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Accueil du site > Actualités > Politique > De l’évolution de la pensée de gauche dans l’umps

De l’évolution de la pensée de gauche dans l’umps

Puisque le parti socialiste n’est décidément pas capable de faire d’autocritique constructive, j’use ici de mon droit d’inventaire idéologique, celui qui est fourni dans la citoyenneté, confronté que je suis à l’umps, pour exprimer dans ce premier pamphlet, certes injuste intellectuellement, mais rempli de ressentis véritables, ma critique sur l’évolution de la pensée de gauche du siècle dernier à nos jours au sein de l’umps, et les variations de la place de l’homme dans cette même construction idéologique.

 Il fut une époque où être un intellectuel se suivait souvent de l’expression « de gauche », comme la marque d’une appartenance à un humanisme proche des soucis populaires dans sa quête permanente de solutions.

Il fut des générations d’enfants d’ouvriers ou de petits prolétaires qui par l’effort scolaire et conscient de la façon dont on exploitait leurs parents, ont organisés une alternative, une gauche qui n’avait pas besoin de se vouloir crédible mais seulement plus humaine et d’une force véritable de contrepoids aux abus du patronat, aux conditions de travail aliénantes, à l’exploitation de l’homme par l’homme, au droit de vivre de son travail et non de travailler pour survivre.

Cette génération de penseurs qui savaient pourquoi ils faisaient l’effort de chercher et pour qui l’enseignement était un devoir sacré d’émancipation du peuple par le savoir, produisant et poursuivant de leurs efforts des idées et des œuvres à la rigueur éthique identique à la médicale, en perpétuelle quête de soins et d’efficacité face à la véritable nature des maux qu’ils combattaient dans la société, s’est vu majoritairement lui succéder des héritiers de la continuité, des rentiers de la pensée, des historiens du dogme, des nostalgiques du temps où on se battait pour quelque chose, des sophistes du grand cœur, et des apparatchiks en quête d’une place dans l’échiquier politique, avec en point commun l’intérêt pour la pensée d’une gauche ne résidant et ne réside encore que dans l’usage et la posture sociale qu’elle offrait.

Par contre, la place de la recherche fondamentale de gauche, ce cri de la dignité humaine en quête d’un apaisement aux souffrances du réel, cette force du cœur en révolte pour se créer un avenir meilleur, s’est vue passé après le besoin de faire fonctionner une routine qui fonctionne, des acquis a défendre et une construction intellectuelle d’opposition relatives à d’autres dogmes politique pour marquer des points électoraux sur des critères d’études sociologiques et d’envie de ressembler aux Etats-unis.

On n’entend plus le cri de celui qui est en bas dans la pensée de gauche dès les années 80, ni d’ailleurs ne prête attention à l’idée qu’il puisse avoir quelque chose de pertinent à dire, ni même de solutions à apporter sur la table des problèmes présents dans sa vie. Il n’est devenu par la suite qu’un décidément indocile mal géré, mal logé, mal soigné, mal éduqué, mal français et mal pensant au gré de l’évolution des nouveaux critères de la bien pensance de gauche et de leur capacité à regarder le citoyen du haut d’un pouvoir en place.

Alors on lui fait comprendre que c’est pire ailleurs et qu’il ne doit pas se plaindre, il peut donner du riz en Éthiopie, alors il doit s’estimer heureux de ce qu’on lui donne ici. A sa place pensent des sociologues, des statisticiens, des sondeurs, des psychologues, et tout une caste de gens qui « savent », certainement pas empiriquement, mais « savent », maniant le bâton de l’hystérie émotive obligatoire à la force du poignet médiatique pour engourdir la raison et stigmatiser les clivages. Tout en tenant la carotte d’une conscience moral pour ceux qui se vivent en inutiles pollueurs, en coupables de gagner leurs vies à l’abri du chômage des autres, ou pas encore assez victime pour avoir « droit à », sur fond de conflits identitaires, de classes, ethnique, éthique, de courant d’opinions, d’une France où chaque identité développe et met en pratique ses propres tactiques pour défendre ses intérêts, cassant toujours un peu plus le sentiment d’appartenance à une grande communauté de destins pour exister un peu plus par rapport « aux autres ».

L’homme en souffrance en quête de dignité, de liberté, d’émancipation et de solutions probantes a ses maux, après s’être fait maintenir dans le silence pour justifier les salaires de ces « portes paroles » médiatiquement choisis pour lui, s’est finalement tu et n’est plus, dès cet époque, l’âme active et mobilisatrice des penseurs de gauche, mais est devenu son coupable administré.

Et quand l’administration échoue, suit des politiques aux effets pervers comme l’enfermement dans la précarité sans issue autre que de devenir un vote captif de peur de perdre ses aides, a des défauts, défaille ou faillit à ses principes d’équité, le citoyen qui subit a rencontré la dernière génération rayonnante des penseurs de gauche, les spécialistes du procès.

