Banquet de Rivarol & Colloque Iliade : le double visage de l’extrême droite
Le même jour, samedi 9 avril, avaient lieu deux rassemblements de la droite nationale, ou extrême droite (choisissez l'appellation qui vous convient le mieux), qui renvoient deux images fort différentes : l'une très intellectuelle et haut de gamme (au colloque de l'Institut Iliade), l'autre caricaturale et parfois grotesque (au banquet de Rivarol). Les grands médias n'ont rendu compte que de l'un des deux événements (devinez lequel...), où étaient réunies, il est vrai, les principales vedettes. Devant ces deux spectacles si différents, on pourrait à bon droit se demander si c'est seulement l'habillage qui change, avec un fond idéologique qui reste identique, ou si celui-ci varie aussi un peu.
Sous la vidéo de TV Libertés rendant compte du colloque de l'Institut Iliade : "Face à l'assaut migratoire, le réveil de la conscience européenne", le commentaire suivant a été posté :
Étonnant contraste, en effet, au moins de forme, entre deux rassemblements de la même mouvance. Il va sans dire que le colloque pour intellectuels droitiers n'a pas attiré la presse, si ce n'est, semble-t-il, deux journalistes "ricanant", possiblement des Inrocks. Le banquet clownesque de "l'extrême droite de l'extrême droite", avec ses jongleurs, ses dresseurs d'ours et ses cracheurs de feu, a, quant à lui, attiré toute la fine fleur du journalisme français, qui s'est littéralement régalée devant tant de spécimens remarquables au mètre carré.
Shoah, nazisme, antisémitisme : Bourbon fait du hors piste !
Samedi dernier, dans la salle des séminaires de l’hôtel Novotel de la porte de Bagnolet (93), le journal pétainiste Rivarol fêtait ses 65 ans. Près de 600 invités étaient rassemblés autour du gratin de l’extrême droite radicale : Jean-Marie Le Pen, Robert Faurisson, Pierre Sidos, etc., avec, aux manettes, Jérôme Bourbon, le directeur de Rivarol.
Pour donner le ton, ce dernier confie d'emblée à StreetPress :
« Je vous le dis franchement, j’aurais préféré que ce soit les puissances de l’Axe [les alliés du régime nazi, ndlr.] qui gagnassent la guerre. On ne serait pas envahi comme on l’est. »
Et de détailler :
« Fabius ne serait pas président du Conseil Constitutionnel, Drucker ne serait pas sur France 2, il n’y aurait pas la loi sur l’avortement de Simone Veil, pas de peintures de Chagall. »
Toutes ces personnalités ont un point commun : elles sont juives.
Voici son allocution lors du banquet, où il s'en prend à la "religion des Droits de l'homme" et à la "religion de la Shoah" :
Fascinant d'entendre, au début de son discours, cet homme au physique ingrat moquer la "dégénérescence physique" [sic] des présidents de la République, de Vincent Auriol à François Hollande... Alain Soral, qui tient souvent ce genre de propos détestables, peut au moins se prévaloir d'un physique de boxeur.
L'homme de 44 ans ne cache pas ses opinions antisémites sur Twitter, dont il est un utilisateur hyper actif :
Triste époque : les gens ne croient pas en Dieu ni en l'Enfer mais ils croient aux chambres à gaz sans les avoir vues.
— Jérôme Bourbon (@JeromeBourbon) 19 juin 2015
Pourquoi toujours être sur la défensive en disant : je ne suis pas fasciste, pas nazi, pas antisémite ? Affirmons-nous sans complexes.
— Jérôme Bourbon (@JeromeBourbon) 10 février 2016
Fabius président du Conseil constitutionnel. Après Badinter et Debré le petit-fils de rabbin. Le Palais-Royal est un territoire occupé.
