L’extrême gauche et la fabrication de néo-versaillais
Les manifestations d'avant l'été contre la loi Travail dite El Khomery ont vu, une fois de plus, la répétition rituelle de l'opposition entre l'extrême-gauche, celle dite des "antifa", et plusieurs catégories de la population, bien rapidement classées d'extrême-droite par les premiers. Ainsi en a-t-il été - un exmple parmi d'autre - le 8 juin 2016 à Paris où un groupe d'antifa est allé chasser des "Veilleurs". À l'heure où le mouvement Nuit Debout tente de relancer la contestation, il semble important de se questionner sur la pertinence de telles actions dans le contexte incroyablement dégradé de la société française aujourd'hui.
Il faut dire que certains intellectuels qui se sont impliqués dans la contestation de cette loi n'ont pas fait dans la dentelle sur la question. Ainsi Frédéric Lordon, lors de son intervention à la Bourse du Travail le 20/04/2016, a-t-il encouragé l'épuration des manifestations de tout élément jugé fascisant par le service d'ordre « accueil et sérénité » (sic), mettant sur le même plan l'expulsion de M. Finkielkraut et celle d'individus dits « rouges-bruns » tentant de « s'infiltrer », selon ses termes. En fait d'« infiltrations », nous avons certainement affaire à des gens qui ne trouvent pas leur compte sur l'échiquier politique mais qui sont opposés à cette loi et veulent la combattre. Le terme « d'infiltration » renvoie lui plutôt à un plan organisé, mais alors par qui et en vue de quoi ? Mystère... Et M. Lordon de poursuivre « nous ne sommes pas amis avec tout le monde et nous n'apportons pas la paix. Nous n'avons aucun projet d'unanimité démocratique, nous avons même celui de contrarier sérieusement une ou deux personnes ». Dont acte.
- M. Frédéric Lordon devant M. François Ruffin à la Bourse du Travail
Mais enfin, n'y a-t-il pas là les ferments de l'échec du mouvement de contestation ? N'y a-t-il pas dans cette sédition sélective le germe de l'intolérance, de la confiscation de la contestation par certains ? Il est quand même ahurissant d’empêcher des gens de droite, même celle dite « extrême » 1, de manifester contre une loi issue d’un gouvernement socialiste ! Comment, après cela, défendre légitimement le droit de manifester ? comment prétendre être démocrate dans ces conditions ? Et surtout, et c’est là le point crucial qui dirigera cet article, cette attitude ne dissimule-t-elle pas la conviction que le mouvement n'ira pas loin ? Où nous mène la posture de M. Lordon ? Où nous mènent les opérations « coup de poing » contre des militants chrétiens qui viennent s'opposer à la loi Travail ? Où nous mène les expulsions d'individus dits « rouges-bruns » des manifestations ? Dans les bras de qui sont-ils alors jetés ?
Il est de bon ton aujourd'hui quand on est de gauche de refuser le dialogue avec l'extrême-droite. Mais quelle prétention y a-t-il dans cette posture ? Celle de détenir la vérité ? Mais alors qu'est-ce que la vérité ? Il n'est bien sûr pas question d'affirmer ici qu'elle est une moyenne mais, pour se former, n'emprunte-t-elle pas aux diverses opinions qui se cristallisent sur un sujet ? Comment générer une intelligence collective dans ce refus du dialogue qui caractérise une partie de la gauche aujourd'hui ? Quand la vérité est un donné, sur quoi l'esprit peut-il se porter ? Comment faire naître de belles individualités quand on éteint ainsi la pensée ? Notre société en train de mourir de la norme et de la procédurisation de la vie. Mais cette conception absolutiste de la vérité ne porte-t-elle pas le sceau de la normalisation intégrale de la vie ? N’entraîne-t-elle pas l’extinction de toute curiosité, de toute vivacité intellectuelle ? Et est-il bon de mobiliser la jeunesse pour aller faire le poing contre ceux qui pensent différemment ? Pourquoi refuser tout dialogue ? La gauche a-t-elle à ce point raison sur tout ?
