Les véritables causes du pacte Germano-Soviétique - partie 2 -
Nous étions donc en 1939 et le monde était au bord de la conflagration mondiale. Face au mécontentement de l’opinion publique, très hostile aux décisions irresponsables de leurs gouvernements, L’Angleterre et la France décidaient d’entamer des pourparlers tripartites avec L’Union Soviétique. Mais, en réalité, les impérialistes ne voulaient pas s’entendre avec L’URSS. L’objectif de ces pourparlers étaient alors la création d’un pacte d’assistance mutuel tripartite entre L’Angleterre, la France et L’URSS. Les représentants de la France et de L’Angleterre, Daladier et Chamberlain, hypocritement, acceptaient les discussions
Le gouvernement Anglais, portait alors en son sein des contradictions : « Churchilliens » et les « Chamberlainiste ». Les premiers voulaient une entente avec L’URSS, alors que les seconds ne le voulaient pas. Les contradictions étaient aussi palpables entre La France et L’Angleterre car, ce dernier, n’était pas menacé dans l’immédiat. En effet, L’Angleterre était alors protégée par la mer et dotée d’une armée maritime puissante, contrairement à la France qui était immédiatement menacée.
En effet, si les Nazis et les Fascistes attaquaient la Pologne, la France aurait été la cible suivante. Chamberlain et Daladier, aveuglés par leurs haines de classes, allaient décupler leurs énergies pour saboter les pourparlers tripartites. Après les différentes collaborations de classes entre L’Angleterre, la France, L’Italie et l’Allemagne, L’URSS avait alors une certitude : une coalition capitaliste se formerait contre elle.
Dans le même temps, la question de la Pologne n’était toujours pas réglée et elle demandait des réponses rapides et précises. Il fallait que l’armée rouge puisse passer sur le territoire de la Pologne, position tactique qui fermerait aux nazis et Fascistes les couloirs de passages vers L’Est. Les discussions, entre la Pologne et L’URSS, s’avéraient être sans issues, car le rouleau compresseur du capital financier dominait en Europe ; la France et L’Angleterre créaient ainsi l’illusion d’une souveraineté nationale pour les pays de l’Europe qui, en réalité, n’existait pas.
Après la première guerre mondiale, L’Allemagne, avait été stabilisée sur le plan économique, politique et militaire, dans le cadre du traité de Versailles. L’Allemagne voulait en finir avec ce traité qui lui prenait toute perspective de développement de son capitalisme. La créature Nazie/Fasciste, créé par l’impérialisme, avait échappé à ses créateurs et elle voulait en terminer avec ce traité qu’on lui avait imposé quelques années plus tôt.
En réalité, l’impérialisme se moquait de la Pologne : elle était une simple monnaie d’échange dans leurs relations avec L’Allemagne et L’Italie. Dans le cadre de leurs collaborations de classes, L’Angleterre et la France, pouvaient alors se servir de la Pologne comme d’une offrande et consolider ainsi une coalition capitaliste. D’ailleurs, ils avaient déjà proposé « un pacte des quatre grands » à L’Allemagne, proposition qui avait été réitérée une seconde fois avec la question de la Tchécoslovaquie.
Dans ce « pacte des quatre grands », la Pologne aurait été soumise aux rouleaux compresseurs de L’Allemagne et de L’Italie. En 1939 c’était un certain Joseph Kennedy, qui était alors ambassadeur des Etats-Unis à Londres. Joseph Kennedy, était un homme très respecté par la clique de Cliveden, car il avait foi dans la puissance de L’Allemagne. Il était donc un homme très influant lors des sabotages des pourparlers tripartites de 1939. Toujours la même année, Churchill devenait le dirigeant du gouvernement Anglais.
Avec Churchill aux manettes du gouvernement, s’attisait encore un peu plus les contradictions entres les partisans d’une entente avec L’URSS et ceux qui ne le voulait pas. Churchill, était un anticommuniste farouche, mais avait un certain respect pour Staline (il disait que Staline était le plus grand chef de guerre de tous les temps), mais il était aussi un fervent défenseur de sa patrie capitaliste. Winston Churchill avait compris la nécessité de consolider une entente avec le pays du socialisme, car il avait compris qu’une entente avec L’URSS était la seule solution face aux menaces Nazis et Fascistes.
La créature Nazi/ Fasciste avait échappé à son créateur et il fallait trouver une solution : soit une coalition avec elle ou soit la combattre. Dans le cadre d’un possible pacte d’Assistances mutuelles tripartites, L’Angleterre et la France faisaient alors une nouvelle proposition le 25 mai 1939, dans laquelle ils proposaient :
1- Agissant conformément aux principes exposés dans l’article 16, 1 et 2 de la charte de la Société Des Nations, les pays s’accordent mutuellement toutes aides et tout soutien dans trois cas :
a- Si l’une d’elles est victimes de l’agression de la part d’un pays d’Europe.
b- Si l’une d’elles est obligée de prendre part aux hostilités, à la suite de la garantie par elles données à un état Européen.
c- Si l’aide est accordée à un Etat Européen qui, sans posséder de garanties de la part des signataires du pacte, leurs a néanmoins demandé leurs aides dans la lutte contre l’agression (article 1 et 2).
d- Les trois gouvernements doivent examiner en communs les méthodes susceptibles de rendre leurs soutiens et leurs aides réciproques les plus efficaces, le cas échéant (article3).
e- Le pacte est conclu pour cinq années.