Il va de celui en ingratitude par rapport aux sacrifices des générations précédentes, à la soumission à la solidarité obligatoire sous peine d’individualisme, d’être fainéant ou profiteur, jusqu’à celui d’être forcément « d’extrême droite » s’il dit « ça ». Ils ont gérer l’anathème, les procès d’intentions en iste ou isme, et la posture se voulant morale en guise de réflexion probante. Ils n’ont finalement trouvé qu’en guise de cible prioritaire et commune à abattre l’homme populaire.

La pensée de gauche s’organise ensuite autour d’une radicalisation de ses forces anti masculines. Ces derniers, les anciens ouvriers aux grands cœurs injustement exploités que l’on devait libérer, les immigrés dignes qui faisaient les métiers dont les français ne voulaient pas, deviennent, en guise de remerciement pour leurs bons et loyaux services, des pères et des salariés idéologiquement jetables après usages, et ne sont devenus que des beaufs ou des racailles qu’il faut rééduquer.

Ils deviennent statutairement et idéologiquement, parce que né homme, des forcément coupables face à une femme quelque soit le litige sans soucis de juste ou de justice, des forcément criminels parce que pauvre en guise d’explication généraliste, des forcément toujours pas assez ou trop français dans l’expression de leur ras-le-bol, et finalement fondamentalement suspect comme postulat de départ à tout débat dans une rhétorique de gauche où le moderne n’est pas le couple, encore moins la famille, mais l’exclusive Femme. La pensée de gauche est ainsi devenue l’ennemi de la virilité et d’une certaine manière du déni de l’avenir de l’homme.

Ces derniers, s’ils ont malheur d’avoir des préférences, des jugements, des appréciations, des croyances, des convictions, des ambitions paternels, non conforme au logiciel idéologique, et qu’en plus ils s’organisent autour avec d’autres hommes, sont forcément affublés de procès d’intentions dont il doivent se défendre en permanence sous peine d’être étiqueté dangereux voir condamnable sous l’autorité morale de la gauche.

On retrouve dans cette période fin des années 80 début 2000, par étapes, le rayonnement des procéduriers moralistes de gauche partout, et par effet de lutte de classe pendant une période de mondialisation, on peut même considérer que leurs sabordages de l’éducation et du système scolaire sur cette même période, l’éducation nationale étant ultra majoritairement gérée par la gauche, cette grandeur de la France qui auparavant émancipait l’homme, maintenant sert à éliminer avec sa hausse de l’illettrisme, entre autres, une partie des français(es) populaires de la concurrence sur le marché de l’emploi sur concours.

Cette conséquence permet à bien des égards d’assurer l’entre soi de la dernière génération des penseurs de gauches, l’actuelle, que l’on peut qualifier de « symbolistes abstraits », plus surement issue d’une classe sociale à l’abri et bénéficiant du statut de fonctionnaire, que de ceux qui subissent les réels dysfonctionnements du système présent et qui sont mus par un réel esprit critique empiriquement construit, aussi « mal éduqués » soient-ils.

Le « symbolisme abstrait » a pour usage une pensée qui étiquette l’expression de toutes les autres sur une grille de valeurs « à définir », comme le sarkozysme et son anti, et se veut d’une utilité proche d’un code barre idéologique pour pensée conforme avant mise en rayon dans le supermarché des opinions politique.

Il a pour fonction sur l’auditoire, après l’étude approfondie des sondages d’opinions, de ne pas rentrer dans le détails concret, ni dans une démarche de retour vers la réalité dans le discours. L’important c’est d’utiliser des symboles consensuels, même niais, et a priori attractifs pour fournir une idéologie de cons, sans suées à la tâche de réfléchir.

On vous dit liberté, amour, égalité, fraternité, avenir, démocratie, 2012, et chacun y va de sa réaction/ définition individuelle, de sa réponse a un sondage, de son argument sur un forum ou sa prise de parole a un débat participatif, et finit par fournir aux penseurs symbolistes de gauches la matière avec laquelle ils vont pouvoirs espérer convaincre les mêmes qui ont réagi à ces symboles et qui leur en ont fournis leur définition, ce qu’ils en espèrent, etc... Et enfin, leurs grand travaux pré électoraux va être de fournir, à partir de cette matière, des discours à des politiciens qui vont s’acharner à incarner ces symboles dans l’esprit des citoyens en utilisant les mêmes mots qu’eux et s’indignant des mêmes choses que les réactifs à ces symboles.

Leur énorme problème étant le citoyen qui d’un côté n’est pas encore assez vieux pour ne pas avoir empiriquement fait son propre bilan négatif sur leur leadership et s’en souvenir, et de l’autre la part importante du panel des personnes qui réagissent a ces symboles qui leur est déjà acquise alors qu’il leur faut espérer convaincre au-delà du rétrécissement de leur religion symboliste. Parce qu’à ce stade, on ne peut plus parler d’usage d’esprit critique, mais d’orthodoxie symboliste aux débordements quasi religieux comme le montre la dernière campagne présidentielle.

Si la politique est un sport de combat , alors la pensée de gauche du nouveau millénaire dans sa production officielle depuis l’année 2000, celle qui nous parle de nouveaux projets, d’élan du cœur, d’idées, et souvent de valeurs bonnes pour les autres mais dont elle ne brille pas par l’exemplarité qu’elle s’applique à elle même, est le reliquat d’une génération embourgeoisée, déjà elle même héritière d’ancien porte serviette d’anciens combattants véritables. Elle n’a jamais connu le goût de l’effort et de la sueur, celle qui évite le sang, tout comme celui du débat constructif.

