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Accueil du site > Actualités > Environnement > La relance du nucléaire est-elle possible ?

La relance du nucléaire est-elle possible ?

La situation climatique en France, et en Europe plus généralement, commence à inquiéter l’opinion publique. Ne rejetant pas de gaz à effet de serre, l’énergie nucléaire refait surface dans les stratégies énergétiques de nombreux pays. Opportunisme, vraie solution de recours, lobbying, quelle que que soit la réalité de ce retour en grâce auprès des politiques, de nombreuses questions restent posées sur son bien-fondé.

Pour mieux comprendre les conséquences des choix qu’ont à faire nos dirigeants, il convient de répondre à certaines questions fondamentales.

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Centrale nucléaire
Chaque réacteur produit 200 kg de plutonium par an.

Quelles sont et seront à l’avenir les besoins énergétiques de l’humanité ?

La puissance mondiale utilisée aujourd’hui est d’environ 12 000 GW. Elle devrait doubler d’ici 2050, et vraisemblablement se stabiliser à ce niveau, soit, 24 000 GW. A titre indicatif, rappelons qu’un réacteur nucléaire fournit en moyenne 1 GW. Notre consommation d’énergie est répartie de la façon suivante : environ 74% d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), 20% de renouvelables et seulement 6% de nucléaire. (1).

Si la part du nucléaire passait à 50%, cela supposerait de disposer de 6000 réacteurs pour la consommation actuelle d’énergie, et du double d’ici cinquante ans. Il y en a environ cinq cents en fonctionnement dans le monde à ce jour.

Quelles sont et seraient, dans la perspective du tout nucléaire, les quantités de déchets hautement radioactifs produites ?

Le plus dangereux et le plus longuement actif d’entre eux est le plutonium. Un millionnième de gramme de cet élément tue un homme, sa demi-vie, c’est-à-dire la durée au terme de laquelle la moitié de son activité a disparu, est de 100 000 ans, sa masse critique, c’est-à-dire la quantité de plutonium confinée qui déclenche un processus de réactions en chaîne, est inférieure à 500 grammes. Chaque réacteur produit chaque année 200 kg de plutonium. Le parc mondial produit donc 100 tonnes de plutonium par an. 12 000 réacteurs en produiraient près de 2400 tonnes pour satisfaire 50% de nos besoins énergétiques dans cinquante ans. La question de la gestion d’une telle quantité devient extrêmement critique, surtout à l’échelle d’une période dépassant 100 000 ans.

Quelles sont les ressources mondiales, et qu’en est-il de la notion d’indépendance énergétique ?

Il est établi que les réserves d’Uranium 235, celui qui est utilisé dans les centrales actuelles, ne nous permettront pas de dépasser la fin de ce siècle, au rythme de la consommation actuelle. L’autre source, l’Uranium 238, est bien plus abondante. Mais son utilisation suppose des réacteurs fonctionnant à plus 500 °C et refroidis au sodium liquide. Cette technologie a fonctionné dans le surgénérateur Superphénix, mais les obstacles techniques à lever pour en faire une technologie fiable et peu risquée sont très nombreux. Cependant, nous disposerions alors de 4000 ans de ressources si nous passions à une politique énergétique incluant cette technologie nucléaire à hauteur de 50% de notre consommation. D’autre part, l’Union européenne ne détient que 2% des réserves mondiales d’uranium. Quelle sera la situation géopolitique dans deux siècles, mille ans, trois mille ans ? Personne ne peut le dire ni garantir que les surgénérateurs que nous pourrons peut-être fiabiliser seront alimentés en Uranium 238 pendant quatre millénaires.

Quel coût représente réellement le nucléaire ?

Un réacteur nucléaire doit être démantelé au bout de soixante ans de fonctionnement, et seulement lorsque le niveau de radiations a suffisamment baissé. Les matériaux doivent être retraités et stockés. EDF indique que le surcoût du démantèlement a été provisionné, sans pour autant préciser à quelle hauteur. En réalité, il semble que personne n’ait la moindre idée du coût que représentera, au bout du compte, l’utilisation de cette énergie. Ce qui est sûr, c’est que ce sont les générations futures qui le prendront financièrement en charge.

En attendant, la comparaison des budgets alloués aux différentes énergies révèle que les orientations politiques en France n’ont guère changé depuis le choc pétrolier de 1973. En 2001, 423 millions d’euros de subventions étaient alloués au nucléaire, contre seulement 40 millions pour le développement des énergies renouvelables. La situation n’a pas changé depuis.