Constatation intéressante, dans cette proposition du 25 mai 1939, la France et L’Angleterre parlaient déjà des « Etats Européens », alors que la création de L’UEO (Union de l’Europe Occidental) et de l’OECE (Organisation Européen de coordination économique) s’effectueront que neufs années plus tard, c’est-à-dire en 1948. L’UEO et L’OECE étaient l’adhésion de plusieurs pays à une coordination économique et militaire, dans laquelle se consoliderait le plan Marshall.
Il est donc certain que dans ces conditions de domination du capital financier, les décisions des pays comme la Pologne ou des Pays Baltes (Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie) étaient totalement subordonnées à l’impérialisme. De leurs côtés, les Etats-Unis attendaient le moment opportun pour injecter leurs capitaux en Europe (le plan Marshall leurs donneraient ces possibilités). Le gouvernement Soviétique répondait alors qu’il n’était pas d’accord avec certains points de cette proposition :
1- Cette proposition rattachait le pacte à la Société Des Nations.
2- Il y avait aucune précision sur la question des pays Baltes, question pourtant essentielle, sur le plan géopolitique et demandait des réponses rapides et précises.
3- Il n’y avait pas de précision sur la convention militaire, essentielle dans le cadre d’une possible coordination militaire de plusieurs pays différents.
La proposition des impérialistes manquait de précision effroyablement. En réalité, elle n’était qu’une simple manipulation sémantique floue et ambiguë. Alors que le monde était face à une Blitzkrieg en puissance, qui avait démontré sa supériorité dans les combats au sol ; que l’industrie Nazi fonctionnait sans interruption et créait des bombes par millions ; que les Nazis détenaient une Luftwaffe puissante (certaines armées sont encore dotées de chevaux à l’époque), messieurs les impérialistes ne voulaient aucune coopération militaire !
De plus, les impérialistes avaient un pouvoir sur les décisions prises par les pays comme la Pologne ou les pays Baltes, ils savaient que les réponses à ces questions étaient vitales sur le plan géopolitique, mais rien n’était précisé. Il fallait donc que les différentes parties s’entendent sur un plan précis et détaillé, essentiel face à l’ampleur de la menace. C’est ainsi que l’URSS présentait un contre-projet :
1-La France, L’Angleterre et l’URSS se prêtent mutuellement une aide efficace et immédiate, si l’une d’elles se trouve entrainée dans des hostilités contre une puissance Européenne, dans les cas suivants :
a- Agression commise par cette puissance contre l’un des signataires du pacte.
b- Agression commise par cette puissance contre la Belgique, la Grèce, la Turquie, la Roumanie, la Pologne, la Lettonie, la Finlande ; que la France, L’Angleterre et l’URSS ont pris l’obligation de défendre.
c- Une aide apportée par l’un des signataires du pacte à une puissance Européenne qui demanderait assistance pour sauvegarder sa neutralité.
d- Dans le cas où des opérations militaires concertées auraient lieux, par suite de l’application du pacte, les trois puissances signataires s’engagent à ne conclure un armistice que d’un commun accord.
e- Dans le cas où une menace d’agression surgirait de la part d’une puissance Européenne, les trois signataires du pacte se consultent immédiatement et, le cas échéant, décident en commun et doit jouer le mécanisme d’assistance mutuelle, indépendamment de toutes procédures établies par la Société Des Nations pour examiner les questions données.
f- Les trois signataires du pacte concluent dans les plus brefs délais une convention sur les méthodes, les formes et l’étendue de l’assistance qu’ils s’accordent mutuellement. Le pacte entre en vigueur, en même temps que la convention.
g- Le pacte est conclu pour cinq années.
Nous constatons que les deux points importants avaient été précisés : la question des pays Baltes et celle de la convention militaire. L’URSS, stipulait très justement que, tous les pays s’aideraient mutuellement. Elle faisait une proposition qui allait dans le sens de tous les pays en dangers, L’Union Soviétique proposait un véritable front antifasciste. De plus, elle prenait position pour défendre les pays qui garderaient une neutralité dans ces moments difficiles.
Chamberlain et Daladier, répondaient alors qu’ils étaient d’accord avec la proposition de L’Union Soviétique, et qu’ils voulaient la conclusion de ce pacte. Le capitalisme était en crise, une de ces crises périodiques dans lesquelles, le capitalisme élimine des forces productives. La cause de ces crises, entre autres, c’est l’anarchie de la production capitaliste, totalement détachée des besoins réels des hommes : la production capitaliste est irrationnelle. L’impérialisme avait engendré une économie mondialisée et, de par la division du travail, les pays impérialistes devenaient interdépendants. Actuellement, cette interdépendance des pays impérialistes, est toujours un élément important dans le cadre des contradictions impérialistes qui s’enveniment.
