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Accueil du site > Actualités > Politique > Qui sera nommé Premier ministre le 16 mai 2007 ?

Qui sera nommé Premier ministre le 16 mai 2007 ?

L’identité du futur président de la République est un élément clef de notre histoire politique. Mais l’identité du Premier ministre qui sera nommé par lui va donner une idée plus claire de la manière dont les réformes vont être conduites.

Le second mandat de Jacques Chirac s’achèvera le 16 mai 2007. Le gouvernement de Dominique de Villepin démissionnera et laissera place à une nouvelle équipe. Celle qui aura gagné le 6 mai au soir.

L’esprit des institutions, la volonté de liberté des candidats (ou leurs promesses incompatibles) et l’hésitation les inclinent à ne pas nommer leur futur Premier ministre avant leur éventuelle élection.

D’ailleurs, seul Jean-Marie Le Pen, dont les chances de victoire sont minimes, a indiqué qu’en cas d’élection, il nommerait Bruno Gollnisch à Matignon. Seul ? Enfin, non, José Bové a lui aussi indiqué le nom du Premier ministre qu’il nommerait en cas d’élection (absolument improbable) : Nicolas Hulot, mais cela devient plus anecdotique.

Il vaut mieux en effet ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Et surtout, avant de savoir comment il aura été tué, et les résultats des deux tours, les rapports de force qui se seront dégagés, seront essentiels à connaître pour choisir la bonne personne.

En fait, depuis le début de la Ve République, il y a quelques règles générales que nous pouvons observer pour la nomination du Premier ministre, rappelons-les.


1re règle : un représentant du parti majoritaire juste après l’élection

Au début d’un mandat présidentiel, le Premier ministre (issu donc de l’élection présidentielle) est une personnalité politique représentative de la majorité parlementaire, voire le chef du parti majoritaire.

Ainsi, en 1959, il paraissait tout à fait normal que Michel Debré, alors ministre de la Justice et fondateur de la Ve République, devînt le premier Premier ministre du général de Gaulle, comme il aimait à se définir lors de sa malheureuse candidature à l’élection présidentielle de 1981.

En 1965, George Pompidou était reconduit à Matignon alors qu’il semblait bien contrôler l’UNR depuis trois ans.

En 1969, c’est tout naturellement que Pompidou appela Chaban-Delmas, ancien jeune général résistant, gaulliste historique et président de l’Assemblée nationale pendant plus de dix ans.

La candidature socialiste de Gaston Defferre en 1969 (qui fut un échec complet avec 5% des voix) ne correspondait pas à l’esprit des institutions : en effet, Defferre avait annoncé qu’il choisirait Pierre Mendès France pour Matignon alors qu’il aurait fallu plutôt que Mendès France se présentât à l’Élysée et Defferre aurait alors été son Premier ministre.

En 1974, la nomination de Jacques Chirac par Giscard d’Estaing permettait à ce dernier à la fois de récompenser celui qui avait provoqué le ralliement de 43 députés UDR dès le premier tour et d’y mettre un UDR, majoritaire dans l’hémicycle élu en 1973.

Dans l’hypothèse d’une victoire de Chaban-Delmas en 1974, Olivier Guichard était régulièrement cité pour prendre la direction du gouvernement pour les mêmes raisons. Ou François-Xavier Ortoli.

En 1981, François Mitterrand choisissait Pierre Mauroy qui avait le double avantage d’être un "vieux" militant socialiste qui était du côté de Rocard au congrès de Metz en 1979 mais qui était fidèle à Mitterrand, apte à rassembler aussi bien les communistes du pas commode Georges Marchais que les radicaux de gauche de Michel Crépeau. Par ailleurs, Mauroy était le numéro deux du PS.

Quant à Giscard d’Estaing, s’il avait été réélu en 1981, il aurait peut-être choisi une personnalité un peu singulière, comme Simone Veil, ce qui aurait été une exception à la première règle.

La réélection de Mitterrand en 1988 a abouti naturellement à la nomination de Michel Rocard à Matignon : candidat présidentiable déclaré en 1987 et même dès 1985, mais Rocard avait dû s’effacer derrière Mitterrand qui, maniant l’argument de l’ouverture politique, a pu l’instrumentaliser dans ses tentatives de débauchages individuels.

En décembre 1994, Jacques Delors renonçait à se présenter à l’élection présidentielle de 1995 sous prétexte qu’il n’aurait pas la majorité parlementaire démocrate sociale qu’aspire aujourd’hui François Bayrou, mais pourtant, à l’époque, l’UDF n’avait eu aucun candidat et devait se contenter d’observer la rivalité entre Balladur et Chirac.

À l’élection de Jacques Chirac en 1995, c’est tout naturellement qu’Alain Juppé a été nommé Premier ministre. Président du RPR, largement majoritaire au Parlement depuis mars 1993, Juppé était incontournable, même en cas d’élection de Balladur, encore que ce dernier pouvait aussi envisager d’y placer Charles Pasqua.