Coûts exorbitants, perspectives à court terme, pari fait sur notre capacité future à gérer des déchets extrêmement dangereux comme sur l’évolution géopolitique de la planète, le nucléaire ne peut gommer de tels inconvénients pour son seul mérite de ne rejeter que peu de CO2. La relance du nucléaire n’est peut-être qu’une illusion, les géants de cette industrie profitant de la crise déclenchée par le réchauffement climatique pour signer quelques contrats et construire quelques réacteurs. Car cette énergie ne pourra pas répondre à la demande croissante de façon durable. Le problème réside en fait dans les retards qu’accumule, faute de crédits, la recherche sur les énergies renouvelables, des énergies qui seules pourront garantir indéfiniment à l’humanité son approvisionnement énergétique.

Sources :

(1) Nature, 1er novembre 2002

Mal de Terre, Hubert Reeves, Editions du Seuil


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39 réactions à cet article    


  • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 19 janvier 2007 12:12

    Bon article, pour une fois.

    Vous nous avez expliqué les chiffres, et on a pas eu le droit au discours « intégristes » des pour ou contre, que l’on voit habituellement avec ce genre de sujet.


    • valerian (---.---.213.131) 19 janvier 2007 13:16

      Le plutonium est un atome fissible c’est à dire qu’il peut être considéré comme un déchet si il n’est pas utilisé ou, comme une matière première s’ il est brulé. C’est d’ailleur ce combustible qui est utilisé dans les réacteurs surgénérateur.

      Pour superphénix, le Sodium liquide utilisé pour transporter la chaleur n’est pas l’unique solution disponible. On peut aussi utiliser de l’helium ( en autre).

      C’est d’ailleur le but du forum sur la génération 4 des prochains réacteurs, de définir le meilleur fluide caloporteur.


      • pepin2pomme (---.---.100.11) 19 janvier 2007 13:43

        Vous évoquez les réacteurs de 4ième génération. Je pense que c’est une piste à privilégier car :

        - les énergies renouvelables ne pourront jamais couvrir les besoins
        - Le pétrole / gaz ou charbon vont s’épuiser, (et c’est même une bonne chose si on considère les conséquences).
        - La fusion nucléaire c’est de la science-fiction. Malgré la construction du réacteur expérimental, les plus grands spécialistes de ce domaine ne sont pas optimistes quant à la faisabilité d’une centrale de fusion nucléaire.
        - Le nucléaire des générations 1 à 3 aura vite épuisé les ressources d’U235

        Les réacteurs de 4ième générations pourront brûler l’U238 qui est très abondant et surtout pourra recycler bon nombre de déchets issus des centrales actuelles (en premier lieu l’encombrant plutonium comme cité dans l’article, mais aussi de nombreux autres composés lourds). Le seul problème avec les centrales de 4ème générations (dites aussi à neutrons rapides), c’est que l’eau, en freinant les neutrons empêche la réaction nucléaire d’avoir lieu, et donc il faut utiliser du sodium liquide comme fluide caloporteur. Cette technologie est très délicate, mais il n’y a pas de problèmes théoriques insurmontables, il suffit de s’en donner les moyens.

        Coté sécurité, la fission à neutrons rapides ne peut pas s’emballer, en cas de divergence, la plupart des matériaux en freinant ou en absorbant les neutrons vont arrêter la réaction spontanément.


        • Stephane Klein (---.---.19.227) 19 janvier 2007 14:30

          Quelques nuances :

          - la demi-vie du plutonium n’est pas 100 000 ans mais de 24 000 et la duree pendant laquelle celui-ci est gangereux est estime a 200 000 ans a la louche, on est plus a un siecle pres.
          - le nuke c’est 6% de l’energie mondiale mais 16% de l’electricite mondiale, juste pour poser le probleme.

          Par contre, il faut abonder une partie de vos affirmations : il est fort probable que le cout du demantellement des centrales soit sous-evalue en France car la ou nous provisionnons 1 MdE par GW, le Royaume-uni a estime a 100 MdE le demantellement de ses 19 reacteurs nucleaires. Sachant que nous en avons 56, le calcul est vite fait. Meme en teno=ant compte du fait que les centrales francaises sont moins vetustes que les anglaise et qu’en France, on fait tou mieux qu’ailleurs (ironie), nous avons de quoi nous poser des questions.

          Ca n’est pas pour rien que EDF veut prolonger de 10 ans la vieille centrale de Fessenheim qui atteindra ses 30 ans le 11 mars prochain : on a pas l’argent pour demanteller.


          • (---.---.229.236) 19 janvier 2007 15:15

            Vive le nucléaire, donc !

            Par contre pour les déchets, je remarque qu’il y a de la place en afrique. Inutile donc de s’en tracasser vraiment.


            • mijo (---.---.98.217) 19 janvier 2007 15:31

              Merci pour cet article intéressant et documenté. Au delà du fait qu’il soit affligeant d’utiliser l’alibi du réchauffement climatique pour relancer le nucléaire, est-ce que cet argument tient vraiment la route ? Est-ce que les périodes de canicule qui s’annoncent plus violentes et plus prolongées ne rendent pas caduque l’énergie nucléaire ? S’il n’y a pas assez d’eaux froides dans les rivières pour refroidir les centrales,n’est-on pas obligé de les arrêter (ce qui finalement rend cette énergie inutile et coûteuse) ?

