• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Les commentaires de Jonathan Malentin



  • Jonathan Malentin 14 mai 2017 08:38

    << Tant que les législatives seront collées aux présidentielles (choix stratégique de Jacques Chirac mais aussi de son parti d’alors allié au PS), l’Assemblée restera une caisse enregistreuse du pouvoir. Elle ne fait que ça. Et si il y a un peu de « fronde », il y a le 49.3, les ordonnances, etc. >>

    En cas de cohabitation, c’est factuellement faux. Le 49-3 relève du gouvernement, donc si par exemple Macron est président et Mélenchon premier ministre, le premier ne peut pas y recourir. Quant aux ordonnances, le président peut certes y recourir, mais uniquement si l’assemblée l’y autorise préalablement : on retrouve le même problème. La 5e république a beau être peu démocratique (raison pour laquelle il faut passer à la 6e), sur ce point elle permet donc un réel contre-pouvoir... pour peu que les citoyens se mobilisent sur les législatives plutôt que de s’abstenir et de laisser le champ libre au monarque.

    << Même si le mouvement engrangeait 50 sièges (et ce serait déjà un exploit), il sera recalé au rang d’opposant sans minorité de blocage, à l’instar des « frondeurs » du PS qui, à part provoquer quelques secousses, n’ont pas fait fléchir la politique ultralibérale de François Hollande. >>

    Laissons de côté le problème des frondeurs, qui n’ont rien à voir avec FI puisqu’ils n’étaient qu’une nuance à l’intérieur du PS, des critiques bien timorés qui ne se sont jamais réellement opposés, soit rien de comparable avec ce que serait FI par rapport à EM : si les frondeurs n’ont jamais vraiment été au bout d’une motion de censure, FI n’hésiterait pas une seconde face à Macron.

    Donc, supposons un instant que vous ayez raison et que la FI ne puisse pas remporter les législatives (ah c’est sûr qu’en s’abstenant, c’est ce qui risque d’arriver - et petite remarque : c’est ne pas avoir compris le programme « L’avenir en commun » que de le résumer à la seule 6e république), supposons, donc, que la FI n’ait que les 50 sièges dont vous parlez. Supposons également que le FN ait quelques dizaines de sièges, plus quelques uns pour les restes du PS. Ce qui laisse 450 à 500 sièges à EM et à LR.

    Supposons maintenant que EM ne parvienne pas à avoir la majorité absolue, par exemple en obtenant 250 sièges contre 200 pour LR. FI aura alors bien une minorité de blocage, et Macron sera coincé. Dans l’immédiat, il n’obtiendra alors pas forcément une majorité de députés pour l’autoriser à détruire le droit du travail en procédant par ordonnances. Sur le long terme, le système sera bloqué, ingouvernable. Et c’est là que se trouve la force subversive d’un vote FI aux législatives : mettre les institutions de la 5e république en échec, les affaiblir pour détruire l’argument de ses partisans (une meilleure stabilité).

    Le seul recours d’EM sera alors de former une grande coalition avec LR. Mais dans ce cas, c’est une défaite stratégique pour ces deux partis, car la place de principal opposant sera laissée vacante par LR. Le principal mouvement d’opposition républicaine reviendra alors à... la FI, qui aura alors plus d’espace pour développer ses idées en matière d’égalité sociale, d’écologie, et... de 6e république.



  • Jonathan Malentin 14 mars 2010 04:14

    Le Modem n’a, évidemment, rien d’écolo. Il a pu tout au plus agréger quelques écolos politiquement invertébrés qui ont trouvé dans ce groupuscule la seule caisse de résonance à leur écologisme ni-droite ni-gauche (tout en évitant de laisser paraitre une ringardise lalondo-waechterien).

    Le Modem apparait de plus en plus comme une secte au service d’une ambition personnelle, bref, une sorte d’UMP bis, le messianisme en plus. Son problème - et c’est le plus amusant - c’est que, montée des Verts oblige, il a beaucoup plus besoin de Lepage que Lepage n’a besoin de lui. Car sans Lepage, le sectarisme dont je parle sauterait définitivement aux yeux de tous ceux qui votent encore pour lui.



