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Les commentaires de ELAA



  • ELAA 18 juin 2019 11:26

    Ahah ! #Ambrose Bierce et son dictionnaire du diable, quel héritage ! Mais s’attaquer aux religions a toujours eu un goût révolutionnaire, n’est-ce pas ?

    Hâte de lire la suite !



  • ELAA 31 mars 2019 10:52

    @foufouille
    Il est parfaitement faux de dire que l’autisme est d’origine génétique. L’autisme est causé par une inflammation cérébrale précoce dans le cerveau en développement. Il est possible qu’il y ait des susceptibilités génétiques (une barrière hémato-encéphalique faible, le fait de sécréter plus de chimioattractants MCP1 qui vont faire entrer plus de macrophages dans le cerveau : c’est d’ailleurs le cas si l’enfant rencontre une inflammation chronique où que ce soit dans son organisme).

    il y a beaucoup d’études sur le sujet aujourd’hui, regardez la vidéo et ses sources.

    Il est absolument aberrant de dire que 1% de l’humanité est autiste depuis la nuit des temps (l’OMS estimait en 2011 qu’il y avait déjà 67 millions d’autistes !). C’est juste délirant.
    https://news.un.org/fr/story/2011/04/213402-autisme-lonu-appelle-un-monde-qui-ne-laisse-personne-au-bord-de-la-route



  • ELAA 31 mars 2019 10:42

    @foufouille
    D’ailleurs, pour votre information, ce sont les macrophages qui font migrer l’aluminium dans le corps et lui permettent d’entrer dans le cerveau. 

    Les granulomes qui apparaissent dans 1% des vaccinations, enferment l’aluminium et l’empêchent de migrer dans le corps (c’est donc une bonne chose). Cela signifie aussi que 99% des vaccinations ne provoquent pas de granulomes.

    Les plus faibles doses sont captées plus facilement pas les macrophages, et sont donc plus nocives (à court terme).

    L’aluminium dans le cerveau en développement, va provoquer des troubles neuro-développementaux (par activation de la microglie), notamment au niveau des synapses (en favorisant les excitatrices au détriment des inhibitrices) par le biais des cytokines pro-inflammatoires (IL-6 et IL-17).



  • ELAA 31 mars 2019 10:34

    @foufouille
    Vous n’avez de toute évidence pas étudié le sujet.
    Vous ne savez strictement rien, vous ne connaissez pas la pharmacocinétique de l’aluminium injecté, vous ne connaissez pas sa bio distribution, son taux d’élimination, vous ne connaissez pas les niveaux de sécurité, vous ne savez pas la façon dont s’exprime la neurotoxicité de l’aluminium.

    Vous ne savez rien, concernant ce sujet.

    Les seules personnes qui savent de quoi elles parlent sont les scientifiques à avoir étudié le sujet, quasi exclusivement, pendant plusieurs dizaines d’années : Pr Gherardi (depuis 20 ans), Pr Exley (depuis 35 ans), Pr Schoenfeld (depuis 20 ans), Pr Shaw (depuis 15 ans), Pr Kawahara (depuis au moins 10 ans) et tous ceux qui ont publié sur le sujet (dans les sources de la vidéo, il y a plus de 200 études qui témoignent du danger de l’aluminium injecté).

    Et malgré tout, vous vous exprimez avec mépris, sur un sujet aussi complexe, qui a des répercussions aussi grave sur la vie de millions d’enfants ?

    La seule attitude digne serait de s’informer et de poser des questions. Mais cette humilité, vous en êtes probablement incapable. C’est objectivement médiocre.

    Et comme tout médiocre, vous ne chercherez pas à comprendre, vous n’étudierez pas la question (que vous estimez inutile), et vous croirez sans aucune preuve, que tout va bien, que les Agences sanitaires et les laboratoires font du bon boulot. SANS STRICTEMENT AUCUN PREUVE (car il n’y a aucune donnée scientifique capable de dédouaner l’aluminium injecté, aucune).

    C’est justement cette médiocrité ambiante qui bousille nos enfants.

    Les injections d’aluminium ne sont rien d’autre qu’un monstrueux crime contre l’humanité, qui se déroule sous nos yeux grands fermés. Alors dormez bien, et surtout ne vous réveillez pas (de toute façon, vous ne devez pas avoir d’enfants... alors quelle importance, en effet).