— Jérôme Bourbon (@JeromeBourbon) 10 février 2016
Finkielkraut à l'Académie, Fabius au Conseil constitutionnel, A.Klarsfeld au Conseil d'Etat. On l'a compris,on n'est plus au temps de Pétain
— Jérôme Bourbon (@JeromeBourbon) 10 février 2016
Le PS demande la fermeture de mon compte Twitter et condamne mon “déchaînement antisémite”. Vous avez dit bizarre ? Comme c'est bizarre !
— Jérôme Bourbon (@JeromeBourbon) 11 février 2016
Vous avez l'haleine fétide et l'humeur putride. Pas de problème : essayez les pastilles Vichy ! Se vend sans ordonnance dans les pharmacies.
— Jérôme Bourbon (@JeromeBourbon) 13 février 2016
Il n'hésite pas, au passage, à s'approprier de nombreuses déclarations de Pierre Desproges, qui doit, le pauvre, se retourner dans sa tombe ; ses propos n'étaient en effet pas à prendre au premier degré, comme le fait pour sa part Jérôme Bourbon :
Rendez-nous le regretté Pierre Desproges pour qu'on puisse enfin reparler librement d'une certaine communauté !
— Jérôme Bourbon (@JeromeBourbon) 10 février 2016
Pour rappel, voici ce que Desproges, ami d'Anne Sinclair et de Guy Bedos, déclarait au sujet de l'antisémitisme :
Jean-Ma en mission ratissage tous azimuts pour 2017
Jérôme Bourbon, qui est passé par le mouvement de jeunesse du FN au début des années 1990, est en guerre ouverte contre la direction actuelle du parti. Contacté par StreetPress, Louis Aliot, l’actuel numéro 2 du FN, confie ses souvenirs à son sujet :
« Nous le fuyions en raison de son odeur fétide, tous les matins après notre sport, où il courait en costard 3 pièces. »
Bourbon était « le souffre-douleur » de ses petits camarades, se souvient Aliot.
Le directeur de Rivarol a de meilleurs rapports avec le beau-père d'Aliot, Jean-Marie Le Pen, qui était l'invité d'honneur du banquet au Novotel de Bagnolet. Voici justement son discours, centré sur le problème de l'immigration massive et du "grand remplacement" de population en Europe :
Jean-Marie Le Pen a déclaré au Petit Journal de Canal Plus que sa participation à ce banquet avait pour but le rassemblement de toutes les forces de la droite nationale en vue de l'élection présidentielle de 2017.
Le patriarche du FN fait définitivement figure de boulet pour sa fille Marine Le Pen, qui s'efforce de rompre, au moins en apparence, avec ce genre de fréquentations sulfureuses.
Parmi les têtes d'affiche de ce raout, Pierre Sidos, fondateur de l’Œuvre Française, un mouvement mêlant néofascisme, pétainisme, antisémitisme et une forme de catholicisme social. « C’est une super-référence. Je le croise parfois à la messe de Saint-Nicolas du Chardonnet », s'exclame avec enthousiasme l’ex-FN Alexandre Simmonot.
Présidentielles : rencontre avec le candidat le plus "trash" de la Ve République
Henry de Lesquen, cofondateur du Club de l’Horloge et président de Radio Courtoisie, rappelle de son côté qu’il est candidat à l'élection présidentielle de 2017, avec un programme national-libéral (préconisé aussi par Jean Robin). Au micro du Petit Journal, il déclare vouloir "faire partir de France les immigrés ou les allogènes qui ne sont pas intégrés à la communauté nationale" et supprimer purement et simplement le mariage homosexuel. Il lance aussi, sans complexes :
"Je ne suis pas un admirateur d'Adolf Hitler, mais si les gens veulent dire qu'ils admirent Hitler, ils doivent être libres de le faire".
En va-t-il de même des adorateurs de Daech ?, aimerions-nous lui demander.
Dans son discours à la tribune, il salue le courage de Jean-Marie Le Pen, mais aussi de Robert Faurisson, auquel il fait une discrète allusion, et qu'il applaudira chaleureusement en scandant son nom après le discours de ce dernier (de quoi cette fois dépiter Jean Robin...).