Cela dit, Juppé ne représentait pas très bien les thèmes de campagne qui ont fait élire Chirac (notamment la fracture sociale), ce qui a engendré dès l’hiver 1995 une vague de mouvements sociaux très durs. Chirac aurait sans doute mieux fait de nommer Philippe Séguin au début de son premier mandat.

Chirac qui, visiblement, a cultivé de nombreuses rancœurs depuis les trahisons balladuriennes, n’a jamais nommé que des gouvernements purement chiraquiens, soit avec une assise électorale d’à peine 20%.

Ainsi, il a renouvelé la même erreur politique en 2002, en nommant un homme totalement lié au président, Jean-Pierre Raffarin, au lieu d’adopter cette première règle d’homme de la majorité. Qui ne pouvait être que Nicolas Sarkozy, soutien essentiel de sa campagne en 2002. L’intérêt tactique de Chirac aurait d’ailleurs été de « rocardiser » Sarkozy et de l’éliminer pour 2007. L’inverse s’est ainsi totalement produit : Sarkozy est devenu le seul présidentiable de son camp.

Pourtant, la nomination de Raffarin faisait suite à l’absorption de la plupart des élus UDF dans la grosse machinerie UMP ; pour se protéger des reproches d’hégémonie, Chirac voulait ainsi promouvoir des personnalités issues de l’UDF : Raffarin à Matignon (mais chef d’équipe plus que responsable de la politique de la nation, n’ayant même pas réussi à faire la réforme sur la régionalisation à laquelle il tenait tant) et Jacques Barrot à la présidence du groupe UMP à l’Assemblée nationale.

Ces deux erreurs (1995 et 2002) expliquent en partie la montée de l’impopularité très tôt dans l’avancement de ses mandats présidentiels, avec l’erreur majeure de la dissolution en avril 1997 (alors qu’il aurait dû à la place changer de Premier ministre et nommer Séguin).

Erreur qui a permis de dire qu’alors que Mitterrand avait inventé le septennat de cinq ans (avec les deux cohabitations Chirac et Balladur qui durèrent chacune deux ans), Chirac avait inventé le septennat de deux ans (avec la cohabitation Jospin qui dura cinq ans).


2e règle : en cas de cohabitation, le chef du parti majoritaire décide

Justement, parlons de la cohabitation, c’est-à-dire, de l’élection d’une majorité parlementaire qui serait différente des options politiques du président de la République.

Mitterrand et Chirac (ce dernier dans les deux rôles) ont réglé la « jurisprudence » en donnant l’avantage gouvernemental à l’Assemblée nationale (alors que l’option présidentielle avec un gouvernement minoritaire aurait pu être prise, mais l’échec du gouvernement de Frédéric François-Marsal imposé par Alexandre Millerand minoritaire en juin 1924 au Cartel des gauches a dû être dissuasif).

Ce qui a conduit à une prédominance du gouvernement sur les autres institutions.

Inaugurée en 1986, la cohabitation veut que la majorité parlementaire nouvelle gouverne et que le président se mette en retrait, à l’affût du moindre faux pas.

Pour cela, plusieurs Premiers ministres étaient envisageables en 1986 : Jacques Chirac, mais aussi Jacques Chaban-Delmas, Valéry Giscard d’Estaing, René Monory, Alain Peyrefitte, voire Simone Veil.

Finalement, Mitterrand a fait comme René Coty en 1956, appeler le chef du principal parti de la majorité (Guy Mollet constitua ainsi le gouvernement le plus stable de la IVe République avec une majorité du Front républicain qui rassemblait... Mitterrand, Chaban-Delmas et Mendès France).

En 1993, la situation était différente, car Chirac, président du RPR, refusait de redevenir Premier ministre afin de se donner toutes les chances pour l’élection de 1995 ; ainsi il encouragea Édouard Balladur à diriger le gouvernement UDF-RPR, ce dernier s’étant fait le théoricien de la cohabitation, en affirmant que le Premier ministre ne devait pas être candidat à l’élection présidentielle (sourire).

En 1997, Chirac ayant échoué dans sa dissolution, nomma en toute logique Jospin, redevenu premier secrétaire du PS en 1995, qui était pourtant son concurrent du second tour. Finalement, un septennat chiraquien très jospinisé.

Afin de réduire les risques de cohabitation, la durée du mandat présidentiel a été réduite de sept à cinq ans (par référendum du 24 septembre 2000) et les élections
législatives de 2002, prévues en mars, ont été repoussées en juin afin d’élire d’abord le président.

Même si ce dispositif ne garantit rien (le président peut démissionner ou mourir à tout moment, et l’Assemblée nationale peut encore être dissoute), il encourage la concomitance (à mon sens malsaine) du mandat présidentiel et de la législature.