  • ELAA 30 mars 2019 17:16

    @foufouille
    Vous ne comprenez pas : les troubles autistiques sont causés par une inflammation cérébrale dans un cerveau en développement. Des inflammations cérébrales intense et/ou chroniques, peuvent provenir de diverses façons, notamment par exemple, lors d’une infection de la rubéole pendant la grossesse (le système immunitaire de la maman s’active, provoquant des dégâts neurologiques dans le foetus). 

    Seulement, une inflammation cérébrale chronique chez le nourrisson, c’était extrêmement rare avant les années 90. Par exemple, on peut citer aussi l’Enfant Sauvage de Truffaut qui semble clairement autiste (histoire vraie du 18ème siècle). il y avait bien quelques cas, mais c’était extrêmement rare. Dans les années 70, aux USA, on parlait d’un enfant sur 5000 (chiffres du CDC). Par contre, à part des cas très précis, l’autisme était tout simplement quasi inexistant avant les années 70.

    Il l’est toujours dans les communautés qui ne vaccinent pas (Amish...).

    Un neurotoxique dans un cerveau en développement y cause des inflammations chroniques (l’aluminium est extrêmement bio-persistant). 

    Les critères de diagnostiques pour l’autisme ont changé en 1994 : pourtant, le nombre d’enfants diagnostiqués ne cessent d’augmenter de façon exponentielle. C’est un véritable désastre humanitaire qui se passe actuellement. 1/59 aux USA, 1/30 en Corée du Sud, 1/35 en Angleterre. En France, on dépasse les 1/100 (car pas de chiffre officiel depuis 2005 !) C’est extrêmement grave, faire l’autruche ne sert à rien.

    Je vous assure, un enfant sur 100, ça se voit. En tant que jeune parent, on en a plusieurs dans notre entourage.



  • ELAA 30 mars 2019 12:15

    @foufouille
    En effet, l’autisme était quasi inexistant avant l’utilisation des adjuvants d’aluminium. On le sait aujourd’hui, l’autisme est causé par une inflammation cérébrale chronique et/ou très intense pendant les années de développement du cerveau (in utero ou après la naissance).

    Typiquement, on sait depuis longtemps que contracter la rubéole pendant la grossesse peut provoquer des troubles neuro-développementaux (dont l’autisme).

    Mais les troubles autistiques ont émergé significativement à partir des années 70 (utilisation aux USA d’un DTCoq contenant de l’aluminium) avec une grosse accélération exponentielle dans les années 90 (introduction des vaccins hépatite B puis les autres adjuvés à l’aluminium), injectés plus tôt dans la vie et en plus grande quantité.

    Dans le film, il est montré que les nourrissons qui développent des troubles neuro-développementaux sont ceux qui éliminent mal les toxiques. En gros, comme le monde est de plus en plus pollué, les bébés naissent avec les toxiques de la maman : rajouter par dessus un neurotoxique (mercure, plomb ou aluminium...) provoque plus de dégâts aujourd’hui que par le passé, car les inflammations deviennent chroniques (d’ailleurs, 54% des enfants américains vivent avec une maladie chronique... en France, on ne sait pas, mais il suffit de voir le nombre d’enfants qui ont des allergies, des maladies neuro-logiques (dont des troubles aux yeux par exemple), ou des troubles auto-immuns pour bien saisir que notre système immunitaire part en vrille...

    Stop aux injections neurotoxiques dans des êtres DEJA surpollués par nos modes de vie.



  • ELAA 30 mars 2019 12:01

    @pierrot
    J’ai regardé attentivement la vidéo. Si vous ne le faites pas, vous n’êtes pas en mesure de discuter de ce sujet qui est compliqué.
    On apprend notamment (32:34 ), que les quantités d’aluminium des vaccins du calendrier vaccinal dépassent les niveaux de sécurité de l’EFSA (1 mg/kg/semaine) avec une NOAEL (donc un niveau du risque minimum de 0,1 mg / kg / jour).

    A 2 mois, le nourrisson de 5 kg (en moyenne) reçoit le même jour : L’Infanrix + Prévenar = 0,945 mg, soit quasiment 2 fois la dose qui marque la limite de toxicité. 

    On apprend dans le film que l’aluminium n’est pas éliminé du corps : il peut rester des années (Flarend 97 donne 5,6 % d’élimination chez le lapin) et que les niveaux de sécurité européens sont dépassés pendant au moins la première année du nourrisson, alors qu’en même temps, il est en plein développement neurologique (son cerveau crée les synapses pendant les 2 premières années).

