Voici venu le temps du choc des nations
Cet été 2008, il s’est passé quelques événements somme toute ordinaires, attendus, JO réussis et triomphe chinois ; sérieux différends entre la Russie et la Géorgie puis par ricochet l’Otan. Sur son blog, Jean-Michel Aphatie déclare que le monde a changé l’espace d’un été, non sans déplorer la fin de non-recevoir adressée aux juges enquêtant sur les dessous-de-table versés lors de la vente des frégates à Taiwan. Est-on certain que le monde a changé ? Car les pots-de-vin, les élans sportifs et économiques, les tensions entre nations constituent pratiquement de l’ordinaire depuis deux décennies. Tout comme la retransmission nombriliste des JO par la télé publique, autre signe des temps.
En vérité, si le monde semble avoir changé, c’est par rapport aux années 1990, lorsque le Mur de Berlin a chuté et qu’aux yeux des gens il était devenu évident que l’économie collectiviste doublée d’une politique dictatoriale ne pouvait rivaliser avec les systèmes libéraux et démocratiques. Du coup, les intellectuels se sont trouvés désemparés, les peuples désenchantés. Plus d’alternative face au capitalisme ascendant. Deux livres ont éclairé cette période, celui de Fukuyama sur la fin de l’Histoire gagnée à la démocratie et celui de Huntington consacré à un hypothétique choc entre civilisation, de quoi émoustiller les esprits conservateurs et conquérants à la Maison-Blanche. Ces deux auteurs ont certainement évoqué des tendances, mais sont sûrement passés à côté de la nouvelle donne sociale et géopolitique se mettant en place et que maintenant, on voit apparaître clairement. C’est d’ailleurs le sort de tous les processus que de se dévoiler une fois bien installés. La chute du Mur et le déclin soviétique étaient prévisibles à la fin des années 1970.
En 2008, force est de constater qu’une démocratie quelque peu frelatée a gagné la planète. On assiste à un double processus. D’un côté, oligarchisation des sociétés, floraison des grandes fortunes, avec des corruptions dans les nations policièrement bridées teintées d’une démocratie de façade, Venezuela, Russie, etc. Dans les vieilles démocraties, la corruption est présente, comme l’ont montré les dernières affaires en France ou en Italie, mais l’évolution se fait dans un contexte de liberté d’expression. Cause toujours, internaute, les affaires continuent, les Etats sont bienveillants face aux gros profits, la dérive ploutocratique est en marche et le bon peuple s’intéresse plus aux frasques des people qu’aux méfaits du système et à la pauvreté rampante. Le renforcement des pôles de profit se fait au détriment des solidarités nationales et, donc, le nouveau système qui se met en place n’est autre que le national-capitalisme, structure devenue universelle avec des variantes locales, en Inde, en Chine, au Japon, aux States, en Europe, etc. Les Etats renforcent les pôles de profits en se délestant des populations non productives ainsi que des régions ayant décroché peu ou prou. C’est le cas du Royaume-Uni avec Londres qui concentre les richesses et maintenant, aimerait bien se passer des villes désindustrialisées comme Liverpool. En Italie, les régions industrialisées du Nord ne veulent plus payer pour le Sud.
La donne sociétale et internationale en 2008 se nomme « choc des nations ». Les événements de 1994 dans les Balkans ont été annonciateurs du « retour des nations ». La crise russe ne représente en rien un retour de la guerre froide. C’est une question d’orgueil national, mais ce n’est plus un enjeu idéologique entre deux visions antagonistes de la société, comme ce fut le cas en 1960 sur fond de guerre civile et de mouvements sociaux très puissants. On ne confondra pas les tendances nationalistes actuelles avec les nationalismes des années 1920 et suivantes. A cette époque, les personnes étaient « nationalisées », autrement dit, les peuples et chaque individu servaient la nation. Actuellement, on assiste à une personnalisation des nations, autrement dit, la nation est au service d’une caste d’hommes bien placés dans les rouages de l’Etat et des industries générant du profit. Patrons, stars, journalistes, écrivains, sportifs, notables, hauts dignitaires, peu importe la fonction, seule compte l’ivresse de l’argent et de la gloire. Ainsi se dessine l’ère du choc des nations.
Il y a bien choc comme le pensait Huntington, mais pas entre des ensembles civilisationnels qui n’ont pas la cohérence structurelle pour s’entendre et s’affronter entre blocs. Les nations sont mieux adaptées, avec les structures centralisées de l’Etat et de la finance. Il y a bien une installation de la démocratie comme le pensait Fukuyama, mais ces démocraties sont des ploutocraties, doublées d’une douce tyrannie exercée par les ensembles sociaux avec la passivité des citoyens décérébrés par les médias. Et maintenant, la Chine trouble le jeu, une Chine relativement libérale, où l’on peut aller en boîte le soir, mais où l’expression est sous contrôle. La leçon effroyable de la Chine, c’est que la prospérité économique peut être compatible avec l’absence de libertés, de quoi faire plier l’antienne libérale datant d’un siècle, cette croyance entre la consubstantialité du libéralisme économique et de la démocratie. Dans ce contexte, les citoyens se voient proposer des séquences émotionnelles et des épopées personnelles ; inclinés qu’ils sont à admirer des personnalités faussement providentielles ; plutôt qu’à mobiliser leurs facultés de raison, d’analyse, de réflexion, de débats d’idées. Blair, Bush, Poutine, Saakhachvili, Royal, Obama, McCain, Delanoë, Sarkozy, Berlusconi, ces dirigeants actuels ou potentiels ont une aura et sont franchement sexy, libéraux de choc et près de leur nation. Sexy, célèbres et suivis par les peuples, comme du reste les Jackson, Johnny, Madonna, Pamela, Bono, Sting, Beckham… Autant dire que les peuples ne sont pas près de sortir du choc des nations et de la domination des oligarques.
Avec comme devise, Une économie des profits et des travailleurs, une nation un dirigeant. A bon entendeur, ein Volk, ein R… No comment, nous connaissons la chanson.
Quelles conclusions rapides à tirer ? Premièrement, une évidence. Il est question d’un système. Alors tous ceux qui s’en remettent à un homme providentiel se fourvoient complètement. Ni Obama ni Delanoë ou Royal ou un autre ne peuvent changer la société. De même, imputer à Sarkozy tous les maux actuels et traquer ses saillies, ses lubies, ses paroles, s’avère stérile. C’est le système qui doit changer de lui-même et conjurer ses vices. Deuxièmement, si tel est le système, la convergence démocratique vers la cohérence explique que les partis de droite aient une vocation à le gouverner, d’où la donne politique en Europe et ailleurs. On comprend alors que le Parti socialiste n’a plus sa place, ni d’ailleurs les techno-bolchéviques anti-capitalistes et les écolo-bolchéviques très rigolos comme un Hulot dans leur croisade contre le CO2. Troisièmement, on sait que la gauche ne transformera pas le système voué à accentuer ses vices, ses maux, ses pratiques. Mais une transformation radicale est possible, lorsque le système va s’effondrer ; ou alors lorsque les consciences vont s’ouvrir, et remettre en cause le mode de fonctionnement de la société autour du profit, du superflu, de la célébrité et la gloire dominatrice. Affaire à suivre et qui est, surtout, à développer, car, si Marx est mort, son successeur n’est pas encore né sur la scène intellectuelle.
108 réactions à cet article
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L’Europe a "choisi" Son camp au lieu de "choisir SA voie".. !
Il existe uen hostilité résiduelle contre la Russie chez les leaders européens, ils n’ont pas encore réussi à tourner la page de l’ancienne URSS, (18 ans) d’ou le maintien de l’OTAN (sous la pression US) etc....
Depuis 2001 quel est le pays qui sème la "pagaye" dans le monde sinon les US, qui confondent un peu trop leurs intérets propres avec ceux du reste du monde... !
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el bourrico 27 août 2008 12:50C’est clair que les bombardements en georgie, c’est une action de paix de la part de la russie !
C’est pourtant le cas quand il d’agit de l’Irak ou le l’Afghanistan, ce sont aussi des actions de paix, de démocratie, tout cela pour leur bien, bien entendu. Et que dire de l’action de la Géorgie dans sa province séparatiste, j’imagine que l’offensive lancée l’a été pour faire la paix.
T’en as d’autres des conneries comme ça ? -
Il est temps que Géorgie W Bush quitte le pouvoir. Alors que Medvedev annonçait un nouvel ordre mondial économique dans l’indifférence générale, il n’a pas fallu pour peu pour que la riposte américaine ne se fasse retentir dans la région.
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T’en as d’autres des conneries comme ça ?
Il en a plein. Ca se chiffrerait en centaines il paraît...
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Finalement le monde ressemble peut-être plus à celui que prévoyait Huxley qu’à celui d’Orwell dans 1984.
Voci une traduction de ce qu’écrivait Huxley en 1958 dans cet extrait du "Retour au meilleur des mondes", drôlement bien vu tout de même ?
"Sous l’impitoyable poussée d’une surpopulation qui s’accélère, d’une
organisation dont les excès vont s’aggravant et par le moyen de méthodes
toujours plus efficaces de manipulation mentale, les démocraties changeront
de nature. Les vieilles formes pittoresques - élections, parlements, hautes
cours de justice - demeureront, mais la substance sous-jacente sera une
nouvelle forme de totalitarisme non violent. Toutes les appellations
traditionnelles, tous les slogans consacrés resteront exactement ce qu’ils
étaient au bon vieux temps, la démocratie et la liberté seront les thèmes de
toutes les émissions radiodiffusées et de tous les éditoriaux - mais une
démocratie, une liberté au sens strictement pickwickien du terme.