C’est-à-dire que pour produire une voiture, par exemple, il fallait l’intervention de plusieurs multinationales de plusieurs pays différents : par exemple, le moteur serait créé en Allemagne, la carrosserie en Angleterre et les finitions en France. Dans ces conditions, une crise du capitalisme impactait tous les pays capitalistes du monde, interdépendants par cette économie mondialisée. L’Union Soviétique, n’était pas touchée par la crise du capitalisme, car son économie nationale était une économie socialiste.
C’est-à-dire une économie planifiée, rationnelle et en cohérence avec les besoins matériels et culturels réels des hommes. Cette économie Socialiste avait exproprié la classe capitaliste : la classe prolétarienne, après la révolution d’octobre, avait engendré la socialisation des moyens de productions, qui éliminait donc l’exploitation de l’homme par l’homme. On était alors dans une situation où, L’impérialisme, de par ses contradictions inévitables, allait dans un sens descendant, alors que L’URSS allait dans un sens ascendant.
Alors que tous les peuples, de tous les pays capitalistes, subissaient la crise du capitalisme, le peuple de L’Union Soviétique bénéficiait de conditions d’existences agréables et en croissances. Ce fut les conséquences de la révolution d’octobre 1917, qui avait commencé par la Commune de Paris de 1871 : la commune de Paris fut un embryon qui trouvait ensuite son point culminant dans la révolution d’octobre.
La révolution d’octobre 1917, avait vivifié les forces révolutionnaires à travers le monde, elle avait fait trembler le capitalisme : le socialisme de Karl Marx passait du stade utopique au stade scientifique. Pour la première fois, dans l’histoire du monde, l’état prolétarien était au pouvoir, ce qui fut visible. C’est ainsi que, tous les prolétaires du monde, détenaient la certitude que l’émancipation de leur classe était possible, car le prolétariat en Russie y était parvenu. La contre-révolution, avait été ensuite très puissante, en Union Soviétique, car elle était organisée et financée par les pays capitalistes qui encerclaient L’URSS.
D’ailleurs, la contre- révolution, ne pouvait s’estomper, tant que la Russie n’avait pas atteinte la phase supérieure du Communisme. De plus, maintenant, il fallait passer à la révolution mondiale : la révolution d’octobre avait impulsé les luttes dans le monde et il fallait les développer et les aider. Les paysans et les ouvriers, de la Russie Tsariste, avaient été plongés dans un état d’hébétude et, la transition se présentait comme très longue, difficile et pleine d’angoisse : la construction du socialisme ne partait de quasiment rien. En effet, certains peuples de la Russie Tsariste vivaient presque à l’état sauvage, ils n’étaient même pas prolétarisés et l’Electricité n’existait pas.
Mais, avec une émulation socialiste percutante, les forces productives se développaient sans qu’il y ait d’entrave à leurs développements ; des forces productives dans lesquelles, l’homme, pouvait s’épanouir dans tous les domaines de la vie sociale, cette dernière étant celle du prolétariat au pouvoir. Dans une société où, le développement d’un homme, est la condition de tous les hommes. Par la force du socialisme, l’homme passait de l’Etat sauvage au grondement infernal d’une fusée partant pour les étoiles : Spoutnik.
Dans le régime socialiste, les hommes, éléments essentiels des forces productives, s’épanouissent dans leurs développements psychiques, moraux et physiques. Dans le mode de production capitaliste, les hommes sont limités dans leurs développements par le système du capital qui est alors une entrave. Pourquoi ? Parce que dans le mode de production capitaliste, l’homme n’est qu’une marchandise, un capital créant de la plus-value pour la classe capitaliste. L’homme est alors une machine à produire de la richesse pour autrui. Rien de plus.
Dans les années 1930, L’Union Soviétique, avait donc amorcé la construction du socialisme dans son pays et la phase inférieure du Communisme (Socialisme) avait été atteinte. Alors que dans tout les pays capitalistes, la classe exploiteuse assénait misères et difficultés aux masses, l’économie Socialiste de L’URSS se développait. Voici quelques chiffres qui parleront d’eux-mêmes et qui sont issus du livre de Staline « les questions du Léninisme » :
1- Le salaire d’un ouvrier Soviétique était de 1519 Roubles en 1933.
2- Le fond d’assurance sociale de L’URSS était alors de 5 milliards de Roubles dans la même année.
3- Le temps de travail était de 7h.
4- Les personnes sachant lires et écrire, sont passées de 67% en 1930 à 90% en 1933.
5- Les écoles d’enseignements supérieurs, accessibles aux ouvriers et aux paysans, étaient passées de 91 unités en 1929 à 600 unités en 1933.