    Les nourrissons sont donc intoxiqués à l’aluminium de façon officielle (41:12). Par ailleurs, les études sur la neurotoxicité de l’aluminium, et notamment des adjuvants d’aluminium, se multiplient et font maintenant le lien entre inflammation cérébrale précoce et troubles neuro-développementaux (aux USA, on en est officiellement à 1/59 enfant autiste, à 54:12).

    En effet, l’étude de Flarend, dès 1997, fait l’observation de la pénétration cérébrale de l’aluminium des vaccins (chez le lapin). Donc : neurotoxique + développement neurologique = troubles neuro-développementaux. Croire le contraire relève d’un déni irrationnel.



  • ELAA 21 décembre 2017 12:44

    Merci pour votre travail.


    Attention toutefois, il y a une fausse information sur votre site : le Pr Exley n’a pas analysé 5 cerveaux d’enfants autistes. Ces personnes avaient entre 15 et 50 ans.

    A l’attention des parents confrontés à l’autisme régressif de leur enfant : il existe des solutions et de nombreux témoignages de parents montrent qu’en évacuant l’aluminium (par chélation) et en suivant des régimes alimentaires très strictes, l’état de l’enfant peut s’améliorer (notamment en ce qui concerne les troubles gastriques souvent associés à l’autisme : il s’agirait des enzymes inhibées par la présence d’aluminium au niveau digestif, causant également des inflammations locales).



  • ELAA 15 juillet 2017 22:45

    Personnellement, c’est surtout l’esprit de collaboration et de conformisme qui m’étonne dans notre pays... Et ça date pas d’hier ! Nous sommes un pays qui se préoccupe d’être « à la mode »... cela me rappelle cette anecdote sur l’uniforme des soldats français pendant la guerre de 1870 avec son pantalon rouge si... visible, mais bon, pas grave puisque c’est la classe ! Et son casque design dernier cri, quand les Prussiens faisaient appel à des médecins pour concevoir les leurs.

    Et comme la mode est au néo-libéralisme pur et dur... Mais bon, la mode fatalement se démode (non ?)

    il suffit d’acheter quelques sondages et pouf pouf, le troupeau suit ce qui semble être le choix du plus grand nombre. Même pas la peine de faire appel à Bernays ou autre ingénirie sociale, c’est franchement trop facile... même pas drôle !

    Alors du respect de la part des affreux ? Pour quoi faire, franchement ?



  • ELAA 7 octobre 2016 14:50

    Bonjour,


    pardonnez-moi, mais il me semble qu’il y a peut-être un élément qui vous échappe.

    Vous parlez de sciences dures, donc de sujets par définition difficilement intelligibles, par le biais du texte qui plus est (qui n’est pas forcément le media le plus accessible de nos jours).
    Face à l’incompréhension, l’humain a tendance à ressentir une angoisse qu’il exorcise par le dénigrement, la blague voire la moquerie violente. Il me paraît évident que l’anonymat d’internet permet d’exacerber encore cette réactivité qui n’est probablement que de l’auto-défense (enfin, je le pense, je n’ai aucune preuve).

    Oui mais voilà : en tant que vulgarisateur (dans le sens le plus noble du terme, celui qui transmet au public non expert), la connaissance est une chose, la pédagogie en est une autre. Et c’est exactement le problème avec l’Education Nationale : la transmission « en dure » de connaissances, de façon magistrale, le prof face aux élèves passifs est contreproductive. Et cela a été prouvé expérimentalement : c’est la façon d’enseigner qui est mauvaise. 

    D’autres vulgarisateurs parviennent justement à rendre accessibles des sujets qui peuvent faire peur ou paraître ennuyeux, c’est le cas de l’excellent MicMath  : il explique de façon ludique les mathématiques. Il a en moyenne 150 000 vues, les commentaires qu’il reçoit viennent pour la majorité de jeunes et sont plus que chaleureux et reconnaissants. Evidemment, l’audio-visuel est bien plus pédagogique qu’un texte, même illustré (une image vaut mille mots...) : il fait surtout moins « sérieux ».