« La conscience du réel s’est réfugié à droite » disait-on déjà après la défaite de Jospin, et depuis, la pensée de gauche s’épuise à ne pas reconnaître devant les patients citoyens que nous sommes qu’ils sont comme ces mauvais médecins faisant par idéologies de mauvais diagnostiques, et qu’ils ont prescrit des mauvais remèdes, les mêmes qu’ils proposent encore devant des bouches qui se ferment et des visages de votants qui se détournent, donnant l’impression qu’en guise de remise en question, ils ne cherchent que de bon communicants pour administrer leur même mixture, que d’aucun dirait bouillie, idéologique.

Leur incapacité à penser le moderne français, surtout sans attendre un nouvel élan américain à suivre pour vendre de l’espoir et l’ersatz d’un grand rêve fait par d’autres, ainsi que leur déni du réel et de sa partie violente, ne leur permet toujours pas non plus d’admettre que leurs soins apportés aux chevets du social n’ont pas été que des placebos simplement apaisants pour faire patienter les situations de vie les plus fragile sans se révolter, jusqu’aux premiers signes d’alerte qu’ont été les émeutes.

Mais cette incapacité ne leur permet pas non plus d’assumer qu’ils ont été des facteurs aggravants aux troubles sociaux présents, créant et maintenant une classe sociale dans un pourcentage de précarité variable mais néanmoins enlisée dans sa concentration de problèmes qu’ils ont prétendu gérer, là où il n’ont fait que maintenir l’apparat du dogme de gauche, saupoudrer des enveloppes vers des associations de sympathisants engagés et dénoncer le méchant front national, l’épouvantail à peurs d’un retour du pire pour faire oublier qu’ils n’avaient pas de projet d’avenir autre que leur maintien du bon coté de l’enveloppe.

Tout comme ils n’assumeront pas les problèmes à venir au vu de l’état dans lequel ils ont mis l’éducation nationale, ce qui explique leur envie de plus en plus partagée de changer le nom du PS, et autre manière de ne pas récupérer l’héritage politique en vitrine. Les dégâts sur le futur rayonnement de la pensée française populaire ne les accapareront qu’après, ils sont trop occupés à non pas chercher une ambition saine d’avenir cohérent à proposer à la France entière, mais à rester en place dans une force de non opposition, d’adoucissement et parfois d’étouffement des mécontentements véritable dans la mollesse du temps et la routine de la gestion administrative.

Elle se cherche une crédibilité et un second souffle pour à nouveau remplir sa fonction telle qu’elle se constate quand elle est au pouvoir, une force de maintien des précaires dans la survie en leur vendant de l’espoir d’un lendemain meilleur qu’il entendrons toute leur vie comme une comptine pour enfants. Malheureusement, comme elle le constate aujourd’hui a ses dépens, finalement un jour, générations après générations, ils grandissent.

 

Post scriptum :

Mon prochain article est sur le droit d’inventaire de la pensée de droite dans l’umps, tout aussi critique, et l’ensemble de mon pamphlet sur la prise en tenaille du citoyen entre le double dysfonctionnements des idéologies de gauche et de droite en nécessitera un troisième, que je me ferai un plaisir d’écrire si celui-ci et le prochain arrivent à votre attention.
 

Amicalement, barbouse.


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20 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 1er juillet 2009 11:20

    bientôt , il n’y aura plus de pensée du tout , seulement celle du maitre ! smiley


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 1er juillet 2009 11:43

      salut le chat :))

      notre mini moi j’attend encore un peu de matière pour étoffer un article sur sa dérive auto sécuritaire :))

      amicalement, barbouse.


    • LE CHAT LE CHAT 1er juillet 2009 11:52

      Salut barbouze

      voilà ce qu’il devrait mettre au bord des routes , ça ferait encore plus peur que les radars !


      amicalement
      miaou  !


    • Gabriel Gabriel 1er juillet 2009 16:12

      Bonjour,

      Il y a longtemps que je n’avais lu si bon article. Merci.

      Le concept, l’idée même de gauche et de ces valeurs tel que les défendait Jaurès a été laminé par ses représentants à partir de la 2ème année du 1er septennat de Mitterrand. Ils nous ont fait glisser lentement vers une droite libérale et marchande privilégiant le profit individuel au partage tant par leurs paroles que par leurs actes. Ils sont les principaux responsables de la vacuité de pensé de la gauche actuelle provoquant ainsi le déséquilibre des institutions confisqué par le Nabotléon. Je ne perçois à ce jour qu’une éventuelle issue. Un sursaut citoyen au travers de mouvements tel « Europe écologie » par exemple. Je ne parle pas de personne mais d’idée car comme nous l’a signifié Platon : »Il faut confier le pouvoir à ceux qui ne le désirent pas vraiment pour le bon usage qu’ils en feront ». Encore merci Barbouze 


      • barbouse, KECK Mickaël barbouse 1er juillet 2009 20:59

        bonjour,

        merci pour votre réaction et pour la citation de platon, dont j’avoue être une sorte de fan :))

        si vous permettez qu’on continue dans l’échange d’opinion, selon moi la façon dont la construction intellectuelle de la gauche n’as plus voulu sortir de l’idéologie de vitrine pour masse d’électeur, et n’a pas voulu non plus assimiler et innover face au réel, mais se plier a une certaine idée de la « réal politik » comme ils/elles aimaient à le dire en argument couperet a tout débat, est a mon sens le point de départ véritable de la fin du cycle de l’évolution de la pensée de gauche.

