@fifilafilloche
Au Chili, un pour tous, tous pourris :
Le 11 mars 1990, suite à des élections démocratiques, Pinochet cède son poste de président de la république au "démocrate chrétien" (c’est moi qui met les parenthèses) Patricio Aylwin, élu à la tête d’une coalition — la Concertación — englobant les héritiers du socialisme d’Allende (et mon oeil). Pinochet demeure encore sept ans chef des armées.
Alywin doit remettre en place la "démocratie", établir une nouvelle politique nationale, maintenir la bonne santé économique du pays, et pour cela il conserve le régime libéral instauré sous Pinochet. Enfin, encore plus important pour les Chiliens, l’armée doit reconnaître les violations des Droits de l’Homme commises pendant la dictature (tu parles d’une histoire, reconnaître !).
Le 11 mars 1994, Eduardo Frei Ruiz-Tagle devient président de la République. Il est élu grâce à la coalition de la Concertación. Son gouvernement qui dure six ans, se caractérise par la bonne santé économique du Chili (pour certains seulement) grâce à l’ouverture du marché chilien à l’étranger (les années 1990-1997 se caractérisent par une croissance annuelle du PIB de l’ordre de 7 %). Cependant à la fin de son mandat, une nouvelle crise économique effecte le pays. En 1999, le PIB du Chili régresse même de 0,3 %, à cause des conséquences de la crise économique asiatique. (la crise asiatique a bon dos, c’est plutôt l’économie ultra-libérale de l’école de Chicago la coupable).
Le Chili est un des pays les plus inégalitaire de la planète. Il faut arrêter de raconter n’importe quoi.
Et je peux vous dire que les pauvres chiliens eux seraient heureux à Cuba, car ils auraient droit à la scolarisation , la médecine et un travail.
Mais bon c’est vrai que les pauvres comptent pour de la merde aux yeux de certains.