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Accueil du site > Actualités > Politique > Représentation politique à la radio : le déséquilibre persiste

Représentation politique à la radio : le déséquilibre persiste

Les média français ont été fortement critiqués lors de la dernière campagne présidentielle pour leur couverture apparemment biaisée en faveur de certains candidats. Suite aux différents appels faits au Conseil supérieur de l’audiovisuel, et aux avis émis par celui-ci, une brève analyse des émissions phares des grandes radios généralistes indique que le problème persiste.

La couverture des partis politiques dans les médias fait l’objet de nombreuses contestations, qui sont rarement argumentées. Et quand des chiffres sont disponibles, comme ceux provenant du CSA, ils sont souvent remis en question, en raison des méthodes de calculs employées. Afin de vérifier si l’apparent ressenti de nombreux citoyens, indiquant un fort déséquilibre de la couverture médiatique des personnalités et mouvements politiques, était confirmé par les faits, je me suis livré à une brève petite analyse au cours du mois dernier.

La méthode

Ne disposant pas des moyens du CSA, j’ai effectué cette analyse à partir des éléments suivants :

- Le média : j’ai choisi les quatre chaînes de radio généralistes les plus connues : RTL, Europe 1, RMC et France-Inter. Plus précisément, plutôt que de comptabiliser l’ensemble des temps de parole des intervenants, ce que prend en compte le CSA, je me suis focalisé sur 4 émissions de grande audience, correspondant aux interviews matinales réalisées par ces chaînes. Toutes ces radios ont en effet une émission matinale basée sur le même format, au cours de laquelle elles ont un invité interrogé par un chroniqueur vedette. Ces émissions, qui se déroulent au moment du pic d’audience vers 8 h 30, sont très représentatives et ne souffrent pas du biais lié à la façon dont les événements sont présentés : les invités sont largement traités de façon similaire, et libres de leurs propos qui ne sont donc pas déformés par les journalistes.

- Les critères : la comparaison a été effectué en fonction de la provenance des invités, selon 5 catégories : gouvernement, majorité présidentielle hors gouvernement, Mouvement démocrate, Parti socialiste et apparentés, autres partis politiques (FN, Verts, PC, etc.).

- La période : l’analyse a porté sur la période du 15 novembre au 15 décembre inclus. Cette période a été choisie en raison de sa richesse en événements politiques : conflits sociaux, période pré-électorale, événements de politique extérieure, création d’un nouveau grand parti politique (MoDem), sortie du livre de Ségolène Royal, remous au PS, congrès national de plusieurs autres partis, etc. De ce fait, la grande majorité des invités matinaux de ces quatre chaînes de radio ont été des personnalités politiques.

Il est important de souligner que cette analyse est largement qualitative et non statistiquement pleinement significative. Pour plus de rigueur, il faudrait bien entendu effectuer cette étude sur une plus longue durée en ajoutant d’autres critères que je commenterai par la suite. Néanmoins, la comparabilité des émissions et le nombre d’invités permet de tirer un certain nombre de conclusions avec un faible risque d’erreur.

Les résultats

Les résultats bruts de cette étude sont résumés dans le tableau suivant :

Gouvernement

Majorité

MoDem

PS

Autres partis

RTL

(JL Aphatie)

6

1

0

5

0

Europe 1

(JP Elkabach)

6

3

0

5

0

RMC

(JJ Bourdin)

10

4

1

2

1

France-Inter (N Demorand)

7

1

1

5

0

Total

29

9

2

17

1

L’analyse

La première chose qui frappe à la lecture des résultats est bien sûr la sur-représentation d’invités du gouvernement. À eux seuls, ces invités représentent environ la moitié du total. Quand on ajoute à ce nombre celui des représentants de la majorité hors-gouvernement, on arrive à environ les deux-tiers, proportion recommandée par le CSA (mais dans un ratio plus équilibré, un tiers gouvernement, un tiers majorité, un tiers opposition).

Face à cette présence massive de membres du gouvernement, la réplique est quasi-exclusivement donnée par des invités du Parti socialiste. La seconde caractéristique de cette analyse est en effet l’absence quasi-totale de représentants des autres partis politiques, malgré l’actualité politique importante les concernant. On peut d’ailleurs penser qu’en l’absence du congrès fondateur du Mouvement Démocrate pendant la période considérée, le nombre d’invités de ce parti aurait sans doute été diminué de moitié, au moins.

