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Les commentaires de démocrate



  • démocrate 22 mai 2014 21:11

    je ne crois pas à la figure du fainéant. Je crois par contre à celle du dégoûté des classes défavorisées qui ne se déplace plus car il a compris depuis bien longtemps la nature de l’élection et du potentiel nul qu’elle représente pour améliorer ses conditions de vie, et plus généralement de la politique avec des partis. nous n’avons pas à distinguer les types d’abstentionniste, l’activiste valorisé et le pseudo-fainéant auto-exclu aquaboniste dévalorisé. Ce dernier ne demande qu’à participer mais ne souhaite pas être pris pour un idiot, ce que les dressés au vote supportent très bien.
    il faut donc absolument considérer le peuple des abstentionnistes dans son entier, les moins politisés le deviendront à mesure que l’espoir d’être entendu et de participer augmentera.
    le vote nul comme le vote blanc reste une participation au système et ce qu’il nous faut maintenant c’est de la dissidence. ne plus participer jusqu’à gros changement.



  • démocrate 16 mai 2014 14:51

    Ce que je propose ne se résume pas à rester chez soi qui ressemble à une manière de désintérêt. ici nous parlons d’abstention active, c’est à dire un grand intérêt pour la chose publique mais qui doit se concrétiser par un refus radical de participer jusqu’à ébranlement du système. car on ne peut douter qu’à 90 % d’abstention, peut-être bien avant ce score, il se passe quelque chose d’important. Un robot votant qui a fait le pas de l’abstention est entré en dissidence. il n’est plus la même personne, politiquement parlant. c’est comme cela qu’on prépare le changement. En tentant d’apprendre ou réapprendre à dire non, pas non mais oui (ce qu’est le vote en maugréant), on construit les fondations.



  • démocrate 30 janvier 2014 16:25

    On peut aussi coller un tract sur l’affiche.
    celui-ci par exemple http://objectifdemocratie.org/tract_tous_dissidents_a5_pol_gloucester_log_1 200.pdf
    et qui ceci :

    Le responsable, c’est l’électeur !

    Tu te plains à ce qu’il paraît.

    Du chômage, de la précarité, de la casse du code du travail, de la couverture maladie, de la réforme des retraites, du stress au travail, du pouvoir d’achat en chute libre, des banquiers, de l’Europe, de tes voisins, de la malbouffe, du réchauffement climatique, de la pollution. Arrêtons-là cette liste que l’on pourrait allonger à l’infini, miroir de notre société en voie de désintégration accélérée.

    Tu te plains aussi aussi des dirigeants politiques dont c’est le travail de régler tous ces problèmes. Pourquoi ne le font-ils pas ? Sont-ils si incompétents ou réellement sans pouvoir ?

    Rien de cela !

    Ils ont tout simplement des intérêts divergents d’avec les tiens, qui les détournent de solutionner tes problèmes, quand ils n’en sont pas eux-mêmes les créateurs. Ses intérêts sont ceux de la caste des professionnels de la politique au service des puissances économiques et dont tu gobes toutes les fallacieuses explications quant à l’état de notre société.

    Quand comptes-tu les chasser définitivement ? Es-tu satisfait d’être en permanence le dindon de la farce ?

    Tu te plains donc, mais c’est toi le responsable de ce chaos grandissant. N’as-tu pas abandonné ton pouvoir en le confiant à des individus dont tu ne sais rien, en participant au rituel récréatif des élections ?

    Cesse-donc de participer à ce jeu de dupes. Abstiens-toi avec fierté. Ton devoir n’est pas de voter pour entretenir ta servitude.

    En t’abstenant tu manifesteras ta ferme volonté, de reprendre ton pouvoir pour le conserver et gérer tes affaires toi-même, d’abolir le régime oligarchique représentatif pour installer une démocratie véritable, dont le fonctionnement devrait être défini par une constituante tirée au sort.


    Participer, c’est légitimer ce régime.

    S’abstenir, c’est consolider la campagne « Tous dissidents en 2014 »

    http://objectifdemocratie.org



  • démocrate 29 janvier 2014 18:50

    L’Europe n’est pas démocratique : ABSTENTION GENERALE
    ou L’Europe est contre les peuples : ABSTENTION GENERALE





  • démocrate 29 janvier 2014 14:04

    il semble que cela ait achoppé



  • démocrate 29 janvier 2014 14:03

    en effet , intéressant de demander à ceux qui nient l’expression du peuple de la plus belle manière de bien vouloir l’écouter. en effet une seule voix suffit pour élire un oligarque. il se peut qu’un jour ces oligarques se disent que le petit nombre de voix recueilli commence à faire problème (de toutes natures, tant philosophique que pour leur sécurité personnelle). il se peut aussi que la grande masse abstentionniste, forte de constater son nombre, décide de porter l’estocade à ce régime. l’abstention pour ceux qui ne la pratiquait pas est un cheminement symbolique qui prend un temps certain et le changement en politique passe par ce type de transformation et non de quelque comportement revendicatif encadré par le pouvoir pour l’électeur.