    En fait, si l’on se reporte aux dernières découvertes en sciences cognitives, on comprend bien que la nature a mis au point un processus hyper efficace pour apprendre : le jeu. C’est par le jeu que l’on apprend le mieux, que l’on comprend le mieux. Il y a quelques règles de base à respecter pour que n’importe quel enfant se sente investi dans son éducation (de façon active, contrairement à ce qui se fait encore de nos jours, des élèves passifs, cloués à des chaises toute la journée). Plus il sera investi tôt, moins la connaissance lui fera peur et moins il se sentira exclu du savoir.

    Avoir la connaissance et avoir la pédagogie, ce sont deux choses différentes. Vous aimez parler de vos connaissances, et il est probable qu’un public restreint est à même de comprendre vos textes. Les autres se sentent exclus, comme ils peuvent se sentir exclus à l’école ou ailleurs. Sont-ils plus « bêtes » ? Ou bien ont-ils un mode de fonctionnement intellectuel différent ? Ont-ils été, dès l’école, méprisés et habitués à « être exclus »... Certaines séries tv font-elles l’éloge de l’imbécilité ? (Ça oui). Ce qui est sûr, c’est que le rôle (si noble) du vulgarisateur est de toucher le public le plus large. 

    Donc, peut-être que la méthode n’est pas la bonne pour aller à la rencontre de l’autre.

    Ou peut-être que le fait de toucher « the happy few » vous suffira ? Pourquoi pas, après tout. 


  • ELAA 5 octobre 2016 16:13

    @ricoxy

    Non, The Wire n’est pas une « étude sur le trafic de la drogue » : tu n’as pas dû voir la série en entier (les 5 saisons forment une mosaïque qui dresse le portrait de la ville, faire l’impasse sur l’une, c’est tronquer le discours). 

    En fait, la drogue n’est que le point de départ de la série. Mais dès la deuxième saison, on parle de syndicalisme, de classe ouvrière contrainte pour survivre de fermer les yeux sur certaines pratiques (corruption, traite des blanches). La troisième saison tente de montrer que la légalisation de la drogue pourrait être une solution puis dans la quatrième saison, on s’attaque carrément au système éducatif et à la campagne électorale pour la mairie. Enfin dans la cinquième, on plonge dans l’univers des médias et leur rôle, notamment à travers un journaliste qui invente de toute pièce ses articles. Au final, un portrait fidèle, complet, morcelé mais cohérent.

    Et non, dans Buffy, il n’est pas uniquement question de vampires et loups-garous : ceux-là symbolisent seulement les pulsions « bestiales » des ados en pleine puberté. Mais tous les autres démons (il y en a plus de 200 recensés dans la série) ont chacun leur particularité, leur histoire et incarnent, à la façon des contes de fée analysés par Bettelheim, une fonction de l’inconscient collectif. C’est d’une grande richesse : c’est l’une des meilleures séries produites pour la jeunesse, et de loin.

    Les valeurs qu’elle défend, en particulier le fait ULTRA RARE que LES ARMES A FEU EN SONT ABSENTES OU DENONCEES, que la culture et la recherche est désignée comme pouvoir ultime, que les réponses sont également en soi, qu’une transcendance ésotérique est possible dans un monde moderne, qu’il peut y avoir plus d’un personnage féminin fort dans un casting, que rien n’est ni blanc ni noir, que les apparences sont trompeuses (la toute première scène de la série le dit d’emblée)... la liste est longue, et terriblement éloignée du discours habituel des séries américaines... dans lesquels, souvent, on se contente de dégainer son arme, proclamer son allégeance à la patrie, tuer sans se poser de question.

    Toutes ces séries-là sont un danger, Buffy est un remède contre l’obscurantisme américain. L’un des épisodes a même anticipé la tuerie de Columbine.


  • ELAA 4 octobre 2016 14:34

    @ecophilopat

    Bonjour, merci beaucoup : j’ai en effet regardé toutes les séries de David Simon. Il n’y a que « Show me a hero » qui m’a un peu déçue... Mais cela mérite peut-être un autre visionnage...

    Et Treme est excellente ! Ne serait-ce que pour la bande-son :D



  • ELAA 4 octobre 2016 14:11

    Très cher Ricoxy,


    même si je partage ton opinion en ce qui concerne la très grande majorité des séries produites, il en est deux, notamment, qui sortent du lot de façon magistrale, et qu’il ne faut absolument pas mélanger à l’ivraie télévisuelle.