Il y a actuellement toute une partie de la population qui échappe au discours de gauche, population qui va du monde ouvrier au prolétariat exclu des banlieues. Que fait-on avec cela ? On continue comme si de rien n’était et l’on s’impose comme devoir de « tenir une ligne politique d’une rigueur de fer, ce qui signifie ne prêter le flanc en rien à des associations douteuses » comme l’a dit Frédéric Lordon (voir cette vidéo, dont je ne connais pas l'auteur, vers 3:20 min) ? On ne discute pas et on mène notre combat en espérant que l’on sera suffisamment nombreux pour l’emporter ? La population est complètement divisée, toute une frange fait le choix de l’extrême-droite et l’on nous dit que la seule chose à faire est de refouler ceux qui dialoguent. Pourtant ce dialogue avec ceux d’en face pourrait faire évoluer la pensée de gauche. Ainsi, peut-être Frédéric Lordon revisiterait-il ses dires, en particulier quand il affirme que « ce pays est ravagé par deux violences à grande échelle : la violence du capital et la violence identitaire raciste ». Ici, il met sur le même plan la cause et la conséquence. Or, quand on traite un symptôme comme une cause, on prend le risque de le voir ressortir sous une forme aggravée Ce discours-là est un discours d’incompréhension de ceux – les plus pauvres – qui vivent le plus durement les conséquences de la mondialisation de la société, où les oligarchies déplacent les peuples comme des pions, en les mettant en contact de façon à engendrer le conflit. Cela fait longtemps que la gauche refuse d’admettre que ce discours fait le jeu du Front National et s’entête à considérer la conséquence comme la cause. Avec quels résultats ? Même la population maghrébine des banlieues ne veut plus entendre parler de la gauche, même elle se retrouve à fricoter avec l’extrême-droite ! Et alors ? Continue-t-on à faire comme si de rien n’était ?
Prenons l’exemple de la bien mal nommée « faschosphère ». On nous répète qu’il ne faut pas discuter avec le Diable. Mais à qui avons-nous affaire ? Sont-ce des monstres qui ont commis l’inacceptable ? Certains « classements » rangent Étienne Chouard dans cette catégorie sous prétexte qu’il a pour principe de dialoguer avec tout le monde, y compris l’extrême-droite. Mais alors qu’est-ce à dire ? Que la communication est interdite avec certaines strates de la population ? Pour quelle raison ? Parce qu’elle a tort ? Si tel est le cas, le mieux n’est-il pas justement de dialoguer avec un a priori favorable, en toute confiance, avec des gens qui, eux aussi, critique le système ? N’est-ce pas ainsi que l’on peut espérer générer une intelligence collective et populaire ? Il y a dans la volonté de « tenir une ligne politique d’une rigueur de fer » un refus total de l’altérité, de ce qui est différent, de ce qui pense différemment, doublée d’un fantasme de destruction de l’Autre. Mais plus encore, qui décide de ce qui peut être entendu ou pas ? Qui décide de cette « ligne politique d’une rigueur de fer » ? Quelle élite a ce pouvoir ? Et si nous sommes certains de détenir la vérité, alors pourquoi fuir le débat ? pourquoi l'empêcher ? Avons-nous peur d'être vaincu par la rhétorique de ceux dont nous sommes à ce point persuadés qu’ils ont tort ? Cette posture exhibe un manque total de confiance dans le peuple et tend à le transformer en bétail imbécile que l'on contrôle par des œillères tant on craint sa force ; elle tend à le transformer en population, c'est-à-dire en agrégat statistique sans identité autonome. N'est-ce pas là le meilleur moyen de créer une foule fasciste ? Quand une masse d'individus est tenue dans l'ignorance par ceux qui croit savoir (mais qui ne savent pas qu'ils croient), n'est-ce pas là que l'on voit apparaître la laideur ? du fait de la stupidité ainsi générée ? Essayons de faire preuve de lucidité : où nous mène cette attitude ? Que pouvons-nous dire de ses résultats ? Pouvons-nous considérer qu’elle tend à faire régresser la menace fasciste ? Sommes-nous satisfaits de la qualité des débats dans le mouvement social ? de l'intelligence collective qui y règne ?