  • Jonathan Malentin 16 juin 2009 15:27

    Je ne suis pas vraiment du même bord que vous, Julien (je suis encore officiellement membre du PS, mais plus vraiment militant, et j’ai voté Front de Gauche). En tout cas, je vous rejoins dans votre analyse. Je vous rejoins également lorsque vous pointez la prétention de celui qui se fait appeler « Voltaire » et dont le style est incroyablement ampoulé (il exprime souvent en 15 lignes ce qui devrait s’énoncer en 3). Ne faites pas attention à lui : en général il en fait trois tonnes pour faire illusion mais répond rarement au fond de ce qu’on lui écrit.



  • Jonathan Malentin 10 avril 2009 13:34

    Assez d’accord avec vous, maxim, sur la différence de traitement des risques liés au nucléaire et aux autres sources d’énergie, de la part des anti-nucléaires. Un incident dans une centrale soviétique pourrie fait quelques centaines, tout au plus quelques milliers de morts ? Scandale d’état, milliers d’articles, mode de production discréditée à tout jamais, etc. Un coup de grisou fait plusieurs centaines de morts en Chine (évèvement fréquent) ? Pas un mot de nos bonnes âmes contre les énergies fossiles. Et si ce n’était que les coups de grisou... Les énergies fossiles, c’est des milliers de morts par pays et par an en raison de la pollution automobile ; c’est des marées noires qui ruinent des régions entières ; c’est la perspective de bouleversements climatiques majeurs pouvant mener à l’écroulement de civilisations entières. Voilà de quoi les anti-nucléaires sont aujourd’hui les complices objectifs. Les lobbies pétroliers leur disent un grand merci.

    Car arrêtons l’hypocrisie. Le principale concurrent du nucléaire, ce n’est ni l’éolien, ni le solaire, ni le géothermique - avancées technologiques formidables, mais largement insuffisantes pour prendre en charge la totalité de la production d’un pays développé, même avec des économies d’énergie. Le vrai concurrent du nucléaire, c’est le carbone, et pas autre chose. Jean-Marc Jancovici, l’un des vulgarisateurs les plus talentueux dans le domaine du climat et de l’énergie, l’explique très bien dans sa conférence n°6 à l’écoles des Mines.

    Vous prenez l’exemple du Danemark. Parlons-en, du Danemark, érigé en modèle avec ses magnifiques éoliennes. Ce pays émet 8.9 tonnes de CO2 par habitant et par an. La France, 6.2 tonnes (source). Pourquoi ? Simple. Le Danemark, c’est 20% d’éoliennes. 20%, ça fait pas une majorité d’énergie sans C02. Ca veut dire que même un petit pays n’est pas capable de remplacer les énergies fossiles par du renouvelable. La France, c’est 80% de nucléaire. Ajoutez à cela l’hydrolique, et vous avez un production d’énergie sans CO2 pour l’essentiel. Génial, le modèle du Danemark !

    Là où je ne vous suis plus, maxim, c’es quand on opposez énergies renouvelables et nucléaire. Et sur ce point, je renvoie dos à dos productivistes et anti-nucléaires. Les deux ne sont aucunement contradictoires, et doivent être développés en bonne harmonie.
    Qualité du nucléaire : énergie efficace, bon marché et non polluante.
    Défaut du nucléaire : manque de souplesse, incapacité à répondre aux fluctuations de la consommation.
    Qualité des renouvelables : grandes souplesse, production modulable.
    Défaut des renouvelables : rendement limité.

    Le bon mix énergétique serait donc, à mon avis, le suivant :
    - le gros de la production assuré par le nucléaire
    - les variations (pics de consommation en hiver, etc) pris en charges par le renouvelable

    En espérant, à long terme, que l’humanité pourra enfin maitriser la fusion.