    Je veux parler tout d’abord de The Wire (Sur écoute), que tu cites rapidement, et qui pourtant est très nettement supérieure aux autres. C’est un travail d’investigation total, une description politique et sociale d’une immense profondeur de la part de ses auteurs (David Simon et Ed Burns, respectivement ex-journalite et ex-policier). Leur ambition : utiliser le storytelling pour faire bouger les choses (à Baltimore, chez eux) : « Je ne veux pas faire quelque chose qui ne sert qu’à occuper les gens dans leur temps libre » dixit David Simon.

    C’est, selon moi, la seule véritable série politique (toutes les autres, House of cards... ne mettent en scène que le « spectacle de la politique »... tout comme nos politiques bien sûr).

    The Wire est pour moi l’archétype de l’oeuvre de fiction qui dépasse le simple documentaire. Elle tente de montrer des idées innovantes (légaliser la drogue notamment), de dépeindre les travers à chaque échelon (même le truand se fait truander par les politiciens de la ville). Elle montre toutes les classes sociales, toutes les tranches d’âges, tous les milieux (75% des habitants sont noirs ? Eh bien, 75% du casting l’est également). Le portrait de la ville est des plus méticuleux, et à travers Baltimore, ce sont toutes les grandes villes américaines que l’on peut reconnaître, et à travers elles, toutes les grandes villes du monde : on touche bien sûr à l’universel. 

    C’est une série exigente, qui demande concentration (les épisodes sont longs, peu rythmés en comparaison avec le montage hyper saccadé des séries actuelles) mais elle nous en apprend plus en 5 saisons que n’importe quel documentaire, film ou livre sur le sujet. Alors oui, il existe des séries qui dépassent le simple divertissement. 

    Je te conseille de la revoir.

    La deuxième série que je place hors du lot, c’est Buffy contre les vampires (si si). 

    C’est une série pour adolescent, donc je ne te la conseille pas. Mais elle est très différente des autres. C’est une série « introspective », qui parle de l’humain à un moment crucial de la construction identitaire qu’est l’adolescence, aux difficultés et aux choix que l’on doit faire. Et pour en parler, elle utilise la métaphore fantastique assez finement.

    C’est une série qui remet au goût du jour les archétypes fondamentaux de la psyché humaine. Citons le rôle central du MENTOR : l’héroïne, dont le père est absent, rencontre son mentor, bibliothécaire dans son lycée, qui va la former et l’épauler tout au long de la série. 

    Ce mentor/bibliothécaire va surtout lui permettre de dépasser sa condition de « petite américaine superficielle » pour l’initier aux connaissances occultes ancestrales... par la lecture. Ainsi, d’épisode en épisode, la réponse se trouve toujours dans les livres. C’est tout simplement une ode à la bibliophilie.

    Chaque personnage (« bon » ou « méchant ») va ainsi évoluer de manière édifiante (et ça, c’est très très rare dans les séries). Ils vont « grandir » en affrontant leurs propres démons (incarnés par tout un bestiaire mythologique : et pas seulement des vampires). Nous voyons que la société américaine est littéralement (et physiquement dans la série) construite sur de multiples civilisations, ésotériques et ancestrales, aux racines extrêmement profondes (la ville de la série est ainsi construite sur l’une des « bouches de l’enfer », qui attire à elle tous les êtres surnaturels).

    A noter également : rien n’est vraiment manichéen, dans Buffy... L’ennemi d’hier, peut devenir l’allié de demain... et vice versa ! Il n’y a que dans la culture asiatique que l’on peut voir ce genre de thématique.

    Non, à bien y réfléchir, cette série devrait te plaire :) Tu ne devrais pas la juger si durement, du fait notamment de son titre français. Elle n’a strictement rien à voir avec une série (d’adolescent) classique.



  • ELAA 6 août 2016 12:45

    Bonjour,

    jeune maman qui allaite, voici mon témoignage.

    Je n’ai ressenti absolument aucune pression : ni pour ni contre le fait d’allaiter. Je me demande même d’où pourraient venir ces pressions... 
    Je ne m’étais jamais posé la question. Mais pendant ma grossesse, je me suis renseignée : j’ai lu 10 livres au moins sur le sujet, j’ai approfondi encore sur certains sites spécialisés (Leche League...). 