6- L’enseignement préscolaire était passé de 838000 élèves en 1929 à 6 millions en 1933.
7- 51% des ouvriers étudiaient dans les enseignements supérieurs et 16% pour les paysans.
8- Les femmes pouvaient être membres de la direction des Kolkhozes et elles étaient 60000 en 1933.
9- En 1938 le salaire était passé à 3447 Roubles.
10- En 1938, c’est 35 millions de Roubles qui avaient été prévus pour les œuvres sociales et culturelles.
Enfin, en 1935, une commission avait été formée, afin de réviser la constitution de 1924 et dans laquelle il avait été précisé :
1- Démocratiser le système électoral par des élections directes.
2- Préciser la base économique et sociale de la constitution. Car, la constitution, devait être en cohérence avec les luttes de classes de L’URSS de 1935.
3- Sur la base du nouveau système électoral, élections les organismes du pouvoir Soviétique.
Face à la réalité de ces chiffres, l’impérialisme, imbiber de son égocentrisme, de sa cupidité et de sa mesquinerie, ne pouvait plus supporter cette réalité : L’économie socialiste était plus puissante que l’économie capitaliste. L’URSS, était un noyau dur, autour duquel gravitaient les luttes de classes à travers le monde. Les colonies, asservies par l’impérialisme, étaient alors dotées d’un véritable souffle d’espoir à la vue du prolétariat au pouvoir. C’est ainsi que les idées révolutionnaires flambaient : il fallait s’émanciper, comme les ouvriers et les paysans en URSS.
En effet, les idées révolutionnaires flambaient et, grâce à un parti fort, le parti Bolchevick, élément cristallisateur des idées révolutionnaires : elles organisaient et rassemblaient les ouvriers et les paysans du monde entier. C’est ainsi que, l’impérialisme, créait sa créature, c’est à dire le Fascisme/ Nazisme (ceci explique l’argent des multinationales, comme Ford, qui investissait dans le parti Nazi) qui était un moyen pour contrer le développement des idées révolutionnaires.
Quand son existence est en danger, l’impérialisme engendre le Nazisme/ Fascisme pour sauvegarder son « paradis terrestre ». Ce processus se reproduit donc dans toutes les périodes où le capitalisme est en crise, mais simplement d’une façon différente : le Nazisme/Fascisme est lié au capitalisme comme le diable est lié à sa fourche. Nous étions donc en 1939 et, la proposition de L’URSS, trouvait « satisfaction » dans le camp de l’impérialisme. Mais, le temps passait et les menaces sur Dantzig se faisaient plus fortes. Un certain Mr Strang, était alors envoyé, par L’Angleterre en URSS, afin d’amorcés les discutions dans le cadre de cet accord possible entre ces deux pays.
L’URSS demandait alors à Halifax, vice-roi des Indes, de signé ce pacte mais il répondait : « il faut y réfléchir ». Après une semaine toujours pas de réponse d’Halifax. Eden proposait de partir pour Moscow, à la place d’Halifax, afin de conclure ce pacte à sa place. Ce que Chamberlain refusa. Les gouvernements Anglais et Français, créaient l’illusion qu’ils hésitaient à signer la proposition de L’URSS, mais il est évident qu’ils ne voulaient pas de cet accord. L’URSS réitérait l’importance des garanties qui auraient été apportées à la Grèce, la Lettonie, L’Estonie, la Finlande, la Roumanie, la Pologne et la Turquie.
C’est alors que les impérialistes disaient qu’ils n’étaient pas d’accord sur la question des garanties apportées aux états Baltes : d’après eux, la question des états Baltes était superflue. Ils proposaient à L’URSS que l’octroi des garanties aux états Baltes soit accepté, mais que cela ne soit pas stipuler dans le pacte ! Ces pays Baltes, avaient d’ailleurs avoués, les pressions diplomatiques qu’ils subissaient de la part des gouvernements Anglais et français. En effet, les pays Baltes étaient totalement vassalisés au capital financier qui étendait ses tentacules partout en Europe.
Les pays Baltes recevaient des pressions, car, les impérialistes, leurs demandaient de ne pas signer ces garanties que proposaient L’Union Soviétique. Mais, ce n’est pas tout, car ils exigeaient que les pays Baltes fassent aussi une déclaration publique allant dans ce sens. Cette proposition indécente, avait déclenché la colère des pays Baltes, de L’Estonie notamment. La France et L’Angleterre, faisaient alors la proposition d’étendre les garanties à trois autres pays : la Hollande, le Luxembourg et la Suisse. Mais une garantie ne fonctionnait que dans certaines conditions : le pays agressé devait reconnaitre l’agression et l’invasion de son territoire par une armée étrangère. Il était donc évident que ces accords devaient être le plus précis possible.