  • Jonathan Malentin 10 avril 2009 08:07

    Vous parlez d’argument, mais je constate que vous ne répondez pas aux questions posées, vous préférez vous défiler. Je repose donc ma question : avez-vous honte de vos écrits précédents, pour vous sentir dénigré lorsqu’on ne fait que les citer ?

    Vous devriez vous sentir flaté.

    Comme le dit Philippe Geluck : « un vieux proverbe chinois dit que, quand on n’a rien à dire, on cite un vieux proverbe chinois. »



  • Jonathan Malentin 9 avril 2009 18:12

    Je ne vois pas ce qui vous gène. Vous avez honte de vos écrits ?

    Je n’ai fait que rappeler votre dernière performance. En invitant le lecteur à juger de lui-même.



  • Jonathan Malentin 9 avril 2009 09:13

    Tellement burné qu’il n’assume même pas son envie de duel, qu’il pleurniche qu’il voudrait bien mais qu’il peut pas parce qu’on n’est pas au 19e siècle et patati et papata. Bref, il se cherche une excuse pour se défiler.

    Votre façon de mélanger deux thèmes comme les armes et le féminisme montre bien que les amateurs d’armes ont un problème avec leur virilité.



  • Jonathan Malentin 9 avril 2009 09:03

    Pour se faire une idée de la crédibilité scientifique de l’auteur :
    cliquez ici



  • Jonathan Malentin 7 avril 2009 14:26

    Allons un peu plus loin que cette histoire de duel. Les mots de Lellouch sont bien plus signifiants qu’ils n’y paraissent. Ce n’est certainement pas un hasard s’il évoque le XIXe siècle. Il se trouve que Lellouch est l’une des personnalités les plus atlantistes et libéraux du paysage politique français. C’est l’élément le plus caricatural d’un courant qui hait le XXe siècle, pour des raisons estimables (l’horreur devant les crimes de masse) et d’autres beaucoup moins (refus des conquêtes sociales, par exemple). Le XIXe siècle, en revanche, est pour eux l’objet d’un culte : idéologiquement, c’est le développement du libéralisme, et dans la réalité, l’expression de la loi du plus fort. 

    La droite moderne, celle des durs de l’UMP, est nostalgique de cette époque où les capitaines d’industrie pouvaient amasser des fortunes sur le dos des ouvriers sans se faire emmerder par les syndicats. Si l’ouvrier était dominé par son patron, ou si la femme était dominée par l’homme, c’était qu’ils l’avaient mérité, c’était dans l’ordre naturel des choses voulu par Dieu. Dans un tel monde, il était naturel de régler les désaccords par des duels, car Dieu ne pouvait que donner la victoire à celui qui avait raison. (Aujourd’hui, certains mâles frustrés, ayant conservé le même esprit archaïque, compensent en essayant d’avoir la plus grosse bagnole possible. Grosse épée, gros flingue, grosse bagnole, petite bite.)

    Pour des gens comme Lellouch, pour ces faux modernes et vrais réacs, il s’agit d’opérer une gigantesque contre-révolution libérale pour revenir à cet esprit du XIXe siècle, celui où ceux qui sont dans la merde l’ont bien mérité. Ces mots, qui lui ont échapé, sont très révélateurs. 

    (NB. Il est pitoyable que certains rabachent leurs obsessions anti-israéliennes sur un sujet qui n’a rien à voir, ça dévoile certaines choses, notamment que les islamos sont aussi réacs que les libéraux qu’ils critiquent, mais bon, là n’est pas le sujet.)



  • Jonathan Malentin 2 avril 2009 17:56

    Moi qui suis (très) à gauche et auditeur de France Inter, j’aime bien Hees, depuis que j’ai lu ses chroniques flamboyantes dans Charlie. M’étonnerait qu’il vire Guillon, pas du tout son style. Wait and see.



  • Jonathan Malentin 27 mars 2009 19:41

    Vous n’avez manifestement pas lu mon message un peu plus haut, d’ailleurs vous n’y avez pas répondu. La science n’est pas une question de célébrité, arrêtez de puiser votre vision de la science dans Chéri j’ai rétréci les gosses et Retour vers le futur. La crédibilité d’un scientifique ne se mesure pas à sa notoriété ou à son nombre d’interview dans Paris-Match (sinon, Allègre serait un grand climatologue), mais à sa production scientifique jugée par ses pairs.

