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Les commentaires de Bourricot



  • Bourricot Bourricot 16 décembre 2008 19:03

    Je me demande comment cet article a pu passer à la modération....

    Il ne s’agit que d’une suite d’avis alimentés par des préjugés eux mêmes alimentés par une déception face à l’actualité, une admiration sans recul pour le président et une haine non argumentée des syndicats. Ca donne ce genre d’article sans analyse, sans critique constructive, sans arguments bien solides. Ce genre de "papier" n’apporte strictement rien au débat et n’alimente en rien notre réflexion collective sur la question de l’éducation Nationale.

    Concernant le sujet de l’Education Nationale : Ce qui est reproché actuellement au Gouvernement et ceci sur toute son action c’est le manque de concertation. Un Gouvernement qui pense avoir raison sur tout et qui applique son dogme sans débat, sans négociation est un maivais Gouvenrnement.. Un Etat de Droit suppose que sur des questions aussi centrales que l’éducation, il y ait une réflexion collective engagée et que les premiers acteurs de cette Education soient associés.

    Il faut ensuite démystifier le mot réforme. Une réforme n’est pas automatiquement synonyme de progrès ou d’avancée sociale. La plupart des réformes proposées aujourd’hui répondent à des impératifs économiques. Il s’agit donc de politique de rigueur et ceci au détriment des politiques sociales et de l’éducation. Il faut aussi comprendre l’enjeu politique de l’Education Nationale. L’opinion considère qu’un Gouvernement qui n’aurait pas réformé le secteur serait un Gouvernement incompétent.

    Faut-il rappeler le nombre de réformes entreprises dans l’Education Nationale. Depuis 1980, il y a inflation de réformes dans ce ministère sans dispositif d’évaluation, menées pour la plupart pour répondre à des idéologies et qui concrètement ne règlent rien en profondeur. La grande majorité, c’est des changement de sigles, des changements de noms, beaucoup de changement de programmes, des modifications de hiérarchie et de compétences. Mais sur la question de fond, des miettes.

    La réforme des lycées : elle ne propose rien d’extraordinaire ni de révolutionnaire. Je ne l’ai pas étudiée dans le détail mais il semble qu’à première vue il ne s’agisse que de changements sur la forme : passage de trimestres à semestres, tronc commun avec options(où est la différence ?) Et ce n’est sûrement pas elle qui répondra à l’échec en première année d’université... Cette dernière problématique se joue sur le plan des facs et non des lycées.

    Les syndicats : Ils n’ont strictement aucun pouvoir. Ils n e manipulent rien du tout. Pour ma part engagé contre le CPE, j’ai bien pu constater que la plupart des mouvements ont été de nature autonomes et spontanés. Et tous les conflits majeurs ces dernières années sont de nature spontanée et autonome. Après que les syndicats tentente de récupérer à leur compte la contestation, c’est un autre débat. Mais, il faut prendre conscience à un moment que ce n’est pas parce que il y a une jolie banderole dans une manif qu’on y est tous adhérent.

    Bref, en somme, rien de bien réjouissant dans cet article.



  • Bourricot Bourricot 3 décembre 2008 20:36

    L’adage "1 euro dépensé doit être 1 euro utile" est bien subjectif... Qui est légitime pour savoir ce qui est utile ou non ? Ca pose juste les questions des priorités de l’Etat parce que dans l’absolu, toute dépense peut s’avérer utile...

    Concernant la libéralisation de l’économie, les associations de l’éducation populaire sont déjà en concurrence avec les acteurs privés des formations, des soutiens scolaires, des DSP et des séjours de vacances et de losisirs. Jusqu’à présent elles se sont toujours bien maintenues parce que servies par un projet solides et un réseau de militants conséquents.



  • Bourricot Bourricot 3 décembre 2008 20:32

    Grosha,

    C’est ce qu’on voudrait nous faire croire. Or, le pays a toujours connu une croissance positive, s’est enrichi indéfiniment. Effectivement, on peut se demander mais que FONT-ILS de l’argent ?

    Avant la guerre et à La Libération, les caisses étaient bien plus vides et c’est pourtant à ces époques que d’énormes progrès sociaux ont été adoptés, en premier lieu la Sécurité Sociale en 1945 qui pompe énormément d’argent...

