Grève des Enseignants-Chercheurs : Les étudiants sont pris en otage !
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Voilà plus d’une semaine que de nombreux étudiants n’ont plus cours, mêmes les facultés de droit ne sont pas épargnées ! Le motif de ces grèves et blocages à répétition ? Le refus des enseignants-chercheurs de voir le décret concernant la modification de leur statut entrer en vigueur.
Alors que l’on pourrait penser que ce mouvement de contestation de la part du corps professoral ne concerne pas directement aux étudiants, qui n’ont pour la grande majorité d’entre eux pas lu ce décret, nous assistons à un phénomène de propagation de la mobilisation et les facs plutôt marquées "à droite" ne semblent pas y échapper !
Loin de se sentir pleinement concernés par ce décret dont ils n’ont pas pris connaissance, les étudiants se retrouvent réquisitionnés contre leur gré dans des AG où les enseignants-chercheurs ont remplacé à la tribune l’UNEF, Sud ou la CNT qui n’en demandaient pas tant ! Profs de droit administratif à l’appui, le décret tant décrié est lu, commenté et "expliqué" aux élèves...si le prof de droit administratif le dit, c’est qu’il ne doit pas être bon !
En plus d’être envoyés comme de la chair à canons en premières lignes dans les manifestations par leurs professeurs, les étudiants n’ont aucun moyen d’adopter une position critique voire opposée à celle, défendue par le corps enseignant. Les enseignants-chercheurs se moquent bien de perturber le déroulement des cours, ce sont les étudiants qui perdront une semaine en juin dont ils ne pourront pas profiter pour travailler, faire un stage ou tout simplement partir en vacances.
Sifflés, insultés, hués, par des Assemblées Générales acquises (faute de choix) à leurs professeurs, les élèves qui osent remettre en question la validité des arguments en faveur des blocages et de la mobilisation savent pertinemment qu’il ne faudra pas espérer valider leurs semestres si par malheur ils devaient se retrouver à l’oral face aux professeurs auxquels ils s’opposent .
On croit rêver !
Mathieu SOLIVERES
123 réactions à cet article
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Attends coco le coup des otages ça commence à faire un peu réchauffé , non ? Tu peux pas trouver autre chose ? C’est incroyable le manque d’inspiration dont vous faites preuve les trolls de l’ump
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Coucou Mage ,
Je vois que vous n’avez même pas remarqué que l’on a changé d’article . Je m’excuse pour hier , je n’ai pas eu le temps de vous dire que vous devriez changer de bonnet , un bonnet d’âne vous siérait tellement mieux . -
Tenez Mage , juste en dessous sur la page d ’accueil , il y a un article qui devrait vous convenir , vu le titre
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Ce qui est réchauffé, ce sont les revendications des enseignants-chercheurs qui se plaignent maintenant alors que ce décret était prévu dans la loi LRU datant de 2007 !
Nous ne pouvons pas étudier librement, c’est inacceptable ! -
Il est pas libre d’étudier le pauvre chéri, rien ne t’empèche d’aller en bibliothèque...
Otage de mon cul qui ne sait même pas la signification des mots qu’il emploie, va faire ta propagande de néo-con au portail de ta fac et viens pas te plaindre si tu en prends plein le nez. -
Ah, oui, vraiment, c’est inacceptable que les profs fassent greve !!!!
Qu’on donne des centaines de milliards aux banques sans contrepartie, ça ne t’interesse pas, j’imagine. Par contre, qu’un mouvement social perturbe le cours de tes études, ça, tu trouves ça "inacceptable"...
Et pendant ce temps....
Votre plaidoyer est navrant d’égoisme et de courte-vue. -
Des centaines de milliards donnés aux banquiers ?
Faux !
L’Etat garantit l’épargne des Français sans que cela ne coûte un seul centime au contribuable ;)
Heureusement, que Nicolas Sarkozy a été plus prompt à réagir que l’opposition !
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Les étudiants sont majeurs, ils peuvent faire autrement que de se sentir sous l’emprise de leurs profs.
D’autre part, qui est pris en otage ? Les profs par le gouvernement ou les étudiants qui subissent les restrictions budgetaires du gouvernement ?
Pas de fric pour l’avenir, pas de fric pour la jeunesse mais assez de fric pour acheter des canons et des centrales nucléaires. Il est vrai que le peuple n’a pas le choix, il est aussi l’otage du gouvernement.
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Surtout pas la majorité parlementaire , Mage !
Vous en louper pas une vous -
oups ! loupeZ
Ca c’est un loupé !
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A titre personnel, je passe tous mes examens à l’oral, devant mes profs d’amphi, vous pensez honnêtement que je peux m’opposer à eux sans craindre de représailles ?
Les enseignant-chercheurs n’ont pas à nous empêcher d’étudier en se servant de nous pour bloquer les universités, c’est aussi simple que cela ! -
S’il y a représailles ce sera le retour de bâton juste, vous ne méritez que ça vous et votre caste de petites canailles bourgeoises de droite extrème, même le SNALC qui vous seconde si souvent ne vous suit même pas dans cette merde que vous alimentez, il préfère soutenir les revendications légitimes du corps professoral.
Vous n’êtes qu’un faux derviche tourneur à la solde de Pécresse et de ses sbires crétinisant. -
Tiens donc, l’UNI.
On parle bien des gens qui n’ont pas le cran de venir s’exprimer dans les amphis ? Je crois très sérieusement que ce sont eux les "pauvres étudiants hués" dont on parle. L’an dernier c’était flagrant : j’avais fait pas mal d’AG surtout dans les premiers temps, et je ne pense pas avoir vu leurs partisants essayer de s’exprimer plus de deux ou trois fois (en comptant large).
Alors, oui : la majeure partie des AGs ne leur était pas acquise, mais pour s’enfuir la queue entre les jambes pour si peu, franchement, ça ne vaut pas la peine de s’impliquer en politique. ça manque de testicules ou d’ovaire, selon les cas, ils auraient pu moins essayer d’expliquer leurs arguments quitte à hausser le ton.
Vous savez ce qu’ils en disent les autres syndicats ? Ce que j’ai entendu le plus souvent c’était "en AG ils se taisent car ils se tireraient une balle dans le pied plus qu’autre chose en s’exprimant directement."
Je parie qu’il y aurait de quoi faire une article entier sur Agoravox en essayant de pister des gens de l’UNI à partir d’une AG.-
L’UNI considère que ces AG ne sont que des caricatures de démocratie, où l’on insulte ceux qui ne pensent pas comme les grèvistes et les bloqueurs ! De nombreux étudiants sont insultés et menacés parce qu’ils veulent travailler, ces AG ne représentent rien du tout !
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Parceque l’UNI agit comment ? Ils ont toujours fermé leur gueule en sous nombre et cherché la provoc si ce n’est pire quand ils sont en force, ce n’est pas d’hier que ce ramassis de raclures sévit, depuis 40 ans qu’ils parlent en victime et jouent les gros bras dans l’ombre.
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Uni soit qui mal y pense.
http://www.uni.asso.fr/
Qui c’est qu’on voit et qu’on entend.
On comprend beaucoup mieux.
Pecresse vous a filé combien pour venir pleurnicher sur ce forum ? -
Bien sûr, Emile Red, tu as oublié de dire que tu avais été torturé, matraqué par des militants de l’UNI, c’est affreux jeunes de droite qui ne pensent pas comme vous !
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Ben , Renève ? Y avait bien la "prise d’otage", non ? Alors ?
Next step : les lycéens sont talibanisés -
Philippe,
Il est parfaitement dans son etat normal (lisez mieux : UMP&UNI). Tout est normal chez lui...
Prise d’otage (je tremble nos petits... pourvu que le coup ne parte pas tout seul !) chair à canon en première ligne des manif... Franchement, après le "Obama s’est imspiré de ma campagne et de ma démocratie participative" de l’inspirée du poitou, cet article se place dans le top five !!!
Matéo 34 -
Contrairement à vous, je m’engage et ne m’en cache pas ;)
Je persiste et signe, les enseignants-chercheurs paralysent les universités pour faire entendre leurs revendications, qu’ils aillent manifester sans nous empêcher d’étudier ! -
Et tu étudies grace à qui ? Quand tes profs ne seront plus que des garde-chiourmes, tu pourras enfiler le bleu de travail et aller te salir les mains.
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@ l’auteur.
