Du méthylmercure dans votre assiette
Dans une communiqué de presse du 25 juillet, l’AFSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) préconise une moindre consommation de certains poissons :
"Les poissons sont susceptibles de concentrer certains contaminants dont le méthylmercure. Le niveau de contamination en méthylmercure est cependant variable selon les espèces considérées. Il tend à être plus élevé chez les poissons prédateurs."
Ces poissons prédateurs sont en effet plus susceptibles d’être contaminés par cette substance. Aussi l’AFSAP déconseille-t-elle la consommation de l’espadon, du marlin et du siki aux personnes plus sensibles (enfants et femmes enceintes allaitantes).
Les autres poissons prédateurs devront être consommé avec modération :
"ne pas dépasser plus d’une portion par semaine (150 g pour les femmes enceintes et allaitantes et 60 g pour les enfants jusqu’à trente mois) de poisson prédateur sauvage, en plus des autres poissons consommés."
33 réactions à cet article
-
Meuh non, les légumes sont aussi pollués que les viandes, pô de chance.
-
Les légumes sont pollués aussi, certes, mais plus on grimpe dans la chaine alimentaire, plus les polluants sont concentrés. Si on mange des légumes, la concentration de polluants est plus faible que si on mange des herbivores, et pour les herbivores, plus faible que des carnivores. D’ou la recommendation en question qui deconseille de manger beaucoup de poissons « prédateurs »
-
Et soyons logiques jusqu’au bout, il est fortement déconseillé de manger dd la viande humaine, qui concentre tous les polluants de toute la chaîne alimentaire !!! mdr
-
Vous en doutiez ? ;)
sur le site du cnrs : http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/degradation/01_qu_est_ce.htm
Cette accumulation, qui s’amplifie à chacun des maillons de la chaîne alimentaire, peut prendre parfois une ampleur inquiétante. Un seul exemple : au plus fort de la pollution du Clear Lake, en Californie, alors que les taux de résidus de DDT (un des premiers pesticides utilisés) atteignaient 0,8 microgramme par litre dans l’eau, on en trouvait, 5 microgrammes par litre, dans les algues et le plancton, 100 microgrammes par kilogramme dans les poissons, 5 350 microgrammes par kilogramme dans les muscles des pélicans et des cormorans, et jusqu’à 161 000 microgrammes dans leur graisse.
-
eh ben chouette, kesk’on bouffe demain...pas un jour sans mise en garde sur la qualité de la nourriture.
Alors quoi...finirons nous tous cancereux... ?
Tous les jours le presse renchérit sur la qualité de ce que ns mangeons et rien ne change, sommes nous des singes savants sans avenir ? Alors quoi...enième mise en garde et rien ne change.... ?
Quand pourrons nous nous passer d’avis alarmistes concernant la qualité de la nourriture...tous les ploucs sont bien d’accord ; non à la mauvaise bouffe, mais yen a pas un seul qui gueule en disant :« merde cela suffit » !
Et cela vaut pour bien d’autres sujets....bref nous dénonçons mais nous ne changeons pas !
-
Cette mise en garde est lié à un abaissement des seuils admissibles et non à une augmentation de la concentration dans les poissons cités. La nourriture n’a jamais été aussi saine et le nombre d’intoxications alimentaires aussi faible. Qu’il faille être prudent c’est évident, par contre le coup du « on mangeait plus sain avant » est une escroquerie. Alors merde faisons nous un bon gueuleton et oublions un peu les propos alarmistes.
-
agriculture biologique ou biodynamique n’est pas un retour en arrière passéiste. Au contraire, vous n’avez qu’à vous renseigner à l’INRA, et vous verrez que c’est plutôt une technique tres innovante. Quant à être alarmiste : oui, soyons vigilants,surtout lorsqu’on lit de pareilles bêtises -je cite - « jamais la nourriture n’a été aussi saine » Aussi saine ? Vous nous fîtes rire, monsieur, avec vos poncifs issus de la pensée unique ultra libérale dont l’unique objectif est de nous faire croire que les insecticides, OGM et autres produits industriels sont au service du bien être des populations. Jetez un coup d’oeil sur la situation de l’agriculture en Argentine, et vous verrez ce que c’est que la nourriture saine d’aujourd’hui.