Entre-temps, l’oligarchie au pouvoir et son élite hautement qualifiée de
soldats, de policiers, de fabricants de pensée, de manipulateurs mentaux
mènera tout et tout le monde comme bon lui semblera. "-
Merci pour cet éclairage, ce texte tape dans la cible,
Reste à savoir si en 1958, la situation n’était déjà pas bien ancrée, auquel cas, la parenthèse des années 60 et 70 nous aurait donné l’illusion de l’installation d’un régime de liberté bien affirmé, avant que tout soit grignoté d’année en année mais pas d’affolement, on peut encore s’exprimer et Huxley omet un détail d’importance, ce sont les masses déculturées qui offrent le pouvoir oligarchique sur un plateau aux élites. -
On peut d’ailleurs se demander, en passant, comment l’agriculture a réussi à « augmenter la population » si elle n’a servi qu’à nourrir les gouvernants... Aldous Huxley, le petit-fils de Thomas et un excellent ami de Russell et Wells, est celui qui a popularisé avec le plus de succès cette vision pessimiste de la société scientifique industrielle dans son best-seller planétaire Le meilleur des mondes (1932). Il y décrit un monde futur vivant sous une nouvelle ère : celle de Henry Ford. Dans cette société scientifico-industrielle, tout est organisé dans les moindres détails pour assurer le bonheur et le confort de la population. Cela fonctionne parfaitement bien mais au détriment des libertés individuelles : comme Russell, Huxley affirme qu’une société reposant sur la science uniformisera la pensée et le comportement car la science est la réduction de la multiplicité à l’unité. [4] Huxley écrit dans Retour au meilleur des mondes (un essai écrit en 1958) : « En politique, l’équivalent d’une théorie scientifique ou d’un système philosophique parfaitement achevé, c’est une dictature totalitaire. »
Dans l’utopie dépeinte par Huxley, l’eugénisme est utilisé pour produire, d’une part, l’élite appelée les Alphas plus, Alphas et Bêtas (dégénérée comme les Eloïs de Wells) et, d’autre part, les ouvriers appelés les Gammas, Deltas et Epsilons (abrutis comme les Morlocks). Tout le monde est conditionné psychologiquement pour effectuer sa tâche à laquelle il a été biologiquement déterminé et, en cas de crise d’angoisse, il y a toujours la possibilité de prendre une drogue – le soma – pour se calmer et retrouver la sérénité.
Huxley se demande dans Retour au meilleur des mondes pourquoi le cauchemar qu’il avait projeté a si vite avancé : « La réponse [...] doit commencer là où commence la vie de toute société, fut-elle la plus évoluée du monde – au niveau de la biologie. » Et d’ajouter : « Toutes les dictatures n’ont pas la même origine, bien des chemins mènent au Meilleur des Mondes, mais le plus direct et le plus large est peut-être celui que nous parcourons maintenant aujourd’hui, celui qui y conduit par la prolifération gigantesque et l’accroissement accéléré [de la population]. »
Réduire le nombre d’individus...
Aldous Huxley explique, dans Retour au meilleur des mondes, que la croissance démographique est attribuable en grande partie aux progrès de la science et que même si ceux-ci présentent certaines fins louables, les conséquences sont souvent désastreuses. Pour lui, la lutte contre les maladies constitue déjà un grave problème : « Exemple : nous débarquons dans une île tropicale ravagée par la malaria et avec l’aide du DDT nous sauvons des centaines de milliers de vies en deux ou trois ans. Mais ces centaines de milliers d’êtres ainsi sauvés et les millions d’autres qu’ils engendreront ne peuvent pas être convenablement bien habillés, logés, instruits, voire même nourris, avec les ressources de l’île. La mort rapide due à la malaria a été supprimée, mais une existence rendue misérable par la sous-alimentation et le surpeuplement est maintenant la règle et une mort lente, par inanition, guette un nombre de plus en plus grand d’habitants. »
L’alternative qu’il nous propose – mort rapide avec la malaria ou mort lente avec la famine – ne nous laisse pas beaucoup d’espoir. Toutefois, son extrême « charité » le pousse à préférer la malaria. Notons en passant que certaines autorités ont partagé cette « charité » et ont décidé d’interdire le DDT, ce qui fait que plusieurs millions d’hommes meurent chaque année, selon la préférence de Huxley, rapidement de malaria. Huxley apparaît ainsi soucieux du triste sort de ces populations nombreuses et Russell semble, lui aussi, compatir pour celles-ci dans Science, Puissance, Violence : « Il est trois moyens de stabiliser une communauté quant à sa population. Le premier est la limitation des naissances ; le second, l’infanticide ou les guerres véritablement meurtrières ; le troisième, la misère générale [...]. [...] De ces trois méthodes, seule la limitation des naissances ne recourt pas à une extrême cruauté et n’est pas cause de malheur pour la majorité des humains. » Et il affirme plus loin que si l’on n’applique pas la première méthode, on devra subir les deux suivantes.
Bref, si l’on veut éviter que les famines, les guerres et les épidémies réduisent le nombre de gens sur la planète, il faut absolument que l’on réduise le nombre de gens sur la planète... mais de façon « humaine », c’est-à-dire par le contrôle des naissances. Toutefois, certaines circonstances font que les autres méthodes sont, pour Russell, justifiées.
Dans Prospects of Industrial Civilization (Perspectives de la civilisation industrielle, 1923), il admet que « les races moins prolifiques devront se défendre contre les plus prolifiques par des méthodes qui sont répugnantes même si elles sont nécessaires ».
En fait, cette volonté de réduire la population afin d’alléger les souffrances humaines cache une autre préoccupation, bien plus sincère, comme Russell l’exprime dans son Icare : « D’ici peu, la population pourra véritablement diminuer. Cela se produit déjà dans les sections les plus intelligentes des nations les plus intelligentes ; [...]. D’ici peu, le contrôle des naissances pourra devenir presque universel parmi les races blanches ; cela ne détériorera pas leur qualité mais seulement leur nombre, au moment où les races non civilisées seront encore prolifiques et préservées d’un taux de mortalité élevé par la science blanche. »
Voilà ce qui leur fait peur : « Les races non civilisées prolifiques. » La croissance démographique n’est pas vue comme une source de souffrances pour les populations surpeuplées mais plutôt comme une menace pour « les races blanches ».
Extrait de : http://www.solidariteetprogres.org/article4372.html -
Vous mélangez gaillardement Huxley et Russell comme bon vous semble pour attribuer des propos racistes au premier ? Est-on directement catalogué comme raciste lorsque l’on se pose la question de la surpopulation ?
Le sujet de l’extrait proposé portait sur l’évolution possible de la démocratie, il n’est en aucun cas question de racisme... -
Yvance77 27 août 2008 12:48@mac
Alors là voici une intervention qui tape dans le mille, tout est écrit.
Mais face à cela la solution c’est quoi ... hormis la rebellion citoyenne !!!
A peluche
Ps : bon post et je remarque que lerna est encore à la bourre pour re-déclarer sa flamme à BD -
Salut, Bernard.
Bronzé, reposé, et tout ?
Je me suis moi-même attelé hier à un papier dans le goût de celui-ci en me disant : « faut le finir avant que le Dugué ne revienne d’Arcachon ! »
Trop tard !
La nation a toujours été instrumentalisée par et mise au service d’une caste d’individus dès l’émergence de son concept moderne (avec les révolutions américaine et, surtout, française qui remplacèrent les aristocrates par des avocats).
Cela dit, le portrait que tu traces de ses actuels maîtres me semble tout à fait judicieux.
Je regretterai simplement ton mépris ironique de « l’homme providentiel ». Et Bayrou, alors ? tu ne l’aimes plus ? vive l’anarchie ?
Le truc qui m’inquiète un peu quand même, c’est le nombre de guerres atroces qui ont débuté par des histoires de confettis d’empire revendiqués par des ploucs et défendus par des charognards. -
et pour tenir, voire maintenir les peuples : voilà la bombe alimentaire et ses conséquences espérées par ceux qui mènent la danse du monde :
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi notre santé est si fragilisée et que ça va de pire en pire ?Vous trouverez dans cette vidéo absolument TOUTES les réponses, les VRAIES réponses.Jamais une femme n’aura eu autant le courage de tout nous dévoiler. -
Ca fait peur. Ca demande vérification, mais ca me parait assez en phase avec certaines politiques internationales proposées par ces organismes destructeurs que sont la Banque Mondiale, le FMI et autres OMC.
Pourquoi ne pas écrire un article là-dessus ? -
@ L’auteur. Vous avez bien raison. Il reste a décider pour chacun si la nation ou la civilisation à laquelle il s’identifie vaut qu’il lui sacrifie ne serait ce que sa tranquillité pour en assurer la survie... ou si un calcul plus détaché ne suggère pas plutôt une sereine et stoïque décadence, l’équivalent pour une société désabusée de s’ouvrir les veines dans un bain tiède parfumé... Contrairement à vous, cependant, je crois que c’est justement un individu atypique qui fait finalement basculer les équilibres qu’on s’ingénie à maintenir. Le Mulet de Fondation d’Asimov... .
Pierre JC Allard
http://nouvellesociete.org/5171.html
http://nouvellesociete.org/5177b.html
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Pierre, nous sommes sans doute d’accord, si on convient que l’individu atypique dispose d’une conscience ouverte
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Bonjour,
Oh si ! prenons l’exemple de Ghuislaine Lanctôt qui a écrit "la mafia médicale", livre et analyse qui lui ont valu de se faire virer de l’ordre des médecins... et pourtant elle en dit des vérités !
Il serait grand temps que l’homme réhabite son corps, son esprit !..... une révolution que prônait déjà un certain Erich Fromm ?
Très bon article ! commentaires de qualité !
Bien cordialement -
@ Bernard : Ou, autre pôle du phénomène, s’il n’est que la manifestation d’un égrégore auquel il sert de fer-de-lance : Cohn Bandit pour Mai 68, par exemple.. ( Je vous invite a voir le lien ci-dessous : un blogue qui ne naîtra formellement que la semaine prochaine, mais pourrait vous intéresser)
http://les7duquebec.wordpress.com/category/pierre-jc-allard/
Pierre JC Allard -
Voilà ce qui leur fait peur : « Les races non civilisées prolifiques. »
L’idée, très répandue, que la réduction de la population mondiale [ainsi que son taux de croissance] se passera forcémment par la famine, la maladie et les guerres, est issue des Relations Publiques des oligarches et plutarches, que l’auteur épeingle si bien.
En d’autres termes, l’élimination du "surplus" d’êtres humains, par moyen de négligence et de violence, serait la solution le plus « efficace » et « bon marché », selon ceux qui tiennent les reines du pouvoir.
Pourtant, il y a une autre manière de voir le problème, qui consiste à se mettre dans la peau des gens qui se « sur-reproduisent ». Pourquoi le font-ils ? Demandez à une femme qui aurait élevé 5, 10, 15 enfants si l’expérience fût une partie de plaisir !
Nous, les priviligiés des pays industrialisés, bénéficient des programmes de sécurité sociale et de retraite [pour l’instant, du moins]. Mais, quelle est l’assurance de soutien social d’un couple de fermiers dans sa vieillesse, par exemple, si ce n’est la main d’œuvre de sa progéniture et la soldarité entre générations ? Avec un taux de mortalité enfantin élévé dans une grande partie du monde, voilà pourquoi on y produit les familles nombreuses.
Vu de là, la philosophie derrière l’idée promulguée par nos Seigneurs, que maladie et violence sont des solutions acceptables en ce qui est réduction de la population mondiale, n’est pas moins que monstrueuse. Il y a trop d’êtres humains sur la planète ; ça c’est indéniable, mais la réponse qu’ils soumettent est mal pensée, même en termes de leurs propres intérêts.