Dans ces conditions, il était alors évident que, la question des pays Baltes, était essentielle et que les pourparlers, trainant en longueur, faisaient perdre un temps précieux. Pendant que l’impérialisme perdait son temps, en se noyant dans des verbiages qui n’avançaient pas, il pouvait ainsi orienter sa créature vers son ennemie socialiste. L’URSS avait constaté que, les gouvernements Anglais et Français, exerçaient alors sur les différents pays de l’UE, des pressions diplomatiques très fortes, qui étaient en réalité des menaces.
Pendant le mois de juillet 1939, le pacte, qui avait été proposé par L’URSS fut signé, mais les impérialistes, continuaient leurs sabotages. Car maintenant, il fallait consolider la convention militaire afin de coordonnés toutes les armées ensembles. Après la signature de ce pacte, les différents partis perdaient encore deux mois dans des discussions futiles. Il fallait maintenant se mettre d’accord sur la notion « d’agression », c’est-à-dire sur le sens exact de la définition de ce mot dans le cadre d’un pacte comme celui-ci.
Les contradictions, entre Paris et Londres, se faisaient plus fortes, Paris était menacée et il était certain que Londres ne voulait pas de ce pacte avec L’URSS. En réalité, L’Angleterre, avait signé ce pacte à contre cœur, afin de calmer l’hostilité d’une opinion publique qui était furieuse devant l’irresponsabilité de son gouvernement. Et puis ce fut les accords crapuleux Hudson-Wolstat.
En juillet 1939, le même mois, une rencontre avait été organisée entre Hudson, le ministre Anglais au commerce extérieur, et Wolstat, qui était alors le conseiller économique de Göring. Officiellement, Wolstat, venait en Angleterre à l’occasion de la journée sur la chasse à la baleine. Officiellement ! Car, en réalité, le conseiller Nazi venait consolider une proposition qu’Hudson faisait à L’Allemagne Nazi : Hudson proposait ainsi un plan de coopération Anglo-Germanique. Ce plan prévoyait un partage des sphères d’intérêts en Chine, en Russie et dans l’empire Germanique.
Le plan de coopération Anglo-Germanique stipulait :
1- Un pacte de non-agression Anglo-Allemand.
2- Un pacte de non-ingérence et de répartition des sphères d’influences.
3- La restriction des armements sur terre, sur mer et en l’air.
4- Possibilité pour L’Allemagne Nazi d’exploitée des colonies.
5- Assistance financière réciproque.
6- Ce pacte Anglo-Germanique offrait à L’Angleterre la possibilité de se libérer des engagements envers la Pologne.
7- L’Angleterre accordait à L’Allemagne Nazi un prêt de 500 à 1000 millions de Livres St.
Ce plan, crapuleux, jetait les peuples dans les griffes des Nazis/Fascistes. Il était alors certains que l’impérialisme réhabilitait la puissance économique et militaire des armées Allemandes. Les conditions d’existences des hommes s’aggravaient : le froid, la misère, le chômage, la faim, etc, etc. Mais ces épreuves sont, à un certain degré, des forces motrices pour l’homme, car de ces difficultés jaillissent les volontés de changer les choses. C’est alors que les masses conscientisées, organisées et rassemblées, peuvent faire basculer l’histoire par la lutte des classes. Dans les années 1930, il existait un guide, qu’était l’URSS et qui impulsait le travail révolutionnaire dans les masses. Le capitalisme créait et attisait les contradictions entre les révolutionnaires, d’un côté, et les nazis de l’autre : son objectif était la conservation du mode de production capitaliste par la conflagration militaire entre L’Allemagne et L’Union Soviétique.
Mais, à un certain degré dans son développement, la créature (Nazis/Fascistes), qui avait été engendrée par le capitalisme de monopole, échappait au contrôle de ses créateurs. Le « mode échappatoire » de la créature se présente différemment selon les époques : cela peut être un coup d’état par exemple. Il s’ensuit alors une question : est-ce que le suffrage universel pourrait être son mode échappatoire ?
La Bourgeoisie Allemande, saisie de peur, avait choisi un artiste peintre (Hitler), qui devait être le dirigeant de leur parti. La bourgeoisie Allemande investissait alors dans le parti Nazi et pensait que cet artiste peintre pourrait être écarté, après utilisation, dès que les révolutionnaires auraient été écrasés : mais ce fut le contraire qui se produisit et Hitler prenait le pouvoir après avoir éliminé tous ces opposants. D’ailleurs, les Nazis n’ont jamais vaincus les Communistes lors des élections en Allemagne.
Les Communistes d’Allemagne étaient toujours gagnant, lors des élections, et c’est alors que le parti Nazi jetait son masque de parlementariste. Car, les milices armées et organisées par la Bourgeoisie Allemande n’hésitaient pas : elles frappaient et tuaient celles et ceux qui étaient un obstacle. L’impérialisme, c’est le capitalisme de monopole, c’est-à-dire le capitalisme au stade supérieur dans le développement de la puissance de ses capitaux. L’impérialisme, c’est aussi le capital financier, c’est-à-dire la fusion entre les capitaux bancaires et les capitaux industriels : le capital financier a donc besoin d’exploiter les peuples dans la perspective du profit maximum.