La couverture politique des grandes radios généralistes, telle qu’elle apparaît lors de leurs émissions phares, se traduit donc par une parole très généreusement donnée aux représentants du gouvernement, et par une vision uniquement bipolaire du paysage politique (UMP et apparentés contre PS). Si la présence de nombreux représentants du gouvernement est parfois compensée par celle de représentants syndicaux (ouvriers et patronaux, les second en moindre proportion), 30 à 40 % des électeurs français, qui ne votent pas pour les deux partis principaux, ne sont eux quasiment jamais représentés par leurs élus dans ce type d’émission.

Et les autres média ?

Mon intention première était d’effectuer une analyse comparable sur un certain nombre d’émissions-clés, à forte audience, des chaînes de télévision : journaux d’information du soir, grand journal de Canal+, etc. Malheureusement, ces émissions n’étaient pas disponibles en libre accès sur la période considérée (les archives sont généralement disponibles sur les quinze derniers jours). Cette étude sera donc effectuée pour le mois de janvier. Néanmoins, une analyse très rapide des informations disponibles a permis de noter quelques éléments communs :

- Pour une émission à invités politiques comme Le Grand Journal de Canal+, comparable dans son concept aux émissions radio analysées précédemment, les invités se répartissent dans les différentes catégories définies ci-dessus de façon très similaire aux matinales des radios : surabondance de représentants du gouvernement, et quasi-absence de représentants hors UMP-PS.

- Pour les grands journaux d’information du soir, on retrouve en première approximation environ deux reportages centrés sur le président de la République, deux sur le gouvernement, et un peu moins d’un pour l’opposition (PS quasi-exclusivement) par journal.

Quant à la presse écrite, l’excellent site de Jean Véronis (http://sites.univ-provence.fr/veronis/Presse2007/ ) permet d’effectuer une analyse intéressante de la présence médiatique des principaux leaders politiques dans la presse quotidienne. Le critère considéré est ici le nombre de citation de ces personnalités dans les différents articles parus. Il n’y a donc pas de critère d’importance (« titres », « unes »), mais plutôt une image globale du « buzz » des différentes personnalités.

Au cours de la période disponible sur son site actuellement (11 au 18 décembre inclus), sur environ 1 150 citations, j’ai ainsi pu constater la répartition suivante :

Nicolas Sarkozy : 40%

Membres du gouvernement : 35 %

Membres du PS ou apparenté : 13 %

Membres du MoDem : un peu plus de 4 %

Membres de la majorité présidentielle : 4 %

Membres d’autres partis : environ 3,5 %

Il faut noter dans cette répartition quelques biais, dus à l’absence de certaines personnalités non encore répertoriées dans le moteur de recherche (comme JF Copé pour la majorité présidentielle par exemple). D’autre part, certains membres du gouvernement s’expriment aussi en tant que responsables de partis (Hervé Morin par exemple). Le pourcentage de citations de membres du gouvernement est donc sans doute légèrement surestimé, tandis que celui des membres de la majorité présidentielle est assez nettement sous-estimé. Plusieurs personnalités du PS ne sont aussi pas répertoriées, mais d’autres sont encore considérée comme PS alors qu’elles interviennent comme responsables en dehors de ce parti (comme Dominique Strauss-Kahn).

 

Ces réserves une fois indiquées, on peut cependant noter que la proportion de citations de personnalités du pouvoir en place dans la presse quotidienne atteint environ 80 %, proportion qui paraît assez similaire à celle entre-aperçue dans les journaux télévisés du soir.

Conclusions

L’objectif de cette analyse très préliminaire était de vérifier si le ressenti, souvent exprimé par de nombreux internautes, d’un « matraquage » médiatique en faveur d’un camp politique, était effectivement corroboré par les faits. En effet, les données très exhaustives du Conseil supérieur de l’audiovisuel ne tiennent pas compte de l’indice d’écoute, et donc de l’impact réel des interventions et reportages des émissions analysées (ce qui serait tout à fait réalisable en utilisant les données de Médiamétrie). Pour circonvenir cet inconvénient, il était donc intéressant de s’intéresser à un nombre certes plus restreint d’émissions, mais dont l’audience et l’impact sont importants.

Effectuée dans un premier temps au niveau des grandes radios généralistes, ces mesures tendent à confirmer le déséquilibre ressenti. La surreprésentation constatée de représentants du gouvernement, et la très forte sous-représentation de personnalités situées en dehors des partis dominants ne peut que renforcer les thèses de maîtrise des médias par des intérêts proches du pouvoir. Il est notamment frappant de constater la très faible représentation du nouveau troisième parti politique français, lancé au cours de la période analysée. Ceci tend à étayer l’analyse exprimée récemment par Alain Duhamel dans une chronique de Libération, où celui-ci indique « François Bayrou avait envisagé d’observer une année de silence après la victoire de Nicolas Sarkozy. C’était inutile, les médias s’en chargent. Depuis le 6 mai, Bayrou n’existe plus à la télévision. La presse sérieuse l’enterre, les médias de masse l’ignorent. Bayrou a disparu  ».