C’est pour moi le "moi, je m’engage et je ne m’en cache pas" ??? :-0
C’est sérieux comme affirmation ???
Matéo 34 -
Ca a déjà été dit mais ça mérite d’être répété. Rien ne t’oblige d’attendre aprés tes profs pour avancer dans tes cours. Le programme est connu à l’avance et tu peux facilement récupérer les sujets des écrits passés ou/et te renseigner et t’entrainer sur l’oral.
J’éétais étudiant salarié et je ne participais pas à la moitié des cours. Bon j’ai du m’arreter en licence, car honnetement, je n’y arrivais plus mais jusque là, j’y suis bien arrivé.
Alors, plutot que de chialer sur ta condition d’étudiant martyrisé par les vilains professeurs communistes (preneurs d’otage), va dans la bibliothèque de ta fac, tapes toi des bouquins de cours et d’exercice. -
Je ne compte pas me résigner va à cette situation inadmissible !
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La chair à canon !!!
Ca c’est un peu fort !
Pour le reste, de simples vérités.
Et encore, on ne parle pas des lycéens, voire des collégiens grévistes !
Un salarié qui fait grève, ça ennuie le patron !
Un étudiant qui fait grève, ça ennuie le gouvernement : on paye un enseignant sans former l’étudiant !
En tant que contribuable, ça fait réfléchir !
Mais bon, beaucoup de profs sont sympas, et récupèreront les cours .
Ainsi va l’éducation en France ... restons zen-
S’il reste suffisament de profs...
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lavabo 18 février 2009 19:10S’il reste suffisamment de chercheur........ C’est très mal barré
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ASINUS 17 février 2009 22:45Juriste en Droit Franco-Anglais des Affaires -
yep au vu des dernieres années dans le monde des affaires , c est un diplome vous donnant le droit de voler officielement non ? un peu comme celui d avocat d affaire de mr coppé president d une commission sur l audiovisuel et remuneré par le cabinet d affaire partie prenante dans le demantelement du service public audiovisuel , je gage que deontologie et morale etaient en options facultatives , parfois je reve de voir les gens comme vous en cellule avec les voleurs de poules pour six mois , non pas pendus aux draps
juste servant de giton aux caids l humilité vous reviendrait au grand galop-
@ Asinus
Je suis partagé à votre égard entre pitié et affliction... -
@ l’auteur :
Aucune source n’est citée.
De quelle facs de droit parlez-vous ? Avez-vous assisté vous-mêmes à ces faits ou bien est-ce lu dans la presse ? Dans ce dernier cas, merci de nous donner vos sources.
Si ce que vous dites est vrai, on va droit à l’insurrection !
Pourquoi la presse n’en parle pas ? On cache la vérité aux français ?
Donnez nous plus d’infos !!!! Peut être que le 19 mars est avancé au 19 février !!
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Pour ne citer qu’elles, Assas, Montpellier ou Paris 12
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Montpellier était en grève, mais c’est vrai que le jour où Assas le sera on verra la pluie tomber à l’envers et l’UNI prècher le communisme pur et dur
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Emile,
Je ne serais pas surpris qu’Assas s’y mette aussi.
Chez nous les juristes sont parmi les plus enragés. Avec les historiens d’ailleurs. C’est en Lettres et en Langues qu’ils ont été les plus lents à bouger.
Quant à Paris XII - bof... la fabrique à "maîtres du monde" a du plomb dans l’aile...
En tout cas c’est une infime minorité.
C’est bien cela le propre de ce mouvement - n’en déplaise à l’auteur, c’est le monde entier de l’enseignement supérieur qui est désormais braqué contre cette réforme. A tort ou à raison, là n’est plus la question. Même les présidents de fac, grands bénéficiaires de ce texte, sont désormais contre dans leur grande majorité. -
Et il faut souhaiter que cette loi disparaisse au plus vite, les étudiants qui voulaient se lancer dans le professorat commence à sentir le gouffre où ils s’engagent et ça risque de ne donner rien de bon.
La réformite réactionnaire devient de plus en plus impopulaire, à croire qu’ils cherchent à ce que la société entière monte à Paris avec des fourches, en campagne même des élus UMP commencent à virer de bord.
Heureux d’avoir quitté l’EN à temps.... -
Que cette loi disparaisse ?
Pour info, la loi LRU est votée depuis l’été 2007 ! -
Une loi votée contre l’opposition de tout le secteur auquel elle s’applique ne demande qu’à être retirée ou ignorée. Ce qu’une bande de godillots à l’Assemblée dite ’nationale’ peut accepter dans un moment d’égarement une autre majorité peut révoquer.
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@ Armand
L’anti-parlementarisme... vous tombez bien bas ! -
Le Parlement n’a qu’à jouer son rôle - et cesser d’être une chambre d’enregistrement des volontés présidentielles.
Et notamment que les ministres aient à se présenter devant le Parlement, qui aurait le pouvoir de les recaler. -
C’est marrant, j’ai l’impression qu’il confond "prospectus" et "article sur agoravox". J’y retrouve tout à fait le ton dans cette paperasse distribuée devant le métro le matin... même si encore une fois de la part de l’UNI c’est relativement peu fréquent.
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N’importe quoi, ce torchon produit par un petit propagandiste à la solde de l’UMP.
Allez, mon petit, venez vous expliquer devant mes étudiants - il vous faudra vous risquer, bien sûr, dans le Nord, bien loin des privilégiés de la Villa Montmorency - qui ont été à la pointe du mouvement, y compris les juristes. Ils savent très bien ce qui se cacher derrière le rallongement des études pour présenter les concours, la précarisation du métier d’enseignant-chercheur et, surtout, la transformation des présidents d’Université en potentats tout-puissants, à l’image de votre idole de l’Elysée.
Cette réforme, personne n’en veut, ni les étudiants, ni les professeurs. Elle a été conçue par des incompétents, appliquée avec arrogance, accompagnée de toutes les provocations possibles et imaginables (voir les propos de Sarko et de Darcos, qui suintent le mépris).
Peu importe le détail, désormais, l’ensemble du métier ne fait pas confiance au Ministère.
Mais cela, vous êtes à mille lieues de comprendre - la Mastérisation ça rend sourd ! -
Epeire,
Je suis désolé de venir troubler votre petit train-train habituel, il faudra désormais vous y faire, la Toile n’est plus le seul terrain de jeu de l’extrême gauche, vous allez devoir argumenter un peu plus ;) -
"Torchon produit par un petit propagandiste à la solde de l’UMP" je dirai plutôt étudiant qui en a marre de voir sa faculté de droit paralysée par une minorité de contestataire qui ne cherchent qu’à en découdre avec le gouvernement en prenant lâchement en otages la grande majorité d’étudiants qui veulent travailler ;)
Pour info, je ne me cache derrière rien du tout, je travaille toute l’année en plus de mes études et partage mes étés entre stages et jobs étudiants, alors mettez un peu d’eau dans votre vin. -
Pas de problème. Ah, avant de commencer la spéculation : j’avais voté modem à la présidentielle, mais je suppose que pour vous ça ne fait pas de différence
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Ouvrez vos yeux, mon petit - la vaste majorité des étudiants et des enseignants n’en veulement pas de cette réforme.
Point barre.
Comme ils n’en veulement pas d’une ministricule qui ne sait rien de la fac, est liée par sa famille au groupe Bolloré, et n’a comme seule compétence la faculté de chanter les louanges de son Chef avec autant de ferveur qu’une speakerine nord-coréenne.
Comme ils n’en veulent ni d’un minstre de pacotille qui n’a que l’injure à la bouche. Ni d’un petit potentat qui ne sait pas écrire le français correctement et ferait apparaître l’ex-président Bush pour un intellectuel... -
Informez-vous mon petit - l’opposition à cette réforme ne vient pas de l’Extrême-gauche, loin s’en faut. Le Ministère a accompli l’exploit de réunir contre lui toutes les tendances depuis le Snesup jusqu’aux Autonomes.
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Modem, extrême gauche, les frontières sont désormais étanches ;)
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@ Armand,
Mon grand, l’immense majorité des étudiants n’est ni dans la rue, ni dans les AG, ou alors vous avez quelques lacunes en maths !
La suite de votre commentaire décrédibilise totalement votre propos et montre, si nous en avions besoin, que vous en voulez au Chef de l’Etat et que toutes les occasions sont bonnes pour le faire savoir !
Point Barre !