3e règle : des législatives succédant immédiatement à une présidentielle confirment toujours le nouveau Premier ministre

Car ce schéma (de concomitance) a débuté dès 1981 (et aurait même dû commencer dès 1974 si Giscard d’Estaing avait été plus clairvoyant en faisant élire sa majorité), par l’élection de Mitterrand qui devait nécessairement dissoudre l’Assemblée nationale élue en 1978 pour obtenir une majorité socialiste. Il a refait la même chose à sa réélection de 1988 (sans obtenir de majorité absolue), et grâce au quinquennat, Chirac n’a plus eu à dissoudre pour avoir une nouvelle législature à sa réélection de 2002.

Dans tous les cas, le Premier ministre désigné pour diriger le gouvernement entre l’élection présidentielle et les élections législatives qui suivent un mois et demi après, a été confirmé : ainsi de Pierre Mauroy en mai puis juin 1981, ainsi de Michel Rocard en mai puis juin 1988 et ainsi de Jean-Pierre Raffarin en mai puis juin 2002.

Pourtant, ce n’était pas évident... si ce n’est que l’élection présidentielle entraîne une totale remise à zéro du rapport des forces et crée une dynamique électorale qui, jusqu’à maintenant, a toujours donné les moyens de gouverner au président nouvellement élu ou réélu.

2007 devrait a priori se trouver dans le même schéma. Même dans le cas d’une élection de Bayrou, puisque ce dernier aura alors, par la nomination du nouveau Premier ministre et la composition du nouveau gouvernement, donné une vision claire de la nouvelle majorité présidentielle.

4e règle : un homme du président pour la fin du mandat présidentiel

Généralement, un mandat présidentiel comporte deux Premiers ministres différents. Si le premier est plutôt un représentant politique de la majorité, le suivant est plus un homme du président, parfois haut fonctionnaire, avec une allégeance plus grande vis-à-vis de l’Élysée.

En 1962, l’arrivée de Georges Pompidou, ancien directeur de cabinet de De Gaulle, avait surpris, mais en juillet 1968, son éviction avait encore plus surpris car en 1968, il était devenu le représentant de la majorité triomphant des élections législatives de juin 1968, mais faisant trop d’ombre au président, d’où la nomination du très fidèle ministre Maurice Couve de Murville.

En 1972, même schéma : alors que Chaban-Delmas venait d’obtenir une large confiance de l’Assemblée nationale, Pompidou le renvoya et choisit Pierre Messmer, un gaulliste fidèle et mesuré.

En été 1976, après la seule vraie démission de Premier ministre (Chirac), Giscard d’Estaing misa sur un économiste réputé qui venait d’être nommé ministre, Raymond Barre, pris hors des partis, alors que piaffaient pour ce poste de nombreux responsables de parti tels que Alain Peyrefitte, Robert Boulin ou encore Jean Lecanuet.

Si Mitterrand échoua à remplacer Pierre Mauroy en mars 1983 par Jacques Delors (pendant la folle semaine après les municipales où l’enjeu était de taille entre maintien au sein du SME demandé par Delors et Mauroy ou politique protectionniste prônée par Chevènement et Fabius), il nomma cependant en juillet 1984 son homme de confiance, Laurent Fabius, « plus jeune Premier ministre de France ».

En mai 1991, il renvoya sans élégance Michel Rocard dont la popularité était forte pour désigner Édith Cresson, femme proche du président mais sans aucune assise au sein de son parti, tellement maltraitée par sa majorité (victime de machisme et de court-circuitage systématique) qu’elle ne put finir la législature et Pierre Bérégovoy se vit enfin récompensé de sa fidélité (en 1983, 1984, 1988 et 1991, il avait déjà espéré être désigné).

Pour le premier mandat de Chirac, il n’y a pas eu de « second Premier ministre » pour cause de très longue cohabitation, mais le schéma aurait pu être : Séguin d’abord et Juppé ensuite, et entre les deux tours des législatives de juin 1997, Juppé renonçait à poursuivre la tâche et Séguin se préparait à lui succéder (donc le contraire du schéma habituel).

Pour le second mandat de Chirac, la nomination de Dominique de Villepin en juin 2005 a consacré également cette règle, ce dernier n’ayant jamais été élu, méprisant même les députés et n’ayant qu’une très faible assise au sein de l’UMP reprise par Sarkozy quelques mois auparavant.

Là encore, c’est la non-nomination de Sarkozy à Matignon (qui avait trois opportunités d’être nommé : en mai 2002, en juin 2004 et en juin 2005) qui a conforté sa candidature à l’élection présidentielle en ne se présentant pas comme un sortant (ce qu’il est pourtant).

À noter que ces « seconds Premiers ministres » hommes (ou femmes) fidèles du président n’ont jamais été nommés à l’issue d’une élection nationale.


5e règle : il y a rarement des surprises à l’issue d’une élection nationale

Les journalistes, à l’écoute de la moindre rumeur, véhiculent la « premier-ministrabilité » de bien de hommes (et femmes) politiques. Cependant, le choix de cet homme est relativement raisonné surtout lorsqu’elles suivent des élections nationales (présidentielle ou législatives).