(http://www.liberation.fr/rebonds/chroniques/chronique_politique/297358.FR.php).

Pour autant, il faut se garder d’interpréter de façon définitive les résultats de cette étude encore très succincte. Au-delà de la nécessaire analyse des émissions de télévision, qui ont le plus fort impact auprès du public, deux questions encore non résolues se posent :

· cette situation est-elle nouvelle ?

· cette situation est-elle comparable à celle qui prévaut dans les autres démocraties européennes ?

Pour répondre à la première question, il faudrait analyser les résultats obtenus à partir d’émissions diffusées, par exemple, peu après l’élection de Jacques Chirac en 1995 et 2002, et après le changement de majorité politique en 1997.

Quant à la seconde, l’idéal serait donc d’étudier les résultats pour des émissions comparables chez nos voisins allemands, britanniques, espagnols et italiens, par exemple.

Enfin, il serait aussi très intéressant de regarder la représentation politique sur les principaux sites d’information internet, afin de voir si celle-ci, au sein de médias a priori moins liés au pouvoir, est fondamentalement différente.

Si ces premiers résultats laissent entrevoir l’existence possible d’un problème au sein des médias français, ce qui peut expliquer le malaise ressenti par nombres d’électeurs, il faut néanmoins être prudent avant de conclure à un véritable déni de démocratie.


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58 réactions à cet article    


  • Traroth Traroth 19 décembre 2007 16:43

    Non, mais c’est pas vrai, en réalité. Sarkzoy a dit que les médias était impartiaux, c’est donc la vérité, forcément...


    • ju ju 19 décembre 2007 21:34

      forcément...

      En parlant de forcément et en rapport avec le sujet de l’article, voir le très bon documentaire de Pierre Carles : JUPPÉ, FORCÉMENT... (le documentaire date de 1995)

      Petit résumé du documentaire :

      « Comment s’exerce la démocratie quand un ministre en fonction, secrétaire général d’un parti politique de première importance, brigue la mairie d’une grande ville de province ? Comment les médias locaux traitent-ils l’illustre parachuté ? Que devient le beau principe de l’égalité de traitement entre les candidats ? Juppé, forcément... décortique une campagne électorale à travers le regard des journalistes et montre à quel point la politique, comme le reste, fonctionne à deux vitesses, »selon que l’on soit puissant ou misérable..."

      Texte très facilement applicable à la dernière élections présidentielle en changeant quelques mots :

      Comment s’exerce la démocratie quand un ancien ministre, président d’un parti politique de première importance, brigue la fonction de président de la République ? Comment les médias nationaux traitent-ils l’illustre parachuté ? Que devient le beau principe de l’égalité de traitement entre les candidats ? Sarkozy, forcément... décortique une campagne électorale à travers le regard des journalistes et montre à quel point la politique, comme le reste, fonctionne à deux vitesses, « selon que l’on soit puissant ou misérable... »


    • jps jps 20 décembre 2007 10:17

      il n’y ’a pas que le quantitatif à prendre en considération mais aussi le qualitatif, et également le non-dit : http://poly-tics.over-blog.com/categorie-1257952.html


    • snoopy86 19 décembre 2007 17:02

      @ Voltaire

      Je ne résiste pas au plaisir de me faire moinsser avant Lerma :

      La seule formation qui soit correctement représentée en fonction de son poids (4 députés) dans votre étude, c’est le Moudem...


      • vivelecentre 19 décembre 2007 18:12

        ET encore, vous surestimez artificielement le modem de 25% ! au derniere nouvelle, il n’ya que trois deputés modem à l’an et si Bayrou qui est contre le cumul des mandats demissionne en cas d’election à Pau, il y en aura plus que deux...


      • vivelecentre 19 décembre 2007 18:18

        «  »« La création du Modem est un événement majeur de la politique nationale »«  »

        un non evenement !! simplement un tour de passe passe pour remplacer l’udf ou certain ne voulaient pas rentrer dans le moule bearnais

        si vraiment vous croyez ce que vous dites , c’est que votre tour de tête a autant tendance a enfler que celui de votre patron !!

        La creation du Nc et du Modem sont les deux plus important non evenement de l’année 2007 !!!

        Il s’agit juste d’un redecoupage de feu l’udf et la revolution centriste euh centrale soit disant hors du clivage droite qauche, une nouveauté qui date de ....1965 avec Lecanuet !!

        Si vous avez envie d’y croire, c’est vrai qu’il y en a eu d’autre avant vous !!