              Comme le conclut votre article, je pense qu’il est temps de sortir les panneaux solaires et de booster les énergies renouvelables. C’est assez triste de voir que nous sommes en train de rater le coche des énergies nouvelles qui créent des emplois et dynamisent l’économie en Allemagne et en Espagne, et suscitent une frénésie entrepreneuriale dans la Silicon Valley.

              Quant à la remarque de Stéphane Klein « Ca n’est pas pour rien que EDF veut prolonger de 10 ans la vieille centrale de Fessenheim qui atteindra ses 30 ans le 11 mars prochain : on a pas l’argent pour demanteller », si elle est véridique, notre situation est encore plus inquiètante...


              • Stephane Klein (---.---.19.227) 19 janvier 2007 17:59

                Vu dans le journal de l’environnement de ce jour :

                " Les déchets radioactifs posent problème à Zapatero

                Conformément à la parole donnée, mais aussi pour de « sérieux problèmes non résolus » en matière de déchets, le chef du gouvernement espagnol, José-Luis Rodríguez Zapatero ne relancera pas le programme nucléaire. Après les déclarations appuyées de membres de son gouvernement, J.-L. Zapatero a confirmé « qu’il n’était pas dans les plans du gouvernement de relancer un programme de développement ou d’accroissement de l’énergie nucléaire ».

                Pour le Premier ministre, même si le nucléaire paraît « la réponse la plus simple » aux questions d’approvisionnement énergétique, « il existe encore un sérieux problème, celui des déchets, pour lesquels il n’y a pas de réponse efficace et il n’y en aura pas à l’avenir », a-t-il estimé le 17 janvier. Il a ainsi préconisé la poursuite de la politique de développement des énergies renouvelables et alternatives et, « bien entendu, d’une politique européenne en matière énergétique ». "


                • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 19 janvier 2007 18:26

                  Il et assez intéressant de constater que, lorsque l’histoire énergétique d’un pays est différente de notre histoire, le nucléaire pèse moins lourd dans la balance. Comme le dit très bien Hubert Reeves dans « Mal de Terre », le nucléaire, c’est la fuite en avant car on part du principe que la science résoudra les problèmes techniques que pose cette technologie. Les déchets à stocker ou recycler, les réacteurs de 4ème génération fonctionnant à l’Uranium 238, la fusion, autant d’incertitudes que l’on tente de lever à grands renforts de financements exorbitants, mais dont l’aboutissement reste théorique. Et, rappelons le encore une fois, les réserves mondiales d’Uranium 238 sont importantes (en rapport à celles de l’isotope 235), mais ne couvriraient au mieux que 4 millénaires d’exploitation. A l’échelle de notre jeune humanité, cela reste que du court terme !

                  ERRATUM 2 : période (demi-vie) de 24110 ans pour l’isotope 239, et 37000 pour le 242. Les autres isotopes ont des périodes plus courtes (de 14,4 ans à 6560 ans). Quant à la part du nucléaire dans notre consommation d’énergie, elle tenait compte en effet de notre consommation totale, transports compris, et n’était pas réduite à la seule production d’électricité.


                • Vive la République Vive la République 19 janvier 2007 22:01

                  En voilà un article pseudo-objectif truffé d’idéologie. Le nucléaire (si on passe à la 4ème génération) est de mon point de vue la solution la plus prometteuse, en tous cas pour les pays développés qui peuvent maîtriser la technologie.


                  • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 19 janvier 2007 22:59

                    « Si » ... Pour le moment, on se borne à construire, à l’image de l’EPR, des réacteurs de 3ème génération. Avec des si...


                  • martoni (---.---.18.6) 19 janvier 2007 22:12

                    Il ne faut pas oublier que les 20% de renouvelable c’est surtout ... des barrages.

                    Les trois gorges en chine, c’est du renouvelable.

                    Bref, renouvelable ne signifie pas forcement écologique.


                    • Rdlm (---.---.114.107) 19 janvier 2007 22:45

                      Blablabla... le problème des déchets n’est plus un problème !!!

                      Ah oui, je sais, ça la fou mal pour les anti nucléaires mais c’est ainsi ! Désolé pour vous mais je compatis, la vérité fait toujours mal !