    Quand j’ai compris les IMMENSES bénéfices, je me suis donnée à fond. Car oui, ce n’est plus naturel d’allaiter, il faut de l’entraînement, des connaissances, une VRAIE volonté. Cours, lecture, témoignages et conseils de copines qui ont allaité : il faut au moins ça pour que tout se passe bien. C’est un vrai parcours du combattant : les premières semaines sont vraiment douloureuses.

    D’un point de vue esthétique, ce qu’on ne dit JAMAIS, c’est que l’ALLAITEMENT FAIT MAIGRIR ET REND LES SEINS BIEN PLUS BEAUX !!! Si si, alors il faut allaiter plus de 6 mois, mais ça fait fondre les cuisses et les hanches, ça fait grossir les seins, bref, on se retrouve avec un corps de rêve ! Et je passe les bienfaits sur la santé, bien sûr.

    Alors vous me direz : « 6 mois ! c’est long ! » En fait, selon l’OMS, c’est l’idéal. Vous me direz « mais vous restez à la maison ? » Non, j’ai repris le boulot très vite, tout en tirant mon lait. C’est sportif mais parfaitement faisable, il faut juste un peu d’organisation. Bien au contraire, pour une mère active qui voit son bébé éveillé 2 heures par jour, lui offrir son lait est juste EXTREMEMENT BON POUR LE MORAL. La communion opère malgré la séparation due à la vie active forcée (je n’avais pas le luxe de prendre un congé parental... à mon grand regret).

    Bref, il suffit encore une fois d’INFORMER : il y a tellement de rumeurs, de peurs, de préjugés !!! J’ai lu des choses honteuses dans certains livres (sacré Rufo, va) qui osent sortir des inepties du genre « allaiter plus de 6 mois, c’est une forme d’abus sexuel »... ouais, on voit bien que vous ne savez pas de quoi vous parlez. Car l’allaitement, c’est surtout un combat, c’est douloureux et épuisant, mais tellement enrichissant, à tous les niveaux.

    L’allaitement n’a rien à voir avec le féminisme selon moi : si on a l’information, il suffit de faire son choix. Et avec un peu de bon sens, on voit bien lequel est le meilleur pour la santé. Si les enjeux sont plus psychologiques, avec blocage ou répulsion, eh bien soit, l’important est de choisir en toute connaissance de cause. 

    N’oubliez jamais que celles qui allaitent sont les femmes les plus éduquées ! Et que celles qui allaitent le moins, sont les plus pauvres et les plus précaires (Ainsi, 74 % des femmes cadres allai- tent leur enfant à la naissance en 2013, contre 51 % des ouvrières, 61 % des employées et 69 % parmi les professions intermédiaires.) Si on se penche sur la question, on découvre une vérité sociale étonnante : celles qui n’ont pas les moyens financiers vont considérer le fait d’acheter du lait pour leur bébé comme le cadeau ultime, ayant une valeur bien plus grande que le simple « don de soi ». Et on imagine d’où peut provenir ce genre de pensées marchandes...

    Par contre, il faudrait donner des congés spécifiques pour favoriser l’allaitement (comme dans les pays du Nord, où 80% des femmes allaitent plus de 3 mois, contre 30 % en France...) Quand on voit les bienfaits sur la santé de l’enfant et de la mère, c’est une question importante de santé publique. Oui les pesticides passent dans le lait, mais pendant la grossesse et après, n’importe qui de censé mangera bio, c’est un investissement légitime je pense :)


  • ELAA 23 juillet 2016 18:01

    @Yaurrick
    Bonjour, 

    « faire mieux que l’état » mais pour quoi faire exactement ?
    Formater les élèves, les rendre « utiles » à l’entreprise, leur inculquer la résignation (« c’est le système, c’est comme ça et pas autrement, no alternative »), leur apprendre l’histoire officielle, avec interdiction de remettre quoi que ce soit en question... Bref, les rendre EMPLOYABLES. Leur inculquer la peur du chômage et de l’anti-conformisme ? Tout ça, c’est juste perpétuer l’esclavage.