    Je constate que vous répétez quelques noms comme un mantra, mais que vous ne répondez à aucune des mes objections. Quid du Hertz ? Quid du "degré centigrade" ? Quid d’Alcyone (j’en rie encore) ? Quid de la "ceinture de photons" ? Quid des ondes électromagnétiques ? Vous arrive-t-il de répondre, une fois de temps en temps, à un argument ?

    Le problème, avec vos noms, c’est que j’ai montré que l’un d’entre eux au moins est celui d’un escroc. De fait, l’avoir cité suffit à vous discréditer, et coupe l’envie de faire une recherche sur les autres, surtout que vous ne comprenez visiblement pas les travaux des scientifiques que vous citez, alors...



  • Jonathan Malentin 27 mars 2009 19:13

    Consternant.

    Savez-vous de quoi vous parlez ? Il n’y a pas de "soleil central de la galaxie". On pense que le centre des galaxies spirales (comme la nôtre) est occupé par un trou noir supermassif. Quant à Alcyone, cette étoile n’est nullement située au centre, mais dans la constellation du Taureau. Mais ce n’est qu’un détail, ’spa ?

    Quant à la "ceinture de photons", késako ? Moi qui ai bossé dans un domaine à mi-chemin entre l’astrophysique nucléaire et la théorie des particules, je n’ai jamais entendu cette expression qui ne veut pas dire grand chose. Quand je tape ces mots dans google, j’obtiens tout une série de liens de nature sectaire, du style "éveil de la spiritualité christique" et tutti quanti.

    Par ailleurs, vous confondez les hertz et les "cycles". Savez-vous au moins ce qu’est un hertz ? Avez-vous compris ce qu’est une onde électromagnétique ? Allez-y, définissez tout ça avec des mots simples.

    Ah oui, une dernière chose : votre Gregg Braden, là, il a bien été scientifique à une époque, mais c’est surtout un gourou spiritualiste bien frappé. Je conseille à tous d’aller jeter un coup d’oeil à sa production, à hurler de rire. Petit échantillon :
    "Des lointains monastères de l’Egypte, du Pérou et du Tibet, aux textes oubliés qui furent remaniés par l’Eglise chrétienne primitive, le secret de la Divine Matrice nous a été transmis en langage codé par nos plus précieuses traditions et la science le confirme aujourd’hui.
    Dans cet ouvrage qui fait éclater les paradigmes, Gregg Braden partage avec nous ses découvertes. Au moyen de vingt clés de création consciente, il nous montre comment transposer dans notre réalité les miracles de notre imagination. Par des histoires authentiques ou scientifiques faciles à saisir, il nous montre que nous sommes limités uniquement par nos croyances et que celles-ci sont sur le point de changer !.
    "

    Yeaahhhh ! Excellent ! Fais tourner, man. smiley

    Autre exemple de livre écrit par ce "scientifique" :
    "Secret de l’art perdu de la prière - Le pouvoir caché de la beauté, de la bénédiction, de la sagesse et de la souffrance".

    Mais c’est super, tout ça !

    Je constate que vos écrits sur la question ne sont que des copier/coller mal digérés de quelques sites d’huluberlus.



  • Jonathan Malentin 27 mars 2009 18:42

    c’est beau d’avoir un physicien comme vous, manifestement célèbre et compétent pour remettre à leur place les pauvres chroniqueurs qui n’y comprennent rien,

    Votre ironie ne trompe personne. Quant à la célébrité, je ne vois pas ce qu’elle vient faire là. Vous avez un vision manifestement déformée de la science : on ne juge pas un scientifique sur sa célébrité (qui peut être considérable s’il a choisi de faire le beau dans les émissions mondaines plutôt que de bosser), mais sur sa production scientifique. Ca vous embête, parce que vous êtes capable d’évaluer une notoriété, mais vues vos lacunes en sciences, vous seriez bien en peine d’évaluer une production scientifique.