En réalité, tout a régressé exceptée la menace fasciste. D'ailleurs, la posture de ceux qui, à gauche, combattent les soi-disants fascistes est un désastre dans le sens où elle refuse l'idée que nous sommes déjà dans une société fasciste (c'est la raison pour laquelle M. Lordon ou encore M. François Ruffin sont encore invités dans les médias dominants). Le fascisme est une émanation totalitaire, (totalisante serait peut-être plus juste) du rapport social de domination que génère le capitalisme. La victoire des Alliés en 1945 n’a pas éteint cette configuration mais l’a, au contraire, généralisée en la condensant dans le mouvement que l’on nomme aujourd’hui « mondialisation ». Par conséquent, être réellement antifa aujourd'hui ne consiste pas à coller des affiches ou à jouer les gros bras face à des individus moins nombreux ou pacifiques (tels les Veilleurs) ou même à faire la chasse dans la rue à des dits « faschos » (comme cela semble avoir été le cas dans la triste affaire Méric) pour les empêcher de prendre le pouvoir. Il faut cesser ces enfantillages. La rue n'est pas le lieu où se tient le fascisme, où l'on peut le combattre. Pas dans l'immédiat en tout cas. Ce serait trop facile. Non, le fascisme est déjà au pouvoir : c'est l'oligarchie, c'est la bourgeoisie, celle qui se nomme elle-même « l'élite » 2. Elle tient les États occidentaux, au nombre desquels l'État français. Mais alors comment agir localement contre le fascisme ? Comment être antifa près de chez soi ? En s'attaquant aux relais locaux du fascisme. Quels sont ces relais ? C'est la notabilité locale. C'est là que les antifas devraient agir, contre la notabilité locale, c'est elle qui manipule localement, c'est elle qui exploite localement, qui rend les gens malheureux en les exploitant tout en subventionnant le club de foot ou de rugby pour calmer les esprits et se faire passer pour ce qu'elle n'est pas, c'est-à-dire pour un groupement de gens de bien. Mais là, bizarrement, il n'y a plus personne. Que les antifas aillent voir des match de rugby et ils verront le patronat local serrer la pogne au prolétariat, celui-là même qui vote majoritairement Front National depuis 30 ans. Ils verront des ouvriers exploités trinquer et taper sur l'épaule du patronat local qui fait leur malheur par les médiations compliquées et invisibles de la société du capitalisme de masse (c'est-à-dire le fascisme), patronat qui leur devient accessible et paraît comme eux à la buvette, après le match. Lui au moins ne les prend pas visiblement pour des abrutis et va même prendre un certain plaisir, qui ne semble d'ailleurs pas feint, à tchatcher avec eux.
À l'inverse, quel visage présentent les antifas à ces gens ? Celui de l'intolérance, d’individus compliqués qui détiennent la vérité, des paternalistes qui ne partagent pas leur condition, qui veulent leur dire ce qu'il faut penser et comment il faut « être » (la notabilité locale, elle, ne va pas dire directement aux gens comment ils doivent se comporter dans leur vie privée. Elle se contente d'exploiter et de divertir. Exactement l’inverse du féminisme ou de la bienpensance de gauche qui veulent politiser le privé, ce qui, soit dit en passant, est un projet totalitaire).