Notamment Jean-Pierre Raffarin, qui n’avait pas occupé un poste ministériel très important dans le gouvernement Juppé et issu d’une formation très minoritaire (Démocratie libérale) au sein de la majorité. En effet, dès février 2002, l’Élysée en avait déjà fait son représentant durant la campagne présidentielle, et lorsqu’on disait que Raffarin était un inconnu, ce dernier se plaisait à répondre que dès qu’il serait nommé, ce problème ne se poserait plus.

Mais l’Élysée avait aussi lâché d’autres noms (et d’autres espoirs), eux beaucoup plus farfelus, comme Philippe Douste-Blazy ou encore Nicolas Fontaine.

Et pour 2007 ?

Quel serait le Premier ministre de la personnalité élue le 6 mai 2007 ? Je me restreindrai alors aux trois candidats capables de l’emporter en mai : Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou.

Pour Nicolas Sarkozy, le choix semble aller vers François Fillon, qui serait la composante gaulliste et sociale (« séguiniste ») d’un Sarkozy libéral. Mais d’autres noms circulent : Michèle Alliot-Marie au nom du chiraquisme rallié, mais que vaut encore le chiraquisme maintenant ? Et ne souhaite-t-elle pas être élue au perchoir à la place de son compagnon Patrick Ollier ? On a évoqué également Jean-Louis Borloo qui a beaucoup attendu (sans suspense) avant de se rallier, il a le mérite d’être populaire et d’être la caution centriste. Mais certains pensent que Xavier Bertrand, l’ancien ministre chiraquien de la Santé et qui tient un grand rôle dans la campagne du candidat de l’UMP, serait un bon superviseur de ministres, Sarkozy (qui voudrait même débattre devant les députés) devenant un président-Premier ministre de fait.

Pour Ségolène Royal, l’embarras du choix est grand. Entre les éléphants du PS, les fidèles de fidèles et de jeunes espoirs, tout est permis. Il se dégagerait apparemment un consensus sur quatre noms, et surtout sur Jean-Marc Ayrault, maire de Nantes qui tient d’une main de fer le groupe des députés socialistes depuis 1997, mais il y a aussi Michel Sapin, ancien ministre rocardien de l’Économie et ami proche de François Hollande, Jean-Louis Bianco, ancien ministre et ancien secrétaire général de l’Élysée, et enfin, Dominique Strauss-Kahn, la caution social-démocrate.

Pour François Bayrou, l’incertitude est plus grande puisqu’il s’agit de diriger le gouvernement soutenu par une majorité de troisième type. Comme il est originaire de droite, Bayrou pourrait alors nommer un Premier ministre plutôt issu de la gauche, comme Dominique Strauss-Kahn avec qui il s’entend à merveille. Bayrou a d’ailleurs défini la personne qu’il nommerait, ainsi : « Jacques Delors en plus jeune ». Cela pourrait être aussi Bernard Kouchner favorisé par sa grande popularité, Pascal Lamy (ancien commissaire européen deloriste), mais des personnalités proches de la droite sont également évoquées, comme Jean-Louis Borloo ou Michel Barnier.

Étrangement, dans cette triple liste, deux noms reviennent doublement : Dominique Strauss-Kahn et Jean-Louis Borloo. Nul doute que ces deux personnalités auraient d’autant plus de chance d’accéder à Matignon que le score de Bayrou est important, que ce dernier soit qualifié pour le second tour ...ou pas.

Sylvain Rakotoarison


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16 réactions à cet article    


  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 19 avril 2007 11:42

    Entre temps, Dominique Strauss-Kahn s’est senti obligé de refuser la possibilité d’être Premier Ministre d’une large coalition, mais il l’a dit d’une manière telle qu’il ne l’exclut en fait pas. Il a mis deux mois à réagir aux propositions de Bayrou, c’est étrange.

    http://politique.fluctuat.net/blog/14633-l-etrange-silence-de-strauss-kahn-et-borloo.html

    http://fr.news.yahoo.com/18042007/202/dsk-ne-pourrait-etre-1er-ministre-de-bayrou-qu-en.html

    Et les sources pour les trois candidats sont les dépêches suivantes :

    Sakozy :

    http://fr.news.yahoo.com/13042007/5/fillon-favori-pour-matignon-en-cas-de-victoire-de-sarkozy.html

    Royal :

    http://fr.news.yahoo.com/11042007/202/les-premier-ministrables-de-royal-ayrault-sapin-dsk-et-bianco.html

    Bayrou :

    http://fr.news.yahoo.com/13042007/5/a-la-recherche-du-gouvernement-introuvable-de-francois-bayrou.html


    • CGIlles 20 avril 2007 12:28

      DSK n’a pas dit qu’il refusait d’être premier ministre d’une large coalition, mais d’être premier ministre d’une large coalition avec Bayrou comme président.

      Bayrou ne sera pas au deuxième tour (hypothèse la plus probable) mais il devra s’allier entre les deux tour sous peine de voir disparaître l’UDF aux législatives (ou tout du moins l’UDF regroupé autour de lui) et l’alliance avec Ségolène est la plus probable sous peine de perdre toute crédibilité personnelle.