    Ce n’est pas la célébrité, mais la rigueur scientifique, qui me fait dire que votre article est truffé d’erreurs. Cette rigueur que je m’échine à inculquer à mes élèves pendant des mois et que quelques inconscients aiment à détruire en quelques clics sur internet. 

    Je constate que vous ne répondez pas sur le fond. Car, ne renversez pas les rôles, et arrêtez de vous faire passer pour une victime : si vous vous prenez une volée de bois vert, c’est avant tout parce que votre article est tout simplement truffé d’erreurs et d’incohérences. Quand on écrit un article sur un sujet sérieux, la moindre des choses, si on n’est pas soi-même scientifique, est de se relire, de vérifier qu’on n’a pas fait d’erreur, de soumettre le papier à quelqu’un de compétent en la matière, etc... Là encore, question de rigueur, mais journalistique, cette fois (puisque vous vous autoproclamez "chroniqueur"). Si on n’est pas prêt à faire cette démarche, on n’écrit pas d’article, on écrit sur un blog, ou alors on en cause à René au PMU.

    Le pire est que vous mélangez science et pseudo-science (l’astrologie maya, en l’occurrence), ce qui ferait hurler n’importe quel scientifique sérieux.



  • Jonathan Malentin 27 mars 2009 14:45

    heureusement que vous etes là, pour dénoncer ce qui est scientifique et ce qui ne l’est pas

    De rien. Mais voyez-vous, la science n’est pas une démocratie. Dans la communauté scientifique, les chercheurs sont jugés sur les articles qu’ils publient dans les revues spécialisées, par des comités de lecture composés de scientifiques, et non d’huluberlus croyant avoir tout compris parce qu’ils ont lu 3 articles dans Science et Vie ou sur le net.

    Effectivemet, étant moi-même physicien, et vu votre manifestement très faible niveau dans la matière (puisque vous parlez de "degré centigrade"... ce qui aurait vallu un zéro à n’importe lequel de mes élèves de 2nde générale), je pense avoir plus légitimité que vous pour parler de rigueur scientifique.

    C’est pourquoi je trouve dommage que n’importe qui puisse écrire un article scientifique dans Agoravox. Dans n’importe quel média se voulant un minimum crédible, ce n’est pas le cas. Il s’agit soit de scientifiques, soit de journalistes ayant un minimum de culture scientifique. Et même comme ça, on y lit certaines âneries dûes à une mauvaise compréhension, de la part de l’auteur, des travaux dont il rend compte. Alors sans aucun filtre, si tout le monde peut dire n’importe quoi, on ne s’en sort plus.

    Bon, c’est vrai, mon point de vue n’est peut-être pas assez démagogique.



  • Jonathan Malentin 27 mars 2009 13:50

    Du grand n’importe quoi, cet article.

    Si Agoravox veut conserver le peu de crédibilité qu’il lui reste, sa rédaction ferait mieux de filtrer les articles scientifiques, en ne conservant que ceux vraiment écrits par des scientifiques, par exemple.

    Au passage, on ne dit pas "degré centigrade" (ce qui ne veut rien dire), mais "degré celsius".

    Passons sur les "vibrations hertziennes", ça a déjà été relevé.




  • Jonathan Malentin 17 mars 2009 13:53

    @ l’auteur qui s’acapare le doux nom de Marianne :

    Vous fuyez. Le sujet, ici, ce n’est pas mes propositions, mais la doctrine bayrouiste, ou plutôt ce que vous en dites. Le jour où je voudrai, moi aussi, publier un tract avec mes idées politiques, je ne le ferai pas dans une réponse à un article : j’enverrai moi-même un article à la rédaction d’Agoravox (chose que je ne fais plus guère, échaudé par une ligne éditoriale souvent putassière).

    Il aurait donc été nettement plus intéressant de répondre à mes objections sur :

    - la langue de bois

    - le manque d’esprit laïc

    - le libéralisme

    Et ce, par des arguments plutôt que par des mauvais jeux de mots.

