Intéressante réaction... Je ne proposais rien mais rappelais juste que tout système nécessite un minimum d’unité pour affronter les évènements de l’Histoire. La République avait choisi le Président de la République, censé être l’homme de l’Etat et non plus l’homme d’un Parti... Et il est juste fort regrettable qu’il ne le soit plus.
@ sam turlupine :
C’est vous qui ne savez pas faire de distinction entre Monarchie et Césarisme : l’Absolutisme est une déviance de la Royauté, se rapprochant plus du césarisme que de la réelle Royauté tempérée.
Je posais la question à foufouille pour voir dans quelle case il plaçait les royautés anglaises et espagnoles qui, comme vous le dites, ne sont pas de réelles Monarchies mais plutôt des Républiques où l’on conserveraient encore un sentiment monarchique.
Car si j’avais évidemment répondu « La Royauté française », j’aurais eu droit à la remarque anglaise.
La Monarchie française peut être une bonne réponse à l’indispensable constance gouvernementale : la différence entre la Monarchie et le Césarisme vient principalement des Corps Intermédiaires (Provinces, Parlements, Corporations notamment) qui tempèrent et limitent le pouvoir central, laissant aux français la gestion de leurs affaires locales et le gouvernement aux affaires réellement nationales...
Qu’elle soit dépréciée à hauteur de son incompétence par les électeurs (les premiers concernés) est logique : qu’elle le soit autant par son successeur est dangereux car cette logique servira d’axiome politique pour camoufler les erreurs socialistes.
Parce que pour vous, c’est logique qu’un gouvernement passe son temps à excuser ses erreurs en les déchargeant sur le dos de son prédécesseur ?
Ne serait il pas plus juste d’avoir une réelle logique au sommet de l’Etat ?
N’étant ni baron, ni huppé, ni noble, ni susceptible, je vous répondrais que les plus grands défenseurs de la cause sociale et ouvrière étaient royalistes : Frédéric Le Play, Albert de Mun (député), René de la Tour du Pin, Armand de Melun, etc....
Vous pouvez vous en faire une idée ici : http://www.royalismesocial.com/index.php?option=com_content&view=article&id=29&Itemid=12&1e5574c246b013f869935f3c4b5c3acf=5616474c7ff93d57c08960105647f339
ou ceci : http://www.royalismesocial.com/index.php?option=com_content&view=article&id=18:sociaux&catid=38:sociaux&Itemid=56
Enfin, si vous souhaitez rester dans vos préjugés et autres idées reçues, qu’à celà ne tienne ! Merci de conforter ainsi mon idée sur le sens du débat, pourtant si cher aux républicains...
Posez vous l’Angleterre, la Suède, l’Espagne comme dictatures ?
La question n’est pas si les citoyens doivent respecter le chef de l’Etat (et le gouvernement) mais si le successeur doit savoir garder quelques distances et retenues sur les remarques qu’il aurait à faire.
Que le gouvernement Sarkozy soit incompétent, celà ne fait aucun doute. Que le gouvernement Hollande se serve autant de cette excuse pour pallier la sienne est à mon sens à dénoncer.
On pourra rajouter que le PS utilise toujours cette excuse. Ainsi, alors que la Corrèze est le département le plus endetté de france (363 millions d’euros) en prétextant payer l’incompétence de l’UMP, 5 ans avant.
C’est parce que le président a agi en tant que chef de parti et leader partisan que ce « tweet » a eu énormément de répercutions. Parce qu’il n’a pas su garder la distance et l’objectivité nécessaires qu’Hollande s’est pris les pieds dans le tapis... tout comme sa chère et tendre.
Si nous sommes déjà d’accord sur la solution, c’est déjà un grand pas ! ;)
Ensuite, comme je le disais au dessus, il faut commencer par s’engager localement et sans étiquette partisane : défendre une réelle représentation, favoriser l’expression des citoyens au niveau local via les référendums, etc....
De plus, il faut à mon sens que l’Etat donne plus de libertés aux municipalités : rendre aux français la gestion de leurs affaires locales, en laissant l’Etat ou la Province s’occuper uniquement de ce qui est de son ressort. Une vraie décentralisation quoi....
Et comme je le disais également dans mon message précédent, je pense que c’est une réforme nécessaire mais ardue. En clair, il faut être réaliste et ne pas l’espérer pour demain, mais amorcer la réflexion avec les français pour faire véritablement avancer les choses dans quelques années.
Je n’ai jamais dit que ce serait aisé, ni de bonne grâce de la part de nos députés, ni même que ce soit possible dès demain. Mais il faut je pense commencer à amorcer la réflexion sur ce sujet, au lieu d’espérer du mieux avant l’actuel qui est profondément bancal.
S’engager au niveau local en sortant du jeu partisan (sans étiquette) peut être déjà une bonne initiative : se baser sur une véritable volonté de représentation en sortant du système partisan. Remettre au goût du jour les référendums locaux, l’engagement citoyen, les initiatives locales et associations d’entraide, etc....
Votre solution est pertinente, mais il faut à mon sens la développer au niveau local principalement (là où les français ne peuvent pas être manipulés comme des moutons) et hors du système partisan qui bloque toute possibilité de réelle représentation.
Il me semble que vous confondez beaucoup de chose : le pouvoir au sein d’une minorité relative de personne, fondue dans le cadre de la république, n’est pas une monarchie républicaine mais bien une oligarchie républicaine.
De plus, vous pointez du doigt l’un des plus grands problèmes de notre actuel système politique : la véritable représentation du peuple français. Absence de mandat impératif, système partisan et abandon politique des français : les français se sentent isolés et non représentés par les candidats.