      • FrihD FrihD 19 décembre 2007 23:00

        En fait 4, c’est 133% de 3, et non 125%. Je crois malheureusement que vous comptez comme nos nos ministres font notre budget :D .


      • vivelecentre 20 décembre 2007 00:24

        J’ai parlé de 25% pas 125 !

        4 c’est 100% de 4

        3 c’est 75% de 4

        100 - 75 = 25 , camarade orange !!


      • tvargentine.com lerma 19 décembre 2007 17:13

        Vous dites « j’ai choisi les quatre chaines de radio généralistes les plus connues : »

        A l’heure d’internet et de la web-radio c’est faire beaucoup de bruit et valoriser un peu trop c’est 4 radios que pas grand monde écoute

        Encore un article pour ne rien dire

        Moi j’écoute http://www.radioparadise.com

        et vous ?


        • BuZardinho BuZardinho 19 décembre 2007 17:17

          « Que pas grand monde écoute »... ah bon... Mais une chose est sûre trop de monde vous lit.



        • Hervé Torchet 19 décembre 2007 17:21

          C’est édifiant et scandaleux, merci de le signaler. smiley


          • Imhotep Imhotep 19 décembre 2007 17:47

            Cet article fort édifiant et intéressant et particulièrement inquiétant.


            • morice morice 19 décembre 2007 17:51

              Seb59 : si on les voit pas c’est parce que devant y’a un paravent. 1,69 m de haut le paravent. Mais ça suffit pour cacher tout le reste. Mais celui là est toujours en PREMIER. Ça vient, là, où il faut expliquer autrement ? Souvent un paravent ça n’a rien à dire d’important. C’est le cas. Mais il est toujours DEVANT. Vous allumez votre télé, qui habite dedans ? L’opposition ou le squatteur en chef ? Arrêtez de joeur au c... ça devient risible à ce stade.


              • marc berger marc berger 19 décembre 2007 17:51

                Trés bon article ! Malheureusement je vois mal comment il pourrait en être autrement. Nous vivons dans une société où la majorité des médias n’ont de libertés que celles octroyées par ceux qui les possèdent !

                Heureusement le web existe, mais je doute que la majorité des français puisse se permettre d’aller rechercher l’information sur le net !

                Au plaisir de vous lire

                marc


                • chris chris 19 décembre 2007 17:53

                  Cet article, d’un intérêt quasi nul (et encore je suis bon prince) ou l’art de comptabiliser des carottes et des navets... Allez, je choisis une bonne quinzaine de jours , mettez moi donc 4 radios, une émission de télé, quelques liens internet et notre grand philosophe éclairé nous pond une analyse d’une insipidité rare pour en conclure que les Le Pen, Bayrou et autres Buffet ont disparu du PAF !

                  Mais est ce vraiment un mal ?

                  Quant à égaliser l’exposition médiatique de personnalités politiques aux audiences électorales diverses et variées, c’est tout simplement absurde et sans aucun intérêt, comme celui de l’existence de cet article.


                  • Philippe D Philippe D 19 décembre 2007 17:55

                    Tout d’abord on peut constater que les 4 radios citées ont des résultats assez identiques. Cela peut s’expliquer car les radios font de l’actualité immédiate et traitent pratiquement des mêmes sujets en même temps.

                    Dans la période que vous analysez, l’opposition, PS n’a pas eu énormément d’actualité, mis à part la sortie du livre de S. Royal qui a du être l’invitée des 4 radios.

                    Pendant les grèves SNCF / RATP j’ai souvent entendu les différents représentants syndicaux. Il est vrai qu’ils sont difficiles à placer dans votre tableau mais ils représentaient au moins à cette période 1 forme d’opposition au gouvernement, qui lui aussi était pressé de s’expliquer sur les négociations en cours (Xavier Bertrand et René Soubie ont été très présents à cette période)


                    • Imhotep Imhotep 19 décembre 2007 18:10

                      La création du Modem est un événement majeur de la politique nationale. Le 3é parti de France. Il a été traité dans les journaux par dessus la jambe. Le JDD a traité en 1ère page de Ségolène Royal et avec des grandes pages. Le parti de Jean Marie Bocquel qui doit représenter environ 3 adhérents a eu droit à deux pages ailleurs alors que le Modem une demi page. Dans Libération le même jour le lundi il y a eu pas moins de 7 articles sur Royal et le PS et 2 seulement sur le Modem dont un des deux était la compilation des insultes dans anciens UDF contre Bayrou. Le Figaro 9 articles pour la majorité et un seul sur Bayrou...


                    • Philippe D Philippe D 19 décembre 2007 18:25

                      A part Bayrou qui peut s’exprimer au nom du Modem ?

                      Et il ne peut pas être présent le même jour à 8h30 sur les 4 radios citées non ?