        Et effectivement, les énarques venu a gauche, dés les premiers moment de faiblesse de mitterrand, ont réorienté les priorités vers le cap obtenu actuellement, l’umps, corps composé au sein duquel l’éna est proche du cerveau, malgré ses reconnus manquement en matière de formation économique et de capacité a créer des esprits avec encore assez de place dedans pour être innovant.

        Selon moi l’écologie est un phénomène dont aucun courant politique ne peu s’exclure, et ce qu’il induit dans la création du futur mode de vie occidental, qui se voudra a nouveau phare et modèle pour mieux se vendre et s’exporter, est hors de porté de courant de pensé comme europe écologie, ou des verts politiques d’aujourdh’ui.

        On en est vraiment qu’a la phase 1, celle qui est dans la sensibilisation des masses mondialisées, récolte quelque fruit électoraux et va commencer a sortir du chapeau des nouvelles règles pour imposer une contrainte au modèle actuel, mais loin s’en faut, de quoi innover un changement d’attittude sociologique, technologique et politique a la gestion harmonieuse de la nature et l’humanité qui vit dedans.

        Il faut se rendre compte qu’avec la massification de la population dans les grandes villes, la nature est pour beaucoup devenu un concept abstrait,

        et cette classe de bambin qui quand lui a demander de dessiner un poisson a rendu de nombreux dessins de batonnets surgelés ou un personnage de dessin animé en dit long sur la conscience de ce qu’est la réalité de la nature en milieu urbain. Le rapport au bitume et au supermarché n’a rien de comparable au rapport a la terre et au jardin.

        Le monde capitaliste est une force de modification/ transformation de la réalité et des matières premières, on ne vend que ce qu’on transforme ou obtiens d’un rendement, la société vie sur un modèle qui transforme l’état naturelle au delà de l’assouvissement de ces besoins vitaux, mais pas assez pour ces besoins de guerre économique.

        Quand je Cherche du regard autour de moi ou dans ma mémoire un paysage ou il n’y a pas la trace d’une transformation ou d’un objet créer par l’homme, je me désole a me rappelé ce sac plactic en pleine mer. Et derrière chaque trace de l’homme il y a eut un travail, un échange d’argent, et une recherche de rentabilité. 

        Dans un monde ou tu le monde veux plus d’argent, je ne pense pas vraiment que l’on veuille moins de trace de la main de l’homme dans la nature...

        amicalement, barbouse.


      • Gabriel Gabriel 2 juillet 2009 08:55

        A Barbouze
        Je pense qu’à l’origine la nature de l’homme est fondamentalement bonne, donc naturellement nourrie des idées dites de « gauche «  Humanité, solidarité, égalité etc.…. Cependant désorienté par les sirènes du matérialisme aidé en soit par les média, la consommation et le désire de possession ont pris l’ascendant. Non pessimiste mais réaliste, je ne vois pas d’issus mais une amplification du phénomène qui amènera l’espèce à sa perte. Je ne suis pas là à vouloir me draper des habits de l’apocalypse et jouer les prophètes de comptoir mais si l’on essai d’analyser l’évolution de la pensée politique actuelle et cela quelque en soit l’endroit sur le globe on ne peut que constater que les seules choses après lesquelles elle court ont pour but une finalité matérielle (Rendement, consommation, compétitivité…) Si nous extirpons la racine grecque du mot politique et que nous en faisons la traduction cela donne : » Gestion des affaires de la vie dans la citée ». Cependant les grecs, fondateurs de la démocratie, ne pratiquaient pas la politique sans philosophie c’est-à-dire sans humanisme (Nous revenons à nos valeurs de gauche). Nous sommes arrivés à un déséquilibre fondamental des valeurs qui d’une attitude citoyenne a migré à un consumérisme passif. Pour finir je donnerais cette citation du baron de Rothschild qui résume assez bien le cynisme de notre situation : « Donnez moi le droit d’émettre et de contrôler l’argent d’une Nation, et alors peu m’importe qui fait ses lois. » Excuse moi Barbouze si parfois je me suis un peu égaré dans mes propos mais j’y vois pas beau, bien que j’oses encore croire que chacun fait de son mieux, comme il peut avec ce qu’il a.

        Amicalement   


      • aldric 1er juillet 2009 18:52

        Bonjour
        je ne poste généralement jamais de commentaires sur agoravox même si je lis régulièrement les articles dessus mais je dois dire que j’ai trouvé votre article très pertinent et touchant.
        Vous exposez un point de vue qu’on oublie trop souvent dans les discours actuels. Je lirais la suite avec attention.