-
L’espérance de vie qui augmente, d’après vous, grâce aux pesticides ! Que pensez vous de l’augmentation des cas de cancer chez des gens de plus en plus jeunes, sans compter les allergies de plus en plus nombreuses. Les pesticides sont contrôlés au niveau de l’E.U et dans chaque Etat, mais chacun sait que les intêrets financiers d’une branche comme l’agriculture (intensive et extensive) prime sur l’intérêt de santé publique. Sachant que les consommateurs ne sont pas informés voire même manipulés pour acheter toujours plus, mais surtout pas pour acheter mieux ! Alors, OUI, l’agriculture biologique et raisonnée ainsi que l’écologie de manière plus large sont des solutions. Justement, il faut augmenter la productivité de l’agriculture Bio et il faut tomber dans le catastrophisme avant qu’il ne soit trop tard, et surtout, il faut cesser de dédramatiser pour justifier ses propres comportements irrespectueux envers la nature et égoïstes.
-
Une telle appétence pour le sensationnalisme me sidère. Voici le communiqué original de l’AFSSA (deux « s ») qui n’a rien d’alarmiste comme votre billet pourrait le laisser croire. Vous n’êtes décidemment par crédibles.
Maisons-Alfort, le 25 juillet 2006, Communiqué de presse Consommation de poissons et méthylmercure En décembre 2005, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments a reçu une saisine interministèrielle relative à la consommation des poissons prédateurs vis-à-vis du risque lié au méthylmercure. Les poissons sont susceptibles de concentrer certains contaminants dont le méthylmercure. Le niveau de contamination en méthylmercure est cependant variable selon les espèces considérées. Il tend à être plus élevé chez les poissons prédateurs. Compte tenu de la sensibilité particulière du système nerveux central humain au méthylmercure durant son développement, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments rappelle et précise, sur la base des données de contamination disponibles, ses recommandations aux femmes enceintes et allaitantes ainsi que pour les jeunes enfants :
- favoriser une consommation diversifiée des différentes espèces de poissons ;
- éviter, à titre de précaution, la consommation des poissons prédateurs (espadon, marlin, siki) ;
- ne pas dépasser plus d’une portion par semaine (150 g pour les femmes enceintes et allaitantes et 60 g pour les enfants jusqu’à trente mois) de poisson prédateur sauvage, en plus des autres poissons consommés. Ces évaluations ne remettent pas en cause les préconisations du Programme National Nutrition-Santé de consommation de poisson au mois deux fois par semaine. Contact presse : Direction de l’information et de la communication 01 49 77 13 59 Baptiste Lélouard, attaché de presse-
Effectivement le communiqué initial est beaucoup plus soft ... Mais est-ce une garantie ?
Je pense avoir déjà lu pas mal de communiqués initiaux trés rassurants sur des évènements qui se sont terminés en catastrophes. Attention, je ne dis pas qu’il faut être alarmiste ... mais le style autruche me laisse tout aussi perplexe que le style alarmiste.
Et puis lorsqu’un de ses enfants ou un proche sera malade, l’autruche dénoncera violemment le manque d’information ...
Mouais ...
-
Je suis bien d’accord avec M. Vidal.
J’aimerai juste que les raleurs incultes reviennent en arrière et mangent comme nos grands parents, ils comprendraient bien vite les progrès qui ont été faits par l’agriculture et les industries agro-alimentaires.
Pour avoir des informations objectives sur ces sujets (alimentation, santé, pesticides, bio), allez donc voir les sites gouvernementaux (agriculture, santé) et non pas ce genre de tissus d’aneries.
-
Ces vrais, nous avons fait énormément de progrès au niveau de la quantité. Malheureusement, au détriment de la qualité...
-
C’est vrai, nous avons fait énormément de progrès au niveau de la quantité. Malheureusement, au détriment de la qualité...
-
>> Au détriment de la qualité
Ceci est tout a fait faux.