                    • snoopy86 19 décembre 2007 19:01

                      @ imhotep

                      « La création du Modem est un événement majeur de la politique nationale »

                      L’événement politique majeur c’est la renaissance du PDER, lundi, ici-même, sur Agoravox, un parti qui rassemble depuis prés de 50 ans tous les déçus de la gauche et les sceptiques de la droite.

                      Trés forte implantation en Bourgogne, en Languedoc-Roussillon et en Poitou-Charentes. Parti européen, comportant immédiatement des adhérents belges et suisses.

                      http://www.youtube.com/watch?v=ZrbT9e42IHA

                      http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=33157

                      Seul bémol, il semblerait qu’en Poitou-Charentes, comme chez d’autres, des ambitions personnelles se manifestent de manière....furtive


                    • Philippe D Philippe D 19 décembre 2007 19:48

                      @ Snoopy

                      J’ai suivi votre lien et je msuis trouvé une chouette idée de cadeau à souffler l’air de rien à ceux qui voudraient me faire une surprise qui me fasse plaisir.

                      L’article m’avait échappé, dommage.


                    • morice morice 19 décembre 2007 18:22

                      Imhotep, respectez les règles et arrêtez de balancer des articles en post, c’est énervant. Quel que soit le contenu ! vous allez finir par fiche en l’air le principe de parution ,et empêcher aussi les commentaires. Ç’est déjà la deuxième fois, c’est deux de trop !


                      • Imhotep Imhotep 19 décembre 2007 18:30

                        A ce que je vois vous avez fait supprimer le commentaire donc votre commentaire est ici nul et non avenu.


                      • snoopy86 19 décembre 2007 18:30

                        C’est vrai imhotep, faîtes comme Morice ou Taverne, publiez vos articles au lieu de les balancer en commentaires ; 2-3 par jour, pas plus...


                      • Imhotep Imhotep 19 décembre 2007 18:31

                        Je ne vous ai pas lu après le même exercice d’un certain Dugué.


                      • Imhotep Imhotep 19 décembre 2007 18:34

                        @ snoopy Effectivement je ne le ferai plus. mais dans ce cas précis c’était par flemme de reprendre des arguments et non pour mettre un article. Cela correspondait à un raisonnement et non à la volonté de caser quoi que ce soit. Mais j’arrête là car cela devient - et j’y prends part - du hors sujet qui prend trop de place et nuit à cet article qui mérite mieux.


                      • snoopy86 19 décembre 2007 19:03

                        @ imhotep

                        C’était une boutade où vous n’étiez pas le plus visé...


                      • C.C. C.C. 19 décembre 2007 18:44

                        Et sur Agoravox, sans aucune malice de ma part, avez vous fait le test ?

                        Dans un autre style, avez vous compté le nombre de unes du très peu sarkozyste Marianne consacrées au bruyant locataire de l’Elysée plutôt qu’à son opposition ?

                        Si je suis d’accord avec vous (et d’autres) pour trouver Sarkozy, et dans une moindre mesure son gouvernement (sauf Fillon smiley ) trop présents dans les médias, il me semble qu’il y aurai moins d’écho si il y avait un peu plus de bruit autour ...


                        • Proudhon Proudhon 19 décembre 2007 19:57

                          En fait sur Agoravox, c’est pas du Sarko que l’on bouffe le plus. Et quand on en bouffe c’est plus souvent contre lui que pour lui. Par contre qu’est ce qu’on bouffe comme anti-Chavez.

                          On croirait presque à du parti-pris.


                          • Yves Rosenbaum Yves Rosenbaum 19 décembre 2007 20:03

                            A Voltaire,

                            votre analyse est une démarche fort intéressante, qui révèle d’indiscutables inégalités de représentativité. Je pense également que les lacunes de votre enquête - que vous avez au demeurant scrupuleusement présentées et analysées, ce qui est tout à votre honneur - ne peuvent remettre en cause le constat général : la sur-représentation du gouvernement et la sous-représention de l’opposition « hors-PS ».

                            Et pour terminer une petite question. Pardonnez l’ignorance d’un belge à ce sujet (mais il tente de se soigner smiley ), mais pourriez-vous m’expliquer succintement la tendance politique généralement attribuée aux radios concernées par votre étude ?


                            • ZEN ZEN 19 décembre 2007 20:29

                              La radio, comme la presse, ne s’intéresse qu’aux trains qui déraillent, pas à ceux qui arrivent à l’heure...


                              • Rabelais Rabelais 19 décembre 2007 21:06

                                Très bon article, qui a le mérite de chiffrer ce que nombre d’entre nous ressentons.