        Merci.


        • barbouse, KECK Mickaël barbouse 1er juillet 2009 21:23

          bonjour,

          merci pour votre réaction et d’avoir choisi mon article pour réagir si sympathiquement.

          l’opinion que je partage ici est, je m’en suis rendu compte ces dernières années, assez répandue dés que l’on sort de la langue de bois et des vrai faux conflits idenditaires, pour rentrer dans les conflits d’intérêts, et effectivement, par soucis de « stabilité », elle n’est pas et ne sera jamais la plus médiatisée.

          Elle sous entend aussi des citoyens « clients » ou « usagers » des services sociaux et public en général, mue par un critère d’exigence de résultat et de qualité qui les préserve dans leur dignité citoyenne, et audible dans leur contentement comme dans leur mécontentement. Un genre d’idéologie passéiste qui n’est pas bon remettre au gout du jour.

          et si cette article vous a plus, et je remercie la personne d’agoravox qui a si gentiment éliminer mes fautes d’orthographes,

          le petit bout de citation que je n’’ai pas trouver où le casé c’est :

          « un vieux penseur disait qu’aucun pays, aucune civilisation, aucune religion païenne, aucun pouvoir établie n’a survécu a l’épreuve du temps a partir du moment où ils ont oublier de glorifier et d’entretenir la vaillances des bras qui les défendent. La pensée politique dite de gauche n’a pas échappé a cette règle élémentaire. »

          amicalement, barbouse.


        • Gül 1er juillet 2009 21:42

          Bonsoir Barbouse,

          Superbe article, sans concessions !

          Tu mets le doigt là où ça fait mal et c’est suffisamment rare pour être relevé. Je suis dans l’ensemble tout à fait ton raisonnement.

          J’aimerais par contre que tu puisses préciser, (soit en réponse à ce commentaire, soit par la biais d’un autre billet), ce passage où tu parles de cette forme de domination féministe. Je sais pour t’avoir souvent lu que c’est un sujet qui te tient à coeur, nous nous sommes d’ailleurs frités à ce propos je crois...
          Ce n’est pas le point central de l’article donc je ne veux pas t’entraîner vers du hors-sujet mais je suis sincèrement intéressée par cette violence que tu sembles avoir en toi par rapport à ce thème.

          J’attends avec hâte le second et troisième volets de ce « triptyque ». Je trouve que tes mots simples mais fort bien assemblés sont une oeuvre d’utilité agoravoxienne (pour le moins !)

          Cordialement


          • barbouse, KECK Mickaël barbouse 1er juillet 2009 23:35

            bonjour, je crois me souvenir que nous n’étions « pas d’accord » :))

             et effectivement le féminisme dogmatique et l’autoritarisme féminin dans ce que cela peu avoir de dérives malsaines sont des des sujets avec lequel j’ai un certaine pratique de la controverse et depuis longtemps.

            D’ailleurs je ne connais aucune maman à la sortie d’une école ou aucune belle mère en pensant a la copine de leurs fils qui n’a un avis sur le caractère potentiellement malsain de l’influence de certaines femmes sur les/ leurs enfants. Ce qui n’existe pas dans le démarche féministe tel qu’elle s’écrit, s’exploite et se revendique.

            je pourrais en faire un article mais je t’avoue que j’en ai un peu marre de précher dans le désert et qu’a la limite, si j’avais de la haine envers les femmes, etc... je trouverais une motivation, malsaine certe, et me poserai en radical, et pourquoi pas victime, mais tel ne serai pas la vérité et le sens de ma critique.

            mais pour répondre en partie a ta curiosité maintenant, je vais tenté de faire synthétique : 

            sur la période précédent la seconde guerre mondiale et juste aprés, la condition de la femme et les abus de faiblesses courant qui pénalisaient leurs vies nécéssitaient et méritaient une véritable lutte, c’est pour moi sans conteste ni contestation, ni sujet a critique, d’ailleurs empiriquement elle s’est faite, a mobiliser des forces, et a obtenu des victoires amplement mérités.

            a partir de l’accès à la pilule, et ce que cela implique sur la décision d’être mère ou pas, il y a un changement de civilisation et du rapport à la transformation dans la décision qui mène au statut de parent.

            Avant, l’homme était responsable et par voie de conséquence, coupable, en cas de grossesse, parce que pour l’essentiel, il était considéré comme mu par son désir, la femme considérée comme dans une relative impossibilité d’y échapper, et le passage a l’acte sexuel fécond était donc issue d’une décision initiale masculine.

            Et toutes les pédagogies, les idéologies, toutes les échelles morales, civiles, éthique, etc.. sur le role et la responsabilité des parents tenaient sur le role du père décisionnaire qui devait assumer.