Le problème se situe donc au niveau de nos oligarches, et il est, au fond, d’ordre politique. La solution est on ne peut plus simple : mettre fin à la hypersurexploitation des peuples des pays non industrialisés, et soutenir le développement des infrastructures de soins médicaux et d’éducation, sur le modèle Cubain, en Amérique du Sud, par exemple [avec produits de contraception gratuits et à volonté].
Soutenus, ces populations profiteraient d’une confiance dans leur capacité de survivre, et le problème de surpopulation se verrerait peu à peu résolu. ET le monde compterait d’autant plus d’êtres sains et inventifs, pour faire marcher les économies locales, d’abord, et l’économie mondiale, ensuite, avec l’avantage supplémentaire de pouvoir faire économiser aux pays riches des $ milliards en subventions.
On ne peut plus parler honnêtement de surpopulation sans montrer du doigt ceux qui, en fin de compte, en sont responsables. -
C’est constructif et c’est effectivement de cette façon que cela fonctionne, je suis issu d’une famille de 9 enfants dont un décédé en bas age pendant la guerre d’Algérie.
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avec des corruptions dans les nations policièrement bridées teintées d’une démocratie de façade, Venezuela,
Ah bon !?
Vous pourriez développer sur le Venezuela, s’il vous plait ?
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@ sysiphe
www.therealcuba .com -
Heureux de te relire depuis le temps, Bernard
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Bonjour Mr Dugué ! Alors bien ces vacances ?
Je vous trouvais un peu ronchon hier allant jusqu’à mettre un zéro à un article : dur le prof inversitaire !
J’ai compris , vous deviez remettre un article pour aujourd’hui et que dire ? L’affre de la page blanche en quelque sorte.
Rassurez-vous votre article est bon, je l’intitulerais même si c’était dans mes possibilités : Le choc des nations , le poids des mots de Dugué, bof à la réflexion non, plus simplement : Pensum de rentrée !
Je l’ai lu , d’autres que moi en feront une docte analyse, mais si on attend encore le successeur de Marx ( pourquoi ?), on sait que l’on vous a encore.-
@ Bernard Dugué :
Très bon article qui remet un peu les pendules à l’heure et nous incite à remettre en question notre vision du Monde, d’un monde qui a énormément changé depuis la chute du mur. Ces changements se sont opérés un peu à notre insu, tout occupés que nous étions, et sommes encore, à regarder les détails sans voir l’essentiel.
Il est vrai, comme vous l’écrivez, que ce serait un leurre que de vouloir s’en remettre à un homme providentiel :
" Alors tous ceux qui s’en remettent à un homme providentiel se fourvoient complètement. Ni Obama ni Delanoë ou Royal ou un autre ne peuvent changer la société. De même, imputer à Sarkozy tous les maux actuels et traquer ses saillies, ses lubies, ses paroles, s’avère stérile. C’est le système qui doit changer de lui-même et conjurer ses vices."
L’histoire l’a démontré et on a vu ce que de telles illusions pouvaient produire (élection d’Hitler dans les années 30 en Allemagne, etc.).
Aujourd’hui nous savons et nous n’avons plus d’excuses ...
Les citoyens ne peuvent et ne doivent compter que sur eux-mêmes. C’est aux citoyens de reprendre leur destin en mains et cela passe aussi et surtout par une responsabilisation de l’individu.
Cordialement !-
Dugué ne peut pas s’empêcher de déverser sa haine anti-socialiste.
Dugué vient de découvrir que les états dits "démocrates" étaient corrompus et mis au service d’une oligarchie manipulatrice. Ca le rend agressif.
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@ Léon.
Bonjour,
Je vous trouve sectaire : pour ma part, c’est tout le texte qui m’a fait mourrir de rire.
J’aime pas trop la salade niçoise mais là...
"La fin de l’Histoire" et "Le choc des civilisations" auraient nourri les néoconservateurs... à mon avis c’est plutot le contraire, et cela ne date pas des années 90 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bilderberg ou encore là... http://www.bakchich.info/article4733.html .
La nouveauté, c’est le choc des nations... ah ! C’est nouveau ça ??? la lutte des empires français et anglais contre les empires Centraux et Ottoman qui datent de la deuxième moitié du 19ème siècle c’était pas ça ??? Cela y ressemble un peu quand meme... Et puis, le peuple au service des castes, c’est pas nouveau non plus, a moins que la monarchie, le régime censitaire et le bonapartisme (pour faire court) soient des mensonges...
Après, tout le passage sur nos démocraties qui sont des ploutocraties (bon alors, on est en démocratie ou en ploutocratie) ; de Poutine à Delanoe, allez donc ! tout le monde dans le meme sac et pour finir... "le systeme est vicié mais il doit se corriger lui meme" bon, si je comprends bien : le vice corrige le vice pour donner la vertu et le tout se fait tout seul, comme ça betement pour rien.... et le tout avec des gens abrutis et aveuglés par diverses choses...
Quand je vois les commentaires sous les articles sur AV ou ailleurs, que je discute avec les gens que je croise... Quelques soit les opinions et ça vaut ce que ça vaut, je vois mal le peuple abruti, etc.
Mais peut etre que je suis trop Techno-bolcho- anticapilatliste.
Bonne journée.
Matéo. -
Le début m’a vachement plu ; la chapô et le premier paragraphe.
Immédiatement, j’ai plussé en me disant chouette et encore.
Et puis pschitt. Rien compris en fait. Oui, le sens d’une phrase, de telle autre phrase, mais globalement rien. -
Vous vous prenez la tete pour rien. Le passé n’etait pas meilleur que le Present, et dans la plupart des situations c’etait bien Pire, si vous voulez revenir a celui du moyen age, ou du 19 eme siecle, bien avant, alors allez y, franchement, vous etes en bonne santé, vous mangez a votre faim, vous avez un toit, tout le confort materiel, toutes les informations, la liberter de penser et de circuler, et vous vous plaignez encore. Nous sommes aux anti podes de Orwell et consort, et puis en toute franchise, toutes les formes de societe, qu’elles soient primitives a aujourd’hui, ont ete constitué de classe dirigeante, de bourgeoisie, de classe moyenne, et celles des pauvres, sa toujours ete comme sa, maintenant, parler de Doctrine, de Formatage de pensée, les individues se manipulent les uns les autres et tout depend des circonstances et des evenements. C’est tout, c’est aussi simple que sa.
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@ Pallas
Tes propos qui consiste à dire
" Y a rien à faire la société a été toujours comme cela et sera peut être pire dans l’avenir et donc je me contente de vivre le mieux possible dans mont petit monde"
est l’archétype du citoyen individualiste qui ne veut se surtout pas se poser de question faire d’effort et qui en conclusion ne sont pas constructif.
Alors -1 mais je rassure tu n’es pas tout seul.
Carpe diem -
Un detail, la tranche de population qui fait evoluer les societe, ne sont pas les Elites, n’y le peuple, c’est en verité les individues les plus mediocres, c’est a dire, les delinquants qu’ils soient en col blancs ou de basse categorie, une societe evoluera en fonction de cette tranche de population. Une civilisation qui créera des individues mediocres se condamne a disparaitre, c’est la le probleme.
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@ Pallas : These interessante qui recoupe un peu celle-ci
Pierre JC Allard -
Décidement la "rentrée" de Mr DUGUE avec ses "billets" est à l’image de la dégradation général du niveau des articles et de la diversité des idées.
Il n’y a qu’en majorité des articles sectaires ou d’une médicrité intellectuelle inquiétante
ICI nous lisons un modèle à archiver pour la fin du monde "En 2008, force est de constater qu’une démocratie quelque peu frelatée a gagné la planète."
ICI en résumé quelques mots clés de Mr DUGUE "la dérive ploutocratique est en marche " (tiens ça sent mauvais, snif s,nif, ça vous rappelle pas les discours de l’extreme droite fascisante d’avant guerre ??? )
Décidement Mr DUGUE suit la nouvelle ligne de conduite validé par le "comité de rédaction" (si il existe vraiment !)
Mr DUGUE écrit "la nation est au service d’une caste d’hommes bien placés dans les rouages de l’Etat et des industries générant du profit"
Mr DUGUE s’est-il rasé le crane aussi pour reprendre des citations de l’extrème droite ?
Mr DUGUE (zig !) affirme "ces démocraties sont des ploutocraties, doublées d’une douce tyrannie exercée par les ensembles sociaux avec la passivité des citoyens décérébrés par les médias"
Bref,je n’irais pas plus loin car cet article,digne représentante d’un journal d’extrème droite me donne envie
de vomir
La confirmation de la dérive d’AGORAVOX
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lerma, vous baissez, mon vieux. Vous avez oublié de préciser que maintenant, sous la direction éclairée de Nicolas SARKOZY, les Français travaillent plus et gagnent plus, et sont enfin à même de goûter au plein emploi, à le richesse et au développement, et qu’ils se sont enfin affranchis de la tutelle infâme des CEAUCESCU du PS. Vous avez également oublié de mentionner que le TSS est devenu la règle sur Agroavox, et que vos articles sont lâchement censurés par une bande de gauchistes attardés comme Mr DUGUE. Faut prendre des vacances, on ne vous reconnaît plus.
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C’est vrai, Lerma s’éloigne des fondamentaux, on ne le reconnait plus...
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Visiblement, monsieur Dugué ignore mon message !
Alors, je réitère : pourriez-vous développer, concernant le Venezuela, s’il vous plait, monsieur Dugué, ou n’était-ce qu’un effet de style ?
Merci de votre réponse.
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Développer quoi ? Le Venezuela est un pays corrompu, avec les revenus du pétrole séquestrés par une oligarchie soutenue par Chavez, et pour le reste, des trafics en tous genres, avec un change monétaire qui se fait au marché noir, comme dans l’URSS en 1980.
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Ah, d’accord !
Un bon résumé de la propagande US contre le Venezuela.
Renseignez-vous un minimum, avant d’écrire des aneries et des contre-vérités : vous y gagnerez en crédibilité. -
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Dugué : j’ai voté votre article comme intéressant, une fois n’est pas coutume.
Mais votre appréciation sur le Vénézuéla est completement fausse. Même les gens qui passent leur temps à critiquer Chavez au Vénézuéla n’oseraient pas avancer des choses pareilles. Qu’est-ce qui vous a fait Chavez ?