La qualité est l’apitude d’un produit à répondre à un besoin. Et la diversité des produits actuels est telle qu’elle répond à tous les besoins :
- prix bas
- sécurité alimentaire
- goûtIl suffit de choisir les produits que l’on veut acheter et d’y mettre le prix.
-
« Il suffit de choisir les produits que l’on veut acheter et d’y mettre le prix. »
Vous n’avez pas l’impression d’être contradictoire avec ce que vous disiez juste au-dessus ?
-
ne soyons pas naifs, l’agriculture biologique est un lobby parmi les autres
-
et une aberration quand on voit que l’on meurre encore de faim en France.
Apres, je ne lui tape pas sur les doigts, elle répond à un besoin, mais les propriétés réelles des produits bio (en terme de mycotoxines par exemple) surprendraient bon nombre des partiants de la bio !
-
Celui-là, n’est pas bien méchant. Je peux le supporter, même si je regrette que le bio ne soit pas à la portée de toutes les familles. Les pauvres étant condamnés à bouffer de la merde de l’autre lobby !
-
bon, pour Ricky et m.Vidal, un lien qui va les interresser, sous reserve qu’ils aient l’ouverture d’esprit nécéssaire à tout dialogue intelligent.
http://www.inra.fr/Internet/Projets/ciab/missions05.htm
Je signale en passant que les « officiels gouvernementaux » se posent de plus en plus de questions sur l’orientation catastrophique que prennent l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire....mais bon, n’oublions pas que le premier qui a osé dire que la terre est ronde a très mal fini sa courte vie...
-
Je vois mal le rapport qu’il existe entre ce lien et le débat en cours sur la qualité des produits.
?
-
Une petite remarque en passant : le communiqué cite des poissons prédateurs relativement anecdotiques dans leur consommation : le siki (un petit requin), l’espadon et le marlin (deux grands « poissons-épées »). Ces deux derniers, qui sont cousins, sont apparentés au thon, qui est également prédateur d’autres poissons et dont la consommation en boîte est autrement plus fréquente. Pourquoi cette omission ?
-
Les poissons prédateurs sauvages concernés sont les suivants : lotte, loup de mer, bonite, anguille et civelle, empereur, grenadier de roche, flétan, cardine, rouget-barbet, brochet, palomette, capelan de Mediterranée, raie et pocheteau, dorade-sébaste et rascasse du Nord, voilier de l’Atlantique, sabre, dorade rose, dorade rouge et pageot, toutes espèces de requins, requin (darne), saumonette et roussette (état pelé), escolier noir et escolier, rouvet, esturgeon, thon, listao et thonine.
-
Vous parlez de qualité comme un élément répondant à nos besoins. C’est vous qui voyez où vos besoins se situent. Moi je vous dis bon appetit et surtout de cherchez pas trop à savoir quels produits rentrent dans la composition de vos aliments, tant qu’ils répondent à vos besoins..... Il y avait une fois un monde ou le diabète était en baisse, les allergies et les cancers en nette diminution mais ce monde fut remis en cause par de méchants alarmistes. On s’aperçut plus tard que la planète se rechauffait à cause d’un nombre important d’alarmes qui se déclenchaient.. Nous mangions de moins bonne qualité avant ? Mais bien entendu que oui, c’est évident ! Pourquoi toujours s’alarmer des produits chimiques qui sont crées pour notre bien être. SVP arrêter !!!! Stop !!!!! Fumez, mangez, buvez et vivons longtemps !!
-
Du méthylmercure dans nos assiettes ? Non... C’est pas vrai !!! Les poissons prédateurs ont le beau rôle n’est-ce-pas ? Une question à deux euros six cents : qui a inventé le « méthylmerdicus »... MMMhhh ???
-
Yep,
Cette contre-indication concerne uniquement les femmes enceintes (à cause de l’enfant qu’elles portent) et les petits enfants. Pas de risque avéré pour les adultes.