L’impérialisme a pour essence l’exportation des capitaux vers les sources de matières premières et de mains d’œuvres « bon marché ». Les processus d’accroissements des capitaux se concentrent, c’est-à-dire qu’une poignée de personne détient les moyens de productions et la force de travail. Beaucoup de marchandises sont ainsi créées mais, dans le même temps, les sphères d’exploitations de matières premières diminuent et se rétrécissent. Dans le même temps, des pays ont atteints le stade de l’impérialisme, alors que d’autres sont encore au stade du capitalisme.
Ce phénomène de concentration, engendre une monopolisation de tous les secteurs de productions. Mais, les multinationales des pays qui sont encore au stade du capitalisme, voudraient atteindre, eux aussi, le stade de l’impérialisme. Les pays capitalistes, eux aussi, veulent alors exporter leurs capitaux vers les sources de matières premières et de mains d’œuvres « bon marché ». Le problème, c’est que les pays impérialistes ont étendus leurs tentacules dans toutes les zones du globe et se sont déjà accaparés ces sources de matières premières et de mains d’œuvres.
C’est ainsi que les conflits sont inévitables : il y a contradiction entre les pays capitalistes en développements et les pays qui ont déjà atteint le stade impérialiste. Ce fut une des causes, entres autres, de la seconde guerre mondiale, mais aussi des autres guerres à venir.
Nous étions donc en 1939, la guerre impérialiste s’approchait, et il fallait alors trouver une solution pour la convention militaire dans le cadre du pacte signé entre L’Angleterre, la France et L’Allemagne en juillet 1939. Le gouvernement Anglais, faisait alors tout ce qui était possible pour éviter les discussions nécessaires avec L’URSS. Le 21 juillet 1939, les contradictions montaient d’un degré car, L’Allemagne, exigeait que Dantzig leur soit restitué sans aucune condition : la Pologne rétorquait qu’elle se défendrait.
Ce qui compliquait la situation pour L’URSS, c’est la guerre Sino-Japonaise qui se déroulait depuis deux années sur le front de l’Extrême-Orient. Des combats se poursuivaient encore à Kalhkin-Gol, entre les armées Soviétiques et Mongols, d’un côté, et l’impérialisme Japonais de l’autre. Les armées japonaises, étaient stationnées sur les frontières extrême-orientales de L’URSS, prêtent à attaquer L’Union Soviétique, elles attendaient simplement que les armées Nazis et Fascistes fassent une percée à L’Est.
Une opinion publique inquiète, des pourparlers interminables et une guerre qui s’annonçait : le monde basculait dans l’enfer des guerres impérialistes. Et puis ce fut les pourparlers de Moscow de 1939. Pour L’URSS, les pourparlers de Moscow avaient été présidés par le Maréchal Vorochilov, qui était alors Commissaire du peuple à la défense pour L’Union Soviétique. La délégation Française et Anglaise, en déplacement en URSS, avait été accueillie avec respect et courtoisie.
Le 12 Aout 1939 se tenait donc la première réunion importante dans la cadre des pourparlers de Moscow. Le gouvernement Français, était représenté par le Général Doumenc, et c’est L’Amiral Drax qui représentait le gouvernement Anglais. Mais déjà, un premier problème apparaissait car, messieurs Doumenc et Drax, n’étaient pas en possession d’un mandat écrit. Mais les discussions continuaient tout de même. Objectivement, toutes les parties savaient que leurs armées réunies étaient plus puissantes que celles de L’Allemagne et de L’Italie réunie. La question du passage des armées Nazis en Pologne et en Roumanie était donc discutée une nouvelle fois. Les délégations Anglaise et Française affirmaient alors que, si la Pologne et la Roumanie étaient attaquées, ces dernières appelleraient L’URSS à l’aide. Mais le Maréchal Vorochilov rétorquait que ce n’était pas certain.
C’est alors que le Maréchal Vorochilov affirmait une nouvelle fois que, l’armée rouge, devait avoir les possibilités de passer en Pologne et en Roumanie afin de contrer l’avancée des armées Nazis/Fascistes. Les délégations Anglaise et Française répondaient alors qu’elles demanderaient des ordres à Paris et à Londres. La rencontre avait été reportée. Et c’est ainsi que, lors du mois d’Aout 1939, la Pologne était attaquée par L’Allemagne.
Pour L’URSS il y avait alors deux solutions :
- La politique d’isolement.
2- Une entente avec L’Allemagne.
Les pourparlers tripartites englobaient la période du 17 Avril au 14 Aout 1939, et pourtant aucun accord n’avait été trouvé entre L’ URSS, L’Angleterre et la France. Pourtant, ces derniers, s’entendaient très bien avec les Nazis et les Fascistes, car à plusieurs reprises ils avaient pactisé avec eux. Les impérialistes s’étaient entendus avec leur créature sur les questions géopolitiques, économiques, politiques et militaires. De plus, les gouvernements français et Anglais, n’avaient pas demandés l’avis de L’URSS et ils avaient clairement affichés leurs collaborations avec leur créature.