Un vieux relent d’anti-communiste récyclé ? -
Ah ce rocher du manichéisme, une fois repoussé à propos de la Russie et voilà qu’aussitôt, il retombe sur tes pensées
Le Venezuela est un pays où règne la corruption
Je persiste et signe -
A Sisyphe et B.Dugué
Selon Hugo Chavez, "l’insécurité et la corruption sont des maux hérités que nous devons empêcher de s’étendre, sinon ils deviendront le plus grand ennemi de notre révolution". Les adversaires du président soulignent toutefois, pour expliquer l’ampleur actuelle de la corruption, l’absence de contrôles budgétaires dans diverses administrations et dans des programmes sociaux financés par la manne pétrolière. Le classement 2007 de Transparency International présente le Venezuela comme le pays le plus corrompu des Amériques après Haïti. (in Latin Reporters)
Tout cela n’implique pas que Chavez et ses proches soient eux-mêmes impliqués dans des affaires de corruption. Maintenant croire que le Venezuela serait devenu le pays de Candy grâce à Hugo, lui-même n’en semble pas convaincu.
J’ajoute que je suis moi-même un supporter critique de Chavez (du moins tant que ce prétendu "dictateur" maintes fois réélu en dépit de toutes les procédures d’empeachment intentées par l’opposition continuera de remettre sa charge en question, a contrario des frères Castro par exemple, vrais autocrates pour le coup). De là à devenir naïf.
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Bien sur qu’il y a de la corruption au Vénézuéla, elle est même endémique et elle date bien d’avant Chavez où c’était pire.
Le gouvernement actuel a le plus grand mal à convaincre les citoyens... de payer leurs impots. C’est dire s’il y a du boulot.
Il n’empêche que le régime de Chavez me parait infiniment plus integre que ces prédécésseurs. Quand à traiter l’entourage de Chavez d’oligarchie... La vrais oligarchie lui est opposée et est tres riche. Elle possede la grosse majorité des médias et ne recule devant pas grand chose pour virer Chavez, y compris un coup d’état en 2002. -
Comme indiqué sur votre lien (je cite) :
Dans beaucoup de supermarchés, il n’y a pas de lait, les haricots disparaissent comme s’ils étaient en or, idem pour le sucre. Certaines viandes coûtent trois fois plus que le prix fixé par le gouvernement de la révolution. Tout cela est la conséquence du fait qu’il y a beaucoup de gens qui accaparent les aliments que le gouvernement distribue à des prix très bon marché dans les « marchés du peuple » ou mercales. Les accapareurs les vendent ensuite pour trois, quatre, cinq et même jusqu’à six fois leur valeur. Sur les sacs de sucre, on peut lire : « Contre la corruption ». Dans la presse, des annonces du gouvernement avertissent : « L’accapareur est un criminel, il s’oppose à la souveraineté alimentaire du pays. » Et il est rappelé alors qu’il existe des peines de deux à six ans de prison pour qui accapare les aliments.
Par ailleurs,
Les élections à la présidence de décembre 2006 ont confirmé Chávez à la présidence du pays et ces élections ont été unanimement reconnues comme un processus “transparent, équitable, démocratique” par l´Organisation des États Américains, l’Union Européenne, l’Association des Juristes latino-américains et la Fondation Carter.
Chaque État du Venezuela est dirigé par un gouverneur élu lors d’élections au suffrage universel.
La Constitution Bolivarienne de 1999 oblige le Gouvernement - dixit le discours officiel - à « renverser les données économiques qui, dirigées par le Fonds monétaire international (FMI) avaient été la cause de la « décennie perdue » (1985-1995), et ses terribles effets négatifs sur les populations et leurs systèmes économiques ». Le président Chávez applique cette Constitution avec insistance. Son action politique est centrée sur le renforcement du rôle de l’État par le biais de nationalisations et la revalorisation du pétrole, principal produit d’exportation du pays. Elle vise à se libérer des impositions d’une lourde dette, qui grevait en 1998 50 % du budget national, en la payant. Le gouvernement cherche aussi à satisfaire la dette sociale d’urgence : santé, alimentation, éducation (missions civico-militaires de grande pénétration populaire). De nouvelles lois sont rédigées concernant la réforme agraire, la banque centrale, l’exploitation d’hydrocarbures (gaz, pétrole), la fiscalité, le contrôle de monnaies et devises, etc.
Donc, la corruption n’est pas le fait du gouvernement de Chavez, qui fait tout pour lutter contre ; contrairement à de nombreux autres pays d’Amérique latine, et du monde.
Le gouvernement distribue des denrées alimentaires au dessous des prix du marché, pour les pauvres.
Quant au change illégal, il est également le fait des forces de la réaction qui essaient de saborder le programme économique de Chavez, sous l’impulsion de le CIA, qui a tenté un coup d’état contre Chavez, légalement élu et réelu à plus de 60%.
Donc, votre affirmation n’est qu’un écho de la propagande US ; que vous persistiez et signez, n’engage que votre méconnaissance et votre mauvaise foi.
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Mathias Delfe, à votre place, je me méfierais de Transparency International.
Transparency International se présente comme une ONG dédiée à la lutte contre la corruption.
Le dernier document publié par TI s’intitule 2008 Report on Revenue Transparency of Oil and Gas Companies et il classe les compagnies pétrolières avec un indice de transparence. Or d’après le blog Oil Wars et Calvin Tucker sur Guardian Comment is free, deux auteurs "pro-Chavez", les données de transparence sur la compagnie vénézuelienne du pétrole PDVSA sont tout simplement ... bidonnées.
En cliquant sur "information financieres" sur le site de la compagnie PDVSA on trouve ce document qui page 127 mentionne 22 milliards USD de royalties payées a l’état du Venezuela en 2007 alors que sur la page 63 du rapport de TI a la colonne "N36" (définition page 44) sur la ligne "PDVSA" on trouve zéro c’est a dire que PDVSA ne publierai pas le montant ... des royalties. Oui : celui que je viens de citer ...
Au final après une longue liste d’erreurs du même genre et dans le même sens, page 15 du rapport de TI la compagnie PDVSA est bien sur classée parmis les compagnies pétrolière les moins transparentes du monde.
A ma connaissance pas de reprise dans les médias de cette information qui pourrait éclairer le fonctionnement fort opaque de cette ONG très très médiatique.
Tout comme les deux bloggers ci-dessus je viens d’écrire un email a TI en demandant quel est leur point de vue sur cette affaire.
guerby.org/blog/index.php/2008/05/29/182-corruption-chez-transparency-international
Trouvé dans les commentaires :
leur audit financier de 2006 liste les contributeurs de l’organisation : quantité de ministères de pays occidentaux (épargnés par l’organisation) et plusieurs très grosses entreprises, dont deux "concurrentes" de PDVSA (BP et Shell, classées "High"), ainsi que des multinationales minières (jamais corruptrices ?) et des grandes banques ... dont au moins une suisse (n’hébergeant jamais d’argent de la corruption ?).
Indépendant Transparancy ?
Peter Eigen est un ancien dirigeant de la banque mondiale, et il a été sponsorisé par la Ford Foundation et a des tas d’autres liens avec des organisation américaines.
Il y aurait beaucoup à dire sur l’utilisation des rapports de la Transparency International.
Pour mémoire, Pascal Lamy est membre du comité consultatif de Transparency International, fut membre du Bureau et trésorier de l’association "Transparency International France".
Un pur libéral au service des peuples.
Personnellement, je commence à beaucoup me méfier des ONG américaines et leur "impartialité".
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Pour les petits curieux sur l’organisation de Transparency International, un bon lien :
www.voltairenet.org/article151804.html -
Ah ! mais je me méfie de tout, Philou, savez-vous ? de Transparency International comme du Réseau Voltaire (au nom de quel angélisme donnerait-on plus de crédit à l’information alternative qu’à celle des médias officiels ?).
Chavez est le premier à reconnaître l’existence de corruption dans son pays (et d’ailleurs même Castro fait régulièrement et très officiellement la chasse à celle-ci, comme quoi près de 50 ans d’éducation rhum-coco ne sont pas parvenus à l’éradiquer).Autre chose est d’attribuer l’existence de cette corruption consubstantielle aux oligarchies bourgeoises et aux mafias réactionnaires qui ont gouverné jusqu’à récemment la plupart des pays d’Amérique latine à l’administration Chavez (même si on la trouve probablement au moins aux marges, vu qu’un vernis socialiste n’a jamais transformé en saint le truand qui sommeille chez tant d’humains) comme le fait un peu légèrement l’auteur de l’article (qui ne manque pas pour autant d’intérêt).
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Hi Jean-Michel,
de re tours de vacances aussi ?
En fait, je n’ai rien supputé de possibles supputations sur une imputation de quelque chose dans la corruption au Venezuela, j’ai juste fait un constat, associant la Russie et le Venezuela dans le texte du billet dont le contenu dépasse largement la querelle sur Chavez lancée par notre niçois voxien
pour revenir dans le sujet, j’aurai pu évoquer les gentilesses entre Uribe, Chavez et Corréa, des broutilles mais signe de ce choc des nations -
Juste une petite question. Parmi nos brillants théoriciens de la révolution bolivarienne, combien ont vécu dans le pays, y ont exercé une activité économique et ont donc pu observer la bête de l intérieur ? Combien parlent d EXPERIENCE ?
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@ sysiphe
Porque no te callas !!!!!! -
Moi, c’est clair , je n’y ai jamais mis les pieds. Et alors ?
Ce qui compte, c’est la qualité et la diversité des sources.
Tiens , faites-nous part de votre expérience de l’intérieur, qu’on puisse se rendre compte de votre objectivité.
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par fifilafiloche (IP:xxx.x6.34.128) le 27 août 2008 à 17H03
Juste une petite question. Parmi nos brillants théoriciens de la révolution bolivarienne, combien ont vécu dans le pays, y ont exercé une activité économique et ont donc pu observer la bête de l intérieur ? Combien parlent d EXPERIENCE ?
N’y ayant, effectivement, pas vécu, plutôt que de me fier à des avis d’occidentaux plus ou moins douteux, je préfère donc m’en tenir aux principaux intéressés ; à savoir les venezueliens eux-mêmes, qui ont élu et réelu Chavez, à plus de 60%, et aux FAITS : à savoir, la nationalisation des puits de pétrole, une plus juste redistribution agraire, une redressement économique sans précédent, la nourriture fournie à des prix plus bas que le marché dans des marchés populaires, etc, etc....
Le reste, la propagande US, je vous la laisse...
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@sysiphe
Por favor callas te !!!!!
Comment expliquer la vie au Venezuela sans jamais y etre alle . -
Il n’y a pas besoin de s’être fait couper la tête, pour savoir si on est pour on contre la guillotine, n’est-ce pas ?
Et si on ne pouvait parler que des choses qu’on a vécu personnellement directement, à quoi servirait de s’informer, de lire, d’échanger ?