Lesquen, twittos compulsif, nous livre quelques aspects de sa pensée et de son programme en moins de 140 signes, où il prône notamment un "racisme républicain" et la suppression du salaire minimum :
Une fois élu, @HenrydeLesquen organisera la réémigration. 2 millions d'immigrés partiront en 5 ans. pic.twitter.com/5mTqv6fihO
— H. de Lesquen 2017 (@Lesquen2017) 13 avril 2016
.@alorsjustement Nétanyahou est un dirigeant national-libéral. Bon pour son pays. pic.twitter.com/MQBchSQ289
— Henry de Lesquen (@HenrydeLesquen) 12 avril 2016
Une fois élu, @HenrydeLesquen développera la force de frappe nucléaire de la France. https://t.co/kg1K7r8sbe
— H. de Lesquen 2017 (@Lesquen2017) 12 avril 2016
Une fois élu, @HenrydeLesquen quittera l'Union européenne et créera une nouvelle monnaie nationale : l'écu.
— H. de Lesquen 2017 (@Lesquen2017) 13 avril 2016
.@arnoklarsfeld C'est par racisme juif que vous refusez la liberté d'expression au professeur Faurisson. Libéral, j'applaudis son courage.
— Henry de Lesquen (@HenrydeLesquen) 12 avril 2016
"Nous ne sommes pas de gauche. Heureusement, parce que la gauche est une maladie mentale de la pensée politique." @HenrydeLesquen
— H. de Lesquen 2017 (@Lesquen2017) 12 avril 2016
Nier les races humaines, c'est comme nier l'existence des singes ou de toute classification d'êtres vivantshttps://t.co/qDypqsTS9C
— Henry de Lesquen 17' (@AvecLesquen) 12 avril 2016
Le bilan positif de la colonisation en Afrique https://t.co/2SQgvjaxDG via @henrydelesquen #Lesquen #Lesquen2017
— Henry de Lesquen 17' (@AvecLesquen) 12 avril 2016
Pourquoi il faut supprimer le salaire minimum https://t.co/GpVPCcFgOv via @henrydelesquen #Lesquen #Lesquen2017
— Henry de Lesquen 17' (@AvecLesquen) 12 avril 2016
Pour un #racisme républicain, par Henry de Lesquen https://t.co/PB6lXqhUFM via @henrydelesquen #Lesquen #Lesquen2017
— Henry de Lesquen 17' (@AvecLesquen) 12 avril 2016
Une fois élu, @HenrydeLesquen punira les délinquants d'une marque infamante. https://t.co/53gzQ7S1B6
— H. de Lesquen 2017 (@Lesquen2017) 12 avril 2016
Une fois élu, @HenrydeLesquen mettra fin à l'Etat de droit. Instauration de l'Etat légal.
— H. de Lesquen 2017 (@Lesquen2017) 12 avril 2016
.@alizeeprz @HenrydeLesquen @AudreyDELCROS Réduire la mortalité. Et les trafiquants de drogue seront pendus haut et court.
— H. de Lesquen 2017 (@Lesquen2017) 12 avril 2016
Une fois élu, @HenrydeLesquen rétablira la liberté d'expression. S'il y a des racistes, il faut qu'ils puissent s'exprimer librement.
— H. de Lesquen 2017 (@Lesquen2017) 12 avril 2016
Concernant le "racisme républicain", voici ce qu'il écrit sur son blog (à faire pâlir Jean-Marie Le Pen lui-même et Nadine Morano) :
"L’espèce humaine est divisée en races et celles-ci ne sauraient être égales, car l’égalité n’est pas dans la nature. Il faut donc qu’elles soient inégales. Et il y a en effet, sur le plan moral, un devoir pour les races supérieures d’aider les peuples de race inférieure à sortir de la misère. [...] Le racisme républicain ne pousse pas à la « discrimination », car, quand il est question d’un individu en particulier, et non d’une race ou d’un peuple pris in globo, on ne considère que ses mérites, ses talents, en faisant abstraction de sa race. Le racisme républicain est sans haine et sans reproche."