                                Pour des raisons professionnelles, j’observe ce déséquilibre/contrôle des médias avant, pendant et après une OPA, dont c’est une clé de la réussite. Intéressant.

                                Je vais réfléchir à d’autres analogies éventuelles, et éventuellement ferai un papier là-dessus.


                                • lilyy0971 19 décembre 2007 21:21

                                  Excellent article. L’analyse met en avant la bipolarisation de l’opinion politique que doit souhaiter M. Sarkozy grand admirateur du modèle américain avec l’antagonisme démocrates / républicains. A croire que les médias veulent formater la pensée dans ces 2 moules : gouvernement / opposition - bons / gentils. Quelles tristesse pour la démocratie et pour la diversité des opinions. L’extrême droite a été avalée par l’UMP, le Modem est en train de l’être, la gauche n’est qu’un épouvantail qui s’agite dans son coin, sans parler de l’extrême gauche ...


                                  • drzz drzz 19 décembre 2007 21:25

                                    Et le déséquilibre entre le journalisme citoyen et le journalisme professionnel ? smiley

                                    http://leblogdrzz.over-blog.com/article-14777623.html



                                    • Jocrisse Jacques 19 décembre 2007 21:29

                                      Cher Maître,

                                      Vous avez effectué un gros travail objectif qui ne fait que confirmer la course à l’audience des grandes radios généralistes. Ne perdez pas de temps avec LCI, LCP, I Télé et les chaines nationales = même résultat (au pif, plus grave)


                                      • moebius 19 décembre 2007 21:47

                                        Absolument subjectivement en mélomane et avec mes seules oreilles qui tentent... la rumeur ou le bruit dominant sonne plutot clairement la note de l’opposition indépendamment de la sticte mesure des présences tonitruantes aux antennes nettement en faveur du concerto majoritaire. Cette inégale partition joue t’elle mieux la partie de l’opposition ?. Elle y gagne ! ne serait ce deja pour en dénoncer les couacs.


                                        • brieli67 19 décembre 2007 21:53

                                          même 3o micros de tendus ne changeraient rien à votre centre

                                          Les rad-socs se battaient sous les préaux ! Vous que des déclamations de bureau... Quel fantassin que vous faites Arrouette ! Changez donc de pseudo ou aiguisez votre rapière.

                                          C’est à vous de répondre à votre compagnon de route LERMA ou au bleu West. qui ont tourné casaque.

                                          vous en êtes où vous ?


                                          • Bernard Dugué Bernard Dugué 19 décembre 2007 23:31

                                            Bonsoir,

                                            Je vais m’inscrire en faux contre le fond de cet article. La représentativité des partis politiques importe peu, puisque ces gens n’ont rien à dire. Il faut voir les discours de Hollande Bayrou etc... insignifiant. Alors pour ma part, je dirais que le temps d’antenne alloué aux politiques n’a aucune importance particulière, du moment que les différences s’expriment. Le nerf de la démocratie, c’est le neurone des gens sensés, intelligents et pertinents, on ne les entend pas, par la faute d’une médiarchie qui croit que les masses veulent bouffer de la merde


                                            • Black Ader 19 décembre 2007 23:57

                                              Le probléme surtout, c’est le manque de journaliste UMP et FN dans les média.


                                              • ddacoudre ddacoudre 20 décembre 2007 00:10

                                                bonjour voltaire.

                                                Intéressante ta démarche, il fallait le faire même si elle est succincte comme tu l’indiques.

                                                la « guerre » de la communication pour la conquête des cerveaux et indissociable de la partialité de ceux qui choisissent l’information à diffuser, ce choix est hautement politique car il va rebondir de médias en médias se propager dans la population qui le répercutera pour alimenter les discutions de son quotidien et les recevra comme une nourriture de l’esprit pour alimenter sa réflexion.

                                                ainsi chaque acteur politique se place dans ce jeux de résonance politique et « audimatique » autour d’une bipolarisation de la vie politique tiré du vote utile au premier tour, qui a un tant soit peu miné la pluralité politique reflet de la diversités des opinions et support de la démocratie, et qui s’acroît de la tendance de la télé réalité qui impose des shows aux hommes politiques et la « peoplerisation » qui en font des garant d’audimat.

                                                je n’imagine pas que l’information puisse être indépendant, sinon ce qui la commente et la choisissent sont d’une autres planète. mais leur partialité ne doit pas les conduire aux mensonges sinon l’on passe de l’information à la manipulation.

                                                pour avoir une information pluraliste il faut donner arbitrairement un temps d’antenne à chaque parti politique, car la seule loi du marché n’est d’aucune garantie vers une information pluraliste,puisqu’elle est de fait un choix politique, et elle ne fera jamais une place à ses opposants, si ce n’est que pour entretenir l’illusion d’une impartialité. Pour ma part je trouve sain que les préférence politiques s’affichent, je préfère cela à l’hypocrite apolitisme qui se range toujours du coté du dominant du moment.