                      Un chercheur allemand a trouvé un moyen de diviser par 100 la durée de vie des déchets radioactifs. Leur gestion devient enfin un problème soluble Pendant que les politiques se chamaillent pour savoir où stocker leurs déchets radioactifs en toute sécurité et pour plusieurs millénaires, des chercheurs allemands de l’université de Bochum [en Rhénanie-du-Nord / Westphalie] proposent de réduire la durée de vie des éléments radioactifs à quelques centaines d’années, à l’aide d’un processus de fusion provoqué artificiellement. Ils espèrent ainsi réduire sensiblement la demi-vie des éléments émetteurs de rayonnement alpha - les particules a ont une activité élevée et sont particulièrement néfastes pour les cellules vivantes. Après avoir réalisé quelques expériences préliminaires en laboratoire, les physiciens ont décrit leur méthode dans plusieurs revues spécialisées. Même si l’idée était vérifiée, il faudrait encore surmonter de nombreux obstacles techniques avant de pouvoir la mettre en pratique. Le jeu en vaut la chandelle. “Grâce à cette technique, les déchets radioactifs pourraient être complètement éliminés dans un laps de temps équivalant à la durée de vie des personnes qui les ont produits”, explique Claus Rolfs, de l’université de Bochum, dans la revue spécialisée Physics World.


                      • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 19 janvier 2007 22:54

                        Beaucoup de conditionnels dans un commentaire qui a pour intérêt d’offrir un espoir de retraitement des plus de 1500 tonnes de Plutonium déjà « créés » par les 500 réacteurs à neutrons lents en fonctionnement dans le monde. Il tombe aussi à pic dans cette période d’incertitude mise à profit par l’industrie nucléaire pour relancer son image.


                      • Menteur (---.---.54.32) 20 janvier 2007 23:16

                        Hé bien, ma grand-mère a inventé aussi un truc dans sa salle de bain pour faire disparaitre les déchets radioactifs en 5 minutes. Génial non ? Encore plus fort que le menteur allemand...


                      • Sylvain (---.---.30.90) 20 janvier 2007 01:20

                        Autre article intéressant qui relate du nucléaire, sur Agoravox (800 réactions) :

                        http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=10680

                        Y a-t-il encore des personnes au courant de cet évènement ?

                        Enfin, un site dédié a été créé, avec une pétition internationale, cliquez sur le lien ci-dessous.


                        • (---.---.250.211) 20 janvier 2007 10:44

                          Je partage le commentaire : « En voilà un article pseudo-objectif truffé d’idéologie » !

                          1) sur le plutonium : Si vous rappelez qu’une centrale nucléaire produit du plutonium, pourquoi ne rappelez-vous pas aussi qu’il est recyclé et réutilisé dans les centrales nucléaires comme combustible. La question des déchets à vie longue ne porte donc pas sur le plutonium, mais sur les produits de fission. La principale différence est que ces derniers n’ont pas du tout les mêmes masses critiques, et ne peuvent donc pas servir à faire des bombes atomiques.

                          2) superphénix Cette technologie de nouvelle génération peut sans doute encore progresser, mais qu’est-ce qui vous permet de dire que « les obstacles techniques à lever pour en faire une technologie fiable et peu risquée sont très nombreux » ? L’Autorité de Sureté Nucléaire française avait pris publiquement position pour dire que le niveau de sureté était satisfaisant, et comparable aux centrales en exploitation.

                          3) sources d’uranium Si l’UE ne dispose que peu d’uranium, pour être objectif, il faudrait aussi rappeler que plus de 50% des sources d’uranium sont au Canada et en Australie, qui ne sont pas exactement des pays du golfe persique...

                          4)Coût du démantèlement Vous dites : « EDF indique que le surcoût du démantèlement a été provisionné, sans pour autant préciser à quelle hauteur. » Pourtant, ils suffit de regarder les comptes d’EDF, qui comme pour toutes les entreprises cotées, sont publics.

                          5) Subventions à la recherche Votre chiffrage (sans source) est plus qu’approximatif : le CNRS, et même le CEA participent intensément au développement des énergies renouvelables. Le ratio par exemple dans le PCRD est totalement différent. Ce chiffre de 40M€ est simplement fantaisiste !

                          Dommage donc pour un article, qui se présente comme objectif. Chacun peut avoir un avis sur le nucléaire, mais essayons de les étayer avec de vrais arguments, et surtout sans erreurs flagrantes.


                          • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 20 janvier 2007 11:38

                            > 1) sur le plutonium : Si vous rappelez qu’une centrale nucléaire produit du plutonium, pourquoi ne rappelez-vous pas aussi qu’il est recyclé et réutilisé dans les centrales nucléaires comme combustible. La question des déchets à vie longue ne porte donc pas sur le plutonium, mais sur les produits de fission. La principale différence est que ces derniers n’ont pas du tout les mêmes masses critiques, et ne peuvent donc pas servir à faire des bombes atomiques.

                            R : Le plutonium est (pour certains de ses isotopes) fissile est donc utilisable dans les réacteurs de type sur-générateur (Superphenix) ou de type accélérateurs-réacteurs (rubbiatrions) dont on nous promet l’avènement. JE me répète mais plus de 1500 tonnes de plutonium sont stockés dans le monde. (Sources : Hubert Reeves, astrophysicien et pendant de nombreuses années consultant en matière de sécurité nucléaire).