      Premier ministre d’une grande coalition dans ce cas, pourquoi pas DSK.


    • vivelecentre 19 avril 2007 13:30

      en effet concernant Dsk, c’est uniquement en cas de cohabitation

      etrange compte tenu des propos de l’auteur : « comme Dominique Strauss-Kahn avec qui il s’entend à merveille »"

      Cela a dut m’echapper .sic

      Pascal Lamy a la tête de l’omc a decliné, je le comprends, il a plus interessant que de jouer au faire valloir de Bayrou..

      Ce qui est certain avec byrou, c’est qui’l aura un premier ministre de cohabitation !!!

      vrai fausse avec la gauche ou l’alliance de circonstance se fera au detriment du plus faible

      vrai a droite ou compte tenu de la tenue de la campagne de Bayrou, aucun cadeau ne lui sera fait


      • Dominique Dutilloy Dominique Dutilloy 19 avril 2007 16:44

        vivelecentre, il faudrait pour cela qu’il y ait effectivement cohabitation... Ce qui n’est pas sur du tout !

        Du fait de la concomitance entre, a). - la durée du mandat du Président de la République et celle des Députés, à savoir : 5 ans, b). - les élections présidentielles et les élections législatives, il se pourrait qu’il y ait, comme en 2002, une majorité écrasante de députés issus de l’UDF...

        Aussi, François Bayrou serait obligé vraiment d’en tenir compte... De ce fait, il serait très certainement contraint de nommer un Premier Ministre UDF, qui serait plutôt un Centriste de Gauche !

        Maintenant, il est tout à fait possible qu’il y ait, après les Présidentielles, une alliance entre une partie du PS et l’UDF ! Mais, ce ne sera certainement pas une Gauche plurielle qui sera aux côtés de François Bayrou, celui-ci ne voulant, ni des Verts, ni des Communistes, ni des éléments du PS classés « A GAUCHE TOUTE »...


      • Dominique Dutilloy Dominique Dutilloy 19 avril 2007 13:40

        Sylvain Rakotoarison, bravo pour votre remarquable analyse... J’ai beaucoup aimé votre insistance sur les dangers de ce Quinquennat qui nous fut imposé par référendum...

        Comme je l’ai écrit, sur Agoravox, le jeudi 3 novembre 2005 [ http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=4286 ] , « Revenir, par voie référendaire, au septennat présidentiel est urgent »...

        Si vous lisez mon papier, je pense que nous nous rejoindrons sur beaucoup de points : visiblement, vous semblez être, tout comme moi contre ce Quinquennat présidentiel.

        Mais, osons aller plus loin pour argumenter votre article :

        - a). Est-ce que ce poste de Premier Ministre est vraiement utile ?

        - b). Cette concomitance malsaine entre la Présidentielle et la Législature, ne va-t-elle pas continuer à renforcer « artificiellement » le pouvoir présidentiel ?

        Tout comme vous, je suis persuadé que ce Quinquennat ne nous met pas à l’abri d’une possible cohabitation : là, le Président de la République, qui serait perçu comme le Chef d’une Majorité battue, serait obligé, soit de se soumettre, soit de se démettre !

        Vraiment, le Quinquennat présidentiel est dangereux : c’est pour cela que j’ai voté contre son adoption...


        • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 19 avril 2007 17:35

          Merci Dominique Dutilloy.

          Effectivement, j’ai été parmi les ultraminoritaires à m’être déplacé au bureau de vote le 24 septembre 2000 et encore plus hyperultraminoritaire à avoir voté non au quinquennat.

          Il est d’ailleurs très intéressant de voir comment le projet s’est concrétisé.

          Le 14 juillet 1999, Chirac dit clairement qu’il veut garder le septennat. Puis pour utiliser son pouvoir de nuisance, comme simple citoyen, Giscard d’Estaing propose le quinquennat (rappelons qu’en 1983, dans son livre « Deux Français sur trois », Giscard d’Estaing proposait un mandat de ...six ans !). Prenant la balle au bond, Jospin donne son accord pour ennuyer Chirac. Et là, contre toute prévision, Chirac accepte sans doute avec des arrière-pensées concernant sa réélection en 2002 et son âge. Le projet a donc été adopté sans aucune réflexion approfondie du fonctionnement des institutions (un peu comme toutes les grandes réformes d’ailleurs, dans l’urgence).

          Certains donnaient l’argument qu’en réduisant la durée du mandat présidentiel, on réduisait ses pouvoirs. Ce qui est effectivement ridicule puisque Pompidou lui-même essayait de convaincre les autres gaullistes avec l’argument inverse, que la majorité parlementaire serait encore plus dépendante du Président de la République.

          Donc je vous rejoins dans votre analyse, à ceci près que je ne suis pas favorable à la suppression du poste de Premier Ministre qui me paraît indispensable, fameux disjoncteur qui permet de relancer la machine gouvernementale en cas de crise.

          Mais je ne crois pas du tout que ce soit dans l’air du temps, le septennat !