                                                chose que tu devrais vérifier en regardant les invités de ces émissions sous Mitterrand.

                                                l’information revêt une trop grande importance pour ne pas organiser l’expression des partis politiques nous n’en sommes pas là, alors chacun use de ses affinités et de ses solidarités idéologiques ou d’intérêts et se glisse dans les concepts médiatiques du moment car sans cela il n’existe pas, mais en retour il faut qu’il donne du grain à moudre qui lui garantira une prédominance.

                                                il y a un espèce de copinage implicite que gèrent les conseillés en communication, et au final l’on ne sait plus trop bien qui dirige le choix des informations, celui qui la fait ou celui qui la rapporte.

                                                cordialement.


                                                • Voltaire Voltaire 20 décembre 2007 09:36

                                                  Merci pour vos commentaires.

                                                  Je suis surpris que les principales implications de cette étude préliminaire, à savoir le déséquilibre en faveur des représentants du gouvernement, n’aient pas été réellement commentées. Ce déséquilibre est d’ailleurs d’autant plus flagrant si l’on prend en compte la couverture du président de la république.

                                                  Il faut rappeler que le CSA recommande une répartition équilibrée entre gouvernement, majorité parlementaire et opposition. Si on laisse de côté pour le moment le problème de l’opposition, c’est bien un déséquilibre important entre gouvernement et majorité qui apparait.

                                                  L’implication est que nous passons d’un régime équilibré, présidentiel/parlementaire, à un régime uniquement présidentiel. Régime qui sera d’autant plus renforcé si les récentes propositions de révision de la constitution sont adoptées.

                                                  A ce titre, la position officielle du CSA, de ne pas comptabiliser les interventions liées au président, me semble indéfendable, dans la mesure où le président revandique lui-même la conduite des affaires du pays.

                                                  Il faut de plus se souvenir que le président a fait retirer la poste de président de son parti, l’UMP, afin de conserver la main sur ce dernier.

                                                  On se retrouve donc dans une situation où le président gouverne en direct avec ses ministres, le premier ministre n’ayant plus qu’un rôle de figuration, mais aussi où le principal parti de la majorité et la majorité parlementaire sont privés d’expression. Pour en juger, il suffit de se souvenir de l’importance médiatique qu’avaient avant l’élection de Mr Sarkozy le président de l’assemblée, JL Debré (le président actuel, Bernard Accoyer, étant inexistant), et le président de l’UMP lui-même (comparé avec le rôle de Mr Devedjan...).

                                                  Le déséquilibre constaté de la représentation médiatique au sein même de la majorité témoigne d’une concentration des pouvoirs dans les mains du président de la république et de ses ministres, donc de l’executif, au détriment du parlement et des partis politiques.

                                                  A ce titre, ce sont donc les députés et représentants de l’UMP qui devraient être les premier à se plaindre de cette dérive.

                                                  Quant au problème de la représentation du MoDem, qui semble avoir fait l’objet de nombreux échanges de commentaires, la surprise provient principalement du faible echo médiatique donné à la création d’un nouveau grand parti politique populaire lors de la période analysée. Pour juger de sa représentativité, il faudra attendre un peu, en fonction des prochains résultats électoraux, et comparer sa médiatisation avec celle des partis similaires, comme les libéraux démocrates anglais.

                                                  POur répondre à Yves Rosenbaum, je connais mal la couleur politique des radio étudiée. Europe 1 est plutôt considérée à droite, France-Inter plutôt de gauche mais bien sûr aussi liée au pouvoir car c’est une radio publique, et les autres ont aussi des actionnaires étrangers me semble t-il. Et tout état de cause, je ne suis pas certain (contrairement aux émissions télé et aux journaux de la presse écrite) que cela ait eu une influence déterminante sur les résultats de cette étude. Il me semble que c’est surtout l’évolution du système politique français qui est à l’origine du déséquilibre constaté, ainsi que la vision traditionnellement bipolaire de la politique des principaux journalistes politiques.


                                                  • JP 20 décembre 2007 12:46

                                                    « France-Inter plutôt de gauche » ... on ne doit vraiment pas écouter le même France-Inter !


                                                  • Jocrisse Jacques 20 décembre 2007 14:57

                                                    JP Vous n’écoutez jamais Mermet ?


                                                  • Jocrisse Jacques 20 décembre 2007 15:03

                                                    Parway

                                                    Ce sera violent ? Et remplacé par quoi ou qui et pour faire quoi et comment ?