            Officiellement, parce que dans la réalité tout le monde sait que que le pouvoir décisionnel des femmes tout comme leurs domaines réservées par la pudeur, a toujours existé, tout comme la capacité des plus experte d’une époque classique a décider et faire croire a l’autre que cette décision viens de lui, etc... St thérèse d’Avila, la première femme a rentrée dans l’histoire de l’expression de la pensée intellectuelle, et par le haut tant ses raisonnements sont d’une qualité admirable malgré sa matière religieuse moyen ageuse pour exprimer des notions subtiles, fait montre dans sa prose de son don pour décider, ouvrir et gérer les couvents de sa doctrine dans un contexte« hyper » patriarcal.

            sur le fond, des religions ( toutes) à leur influence dans l’éducation des hommes jusqu’au codes civiles et texte de lois qui en découlent, notamment en cas de divorce et sa la célèbre pension alimentaire, repose sur le principe que l’homme est responsable et que son statut de père est obtenu en suite d’une décision qui est sienne. c’est encore aujourdh’ui l’idéologie que fait semblant de combattre pour la maintenir vivace le « féminisme ».

            hors, dans la réalité a partir de la pilule, la femme récupère le pouvoir de décider si oui ou non un acte est fécond aprés sa concrétisation. l’homme n’avais de pouvoir décisionnel qu’avant. Cette décision qui échoie a la femme seule aprés l’acte fait d’elle la seule et unique responsable d’une décision qui fait d’un homme un père.

            Hors, si on ne peu pas forcé une femme a devenir mère, on peu forcer un homme a devenir père, et la paternité imposée est quelque chose que le féminisme a noyé dans ses diatribes sur la « démission des pères », qui n’est jamais devenu l’incapacité des femmes a garder leurs maris, entre autre moment de n’importe quoi idéologique ou la part de responsabilité de la femme au sein de son couple s’est transformé en exclusive irresponsabilité au profit d’un homme exclusivement coupable, etc...

            Ensuite, Et c’est là ou cela deviens sport, sur les fondamentaux de la justice, nul citoyen ou citoyenne ne peut etre considérer comme coupable et responsable d’une décision qui n’est pas la sienne et des conséquences qui en découle.

            Donc, sur la façon concrète dont est changé le décisionnel au sein de l’unité de temps de la procréation/ grossesse a terme, l’homme n’est plus le décisionnaire, et par voie de conséquence n’est plus ni responsable ni coupable d’une décision qu’il n’a pas put prendre. il ne deviens plus père, on conscent aprés acte à le laisser le devenir.

            Et donc, l’homme participant a un acte de création aprés la pilule n’a sur les fondamentaux du droit pas de pension alimentaire à payer sur aucun principe issue de réflexions et d’applications antérieur à la pilule et aux modifications que cette technologie a apporter dans le rapport décisionnel a la procréation.

            Mais, si ce genre de chose était reconnue comme vrai, et elles le sont, alors tu imagines comment tout d’un coup le systeme de valeur explose, et combien tout d’un coup la liberté de divorcer oui, mais sans pension alimentaire, changerais la donne.

            Et sous bien des angles, pour que la décision de faire un enfant redevienne mutuellement équilibrée, et non pas passe d’un abus a un autre abus, les dispositions a prendre ne sont pas féministe...

            mais je commence a faire long, et on reparlera plus avant une autre fois si tu ne commence pas a m’accuser d’avoir un compte a régler avec les « femmes », mais si me permet de considérer qu’homme ou femme, le recours a l’acte criminel, nocif, malsain, et a l’abus de faiblesse sur plus faible que soi ou plus fragile, n’est pas l’apanache d’un sexe mais des comportements a combattres.

            amicalement, barbouse. qui rappel juste qu’en matière de redoublement et problème scolaire, les enfants de familles monoparentales sont plus exposés que les autres, en proportions, quand ils sont élévés par leur mère unique que par leur père unique... Il parait, mais c’est pure propagande que l’exigence d’amour des mère et leur recours a la castration psychologique quand elle perde le controle de leur plus assez petit bambin y est pour quelque chose...







          • Gül 1er juillet 2009 23:45

            Merci de ta réponse Barbouse.

            Figure-toi que je ne suis finalement pas tant en désaccord que ça avec tes propos. Il méritent cependant une discussion plus longue, plus étayée, en bref, un échange.

            Et là, l’heure m’envoie illico presto....au dodo ! smiley

            Mais vraiment une fois de plus ce sujet m’intéreese au plus haut point et je serai ravie d’en discuter plus longuement.

            Encore bravo pour ton article, bonne nuit.


            • barbouse, KECK Mickaël barbouse 2 juillet 2009 10:01

              bonjour, promis on garde cette conversation au chaud pour un moment plus opportun, et j’espère qui permettra d’aller au fond d’un bon débat, maintenant que j’ai l’impression que mes articles passent un peu, je me sens moins « à quoi bonniste ».

              amicalement.


            • Lucien Denfer Lucien Denfer 2 juillet 2009 01:57

              Superbe et sans concessions...

              Votre pamphlet me fait penser à l’expression « touches pas à mon pote » symbole aujourd’hui de la récupération de la colère de toute une génération de jeunes désabusés.

              Sans entamer la légitimité du combat des femmes pour l’égalité, je ne puis que vous suivre sur les débordements occasionnés et leurs conséquences sur la place de l’homme dans la société en tant que travailleur/chômeur, parent/aliéné, protecteur/agresseur et autres représentations ambigües et exacerbées.