  • démocrate 24 janvier 2014 19:49

    On ne tourne pas en rond. on dit qu’une sélection aléatoire, similaire au peuple, c’est le propre de la technique aléatoire (le sort) est formée pendant tout le temps qu’elle travaille.
    à la fin du processus, comme dans les conférence de citoyens, le mini-peuple est un peuple éclairé qui propose un texte avec des variantes reflétant les points où la divergence est majeure. le peuple, certes non éclairé, aura à se prononcer sur l’acceptation du texte.
    en marge de ce processus, il faudra convaincre le peuple de donner une chance à ce mini-peuple qui lui ressemble et qui n’aura pas de raison de proposer un texte qui desserve les intérêts du peuple, en particulier en prolongeant son asservissement à une caste dirigeante aux intérêts divergents.
    http://www.la-bibliotheque-resistante.org/mes_textes/conferences-de-citoyens-eclairage-sur-une-procedure-participative.pdf



  • démocrate 24 janvier 2014 18:06

    non monsieur. ces gens-là existent, et il n’y a pas de raison qu’ont les fasses disparaître parce qu’ils ont décidé de ne pas être au milieu du troupeau et d’exercer leur devoir de désobéissance.



  • démocrate 24 janvier 2014 18:03

    c’est ce qu’on dit à la télé. Que la vision de l’intérêt général n’est accessible qu’à une élite qui n’a d’autre capacités que de se faire élire, soutenue par des entreprises à élections. Que l’individualisme est dans nos gènes et que l’on ne peut rien y faire.
    en terme argumentaire, c’est un argument structuré sur le ne rien faire car ce serait pire que le mal



  • démocrate 24 janvier 2014 15:00

    pas sur de bien comprendre. le pouvoir veut juste perdurer. il n’attend pas de réaction particulière, il veut que tout continue comme avant. il veut que les gens votent, n’importe quoi peu importe. il veut que les gens continuent de croire que qu’élire c’est gouverner et que la répétition des élections est bien une preuve de démocratie



  • démocrate 24 janvier 2014 14:43

    certainement la démocratie directe est le but à atteindre et techniquement réalisable même si les moyens techniques actuels disparaitront avec le pétrole. mais puisque le pétrole amènera une décentralisation importante, le besoin national devrait diminuer.
    Une assemblée constituante tirée au sort pourrait décider de l’établissement de la démocratie directe. Elle aurait l’avantage de recueillir l’opinion d’un mini-peuple qui aura réfléchi entre 12 et 18 mois en interaction avec le reste du peuple, ce qui est très différent d’un peuple à qui l’on demande à brûle pourpoint « bon qu’est-ce que tu veux comme régime ? » alors qu’il n’a même pas conscience pour l’instant que nous ne vivons pas en régime démocratique.



  • démocrate 24 janvier 2014 14:28

    c’est exactement ce qu’attend le pouvoir en place. que vous participiez avec cet espoir que des formations politiques vertueuses viendront remplacer les présentes devenus décadentes, ce qui lui laisse évidemment le temps de voir venir. Au fur et à mesure de leur accession au pouvoir elle seront transformées par le système, en ce quoi elles veulent se distinguer. s’abstenir ce n’est pas critiquer des personnes mais un système qui doit être sévèrement amendé et puisqu’il est verrouillé, il faudra bien le détruire.



  • démocrate 20 janvier 2014 21:07

    c’est corrigé, merci.
    une tribune à paraître bientôt qui discutera entre autres choses du vote blanc. le vote blanc, n’a pas d’effet nocif dans le présent code électoral, ni même après la modification à venir le lendemain (!) du 2ème tour des municipales concernant justement le vote blanc. le vote blanc est un ronchonnage à bon compte qui continue de soutenir le système électif, pilier de l’oligarchie. on ne réforme pas un système, d’ailleurs irréformable, en faisant ce que ce système (le pouvoir) veut. que vous votiez régulièrement, n’importe quoi, ça n’a aucune importance. seul importe que le système perdure et qu’il y ait des élus à l’issue du scrutin.
    le votant blanc y participe comme les autres robot-électeurs.