                            > 2) superphénix Cette technologie de nouvelle génération peut sans doute encore progresser, mais qu’est-ce qui vous permet de dire que « les obstacles techniques à lever pour en faire une technologie fiable et peu risquée sont très nombreux » ? L’Autorité de Sureté Nucléaire française avait pris publiquement position pour dire que le niveau de sureté était satisfaisant, et comparable aux centrales en exploitation.

                            R : La source reste la même : voir ci-dessus. Rappelons également qu’aux USA, cette technologie est interdite. (Source idem)

                            > 3) sources d’uranium Si l’UE ne dispose que peu d’uranium, pour être objectif, il faudrait aussi rappeler que plus de 50% des sources d’uranium sont au Canada et en Australie, qui ne sont pas exactement des pays du golfe persique...

                            R : Plus précisemment 60% des ressources d’Uranium sont détenus par le Canada et l’Australie. Qui peut dire qu’elle sera la politique énergétique et la stabilité politique de ces 2 pays dans 500 ans, 1000 ans, 4000 ans ?

                            > 4)Coût du démantèlement Vous dites : « EDF indique que le surcoût du démantèlement a été provisionné, sans pour autant préciser à quelle hauteur. » Pourtant, ils suffit de regarder les comptes d’EDF, qui comme pour toutes les entreprises cotées, sont publics.

                            C’est la réponse que me font systématiquement les cadres de cette entreprises : "on a provisionné. Combien ? On a provisionné. Je reprendrai toutefois les informations apporté par Stéphane Klein (cf ci-dessus) qui écrit : « il est fort probable que le cout du demantellement des centrales soit sous-evalue en France car la ou nous provisionnons 1 MdE par GW, le Royaume-uni a estime a 100 MdE le demantellement de ses 19 reacteurs nucleaires. Sachant que nous en avons 56, le calcul est vite fait. »

                            > 5) Subventions à la recherche Votre chiffrage (sans source) est plus qu’approximatif : le CNRS, et même le CEA participent intensément au développement des énergies renouvelables. Le ratio par exemple dans le PCRD est totalement différent. Ce chiffre de 40M€ est simplement fantaisiste !

                            R : source : Jacques Bouchard, directeur du CEA, communication personnelle à H. Reeves

                            > Dommage donc pour un article, qui se présente comme objectif. Chacun peut avoir un avis sur le nucléaire, mais essayons de les étayer avec de vrais arguments, et surtout sans erreurs flagrantes.

                            R : J’ose espérer que vous ne remettriez pas en doute la parole d’un expert comme Hubert Reeves qui constitue l’essentiel des sources de cet article. Je rappelle qu’il a été consultant scientifique auprès de General Dynamics (constructeur américain de réacteurs et l’un des pionniers dans la technologie dite des réacteurs à neutrons rapides (surgénérateur)) à la fin des années 50. C’est son expérience de terrain et sa connaissance des questions nucléaires qui l’on conduit à reconsidérer une source d’énergie qu’il défendait autrefois.

                            Je ne fais qu’utiliser les expertises des autres, si possibles qualifiés au meilleur niveau, et surtout, et ce point est essentiel, libres de tout lien avec ce lobbye puissant. N’en déplaise aux défenseurs du nucléaire, dont j’avoue avoir fait parti à l’époque où, par manque d’informations et aveuglé par le prestige français en la matière, je croyais dur comme fer que c’était l’avenir.

                            Cordialement.


                          • Cassandre (---.---.238.200) 20 janvier 2007 12:53

                            Désolé, concernant l’électronucléaire Hubert Reeves n’est pas dans son domaine de compétence, et n’est pas une source fiable. S’il vous faut de grands noms un peu plus au fait de ce sujet, lisez Charpak (prix Nobel de physique), p.ex. « de Tchernobyl en tchernobyls ».


                          • Cassandre (---.---.238.200) 20 janvier 2007 13:03

                            Vos réponses de mauvaise foi à IP:xxx.x22.250.211 vous désignent comme un de ces anti-nucléaires qui habillent de raisonnements plus ou moins vaseux une position en fait émotionnelle.

                            Vous avez le droit d’avoir peur du nucléaire, et vous n’y pouvez probablement rien.

                            Personnellement, j’ai 10000 fois plus peur du changement climatique que du nucléaire. Je fonde cette émotion sur une connaissance professionnelle des 2 sujets, mais aussi sur diverses catastrophes climatiques « naturelles » où j’ai senti le vent du boulet.

                            De toute façon, ce sont la Chine et les USA qui sont les grands marchés du nucléaire dans les 20 ans qui viennent : ce que l’on peut rabâcher sur Agoravox ne pèse rien.