Mais plus encore, quelle société se profile derrière cette intolérance ? Les antifas se questionnent-ils sur ce que se dit un individu qui a voulu participer au mouvement de contestation contre la loi Travail et qui se fait éjecter sous le prétexte – fallacieux – qu'il essayait de « s'infiltrer » ? Une fois chez lui, quelles idées vont l'assaillir ? Va-t-il se dire qu'il a eu tort, qu'il a été très méchant et que ceux qui viennent de l'humilier ont raison ? Ou le fait de se sentir incompris va-t-il le jeter dans les bras d'une certaine extrême-droite, fasciste celle-là (ce qui n'est pas le cas de toutes les extrême-droites), qui va l'accueillir à bras ouverts ? Que les choses soient claires : l'intolérance de gauche, l'attitude des antifas, est en train de générer des versaillais.
- Bivouac de soldats versallais - Commune de Paris 1871
C'est toute une population qui, le jour où le pouvoir tremblera, viendra en appui de celui-ci pour assassiner ceux qui l'ont un jour repoussé sous prétexte qu'elle ne leur convenait pas. J'affirme ici que les antifas, ou plutôt ceux qui les dirigent vers l'insignifiance du combat de rue, sont des fossoyeurs de la mémoire, qu'ils recommencent tous les faux-pas historiques par entêtement, par refus de comprendre, par manque d'intelligence, par endoctrinement. L'intolérance de gauche est en train de recréer la structure qui a permis, au XIXème siècle, à la bourgeoisie d'armer des individus – les versaillais – et de les envoyer anéantir la Commune de Paris. Qui étaient ces soldats versaillais ? Des paysans qui voyaient dans la Commune la possible victoire de ces mêmes progressistes qui avaient amené les marchands au pouvoir avec la Révolution, précipitant par là la ruralité à sa perte et amenant un monde nouveau – celui dans lequel nous vivons – issu du progrès, où les peuples sont dissous dans la société de masse, dans lequel ils dépendent d'un système pour survivre et où ils meurent dans des guerres d'un gigantisme inconnu jusqu'alors. Les antifas, par leur intolérance, vont faire bégayer l'histoire et mettent en danger toute révolte populaire sérieuse capable de renverser le régime en place. Bien sûr, dans cette histoire, les versaillais, les anciens comme les nouveaux, sont les dindons de la farce car ils ne comprennent pas que les maîtres qu'ils se donnent ne les méprisent certes pas comme le fait l'extrême-gauche (et peuvent donc trinquer avec eux lors du match de rugby), mais les détestent et les utilisent pour fabriquer un monde, celui dans lequel nous nageons aujourd'hui, où ils seront les éternels perdants.
- Cadavres de Communards - Paris 1871
Pour le dire clairement, il semble bien que Frédéric Lordon et ceux qui attisent le feu dans le peuple, entre ses strates, ne croient pas à la victoire de l'émancipation, ils ne prennent pas au sérieux cette éventualité. Imaginons la victoire de cette gauche qui pense avoir raison sur tout, imaginons – on peut toujours rêver – qu'elle renverse l'État bourgeois et mette en place un nouveau régime. Mais quel genre de société cela générerait-il ? Une société dans laquelle la moitié, voire plus, de la population ne serait pas écoutée parce que la frange victorieuse aurait décidé qu'elle avait tort ? Serait-ce cela la démocratie ? Pas du tout : le tirage au sort est le mode de désignation démocratique des serviteurs du peuple. Quel doit être son message dans notre Modernité ? Que quel que soit son habitus, un individu est digne de confiance 3. Or, ce que les antifa ne voient pas, c'est que le manque de bienveillance de leur action s'insère dans la lutte de classement que se livrent les classes sociales au sein de la société bourgeoise et donc que loin de la mettre en danger, ils la dynamisent, renouvelant les divisions qui la maintiennent. Par conséquent, la posture de Frédéric Lordon et de ses suivants semble révélateur du fait qu'en réalité, ils ne croient pas en la victoire du peuple, à la fin de l'État bourgeois et du capitalisme. Il s'agit d'une contestation de façade. En effet, pour mener un combat réellement dangereux contre l'État, susceptible de le renverser pour mettre en place une démocratie, il faudrait faudrait réaliser la jonction entre classes populaires, y compris celles des banlieues, et les classes moyennes. Et pour y parvenir, il faudrait d'abord commencer par faire preuve de bienveillance les uns avec les autres. Il faudrait aller voir ceux d'en face, leur demander quelles sont leurs peurs et leur dire en retour ce qui nous effraie. Essayons de nous comprendre. Il faut cesser cette folie de l'intolérance basée sur une conception fascisante – il faut appeler un chat un chat – de la vérité qui mène dans le mur tout le mouvement social, altérant définitivement toute possibilité de renversement du régime français, renversement qui, s'il advenait, pourrait devenir un exemple moteur pour tous les peuples dans leur lutte pour chasser la clique bourgeoise qui les domine et, ainsi, mettre un terme au pouvoir des multinationales qui sont en train de détruire le monde. Faisons-nous confiance, comportons-nous comme un peuple, et ça ira !