    Je suis persuadé personnellement qu’on ne nous dit pas tout à ce sujet. Concernant les assos, elles ne remettent pas en cause le fait de participer à "l’effort national" en raison des difficultés financières mais l’effort présentemment demandé est largement pharaonique, démesuré et surtout brutal et mesquin. Mesquin, parce que la suppression des subventions prend date au 1er janvier 2008 donc avec un effet rétroactif. L’année touche à sa fin et les assos ont donc finalement dépensé plus. Pour certaines, c’est la catastrophe, la clé sous la porte.



  • Bourricot Bourricot 3 décembre 2008 20:26

    Yohan,

    Je crois que vous avez été mal informé. Les associations d’éducation populaire ne se sont pas transformées en agence d’insertion... Aujourd’hui, elles font concrètement ceci (en gardant à l’esprit que chaque association possède des activités propres) :

    formation d’animateurs occasionenels et professionnels
    organisation de séjour de vacances pour mineurs
    gestion de centre d’animation, d’espace jeunes, de centre de loisirs dans le cadre de délégation de service public
    auxiliaires de l’éducation nationale dans le cadre d’activités réalisées au sein des écoles publique.
    soutien éducatif

    Aujourd’hui, ces assos ont surtout peur pour leur indépendance. On leur demande de plus en plus de se justifier, de rendre des comptes régulièrement. Devenir ainsi plus des partenaires mais des exécutants avec des missions qui varieraient d’un gouvernement à l’autre. Et ces assos ne veulent pas de ça.

    L’Etat a accompagné ces associations pendant longtemps parce qu’il reconnaissait qu’elles remplissaient des missions que lui ne pouvait assurer tout comme plein d’autres assos dans l’humanitaire, l’assistance sociale, etc... Et le plus souvent, pour des publics en pleine dérive. Ces assos sont donc très présentes en ZEP.




  • Bourricot Bourricot 3 décembre 2008 20:19

    Philippe,

    Tout est une question de choix de société en effet. A mon avis, le choix de faire des économies de l’éducation est un non sens car l’éducation apporte beaucoup plus qu’elle ne prend. Mais de nombreux facteurs font qu’aujourd’hui l’action politique est menée, réfléchie sur du très court terme... Du coup, tout ce qui ne fait pas de résultats "rapides" ne serait pas utiles. D’ailleurs on le voit dans les mesures prises, la plupart sont de nature immédiates, quantifiables et d’une durée limitée. C’est la société de l’immédiateté.

    Populaire, un gros mot ? Je ne crois pas. L’éducation populaire a un fondement politique mais non politicien. Il n’y a pas de démagogie dans ce mot. Elle vise bien à faire accéder au plus grand nombre, la connaissance, les savoirs et la culture. Vaste programme ! Les plus éloignés de cette "éducation" sont les gens les plus fragiles, les couches populaires. Elle avait ce sens aussi pour signifier "l’éducation du peuple par le peuple". Dans le rapport de Condorcet est écrit : « tant qu’il y aura des hommes qui n’obéiront pas à leur raison seule, qui recevront leurs opinions d’une opinion étrangère, en vain, toutes les chaînes auraient été brisées en vain, ces opinions de commandes seraient d’utiles vérités ; le genre humain n’en resterait pas moins partagé entre deux classes : celle des hommes qui raisonnent, et celle des hommes qui croient. Celle des maîtres et celle des esclaves ».

    Enfin, et ce serait à faire avant tout, merci pour l’attention portée à l’article et votre commentaire,

    Bourricot un âne...parmi d’autres.



  • Bourricot Bourricot 1er décembre 2008 10:33

    Allons y je fais des essais. smiley

    Le commentaire de Geko !



  • Bourricot Bourricot 24 novembre 2008 21:13

    Gilles,

    Après vérification, je constate la même chose que toi. Le plus ancien article en attente de validation date du.... 5 mai 2008. Et ces derniers temps, depuis environ le 10 octobre, un paquet impressionnant d’article sont en attente. Je ne sais point à quoi c’est dû.

    Même en étant modérateur, maintenant depuis quelques temps, je ne sais toujours pas précisément comment la validation se fait. Je connais le cheminement, modérateurs, équipe Agoravox et lalalère, mais alors concrètement....

    Je pense qu’il y a un souci du côté de l’équipe qui ne suit pas.. Je ne pense pas me tromper en disant que Carlo Revelli est tout seul à représenter "l’équipe Agoravox" en ce moment, du coup le retard s’accumule.... Bref on pourrait en rire smiley mais en réalité c’est gênant smiley pour Agoravox et sa crédibilité, les modérateurs et leur crédibilité et les auteurs et leur...crédibilité.