                          • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 20 janvier 2007 13:08

                            J’ai écouté Charpak en conférence après son prix nobel à la fin de mes études, il m’a convaincu d’une seule chose : il fait parti des scientifiques convaincus de leur toute puissance. H. Reeves est bien plus qualifié que vous ne semblez le croire, l’astrophysique étant dans de tels cursus, l’aboutissement de l’étude de l’atome, en quelques sortes. A ne pas confondre avec l’astronomie. Pour vous faire une idée, rendez-vous à un séminaire sur la question, vous serez surpris dedu contenu.


                          • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 20 janvier 2007 13:35

                            Ho, rassurez vous, je n’ai pas peur du nucléaire, je tente simplement d’apporter des éléments de reflexions dans une période de « choix » entre répondre à nos besoins aujourd’hui et demain sans se souciller des risques que l’on pourrait (si les progrès technologiques ne nous permettent pas de répondre aux problèmes posés) faire peser sur les générations futures, et investir massivement dans la recherche sur les énergies alternatives dans un contexte d’économie et de décroissance de la consommation. C’est un choix de société, dans lequel ni « peur » ni lobbying ne devrait avoir place.


                          • c.d.g. 20 janvier 2007 10:46

                            l autre gros probleme du nucleaire c est que ca produit toujours autant d electricite, 24h/24 7j/7

                            - le monde a besoin d energie, pas forcement d electricite (ex kerozene pour les avions, on peut pas embarquer des batteries !)
                            - la demande d electricite monte et descend dans la journee (par ex on a un pic de 6-8h le matin quand les gens se levent)


                            • Pierrot (---.---.23.48) 20 janvier 2007 13:28

                              Bonjour,

                              article intéresant.

                              Une petite coquille : la période ou durée de vie du plutonium n’a aucun sens. Lec caractéristiques concernent les isotopes et non les éléments chimiques.

                              Par exemple pour le plutonium, la période des radionucléides sont :

                              - 238Pu : 87 ans
                              - 239Pu : 24 100 ans
                              - 240Pu : 6 563 ans
                              - 241Pu : 14 ans
                              - 242Pu : 375 000 ans.

                              Dans un combustible usé les radionucléides majoritaires du plutonium sont les 239, 240, 241. Ces radionucléides ne sont pas un déchet dans le cas du retraitement du combustible (en France, GB, Espagne, Belgique, Japon, Russie ...) puisqu’il rentre dans un nouveau combustible appelé « MOX » et que l’isotope 239 et 241 (tous 2 fissiles) sont détruit au coeur du réacteur à eau (dits à neutrons lents)en produisant de l’énergie.

                              Dans un réacteur à neutrons rapides, tous les isotopes sont détruit en produisant de l’électricité.

                              Cordialement


                              • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 20 janvier 2007 13:38

                                Il s’agissait d’un racourci, auquel j’ai apporté dans les commentaires quelques précisions. Les seules technologies qui permettent d’utiliser en le neutralisant le plutonium sont les réacteurs à neutrons rapides et les accelerateurs reacteurs, dont aucune n’est actuellement en service.


                              • Pierrot (---.---.23.48) 20 janvier 2007 15:18

                                A Olivier,

                                Mais non, je suis désolé de vous décevoir.

                                A ce jour pas un seul Kg de plutonium n’a été détruit dans une machine couplant un accélérateur de particule et un réacteur sous critique. Ce n’est qu’un PROJET mais pas une réalisation.

                                Par contre, il est REEL que la quasi totalité des 11 tonnes de plutonium produit chaque année par l’usine de retraitement de La Hague (Manche) aisi que par les autres usines de retraitement du monde (GB, Russie, Inde) ont été effectivement détruit dans des réacteurs nucléaires existant et classiques (20 réacteurs Français et d’autres en Allemagne : environ 15, en Belgique, Pays Bas, Suisse, Japon, ...). Ceci est une réalité depuis plus de 20 ans (1985 je pense)et qui se poursuit avec un flux égal de production et de destruction du plutonium.

                                Cordialement.


                              • Pierrot (---.---.23.48) 20 janvier 2007 13:39

                                Bonjour monsieur le journaliste,

                                le plutonium, sous forme de combustible MOX, est recyclé dans les réacteurs nucléaires classique dits à neutrons lents (réacteur à eux pressurisée ou bouillante).

                                Là les isotopes fissiles du Pu (239 et 241) sont détruit en produisant de l’électricité. Ces 2 radioisotopes sont majoritaires dans la composition isotopique du plutonium.

                                Il existe environ 35 réacteurs au monde fonctionnant avec du combustible MOX.

                                Bien sur, les réacteurs à neutrons rapides (appelés à tort surgénérateurs) font mieux en détruisant tous les isotopes du Plutonium (fissiles ou non).