              La guerre des genres n’est-elle qu’une tactique pour nous faire regarder ailleurs, pour nous empêcher de percevoir la vacuité de l’action politique ?

              Je ne puis me résoudre à considérer que cette anti-masculinité soit l’apanage idéologique de la seule gauche, la droite prétendue virile montre les mêmes réflexes, bien que ce ne soit pas pour les mêmes raisons.

              La manie des intellectuels de vouloir étiquetter le réel dans une symbolique abstraite n’est que l’aveu compulsif qu’ils perdent toute contenance face à la dynamique des défis présents, pour lesquels ils n’ont aucune solution viable.

              Si la politique c’est l’art de décider, le peuple l’entend autrement et fait porter sur ses élus la responsabilité de prévoir, de préférence à long terme (la crise était prévisible et c’est facile à prouver).

              N’ayant pas appris à faire face aux situations nouvelles, les gauches ne sont dépassés par la droite qu’à la mesure du culot et de l’assurance qui leur fait défaut.

              En politique comme dans d’autres domaines, seuls les résultats comptent, pas ceux des jours d’élections ou de meeting, mais ceux espérés fébrilement par les Français et souvent déçus ou trahis par des beaux parleurs qui se révèlent n’être que des vendeurs d’illusions.

              Je ne fais pas allusion aux hommes de terrain qui pour certains font un travail formidable, mais aux poids lourds, aux éléphants, aux grandes figures et grandes ambitions.


              • barbouse, KECK Mickaël barbouse 2 juillet 2009 10:25

                bonjour,

                merci pour votre réaction, « La guerre des genres n’est-elle qu’une tactique pour nous faire regarder ailleurs, pour nous empêcher de percevoir la vacuité de l’action politique ? »

                En faite, si on regarde les moments de luttes sociales réussis, on s’aperçoit que les forces masculines ouvrières s’appuyaient sur des cellulles familiales plus solides et plus stables dans la place de la fonction paternelle, ils pouvaient majoritairement ne pas ramener de salaires sur de longues durées sans que leurs familles explosent mais au contraire souvent se soudent.

                La guerre des genres et une partie de l’instrumentalisation de la volonté d’émancipation des femmes via le féminisme a techniquement permis de rendre friable le socle familial populaire, et d’exploiter plus facilement les femmes au travail. Aussi, a mon humble avis, ce n’est pas tant la vacuité des politiques, mais leur capacité a masquer leur objectifs « de rendements » derrières des causes et des aspirations qui ont toutes un fond louable.

                Et vous avez raison ; les forces anti masculines sont a droite aussi, mais la droite je m’en occupe au prochain article.

                amicalement, barbouse.


              • Hieronymus Hieronymus 2 juillet 2009 02:55

                Bonsoir
                article long, complique et que j’ai lu avec grande attention
                il serait bon de rappeler que la notion de droite et de gauche date de la revolution francaise, ceux s’etant places « a gauche » ds l’assemblee etaient les deputes opposes a la reconnaissance du droit de veto accorde au Roi
                a partir de la, etre de gauche signifierait etre « progressite » et son corollaire, etre de droite signifierait « conservateur », en d’autres termes la gauche est censee representer le progres, la droite tentant de s’y opposer, bref la gauche a le beau role moralement ..

                bon, mais ce schema simpliste et manicheen montre assez vite ses limites
                d’abord le progres, definition du progres, toujours plus de social ?
                - mais qui paie le social ? ceux qui travaillent, n’y a t il pas bcp d’abus et d’effets pervers ?
                un exemple : les frais d’universite, la gauche enonce « ils doivent etre gratuits », or a qui profite cette gratuite ? en majorite a des enfants de familles nanties, les ouvriers et employes modestes qui ne sont jamais alles a l’universite, eux, paient des impots ..
                - l’exemple extreme est fourni par la dialectique debilitante d’Arlette L. qui enonce qu’un salarie est toujours un exploite, partant de la selon elle, les pilotes de ligne d’Air France qui pointent a 20 000 €/mois sont plus a plaindre que les petits patrons artisans qui peinent a survivre, mais raisonnement de « gauche » imparable
                - si la revolution est une innovation de gauche, comment comprendre le terme de revolution conservatrice ? prenons l’exemple des pays de l’Est recemment liberes du joug communiste, sur l’echiquier politique de ces pays, les reperes de droite et de gauche ont completement vole en eclat ! ainsi les communistes y font figure d’affreux conservateurs, or on nous a pourtant toujours enseigne que le PC etait a gauche, non ?
                pour faire court, etre de « gauche » ou se pretendre tel repond a une ideologie morale ou on tache de se placer d’un point de vue moral du cote de l’opprime, du faible par rapport au fort, au dominant, sauf qu’a proceder ainsi on obeit le plus souvent a des schemas rigides de pensee et des postures frisant la demagogie qu’a des attitudes honnetes et reellement courageuses, louables sur le plan de la probite ; en bref, cette categorisation morale entre la gauche et la droite me laisse tres sceptique ..