J’allais oublié, mon grand, vous semblez avoir des lacunes en Français, puisque j’ai écrit que la Toile était majoritairement le terrain de jeu préféré de l’extrême gauche, je n’ai à aucun moment parlé de l’opposition à ce décret ;) -
Vous raisonnez comme un petit crétin
Ou plutôt vous représentez ces gens que le sarkozisme a complètement infantilisés. Vous répétez votre mantra à l’infini, vous réclamant de votre petit potentat qui s’arroge le droit de s’occuper de tout, depuis les réformes des institutions jusqu’aux égouts de sa belle-famille.
Vous imaginez la moindre réforme touchant à l’éducation aux USA présentée "comme le souhaite le Président de la République" ? Vous êtes fier de tolérer une telle concentration abusive des pouvoirs comme on n’en trouve dans aucun pays dit développé ?
Hé oui, la cible est bel et bien cette prétention présidentielle de tout régenter, tout dynamiter, tout chambouler, dans tous les domaines, d’instaurer une insécurité permanente dans les institutions et de gouverner par le biais de minus, d’incompétents, de faibles qui ne sont que les missi dominici de la Présidence. Et tout particulièrement dans le domaine du supérieur la cible c’est cet acharnement à instaurer des mini-dictatures, à l’image de celle de l’Elysée, que nous rejetons. Que ce soit Pécresse ou Fillon, le mot d’ordre est le même - faire du président d’une fac un ’chef’ exerçant des pouvoirs exorbitants sur son ’entreprise’. On n’en veut pas. Et ce n’est pas une majorité mathématique lors d’élections présidentielles qui donne au bénéficiaire le droit de s’occuper de tout.
Alors je vous invite à sortir de votre petit microcosme, à aller dans les vraies facs, là où il y a une majorité de boursiers, à assister aux AG et vous verrez que le refus de ce texte de m...de est massif. Même dans des petites facs de proximité où jamais il n’y eut la moindre manifestation ni grève avant. -
Que les étudiants lisent ce décret, on en reparle ensuite !
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Le grand maître de l’ordre sarkozien qui veut nous faire leçon, les étudiants savent lire majoritairement mieux que vous, et si ce n’est les étudiants, nous ne somes pas nés d’hier pour comprendre un texte qu’apparemment vous avez survolé ou lu à l’envers.
Votre idolatrie vous perturbe comme toute votre caste de godillots. -
OUI les étudiants sont pris en OTAGES, on les TORTURE et on va jeter LEUR DIPLOME A LA POUBELLE, ils vont mourir de faim, ET MÊME que les profs feignants et irresponsables les VIOLENT SAUVAGEMENTdans les couloirs, C’EST SCANDALEUX. De plus, il faut savoir, et croyez-moi, je vous le dis, ces profs minables qui n’ont d’enseignants que le nom, ILS FUMENT dans les locaux non-fumeurs. Ils ne voient que leur carrière, et comme notre Lumineux Président l’a dit, ils sont moins rentables, pardon, MOINS PRODUCTIFS que les anglo-saxons, qui font tout bien, eux. L’Université française, si brillante sous De Gaulle et Pompidou, est devenue un repaire d’ULTRA-GAUCHISTES tendance anarcho-autonome, qui ne pensent qu’à DETRUIRE LA SOCIETE et à faire sauter les caténaires. Boutons les anarchistes hors du cénacle de l’université, et revenons à des valeurs plus apaisées : tous les GAUCHISTES IRRESPONSABLES au trou.
Voilà, je vais pouvoir demander ma carte de l’UMP et de l’UNI.-
Et ne parlons même pas de ceux qui préparent leurs cours pendant des heures, s’occupent des masters et acceptent des stagiaires et finalement nous font gratter comme des malades pendant leur cours et après râlent parce qu’on ne lit pas assez en dehors du strict nécessaire !
A croire que les profs attendent qu’on bosse, c’est terrible ça !
Vivement la réforme pour les obliger à se consacrer exclusivement à la recherche !
ça me fait penser, puisque bientôt les heures de cours supplémentaires seront des punitions pour ceux qui ne publient pas assez, ce serait sans doute très patriotique de harceler les profs d’une manière ou d’une autre... On pourrait ainsi payer les boursiers pour poser des questions bêtes aux profs et faire étalage d’inculture crasse jusqu’à ce qu’ils craquent et se mettent enfin à leur vrai boulot ! -
Oui, Epeire, vous avez raison, manquerait plus qu’ils enseignent, en plus !!! Non mais et puis quoi encore ?
Accessoirement, et sans rigoler, je me suis toujours posé des questions sur ce statut bizarre d’enseignant-chercheur. Comme si une fois enseignant, on était automatiquement chercheur, alors que ce sont des compétences aseez différentes, et inversement, dès qu’on se lance dans la recherche, la pédagogie entre immédiatement dans le cerveau, et on est aussi enseignant. C’est loin d’être évident, qu’on soit les deux à la fois. Et alors, qu’on soit bon dans les deux domaines, c’est exceptionnel.
Si on suivait le même raisonnement, pour bien apprendre à lire à des enfants de 7 ans, il faudrait obligatoirement faire à mi-temps des recherches sur la linguistique et être titulaire d’au moins un doctorat et une HDR ? -
En effet, les compétences sont totalement différentes, et les conséquences au moment d’enseigner sont pour le moins variables (je n’ai pas la moindre idée de leurs compétences en recherche mais alors pour ce qui est de faire cours devant moi-même et mes redoutables congénères, en trois ans je commence à maîtriser le sujet).
Le grand avantage des enseignants-chercheurs, c’est qu’ils sont supposés être à la pointe de leurs sujets et donc former des gens au courant des dernières découvertes (bon, d’accord, la matière enseignée et le champ de recherche convergent rarement à la perfection, mais comme ils sont obligés de lire énormément d’articles pour savoir ce que les autres ont pu trouver, ils ont tout de même de quoi faire). Pour prendre la comparaison avec les gamins de 7 ans, la lecture est une compétence qui n’est pas régulièrement remise en question, un bon doigté avec les gamins est au moins, sinon plus important que des compétences étendues en linguistiques.
Après les enseignants-chercheurs ne reçoivent aucune formation pédagogique pour enseigner, contrairement aux profs de collège et de lycée. La plupart s’en tirent honnêtement à l’aide de transparents et de vidéoprojecteurs (parfois payés de leur poche ainsi que l’ordinateur portable, la fac n’ayant pas toujours les moyens), mais on navigue parfois entre des cas plus ou moins bizarroïdes.
Ainsi, le prof qui nous a enseigné, dans ma promo, l’embryologie et l’écophysiologie était un acharné de la vieille école qui devait passer des heures à préparer ses cours "je n’ai pas vraiment de livre à vous conseiller, j’ai emprunté les éléments de mon cours à plusieurs livres donc suivez bien !", le genre de prof qu’on adore et qu’on déteste en même temps, qui fait des cours archi-complet, copieux, et croyez-moi, si un jour je souffre d’une usure précose du poignet, je penserais à lui. Et avec ça, il s’est déjà cogné la tête au tableau de l’amphi en découvrant qu’un étudiant ne savait pas ce que voulait dire "sténographique". Une légende à lui tout seul.
A l’autre extrême, j’en ai eu un avec un plan tellement mal foutu et des phrases tellement longues que je n’ai pour ainsi dire pas réussi à prendre de note. ça tenait de l’hypnose. Une de mes amies s’est endormie le stylo à la main sous son influence, on n’a jamais vraiment comprit comment il faisait mais il était redoutable. Dommage, c’était sur l’apparition des chloroplastes chez les algues, un sujet passionnant. Par chance, d’autres personnes avaient le même cours avec un autre prof et on a pu leur emprunter le cours pour ne pas être complètement à la ramasse. Mais quel boulot...
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Profond, très profond, rassurez moi on vous a aidé ?
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Epeire et vilain petit canard,
C’est justement pour rendre le statut des enseignants-chercheurs plus en phase avec les réalités que ce décret, datant de 1984, a été modifié.
Je cite :
L’évaluation
L’évaluation de la recherche et de l’enseignement est confiée au Conseil National des Universités CNU. Cette instance nationale indépendante est organisée en 74 sections disciplinaires : ce sont donc des pairs de la même discipline qui procéderont à l’évaluation des enseignants-chercheurs de leur discipline. L’évaluation doit être faite « au moins » tous les quatre ans.