    Non, personnellement, ce n’est absolument pas ma vision de l’école républicaine : il s’agirait avant tout de faire des enfants des CITOYENS (car, non, on ne naît pas citoyen, on le devient), par exemple :
     - savoir élaborer une constitution, au sein de la classe ou de l’établissement, pour apprendre, plus tard, à s’approprier cet enjeu majeur de la vie politique. Avoir ainsi une conscience de groupe, de société, dès le plus jeune âge et de façon ludique.
    - savoir lire/écrire/compter, d’accord, mais aussi SURTOUT : savoir lire les images, apprendre le montage audiovisuel (pratique et théorie) afin de ne plus être un illettré du JT et de la télévision en général, bref, être en mesure de décrypter le lavage de cerveau opéré par les médias (je ne vois rien de plus important, à vrai dire).
    - apprendre à douter et à remettre en cause, notamment l’histoire officielle (et il y a de quoi faire). Ne pas accepter un savoir « tout fait » déversé par un maître, mais plutôt une méthode basée sur la curiosité et le plaisir de découvrir par soi-même (usage de l’auto-correction...) De nombreuses pédagogies (payantes, le plus souvent) fonctionnent ainsi.
    - Non nous n’avons pas tant besoin de scientifiques et d’ingénieurs, nous avons besoin de sciences humaines, de philosophes, de sociologues et d’artistes pour décrypter le monde, ouvrir les horizons et dénoncer les mécanismes mortifères néo-libéraux. Et SURTOUT, dire aux nouvelles générations que TOUT EST POSSIBLE, pas besoin d’être formaté, casé, moulé... ça, ça nous appauvrit tous. Nous devenons par l’éducation des « copies conformes » juste bonnes à être employées, donc au final exploitées. Pourquoi n’apprend-on pas à « entreprendre » à l’école, sans la peur de l’échec (inculquée elle aussi par le système de compétition, notation...)

    L’entreprise n’a pas à dicter ce qu’un citoyen doit être. Le marché du travail n’a besoin que de pauvres, très pauvres compétences. L’ECOLE DEVRAIT NOUS RENDRE LIBRES, TOUS, par le développement de l’esprit critique, l’esprit de la communauté, l’ensemble et non la compétition-chacun-pour-soi. Au contraire, pour les meilleurs, elle formate, pour les moins bons, elle casse. 

    Soyons honnête, elle n’a JAMAIS, depuis sa création, eu ce but. Et c’est bien ça qu’il faut changer.


  • ELAA 17 mars 2015 13:51

    Bonjour,


    moi aussi je conseille en URGENCE à tous de visionner les conférences passionnantes, ultra documentées de l’immense HENRI GUILLEMIN.

    On ne sera pas trop de deux pour souligner l’importance de son travail (en particulier sur la guerre de 1870 et la Commune, ou comment la France a vendu l’Alsace et la Lorraine pour écraser les rébellions populaires parisiennes, un portrait au vitriol de Napoléon (notre « héros absolu » selon les historia...) et une réhabilitation d’un personnage comme Robespierre, comme seul vrai défenseur du peuple face aux intérêts financiers.

    Si on connaissait mieux notre histoire, beaucoup de choses changeraient.

    Quelques citations que nous dévoilent Guillemin :

    - Un pays bien organisé est celui où le petit nombre fait travailler le grand nombre, est nourri par lui et le gouverne (Voltaire)

    -La plus grande partie de nos concitoyens est réduite par l’indigence à ce suprême degré d’abaissement où l’homme, uniquement occupé de survivre, est incapable de réfléchir aux causes de sa misère et aux droits que la nature lui a donnés. (Robespierre)

    - « Jamais je ne commencerai une guerre sans avoir auparavant la certitude que l’ennemi démoralisé d’avance succombera sous mon premier choc. Partout en pays ennemi nous aurons des amis qui nous aiderons. Nous n’aurons même pas besoin de les acheter, ils viendront à nous spontanément. J’entrerai en France en champion de l’ordre social. Nous aurons avec nous les classes dirigeantes et possédantesc’est à dire ces milieux d’affaires pour qui un seul mot du vocabulaire politique s’écrit en lettre capital c’est le mot PROFIT. Ces collaborateurs spontanés n’auront pas de peine à trouver des phrases patriotiques servant d’habillage à leur jeu ». (Hitler)

    De quoi réapprendre l’Histoire, qui est à mille lieues de l’histoire officielle : « Croire à l’histoire officielle, c’est croire des criminels sur parole » (Simone Weil).