Autant s’en tenir à un journal intime, ou à ne parler que de soi, de ses proches, de son immeuble, de son boulot...
Bref, argument pas recevable.
Try another time !
Otra !
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Jean Paul : Por favor callas te !!!!!
ici on parle Français, duschmol.
Comment expliquer la vie au Venezuela sans jamais y etre alle .
Faut se renseigner, lire des articles, des blogs, voir des reportages, des enquêtes.
Ca permet de débusquer les désinformateurs comme vous et fillataloche, et leurs méthodes minables.
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Parce que la corruption n’existe pas ailleurs ?
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D’autant plus qu’on peut très bien vivre dans un pays sans véritablement connaître ce pays , se limiter à un cercle restreint et ne voir les choses que par le prisme de ses préjugés . Je pense par exemple à nombre de fonctionnaires métropolitains qui n’ont vu l’Afrique qu’à travers leurs lunettes d’occidentaux . Je pense à des connaissances de retour de la Martinique et disant :" On vient leur apprendre le français et ils s’obstinent à parler créole."
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Mon Grand Père, homme bon sens, me conseilla un jour de ne parler que de ce que je conaissais sous peine de me ridiculiser. Je me suis senti tellement humilié ce jour la que j ai retenu la leçon.
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Jean Paul : Por favor callas te !!!!!
ici on parle Français, duschmol.
Pour information, cette phrase fait partie de l histoire. Elle n a de sens qu en version originale. Il s agit de l apostrophe internationalement fameuse de Chavez à Juan Carlos (roi d Espagne). -
fifilataloche : Ce que vous connaissez se résume à une incantation répétitive des effets positifs du libéralisme en Amérique du Sud. Avec des arguments, il faut le reconnaitre.
Mais c’est un peu juste pour prétendre soutenir une discussion.
Mais j’attend toujours le récit circonstancié de vos séjours en Amérique du Sud, mr le donneur de leçon.
Quand à répéter sans cesse la même expression, c’est pas une façon de débattre. -
Sauf que c’est le contraire ; c’est l’apostrophe du roi à l’encontre de Chavez !
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@fifilafiloche
Merci d’expliquer le "Porque no te callas " du roi d’Espagne .
Je vous invite a vous rendre sur ce site
www.therealcuba.com
Il est en anglais mais les photos expliquent bien la situation . -
Bravo, national-capitalisme de nations oligarchiques, c’est exactement ça. L’argent est encore le vecteur, le moteur principal des sociétés désormais nations émancipées, parfois retrouvées.
Cependant je vois 2 freins à l’émergence d’un nouveau Marx :
1) La technique en général et internet en particulier : ou comment penser les classes sociales étant donnés les nouveaux moyens de communication.
2) La guerre des sexes et des sexualités : ou comment penser la lutte des classes AVANT celle des sexes et des sexualités aujourd’hui au premier plan des esprits, des arts, des moeurs, de la culture et des médias.
Autrement dit : un nouveau Marx est-il possible, ou est-il dépassé par notre temps ?
...
On pourrait même rajouter un 3ème frein qui n’existait pas au XIXème siècle qui est la lutte générationnelle, ou le combat des familles, ou le combat des individus avec leur passé, leurs aïeux, leurs ancêtres géniteurs. Combat intergalactique de l’espace temps. Extrêmement difficile à conceptualiser ...
a+
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Mr DUGUE écrit "Développer quoi ? Le Venezuela est un pays corrompu, avec les revenus du pétrole séquestrés par une oligarchie soutenue par Chavez, et pour le reste, des trafics en tous genres, avec un change monétaire qui se fait au marché noir, comme dans l’URSS en 1980"
Nous lisons bien ici un écrit qui reléve bien la personnalité de Mr DUGUE : reactionnaire
le Président Hugo Chavez est parti d’un pays ruiné et aujourd’hui il reconstruit un Etat moderne
L’Etat en France date de Louis XIV ,en Amérique,depuis seulement 200 ans !
Alors,soyons certain,qu’avec la politique intelligente du Président Chavez qui consiste à reprendre en main les richesses qui appartiennent au peuple,la redistribution sera meilleur dans une société plus juste socialement
J’appelle les lecteurs ici et rédacteurs indépendants qui refusent les articles au idées réductrices à voter pour la diffusion demain de mon article sur : LE RSA
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Cher Lerma :
Je n’ai pas l’habitude de répondre à vos commentaires, ni de commenter vos articles, alors lorsque vous écrivez :
" J’appelle les lecteurs ici et rédacteurs indépendants qui refusent les articles au idées réductrices à voter pour la diffusion demain de mon article sur : LE RSA "
Je me contenterai de vous répondre qu’il s’agit en l’espèce d’une promotion : vous faites de la promotion !
C’est la rentrée littéraire, c’est donc dans l’air du temps, alors on vous comprend ...
Pour ma part n’étant pas rédacteur, peut-être le serais-je un jour, je ne pourrai voter pour votre article, mais je souhaite qu’il soit publié, même si, n’étant pas français, je ne me sens pas concerné par le "RSA".
Si je souhaite que votre article soit publié, ce ne n’est pas uniquement pour que vous puissiez exprimer vos idées, mais aussi et surtout parce que j’apprendrai à connaître ce nouveau sigle "RSA", ce qu’il signifie et où le ranger dans ce capharnaüm que représente la collection des acronymes et autres sigles hexagonaux qui font la joie des médias français, mais qui égarent l’étranger de passage. Il y a déjà l’UMP, le PS, le TSS, la SNCF, la RATP, les RTT, la CMU, le PACS, etc. qu’une chatte n’y retrouverait pas ses petits ...
Alors soyons fous et découvrons ensemble, dans la fraternité d’Avox, le "RSA" (Rien Sans Alcool ?).
Helvétiquement vôtre !
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Très bon article , très réaliste sur l’état actuel de nos pseudo-démocraties .
Ce ne sont plus les citoyens qui élisent les dirigeants en fonction de leur compétence mais indirectement comme au US , le pouvoir financier qui choisit les politiques de manière à ce que celui ci fassent des réformes pour renforcer davantage les pouvoirs de cette oligarchie .
Des campagnes de manipulation médiatiques feront la différence entre les différents candidats et on surfera sur la vague du populisme si nécessaire pour élire le candidat voulu .
Décidemment , nous nous rapprochons du monde de Orwell , ou les dirigeants assoient leur pouvoir par la manipulation médiatique .
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En toutes franchises, j’en est absolument rien a faire du systeme ou ont vie, sa peut etre une dictature ou democratie, ou royaliste, les gens ne changeront pas, la plupart des individues sont des etres stupides et mecreants et de surcroit lache, faisant toujours les choses par derriere, pret a vendre pere, femme, enfant, quand il s’agit de survie, donc oui je suis individualiste et cela totalement, vous vous plaignez de quoi au fond, que le monde va mal ? que le systeme est injuste ? mes petits coco, c’est vous le systeme, il n’y a pas de complot. Qu’est ce que sa change fondamentalement pour moi ? absolument rien, je ne gagnerai rien et perdrai rien, et c’est pareil pour enormement de gens, donc oui, j’en est rien a foutre.
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eh bien....
nous sommes arrivés dans une société où tout ce qui est frein est rejeté par réflexe ,je dirais même par obligation ...
en quelques petites décennies ,tout ce qui faisait le tissu d’un pays ,(prenons le nôtre pour exemple )s’est délité parce que l’on s’est aperçu trop tard que nos systèmes encore basés sur le 19eme siécle en ce qui concerne la production étaient totalement obsolètes ....
résultat ,délocalisations ,bassins d’emploi dévastés ,chômage de masse ,grandes sociétés disparues ou rachetées par un groupe international .....
l’exemple de réussite ( je ne vois que celle qui est palpable laissant de côté la politique ..)de ces pays ,Chine ,Inde,Corée du Sud ,Brésil dans une certaine mesure ,Irlande,Russie et les nouveaux pays emergeants ...
cet exemple inspire de plus en plus nos dirigeants qui (en simplifiant )se demandent si après tout ce n’est pas la bonne solution pour se remettre dans le circuit ....
en gros ,on laisse ce qui ne vaut plus rien de côté pour ne retenir que ce qui profite le plus surement ......
bien sûr ça fait de la casse ,ça laisse des gens sur le carreau,les générations du baby Boum ,et celles de l’immédiat après sont dans la M.......,mais c’est le prix à payer pour rattraper le train en marche ..
et puis ce phénomêne va s’emplifier ,parce que les pays emergeants vont consommer de plus en plus donc plus d’enrichissement ,donc plus de délocalisations de la part de nos grandes entreprises qui vont installer des chaînes de production là bas ( Renaut par exemple ...)
maintenant par contre des entreprise étrangères viennent chez nous mais avec leur personnel dans le secteur tertiaire .......
en Europe ,on constate surtout que chaque pays cherche à tirer la couverture à lui pour se mettre au diapason mondial ,il faut devenir puissant ,et vite ,s’imposer comme leader ,ou du moins essayer de se maintenir dans le peloton de tête ....
tant pis pour celui qui est à la traîne et qui n’a pas compris la nouvelle règle du jeu ,pas si nouvelle que ça d’ailleurs ,déjà prévisible dans les prémices de la fin du Communisme ....
on se doutait qu’à terme ça finirait comme ça ,mais le résultat final est arrivé plus vite que les prévisions de nos dirigeants ...
peut être qu’en traînant des pieds comme l’on fait chez nous des partis politiques trop sûrs de leurs certitudes ,ne voulant pas bousculer les habitudes ,croyant détenir la vérité ,et voulant faire croire au citoyen lambda qu’il possédaient la clé du bonheur ,peut être que ces partis le savaient mais n’osaient pas se l’avouer ,...
et puis aux dernières élections ,les gens se sont aperçus que tout ce qui était prétendue verité avant était totalement dépassée ...
on a donc voté dans l’air du temps .....
ça ne sera pas facile certes ,mais le monde n’est plus ce qu’on a connu ,il ne sera plus jamais pareil ,parce que simplement ,les valeurs ,les repaires ,la société mondiale a changée .....
et ce monde est devenu totalement imprévisible ....-
Il est temps de pouvoir s’exprimer librement dans des articles pluralistes car,la pensée unique des morice et Dugé,il y en a marre
Pour préserver la démocratie,je vous invite à voter démocratiquement pour mes 2 articles a paraitre jeudi
VOTER pour la démocratie
Voter pour le pluralisme de l’information sur AGORAVOX
Faite comme moi,voter pour la publication d’articles qui ne prêchent pas la haine du TSS-
Article passionant de bout en bout, il délivre un bon nombre de vérités. Vous avez un vrai talent à décrire la réalité, vous feriez un excellent éditorialiste.