La modulation de service
En fonction de ses activités de recherche et des tâches administratives qu’il assume, un enseignant-chercheur peut voir son activité d’enseignement modulée : à la hausse, s’il ne fait pas de recherche et n’assume pas de tâches administratives ; à la baisse dans le cas contraire. Aucune modulation de service à la hausse ne pourra sefaire pour un enseignant-chercheur bien évalué par le CNU, sans son accord. Un enseignant-chercheur ne peut pas faire moins que 42 heures de cours et 64 heures de TD ou TP par an.
Cette modulation de service doit permettre à un universitaire de mettre l’accent, selon le moment de sa
carrière, soit sur la recherche soit sur l’enseignement.
Les promotions
S’agissant des promotions, 50% au moins des promus devront être choisis au sein d’une liste établie par leCNU.
Les recours
Le décret assure aux enseignants-chercheurs la possibilité de voir les décisions de promotion et de modulation de service réexaminées.
Pour les problèmes liés aux modulations de service, une instance composée de pairs élus dans chaque université pourra être saisie.
Pour les problèmes liés aux promotions, les enseignants-chercheurs auront la possibilité de déposer un recours devant le CNU contre la décision du président d’université qui leur refuserait une promotion deux années
consécutives. -
Oui je la connais la réforme, en bref, on fait de la recherche, et si il reste du temps on fait de l’enseignement. Si on fait moins de recherche, on fera davantage d’enseignement, ce qui prouve bien que dans l’esprit, l’enseignement est un sous-produit de la recherche.
Et comment on évalue le boulot de recherche ? Ahaaa ben avec les Publications, cet outil merveilleux qu’on peut dilater autant qu’on veut, et qui sert souvent à s’auto-citer. Résultat : on aura des mauvais chercheurs (des mauvais publieurs, en fait) et des mauvais enseignants. Mais bon, tant qu’il apporteront leur moisson de brevets aux Zentreprises Sacrées qui elles, font vraiment vivre le pays, tout ira bien. Allez voir comment c’est en Angleterre et aux USA, vous verrez : publish or perish (il y a même des logiciels pour mesurer ça !!!) !
C’est profondément malhonnête de faire croire qu’avant ce projet de loi, les chercheurs n’étaient pas évalués.
Je précise accessoirement que je suis à temp très spartiel chargé de cours (vacataire depuis 12 ans) dans une Grande Ecole scientifique. Je ne suis donc pas directement concerné, n’étant qu’un travailleur précaire soumis à la bonne volonté de la Direction. Pas aussi mal traité qu’un doctorant, mais presque. -
Léger hic, seulement 25% des chercheurs publient... forcément réformer tout cela peut déranger...
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Léger hic, on voudrait qu’on publie et on oublie que l’ensemble des éditeurs n’acceptent désormais ces travaux que subventionnés par les laboratoires de recherche. Dont les crédits sont en berne.
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@ auteur : Léger hic, si 100% des chercheurs publient, combien en restera-t-il pour aller faire le taf au labo ? Votre pourcentage de 25% il sort d’où ? De l’UNI ou de l’UMP, instances scientifiques bien connues ? Il manque quelques données pour juger de vos "25%" : dans quelles disciplines ? dans quel panel de revues ? combien de sujets de recherche privée là-dedans (dans le privé, si ça rate, on publie pas, ça fait 50% de chute au minimum, je sais, j’en viens) ? Et combien de publications sont en attente dans les fameux comités de lecture ?
Evidemment, en Amérique, quand on fait une série de vingt essais, on fait vingt publications, en France, on préfère en faire une mais avec une conclusion bétonnée. Vous préférez qu’on fasse les cadors ?
La recherche, c’est difficile et ingrat : vous savez très bien quel cirque c’est pour obtenir d’être cité dans la cohorte des signatures (et si vous vous êtes tapé le boulot de paillasse, vous serez en dernier), combien il faut pleurer pour obtenir le budget etc. Et si votre projet de publi ne plaît pas, parce que le sujet n’est pas à la mode (en bio, si vous ne prononcez pas le mot moléculaire, vous passez au panier), autant la foutre à la poubelle, ils vont vous la faire refaire vingt fois. Et encore, on ne parle ici que de la recherche en bio. En histoire, archéologie, ou sociologie, c’est carrément le désert budgétaire, faut mendier.
Une bonne part du boulot dans le public est fait par des doctorants sous-payés ou même carrément pas payés, ou des post-docs traités comme on n’ose même plus traiter les immigrés sans-papiers. Voilà l’état de la recherche en France. Et je ne parle pas des pistons, passe-droits, et autres copinages. Alors votre Comité national d’évaluation, pourquoi pas, mais franchement il y a d’autres urgences à régler que notre place dans le scintillant classement de Shangaï. -
Un quart des enseignants-
chercheurs ne publient pas 		 		Marie-Estelle Pech					
.
— > 	 					 	 Certains passent une partie du temps qu’ils devraient consacrer à la recherche à des activités privées ou à arrondir leurs fins de mois. 	 	 	Très attachés au fait de mener à bien des projets de recherches, les enseignants du supérieur craignent que le gouvernement ne porte atteinte à ce droit par le biais du projet de réforme en cours.
Pourtant 24 % des enseignants-chercheurs ne font partie d’aucune équipe de recherche. De plus, parmi les 76 % restant, un quart (14 000 personnes) travaillant dans les unités de recherche n’ont pas publié dans les quatre années précédant 2007. Cette évaluation a été menée par la mission scientifique, technique et pédagogique du ministère de l’Éducation nationale (MSTP). La proportion d’enseignants-chercheurs « non publiant » est donc certainement plus importante encore...
Un universitaire est pourtant censé consacrer une partie de son temps de travail à la recherche, l’autre à l’enseignement. L’étude met en évidence le fait que certains ne font aucune recherche : ils dispensent leurs six à huit heures de cours hebdomadaires pendant les huit mois que dure l’année universitaire et consacrent le reste de leur temps à des activités privées ou à arrondir leurs fins de mois. Le titre de certains éminents professeurs de droit sert surtout leur renommée d’avocats. Des enseignants d’économie peuvent être amenés à travailler comme conseil dans des banques… « On peut considérer que le salaire d’un enseignant-chercheur n’est pas très important quand il remplit son contrat mais beaucoup trop élevé quand il ne le remplit pas », estime ainsi Alain Neuman, ancien président de l’université Paris-XIII.
Le décret que les enseignants-chercheurs ne veulent pas voir évoluer permet un marché de dupes : ces derniers, peu évalués, ont un statut figé et beaucoup d’autonomie. En contrepartie, ils sont sous-payés. Un maître de conférences qui débute à 1 700 € net peut terminer sa carrière à 3 100 € net. En voulant faire le ménage dans des situations parfois troubles, le gouvernement s’est risqué à bouleverser ce fragile équilibre.
La répartition des publiants et des non-publiants varie d’une matière à l’autre : si seuls 19 % des enseignants-chercheurs des sciences dures (mathématiques, physique, chimie, etc.) ne publient pas, ils sont 20 % dans les sciences de la vie (biologie, médecine, écologie) et 28,5 % en sciences humaines et sociales. Des chiffres que Jean-Robert Pitte, ancien président de l’université Paris-IV, considère encore comme trop optimistes. Il estime à 40 % le nombre d’enseignants du supérieur qui ne publient pas. « C’est l’omerta, car personne ne veut l’avouer ! », fulmine-t-il. « Aucune sanction n’est possible. Personne ne peut les obliger à faire de la recherche et certains s’en donnent à cœur joie : ils se sont contentés de rédiger leur thèse. » Un enseignant dans une petite université du sud de la France avance même le chiffre de 52 % de non-publiants. Dans celle de Grenoble-II, ils sont 40 %.
Sans compter que les critères d’appréciation d’un « publiant » ne sont pas « très exigeants », estime un président d’université : est considéré comme « publiant » un enseignant qui a satisfait à un nombre minimal d’articles dans des revues reconnues, en général un à trois en quatre ans. Dans le secteur des sciences de la vie, alors que trois publications dans des journaux d’impact moyen suffisent, une publication dans Nature ou Science permet de cataloguer l’enseignant comme publiant.