                                Cordialement.


                                • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 20 janvier 2007 13:48

                                  Et bien, monsieur Pierrot, tout est bien dans le meilleur des mondes.


                                • Pierrot (---.---.23.48) 20 janvier 2007 15:24

                                  A monsieur Olivier, je n’ai jamais dit ou laisser penser que tout va bien dans notre monde.

                                  Je vous apporte simplement, sans chercher à polimiquer ou à critiquer, les FAITS réels et vérifiables facilement sans dire si c’est « bien ou mal ».

                                  Cordialement.


                                • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 20 janvier 2007 20:34

                                  Très bien, c’est l’objet d’Agoravox.

                                  Pour tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur la réalité du plutinium en France, je propose de lire ce document

                                  http://www.academie-sciences.fr/publications/rapports/pdf/rapport_Dautray2_resume.pdf

                                  Il permet de mieux comprendre que le recyclage du plutonium en MOX ne signifie pas que l’on se débarasse du problème. Ce document a l’intérêt d’être issu d’un organisme indépendant du CEA tout en ayant, je l’espère, suffisamment de crédit aux yeux de ceux qui je jure que par EDF, AREVA et le CEA.

                                  Bien cordialement.


                                • Pierrot (---.---.23.48) 21 janvier 2007 11:55

                                  Bonjour monsieur Olivier,

                                  je connaissais, bien évidemment, l’article de monsieur Robert Dautray, ancien administrateur du CEA, et membre de l’Académie des Sciences. C’est un réel scientifique et le contenu de l’article est exact.

                                  Vour remarquerez qu’il écrit ce que je vous ai déjà écrit :

                                  2/3 du plutonium disparait dans l’irradiation des MOX dit R. Dautray, (je disais que les isotopes fissiles 239 et 241 du plutonium qui sont majoritaires étaient détruit dans les réacteurs classiques à eau naturelle).

                                  Pour réaliser la destruction à 100 % du plutonium il faut utiliser un combustible MOX à plus haut enrichissement en plutonium dans les réacteurs à neutrons rapides type Phoenix, Superphoenix, autres réacteurs japonais, et russes).

                                  En conclusion, vous avez consulté les bons documents mais je pense que vous les avez pas encore complétement assimilés, sans vouloir vous vexer.

                                  Je considère que ce sujet est clos.

                                  Bien cordialement et bon dimanche par ce beau temps.


                                • Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 21 janvier 2007 12:28

                                  Il est temps en effet de clore le sujet. Je remarque seulement que pour le moment, et c’est bien ce que je soulève dans cet article, les déchets nucléaires (une partie du plutonium et les déchets du Mox usé entre autres) restent sans solutions à long terme et sont suspendus aux éventuels progrès de la science en la matière. C’est en cela que le terme de « fuite en avant » est utilisé (par H. Reeves d’ailleurs), ne garantissant en rien une issue favorable au problème. Une partie du plutonium et ses descendants restent sur les bras de l’industrie nucléaire à l’heure actuelle, et les moyens envisagés ne sont, pour l’heure, que de la science fiction au sens littéral du terme. Les projets, les plus prometteurs qu’ils soient, n’empêchent pas tout observateur indépendant de conclure que nous faisons un pari sur l’avenir, avec l’argent et l’environnement des générations futures. Mais croyez moi, je suis le premier à espérer que nous serons capables de gérer correctement ce que le nucléaire a fait revenir sur Terre et que des millions d’années de désintégrations avait pourtant éliminé. Bien à vous et bon dimanche également.


                                • Stephane Klein (---.---.164.35) 22 janvier 2007 03:53

                                  « Sans vouloir vous vexer », hein ?

                                  Bien sur que si, la volonte est de vexer, avec une bonne dose de condescendance bien nauseabonde du gars qui inonde de chiffres sans reference.

                                  Remettons les choses a leur place : le retraitement n’est nettoyage ni meme anihilation des dechets mais uniquement reutilisation, heureusement le net est une mine d’info :

                                  http://www.cogemalahague.fr/servlet/ContentServer?pagename=cogema_fr%2FPage%2Fpage_activite_full_template&c=Page&cid=1032431504550

                                  On y lit : « un réacteur fonctionnant avec 30 % de combustible MOX consomme autant de plutonium qu’il en produit. L’utilisation du combustible MOX contribue à l’effort de stabilisation des stocks de matières nucléaires »

                                  Je lis bien : « consomme autant de plutonium qu’il en produit » l’echange est nul et nous avons toujours autant de ce dechet sur les bras et ce procede permet juste de reduire les stock de plutonium nucleaire.