                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 2 juillet 2009 11:16

                  bonjour hieronymus

                  j’ai écris un travelling critique sur un peu moins d’un siècle de pensée de gauche, faire court et simple était.. impossible, j’espère juste avoir été explicite, alors imaginez si j’avais commencé a la révolution française...

                  sur le positionnement moral, la gauche et la droite sont 2 systêmes à effet pervers et faillibles censés mutuellement se corriger et s’obliger a s’améliorer au sein d’une unité plus grande de destin appelé la France. Il n’y a pas d’exclusive de l’usage de la moral en politique, il y a juste une plus grande fréquence a l’utilisé comme argument quand cela sert son camps, rassemble et permet d’affaiblir l’adversaire. 

                  Et l’héritage chrétien du secours aux plus fragiles est un des facteurs qui a permis à la France de traverser bien des époques mortifères en gardant vitalité et cohérence, notamment dans sa constante a créer des hommes motivés pour la recherche médicale, cette héritage devenue laique et CMU entre autre, n’engendre pas moins de recours a la moral quand une situation de faiblesse est constaté et qu’il faut s’en occuper au nom de la dignité d’être français.

                  Mais a partir du moment où l’on sort de la grille de lecture « situation de faiblesse citoyenne/ retour a une vie plus porteuse d’avenir avec engagement sociologique pour y parvenir », pour rentrer dans la grille « bourreau/ victime », là, effectivement, on rentre dans un schéma beaucoup plus pervers quand à la morale et l’éthique de résultat probe et probant,

                  une même personne peu à la fois etre bourreau et victime, tout comme passé d’un statut a l’autre sur le temps. Et comme vous le soulignez, effectivement, sur le plan de la probité on obtient des schémas rigides et des postures démagogiques, l’une « excusatoire » et par voie de conséquences déresponsabilisante, donc infantilisante, l’autre accusatoire, et par voie de conséquence responsabilisant et condamnant des personnes privés de leur plein moyen de l’être.

                  Et enfin, il faut se rendre compte qu’il y a l’état de réalité et l’opinion des hommes, aussi par exemple si vous considérez que le social vous coute, imaginer quel serai la vie en France sans un soin gratuit pour les personnes les plus exposés aux risque de contagions ? quel recours celui qui a déja faim la dernière semaine de chaque mois de RSA devrai il envisager pour simplement se nourrir, mu par son instinct de survie animal ?

                  Un virus a prori ne demande pas à la personne qu’il infecte son opinion, sa situation, s’il est heureux ou malheureux, etc... Aussi, la générosité citoyenne est une manière collectiviste de s’offrir mutuellement un cadre de vie plus sain, humainement plus digne, et d’amoindrir les risques de recours a la violence comme seul issue. 

                  amicalement, barbouse.


                • Annie 2 juillet 2009 09:38

                  Barbouse, bien vu.
                  A la décharge de la gauche, elle a perdu ce qui constituait son électorat naturel. La structuration du travail telle qu’elle est faite actuellement, la multiplication des cadres moyens qui a été le moyen le plus sûr de briser le ciment de la solidarité dans les entreprises, la destruction des industries manufacturières etc. tout cela fait qu’il n’y a aujourd’hui que des intérêts corporatifs rivalisant les uns avec les autres. La gauche était un mouvement unificateur qui s’appuyait sur des revendications légitimes et qui représentait un véritable contre-pouvoir. L’échec de la gauche actuellement est me semble-t-il la somme de nos propres impuissances à influencer le système.


                  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 2 juillet 2009 12:22

                    bonjour,

                    invitée chez ruquier, madame mitterrand est apparue dans un reportage le soir de la défaite de jospin en lui disant que sa défaite était trés bien, je n’ai plus sa citation exacte mais elle lui disait qu’ils n’avaient pas sut écouter le « peuple de gauche », et je pense qu’elle a raison de parler de « peuple de gauche » tout comme vous parlez d’électorat naturel et de mouvement unificateur.

                    l’inconvénient, et il est de taille, c’est que le leadership de gauche lui même qui a généré ses divisions intérieurs et n’a pas bataillé pour rester une force unificatrice. Il a clientélisé la douleur citoyenne, communautarisé les problèmes, laisser se déréguler la conccurence dans l’accès a l’emploi, mis des dizaines de milliers de motivations social dans des impasses structurelles de fonctionnement et hors quete d’efficacité citoyenne, et j’en passe sur les coups qu’il a ou produit ou laisser passer sans prendre garde, et qu’a finalement subit le peuple de gauche,

                    Aussi, a bien des égards, on peut considérer que c’est le PS lui même, aprés mitterrand, qui a considéré qu’il ne voulaient plus prendre le pouvoir mais en faire parti et le servir jusqu’a oublier voir pour certain mépriser, son électorat naturel.

                    amicalement, barbouse ;


                  • Annie 2 juillet 2009 13:35

                    C’est vrai, dans ce cas, on peut reprocher au PS d’avoir valider les changements qui s’opéraient dans la société française plutôt que de les opposer.


                  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 2 juillet 2009 12:25

                    bonjour,

                    j’espère ne pas décevoir pour les suites :)) merci pour votre sympathique pression.

                    amicalement, barbouse.

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