Devenez un peu plus conformiste et vous finirez par trouver une bonne place bien chaude, après tout on ne vit qu’une fois.
Comme disait Brassens : « Mourir pour des idées d’accord, mais de mort lente ! »
Seul gros bémol, le vénézuéla ne semble pas être une « démocratie de façade » comme vous dites, lors de la tentative de coup d’état contre Hugo Chavez, c’est le peuple et l’armée qui le libèrent et lui redonnent le pouvoir.
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Puisque votre but est bien entendu l objectivité hors de tout contexte idéologique, je ne peux que vous encourager à documenter vos affirmations par un contact direct avec les populations (hors des piscines à débordement de Margarita).
Vous vous rendrez alors peut être compte de la triste réalité, de la colère des plus démunis face à la corruption à tous les niveaux qui les oblige à faire la queue toute une nuit pour quémander un poulet à moitié prix alors que les autorités locales se déplacent en 4x4 aux cylindrées inconnues en Europe.
Quant au culte de la personnalité de Chavez, vous pourrez en effet voir les chemises rouges dans le petit écran vous conter les merveilles de la Révolution, et, en tournant un peu la tête, constater le décalage avec la réalité, tellement flagrant, qu il est devenu presque aussi impopulaire d être Chaviste aujourd hui au Vénézuela que "Bushiste" aux Etats Unis.
Les propagandes ne résistent pas à l usure du temps.-
Ah bon !?
Ce qui voudrait dire que le résultat des élections est truqué ?
Que c’est beaucoup mieux dans les autres pays voisins d’Amérique latine ?
Que c’était mieux avant Chavez ? -
@fifilafiloche
Tout a fait d’accord avec vous .Comme il est facile de parler de pays comme le Venezuela derriere son clavier et dans un pays comme la France en s’informant sur Wikipedia comme le fait Sisyphe ,sans avoir aucun contact avec les Venezueliens ( encore faudrait il parler espagnol ).La realite est malheureusement tout autre et bien differente comme vous le faites remarquez . -
Vas y ; explique nous la réalité, jean paul ; puisque, manifestement, tu connais parfaitement le Venezuela, tu y vis ou tu y as vécu !
Et, surtout, n’oublies pas de nous raconter comment c’était avant Chavez, ce qui a changé depuis, etc....
Nous attendons de te lire avec impatience... -
@ Sysiphe
Porque no te callas !!!! -
fifilafiloche : je connais bien cette méthode qui consiste à rapporter que tout va mal là-bas, que tout manque, que le peuple est affamé... en pensant qu’on gobera ca sous prétexte qu’on y est pas.
Les propagandes ne résistent pas à l usure du temps.
La votre est tellement ridicule qu’elle ne mérite même pas de réponse.
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@ philou
Il n’y as pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir !!!!!!!!! -
@ jean paul
on attend tes réponses...
Alors, le Venezuela ?
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@ sysiphe
Dans quel pays sud americain as tu ete ? AUCUN .Et non dans un hotel de tourisme mais vivant avec le peuple .
Aussi callas te por favor !!!!! -
Ce qui voudrait dire que le résultat des élections est truqué ?
Truqué je ne sais pas, je n en ai aucune preuve. Je prendrais donc l hypothèse d une démocratie réellement représentative (amputée de la pluralité de la presse, comme en Chine, Russie ou Cuba) pour conclure que, tout comme aux USA, les populations donnent un crédit temps pour que les affirmations prophétiques puissent se matérialiser. La fin d année sera un test intéressant pour ces deux pays : éléctions régionales au Vénézuela et présidentielles aux USA.
Que c’est beaucoup mieux dans les autres pays voisins d’Amérique latine ?
A cette question je peux répondre plus catégoriquement. Oui, la situation est meilleure dans la grande majorité des pays d Amérique du Sud.
Le Chii a réussi à se débarasser de la corruption et à réduit son taux de pauvreté par deux suite à des réformes libérales dans les années 90. Son taux d inflation est totalement maitrisé et taux de chomage inférieur à 10%. Le revenu par habitant est le plus élevé d Amérique Latine. A noter que le Chili ne fait pas partie du Mercosur, qu il considère dangereusement corrompu. Le niveau de sécurité y est exceptionnel. A noter aussi que le pays n a pas de pétrole pour financer son développement.
L Argentine a réduit son taux de pauvreté par deux depuis 2001 et connait un taux de croissance asiatique. Son taux d endètement est inférieur à la France. Le niveau de sécurité, en dehors de Buenos Aires, est meilleur qu en Europe.
Le Brésil est comparé à la Chine et à l Inde en tant que puissance internationale mondiale montante. Son économie est s est fortement industrialisée et constitue avec la Chine le principal fournisseur de produits manufacturés sur le continent. En dehors des mégapoles, l insécurité y est réduite.
La Colombie, bien qu handicapée par la terreur entretenue par les Farcs, est auto suffisante au niveau agricole.
Je ne connais ni le Pérou ni l Equateur. Le niveau d insécurité et de corruption au Paraguay est comparable au Vénézuela. Il faudra le test du temps pour voir le nouveau gouvernement pourra changer les choses.
Quand à la Bolivie, il s agit du pays le plus pauvre du continent., lui aussi miné par la corruption mais avec peu de délinquance.
Que c’était mieux avant Chavez ?
Ma réponse sera plus nuancée :
Economiquement, la situation n etait pas meilleure avant Chavez et le niveau de corruption non plus. Mais rappelons que le pays depend à 60% des revenus du pétrole et qu il y a dix ans son prix etait de 10 dollars le baril (contre 120 cette année). Ou est passé cet afflux de devises ? Le gouvernement a certainement eu de bonnes intentions mais sans réforme en profondeur de la corruption et une éducation efficace, cet argent est gaspillé pour servir des intérêts individuels.
Vous citez la réforme agricole et la redistribution des terres. Excellente initiative puisque le pays dépend à 85% des importations du Brésil et de Colombie. Mais dans les faits les investissements là encore s évaporent dans la chaleur tropicale. Les matériels se détériorent rapidement et la productivité est minimale, car les vénézuéliens n ont plus de culture agricole et ne sont pas responsabilisés.
Est ce entièrement la faute de Chavez ? Non. Il y a des aspects culturels et climatiques. L indolence tropicale n est pas un mythe. Le syndrome neerlandais touche toutes les économies trop dépendantes de la richesse de leur sol, démotivant l initiative individuelle et favorisant l intelligence relationelle sur la créativité. Mais la promulgation de l idée populiste qu il fallait déposséder les possédants a eu des conséquences terribles en terme de sécurité. La délinquance a explosé dans des proportions insupportables a tel point que toutes les villes du pays sont désertées à la nuit tombée. Ce stress permanent ne contribue pas à la qualité de la vie.
Il fallut certainement mieux répartir les richesses du sol de ce pays incroyablement doté, mais pour cela il faut une révolution culturelle, inculquer le respect de la loi et la responsabilité, le sens de l initiative et de l effort..une révolution à la chilienne. -
							par Jean-paul (IP:xxx.x4.64.99) le 27 août 2008 à 21H25 							
																																					@ sysiphe
Dans quel pays sud americain as tu ete ? AUCUN .Et non dans un hotel de tourisme mais vivant avec le peuple . Aussi callas te por favor !!!!!
On parle du Venezuela, et tu ramènes ta grande gueule, sans en savoir plus que quiconque d’autre ici-dessus.
Dès qu’on te demande des précisions, tu fais diversion
Alors, moi je te le dis en français : ferme ta gueule !
							 -
Les vénézueliens ne se considèrent pas comme sud américains, mais comme caraibiens, tout comme les pays arabes ne se considèrent pas comme africains. La Grande Colombie de Bolivar incluait le Panama, ceci explique peut être cela.
Vous vouliez un exemple de corruption gouvernementale. Voici le plus fameux, les obligations argentines. Le Venezuela prête de l argent à l Argentine en échange d obligations à taux d intérêt élevés, sur la base du change officiel. Le gouvernement revend ces obligations au niveau international au taux de change Bolivar/Dollar officiel. Il revend ensuite les dollars au taux parallèle sur le marché venezuelien. La demande de dollar est forte dans le pays parce que les importations ne peuvent être payées en bolivar, qui n est pas convertible hors du pays.
Cette pratique a fait scandale...en Argentine ce printemps suite à la dénonciation d un économiste argentin. Cela faisait suite aux dénonciations de financement de la campagne de Mme Kichner par des fonds vénézuéliens. Au Vénézuela, ce n est qu un fait divers. -
Il fallut certainement mieux répartir les richesses du sol de ce pays incroyablement doté, mais pour cela il faut une révolution culturelle, inculquer le respect de la loi et la responsabilité, le sens de l initiative et de l effort..une révolution à la chilienne.
Ben voyons !
Un bon petit Pinochet, n’est-ce pas ?
Ou des colonels, comme en Argentine ?
-
Pour l intérêt du débat, pourriez vous faire preuve d un peu plus d honnêteté intellectuelle. Il ne vous aura pas échappé que le développement du Chili a fait suite au départ de Pinochet du gouvernement. Cependant, le Chili a conservé une armée forte, ce qui a permis de contenir la délinquance qui en général accompagne le retour aux libertés individuelles.
Il semble que l anonymat que procure internet exonère de devoir assumer le ridicule lié à l ignorance.
De nombreux argentins, surtout là ou on souffre d insécurité (portenios) regrettent l ordre militaire de la dictature. A cette époque, le danger en uniforme était identifiable. -
Quelques informations sur le Chili friedmanien....