    Amicalement,

    Bourricot, un âne parmi d’autres.



  • Bourricot Bourricot 21 novembre 2008 10:31

    Bon article !

    Trvaillant en collaboration avec les enseignants, je vois tous les jours la fatigue et la la lassitude grandissante des professeurs. Ne serait-ce pas normal de se préocuper d’abord d’eux et des enfants plutôt que de plamrès internationaux ? Palmarès qui ne signifient rien ...
    USA, première puissance mondiale mais pays avec les plus grandes inégalités sociales...
    Du coup, si un pays est "élu" mailleur système éducatif, rien ne dit que dans ce système il y ait de grandes carences. Quels seront les critères ?

    Boubou



  • Bourricot Bourricot 20 juin 2008 06:09

    La pauvreté est une notion bien complexe à appréhender et je vous souhaite bien du courage dans votre enquête.

    Des pistes à explorer :

    la nouvelle pauvreté qu’on appelle communément aujourd’hui la précarité c’est à dire que de plus en plus de gens qui ont un travail n’ont plus un revenu suffisant pour subvenir à leurs besoins. L’exemple le plus parlant est sans doute les temps partiels subis. Du coup j’en viens à me demander si même le sujet choisi n’est pas trop vate. Car la pauvreté inclut d’autres grandes questions comme le chômage, le travail, etc...

    Vous parlez d’indice de pauvreté, il est intéressant de distinguer l’indicateur de l’Insee qui se fixe à 50% du revenu médian et Eurostat qui se base lui sur un seuil fixé à 60% du revenu médian. Le figaro parle déjà de la légèreté de cette mesure : http://www.lefigaro.fr/debats/20060608.FIG000000143_la_pauvrete_de_la_mesur e_de_la_pauvrete.html mais je ne doute pas que vous ayez déjà trouvé ce lien.

    La pauvreté est avant tout un enjeu social car elle marginalise des personnes. Et le grand intégrateur dans notre société n’est pas pour moi le travail comme on a pu l’affirmer à un moment mais bien l’argent. Tout se tient à ca. On peut faire n’importe quoi même ne pas travailler mais du moment qu’on a de l’argent on sera intégré et admis dans le collectif.

     

     



  • Bourricot Bourricot 28 novembre 2007 19:12

    Relogements mal vécus parce que la plupart du temps, les gens concernés sont propriétaires de leur logement et lors d’une destruction d’un immeuble l’Etat leur donne une compensation financière ridicule face au montant de la transaction originale(sans considérer donc en plus l’augmentation de l’immobilier).

    On leur propose bien souvent un nouveau logement mais à louer. Les gens y perdent finalement beaucoup en matière de finances.



  • Bourricot Bourricot 2 novembre 2007 12:28

    A a voir lu les grandes lignes du rapport Balladur, rien ne ressort de franchement révolutionnaire. C’est la mise en place de petits outils dont leur application laisse à interprétation.

    Aujourd’hui déjà, la France a un des régimes les plus présidentialistes. Avec la réforme constitutionelle qui consiste à pouvoir laisser le président se présenter devant l’AN, le pays atteint le deuxième rang des pays les plus présidentialistes derrière le Vénézuela.

    Qu’est ce qu’une démocratie bien équilibrée : c’est la séparation nette des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Qu’on favorise l’exécutif pour permettre plus faccilement la décision certes. Mais aujourd’hui, il y a collusion des pouvoirs. C’est là où ca devient dangereux. Si l’on souhaitait rendre l’AN véritable organe de contrôle de l’exécutif, il faudrait mettre fin au régime des partis, tradition longtemps dénoncée comme frein à la transparence et à la liberté. En effet, aujourd’hui la loi du vote est dictée par le parti donc par son chef. Combien de députés UMP osent aller à l’encontre de Sarkozy ? Et s’ils l’osent, ils savent bien que le soutien du parti lui sera retiré d’une manière ou d’une autre.

    En matière de pouvoir judiciaire, on voit encore actuellement la terrible collusion avec l’exécutif. Le Gouvernement décide seul de l’organisation de la justice. Le Conseil de la Magistrature malgré ses avis ne détient aucun pouvoir. C’est terrible. Plus aucun pouvoir n’est délégué à d’autres instances que le Gouvernement. Et le Gouvernement c’est le Président.