          D’ailleurs, si le droit de dissolution subsiste encore, il sera plus difficile de l’utiliser non pas à cause du quinquennat, mais à cause du précédent incroyable de la dissolution de 21 avril 1997. Le Président devra donc bien réfléchir avant. J’ai surtout l’impression que la Ve République se transforme petit à petit en IIIe République, dont les Présidents n’osaient plus dissoudre en raison de la crise du 16 mai 1977...


        • Dominique Dutilloy Dominique Dutilloy 19 avril 2007 18:11

          Sylvain Rakotoarison, merci pour votre réponse...

          En fait, si vous lisez mon article : « Revenir, par voie référendaire, au septennat présidentiel est urgent », dont je parle dans mon commentaire, je ne suis pas favorable à la suppression du poste de Premier Ministre... Ce, pour six raisons fondamentales :

          1°). - Le Chef de l’Etat, qui est le Président élu de tous les Français est la clef de voûte de nos Institutions, dont il est le gardien ;

          2°). - En tant qu’arbitre suprême de la Nation, Chef des Armées, le Chef de l’Etat, qui est en même temps le garant de nos Institutions judiciaires et qui signe et ratifie les accords internationaux, dirige le Pays ;

          3°). - Le Chef de l’Etat nomme le Premier Ministre en fonction de la majorité qui se sera dégagée lors des Législatives ;

          4°). - Conformément aux Articles 10 et 11 de la Constitution de la Vè République, le Chef de l’Etat a le pouvoir de promulguer ou non les projets ou propositions de loi, qui auront été adoptés à l’Assemblée Nationale et au Sénat ;

          5°). - Le Chef de l’Etat n’a pas le droit, en tant que Président élu de tous les Français, de se rendre physiquement à l’Assemblée Nationale ou au Sénat ;

          6°). - Le Premier Ministre, qui, logiquement, est le relais entre le Chef de l’Etat et les deux Assemblées, est chargé de gouverner le Pays, d’appliquer la politique gouvernementale pour laquelle sa majorité aura été élue, de présenter et de faire approuver des projets de loi gouvernementaux !

          Malheureusement, ce système de Quinquennat pousse beaucoup de politicien(ne)s vers une idée de suppression de poste de Premier Ministre...

          C’est pourquoi je milite pour un retour vers le septennat présidentiel...


        • leloup leloup 20 avril 2007 04:44

          Bonne Mère...

          ce genre de post me rappelle les inconditionnels Démocrates américains qui crient que leur Constitution vieille de 230 ans et quelque est la Bible...

          Le système Français est complètement faussé en faveur de l’exécutif, beaucoup plus faussé que le système US dont lequel il est le plus proche. Et je ne parle pas même du judiciaire. Ce qui montre que le pays de Montesquieu n’a rien compris à la séparation des pouvoirs et surtout à leur équilibre qui est la base même de la démocratie.

          Il n’y a aucun système présidentiel analogue au monde qui a deux chefs de l’exécutif dont un a un pied dans le législatif.

          Il faut basculer soit dans un système présidentiel à la US en rendant tout son pouvoir au parlement face à l’exécutif et du coup indépendentiser le judiciaire (en gros la proposition Bayrou), soit passer à un système parlementaire type anglais ou nordique. dans ce dernier cas si on veut garder une république, il faut que le chef de l’état soit une autre personne que le premier ministre. Beaucoup de pays ont résolu ça en plaçant un « doyen » comme chef formel avec des fonctions purement honorifiques.

          La durée du mandat n’est pas vraiment importante si le système est bien ficelé, mais 5 ans est le consensus dans la plupart des pays démocratiques.

          Il faut que ce pays fasse toujours les choses à l’envers. La plupart du temps ça échoue pitoyablement. C’est comme le prélèvement à la source. Tous les pays démocratiques ont ce système, car c’est le meilleur... sauf la France...

          Et quand on demande pourquoi on entend toujours des raisons « philosophiques » plus ou moins fumeuses. La seule vraie raison est, que si on ne l’a pas encore, que ça fait chier Bercy car ça aurait changé son train-train. Enfin il parait que maintenant ça pourrait se goupiller 50 ans après tous les autres pays.

          La constitution, c’est pareil. C’est vachement bien de la critiquer dans l’opposition. Et puis quand on a le pouvoir, faut la garder avec tous ses privilèges car c’est tellement commode (pour les privilégiés).

          Alors on va chercher des raisons « historiques »...

          Ca me donne envie de vomir...


        • Dominique Dutilloy Dominique Dutilloy 20 avril 2007 09:38

          leloup, je pense qu’il ne fallait rien changer dans la Constitution de la Vè République...

          Je suis opposé à un pouvoir à « la U.S. », car je suis contre un pouvoir présidentiel, même, si aux Etats-Unis, il y a le tout puissant Sénat et la Chambre des Représentants...