    Quant à ma doctrine politique, elle est composite et peut être synthétisée par ces trois mots : gauche républicaine et écologiste. Encore une fois, ce n’est pas le lieu pour développer, mais elle est en tout cas bien plus radicale, dans ses applications, que le robinet d’eau tiède proposé par Bayrou. C’est d’ailleurs là ce qui vous gêne, à vous les "centristes révolutionnaires" : qu’on vous mette devant vos propres contradictions, ce qui est relativement facile... Car vous pontifiez tout le temps sur le monde qui a radicalement changé, sur un renversment complet de paradigme qu’il s’agirait de provoquer, mais dans le détail des mesures, vous ne voulez produire - au mieux - que de vagues aménagements à la marge. Vous êtes, en somme, la quintescence du conservatisme. Ce qui n’est d’ailleurs pas infâmant en soi.



  • Jonathan Malentin 16 mars 2009 16:45

    Adresse aux masochistes qui ont été au bout de ce tract long et verbeux : y a-t-il de la matière vers la fin ? Parce les 2 premiers tiers sont parfaitement creux. Finalement, cet "humanisme" dont le fan-club de Bayrou voudrait s’arroger le monopole est défini comme suffisamment flou et large pour que tout le monde s’y reconnaisse, et pas seulement le Modem. Reprenons quelques terme représentatifs de la langue de bois contemporaine et qui figurent ici en bonne place :

    - "l’Homme au centre de la société"

    - "progrès de l’humanité"

    - "intérêt général"

    - "faire de la politique autrement"

    - "priorité à l’éducation"

    - "égalité des chances"

    Et il y en a des dizaines comme ça. Quelle originalité !

    Bref, il n’y a là rien de choquant, seulement des généralités inintéressantes dans le débat public.

    Ah, si tout de même, il y a quelque chose qui me dérange dans mon esprit de républicain laïcard, et qui montre qu’on a beau chasser le naturel chrétien-démocrate des centristes, il revient vite au galop. L’auteur semble obsédé par les "valeurs spirituelles", par l’ "amour", et autres fumisteries. Or, dans une république laïque, le politique n’a pas à se préoccuper de ces questions, qui doivent rester dans la sphère strictement privée. Dangereuse ingérence.

    Petite remarque au passage dans le laïus sur l’environnement : il est question de promouvoir les "voitures écologiques". C’est une grossière erreur, il n’y a pas de voiture 100% propre, il y en a juste des plus ou moins sales (on a fini par comprendre que les agrocarburants étaient une voie sans issu, n’en déplaise à Bayrou et à son bus au colza). L’embêtant, c’est que le nombre de voitures augmente plus vite que la pollution dûe à une seule voiture ne diminue au fur et à mesure des progrès techniques. Miser sur les voitures est donc idiot. En réalité, une vraie politique des transports qui soit écologique va favoriser les transports en commun, au détriment des véhicules individuels dans leur ensemble.

    Enfin, concluons sur la doctrine économique. Encore une fois, chassez le naturel, il revient au galop. Bayrou, c’est le bréviaire néolibéral dans toute sa splendeur, mais caché sous un vernis de pseudo-gauche en fonction des modes du moment (ben ouais, en ce moment, c’est la crise, faut bien faire semblant d’être un minimum social). Il faut savoir que quelques unes des personnalités les plus extrémistes en matière de néolibéralisme ont participé à l’élaboration du programme de Bayrou en 2007, et qu’Alternative Libérale soutenait ce candidat. Se souvenir que Bayrou :

    - a soutenu la réforme Fillon sur les retraites en 2003

    - a toujours été contre les 35 heures, qui auraient pourtant été un vrai progrès en terme d’ "humanisme"et d’ "harmonie familiale"

    - a souvent attaqué l’ISF

    - a voté l’ouverture du capital d’EDF et GDF, pour la privatisation de France Telecom, pour la libéralisation de la poste, tout ça sous Chirac 2

    - s’est réjoui de l’augmentation de la TVA par Merkel (ou comme taxer les pauvres) et considéré la TVA sociale comme une idée intéressante, début 2007

    - a promis des allégements de charges tout azimut dans son programme de 2007

    - etc...