                                  ou encore : http://www.cri.ca/nuclear_energy/datafr/cycle/indexrecyclage.htm ou on y lit avec interet :

                                  « Le traitement des combustibles MOX usés n’est pas aujourd’hui demandé par EdF (qui ne traite déjà pas la totalité de ses combustibles usés de première génération) »

                                  Parce que re-retraiter ca coute cher : on sait faire mais on ne veut pas faire : on reste donc avec de grosse quantites de plutonium sur les bras et pour 3,4,5(?) * 24 000 ans. Avec tous les autres dechets isotopiques qui ont eux une demi-vie de 10, 100 ou 1000 ans.

                                  On rappelera que les EnR ne generent pas de dechets, que non, elles ne sont pas constituees de barrages principalement (les Allemands ont deja en 5 ans plus de puissance eolienne que hydro, y rajouter leur puissance solaire, biomasse, biogaz), seraient bien plus developpees si elles avaient recu juste la moitie des sommes publiques investies en recherche nucleaire (mise au point des reacteurs et recherche sur les dechets).

                                  Et les energies renouvelables sont reversibles : on demantelle une eolienne en quelques jours, quelques semaines pour une centrale hydro.

                                  Il y aurait beaucoup a dire mais je finirai sur fiasco commercial du nucleaire francais : on se fait moucher en Inde, en Chine. En Finlande notre EPR est vendu a perte (-500 millions finance par la COFACE, cad le contribuable francais).

                                  http://www.dissident-media.org/infonucleaire/epr_finlande.html

                                  J’attends avec impatience les chiffres 2006 de l’eolien et du photovoltaïque que je publierai dans la foulee sur AVox et on aura l’occasion de faire la comparaison.


                                • cupiflo (---.---.2.52) 20 janvier 2007 15:55

                                  Je pense que le risque terroriste ou de guerre est largement négligé. Si le 11 septembre les terrorriste avait choisi une centrale nucléaire ce ne pas une poignée de millier de morts qu’ils auraient fait. Maintenant si on démocratise le nucléaire partout dans le monde et qu’un pays rentre en guerre ou s’appauvrit, Tchernobyl aura des petits frères. Si on ajoute à cela le réchauffement des rivières et la difficulté à refroidir les centrales lors de canicules, bref on joue avec le feu.

                                  Avant que la première bombe atomique n’explose, des scientifiques se demandaient si la réaction en chaine ne pouvait pas se propager à toute la terre. Pour être sur que non ils ont essayé...


                                  • degonde (---.---.206.209) 30 janvier 2007 14:37

                                    Sublime remarque !!!!


                                  • Stephane Klein (---.---.19.227) 23 janvier 2007 13:57

                                    Derniere nouvelle : Segolene s’est prononce aujourdh’ui pour la sortie progressive du nucleaire et en particulier, la fermeture de centrale de Fessenheim (voire les quotidiens l’Alsace et les DNA) .....je commence a me demander si je ne vais pas voter pour elle....


                                    • Pierrot (---.---.23.48) 26 janvier 2007 12:18

                                      Quel naif !


                                    • degonde (---.---.252.111) 29 janvier 2007 15:46

                                      Concernant la relance du nucléaire et sa capacité supposée à s’opposer au réchauffement climatique, il est je crois important de mentionner l’étude récente de l’association Global Chance formée d’experts du domaine de l’énergie.C’est le scénario Sunburn qui étudie l’effet du déploiement mondial massif, maximal du nucléaire dans un contexte dépourvu de contraintes de capital, de combustibles, de compétences industrielles, d’oppositions sociales etc.La puissance nucléaire atteindrait 1250 Gwe en 2030(triplement de la puisance actuelle)soit environ 800 réacteurs EPR !Cela afin de répondre aux besoins énergétiques mondiaux susceptibles d’être couverts par du nucléaire et tels que prévus par l’Agence Internationale de l’Energie(OCDE). Résultat : cet effort colossal(engagé dès maintenant) ne diminuerait que de 9% les émissions de CO² en 2030.Alors qu’il faut diviser par 4 nos émissions actuelles en 2050 !Dans la réalité, ce programme se heurterait à une rapide pénurie d’Uranium et nécessiterait l’introduction des réacteurs de Génération 4 dont l’aboutissement est hypothétique.Conclusion:le nucléaire ne peut concourrir que marginalement à la lutte contre l’effet de serre. Référence:Les Cahiers de Global Chance n°21 ;


                                      • Jean Vladimir 19 septembre 2007 17:44

                                        La relance du « nucléaire » ? Non ! La « lance » de l’énergie atomique inoffensive et inépuisable, page 8 du site www.savoir-ce-qu-est-l-univers-et-ce-que-nous-avons-a-y-faire.net , oui.


                                        • Jean Vladimir 25 septembre 2007 19:12

                                          Du « nucléaire » ? Non ! De l’atomique : l’énergie atomique inoffensive et inépuisable, page 8 du site www.savoir-ce-qu-est-l-univers-et-ce-que nous-avons-a-y-faire ;net.

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