La créature avait rompue ses chaines, elle s’était échappée, mais des liens fraternels existaient toujours entre elle et son créateur. L’Union Soviétique était seule, alors que l’armée Japonaise, stationnée sur la frontière Sino-Soviétique (L’URSS était déjà en guerre sur ce front), était prête a lancé son rouleau compresseur contre l’Union Soviétique. Ce n’est qu’après plusieurs essaient, à contre cœur et, devant les refus irresponsables des gouvernements Anglais et Français, que L’URSS entamait des discussions avec L’Allemagne. Le 3 Aout 1939, Ribbentrop rencontrait Astakov, dans le cadre d’un accord possible entre L’Allemagne et L’URSS. Dans cet accord il était stipulé :
1- La non-intervention dans les affaires intérieures des deux pays.
2- Le renoncement de la politique dirigée contre les intérêts Allemands.
3- La sureté des zones de la mer Baltique à la mer noire pour L’ URSS.
En effet, L’URSS devait se défendre et il fallait qu’elle puisse préparer la guerre qui s’approchait. Lénine, dans son livre « un pas en avant, deux pas en arrière », démontrait comment, parfois, pour mieux avancer, il faut savoir reculer. C’est alors dans cette perspective que, l’Union Soviétique, avait amorcé ces pourparlers avec Ribbentrop. Ces accords étaient un pas en arrière, pour mieux préparer les forces Soviétiques à la guerre et les menées vers la victoire….un pas en avant.
Quand ce sont les Anglais et les Français, qui embrassent les mains aux despotes Nazis et fascistes, tout est normal ; mais quand c’est L’URSS, on s’exclame que Staline est égal à Hitler ! C’est ce qu’on pourrait appeler un Maccarthysme à la Française car c’est de l’anticommunisme. Les pourparlers tripartites continuaient tout de même, car L’URSS espérait toujours que L’Angleterre et la France changeraient d’avis.
Beaucoup de questions restaient alors sans réponses : les pays Baltes, les différentes collaborations de la France et de L’Angleterre qui, évidemment, n’allaient pas dans le sens de la confiance mutuelle nécessaire, mais encore la convention militaire, etc. Les discussions entre l’URSS et L’Allemagne, avaient été affichées par L’URSS : pourquoi se cacher, sachant que les causes provenaient de l’irresponsabilité des impérialismes Anglais et Français ?
Le 14 Aout 1939, après des mois de pourparlers et, à contre cœur, L’Union Soviétique signait les accords avec L’Allemagne. S’ajoutaient dans les accords germano-Soviétiques quatre éléments :
1- la question des Etats Baltes.
2- La guerre Sino-Soviétique.
3- En accord commercial et financier.
4- Ces accords aboutiraient à un pacte de non-agression.
L’Angleterre, n’avait-elle pas signée, elle aussi, en juillet 1939, un plan de coopération Anglo-Germanique, dans lequel, elle offrait à L’Allemagne entre 500 et 1000 millions de livres, en plus du partage de ses colonies, notamment en Europe ? D’où provenait la trahison ?
Le 16 Aout 1939, le général Doumenc (Français), proposait alors de rédiger une convention militaire avec L’URSS. Mais, ces derniers, répondaient que la rédaction de la convention n’était pas faisable dans ces conditions : en effet, la question du passage de L’URSS en Pologne et en Roumanie n’était toujours pas réglée. Varsovie disait qu’il n’était pas possible que l’armée rouge passe sur son territoire. La Pologne, qui subissait des pressions diplomatiques de la part des impérialistes, était toujours sous le coup des garanties que la France et L’Angleterre lui avait apporté. Mais que faisaient-ils ?
Les décisions de la Pologne étaient alors subordonnées à la politique des multinationales impérialistes qui dominaient en Europe, tout en faisant croire à une « souveraineté nationale » qui, en réalité, n’existait pas. N’oublions pas que ces garanties, ne fonctionnaient que dans les cas où, la Pologne, aurait confirmé qu’elle avait été agressée ; qu’elle n’était donc pas d’accord avec la présence d’une armée étrangère sur son territoire. Il s’ensuivait donc une question : alors que les Nazis étaient entrés en Pologne, si le gouvernement Polonais disait qu’il était d’accord avec la présence des armées Allemandes et Italiennes sur son territoire ?
Conclusion.
C’est ainsi que le 23 Aout 1939, le pacte de non-agression entre L’Allemagne et L’URSS fut signé. Ce pacte était alors nécessaire pour que l’Union Soviétique puisse préparer la guerre et, pour cela, il lui fallait du temps. Théorisé par Lénine dans son « un pas en avant, deux pas en arrière », ce pacte fut un coup tactique très juste qui mènerait L’Union Soviétique vers la victoire ; le pacte Germano –Soviétique était aussi un élément cristallisateur de la victoire des peuples, car il comportait les points suivants :
1- Il ralentissait le déclenchement de la seconde guerre mondiale.