  • démocrate 18 janvier 2014 23:12

    Je vous place ici un extrait du site objectifdemocratie.org


    La question du temps en politique

    Depuis quelques décennies nous sommes nourris au court-termisme, avec un terme de plus en plus court. Le court-termisme, c’est le résultat désiré dans l’instant et l’impatience angoissante du résultat qui tarde. Etre court-termiste en politique, lieu de temps long, c’est pour le gouvernant bâcler son travail et pour les gouvernés, militants y compris, se décourager plus que de raison. A la lancinante question que se posent ces derniers, celle du « Que faire  ? » quand rien de ressemblant à un monde meilleur ne se présente à l’horizon, Cornélius Castoriadis, notre référence philosophique, apporte une réponse. A cette question il répondait lors d’un entretien qui le trouvait déjà âgé, en attente de la révolution depuis son plus jeune âge  : « Il est des périodes où tout ce qu’il est possible de faire dans l’immédiat est un long travail de préparation ». Ce travail, c’est celui de la diffusion des idées en vue de la constitution d’une masse critique d’individus instruits de ces idées, et conscients qu’il ne se passera rien sans leur participation active, hors du chemin qui est prévu pour eux.
    Diffusons donc, sans nous poser la question du temps qui passe, faisons mûrir dans la société les idées qui autrement resteraient immatures et sans force. C’est ce que conseillait le pape contemporain du libéralisme, Friedrich von Hayek, en 1949, à propos des idées libérales alors largement rejetées. Moins de 25 ans plus tard, la régression néo-libérale se mettait en route pour devenir ce que vous constatez aujourd’hui.
    Préparons le tour de la démocratie générale et son économie participaliste (cf. le projet « La vie bonne »)


  • démocrate 18 janvier 2014 22:59

    oui cette façon de faire existe depuis le début du suffrage universel (enfin universel des hommes). le comptage et la médiatisation, on peut y croire si on veut, mais en tout cas la signification de ce vote est similaire à celle d’une abstention active qui dit refuser de poursuivre avec ces institutions a-démocratiques.
    en passant et pour bien clarifier la question de la démocratie, sans doute faut il plutôt dire « pour la démocratie » que « pour plus de démocratie ». Cette dernière formulation n’est pas fausse car si l’on part de zéro, on aura plus de démocratie. mais l’important est que l’idée circule que le présent régime n’est pas une démocratie. il est une oligarchie dans laquelle règne un certain nombre de libertés civiles, qui pourraient disparaître en fonction des besoins de cette oligarchie qui possède le pouvoir et dit ce qui est légal.



  • démocrate 18 janvier 2014 19:55

    Il n’y a pas de calcul d’aucune sorte. Ma démarche consiste justement à sortir de la pensée comptable, celle qui calcule et qui fait de l’électeur un stratège politique. l’électeur a par son action de vote des convictions politiques à exprimer et rien d’autre. l’abstentionniste actif dit qu’il ne veut plus de ce régime politique et les autres feront bien ce qu’ils veulent. plus le taux d’abstention augmentera et plus la question de la légitimité du régime circulera parmi les derniers soutiens. il existera bien un seuil au delà duquel la population se sentira en sécurité pour exiger un changement radical d’institutions



  • démocrate 18 janvier 2014 14:36

    En effet c’est plus compliqué car en fait c’est faux, sauf le respect que je fois à bluerage, le bien nommé.
    Une petite analyse du système représentatif tel qu’il existe chez nous, fera de ces nouvelles forces politiques vertueuses les nouvelles forces hégémoniques. La caste confisquant le pouvoir au peuple sera simplement renouvelée. La force politique, c’est le peuple, le plus faiblement représenté possible.



  • démocrate 18 janvier 2014 14:28

    c’est vrai, mais la politique implique un minimum d’exposition. A ce niveau de libertés civiles, on peut se permettre. il faudra bien sûr reconsidérer la question si le fascisme renaissant s’installe au pouvoir, comme en 1934.



  • démocrate 15 octobre 2013 22:45

    Il fallait la phrase juste après : Nul besoin de recourir à la pensée comptable pour tenter d’évaluer l’efficacité d’une telle campagne. C’est l’acte symbolique de sédition qui importe, cette germination qui s’est opérée en eux et dont on pressent qu’elle aura lieu ailleurs en grand nombre, indiquant qu’ils sont en chemin pour récupérer leur pouvoir et le conserver.
    pas de naïveté donc, mais une conviction de la force des symboles en lien avec notre imaginaire, la force politique la plus puissante. nous sommes des irrationnels