Les réformes engagées sont d’inspiration libérale et se caractérisent par la privatisation de la plupart des entreprises publiques et la baisse des dépenses publiques. Selon Orlando Caputo, économiste à l’Université du Chili, le terrorisme politique et économique des 4 derniers mois de 1973 - à partir du coup d’État du 11 septembre -, parvint à faire baisser la part des salaires dans le Produit Intérieur Brut (PIB) de 52% en 1972 à 37% en 1973. 15% qui équivalent à une diminution de 30% de la masse globale annuelle des salaires. De 1979 à 1989, la participation des salaires dans le PIB a poursuivi sa chute, alors que les profits ont augmenté. À la fin de la dictature, la part des salaires était descendue à 31 et 32% respectivement et les profits atteignaient 56%. Paradoxalement, en même temps que le richesse augmente, la pauvreté s’accroît. Ce n’est un secret pour personne que les statistiques basées sur les revenus "per capita" sont fausses. Lorsqu’on dit que dans un pays chaque habitant mange 100 poulets, on ne tient pas compte de ceux qui ne voient ni les poulets ni leurs os. En fait, le Chili, avec une population de 13 millions d’habitants, compte 4 millions de pauvres dont 1,5 million d’indigents. C’est un chiffre trop élevé (un tiers de la population) pour un pays montré systématiquement dans les informations internationales, comme un "modèle de croissance économique". Bien que le chômage et l’inflation aient diminué, les travailleurs, acteurs de l’expansion économique, ont vu s’évanouir la plupart des anciennes conquêtes syndicales. Les salaires sont bloqués et le pouvoir d’achat continue de diminuer. Le cadre des négociations salariales reste celui dénommé "Plan laboral", créé en 1979 pendant le régime militaire. C’est un ensemble de lois disproportionnées qui, en favorisant l’employeur, ont atomisé le mouvement syndical chilien, jadis si combatif, et ont neutralisé toute tentative de grève et de revendication collective et étouffé la solidarité et l’unité des travailleurs. Affirmer que les "pauvres sont moins pauvres" ne correspond pas à la réalité. En 1979, les 10 % les plus pauvres de Santiago percevaient 1,4 % du revenu national ; en 1991, ce même revenu a été ramené à 1,2 %. Au cours de cette période, les bénéfices des 10 % les plus riches de la capitale sont passés de 39,1% à 41,3 %. Au niveau national, selon une étude récente de l’Université de Santiago, la participation à la richesse a diminué de 40,4 % à 38,4 % y compris parmi la classe moyenne du pays, tandis que pour les secteurs les plus riches, la moyenne est passée de 55 % à 56,9 %.
Et, pour info, le Chili est actuellement dirigé par la socialiste Michele Bachellet !
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Et sur l’Argentine....
La Crise de 2001 - Provoquée par une fuite de capitaux massive pendant les mois d’août, septembre et octobre, la crise est partiellement jugulée par un contrôle drastique des dépôts bancaires, appelé Corralito, basé sur l’obligation d’effectuer toutes les opérations financières à travers les banques et la restriction des retraits d’argent en numéraire. Le gros de la population n’étant pas bancarisé, la perception des rémunérations et salaires devient un véritable casse-tête, ce qui provoque une aggravation drastique de la crise en décembre 2001, provoquant un véritable chaos social, et des émeutes des classes sociales les plus appauvries par la crise. La répression cause 31 morts, le ministre des finances est relevé de ses fonctions, mais cela ne suffit pas et le président signifie sa démission en s’enfuyant du palais du Gouvernement en hélicoptère. Le gouvernement, le FMI et la parité entre le peso et le dollar américain sont les thèmes les plus critiqués.
En dix jours, quatre présidents se succèdent (Camaño, Rodriguez Saa, Puerta, Duhalde), le gouvernement argentin se déclare en état de cessation de paiement, abroge la loi consacrant l’intangibilité des dépôts bancaires (ce qui provoque l’évaporation des dépôts des classes moyennes qui en avaient mais ne les avaient pas transférés) et, donc, par un approfondissement de la crise économique. Le 6 janvier 2002, le nouveau gouvernement procède à un gel total des avoirs bancaires, appelé Corralón, et une dévaluation officielle du peso de 28 % par rapport au dollar, tandis que dans la rue le dollar se change à 1,60 peso pour atteindre très vite plus de 3 pesos[4]. Le monde entier a été surpris par les événements de décembre 2001. Les médias ont montré un pays caractérisé par les pillages de magasins et les concerts de casseroles des classes moyennes. Mais ces représentations sont simplistes et plus que subjectives. Les émeutes et les mobilisations ne sont pas nées à la fin de l’année 2001. Dès 1989, une vague de saccages de magasins a eu lieu, conséquence de l’hyperinflation. En décembre 1993, le pays a connu des révoltes, notamment à Santiago del Estero. En 1996, les premiers piqueteros établissaient des barrages à Cutral-Co, dans la province de Neuquen. Mais les médias n’avaient laissé que très peu de visibilité à ces mouvements.
Les protestations de décembre 2001 doivent être analysées en tenant compte des changements que le répertoire de l’action collective a connu ces dernières années en Argentine. Comme l’a expliqué Javier Ayuero, "loin d’être l’explosion d’une citoyenneté paraissant jusqu’alors repliée sur elle-même et incapable d’exprimer son mécontentement, le mois de décembre 2001 représente plutôt le point le plus critique d’un processus de mobilisation populaire datant environ d’une dizaine d’années" (voir l’article intitulé "Fuegos y barricadas. Retratos de la beligerancia en la Argentina democratica", in Nueva Sociadad, "Argentina, fin del sueno", Caracas, mai-juin 2002, n°179, p. 144.
Eduardo Duhalde demeure Président de l’Argentine entre janvier 2002 et mai 2003 où il met fin à la parité entre le peso argentin et le dollar états-unien et met en place un plan économique productiviste. Il appelle à des élections présidentielles anticipées en avril 2003 où il soutient le candidat péroniste de centre gauche Néstor Kirchner. Ce dernier est élu par défaut suite au retrait de Carlos Menem au second tour.
Néstor Kirchner exerce la fonction de président de la République argentine de 2003 à 2007. Il redresse le pays en renégociant la dette du pays en 2005 (en fait, il refuse le remboursement de trois-quarts des 100 milliards de dollars de dette extérieure). Par le gel des tarifs énergétiques et du transport, la très forte taxation des importations, il relance l’activité économique (+ 50 % en cinq ans) soutenue par les dépenses publiques, et double la masse salariale (de 2003 à 2007).
Le pays est cependant isolé, seul le Venezuela d’Hugo Chavez acceptant de lui consentir des prêts (5 milliards de dollars en 2007).
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par fifilafiloche (IP:xxx.x6.34.128) le 27 août 2008 à 22H55
Pour l intérêt du débat, pourriez vous faire preuve d un peu plus d honnêteté intellectuelle. Il ne vous aura pas échappé que le développement du Chili a fait suite au départ de Pinochet du gouvernement. Cependant, le Chili a conservé une armée forte, ce qui a permis de contenir la délinquance qui en général accompagne le retour aux libertés individuelles.
Il semble que l anonymat que procure internet exonère de devoir assumer le ridicule lié à l ignorance.
De nombreux argentins, surtout là ou on souffre d insécurité (portenios) regrettent l ordre militaire de la dictature. A cette époque, le danger en uniforme était identifiable
Ach !
La nostalgie d’un pouvoir fort, de l’armée, de la dictature !
Vous disiez quoi à propos du ridicule lié à l’anonymat d’internet ?
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Que ces deux copié collé ajoutent ils au débat ?
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Et encorte, à propos de l’Amérique du sud ...
Douze pays d’Amérique du Sud ont signé le 8 décembre 2004 la Déclaration de Cuzco visant à la réunion du Mercosur, de la Communauté andine et du Chili, de la Guyana et du Suriname en une seule communauté supranationale, la Communauté sud-américaine des nations (CSN), sur le modèle de l’Union européenne ; Cela est devenue UNASUR (Union des Nations sud-américaines) lors du premier sommet énergétique sud-américain organisé au Venezuela à la mi-avril 2007.
Outre une communauté économique, le projet inclut à terme :
- une monnaie commune ;
- une citoyenneté et un passeport commun ;
- un parlement commun.
Ce projet a pris naissance dans un contexte d’opposition au ZLEA, "Initiatives pour les Amériques", lancé par George Bush en 1990 puis concrétisé en 1994 au Sommet des Amériques, et donc dans un contexte d’opposition à l’ingérence nord-américaine dans les affaires politiques et économiques sud-américaines.
En 2005, la ville de Mar del Plata a accueilli le quatrième sommet des Amériques[15], marqué par de nombreuses protestations anti-US[16]. Si bien que l’année suivante, elle mit sa priorité dans les initiatives régionales telles que le Mercosur ou la Banque du Sud après une décennie de partenariat avec les États-Unis.
Comme quoi, quand on essaie de réecrire l’histoire pour faire l’apologie du libéralisme, il faut un minimum de ...... comment disiez-vous ? .. d’honnêteté intellectuelle ?
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par fifilafiloche (IP:xxx.x6.34.128) le 27 août 2008 à 23H09
Que ces deux copié collé ajoutent ils au débat ?
Pour ma part, je trouve qu’ils apportent un éclairage tout à fait nécessaire par rapport à la propagande néo-libérale que vous avez l’air de soutenir.
Ils prouvent, ni plus ni moins, l’échec des expériences néo-libérales en Amerique du sud, leurs conséquences catastrophiques pour les populations, l’aggravation des inégalités, de la pauvreté, et que, finalement, si ces pays se redressent, c’est parce que les états ont repris les rènes de l’économie ; tout simplement....
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Bachelet est tout aussi socialiste que son amie Ségolène Royal et comme elle fille d Officier =)
Une fois que la corruption a été éliminée, le jeu démocratique peut s opérer de façon dépassionnée, basé sur une économie de marché. Pour cela, il faut que le pouvoir judiciaire soit devenu indépendant du pouvoir exécutif afin de pouvoir sanctionner la corruption.
En Amérique Latine, le pouvoir judiciaire est trop souvent sous influence. -
Il me semble que votre démonstration oublie un élément important.
Les états négocient avec les entreprises l’extraction du pétrole et les sociétés reversent une part FIXE.
Prenez le cas par exemple de la colombie qui a voulu renégocier les contrats, le résultat a été que la société a menacé de partir et dans ces cas là aucune autre société par principe ne reprend « le flambeau » (à cause des pressions excercées).
Autrement dit, entre pas de revenu du tout et un maigre revenu pendant que ces sociétés se font des milliards de dollars, et bien les états choisissent le maigre revenu.
Le Vénézuéla n’échappe pas à cette règle et votre démonstration tombe à l’eau.
Soit vous êtes ignorant de ces règles, soit vous êtes un manipulateur au service de ces monstres ...
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Bonjour Monsieur Dugué
Si je me fonde sur votre thèse, me faut il alors en conclure qu’Al Quaida existe, que Ben Laden est vivant et que la ministre suisse des Affaires étrangères va le rencontrer parce qu’il représenterait aujourd’hui la seule force transversale (Et que lui c’est pas un marrant !) ?-
Au fait quelqu’un ici sait-il pourquoi Agoravox nous insère des cookies curieux comme celui d’Aljazeera ?
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Pas de réponse... par contre un moins un... un préposé qui passait devant son écran.. l’a vu "Grangeoisi" et hop réflexe pavlovien sans doute, un - 1 en bonne et due forme !