Ce constat critique sur les enseignants est cependant à nuancer : « L’entrée dans la carrière est très sélective et les enseignants-chercheurs commencent souvent à 30 ans. Certains éprouvent donc le besoin de souffler, d’autant plus qu’ils ont entièrement à fabriquer leurs cours », explique le doyen d’un UFR de langue anglaise à Lyon. « À l’inverse, les plus âgés sont démotivés. Certains ont passé vingt ans à fouiller tel aspect de la linguistique anglaise et n’ont pas envie de se relancer dans une autre recherche de longue haleine à quatre ans de la retraite. » Par ailleurs, note-t-il, les tâches administratives et pédagogiques lourdes comme l’aide à la recherche de stages ou la recherche de contrat avec des entreprises privées ne sont pas prises en compte dans leur temps de travail.
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Hé bien voilà, quelques pistes...
Pourquoi si peu publient en sciences humaines... ?
Parce que très peu d’éditeurs acceptent de publier pour un petit public de spécialistes, à moins d’être grassement subventionnés...
Quant aux revues ou aux éditeurs ’reconnus’, là aussi c’est une affaire de côterie. Je n’aime pas spécialement les éditions de l’Harmattan, mais on constate que des collègques qui se sont décarcassés pour publier chez eux sont désormais considérés comme des ’non-publiants’.
Et que plus généralement tout ce que l’on peut taxer de ’grand public’ est exclu des publications reconnues, alors que c’est bien souvent faire oeuvre utile que d’écrire pour un lectorat plus large que les rares spécialistes. -
à l’auteur juriste,
Chez nous, l’une des plus grosses facs de France, on sait que si les UFR de droite se sont mises en grève et que les gros profs ont suivi (ce qui fut fort étonnant), c’est parce que c’est en droit que les enseignants publient le moins, voire pas !
Alors ? ça publie chez vous ?
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lavabo 18 février 2009 11:18@ l’auteur,
Savez-vous seulement pourquoi les enseignants-chercheurs font grêve ?-
@ Lavabo
Oui pour plusieurs raisons et je vais tenter de vous montrer pourquoi ils ne devraient pas s’inquiéter :
"Le CNU n’a pas les moyens de procéder sérieusement à de telles évaluations"
= > Le ministère travaille à un décret CNU visant à augmenter ses moyens.
"On ignore tout des critères d’évaluation des tâches administratives"
= > Le conseil d’administration de l’université doit fixer les équivalences horaires des tâches administratives. Le ministère a invité les présidents d’université à élaborer une charte qui recenserait ces critères.
"Les Enseignants-Chercheurs perdent leur indépendance, leur carrière est aux mains du président d’université"
= > C’est faux car c’est le CNU qui évalue leur recherche et sa décision lie le président d’université ; l’avancement a lieu sur proposition motivée du Conseil d’administration ; les avancements sont choisis, par l’Université, au moins pour la moitié, sur une liste proposée par le
CNU.
Il faut également avoir en tête que, ce sont 252 millions d’euros qui sont engagés pour revaloriser les carrières, notamment via :
- Des augmentations de 12 à 25 % pour les salaires dʼentrée dans la carrière
- Des taux de promotion doublés
- La création de prime pour récompenser lʼinvestissement des enseignements-chercheurs dans la recherche ou dans lʼenseignement.
- Revalorisation des carrières -
Et allez la propagande, ils n’ont pas assez de la quasi totalité des médias classiques, il faut qu’ils viennent nous pourrir la vie ici.
Il faut croire qu’ils paient bien pour que ce genre de larbin s’éternise, Voila où passe l’argent en plus des augmentations salariales et des gachis en tout genre : payer ces fripouilles... -
Emile, toujours aussi passionnant de vous lire. Si si, je vous assure ! Encore un petit effort et vous arriverez (peut être, je dis bien peut être) à écrire quelquechose de constructif, allez je vous attends !
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Si je ne vous disez qu’un centième de ce que je pense des étudiants en droit particulièrement ceux de l’UNI, j’en ai vus, j’en ai cotoyés, ce qui me rassure, c’est qu’ils sont toujours les mêmes, prévisibles, incompétents en tout et nullissimes.
Déjà il y a 40 ans, droit était la poubelle estudiantine de tous les détritus incapables de pousser jusqu’à la moindre maîtrise, une nuée de bachoteurs, creux comme une vague allergiques à la réflexion.
Vous devriez savoir, cher monsieur, qu’en droit, la fainéantise se cultive à tel point que les profs qui font grève en ce moment la font pour préserver leur pré carré, ils coûtent des sommes invraisemblables pour des résultats lamentables, et tout ça sur le dos de toutes les autres facs dont la recherche crève par manque de moyens et de personnels.
Alors vos jérémiades d’enfant gaté, figurez vous que je les connais, si bien que je me suis cassé de l’éduc pour ne plus entendre les inepties larmoyantes de vos congénères et de votre troupeau d’exaltés fatigués.
De quel droit venez vous nous parler de la recherche, vous ne savez même pas en quoi cela consiste, dans votre chateau fort de petit bourgeois décadent, allez donc remonter vos manches dans un labo ou sur le terrain et si vous avez un tant soit peu de conscience vous changerez radicalement , en attendant la seule parole dont vous êtes capable d’user est celle d’un pouvoir aigri, revanchard à la solde d’un macaque qui n’a même pas dépassé le seuil de compétence nécéssaire pour ramasser des poubelles.
Bien à vous et allez bruler en enfer... -
Vu les réactions négatives à votre article, il ne fais pas bon dire la vérité dans le "milieu" des universités.
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La "vérité" ? Comme dans la "pravda" ??? :D
J’adore... -
Ne vous en faites pas Polemikvictor, nous ne nous tairons pas et continuerons d’être aux côtés des étudiants qui veulent travailler et préparer sereinement leurs examens !
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Vos examens ? De conscience, je suppose ?
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Emile , tu crois qu’ils ont une conscience , cest gens là ? en tous cas merci de la bonne humeur que tu amènes dans ce post .
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Je vois que l’argumentation n’en finit pas d’être poussée...
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Gazi BORAT 18 février 2009 13:07Ce Nicolas Sarkozy est un véritable prodige, reconnaissons-le..
Il va jeter aux oubliettes le traditionnel clivage droite-gauche français en réalisant l’union des Français... CONTRE LUI !...
Même un divorce savamment médiatisée ou une grossesse de Madame la Première n’arriveront à le sauver..
gAZi bORAt-
Même si elle lui fait des octuplés et qu’il remanie son gouvernement avec ?
Déjà que le prince Jean prépare son couronnement...
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Je vais vous faire une petite confidence Gazi Borat, Nicolas Sarkozy compte bien aller au bout des réformes que les Français ont massivement soutenus en mai 2007 ;)
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Pauvre Matthieu,
Si votre idée de la démocratie se résume à l’idée qu’un seul homme, dès lors qu’il remporte une courte majorité des votants, détient le droit personnel de tout dynamiter, tout bouleverser, à travers des ministères truffés d’hommes et de femmes de paille (vous imaginez la Dati, la Pécresse devant se prêter à un ’grand oral’ devant les sénateurs comme cela se pratique aux USA ?), alors je vous plains.
ça s’appelle, en allemand, le Führerprinzip...
Lisez la Princesse de Clèves, cela vous calmera... -
Dati et Pécresse, c’est rien, mais Morano, Morin et Darcos qui ne sait pas faire une règle de trois.
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Pauvre Armand,
Décidément, vous n’êtes pas au point en maths, plus de 53% avec un taux de participation exceptionnel. Cela ne donne bien évidemment pas tous les droits, mais Nicolas Sarkozy a été élu pour mettre en oeuvre des réformes, il est donc normal et légitime qu’il s’y attelle ! -
Léon,
Je prends même le pari qu’il sera réélu en 2012 s’il se porte candidat ! -
c’est quoi ce "massivement soutenu". A part les plus de 65 ans, les autres classes d’age ont voté en majorité contre lui !!! Pis pour savoir combien le soutenait vraiment, faut regarder son score au premier tour, et c’est loin d’etre massif comme soutien.
Et je ne parle pas (à tort) des abstentionnistes... -
Dans les pays civilisés les modifications de fond font l’objet de référendums ou d’amendements à la constitution qui requièrent autre chose qu’une simple majorité à l’Assemblée. ou un fiat présidentiel. Faire des réformes ce n’est pas un chèque en blanc autorisant une seule personne à tout chambouler.
Les institutions ont leur raison d’être, sont nées de plusieurs générations d’expérience et d’histoire.
