par la loi ou l’impôt, mais redistribue toute la plus value non séquestrée, notamment à des créateurs d’entreprises à qui l’on refuse un peu d’amateurisme et de risque pris.

                                Soit dit en passant, nous avons calculé avec un ami (au moment où les cours des métaux précieux étaient au plus haut) que chaque être humain pouvait disposer potentiellement de 3400 € environ de monnaie pour vivre si nous répartissions les métaux précieux disponibles dans le monde dans chaque main.

                                Je souhaite à n’importe qui de réussir, mais pas en écrasant les autres. Si c’est cela être collectiviste, alors je le suis profondément. Si pour vous le libéralisme consiste à encenser la cupidité et l’individualisme exacerbé, alors dites vous que c’est pour justement pour cela que les Français ne sont pas et ne seront jamais libéraux. La plupart ne seront jamais chefs d’entreprises mais simples salariés. La plupart n’auront pas la chance de naître avec une fortune dans le berceau non plus. Le fait que des gens, au nom d’un idéal libéral, se permettent de les mépriser et les écraser en ayant les mots « compétitivité », « individualisme », « profit », etc à la bouche, et que cela leur donne volonté d’annihiler tous les systèmes régulateurs et sociaux permettant d’éviter de transformer l’être humain en une banale marchandise que l’on éjecte du système si « le profit » n’est pas suffisant pour l’actionnaire, oui, ça n’encouragera jamais l’essentiel d’une population à croire au libéralisme.

                                D’autant que vous êtes son plus mauvais défenseur. Je connais des libertariens qui ont une vision beaucoup plus philosophique et moins cupide que vous du libéralisme. Vous lire est fatiguant quand on se bat déjà contre une oligarchie qui ne pense qu’avec vos mots.


                                • Yohan Yohan 19 juin 2013 15:00

                                  Faites gaffe quand même . ! « Ils se reposent sur moi » Ouaip hum ! mais le jour où ils ne seront plus d’accord, ils vous feront comprendre qu’ils sont associés, un homme/une voix, et que vous êtes minoritaire. « Nous ne nous intéressons pas à faire de l’argent » Ouaip hum, l’argent et les gens....

                                  le pire, c’est justement quand on n’en parle pas ou qu’on fait mine d’ignorer son importance.
                                  Le jour ou l’argent rentre, où quand il n’y en a plus assez pour tout le monde, les agneaux se muent en loup. Un conseil d’expérience, je suis passé par là avant vous... Moi ce que j’en dis des SCOP...

                                • Malthus Malthus 19 juin 2013 15:09

                                  Notre projet est un peu particulier aussi puisque nous créons un journal papier. Nous sommes tous politisés et gagnons déjà notre argent ailleurs. La question du partage des bénéfices a déjà été discutée et formulée dans les statuts.

                                  Notre volonté est plus de réinformer la population que de faire de l’argent. En outre, je suis quelqu’un d’assez directif, je suis le plus âgé de la bande et c’est moi qui me colle au turbin pour dénicher les annonceurs qui feront vivre le journal. A partir de là, j’ai une certaine autorité que je ne fais valoir que lorsque c’est strictement nécessaire pour la construction du projet. C’est très bien accepté.
                                   ;)


                                  • bicychavez bicychavez 19 juin 2013 22:01

                                    je vais vous surprendre ce pays existe il s’appelle cuba, je sais cela va vous surprendre mais c’est malheureusement (pour les capitalo ) vrai

                                     

                                    http://www.youtube.com/watch?v=KEF19NV_3SE

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