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Blanc sur toute la ligne... par précautions ai fait des copies d’écran de ces nombreux cookies
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Bonjour,
Tout est pertinent dans cet article,
Je trouve quant à moi qu’on assiste à une large "philistinisation" des dirigeants qu’ils soient économiques ou politiques.... (cela commence par les cadres formés à science po ou dans les grdes ecoles ici et là ou les univ americaines ailleurs...)
Que de nouveaux riches parmi eux, de parvenus, qui ne savent pas vraiment eux même comment le destin les a portés, qui n’ont jamais été aussi p(l)ou(tino)crates que ces dernières années....
Les winners sont à leur affaire, et aux affaires ( je ne dis pas cela de Merkel bien sûr, ni de Brown, ni de Zapaterro)...
Alors les peuples n’ont pas beaucoup de modèles valides, ou s’ils existent, ils sont éclipsés par des subjugants et fascinants Saakachvili, des Berlusconi, des Medvedev, des Sarko, des Bush, les jumeaux polonais... la liste englobe la pluspart des dirigeants et de leurs conseillers.
Pas de Ghandi, pas de De Gaulle, pas de Mendes France...
Pas de profondeur, la faute aux medias à l’image qui promeut le charisme platique ou le message de moins de 7 secondes...
Certes on n’a plus guère de Staline de Ceaucescu, de Tito... mais les Philistins qui nous dirigent sont myopes quant à l’avenir et presbytes quant au présent (souvent amnésique ou ignora,nts sur le passé)... tout est flou pour eux, et ils comptent sur la main invisible dont la cécité fait loi...
Cordialement...
Marc P-
Petit détail, Angela Merkel parle courament russe (+l’anglais) ça lui permet d’engueuler Mendelev et Poutine directement et de se "colter" le Bush de même : ce n’est pas le cas de Sarkosy ! C’est pour ça qu’elle nous court-circuite un peu trop souvent. Nos hommes politiques, à part quelques uns, ne "jactent" aucunes langues étrangères, à part un anglais scolaire, c’est pitoyable.
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nationalisme et manipulation médiatique :
Ceux qui ont regardé la télé ces jours-ci peuvent en avoir un aperçu : réactions à la mort des soldats en Afghanistan, discours de Sarkozy à Maillé , tout est fait pour exalter la fibre nationaliste .-
Encore une fois, je ne vois pas en quoi cet article vient contredire la réalité. L économie chilienne est un exemple pour le continent et montre la voie à ceux qui sont déterminés à guérir le continent de la plaie de la corruption et des crises à répétition qu elle provoque.
La Colombie, si elle arrive à se débarasser de la terreur imposée par les FARC depuis 40 ans, a de bonnes chances de suivre l exemple du Chili, parce que le niveau d éducation en Colombie est élevé et la culture du travail enracinée.
A l intérieur même de l Argentine, les cultures sont différentes. Dans la capitale règne le laxisme le plus "italien" alors qu à Mendoza, trois fois plus proche de la capitale du Chili que de celle de l Argentine, la police fait respecter la loi à la lettre et les factures sont obligatoires-
par fifilafiloche (IP:xxx.x6.34.128) le 27 août 2008 à 23H40
Encore une fois, je ne vois pas en quoi cet article vient contredire la réalité. L économie chilienne est un exemple pour le continent et montre la voie à ceux qui sont déterminés à guérir le continent de la plaie de la corruption et des crises à répétition qu elle provoque.
Pour qui ?
Malgré de bons indicateurs économiques et la baisse sensible de la pauvreté, passant de 38,6 % de la population en 1990 à 18,8 % en 2003[67], le pays possède un grave défaut : l’inégalité de répartition des richesses. Ceci a pour effet de créer une brèche sociale nette entre riches et pauvres.
Selon des informations sur le développement humain de l’ONU en 2005, le Chili possède un coefficient de Gini de 0,57, le situant à la 113e place sur 128 de la liste des pays par égalité de revenus. Cette inégalité est difficilement rattrapable. Ce problème est attribué à l’économie venant des diverses entreprises prônant le néolibéralisme (en opposition à l’économie à tendance socialiste développée entre les années 1950 et les 1970). De nos jours, les 20 % des plus riches du pays gagnent 14,3 fois ce que reçoivent les 20 % des plus pauvres.
Vous repasserez pour l’exemple.
Que le pouvoir judiciaire doive être indépendant du pouvoir politique, pour pouvoir mettre fin à la corruption, je suis entièrement d’accord ; c’est, d’ailleurs, ce que tente Chavez.
Pour le reste, et notamment le modèle économique, désolé, mais, là aussi, le néolibéralisme a fait preuve de son pouvoir de nuisance, et de son total échec.
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Ce qui rend le Chili efficient, avant tout, c est l efficacité de son adminnistration. Pas de queues pendant des heures, pas de rendez vous reportés au lendemain, pas de tarifs pour prestations imaginaires. Cette efficacité, toute la population en bénéficie, tout comme la sécurité. Deux luxes que seul le Chili peut apporter en Amérique du Sud.
Ce que j ai pu constater aussi, c est que comme en Europe, le Chilien se déplace, consomme du tourisme dans toute l Amérique du Sud, ce qui témoigne d une classe moyenne étendue, classe moyenne qui a disparue au Vénézuela et est juste renaissante en Argentine. Le Chilien moyen vient consommer en Argentine tout comme le Brésilien au Vénézuela, l inverse reste un luxe.
Un système qui égalise vers le haut est extrêmement rare, peut être que le Chili, à l exemple des démocraties scandinaves, y arrivera t elle un jour. Il est en tout cas le mieux placé en Amérique Latine. Par contre, les systèmes qui egalisent vers le bas sont légion et personne dans le continent n envie le sort de Cuba.
Il est d ailleurs culturellement très difficile à l Argentine d accepter cette réussite chilienne, car la population y est majoritairement métissée. Le sang bleu argentin, exception dans ce continent bigarré, ne garantissant pas la réussite économique.
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@fifilafilloche
Au Chili, un pour tous, tous pourris :
Le 11 mars 1990, suite à des élections démocratiques, Pinochet cède son poste de président de la république au "démocrate chrétien" (c’est moi qui met les parenthèses) Patricio Aylwin, élu à la tête d’une coalition — la Concertación — englobant les héritiers du socialisme d’Allende (et mon oeil). Pinochet demeure encore sept ans chef des armées.
Alywin doit remettre en place la "démocratie", établir une nouvelle politique nationale, maintenir la bonne santé économique du pays, et pour cela il conserve le régime libéral instauré sous Pinochet. Enfin, encore plus important pour les Chiliens, l’armée doit reconnaître les violations des Droits de l’Homme commises pendant la dictature (tu parles d’une histoire, reconnaître !).
Le 11 mars 1994, Eduardo Frei Ruiz-Tagle devient président de la République. Il est élu grâce à la coalition de la Concertación. Son gouvernement qui dure six ans, se caractérise par la bonne santé économique du Chili (pour certains seulement) grâce à l’ouverture du marché chilien à l’étranger (les années 1990-1997 se caractérisent par une croissance annuelle du PIB de l’ordre de 7 %). Cependant à la fin de son mandat, une nouvelle crise économique effecte le pays. En 1999, le PIB du Chili régresse même de 0,3 %, à cause des conséquences de la crise économique asiatique. (la crise asiatique a bon dos, c’est plutôt l’économie ultra-libérale de l’école de Chicago la coupable).
Le Chili est un des pays les plus inégalitaire de la planète. Il faut arrêter de raconter n’importe quoi.
Et je peux vous dire que les pauvres chiliens eux seraient heureux à Cuba, car ils auraient droit à la scolarisation , la médecine et un travail.
Mais bon c’est vrai que les pauvres comptent pour de la merde aux yeux de certains. -
pyralene 31 août 2008 12:31"la stratégie du choc" ou le capitalisme du désastre !!des néo-cons pour percertir le monde au Friedmanisme.....,la liberté ? pour les multinationales seulement.....et les corporatistes,le résultat est une véritable tragédie à l’instar du premier laboratoire du Chili de pinochet directement téléguidé par Washington,.....cas actuellement en cours,..l’Irak
http://cdurable.info/La-strategie-du-choc-Naomi-Klein-La-montee-du-capitalisme-du-desastre,1010.html
n’en parlez surtout pas Dugué !!....... -
La population Chilienne est-elle plus métissée que la population Argentine ?
J’en doute.
Quoi qu’il en soit l’avenir du Sous-Continent se trouve à Santiago et à Buenos Aires, car le Brésil tarde à tenir ses promesses ! Celà fait bientôt trente ans que le l’on parle du potentiel énorme du Brésil et de son avenir radieux qu’on ne voit jamais venir.-
Bonjour chez vous !
Vous n’évoquez pas la dimension spirituelle dans l’évolution des sociétés.
L’auriez-vous rangée définitivement aux oubliettes ? Car notre civilisation serait intrinsèquement matérialiste et empreinte des Lumières ? Quand le désarroi s’installe, un regain pour la foi apparaît. Aussi incrédules soient-ils, les peuples ont besoin de croire.
Et si un Luther moderne s’imposait à nos esprits éperdus, n’y aurait-il pas une modification prévisible et en profondeur ?
C’est une question que je pose candidement...
Bonjour chez vous !-
une explication sur le choc des civilisations
http://www.dailymotion.com/video/k5Ob5MGk2lwTQaJZqv-
Bois-Guisbert 31 août 2008 20:12la passivité des citoyens décérébrés par les médiasComme j’ai la certitude que les médias n’ont, sur l’opinion, qu’une influence très limitée, de surcroît extrêmement superificielle la plupart du temps, cette affirmation me paraît aberrante !
Pour le citoyen moyen qui, avec madame, gagne plutôt correctement sa vie, qui a une bagnole, des traites à honorer pour son logement et qui peut se payer chaque année des vacances sans excès, quelle réponse peut-on faire s’il demande :
- En cas de changement de société, qu’est-ce que j’aurai de plus par rapport à ce que j’ai déjà ?Même s’il ne se pose pas la question dans ces termes, il sait, ou il pressent, que si la réponse n’est pas « Rien », elle sera au mieux « Pas grand-chose ».A partir de là, penser le mobiliser pour une « révolution » est une utopie qui n’est pas contenue par une hypothétique décérébration médiatique, mais par le simple bon sens du type à qui on ne la fait pas ! C’est ce que M. Dugué appelle "passivité"...-
@fifilafiloche
Je vois que sysiphe adore le dictateur Chavez mais n’a jamais mis les pieds au Venezuela .Facile quand on est en France derriere son clavier .
Un peu d’humour
EnFrance il peut crier :Demission Sarkozy et au Venezuela :Demission ............Sarkozy
www.therealcuba .com
sans lire l’anglais no problem ,les photos etant explicatives
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