  • ELAA 2 février 2015 23:14

    Bonsoir,


    Quand on étudie l’Histoire humaine un peu sérieusement, il n’y a qu’un « complot » qui se dessine : celui de la classe des possédants (nobles puis riches, quels que soient leurs origines) contre le peuple. Quels que soient l’époque, le pays, les enjeux de façade, c’est toujours le capital, le pouvoir puis le politique qui complote CONTRE le peuple. 

    Peut-on réellement appeler ça un COMPLOT ? Quand les puissants sont mondialement connus et reconnus.

    Personnellement, j’appelle ça, lutte des classes, néo-libéralisme... (mais ça porte bien des noms).

    Tout le reste n’est que poudre aux yeux : chaque guerre, chaque attentat, chaque mort est une mort économique. Facile d’invoquer ensuite toutes les histoires possibles et imaginables : 

     « croire l’histoire officielle, c’est croire des criminels sur parole » (Simone Weil)

    Ps : pourquoi la photo de Gull illustre-t-elle ce texte ? smiley


  • ELAA 6 décembre 2014 20:53

    Bonjour Charlotte,


    désolée pour le retard de ma réponse...

    Je ne crois pas à la « promotion » faite pour telle ou telle association, je pense que si l’on a des convictions, on trouve.

    Toutefois, si j’avais une seule recommandation à vous faire, ce serait d’écouter les conférences d’un historien qui personnellement, m’a littéralement ouvert les yeux sur le fonctionnement de la société. Il s’agit d’Henri Guillemin.

    Ses conférences passionnantes, tournées dans les années 70-80 et facilement trouvables sur youtube, déconstruisent avec une très grande précision l’Histoire telle qu’on nous l’apprend à l’école. Et l’on voit se répéter sans cesse les mêmes schémas. L’Histoire est un éternel retour.


    Vous comprendrez alors que la démocratie n’a jamais réellement existé, qu’elle a toujours été simulée par les « possédants » afin d’organiser une société pyramidale... mais à vous de faire ce travail de recherche pour comprendre d’où nous venons, et comment nous en sommes arrivés à cette situation.

    Cette prise de conscience est selon moi la première étape pour s’engager intelligemment et de façon constructive.

    J’espère que cela vous aidera smiley


  • ELAA 4 décembre 2014 14:39

    Bonjour Charlotte,

     

    merci pour votre témoignage !

     

    Pour moi, il y a un véritable problème dans la “segmentation” de la population (que l’on peut peut-être rapprocher du « ciblage » marketing) : selon l’âge, le sexe, la couleur de peau… Suivant notre identité, origine, notre pensée, on nous / on se cantonne souvent à une catégorie plus ou moins précise et perméable, afin de simplifier les débats à l’extrême.

    Dans quels buts ? J’en vois plusieurs… mais le plus évident, est la tactique du “diviser pour mieux régner”. Et votre témoignage en est aussi un reflet bien naturel : dans la galère, difficile d’avoir une vue d’ensemble. Robespierre disait déjà en 1788 :

    La plus grande partie de nos concitoyens est réduite par l’indigence à ce suprême degré d’abaissement où l’homme, uniquement occupé de survivre, est incapable de réfléchir aux causes de sa misère et aux droits que la nature lui a donnés.

     

    Nous pensons donc chacun être victime du système mais en refusant bien souvent à celui d’une « autre catégorie », le droit de l’être tout autant (voir plus haut). Toutes ces petites guerres mises en scène, en particulier sur Internet et dans les médias (guerre hommes-femmes, français-étranger, employé-chômeur… ) instruments de la segmentation de la population, nous empêchent tous de voir la véritable fracture sociale, instituée en gros par la toute puissance de l’argent (je résume, bien sûr).

     

    Le système ne veut pas de nous ? Alors nous ne voulons pas de lui : quand tous ceux qui penseront ainsi s’uniront dans ce sens, et sans chercher à se nuir les uns les autres, alors tout changera.

     

    Si vous avez le temps, rejoignez d’autres personnes qui pensent comme vous (il existe beaucoup d’associations très actives dans ce sens). Vous pourriez même trouver votre place par la même occasion. smiley




  • ELAA 24 novembre 2014 14:15
    Bonjour,

    Une interview très intéressante de Cameron que j’ai vue sur TCM cinéma, pour prolonger la réflexion :


    On comprend mieux pourquoi il est passionné de robots, armes nucléaires et autres voyages temporels : il a TOUT vu, il connaît TOUT, ce type est une encyclopédie vivante de la science-fiction.