          Puis, cinq ans de pouvoir (comme quatre ans aux U.S.A.), c’est bien trop peu ( ce que je n’ai pas analysé dans mon article : « Revenir, par voie référendaire, au septennat présidentiel est urgent » [ Cf. « AGORAVOX, LE MEDIA CITOYEN » -Edition du 3 novembre 2005, Rubrique ‘’Tribune libre’’ : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=4286 ], puisque cce n’était pas le thème développé ) !

          On est constamment en campagne électorale...

          Par ailleurs, le système nordique appliqué à « la française » me semble impossible, puisqu’à la tête de notre pays, il y a un Président élu et non un roi !

          Peut-être, voudriez-vous qu’il y ait un roi à la tête de notre Pays ? Après tout, ce ne serait peut-être pas plus mal...

          De ce fait, le système français n’est pas si mauvais que cela puisse paraitre : ce qui est mauvais, c’est la manière de gouverner ! Par exemple, il faudrait supprimer de notre Constitution l’Article 49-3 qui permet de légiférer sur ordonnance : cet article est anti-démocratique, puisqu’il enlève, au Parlement, une grande part de ses compétences...

          Je ne vous cache pas qu’il faut des réformes, comme le prélèvement de l’impôt à la source ! Mais, point besoin de bousculer notre Constitution pour faire ce genre de réformes : il faut seulement avoir le courage de les entreprendre, même si, pour reprendre votre expression, ça fait chier les têtes pensantes (issues de l’ENA) de notre très archaïque Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie...

          Puis, je suis opposé au Quinquennat présidentiel (et j’ai voté contre en 2000), parce que j’estime qu’il ne doit y avoir aucune concomitance entre la durée du mandat du Chef de l’Etat et aucune concomitance entre les deux scrutins présidentiel et législatif...

          Puis, le Quinquennet présidentiel est très dangereux, car, il octroie, au Chef de l’Etat, un pouvoir fort -mais artificiel-, que celui-ci pourrait très bien perdre en cas de cohabitation (toujours possible !)...


        • leloup leloup 20 avril 2007 11:33

          mais pétard, C’EST UN REGIME PRESIDENTIEL en France. C’est quand même pas un régime parlementaire !!!!

          l’ennui c’est que les prérorogatives EXECUTIVES du Président sont outrecuidantes (surtout sur le domaine judiciaire) et par son pouvoir sur le parlement à travers le 1er ministre.

          Ce dernier a d’ailleurs un pouvoir législatif alors qu’il ne devrait pas en avoir. Aux USA les secrétaires d’état (le gouvernement) ne vont pas présider à l’assemblée...

          Ensuite pour le modèle « nordique » (qui est en gros le modèle anglais, sauf pour le mode de scrutin), qu’i y aie un Roi ou pas n’a pas d’importance. L’Islande ou la Finlande sont des républiques avec un mode parlementaire !

          le mode parlementaire veut dire que l’on élit le chef d’un parti (souvent à la proportionelle, mais c’est pas obligatoire) comme chef de l’exécutif !!! Ensuite le chef d’état peut ^tre un roi, une reine, un président honorifique ou une chèvre, ça n’a pas d’importance car son rôle est PUREMENT honorifique.

          De toutes façons toutes modifications profonde d’une constitution demandent un travail profond de préparation, un débat consensuel et un référendum d’approbation qui doit donner au moins 75% de oui. Donc rien n’empêche qu’on passe à un mode parlementaire en France, si c’est fait dans l’approbation générale.

          personellment je préfère un système présidentielle car il est meilleurs garant de la séparation des pouvoirs. Mais pas du système bâtard de la 5eme qui a été inventé en 58 lorsque la France était au bord de la guerre civile, ceci pour remettre de l’ordre dans le bordel. A l’époque c’était positif, mais en 50 ans les choses ont évolué.

          Cependant comme je l’ai dit plus haut les puissants ne veulent pas changer ce système car il confirme leur privilèges. Mitterand a fulminé contre ce qu’il appellait « le coup d’etat permanent » en parlant de la Ve, mais c’est bien gardé de changer quelque chose. Et Royal et Sarko feront de même. Dieu l’interdise.

          Facile car la plupart des Français ne savent pas même de quoi on parle. Il suffit à trois cons type Montaubourg de parler de « séparation », « état de droit », « Montesquieu », « parlementaire » etc.. à Culture et Dépendances et le pauvre RMIste qui regarde ça (les autres sont couchés) croit que ce sont des « intellectuels » et qu’ils sont « profonds », alors que ce sont des putains de notions d’éducation civique niveau troisième qui d’ailleurs ne sont plus enseignées...

          Alles vous demander pourquoi les Français gobent toutes les salades qh’on leur raconte...


        • Dominique Dutilloy Dominique Dutilloy 21 avril 2007 14:06

          La présidence dans la Cinquième République est la plus haute fonction de l’État Français.

          Le chef de l’État est :

           le détenteur du pouvoir exécutif,

           le chef des armées françaises,

           le plus haut magistrat de France,

           le grand maître de la Légion d’honneur,

           le co-prince d’Andorre.