Destruction de la République, lutte à mort contre la Synagogue, standing ovation pour Faurisson...
Le géopolitologue Pierre Hillard a aussi fait le déplacement au banquet de Rivarol. Il y a encore quelques années, il nous entretenait du grand marché transatlantique ; depuis, son discours s'est affirmé, devenant clairement antijudaïque, le grand combat de notre temps étant résumé à celui entre l'Église et la Synagogue. Le seul salut de la France, selon lui : qu'elle en revienne au Christ Roi de France, sur le modèle de la triple donation effectuée par "Sainte Jeanne d'Arc" en 1429. Pierre Hillard refuse catégoriquement que l'homme puisse se donner à soi-même sa propre loi ; celle-ci doit venir de Dieu. Ce pourquoi il voit en la Révolution de 1789 le mal absolu et réprouve tout projet ne serait-ce que vaguement démocratique.
Un jeune convive reproduit au micro du Petit Journal très exactement le même programme :
"Je suis pour la destruction de la République et la restauration de la monarchie absolue de droit divin."
Si certains "antifas" un peu mous du bulbe voient en Étienne Chouard un militant d'extrême droite, il n'est pas interdit d'espérer que ces propos authentiquement d'extrême droite leur feront percevoir la différence... monumentale.
Parmi les invités, on trouve encore la jeune garde de la mouvance nationaliste : Alexandre Gabriac, ex-Jeunesses nationalistes, Thibaut de Chassey, chef du Renouveau Français, ou Hervé Ryssen, auteur qui se décrit lui-même comme "antijuif et antisémite", et qui reçut une véritable ovation lors de sa présentation par Jérôme Bourbon. On peut encore noter la présence de Carl Lang, ancien vice-président du FN et président du Parti de la France, de Lorrain de Saint-Affrique, collaborateur parlementaire de Jean-Marie Le Pen au Parlement européen, d'Alain Escada, président de Civitas, ou encore du marquis de Olmetta.
Mais la star de la journée, venue en fin d’après-midi, c'est Robert Faurisson. Comme le rapporte StreetPress, Jérôme Bourbon jubilait à l’idée que Jean-Marie Le Pen, pas mis au courant de la venue du chef de file des négationnistes, le croise à son insu :
« Le Pen ne va pas pouvoir partir ! Il va devoir rester pendant Faurisson ! »
Malheureusement pour lui, Le Pen s'est éclipsé avant la venue de l'invité surprise. La rencontre entre Diabolo n°1 et Diabolo n°2 n'aura donc pas eu lieu...
L'arrivée du négationniste déclenche l’hystérie dans la salle. Ainsi, Pierre Panet, un proche de Dieudonné, harangue le public, bientôt repris en chœur par des centaines de personnes : « Faurisson a raison ! Faurisson a raison ! » Sur scène, le militant de 87 ans évoque les « terrains de volley » du camp d’Auschwitz, explique que « le savon juif n’a jamais existé » ou que « Himmler voulait installer les juifs aux Etats-Unis et en Angleterre ». Avant de conclure sous les hourras : « Il n’y a pas eu d’extermination ! »
Face à de telles déclarations, la presse boit du petit lait...
Entre intellectuels haut de gamme et atouts charme : l'autre visage de la droite nationale
Le même jour, ce samedi 9 avril, se tenait dans une parfaite discrétion médiatique le 3e colloque de l’Institut Iliade à Paris, à la maison de la Chimie. Environ 1200 personnes (soit près du double de l'audience du banquet de Rivarol) s'étaient donné rendez-vous pour écouter de nombreux conférenciers s’exprimer sur le réveil de l’Europe face à « l’assaut migratoire » : Jean-Yves Le Gallou, Bernard Lugan, Renaud Camus, Jean-François Gautier, Thibaud Gibelin, Tatjana Festerling (porte-parole de PEGIDA), Claude Chollet, Philippe Randa, Karim Ouchick, Thomas Ferrier, Daria Douguine (jeune philosophe gnostique et fille d'Alexandre Douguine), Charlotte d’Ornellas (journaliste à Boulevard Voltaire), Jean-David Cattin, Elise Blaise (journaliste à TV Libertés), François Bousquet. Une initiative saluée sur Facebook par le survivaliste Piero San Giorgio.