Si vous avez une once de culture historique vous saurez que le roi Jean d’Angleterre a été contraint par ses barons de signer la Grande Charte car il en usait à sa guise avec les institutions. Et que ce texte est considéré comme le fondement du régime constitutionnel.
Et rappelez-vous que la Vème est née d’un coup d’Etat... -
@ Armand,
A chaque réforme un nouveau référendum ?
Un petit mélange entre populisme et autogestion... -
Quand il s’agi d’une réforme fondamentale. Vous connaissez le processus suivi aux USA pour modifier la Constitution ? Comme cela on est certain que la réforme correspond bien à une tendance profonde de la société. Et non à un ’gimmick’ électoral.
Mais j’insiste aussi sur la notion de compétence. Il est inadmissible qu’en France un seul homme s’estime fondé à intervenir dans TOUS les domaines.
Un chef d’Etat, outre sa place au-dessus de la mêlée, incarnant la permanence de la Nation, se doit d’être un rassembleur de talents. A vouloir s’occuper de tout il s’expose, accomplit peu, déçoit beaucoup et abaisse sa charge. -
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@l’auteur
"pris en otage " pour les etudiants ,pour les usagers du metro,pour un grève lambda où les grevistes
empechent "les jaunes" de travailler !!
votre gvt a le vocabulaire limité comme l’intellect d’ailleurs !!
et puis je vous conseille de garder votre souffle pour ce qui se prepare vous en aurez besoin pour courir... !!-
@ TSS
Oui, les étudiants sont pris en otages par une minorité politisée qui n’a rien d’autre à faire que d’empêcher les étudiants d’aller en cours ! -
Utilisez au moins les mots à bon escient, vous paraîtrez moins ridicule, savez vous au moins ce qu’est un otage ?
Vous avez le culot de vous comparer à des citoyens qui sont morts sous les balles de l’occupant, otages, eux.
Vous n’êtes qu’un minable de bas étage, quand je pense que ce sont des gens de votre famille qui encensent la délation, qui enferment sans procés, qui poussent au suicide, et vous venez pleurer parceque le peuple se révolte devant vos turpitudes, j’espère que dans un avenir prochain votre mafia va payer au centuple ce qu’elle fait endurer à la nation et au pays. -
@ l’auteur,
Je regrette fortement que vos professeurs ne puissent, pour des raisons independantes de leur volonte mais devant tout a la rigidite ministerielle, assumer les cours dont vous avez un tres grand besoin. Voir un futur juriste employer le mot otage alors que visiblement il jouit de la liberte d’action et de la liberte de s’exprimer, me fait craindre le pire pour l’avenir de la justice qui n’est deja pas particulierement reluisante.
Les professeurs de droit sont tres majoritairement a droite. Vous pouvez vous poser la question pourquoi ils sont opposes a cette reforme. Tenez, ce serait un bon sujet pour les oraux si j’etais a leur place. Bref en quoi ce texte semble bafouer leurs droits au point de les voir s’opposer fortement a leur famille politique traditionnelle.
Cordialement,-
Pour la fin de votre article, quand j’etais etudiant, je me suis expose aux sifflets et aux noms d’oiseaux lors d’une AG a laquelle participaient les principaux enseignants faces auxquels je devais plus tard passer mes examens.
Croyez-moi, les professeurs ont certe des convictions politiques, et c’est bien normal, mais ils savent apprecier le travail, le raisonnement, l’originalite, les connaissances, l’intelligence... Bref tout ce qui differencie un eleve mediocre d’un bon eleve. C’est faire injure en leur professionalisme que de croire que vous serez note en fonction de vos convictions et de vos actes, sauf si ces derniers contrviennent au reglemment de l’universite.
cordialement -
@ TSS
Oui, nous sommes privés de notre liberté d’étudier et de travailler dans nos universités. Cette situation n’est pas acceptable !
@ K
"Les professeurs sont majoritairement à droite" dans les facultés de droit... s’il vous plait, ne vous laissez pas tenter par préjugés.
Concernant la notation, je vais vous livrer une petite anecdote. Georges Frêche, prof de droit à Montpellier (pas vraiment à droite vous en conviendrez) se faisait un malin plaisir à piéger les élèves encartés à l’UMP (dont il a toujours posséder le fichier) pour faire en sorte qu’ils passent aux rattrapages. Bien sûr, ce grossier personnage n’est pas le reflet de tout le corps professoral, mais il montre bien que certains sont rancuniers ;) -
lavabo 18 février 2009 19:19Diffamation gratuite maintenant, où sont vos preuves ?
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Pis Georges Freche excuse-moi mais c’est un peu la Morano du PS alors son comportement est peut etre davantage du à sa connerie propre qu’à sa "mentalité" d’enseignant
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Lavabo,
Allez le lui demander, Georges se fera un plaisir de vous raconter cette histoire ! -
Masssivement ?
53% des exprimés ?
Ca fait combien par rapport aux inscrits ?
Où en est sa réforme du monde avec Obama.
Tous les jours les yeux de nombre de ceux qui ont voté pour lui, se désillent, et la désillusion est à la hauteur des espoirs qu’ils avait insufflé.
La marmite bout et ce n’est pas son intervention sur les étranges lucarnes, qui inverseront le cours de l(histoire.-
Dzan,
Les Français ont voté, ne préjugez pas à leur place et soyez un peu patient ;) -
Les Français ont voté,
Non, pas moi et je suis français pourtant !! -
Pauvre homme qui ne sait pas que ce que l’homme construit, l’homme peut le détruire, et c’est bien à cet avenir que votre bande d’histrions devrait songer.
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@ émile,
Je tenais à vous rappeller que ce forum est soumis à certaines règles, ce qui manifestement vous échappe.
@l’auteur : Je suis tout à fait d’accord avec vous, cette manipulation politisée n’a que trop duré. Marre de ces AG prétendument démocratiques, qui reviennent tous les 18 mois dans ces universités où l’on enseigne tout et n’importe quoi. J’entends par "tout" les matières et disciplines "normales", et par "n’importe quoi", le reste... Ces dernières semaines, des AG réunissant profs et étudiants ont voté (sans rire)des "blocages d’avions" (sans rire derechef), la régularisation de tous les sans papiers, le SMIC à 3000 euros, j’en passe et des meilleures. L’université, pire que la défunte LCR ? Je vais finir par y croire. Je n’étais pas précédement inscrit sur ce site, mais, tombant sur votre article et le flot d’insanités qu’il a suscité, j’ai franchi le pas pour vous apporter tout mon soutien contre cette "racaille, canaille" (merci l’émile) rouge.
Bien à vous.-
Mais je t’emmerde mon garçon, toi et tes bouffons n’avez pas encore suffisament de moyen de vous tirer sur le noeud que vous venez nous brouter la nouille ici, va donc voir à Schaerbeek si la bière y est plus fraîche.
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Mais moi aussi jtemmerde vieux. Vu ton delirium, je t’imagine en Schivardi plein de pastis et cette pensée me fait mourir de rire.
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Les fossoyeurs de l’université
Certains profs d’université, pas tous, mais surtout les grandes gueules et les idéologues n’ont rien à faire des étudiants si ce n’est de s’en servir comme des faire-valoir. Qu’on forme des jeunes qui sortent de l’université avec des diplômes sur des compétences sans débouchés, ce n’est pas leur problème. Que beaucoup d’étudiants de milieu pas ou peu favorisés sortent de l’université sans savoir ce qu’attendent les entreprises privées et publiques et n’arrivent pas à trouver un emploi par méconnaissance du monde de l’entreprise, ce n’est pas leur problème. Que des diplômés, y compris des docteurs, se retrouvent à 25 ans au RMI (maintenant au RSA) complétement "cassés" moralement, ce n’est pas leur problème. Leur problème c’est de préserver le statu quo (en faisant semblant d’être pour une autre réforme, idéale et inconséquente), de rester peinards, sans hiérarchie au dessus, sans contrôle ou si peu, en se cooptant entre eux gentiment, en écartant de l’université tous ces éléments externes assimilés au diable : les entreprises, les agents économiques tels que des consultants, des experts non issus de l’université ou du CNRS, des représentants d’organismes et d’associations d’insertion. Dès qu’on veut les faire bouger, ils cherchent vite les inconvénients (ce n’est pas difficile, il y en a dans toute réforme), les risques (notre vie en est remplie), les intentions malignes (l’imagination n’a pas de limite) et les montent en mayonnaise en se prenant pour de grands cerveaux alors qu’une telle attitude est la plus facile. Voilà l’ouverture d’esprit de ces grands savants qui veulent diriger l’université. Ceux qui ne suivent pas ces turpitudes, et il y en a beaucoup, sont des gens responsables mais qui ne veulent pas se lancer dans ces batailles médiatiques. Voilà pourquoi l’université française va sombrer dans son immobilisme agité et son superbe isolement.