++
-
On se souvient,les années 1970, du Thon au Mercure ! depuis,sans doute, plus de boues residus d’aluminium immergées en mer, le thon s’est refait une santé (de Fer !) ; un Scientifique recommandait,il y a peu de temps, de varier ses consommations ,pour varier ,aussi, les Toxiques ingérés ! alors : Humour ou Bon Sens (Paysan, aurait-on dit avant !) ? Pour moi, consommateur de poissons, quelles espéces peuvent étre consommées, sans danger pour moi et la Survie de l’espèce marine ? ex : le Maquereau, quels dangers ?le Hareng ? la Sardine et l’Anchois,et les crevettes ? ; et y a t il des pécheurs qui vendent ce qu’ils péchent, tout ce qu’ils prennent sans rejeter (morts )des quantitès de poissons importantes, pour eux inutiles et qui entretiennent ces nuées de Goelands qui attendent l’aubaine de ces rejets scandaleux ! Poissons, pécheurs, eleveurs, y a t il une voie normale dans ces matières ?
-
Infos sur la définition du méthylmercure : http://www.greenfacts.org/fr/glossaire/mno/methylmercure.htm
-
ça aurait été intéressant de savoir : « comment » les poissons ont ils été contaminés « Combien de temps cette situation va-t-elle durer ? » avoir une liste complàte des poissons
-
Sans s’exciter... Qu’est ce que la qualite de la nourriture ? la qualité bacteriologique ? organoleptique gustative.... ? Une certitude sur la bacteriologie le reste.... On peut trouver de bons fruits et legumes ou meme viande ou poisson non conservés dans la glace aux antibiotiques... mais a quel prix ? des produits non modifiés à petites molecules ? epeautre versus blé ? Et la propriété du vivant ? creusez ca ca fait peur... quand la la prolongation de l’esperance de vie .. c’est surtout l’hygiene... si si... le tout à l’égout notamment.. bises à tous
-
je trouve ce communiqué assez généraliste et approximatif « Les poissons sont susceptibles de concentrer certains contaminants ». Pour un organsime comme l’AFSA, des phrases lapidaires de ce style me semblent très déconcertantes. Il serait sympa de préciser les types de poisssons (s’agit t’il de poissons d’élevage, s’agit t’il de poissons péchés en haute mer, etc....). On a vraiement l’impression à lire ce communiqué que la mort nous attend au fil de la fourchette quand on savoure une truite aux amandes. Pour ma part, je consomme 3 a 4 fois par semaine du poisson ... combien de semaines me reste t’il à vivre Docteur ????
-
La solution est simple. Il faut arrêter de manger.. La viande est ceci, le poisson sauvage est cela, les fruits sont comme-ci les legumes comme cela. La solution c’est le jeun....
A force de vouloir nous empêcher de mourrir on nous empeche de vivre...
-
Un petit rappel : cette note est un communiqué de presse destiné aux journaux et donc au grand public, et donc le style s’en ressent (« susceptibles d’être contaminés », etc.), n’attendez pas les références scientifiques pures et dures, ça serait illisible.
Une remarque (déjà faite par Damien Vidal) : la vraie information, c’est qu’on a abaissé les seuils admissibles de méthyl-mercure. En fait, dit autrement : on admet aujourd’hui qu’il est plus toxique qu’on ne l’admettait avant. Dit encore autrement, : jusqu’ici on s’inquiétait moins du méthyl-mercure que vous ingériez, mais maintenant, on vous dit de faire davantage attention.
Donc, c’est vrai, les précautions augmentent, et on mange mieux (enfin, disons, de façon plus sécuritaire qu’avant).
Le vrai problème, c’est le contrôle de la pollution au mercure (et tant qu’on y est, au chrome et au cadmium), mais là c’est un peu compliqué, les sources sont tellement variées.
Le communiqué de l’AFFSA aurait dû mentionner le thon et le maquereau, ça aurait été plus parlant que le siki (qui mange du requin chez nous ?), mais aussi... plus alarmant ! Or, le but était de rassurer. Difficile exercice que celui du rédacteur du communiqué !
-
J’ai lu qu’il pourrait y avoir une dépollution du mercure possible du corps humain par l’emploi d’argile.On commencerait par des bains, puis les jours passant, on continue avec l’eau d’argile.....Si besoin, cela doit se retrouver.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON