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Accueil du site > Actualités > Environnement > La baisse du prix du pétrole : une occasion perdue ?

La baisse du prix du pétrole : une occasion perdue ?

Faut-il se réjouir de la baisse de prix du pétrole ?

Après avoir atteint des sommets au niveau de 150 dollars par baril ($/bl), le pétrole se retrouve aux environs de 40 $/bl (190 €/tonne). Cette chute est due à un changement de comportement des consommateurs induit par les très hauts niveaux de prix observés pendant le premier semestre(1), à la crise financière ôtant tout intérêt à la spéculation et à la crise économique qui pèse sur la demande. Nombreuses sont les voix qui s’en réjouissent, avec un zeste de mauvaise conscience il est vrai : cette baisse est un coup de pouce bien utile à l’économie en temps de crise ; peut être permettra-t-elle de ralentir la dégringolade de l’industrie automobile. Et puis ce retour à des prix plus raisonnables du pétrole ne démontre-t-il pas que ceux qui affirmaient que ! sa hausse était due à l’épuisement des réserves (effet du Peak Oil) se trompaient ? En fait, elle était due fondamentalement à un déséquilibre de l’offre et de la demande, la demande augmentant du fait de la croissance de la Chine et de l’Inde, l’offre ne suivant pas faute d’investissement dans les forages et dans les raffineries. La reprise des investissements devrait donc permettre de maintenir les prix du pétrole à des niveaux raisonnables même en cas de fin de la crise. Et nous pourrions ainsi garder nos habitudes de consommation pour une période indéterminée.

Il s’agit là d’une dangereuse illusion :

En effet, dans son rapport de 2008, l’Agence Internationale de l’Energie, contrairement à ses précédentes prévisions beaucoup plus optimistes, estime que la production de pétrole « conventionnel » ne devrait pas dépasser 4,6 milliards de tonnes/an, alors qu’en 2006 elle a déjà atteint 4,1 milliards de tonnes/an. Il est donc très probable que les cours du pétrole reprendront leur hausse après la crise. Autant nous y préparer progressivement dès maintenant.
 
Certes, à partir d’un prix du pétrole proche de 100 $/bl on peut envisager de transformer, de façon rentable, le charbon en combustible liquide, mais au prix d’une augmentation importante (près d’un doublement) des émissions de CO2.
 
Or, pour limiter les conséquences du changement climatique, il est impératif de diminuer nos émissions de CO2. Elles continuent pourtant allègrement à augmenter puisque , en 2006, pour le monde entier, elles atteignaient 28 milliards de tonnes contre 27,1 en 2005, soit une augmentation de 3%.
 
Une taxe Carbone serait dans l’esprit du Grenelle de l’Environnement.

Dans l’esprit du Grenelle de l’Environnement il eut été logique de limiter la chute des prix du pétrole TTC car les mesures de soutien aux économies d’énergies coûteront d’autant plus cher que le prix du pétrole sera faible(2) . Une taxe Carbone(3) portant le prix du pétrole, taxe comprise, à l’équivalent de 480 €/tonne rendrait rentables des mesures telles que l’isolation des logements(4), l’utilisation des pompes à chaleur sol-eau, l’utilisation du bois de chauffe, et le chauffage solaire. Au cours actuel de 190 €/tonne il faudra les subventionner d’une façon ou d’une autre. Les modalités d’établissement de la taxe Carbone devraient être définies rapidement, en tout cas avant la fin de la mise en œuvre législative du Grenelle de l’Environnement. « Sauvons le Climat » suggère de saisir d’urgence la Commission Nationale du Débat Public de ce sujet.
 
L’affichage d’un prix minimum du pétrole de 480 €/tonne, taxe carbone incluse, amènerait tous les acteurs à modifier leurs décisions d’investissement en conséquence. Une partie des sommes produites par la taxe devrait être redistribuée aux catégories professionnelles et sociales lourdement dépendantes de l’usage du pétrole, afin de leur donner du temps pour procéder aux adaptations nécessaires.
La France refuse la taxe Carbone mais elle taxe l’électricité non productrice de CO2 !

Si, jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas retenu le principe d’une taxe Carbone, il soutient toujours le développement de l’électricité renouvelable grâce, entre autres dispositions, à l’obligation d’achat par EDF, partiellement compensée par la Contribution au Service Public de l’Électricité (CSPE), payée par tous les consommateurs d’électricité(5) . Ainsi, l’ADEME a récemment estimé qu’en 2020 la part de la CSPE correspondant au soutien à l’éolien et au solaire photovoltaïque atteindrait 2135 Millions d’€ (6).
 
90% de notre électricité est produite sans émission de CO2 (nucléaire+hydraulique+ renouvelables). Est-il normal et raisonnable qu’elle soit taxée lourdement pour favoriser le développement d’une électricité renouvelable qui n’aura que peu d’influence sur nos émissions, alors que nous ne taxons pas le Carbone ? Nous marchons sur la tête ! Si l’on tient absolument à soutenir financièrement le développement de l’éolien et du solaire photovoltaïque il faut le faire par une taxe carbone et non par une taxe sur l’électricité.

(1) Par exemple, 10% de baisse de la consommation d’essence en France entre juin 2007 et juin 2008 et succès considérable du bonus-malus automobile.
(2)En effet le niveau nécessaire du soutien aux opérations d’économies d’énergie sera d’autant plus élevé que les gains financiers liés à la diminution de la consommation de fioul ou de gaz seront faibles.
(3) Plusieurs modalités de perception de cette taxe sont possibles. A titre d’exemple, on pourrait prélever une taxe à l’importation sur le pétrole, sur le gaz et sur le charbon. Supposons que le pétrole soit importé au prix de 240 €/tonne et qu’on désire que son prix à la consommation soit de 480 €/tonne, la taxe sera donc fixée à 240 €/tonne (soit environ 280 €/tonne de carbone). Si le prix du pétrole monte à 340 €/tonne (71 $/bl), la taxe sera réduite à 140 €/tonne. Enfin si le prix du pétrole en vient à excéder 480 €/tonne, la taxe sera supprimée. Dans le cas d’une taxe sur le pétrole de 240 €/tonne, celle sur le charbon atteindrait 280 €/tonne et celle sur le gaz 210 €/tonne.
(4)Passage de 200 à 100 kWh/m2/an.
(5)Cette contribution avait été créée pour permettre l’établissement d’un tarif social de l’électricité pour les familles en difficulté et pour assurer une péréquation tarifaire géographique. Sa mission initiale a été détournée pour en faire un moyen de subventionner la co-génération d’électricité et la production d’électricité par les énergies renouvelables. « Sauvons le Climat » considère que la différence entre les deux fonctions devrait être clairement soulignée en créant une contribution séparée destinée au soutien des énergies renouvelables.
(6) L’ADEME utilise systématiquement des hypothèses minorant ce coût. Sur la base des tarifs actuels l’obligation d’achat du photovoltaïque conduit à lui seul, à partir de 2020, à un surcoût de 2,45 G€/an, plus de 2 G€/an (mais imputé seulement à hauteur de 59 millions d’euros grâce aux manipulations du tarif de référence) pour l’éolien terrestre, surcoûts que les consommateurs paieront, eux, sous forme d’une augmentation des tarifs de l’électricité.

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40 réactions à cet article    


  • K K 17 décembre 2008 15:26

    vous vous trompez de cible, l’auteur doit etre deteste par les ecolos purs et durs


  • Hervé Nifenecker Sauvonsleclimat 17 décembre 2008 15:40

    Il s’agit de limiter la baisse du prix du baril à 100 $ et non 150 ou 200. Par ailleurs il est tout à fait possible d’allouer des bons de détaxation à ceux pour qui les dépenses de chauffage et de transport en voiture individuelle de type domicile-travail correspondraient à une fraction de leur revenu à discuter. Jancovici propose de redistribuer la totalité du produit de la taxe sous forme d’un chèque attribué à chaque famille. Nifenecker propose de distribuer des bons d’achat hors taxe à chaque français. Il y a donc plusieurs solutions pour éviter ce que vous craignez à juste titre, à savoir qu’une politique écologique soit accompagnée d’une injustice sociale croissante. Mais ne vous y trompez pas, la croissance des prix du pétrole reprendra plus vite qu’on ne croit. Et alors ce sont les compagnies pétrolières et les états pétroliers qui mettront la rente dans leur poche, et nous n’aurons pas pris les mesures qui nous auraient permis de limiter les dégâts.


  • bright nantes michel naud 17 décembre 2008 17:28
    Il faut un minimum de cohérence dans le discours.Si on admet qu’il est plausible qu’il y a un réchauffement climatique.

    Si on porte crédit à l’idée que les conséquences qui pourraient en résulter sur la santé, la végétation et les productions agricoles, le niveau des mers, les espèces vivantes, etc. pour difficiles à cerner qu’elles soient sont néanmoins potentiellement telles que nul ne peut exclure la possibilité d’évolutions irréversibles fortement dommageables pour les êtres humains, et ce en particulier dans les régions les plus sensibles que sont probablement l’Arctique, l’Afrique, les petites îles et les méga-deltas d’Asie à forte densité de population.

    Alors il convient de faire quelque chose et de mettre la transition vers une société à bas carbone à l’ordre du jour.

    Cela nécessite en particulier la promotion de l’efficacité énergétique dans tous les secteurs, l’encouragement à changer les comportements individuels, l’investissement dans les technologies de capture de carbone et séquestration du carbone, et bien sûr dans les ressources énergétiques à bas carbone comme l’énergie nucléaire (et oui, Stéphane Lhomme !), l’hydroélectricité et d’autres sources d’énergies renouvelables.
    Dans ce contexte, si une réaction est abracadabrante ce n’est pas celle d’Hervé Nifenecker et du collectif « Sauvons le Climat » qu’il préside et préconise, entre autres, une « taxation du carbone », mais bien celle de Stéphane Lhomme et de son réseau « Sortir du nucléaire ».
     
    "Donner un prix au carbone" est bien le moyen dans une société où les agents sont libres de choisir entre plusieurs solutions d’inciter à des arbitrages différents dans les choix énergétiques.
     
    C’est le seul objet d’une « taxe carbone » telle qu’envisagée par Hervé Nifenecker même si chacun peut imaginer bien sûr qu’une politique énergétique ne peut pas se contenter que de cela.

    Si on regarde les dispositifs déjà mis en place pour les véhicules automobiles, le principe du bonus/malus pour les particuliers, auquel est additionné une taxe sur les véhicules de société basée désormais exclusivement sur les émissions de CO2 et non plus sur des puissances administratives, ce sont bien des premières mesures qui consistent à donner un prix au carbone.
     
    D’ores et déjà les arbitrages réalisés (notamment par les entreprises et les collectivités) montrent que dans un contexte morose de la construction automobile, les ventes de véhicules hybrides, elles, ne faiblissent pas. Malheureusement, c’est Toyota, qui a fait il y a plus de dix ans le choix du développement de la motorisation hybride, qui en tire les bénéfices et non les constructeurs nationaux.
     
    Pour rester dans le domaine des véhicules, le développement des véhicules hybrides plug-in (rechargeables) comme des véhicules électriques urbains, sont un autre développement qui doit accompagner le renchérissement du coût du carbone mais, n’en déplaise une fois de plus à Stéphane Lhomme, le développement des voitures électriques n’a de sens que quand cela peut s’appuyer sur une production d’électricité sans émission de carbone.

  • bright nantes michel naud 17 décembre 2008 17:47

    Bonjour Chantecler,

    La réponse elle est au dessus.

    Un véhicule à motorisation hybride c’est déjà, pour des fonctionnalités comparables un quart de consommation de carburant en moins.

    Ensuite plus on s’orientera vers la motorisation électrique (c’est à dire vers des batteries qui donnent une plus grande économie pour les véhicules hybrides, vers les véhicules hybrides plug-in qui permettent de bénéficier de charges opportunistes sur le réseau, et vers les véhicules électriques pur mais uniquement envisageables en univers urbain), et sous réserve (sinon ça ne sert à rien) que cette électricité provienne d’une production n’émettant pas de gaz à effet serre (et donc d’origine nucléaire, hydraulique et d’autres sources renouvelables), plus la consommation de carburant (et donc les émissions de gaz à effet de serre) diminuera sans que cela soit au dépens des conditions de vie des habitants, en particulier dans les zones rurales qui ne bénéficient pas des efforts qui peuvent être réalisés par ailleurs pour rendre attractifs des transports en commun peu émetteurs de gaz à effet de serre.


  • Croa Croa 21 décembre 2008 23:49

    Plaindre « Les gens modestes » est bien pratique ! smiley Quelques mises au point s’imposent,

    Déjà, sachez que l’essence n’est plus le problème des plus pauvres car ils n’ont pas de voiture. Ces gens sont de plus en plus nombreux !

    Pour les autres un bas prix des carburants n’est pas la solution. Assurer de meilleurs revenus est de loin préférable. A la limite une aide financière pour le trajet-travail (uniquement cela) est possible, éventuellement grâce à la taxe carbonne.

    Petit rappel, la TIPP était proportionnellement plus lourde au XXe siècle. Que dire en plus des privilèges accordés à certaines corporations ! Vis à vis de l’environnement cette politique est irresponsable !


  • Hervé Nifenecker Sauvonsleclimat 22 décembre 2008 11:59

    Les gens "modestes" se chauffent souvent ou sont chaffés collectivement au fioul, au gaz, où, encore plus cher, au cartam ou autre carburant qu’on achète en grande surface. 
    En réalité je pense de plus en plus qu’il faudrait instituer quelque chose comme un système de bons (de tickets si on veut) qui donne droit à un certain nombre de litres de carburants hors taxe C. Pour le reste la taxe serait évidemment plus élevée. Les bons seraient négociables, par exemple dans les bureaux de poste.


  • Stéphane Lhomme Stéphane Lhomme 17 décembre 2008 12:16

    Faut-il le rappeler, l’asso "Sauvons le climat" n’a que faire du climat, elle n’existe que pour promouvoir l’atome.
    Peut leur importe que la "solution" nucléaire aboutisse (en plus des accidents et des déchets radioactifs) à des impasses totales comme :


    - les millions de chauffages électriques français, sensés fonctionner "au nucléaire", entraînent des importations massives d’électricité "au charbon" en particulier depuis l’Allemagne (qui sort du nucléaire... mais qui sauve au passage la France nucléaire). Les immenses quantités de co2 ainsi dégagées devraient être comptées à la France et même au nucléaire français


    - ces importations nous coutent des sommes astronomiques alors que, le reste de l’année, on vend de l’électricité à bas prix et... à perte !


    - le seul réacteur EPR vendu (à la Finlande) est un FLOP total qui va se solder par plusieurs milliards d’euros de pertes... payées par les Français !

    Etc etc etc...

    Merci le nucléaire !


    • Hervé Nifenecker Sauvonsleclimat 17 décembre 2008 15:44

      Je suis surpris par votre modération. Pourquoi n’accusez vous pas AREVA d’être responsable de la crise des subprimes et EDF de la crise économique ?


    • Pierrot Pierrot 18 décembre 2008 13:17

      à @ stephane Lhomme,

      toujours aussi faussaire dans les informations de ce Stephane ...

      Le retard du chantier de l’EPR d’AREVA en Finlande fera l’objet d’une décision juridique pour trouver le responsable : lenteur et exigence de l’autorité de Sûreté finlandaise ?, lenteur du client électricien finlandais à approuver les documents soumis ? le constructeur AREVA ?

      Même si AREVA devait payer des indemnités, ce ne serait évidemment pas les citoyens Français qui pairaient mais cela se traduirait par une légère baisse du bénéfice considérable de la société de droit privée AREVA, de même pour les déboires de CARREFOUR en Chine etc.

      Les électriciens finlandais sont tellement satisfait qu’ils s’apprêtent à commander un second réacteur de type EPR.

      Vos propos démondent, une fois de plus, votre grande ignorance des affaires économiques.


    • foufouille foufouille 17 décembre 2008 12:40

      le nauteur doit un gros riche
      son idee eviterait surtout aux simples citoyens de partir en vacances comme en 1900 ou de pouvoir travailler
      le nauteur fait il ses courses en bus ?
      il devrait essayer


      • foufouille foufouille 17 décembre 2008 17:04

        je suis pas parti en vacance depuis 11a........
        fait donc tes courses en bus toutes les semaines......
        tu devrais acheter 15kg de viande et revenir chez toi a pied ou en bus avec une canne.......


      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 17 décembre 2008 13:19

        Si les millions de français concernés commandaient aujourd’hui dix mètres carrés de photovoltaïque de toiture, le prix tomberait immédiatement à cinquante euros le mètre. L’Etat se chargeant d’encourager cette nouvelle filière par une subvention sur l’installation créerait de l’emploi. L’amortissement assurerait à chacun de devenir responsable de sa consommation et de sa propre production d’énergie, et tous seraient équipés à domicile dans vingt ans, âge de la durée de vie de notre parc nucléaire. Il faut prendre cette décision dès maintenant et donner l’exemple aux nombreux pays en voie de développement qui ne pourront pas se vouer au nucléaire...Gouverner, c’est prévoir dès maintenant la politique qui pourra s’avérer durable à terme. Bien sûr, il doit pour cela renoncer aux abonnements mensuels dont il dépend, mais se soulage d’un très lourd dossier très coûteux...Nous avons déjà payé de nos impôts les infrastructures que l’Etat nous vends encore par abonnements. Non content d’être taxés de toutes parts, il a privatisé nos outils performants qui profitent désormais à la Mafia mondiale, alors qu’elle devraient nous être gratuites, leur entretien payé par l’impôt indirect...

        Je veux bien pédaler si t’arrête de freiner !



        • faxtronic faxtronic 17 décembre 2008 15:00

          Et tu les mets ou des 10m2 par personne....


        • faxtronic faxtronic 17 décembre 2008 15:04

          Il faut creer des usine de productions photovoltaique, recouvrir des champs non cultives de panneau, creer des fermes d energie renouvelable, a echelle industrielle. Apres, ensuite, les gens recouvriraient leurs toitures. Mais il y a plein de gens qui seraint d accord pour cela. Mais pour l instant c est trop cher. Et ce n est en ponstionnant encore leur porte monnaie avec une taxe carbone qu ils pourront se le payer.

          Il faut une source d energie pas cher, et non pas rencherir.


        • Hervé Nifenecker Sauvonsleclimat 17 décembre 2008 16:01

          L’installation de PV est déjà une très bonne affaire grâce aux crédits d’impôts, subventions et vente à EDF à 57 centimes d’euros par kWh. En gros on rentre dans ses frais en 5 ans. Après c’est tout bénéf. Mais cela coûte cher à la collectivité.
          10 m2 de capteurs produisent environ 1 kW crête et 1000 kWh/an. Le coût d’investissement total est de l’ordre de 12000 Euros (soit après déduction de toutes les aides eviron 4000 euros). Le français moyen consomme environ 10000 kWh (y compris l’industrie). Enfin il faut résoudre le problème du stockage de l’électricité. Actuellement les cellules PV ne produisent rien. Elles produisent surtout en été aux environs de midi.


        • LE CHAT LE CHAT 17 décembre 2008 14:53

          au lieu de filer 1000 euros aux personnes qui pourront encore acheter des voitures neuves , c’est à la filière isolation des habitations anciennes qu’il fallait le faire , cela aurait bien plus profité à notre économie , à l’environnement et à l’emploi , les bagnoles sont à 50% importées !


          • uchimizu uchimizu 17 décembre 2008 16:31

            Cet article pose une vraie question : le seul moyen de réduire les émissions est sans doute de taxer les émissions en carbone, et donc d’avoir une énergie fossile qui coûte de plus en plus chère.

            Seul ces prix élevés obligeront les citoyens à faire les choix de vie nécessaire pour limiter leur consommation : déplacements en transports en commun (et donc habitation bien située par rapport à ces transports en commun, et donc plutôt un appartement qu’un pavillon), isolation des logements (là encore, plutôt un apartement qu’un pavillon), et des loisirs adaptés (plutôt une sortie en ville qu’une virée à la campagne, ou encore pire un virée en low cost à Ibiza), une voiture adaptée (petits moteurs, hybrides), et aussi probablement une alimentation adaptée (pas trop de viande rouge).

            Cela n’est pas toujours agréable, mais c’est sans doute nécessaire.


            • faxtronic faxtronic 17 décembre 2008 16:53

              non, une energie chere, c est comme la bouffe chere. Ce sera pas la qualite qui sera privilegie. Il faut une energie propre et pas cher, plutot que rencherir les energies sales.

              Rencherir les energies sales impliquent :

              - Une dependance des personnes pauvres. Le deplacement sera un luxe, donc reserve au riches. Impossible alors de trouver du boulot loin de son habitation, ce sera alors encore plus vital de ne perdre sa place a l usine du coin.

              - T a pas les thunes pour un truc propre ( c est cher), donc tu pirate, tu bidouille, tu brule un pneu pour te chauffer.

              La seule issue est une energie propre et pas chere.


            • foufouille foufouille 17 décembre 2008 17:01

              en gros des camps de concentration pour pauvre
              et les barbeles va falloir y penser

              essaye de faire tes courses en bus pour la semaine........


            • foufouille foufouille 17 décembre 2008 19:54

              @ chantecler
              en gros c’est moins cher
              ca te fait juste un ou deux mois
              et pancreatite oblige, je mangeais pas mal de viande ou patate
              par 50kg c’est encore moins cher


            • foufouille foufouille 17 décembre 2008 22:56

              @ chantecler
              differente options
              le gros congel
              tu separe tout et tu coupe tout


              - le petit congel
              la tu fait cuire un peu et tu bouffe rapide les meilleurs truc genre steack


              - pas de congel
              faut utiliser la methode de grand mere
              les bocaux le parfait
              (pour les ignares, bocaux en verre avec caoutchouc et couvercle en verre)
              la, tu fait 3 jours de cuisine au mieux
              il faut faire precuire la viande (en cocotte) puis la mettre dans les boceaux et ensuite steriliser en cocotte
              le truc est que il faut souvent eviter la lumiere ensuite
              voire la chaleur des apparts
              cette methode etait utilise par ceux qui sont nes en 40 et qui avaient le droit a une cave

              je suis pas un expert, mais en cave ca se conserve 5a


            • uchimizu uchimizu 18 décembre 2008 08:46

              Je pense qu’il ne faut pas faire de la démagogie. Les gens ne polluent pas par plaisir (même les plus cyniques des capitalistes et des gouvernements. Si une énergie propre, facile à utiliser, abondante et bon marché existait, nous l’utiliserions déjà.

              Et il faut aussi être clair : la pollution, ce n’est pas les autres. C’est chacun d’entre nous avec notre mode de vie : alimentation, habitation, transports. Les progrès techniques permettent d’améliorer la situation, mais ne résoudront sans doute pas tout, il faudra aussi adapter notre mode de vie.


            • dgewai 17 décembre 2008 17:18

              Je pense que la suggestion est intéressante ça mettrait de la rationnalité dans les conclusions du Grenelle de l’environnement mais il faut en discuter. Nous vivons dans un univers de taxes sur lesquelles il n’y a jamais eu de débat public. Une taxe carbone débattue à la commission nationale du débat public (CNDP) cela permettrait de mettre sur le tapis l’extension du bonus-malus, les permis négociables CO2 ou encore la TGAP, les aides à l’éolien ou au photovoltaïque..... Une sorte de mise à plat. Certes la tendance générale de notre gouvernement est de promouvoir une fiscalité dure pour les pauvres et légère pour les riches (bouclier fiscal). Sur une taxe carbone il faudra se battre pour qu’elle ne pénalise pas les plus démunis et que les recettes aillent vraiment vers la recherche sur des énergies non émettrices de gaz à effet de serre.


              • Scaevola 17 décembre 2008 20:22

                De toute façon, que ce soit dans un mois ou dans dix ans, le pétrole va devenir cher, tres cher. Donc en effet c’est un leurre de baisser le prix du pétrole. Il aurait mieux valu faire tomber la différence avec 140 $ en alimentant un fond, ceci afin de financer la recherche qu’il faudra faire un jour.


                • herve33 17 décembre 2008 21:12

                  Sans etre un anti-nucléaire , le nucléaire est comme les énergies fossiles et le pétrole , pas viable sur le long terme et l’exemple français qui mise tout sur le nucléaire ne peut pas etre généralisé à l’ensemble de la planète , tout simplement parce que les réserves d’uranium sont limitées ( au maximum un siècle )et c’est comme le pétrole , l’accès à la ressource dépendent du contexte géopolitique

                  L’avenir sera le solaire , et peut-etre la fusion , le nucléaire ne sera qu’une énergie de transition .

                  Une société aux US ( Nona solar ) commercialise des panneaux solaires souples dont le cout de revient serait de dix fois inférieur aux panneaux classiques . Seul problème , leur carnet de commande serait plein pendant au moins un an . 

                  EDF a d’ores et déjà pris investi dans cette société qui sans aucun doute devrait rapporté beaucoup .



                  • Hervé Nifenecker Sauvonsleclimat 17 décembre 2008 21:46

                    Si l’on pouvait un jour faire face aux besoins par un solaire bon marché, après avoir réglé le problème du stockage, ce serait parfait. Pour l’heure ce n’est pas possible et il nous faut autant que possible et aussi rapidement que possible remplacer les fossiles. La technologie nucléaire est déjà maitrisée par : les pays de l’OCDE (USA, Japon, Allemagne etc.), les pays de l’ex URSS (Russie surtout), la Chine, l’Inde, par le Brésil et l’Argentine. Ceci correspond à peu près à 80% de la population et 90% de la consommation d’énergie.
                    Les réserves actuelles d’uranium à un coût raisonnable sont de l’ordre de 35 millions de tonnes (y compris l’uranium des phosphates). Un réacteur de type REP consomme environ 200 tonnes d’uranium naturel. On a donc 175000 années réacteurs disponibles (1000 réacteurs pendant 175 ans). Ceci n’est effectivement pas durable. Il sera nécessaire de passer aux surgénérateurs (Phénix fonctionne depui 1973 sans problème, Superphénix a été arrêté alors qu’il commençait à fonctionner après des difficultés initiales, les Russes construisent leur troisième surgénérateur, les Chinois et les Indiens s’y mettent). Dans ce cas il ne faut plus qu’une tonne d’uranium par réacteur et il devient rentable d’exploiter l’uranium des océans  : 3 milliards de tonnes qui sont renouvelés à raison de 20000 tonnes par an par l’uranium transporté par les fleuves. Avec les surgénérateurs tout change et le nucléaire de fission devient renouvelable dans les faits. De plus le volume de déchets de haute activité est divisé par 100, de même que les besoins d’extraction.


                  • herve33 17 décembre 2008 21:24

                    La baisse du pétrole actuel n’est peut-etre une bonne chose pour le climat , mais une taxe supplémentaire ne peut voir le jour qui si on propose une alternative crédible à l’automobiliste .

                    Cette alternative existe ceux sont les véhicules hybrides et ou électriques . Les constructeurs ont toujours appuyés sur les freins pour nous sortir des voitures électriques viables , tout simplement car la maintenance de ces véhicules leur échapperaient en partie .

                    Le bas cout du pétrole actuel est du en grande partie à la spéculation à la baisse et à la récession générale au niveau des pays développés . Les investissements qui étaient prévus ne seront qu’en partie effectués , voire pas du tout , si cette baisse continue .

                    Dès que la moindre reprise de l’économie verra le jour ( pas avant 2011 ) , il faudra s’attendre à l’envol des prix du pétrole vers des niveaux stratosphériques . Renault l’a bien compris en lançant sa voiture électrique vers 2011 , 2012 .


                    • Hervé Nifenecker Sauvonsleclimat 17 décembre 2008 21:49

                      D’accord avec vous. C’est bien parce que le prix du pétrole va remonter qu’il ne faut pas se laisser endormir par sa baisse momentanée. Les Chinois sont en train de prendre de l’avance avec les voitures électriques parce qu’il contrôlent le marché des batteries Lithium


                    • krolik krolik 17 décembre 2008 21:53

                      @herve33
                      Vous dîtes  :"le nucléaire est comme les énergies fossiles et le pétrole , pas viable sur le long terme .../..., tout simplement parce que les réserves d’uranium sont limitées ( au maximum un siècle )et c’est comme le pétrole ,’

                      Ce que vous dîtes montre que vous reprenez une argumentation verte de chez verdâtre.
                      Actuellement on ne brûle que 1% des combustibles nucléaires.
                      Mais lors de l’élaboration du combustible par enrichisselment en isotope 235 on a produit de l’uranium appauvri. Uranium appauvri qui servira de combustible dans les réacteurs de Génération 4.
                      Actuellement on a en France des stocks d’uranium appauvri capables de faire fonctionner un parc électronucléaire Génération 4 équivalent au parc actuel pendant 4 à 5000 ans.. Alors dire que l’on a de la réserve de combustible pour 100 ans c’est de la désinformation la plus complète.
                      D’autre part on peut toujours développer le cycle au thorium, thorium deux fois plus abondant que l’uranium sur Terre...
                      Ce ne sont vraiment pas les ressources qui manquent à moyen et à long terme.

                      Quant à la "Fusion" , je pense que dans 300 à 400 ans on en reparlera encore. Mais il faut bien laisser des sujets de développment à nos descendants.
                      @+


                      • millesime 17 décembre 2008 23:18

                        le consommateur n’est guère concerné, ni dans la hausse, ni dans la baisse des cours, lesquels sont "organisés" à New-york
                        actuellement les hedges funds qui étaient "acheteurs" sont obligés de "vendre" pour créer des liquidités.. ; !voilà la réalité
                        lire mon blog


                        • vachefolle vachefolle 17 décembre 2008 23:21

                          1/ La baisse des prix du petrole est lié a la crise et la baisse de la consommation.
                          2/ Baisse de la consommation => baisse du rejet de CO2 => Effet benefique pour la planete
                          3/ Baisse des prix du petrole => Baisse des investissements dans les nouveaux champs
                          4/ Baisse des investissements dans les nouveaux champs => Pas de reserve lorsque le marché reprendra
                          5/ Pas de reserves sup => Moins de production => Moins de pollution

                          Bref, que des bonnes nouvelles pour la planete. Si au lieu de claquer nos reserves en 20 ans, nous le faisons en 30 grace a la crise, ce sera le remede le plus efficace contre l’effet de serre que tous les forums mondiaux.

                          Enfin , effectivement on peut dire que les investissements dans les energies alternatives vont baisser, mais cela donnera aussi le temps aux technologies propres d’être pretes. J’ai du mal a croire que les recherches dans ce domaine vont etre coupées nettes a cause du prix du baril, surtout qd on voit obama qui veut rendre les US independants energetiquement parlant.

                          Bref, a court terme il s’agit d’une excelente nouvelle pour la planete, et n’oublions pas l’effet psychologique. Avec la crise les gens font des economies, et apprennent a consommer de facon plus intelligente.


                          • JONAS Virgule 18 décembre 2008 15:36

                            @ Krolik ou herve33 et à tous :

                            Bonjours les déchets… !

                            ASPECT PHYSIQUE ; APPARENCE :

                            En Tant que Pompier spécialiste NBC (Nucléaire, Bactériologie, Chimie), je n’ai rien d’autre à ajouter.....  smiley

                            SOLIDE DE FORMES VARIABLES ; METAL GRISATRE-BLANC, LUSTRE.

                            DANGERS PHYSIQUES :
                            Possibilité d’explosion de poussière si sous forme de poudre ou de granulés mélangés à l’air. A l’état sec, la substance peut se charger d’électricité statique par tourbillonnement, par transport pneumatique, par écoulement, etc.

                            DANGERS CHIMIQUES :
                            La chaleur peut provoquer une violente combustion ou explosion. Peut se décomposer par explosion à la suite de chocs, de frottements ou de secousses. Lors de sa combustion, il se forme des fumées toxiques. Réagit violemment avec les oxydants forts en provoquant des risques d’incendie et d’explosion.

                            LIMITES D’EXPOSITION PROFESSIONNELLE (LEP) :
                            Pas de TLV établie.

                            VOIES D’EXPOSITION :
                            La substance peut être absorbée par l’organisme par inhalation et à travers la peau, et par ingestion.

                            RISQUE D’INHALATION :
                            L’évaporation à 20°C est négligeable ; une concentration dangereuse de particules en suspension dans l’air peut cependant être atteinte rapidement.

                            EFFETS DES EXPOSITIONS DE COURTE DUREE :
                            La substance est irritante pour les yeux, la peau et les voies respiratoires. L’inhalation de la vapeur ou de l’aérosol peut causer des lésions aux os et aux poumons. La substance peut avoir des effets sur le système formant le sang , entraînant une anémie pernicieuse. Les effets peuvent être retardés (voir Notes). L’observation médicale est conseillée.

                            EFFETS DES EXPOSITIONS PROLONGEES OU REPETEES :
                            Un contact répété ou prolongé avec la peau peut causer une dermatite. Risque d’atteinte pulmonaire lors d’une exposition répétée ou prolongée de la poussière. Cette substance est cancérogène pour l’homme. Peut causer des altérations génétiques héréditaires chez l’homme. Peut causer des effets toxiques sur la reproduction chez l’homme. smiley

                            Bonne Journée.

                             

                             

                            Le THORIUM :

                            Le thorium 232 est un isotope fertile : en absorbant un neutron, il se transmute en thorium 233 (radioactif), qui se désintègre en suite en Protactinium 233 (radioactif), qui se désintègre à son tour en Uranium 233 fissile.

                            Tous les isotopes du thorium sont radioactifs. Le thorium naturel n’est constitué que du seul isotope, le thorium 232, à très longue période radioactive (14 milliards d’années).


                            • Hervé Nifenecker Sauvonsleclimat 18 décembre 2008 16:17

                              Aux débuts de ma carrière de chercheur j’ai manipulé des kilos de Thorium métallique sous forme de plaques sans prendre d’autres précautions que de prendre des gants (comme pour le Plomb). Par contre l’usinage devait être fait en boîte à gants et sous gaz inerte car c’est un métal inflammable et qui, sous forme de poudre, peut réagir viollement avec l’oxygène de l’air. Il est toxique par ingestion comme beaucoup de métaux lourds. Il est peu radioactif (moins que l’uranium naturel).


                            • JONAS Virgule 18 décembre 2008 17:20

                              Je vous signale que je ne suis pas l’inventeur du tableau que j’ai affiché ci-dessus, mais qu’il fait partie des cours des officiers Pompiers des CMIR (Cellules Mobiles d’Interventions Risques Radioactifs).

                              Les lecteurs pourront se faire une opinion sur vos propos rassurants.

                              @ +


                            • Hervé Nifenecker Sauvonsleclimat 18 décembre 2008 17:45

                              Je ne mets pas en cause votre bonne foi. Il me semble clair que lors d’une intervention des précautions importantes doivent être prises, d’autant plus qu’on peut souvent craindre un incendie et qu’on ne connaît pas forcément l’état physico chimique du produit. Mais il faut arrêter d’affoler les gens. Ils sont beaucoup plus menacés par les amanites phalloïdes que par le Thorium. 


                            • JONAS Virgule 18 décembre 2008 22:07

                              On peut se priver de champignons, on ne peut pas s’arrêter de respirer !
                              Avec les passoires de la vallée du Rhône, bientôt il faudra choisir entre le masque et la fuite dans une autre région, voire l’exil sur une île du pacifique.

                              Bonne chance aux candidats à la filiére électronucléaire. 