    Le Gouvernement fait les lois et les apllique. Il nomme et vire les hauts fonctionnaires des services de l’état déconcentrés, de la justice, des médias. Qu’attend on pour mettre fin à cette absurdité. La seule arme dont dispose le peuple pour en décider autrement est le vote aux présidentielles. Et ce vote n’a lieu que tous les cinq ans. La représentation syndicale est niée, acculée. De même, elle ne joue qu’avec la seule arme dont elle dispose, la grève. Tout ces facteurs amènent à des situations d’absurdité. Un peu plus de décentralisation, un peu plus de délégation de pouvoir, rendre l’AN maître de son ordre du jour, rendre enfin la justice indépendante, couper les ponts avec les médias. Voilà quelques éléments qui pousseraient à croire en notre démocratie.



  • Bourricot Bourricot 2 novembre 2007 11:50

    Lorsque Bill Clinton était président, Hillary alors première dame des USA portait un projet ambitieux de Sécurité Sociale à l’américaine. Il s’agissait alors du débat de 1994 si la santé devait être une affaire d’état ou du privé(gestion par les assurances). L’ensemble des multinationales de santé, le parti républicain et une part des démocrates ont dénoncé ce projet en criant à la médecine socialisée faisant ainsi appel à cette vieille peur américaine irraisonnée du communisme. Pendant longtemps, la première dame US a résisté. Et un jour, le projet a été enterré. Ce même jour, grâce à la loi de transparence sur le lobbying, on a pu observer que les porteurs du projet et en premier lieu Hillary Clinton ont recu une rémunération régulière des principaux lobbys de santé. Une conincidence ? Les plus frileux diront que le parti démocrate s’est résigné... Aujourd’hui ce débat ressort parce que Hillary Clinton ressort ce projet d’assurance maladie pour tous en affirmant ne pas avoir abandonné son projet de 1994. Le républicain Giuliani, favori de son parti reprend le thème de la médecine socialisée. Mais on s’en fiche de lui puisque l’on peut quasiment affirmer aujourd’hui que la victoire aux présidentielles de novembre est acquise aux démocrates. Reste à savoir si les démocrates accèdent au pouvoir exécutif et qu’ils sont déjà maîtres(à une courte majorité) de la chambre des Représentants et du Congrés, si enfin Hillary Clinton tiendra son projet jusqu’au bout et résistera au lobbying puissant des assurances privées aujourd’hui encore plus puissantes qu’en 1994. De son côté, Obama affirme avoir un projet bien plus ambitieux en la matière que celui de Hillary Clinton. Mais là aussi aucune importance. La devise pour la plupart des américains est : Si Mickey est investi par les démocrates, je voterai pour Mickey.



  • Bourricot Bourricot 15 juin 2007 11:54

    Ils chassent les papillons tes députés au filet ? :)



  • Bourricot Bourricot 6 juin 2007 16:35

    « pourquoi ca marchait bien avant ? »

    Laissez moi rire.

    j’aime à rappeller que la Sécurité Sociale créée en 1945 a été déficitaire dès 1949 soit 4 ans plus tard et depuis déficitaire chaque année sans exception.

    Avant on en parlait pas, parce que la croissance économique avec les Trente Glorieuses permettait à l’Etat de comblerle trou de la Sécu.

    Comme dit l’auteur, toutes les réformes menées sur la Sécu ont porté sur le relèvement des cotisations et plus récemment l’introduction de franchises et le déremboursement de cerains médicaments ou actes médicaux(comme les dents).

    Bon que dire, il y a certainement de l’idée dans les propositions évoquées. Mais elles ne s’intéressent toujours au’au financement des caisses et non pas à l’organisation de la Sécurité Sociale. Pourtant c’est bien dans l’organisation que réside la difficulté. Le problème est d’ordre structurel.

    La Sécurité Sociale c’est quoi aujourd’hui ?