Christophe Hamelin
1D’ailleurs, qui sont les extrémistes ? Ceux qui votent PS ou UMP (pardon : Les Républicains) ne sont-ils pas les vrais extrémistes en ce qu’ils s’entêtent à maintenir un système moribond qui mène l’humanité à sa perte ? À l’inverse, ceux que le langage politique traite d’extrémistes ne sont-ils pas en réalité les seuls à être lucides et à prendre en compte la radicalité du mal qui nous assaille ? Bien sûr, il ne s'agit pas d'oublier qu'il y a effectivement une extrême-droite fasciste (ce qui n'est pas un pléonasme) qui ne brille pas par sa lucidité, c'est le moins que l'on puisse dire. Mais ceux que l'on nomme des rouges-bruns doivent-ils être traités comme des parias sous prétexte qu’ils tentent de comprendre le monde sans souci des divisions politiques traditionnelles ?
2Un mot quand même sur ce terme « d’élite » dont se sert la classe dominante pour se caractériser elle-même et qui est particulièrement cocasse quand on constate, en observant l’histoire, que ce qui caractérise le mieux les dominants en France est leur médiocrité. Que l’on remonte à Hazincourt et l’on verra la chevalerie française s’empaler elle-même sur des pieux, au point que la guerre de Cent ans ne sera gagnée que par l’entêtement au combat des peuples de France qui menèrent une guérilla avant l’heure aux Anglais. Que l’on observe les guerres américaines entre la France et l’Angleterre et l’on verra une suite de victoires des français d’Amérique – pourtant largement moins nombreux – jusqu’à ce que la métropole ne se souvienne qu’elle avait quelques intérêts dans ces arpents de neige et envoie des chefs de guerre qui, comme d’habitude, par leur entêtement à commander envers et contre tout, feront systématiquement les pires choix jusqu’à la défaite de Moncalm (peut-être pas le plus incompétent de tous d’ailleurs celui-là) aux plaines d’Abraham. Mais au moins, la noblesse française, malgré son immense médiocrité, ne trahissait pas, à la différence des bourgeois qui lui succédèrent et préférèrent, par exemple, la victoire prussienne en 1871 plutôt que d’armer des peuples qui les inquiétaient largement plus qu’un Bismark. Dans la même veine, et encore plus grave, il y a bien sûr la défaite de 1940, orchestrée par la bourgeoisie qui cette fois, préféra le nazisme et sabra l’effort de guerre français pour soutenir celui des allemands. On pourrait poursuivre cette litanie par les choix militaires de la guerre de 14-18 ou encore Dien Bien Phu, ou encore mieux, par le constat de l’entêtement des bourgeois français à ne pas comprendre que la décolonisation était inéluctable, etc. La liste des échecs et trahisons de la classe dominante française, conséquences directes de son immense médiocrité, est quasiment sans fin.
3Attention, l’habitus n’est pas forcément cohérent avec la position qu’occupe un individu dans la société. Donc, il ne s’agit pas de dire ici que l’on peut faire confiance à nos ennemis, c’est-à-dire les notables, les bourgeois, etc.
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