    Dans le présnt texte, les tendances néolibérales ressortent en gras : "utiliser l’Etat comme outil opérationnel des fonctions régaliennes" (il est consenti d’autres taches que régaliennes, mais pas en gras, hein, attention, on n’est pas des gauchistes), "ne pas exagérer le rôle de l’Etat protecteur et acteur de l’économie" (mais où est l’exagération, alors que le rôle de l’Etat n’a cessé d’être réduit à sa portion congrue depuis des années, y compris dans des gouvernements où figurait Bayrou ?)

    En définitive, cette posture du Modem est surtout une imposture.



  • Jonathan Malentin 25 février 2009 17:29

    Les sujets qu’il ne faut pas aborder sous peine d’exclusion sont de plus en plus nombreux. La Shoah, le 9/11, et maintenant Colonna.

    Pour avoir simplement ironisé sur les brèves de comptoir de quelques grands intellecuels du monde people, me voilà donc catalogué comme un tenant du grand complot judéo-maçonique visant à cacher la vérité sur les sociétés secrètes qui dominent le monde. smiley

    Je présume que dans cette pièce, vous jouez le rôle du (réseau) Voltaire des temps modernes, prompt à dénoncer les mensonges officiels des autocrates qui nous gouvernent derrière la façade démocratique, et qui ont comme unique but d’empêcher Richard Virenque de dire sa vérité sur le conflit en Guadeloupe. D’ailleurs, ils l’ont dit sur onnouscachetoutonnousditrien.fr, les médias vendus au pouvoir nous présentent Richard Virenque comme un sportif un peu neuneu (pléonasme), alors que c’est un économiste émérite doublé d’un philosophe talentueux, qu’on baillonne parce qu’il a découvert la vérité : en fait, aucun Jégo n’a jamais atterri en Guadeloupe, d’ailleurs la Guadeloupe n’existe pas, le LKP est en fait le syndicat des rescapé du vol 815 de Lost, et Elie Demota a pour véritable identité John Locke.

    Heureusement que vous êtes là pour dénoncer les tabous honteux de notre société ! Au fait, Amy Winehouse a fait des révélations sur l’assassinat de Kennedy, récemment ?



  • Jonathan Malentin 24 février 2009 16:50

    Après Bigard s’exprimant sur le 11 septembre, voici maintenant Cantona qui s’exprime sur le procès Colonna dans un quotidien national...

    A quand l’opinion de Loana sur le conflit en Guadeloupe en double page des Cahiers du Cinéma ? 




  • Jonathan Malentin 3 décembre 2008 17:31

    La rédaction d’Agoravox, tel un vulgaire tabloïd, utilise ce gamin comme bête curieuse pour se faire un coup de pub. Ce faisant, elle se rend aussi irresponsable que le furent les parents de Jordy ou les cinglés qui font de leur gosse un bébé-champion. Désolé de délaisser l’aspect juridique (finalement assez aride) pour l’aspect moral, mais à 13 ans, on n’a pas encore de personnalité véritablement structurée au sens adulte. En tant qu’enseignant, je vois tous les jours des gamins de 14-15 ans et même ceux-là - surtout ceux-là - ont besoin d’être cadrés, guidés pour leur permettre de se réaliser. Ce n’est que vers 16, 18 ans (parfois plus) que l’adolescent se stabilise. Faire subir ça à un gosse de 13 ans, même sous forme de canular (car il est évident que le personnage est bidon, vu son texte ultra formaté), c’est assez triste, et révélateur de certaines dérives du web que dénonce parfois Philippe Val.

    Quant à moi, ce sera mon dernier message sur la question, car il n’est pas question de jouer le jeu en alimentant le buzz. J’espère juste que cet enfant pourra un jour échapper à son entourage criminel.