                            • Hervé Nifenecker Sauvonsleclimat 19 décembre 2008 18:37

                              Cher Vigule,
                              Je pense que vous devez être beaucoup plus jeune que moi. J’étais môme lors de la guerre 40. On bouffait n’importe quoi. En gros on a suvécu (je ne parle pas des déportés ni des victimes de la guerre). Près de chez vous, après la guerre il me semble me rappeler qu’il y a eu 200 morts à Pont St Esprit pour avoir mangé du pain (bio à l’époque, bien sûr) contaminé à l’ergot de seigle. Les intoxications alimentaires étaient nombreuses. L’espérance de vie dépassait à peine 60 ans. Après j’ai connu la guerre d’Algérie. J’ai eu la trouille comme beaucoup. Une bombe a explosé près de moi et tué des amis avec qui je venais de parler. Mais j’ai réussi à reprendre une vie normale, avec ses grandes joies et ses grandes peines.
                              Tout cela pour vous dire que nous ne savons plus ce que nous avons (en général, pas tous, bien sûr) : une bonne santé, une bonne bouffe (et oui, elle est médicalement très surveillée), de l’eau généralement potable (les puits contaminés à la campagne étaient légion), une forêt qui progresse, la paix. Bien sûr tout n’est pas parfait, mais au moins sachons apprécier ce que nous avons.
                              A vous lire je me demande comment vous pourriez être serein : peur des dangers du nucléaire, des OGM, des pesticides, des ondes EM (à propos utilisez vous un téléphone portable et le WIFI), des produits chimiques, des nano particules, tout cela doit vous empêcher de vivre alors que vous êtes probablement en bonne santé. Je vous souhaite de surmonter toutes ces angoisses. C’est d’autant plus important que vous avez des chances de vivre plus longtemps que moi. Mais quelle vie si elle est envahie par la peur et l’angoisse.
                              Je ne dis pas qu’il ne faut pas être prudent et minimiser les comportements à risque. Et vous même, puisque pompier (comme un de mes fils) le savez parfaitement. Mais il n’existe pas de vie sans risque.
                              Je vous souhaite de trouver la paix et la sérénité.


                            • JONAS Virgule 18 décembre 2008 15:39

                              Message victime d’un Bug ? Mais excuses, mais il reste compréhensible en commençant par la fin !
                              C’est curieux, je suis un des seuls victime de ces bug ?  smiley smiley smiley


                              • Blog de Glace Emmanuel Hussenet 18 décembre 2008 17:28

                                En dehors de toute polémique, j’aimerais préciser deux choses :


                                - La première, c’est le coût énorme en émission de GES du développement de l’éolien industriel. Le problème vient de l’intermittence. Quand le vent cesse de souffler ou n’est pas assez puissant, afin d’assurer la continuité de la livraison, EDF est tenu d’activer des centrales thermiques classiques. Les centrale de Porcheville, Cordemais, qui fonctionnent au fuel et au charbon et qui, au début des années 2000, paraissaient condamnées par le nuclaire à fermer leurs portes, tournent désormais à plein régime. Objectif ? Réguler la production éolienne trop discontinue. D’autres centrales, fonctionnant au gaz russe cette fois, sont actuellement en construction et entreront en activité dès 2010 pour compenser les lacunes de cette énergie "propre".


                                - Le deuxième point touche les conséquences réelles de l’excès de CO2 de l’atmosphère sur les océans. A ce propos, je vous invite à visionner 4 petites vidéos réalisées avec des fonds européens et qui exposent très clairement les choses. Vous pouvez y accéder à partir de mon blog :

                                http://blog-de-glace.org/

                                Au besoin, cliquez sur le tag VIDEO

                                Bien à vous


                                • JONAS Virgule 19 décembre 2008 15:12

                                  @ L’Auteur :

                                  Article très pertinent ! Bravo.

                                  Comment l’humanisme peut tuer ! ! !

                                  En voulant sauver tout le monde, on finit par suicider tout le monde… !

                                  L’argument qui consiste à dire, si le pétrole est trop cher, seul les riches pourront rouler est fallacieux, pourquoi ? À cause du nombre. Dix riches qui roulent avec des 4X4, ne pollueront jamais autant que 100 " pauvres ".

                                  Raisonnement ignoble j’en conviens.

                                  L’humanisme stupide, c’est celui d’un capitaine de navire qui se porte au secours d’un autre en détresse. Son bateau peut supporter avec ses 600 propres passagers, 100 personnes supplémentaires, au delà, il coule.

                                  Dans le bateau en détresse, il y a 600 passagers, s’il veut en secourir plus de 100, il coulera avec ceux qu’il a secourus, plus ses propres passagers, soit 701 naufragés.

                                  Total de la catastrophe, 1 200 victimes, dont 701 de la bêtise.

                                  En conclusions :

                                  J’ai l’impression que nos Gouvernants à échelle mondiale, ne savent plus comment freiner la croissance, sachant qu’un danger climatique global nous menace !

                                  Ne pouvant crier au feu, sans provoquer une panique apocalyptique, ils essaient quelques recettes sans grand succès, qui se heurtent à ce redoutable humanisme qui a l’ambition de sauver tout le monde, mais qui n’en a ni les moyens ni la solution. Pourquoi ? Les sacrifices c’est toujours l’autre qui doit les faire, surtout lorsqu’il s’agit de sa propre vie.

                                  Pour ma part, en tant que Pompier, j’ai envisager de la perdre pour autrui et mes camarades peuvent en témoigner, d’autre l’ont perdu ! Mais ce qui compte c’est la vocation et l’intention et les actes.

                                  Mais actuellement, la pensée commune qui consiste à dire : " On n’a qu’une seule vie, il faut en profiter " et " On n’y peut rien ", me laisse plus que pessimiste, sur l’avenir de cette Civilisation.

                                  Il y aura des survivants, mais dans quel état ! Dans les grottes.

                                  " Là où est le commencement, est la fin ".

                                  @ +

                                   

                                   

                                   

                                   

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