Comme indiqué sur votre lien (je cite) :
Dans beaucoup de supermarchés, il n’y a pas de lait, les haricots disparaissent comme s’ils étaient en or, idem pour le sucre. Certaines viandes coûtent trois fois plus que le prix fixé par le gouvernement de la révolution. Tout cela est la conséquence du fait qu’il y a beaucoup de gens qui accaparent les aliments que le gouvernement distribue à des prix très bon marché dans les « marchés du peuple » ou mercales. Les accapareurs les vendent ensuite pour trois, quatre, cinq et même jusqu’à six fois leur valeur. Sur les sacs de sucre, on peut lire : « Contre la corruption ». Dans la presse, des annonces du gouvernement avertissent : « L’accapareur est un criminel, il s’oppose à la souveraineté alimentaire du pays. » Et il est rappelé alors qu’il existe des peines de deux à six ans de prison pour qui accapare les aliments.
Par ailleurs,
Les élections à la présidence de décembre 2006 ont confirmé Chávez à la présidence du pays et ces élections ont été unanimement reconnues comme un processus “transparent, équitable, démocratique” par l´Organisation des États Américains, l’Union Européenne, l’Association des Juristes latino-américains et la Fondation Carter.
Chaque État du Venezuela est dirigé par un gouverneur élu lors d’élections au suffrage universel.
La Constitution Bolivarienne de 1999 oblige le Gouvernement - dixit le discours officiel - à « renverser les données économiques qui, dirigées par le Fonds monétaire international (FMI) avaient été la cause de la « décennie perdue » (1985-1995), et ses terribles effets négatifs sur les populations et leurs systèmes économiques ». Le président Chávez applique cette Constitution avec insistance. Son action politique est centrée sur le renforcement du rôle de l’État par le biais de nationalisations et la revalorisation du pétrole, principal produit d’exportation du pays. Elle vise à se libérer des impositions d’une lourde dette, qui grevait en 1998 50 % du budget national, en la payant. Le gouvernement cherche aussi à satisfaire la dette sociale d’urgence : santé, alimentation, éducation (missions civico-militaires de grande pénétration populaire). De nouvelles lois sont rédigées concernant la réforme agraire, la banque centrale, l’exploitation d’hydrocarbures (gaz, pétrole), la fiscalité, le contrôle de monnaies et devises, etc.
Donc, la corruption n’est pas le fait du gouvernement de Chavez, qui fait tout pour lutter contre ; contrairement à de nombreux autres pays d’Amérique latine, et du monde.
Le gouvernement distribue des denrées alimentaires au dessous des prix du marché, pour les pauvres.
Quant au change illégal, il est également le fait des forces de la réaction qui essaient de saborder le programme économique de Chavez, sous l’impulsion de le CIA, qui a tenté un coup d’état contre Chavez, légalement élu et réelu à plus de 60%.
Donc, votre affirmation n’est qu’un écho de la propagande US ; que vous persistiez et signez, n’engage que votre méconnaissance et votre mauvaise foi.