          Ses principales prérogatives sont définies dans la constitution de 1958 et ses amendements :

           Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités.

           Il nomme le Premier ministre et met fin à ses fonctions sur présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement. Sur la proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions.

           Il préside le Conseil des ministres.

           Il promulgue les lois dans les quinze jours qui suivent la transmission au Gouvernement de la loi définitivement adoptée.

           Sur proposition du gouvernement ou des deux chambres, il peut soumettre une loi ou une ratification de traité à un referendum.

           Il peut, après consultation du Premier ministre et des présidents des assemblées, prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale. Il ne peut être procédé à une nouvelle dissolution dans l’année qui suit la première.

           Il accrédite les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires auprès des puissances étrangères.

           Il est le chef des armées. Il préside les conseils et comités supérieurs de la Défense nationale.

           Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacés d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des présidents des assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel. Il en informe la Nation par un message. Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d’assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d’accomplir leur mission. Le Conseil constitutionnel est consulté à leur sujet. Le Parlement se réunit de plein droit. L’Assemblée nationale ne peut être dissoute pendant l’exercice des pouvoirs exceptionnels.

           Le Président de la République a le droit de faire grâce.

          [ Sources lues sur le site de ‘’Présidentielle 2007 » : http://www.presidentielle-2007.net/pouvoirs.php ]

          Contrairement à vous, je reste fermement opposé à toute forme de régime présidentiel !

          Je préfère de loin la séparation des pouvoirs entre

          - un premier ministre issu d’une majorité qui se sera dégagée à l’issue du Second tour des Législatives ;

          - un Président de la République, Arbitre de la Nation et Chef de l’Etat élu de tous les Français...


        • Blablabla 20 avril 2007 06:03

          « D’ailleurs, seul Jean-Marie Le Pen, dont les chances de victoire sont minimes »...

          je passe à un autre article.



            • vivelecentre 21 avril 2007 08:06

              leloup, pas d’accord

              nous sommes dans un regime parlementaire et le premier ministre est bien le chef du parti majoritaire à l’assemblée

              Bien sur il y a des derives presidentielles , renforcées entre autre par le quinquenat et l’inversion du calendrier mais placez vous dans l’hypothese d’une cohabitation pour savoir si on est , dans la pratique, vraiment un regime presidentiel !

              Par contre, l’issue incertaine de ces elections, la victoire du centriste qui est une hypothese possible nous conduirait certainement vers une fausse aliance et une vrai cohabitation

              En effet, le Ps ne se ferait pas hara kiri fort de son implantation au parlement, il resterait probablement majoritaire par rapport à l’udf officielement, il y aurait alliance mais dans la réalité, et la nomination forcement d’un premier ministre socialiste, ce serait une lutte de pouvoir entre le ps et l’udf Cela risquerait de deboucher sur une bataille constitutionnel avec des discutions sans fin sur les pré carré de chacun et des volontés de reformes constitutionnelle au profit des interets opposé des deux clans

              A coup sur, une periode instable evidement peut propice à l’avancée necessaire des reformes en france

              C’est pourquoi , plus que jamais , le choix doit etre clair , pour ces elections entre la droite et la gauche et tant pis pour la posture ni ni de Bayrou

              Il aurait du plutot revendiquer la primaire à droite, cela aurait été plus clair et plus SAIN

              pour en revenir à la question initial, ce qui est sur avec bayrou, c’est que nous aurons un premier ministre de cohabitation

              Cohabitation larvée, mais opposition certaine entre le ps et l’udf au sein même du pouvoir !

              immaginez vous un dsk ou un Lamy a la botte et la gloire du president Udf, le petit doigt sur la couture pret à obeîr ?


              • titive titive 3 mai 2007 15:33

                Il n’y aura pas de Premier ministre le 16 mai 2007, Il sera nommé, après les Elections législatives, en fonction des résultats, et de la majorité qui en sortira ; c’est à dire après le 17 Juin 2007. Je suis très surpris de lire des abérations pareils.


                • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 3 mai 2007 16:00

                  Non.

                  Avant de parler d’ « aberrations », il faut se documenter un peu...

                  Dominique De Villepin démissionnera entre le 7 et le 16 mai 2007.

                  Un nouveau Premier Ministre sera nommé dès l’investiture du nouveau Président de la République (homme ou femme). Il dirigera un gouvernement qui ne durera que quatre ou cinq semaines et si les électeurs lui donnent une majorité, alors le Premier Ministre sera vraisemblablement reconduit.

                  Dans l’histoire de la Ve République, cela s’est passé déjà trois fois ainsi :

                  * Pierre Mauroy nommé le 22 mai 1981 (le lendemain de la prise de fonctions de François Mitterrand) et reconduit le 23 juin 1981 (à la suite de l’élection d’une majorité socialiste).

                  * Michel Rocard nommé le 12 mai 1988 et reconduit le 26 juin 1988.

                  * Jean-Pierre Raffarin nommé le 6 mai 2002 et reconduit le 17 juin 2002.

                  Bien cordialement,

                  SR

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