Kasko : un bénévole aidant des jeunes à s’insérer dans le monde du travail, confronté à ces comportements de certains professeurs d’université et écoeuré par un tel gâchis et une telle arrogance.-
Je me suis rapidement informé sur la réforme, et les raisons de ce mouvement. J’ai l’impression que s’affrontent deux logiques bureaucratiques également détestables.
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Et vous le péripate qu’en pensez vous ?
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@ Kasko
Tout à fait ! Je suis très frappé du discours on ne peut plus rétrograde de ces mandarins pour qui l’insertion professionnelle est une non-valeur. Ecoutons parler Jean Fabbri du Snesup ! Quand il cite les missions de l’université, il se borne à énumérer l’enseignement et la recherche, alors que depuis 2007 et la LRU l’insertion professionnelle l’est au même titre que les autres. Il me semblait pourtant bien que l’insertion est la préoccupation prioritaire (et même largement si j’en crois les études sur le sujet et les divers sondages) des étudiants ! Pourquoi un tel déni de réalité, aussi néfaste que suspect ????
Et quand le même Fabbri se plaint des faibles débouchés offerts aux jeunes chercheurs dans les entreprises privées, qui croyez-vous que ce monsieur incrimine ? Je vous le donne en mille. Il dénonce les choix des entreprises. Question ouverte : Ne serait-ce pas plutôt de la formation initiale que découle l’inadéquation ? En d’autres termes, ne serait-il pas possible de penser autrement la recherche dans ce pays, plutôt que de se lamenter et de faire grève sur grève ?-
La mission de l’université n’est pas simplement de proposer des formations professionnelles pointues. Même si le patronat français, un des plus bêtes au monde, insiste bien souvent là-dessus. Au Japon ou aux USA vous pouvez travailler dans le commercial avec un diplôme de philo. Et si vous vous donnez la peine d’interroger les étudiants, ils ne veulent surtout pas de formations qui se dévaluent d’une année sur l’autre, de diplômes trop spécialisés, de filières qui à peine crées ne conviennent plus au marché de l’emploi. Ils sont demandeurs de culture générale aussi, de cours qui les font réfléchir, qui leur ouvrent les horizons. Et j’en parle en connaissance de cause, travaillant dans une région qui est loin d’être privilégiée.
Contrairement à ce que vous insinuez, la demande de culture est très grande, et souvent de la part des étudiants les moins aisés.
Avez-vous essayé de décrypter le jargon qu’on nous impose actuellement pour définir et évaluer les formations en termes de ’compétence’ ?
Quant aux mandarins, le reconnais qu’on pourrait se demander quelle est la différence entre la dictature exercée par quelques facs parisiennes qui trustent le instances comme le CNU, les jurys de concours, et la dictature annoncée des présidents de fac. Je trouve les deux détestables.
Il existe un rapport sénatorial, vieux d’il y a dix ans, qui pointait les faiblesses des facs. Dans sa ligne de mire, notamment, le recrutement qui se fait à la suite de l’examen d’un dossier et d’un entretien d’une quinzaine de minutes. Si peu pour obtenir un poste à vie. Mais je constate que rien n’est prévu pour y rémédier (entretiens durant toute une journée, rencontre avec tous les collègues éventuels, faire un cours, etc.) Et ce rapport, sérieux et sensé, a été ignoré.
Au lieu de maintenir ce fonctionnement dictatorial, on aurait pu introduire plus de collégialité. Savez-vous à quel point les décisions dans les facs américaines, citées souvent en exemple, doivent tenir compte de tous les contrepouvoirs ?
Dans la loi LRU on a combiné l’obsession de l’évaluation bureaucratique à l’anglaise et la précarité et la concentration des pouvoirs à l’italienne. -
@ Armand,
Je suis moi-même étudiant dans les pays dont vous parlez, dans le monde anglo-saxon et ce que vous dites et totalement erroné. Sans formation, pas d’emploi ! -
Je persiste et signe pour ce qui est des USA et souvent la GB.
On vous juge sur votre adaptabilité, votre sens de la synthèse, et non sur l’intitulé exact de votre diplôme. Et un PhD quel qu’il soit est un plus. Il y a quelques années un recruteur britannique m’a bien proposé d’être responsable de traductions dans une filiale de chez Dassault sur la base d’une thèse en littérature comparée ! -
Aux USA 80% des diplomés travaillent dans un milieu catégoriquement différent de leur formation et de plus sont pour la plupart sous’évalués, ils ne sont recrutés que sur une de leurs compétences scolaires quand ce n’est sur aucune.
Les cursus techniques sont si peu en adequation au monde extérieur que les entreprises sont obligées d’aller chercher les compétences ailleurs (en France par exemple). Le problème plus grave est qu’il y a tout un ensemble de qualifications qui sont ou moribondes ou disparues, à tel point qu’ils n’ont plus le nombre de scientifiques nécessaire pour renouveler l’existant. Et c’est vers quoi tend la réforme avec tout ce qui va avec, autonomie dictatoriale, obsolescence des études, liquéfaction des niveaux et abandon des filières mineures.
Et tout cela pour faire plaisir au vampire de Budapest...
-
Armand,
Je suis d’accord sur certaines de vos remarques mais pas sur d’autres et ma conclusion ne sera certainement pas de votre goût.
Oui "la mission de l’université n’est pas simplement de proposer des formations professionnelles pointues". Pour le patronat français "le plus bête du monde" je vous laisse à vos positions idéologiques qui ne font pas avancer le débat ! Oui les entreprises, publiques et privées, ne sont pas uniquement à la recherche de savoirs et/ou de savoir-faire. Elles recherchent avant tout des hommes et des femmes avec des qualités transverses telles que l’écoute, l’autonomie, l’adaptabilité, la créativité, des capacités de négociation, de synthèse, de décision, d’évaluation et de maîtrise des risques, de remise en cause, de leadership, de travail en équipe,...
Or, que voit-on arriver, au sortir des facultés lorsque le milieu familial n’est pas intervenu (donc pour les plus défavorisés) ? Des jeunes qui préparent leur recherche d’emploi exactement comme un examen de fac car ils pensent que les entreprises recherchent le plus "fort" dans leur spécialité - en chimie, en informatique, en droit du travail, en développement durable ou en qualité,...Ils ne répondent pas complètement aux offres d’emploi car ils ne traitent que la partie technique, et ignorent totalement la partie "humaine". Ils en arrivent à être exclus de postes pour lesquels ils disposaient de toutes les capacités ! Quel gâchis ! En tant que bénévole dans une association d’insertion, je passe mon temps à expliquer cela. Tous comprennent vite mais ont du mal à l’intégrer dans leur démarche tellement ils ont baigné longtemps dans cette logique de la technique seule. Ils me disent tous aussi que jamais on ne leur parlé de cela à l’Université, qu’ils n’ont jamais rencontré dans leurs études un responsable d’entreprise, un DRH ou un ancien responsable qui sache comment se passe un recrutement côté entreprise. Ils se font une idée totalement fausse et souvent effrayante de la démarche de l’entreprise. Le discours que nous leur tenons les rassure et les met en bonne position pour conduire un entretien de recrutement. Ils nous disent même qu’ils ont moins le trac ! De plus ils vont vers le monde du travail avec une vision plus humaine et donc plus confiante, n’en déplaise aux idéologues qui veulent en permanence "casser" les entreprises. Bien sûr il ne s’agit pas de tomber dans l’angélisme vis-à-vis des recruteurs, mais une bonne compréhension des intérêts de chacun permet une relation adulte-adulte dans laquelle le jeune trouve son compte sans problème.
Puisque vous parlez des facs américaines, vous oubliez qu’elles sont beaucoup plus ouvertes sur le monde du travail. Elles font beaucoup plus appel à des personnes des entreprises, elles intègrent des exercices très proches de la vie d’un responsable ou d’un spécialiste, par exemple les "study cases", les jeux de rôle, tous construits à partir de cas réels.