    C’est 10 régimes différents :
    - Régime général
    - Régime des fonctionnaires civils et militaires de l’Etat.
    - Régime des collectivités locales
    - Régimes spéciaux, régimes spéciaux d’entreprise et assimilés
    - Régime des marins
    - Régimes des français à l’étranger
    - Régime des étudiants
    - Régime spécifique des assemblées
    - Régime agricole
    - Régime des salariés non agricoles

    Quand on parle du déficit de la Sécurité Sociale, on parle en fait celui du régime général. Le régime général a trois branches : Famille, Maladie, Vieillesse. La redistribution est assurée entre ces trois branches par l’ACOSS (Agence Centrale des Organismes de la Sécurité Sociale), agence intégrante du régime général. Quant aux autres régimes, ils comportent non pas des branches comme le modèle du régime général mais des caisses catégorielles. Il n’y a pas de redistribution assurée ni entre les caisses ni entre les régimes. En gros, chaque profession bénéficaire d’une caisse spécifique cotise pour soi. Exemples avec la caisse des députés, la caisse des sénateurs, la caisse des indépendants, la caisse des cadres sups, la caisse des professions libérales...etc. Et ces caisses qui rassemblent une seule catégorie ne sont pas déficitaires, elles sont même excédentaires. Elles ont même des excédents énormes. C’est le problème que doit dépasser le système de protection sociale français. Il est éclaté : Caisses catégorielles, minima sociaux, revenu minimum, mutuelles, assurances privées. La protection sociale doit être prise en charge à 100% par la Sécurité Sociale. Il faut donc reréfléchir à la proposition première du créateur de la Sécu, Pierre Laroque à savoir l’instauration d’une caisse unique de cotisation pour tous. Ainsi, c’est l’assurance de l’égalité des soins pour tous. C’est le signe d’une luttre contre les écarts de vie entre les personnes aisées et celles qui le sont moins. Proposition qui s’est heurtée aux syndicats qui défendent les intérêts catégoriels avec en premier les cadres sups qui ont revendiqué leur caisse propre. Et vous imaginez la suite...

    Quant à N.Sarkozy qui crie corps et âme vouloir s’attaquer aux régimes spéciaux, c’est de la pure démagogie parce qu’il ne s’attaque qu’à un pan du problème, attaque motivée plus par une haine envers les professions visées. Car il ne parle jamais des régimes spécifiques aux députés, ni même celui des militaires...



  • Bourricot Bourricot 5 juin 2007 17:23

    En même temps, tu n’es pas là pour voir le contenu des artciles proposés.

    Il y a plusieurs situations :
    - un article très bien écrit, documenté : on el valide sans problème. Sauf quand il s’agit d’un copié-collé.(Respect des droits d’auteurs)
    - un article enfin plutôt une blague où l’on ne peut que refuser : pubs déguisées, article de trois lignes, diffamation, faits décrits non vérifiables. Ca représente un sacré paquet.
    - Reste en fait le tas d’articles le plus difficile à évaluer. Ceux qui en général ont de l’idée ou évoquent un fait inédit, une information intéressante mais qui sont creux au niveau de l’analyse, faibles au niveau de la documentation ou des sources. C’est là où c’est évidemment le plus difficile.

    Je suis un défenseur de la transparence : oui pour rendre plus visible l’activité des modérateurs et de l’équipe Agoravox. Mais si on publie les articles refusés avec le motif ca n’a plus aucun intérêt alors puisqu’ils seront publiés... De plus, les rédacteurs sont informés du motif de refus. Il y a un groupe Yahoo(qui fonctionne très mal certes)où il est possible de s’exprimer.

    Bref, on ne eput pas dire que les internautes « doivent montrer patte blanche ». Il y a juste une politique éditoriale qui est en soi déjà très permissive. Les rédacteurs sont libres de leur opinion. On peut au moisnreconnaître cela, absence de délit d’opinion, c’est déjà pas mal.

    Mais bien sûr il y a beaucoup de travail encore et je suis un des premeirs à le dire(le seuldes modérateurs ?). Mais c’est un peu comme être Don Quichotte smiley

    A toute



  • Bourricot 3 juin 2007 18:18

    La CNIL ne sera pas dissoute mais bien réduite à une coquille vide...

    Le président de la CNIL, sénateur UMP et proche de Nicolas Sarkozy est pour l’interconnexion des fichiers de police.

    Ainsi le Canard enchaîné rapporte le 14 avril 2004 :

    "Heureusement, la Cnil n’est pas dirigée par un sauvage. Son nouveau président, Alex Türk, sénateur divers-droite, ex-RPR, est un spécialiste des fichiers de police. Il les adore, surtout interconnectés. Il a assuré la présidence des autorités de contrôle du fichier de l’espace Schengen, et des relevés d’empreintes digitales des demandeurs d’asile. Il a plaidé avec fougue pour le regroupement, demandé par Sarkozy, des fichiers de police et de gendarmerie.

    Et, à présent, devant le Sénat, il propose que l’Etat puisse se passer de l’autorisation de la Cnil pour créer des fichiers de sécurité. On pourrait même se passer de la Cnil. Mais ce serait dommage pour son président..."