Comme le rappelle l'historien Philippe Conrad, directeur de l'Institut Iliade, ce mouvement a pour point de départ le suicide de Dominique Venner dans la cathédrale Notre-Dame-de-Paris le 21 mai 2013. Venner voulait, par son geste, s'insurger « contre les poisons de l'âme et contre les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille » et aussi « contre le crime visant au remplacement de nos populations ».
Dans son discours inaugural, Conrad, après avoir rappelé les périls identitaires à affronter, a décliné les grandes lignes de sa solution, qui passe avant tout par l'affirmation sans complexes d'une identité culturelle européenne :
"Le XXIème siècle exige la formation de vastes ensembles capables de faire face aux défis en cours. Pour nous, une Europe qu’il ne s’agit pas de vouloir construire à tout prix selon un schéma institutionnel unique, mais dont les Etats doivent réagir en commun face au danger.
La condition nécessaire pour surmonter les crises en cours consiste à (...) affirmer les identités des patries charnelles et des nations et la communauté civilisationnelle correspondant à notre vieille Europe brisée par le sombre XXème siècle. Le réveil nécessaire s’inscrit, pour chacun de nos pays, dans le combat pour sa langue face au sabir globish que le système tend à imposer. Tout autant dans le combat pour l’Histoire à un moment où certains historiens, aveuglés par l’idéologie, nous incitent à nous débarrasser du « poison de l’identité » et à nous reconnaître dans une histoire globale et « connectée », à renoncer au roman national décrit comme une pure construction idéologique (...).
Ce renouveau nécessaire passe aussi sans doute par la remise en cause d’un certain modèle économique fondé sur un consumérisme exclusif, déconnecté d’une nature de plus en plus abîmée par l’hégémonie d’une technique toujours plus envahissante. Autant de nouveautés qui devront sans doute nous conduire à imaginer un nouveau contrat social permettant de dépasser l’homo economicus qui s’est imposé dans la foulée du triomphe de la société marchande et de l’idéologie progressiste. Il faudra aussi compter avec les réveils spirituels qui accompagneront fatalement les mutations à venir, et dont témoignent déjà les mouvements de fond affectant les jeunes générations.
Le chantier est gigantesque mais il nous faut d’abord rendre les Européens à l’Europe puis l’Europe aux Européens, éveiller les consciences pour dépasser l‘ahurissement général auquel nos peuples sont soumis, ce qui implique la mise en œuvre initiale d’une vaste révolution culturelle en mesure de changer complètement la donne et d’en finir avec les illusions, les mensonges et les impasses accumulées au cours des deux derniers siècles."
On le voit, aussi bien dans ce colloque que dans le banquet de Rivarol, le sujet central des préoccupations aura été le changement progressif de population sur le sol européen. Une différence notable, tout de même, simplement circonstancielle ou plus substantielle, on ne sait : l'absence de propos antisémites et négationnistes lors du colloque de l'Institut Iliade.
Est-ce à dire qu'il existe une ligne de fracture idéologique sur cette double question touchant les Juifs et l'histoire de la seconde guerre mondiale ? Ou alors, ces deux extrêmes droites ne se différencient-elles que par la façade ? L'une est-elle simplement plus prudente que l'autre devant les caméras ? Meilleure communicante et tacticienne, ayant mieux pensé sa propagande ?
En tout cas, avouons que la façade de l'ancienne garde était franchement repoussante, l'assurant d'un échec permanent, mais que, face à la nouvelle et à ses charmes, beaucoup risquent de ne pas résister encore très longtemps... D'ici là, espérons que nous aurons pu, si besoin est, faire tomber tous les masques et savoir à qui nous avons vraiment affaire.
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