La solution ? Instaurer une véritable démocratie représentative au niveau local, redonner aux français le véritable contrôle de leurs proches affaires. Mieux : détruire ce système partisan, arriviste et individualiste, qui méprise le peuple français.
Pourriez vous expliciter votre commentaire s’il vous plait ?
Le problème, c’est que l’annonce ne sera pas Européenne, car elle ne se fera pas avec l’assentiment de tous les pays d’Europe : allez en parler aux anglais qui ont beaucoup à y perdre...
Elle sera donc une volonté française, soutenue par les « pays en difficultés », et donc guère crédible. Tant que les grandes puissances comme les USA, l’Angleterre (grande puissance bancaire), l’Allemagne, le Japon, ne s’aligne pas sur une taxation des transactions financières, elle n’aura aucun réel effet sur les spéculations.
Pire, elle risque de plomber les économies des pays promoteurs, les marchés étant par nature rancuniers...
Tout dépend si vous laissez les financiers dicter la ligne économique de notre pays et, plus largement, des pays du Monde.
Utopique ? Je ne crois pas. Difficile ? Certainement. Le tout, c’est de savoir ce que l’on veut : Aristote, Keynes parmi d’autres, exécraient cette « course effrénée aux profits », chrématistique commerciale dénoncée en son temps par Aristote. Ils lui opposaient une vision naturelle de l’économie, tournée vers la sustentation de tous et l’épanouissement de la Cité.
Aujourd’hui, en ces temps de crise économique, un grand nombre de nos concitoyens exècrent cette course aux profits qu’ils payent durement, contrairement aux financiers. Il faut à mon avis sortir de cette logique boursière pour retrouver une économie libérée des risques spéculatifs, intrinsèques à l’actuelle logique financière.
Mais votre idée peut tenir la route dans un premier temps : limiter les spéculations peut être une bonne tentation, mais comme je l’écrivais dans l’article, elle ne donnera pas les fruits escomptés.
Pour avoir vu l’évolution du Front National depuis quelques années, les changements y sont notables : la purge de l’ère mariniste contre les plus extrêmes est une réalité, certaines idées sont adoucies (avortement notamment), etc...
Je disais « logique », vous dites « humain », je pense être plus optimiste que vous : si tout homme est tenté par l’arrivisme, j’ai l’illusion de croire que son actuelle catalysation vient du régime en lui-même plutôt qu’à une déliquescence de la morale. La logique arriviste trouve toute sa place au sein du régime républicain, celui-ci appelant le candidat aux pires compromissions si elles peuvent lui apporter le poste tant espéré...
Pour ma part, j’opterais sur une inflexion droitière du parti sarkozyste, réfutant ainsi l’héritage chiracquien qu’il exécrait. L’UMP n’a pas copié le FN : il a infléchit sa politique pour brasser toutes les voix souverainistes (DLR, MPF, etc...) et les berner.
Si je puis me permettre, n’attendez pas trop longtemps la vérité des hommes politiques. Certains y ont passé toute une vie ! Chassain perdrait toute chance de réelection avec l’étiquette FN, tandis que l’étiquette UMP permet de garder le masque un peu plus longtemps...
Bon week end également !
Votre propos est juste : la France doit retrouver, pour retrouver une réelle place dans l’échiquier géopolitique actuel, sa véritable souveraineté et l’exercice de ces pouvoirs régaliens, notamment celui de battre monnaie, comme vous le dites bien.
La sortie de l’euro se fera dans quelques temps à n’en pas douter, les deux extrêmes Allemagne-Pays du Sud (et particulièrement la Grèce) étant à deux doigts du divorce consommé.
Le Directeur de Politique Magazine en parle d’ailleurs ici : http://urbvm.com/?p=5798
Etrange quand même le communisme... Souverainiste ou fédéraliste, le coeur balance décidement entre les différentes tendances...
A force de diaboliser à outrance le Front National et plus largement la droite souverainiste, il me semble que les détracteurs font allègrement le jeu de ces mêmes partis qui jouent la carte de la victimisation.
Il me semble plus judicieux de démontrer les erreurs de leurs idées en débattant intelligemment et en prouvant, par une méthode cartésienne, que l’idée que vous défendez est la plus judicieuse.
L’UMP se rapproche du FN ? C’est logique, celui-ci rassemble près de 18 % des voix : les partis politiques étant de véritables nids d’arrivisme, c’est un truisme de dire qu’ils veulent récupérer ces voix par des rapprochements plus ou moins contrôlés... quitte à s’asseoir sur leurs principes, s’il leur en restent.
Attention aux dénonciations systématiques et beaucoup trop subjectives : le cumul des salaires est une réalité politique qui dépasse largement le cadre du PS (on ne nommera pas les nombreux exemples UMP, centriste, etc...) et qui semble intrinsèque à l’actuel système républicain, partisan à souhait.
Valls cumule les mandats et les salaires ? Regrettable en effet. Mais il me semble plus judicieux de critiquer le régime qui permet ce type d’aberration économique et politique plutôt que les personnes qui en profite.
Il me semble évident qu’aucun candidat ne sera exempt de critiques et de fausses promesses, la démagogie étant intrinsèque au suffrage universel. Fustiger le manque d’exemplarité d’un président est donc futil, l’exercice étant constant en politique française.
Hollande est aussi exemplaire que le fut Sarkozy, et bien naïfs les personnes qui ont cru qu’il en serait autrement. Comme on dit « les promesses n’engagent que ceux qui les croient ! »
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