2- Ce pacte marquait la trahison de Munich.
3- Il annulait l’agression pour L’URSS du Japon impérialiste, agression qui était imminente, le Japon étant l’allié de L’Allemagne.
4- Il évitait à L’URSS de faire la guerre sur deux fronts différents en même temps car elle n’était pas prête pour cela.
Dans les accords de Munich, au contraire, les gouvernements Français et les Anglais, ouvraient les portes de la Tchécoslovaquie à leur créature ; Une Tchécoslovaquie qui était alors dotée d’une industrie Shkodra : certains chars d’assauts Allemand étaient alors fabriqués dans les usines Tchécoslovaques, ce que savaient les gouvernements Anglais et Français avant la signature de Munich. Les accords Hudson-Wolstat, prévoyaient le partage de L’Europe avec L’Allemagne et L’Italie, avec 500 à 1000 millions de Livres de prêts à L’Allemand.
Mais aussi la conférence de Stresa, qui offrait L’Ethiopie en offrande, ou encore les accords Anglo-Italiens d’armements navals. Les Etats-Unis, un impérialisme déjà très puissant à l’époque, appuyait ces accords car, ils savaient que l’exportation de leurs capitaux, en Europe, deviendraient une réalité et consolidaient ainsi leur domination dans cette zone du monde : le plan Marshall était un projet qui existait avant le déclenchement des guerres impérialistes. Au contraire, le pacte de non-agression, permettait à L’URSS de gagner du temps pour préparer la guerre qui se présentait inévitable, mais aussi lui permettrait de lutter efficacement contre l’impérialisme des Etats-Unis.
En comparaison avec les accords de Munich ou les accords Hudson-Wolstat, le contenu de ce pacte présentait clairement une Union Soviétique qui voulait se défendre face au bloc capitaliste qui se formait contre elle. On fustige L’URSS, parce qu’elle était dans l’obligation de signée un pacte avec L’Allemagne, à un moment où elle était menacée de de tous les côtés, mais on garde le silence quand c’est la France ou L’Angleterre qui offre colonies et argents aux despotes Nazis et Fascistes ! Opportunisme.
Dès le début, L’Union Soviétique, menait une politique d’entente avec une force d’abnégation, car elle croyait à la théorie Léniniste sur la coexistence pacifique. Mais, nous avons pu constater que, les agresseurs Nazis/Fascistes avaient été engendrés par l’impérialisme lui-même, afin de sauvegarder le mode de production capitaliste. En effet, ce dernier était alors menacé par la flambée des idées révolutionnaires. Pour cela, il fallait à l’impérialisme orienter sa créature vers le pays du socialisme. La clique de Cliveden, avait un pouvoir sur les décisions du gouvernement Anglais et elle était aveuglée par sa haine de classe.
Au nom de cette politique funeste, ils avaient sacrifié L’Autriche, L’Espagne et la Tchécoslovaquie. Pour estomper leurs véritables natures de classes, qui s’étaient exprimées lors des différentes collaborations avec L’Allemagne et L’Italie, L’Angleterre et la France, calomniaient alors L’URSS, disant qu’elle faisait un double jeu. C’est-à-dire qu’elle dirigeait des pourparlers avec L’Allemagne, parallèlement aux pourparlers avec L’Angleterre et la France. C’était faux.
En effet, même pendant les discussions avec Nazis, L’URSS continuait d’espérer un changement d’avis de la part de L’Angleterre et de la France, et c’est pour cela que les discussions avaient été clairement affichées au monde. La France et L’Angleterre, étaient dotées d’un égocentrisme illimité, en raison de leur hégémonie impérialiste. Ils voulaient vassaliser à leurs puissances hégémoniques L’URSS, et ils ne supportaient pas de discuter avec un pays qui avait prouvé la supériorité de son économie politique : les chiffres parlaient d’eux-mêmes.
De plus, le pacte Germano-Soviétique, empêchait la création d’un bloc capitaliste contre L’URSS. Ce bloc capitaliste aurait annexé ensuite L’Ukraine, la Biélorussie et les auraient soumises à Hitler. D’ailleurs, les impérialistes, dans leurs propositions de pacte « des quatre grands », proposaient déjà le partage de l’Europe avec leur créature. C’est la classe capitaliste, dans la perspective de la consolidation de son mode de production, qui avait engendré la guerre et fut les causes réelles du pacte Germano-Soviétique.
Parce que le mode de production capitaliste est conditionné par l’exploitation de l’homme par l’homme. Dès que leur hégémonie capitaliste est en danger, la classe capitaliste n’hésite pas, elle met en avant son outil de lutte que sont les forces Nazis et Fascistes. C’est ainsi que fut signé le pacte Germano-Soviétique qui était une conséquence de la véritable nature de l’impérialisme.
A bas la classe capitaliste !
Jimmy Dalleedoo.
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