    On a appris aussi que la CNIL était en cessation de paiement : http://www.francematin.info/La-Cnil-serait-en-etat-de-cessation-des-paiements-_a8600.html

    La CNIL est en train de devenir qu’un bras de plus du Gouvernement : perte d’indépendance, rapprochement des décisions.

    Ellese voit même confier des missions comme la réception de la déclaration de traitement des données personelles par les propriétaires des sites et ceci depuis la dernière loi de confiance dans l’économie numérique en trotte défendue par...le président de la CNIL.

    Froid dans le dos ?

    Attendez d’avoir des sueurs...



  • Bourricot Bourricot 1er juin 2007 14:11

    L’ONU c’est un échec monstrueux si on met à part les rares missions qu’elle a réussi à mener et les actions humanitaires de l’UNICEF (branche de l’ONU).

    Déjà son organisation n’est plus en phase avec les enjeux mondiaux d’aujourd’hui(même depuis toujours, ca été mal organisé) à l’image de l’ancienne SDN.

    Elle n’a pas réussi à éviter les guerres. Et même avec le temps, de puis sa création, les conflits se sont multipliés.

    Il faut comprendre que ceux qui décident, les 5 pays : USA, France, Angleterre, Chine, Russie ont des intérêts géostratégiques qui les poussent à utiliser leur veto. A l’image actuelle avec le Darfour, où la Chine refuse toute intervention de l’ONU.

    En gros, jamais de décision sérieuse est prise. Les résolutions sont rarement incisives. Et quand elles ne sont pas pleine de compromis, elles ne sont tout simplement pas respectées.

    Pourtant, une telle organisation mondiale pourrait faire des miracles si chacun y mettait du sien. Et déjà, en abandonnant cet inadéquat conseil de sécurité ou en l’élargissant(largement) et en y adoptant un vote par majorité qualifiée.



  • Bourricot Bourricot 1er juin 2007 14:04

    Salut

    Vous croyez sans doute que la France a tenu cette position dans un souci de paix ?

    Non, la France ne voulait pas intervenir par souci économique : Le régime de Saddam Hussein était un gros client pour les fournisseurs d’armes de l’Exagone.

    Les raisons sont donc beaucoup moins reluisantes qu’on ne l’imagine. Mais je conçois tout à fait que dans tous les cas, il était primordial de ne pas faire cette guerre.

    Simplement, il faut relativiser les motivations de nos politiques sur cette question. Ils ne sont pas près d’être Bisounours. Chirac-Saddam, un vieux couple : cherchez, il y a quelques docus sur le sujet.

    A toute



  • Bourricot Bourricot 1er juin 2007 11:50

    Mdr Bill,

    Heureusement que tu as confondu...

    Attends je commençais à halluciner que tu puisses t’attaquer à un chanteur français aussi violemment. Ouf

    Oui Rachid Taha c’est que du bonheur, c’est chaleureux et engagé. Sa musique est vraiment unique dans le genre.

    Et je ne doute pas qu’en live ca puisse donner un show magique. Rien que sur Taratata, il met un feu d’enfer.

    Il mérite à être plus connu. Mais son petit côté insolent et revendicatif n’est pas pour plaire à tout le monde :)



  • Bourricot Bourricot 31 mai 2007 16:49

    Salut,

    Oui, je confirme, il se passe des évènements dont les raisons et les méthodes restent terriblement discutables.

    En tant que modérateur, je peux t’assurer que j’ai aussi un paquet d’anecdotes à raconter. Peut être qu’un jour je ferais un livre « j’ai deux ou trois choses à vous dire ». et que j’enverrais en A/R à « l’équipe Agoravox ».

    Ce qui est sûr, c’est que les multiples appels à davantage de transparence que j’ai moi même relayé, les multiples appels à davantage d’ouverture et de délégation du pouvoir de décision sur le contenu du site, restent vains.

    Et le silence en retour est pesant. Je suis peut être le seul modérateur à m’exprimer à ce sujet, mais je peux ici affirmer qu’il est frustrant d’avoir des retours réguliers de mécontentement des rédacteurs, mais que nous on ne peut rien faire, rien dire, ni infléchir quoi que ce soit.

    Modérateurs qui ne modèrent rien du tout, mais simplement consultés(et encore...), je ne peux que marquer ma désapprobation concernant les modifications approtées à votre article.

    A toute.