Pour changer cela, il n’y a qu’une solution qui tient, en synthèse, à deux points :
1 - responsabiliser les universités sur l’insertion de leurs étudiants et les contrôler. Ceux qui se considèrent vraiment responsables, n’ont pas peur des contrôles, même si ce n’est pas toujours agréable. C’est la seule voie d’amélioration concrète. Toutes les théories et pratiques de la qualité et de l’amélioration continue convergent sur ce principe. C’est la seule garantie pour ne pas pousser des spécialités au delà des débouchés locaux, pour développer rapidement des disciplines pleines d’avenir et pour mieux préparer l’insertion professionnelle de tous les jeunes, notamment de ceux issus de milieux peu favorisés.
2 – décentraliser l’université pour la rapprocher de la vie économique locale. Une direction parisienne qui couvre toute la France est une aberration en terme de gouvernance ! Le rapprochement avec les responsables locaux (administration, politique, organismes divers, entreprises) ne peut pas se faire en transitant par Paris. Ce n’est pas de l’idéologie, c’est du bon sens.
Les autres points sont secondaires. Il y a certainement des choses à amender sur le projet, de suite ou plus tard, mais l’essentiel et l’urgent sont dans ces deux points. Je ne veux pas être trop long et m’en tiens donc à l’essentiel.
Le choix devant lequel nous nous trouvons est clair : soit nous évoluons maintenant, soit nous ne bougerons plus avant plusieurs années et ce sera trop tard pour nos jeunes. Faire ou laisser croire qu’une autre réforme est possible d’ici quelques mois est un mensonge éhonté ! Faire ou laisser croire qu’on peut attendre quelques années est irresponsable ! Ce sont les affres des décisions difficiles. Malheureusement l’esprit de décision n’est pas le point fort de l’université française ! Elle est meilleure pour s’opposer à tout ce qu’on lui propose. C’est cela qui me rend pessimiste et triste pour les pauvres jeunes diplômés que j’essaie d’aider tant bien que mal.
Kasko -
"master"(maître) "masterisation" c’est tellement mieux que notre francais "maitrise" ça fait tellement
anglo-saxon !!
cela montre surtout le niveau intellectuel de Darcos le roi de la règle de trois et de son gourou.
dites moi !le droit des affaires c’est le dipome qui permet de conseiller les milliardaires pour planquer l’argent
aux bahamas et les arguments pour spolier les faibles tout en restant dans la légalité... !!-
@ TSS
Changez de disque, cela devient ridicule ... -
"master"(maître) "masterisation" c’est tellement mieux que notre francais "maitrise" ça fait tellement
anglo-saxon !!
cela montre surtout le niveau intellectuel de Darcos le roi de la règle de trois et de son gourou.
dites moi !le droit des affaires c’est le dipome qui permet de conseiller les milliardaires pour planquer l’argent
aux bahamas et argumenter pour spolier les faibles tout en restant dans la légalité... !!-
il faut frapper plusieurs fois pour enfoncer un clou etil y a des gens qui ont la tete dure ou qui sont
particulièrement obtus... !!-
@Armand
Je vous accorde sans réserve que le rôle traditionalo-historique de l’Université, défendu aujourd’hui par toute une frange d’E-C formés selon les canons pré LRU, est exclusif de la dimension insertion professionelle des étudiants. Je conçois sans peine quelles peuvent être les réticences des susnommés à intégrer cette "novelté", si éloignée des pratiques universitaires ancestrales. Mais j’ai la faiblesse de considérer que tout le problème est là.
Je vous concède bien volontiers que les étudiants ont soif d’apprendre, et que toute formation supérieure a vocation à étancher cette soif. Mais je persiste à penser que ces formations doivent être conçues aussi pour assurer à leurs détenteurs une insertion professionnelle de qualité.
Dès lors, je m’insurge à la lecture des divers appels, à l’écoute de diverses interviews de représentants de la communauté enseignante qui refusent très clairement de faire ce pas en avant que me semble être l’introduction d’une once de professionalisation de l’enseignement universitaire. Conservateurs, vous avez dit conservateurs ?
je cite mes sources...
http://journaldumauss.net/spip.php?article468
http://www.radiocampusparis.org/?p=6189
-
D’autant plus que certaine facs font déjà de gros efforts qui ne datent pas de la loi LRU : module pour apprendre à rédiger un CV ou trouver son master, encouragement à faire un stage dès la deuxième année qui compte dans les notes de la troisième...
Sans parler des statistiques d’embauche des diplômés qui, chez moi, sont connues. Des rencontres avec d’anciens étudiants sont organisées pour parler de leur emploi actuel, et ainsi de suite.
Pareil pour les remarques de certains profs au fil des cours tels que "les experts en diatomées, les cabinets spécialisés en recherchent, c’est une compétence très utile à avoir..." et ainsi de suite.
C’est très exagéré que de dire que toutes les facs vivent dans la Lune. -
Epeire (Spiderwoman ?),Il y a un noyau dur anti-intellectuel en France dont le champion se trouve être l’actuel grand mamouchi de l’Elysée. On pourra essayer de se justifier, rien n’y fera. Toujours la même rengaine. Parfois c’est caché par des propos lénifiants, mais inévitablement les masques tombent. Il n’est que de voir l’entourage bien en cour pour comprendre que ni l’intelligence, ni la culture, ni le savoir ne sont au pouvoir. Restent les effets incantatoires d’un bonimenteur de foire dont le seul exploit à ce jour a consisté à prendre la direction d’un parti politique en ’fusillant’ ses adversaires.Et c’est à lui que le gentil Mathieu ici présent reconnaît le droit de s’imiscer partout, et tout particulièrement dans un domaine qu’il ignore, qu’il méprise, qu’il est incapable de comprendre.
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Se justifier envers Sarkosy, non, mais rappeler aux lecteurs, y comprit les non-inscrits qui peuvent lire, qu’il n’y a pas que son point de vue qui existe, oui. Sinon, effectivement ça ne vaudrait pas le coût de gaspiller notre salive ici... C’est un peu ma seule raison de poster sur ce sujet
et je ne pense pas être la seule dans ce cas.
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Un peu d’infos : avez-vous vu l’ahurissant discours de Sarko aux chercheurs et enseignants le 22 janvier ?! émaillé d’erreurs, de grossièretés, de mépris…
Sinon, une réaction d’un médaille Field à ce discours…
Vous trouvez que c’est comme ça qu’on gouverne intelligemment un pays, vous ?!
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@Epeire
Personne ne nie l’existence de ces pratiques, tout le problème vient du fait qu’elles sont ponctuelles et marginales. La LRU instaure dans les universités des Bureaux d’Aide à l’Insertion Professionelle, qui sont censés développer des actions disons plus consistantes qu’un simple conseil lancé par le professeur en fin de cours. Que constate-t’on ? Dans une université comme Paris 12, que l’auteur connaît bien je crois, le BAIP local a mis sur pied 3 modules de rédaction de CV, lettres de motivation et de simulations d’entretiens d’embauche. Mis à part le fait que l’on peut s’interroger sur la préexistance de ces fameux modules dans cette université, je note avec affliction que le nombre de places offerts à l’ensemble des étudiants est de...10 par module... Sans commentaire...Ou plutôt un seul. Est-ce là le signe d’une nouvelle ambition pour l’université ou un vaste foutage de gueule ?
@Armand : J’espère que vous ne me comptez pas dans le nombre des "anti-intellectuels", et si mes propos "lénifiants" vous ennuient, je vous invite à écouter l’interview de J. Fabbri pour définitivement vous assoupir. (Cf le lien plus haut) Sur ce, je vais pour ma part l’écouter car il se fait tard et je n’aime pas les cachets.-
Wade :
Mais pas du tout. Je reconnais que le système précédant est pourri de défauts, mais je conteste à la fois l’esprit qui se cache derrière cette réforme (l’anti-intellectualisme affiché de Sarko et sa côterie du Fouquet’s) et la méthode, consistant à tout balayer pour ériger à la place un bric-à-brac, concocté à la hâte par des ’experts’ et se résumant bien souvent à la présidentialisation à l’outrance.
De plus, comme le font remarquer diverses personnalités à l’origine plutôt acquises à cette réforme, on n’impose pas de force un texte à un corps de métier qui, à trt ou à raison, le rejette.
Quant à moi, ceux qui me connaissent trouvent cocasse qu’après des années à compisser le CNU et le mandarinat, j’en arrive à les défendre... C’est dire que l’heure est grave.
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