                                                    Vous pouvez développer un peu SVP ?


                                                  • ddacoudre ddacoudre 20 décembre 2007 19:47

                                                    Bonjour voltaire. Merci de ta réponse que je partage.

                                                    Tu poses le problème que débat « citoyen » dans son dernier article, il y a t-il une déperdition de la démocratie (L a démocratie est-elle menacée ?). J’y fais un commentaire dont je te colle quelques extraits.

                                                    ............. « Le fait que chaque citoyen puisse élire un représentant n’est pas l’exercice de la souveraineté populaire, s’il ne dit pas à ce représentant ce qu’il attend de lui dans les affaires publiques, c’est seulement de la délégation de pouvoir.

                                                    La participation des citoyens aux décisions des affaires publiques passe obligatoirement par des moyens d’expressions, soit direct le référendum ou relayé les partis politiques.

                                                    Ils sont donc directement les lieux où les citoyens peuvent faire part de leur point de vue personnel, et il faut donc qu’il y ait une facilité de moyens pour cet exercice de l’expression populaire.

                                                    Le pluralisme politique est donc un bon indicateur de l’état de santé d’une démocratie, comme le nombre d’adhérents des partis qui sont indicatifs de possibles débats.

                                                    Par contre le vote majoritaire un frein au développement des petits partis, et en ce sens les grands exerce leur position de dominant, au nom de l’efficacité. Comme l’on peut comprendre qu’il est plus facile de diriger quand l’on est le chef tout puissant, comme dans les entreprises ou tous les systèmes totalitaires que le chef se face élire ou nom, comme dans un groupe animalier.

                                                    Ainsi la démocratie s’éloigne du système animalier, mais elle le recréera en permanence si l’on écarte les citoyens du débat et si l’on ne lui donne pas les moyens d’être « intelligent » c’est-à-dire de disposer des tenant et aboutissant de son monde socio économique, pour exercer sa souveraineté, sinon il s’en référera à ceux qui en sont détenteurs du savoir ou qui parleur réussite atteste de leur « intelligence » et peuvent donc suivre de hautes études et donc déléguera son pouvoir souverain à une « élite ».

                                                    N’est ce pas étrange d’en être revenu dans l’esprit au temps du vote censitaire, les citoyens n’élisent plus que les dominants systémiques à qui ils délèguent leur pouvoir souverain, et qui leurs expliquent qu’il faut que l’état interviennent le moins possible dans les affaires publiques pour ne pas gêner la loi du marché, comme au plus beau temps de la loi chapelier, qui pour faciliter la libre entreprise avait interdit le droit de coalisions, voie sur laquelle nous entrons tout doucement avec le rejet du conflit social par l’intermédiaire de la défense des intérêt particulier via les organisations syndicales et autres qui sont eux Aussi l’exercice de la souveraineté populaire, et qui n’est pas en contradiction avec le vote de la représentation collective.

                                                    L’émancipation de la population qui n’est pas seulement l’instruction, mais l’éducation citoyenne incluant l’histoire sociale et économique, est un facteur du renforcement de la démocratie. Nous l’avons vu ces dernières années ou les dirigeant se font élire, non sur des idéaux mais autour des échecs de leurs politiques, la lutte contre le chômage, la lutte contre l’insécurité, la lutte contre la pauvreté, la lutte contre la fracture et ils reconduisent ceux là mêmes qui sont à l’origine de leur maux et s’étonnent de ne pas y voir d’amélioration.

                                                    Cela car la majorité des citoyens désertant tous les lieux de débats se retrouve dans le monde associatif car plus à leur porté « intellectuelle » et surtout plus proche de leur existence car toutes les stratégies géopolitiques leur échappent de fait car ils ne peuvent en être informé. Il c’est donc recréer un monde d’initiés politiques et économiques dont les élites sont décriés ou encensés, mais qui semble bien coupé de la majorité de la population, le paradoxe du vote pour la constitution européenne en est l’exemple, et dont l’élection de Mai semble montrer qu’elle s’éloigne des partis, qui sont les lieux d’expressions directe de tous citoyens, pour rechercher un chef salvateur, le dominant animalier. Durant la campagne il était clair que Royal ou Sarkozy s’étaient émancipés de leurs partis et parlaient en leur nom.

                                                    Le rôle des médias télévisuels dans tout cela se veut de ramener le débat politique à une cours de récréation où des bandes rivales s’affrontent dans des caricatures plus ou moins édulcorées et concours à la dévalorisation du politique, le français passe en moyenne 3h ½ devant la télé La presse d’opinion n’a presque plus de lecteur 1 sur 6 et passe y consacre en moyenne 23minutes.

                                                    Je ne vais pas rappeler le type démission télé visuelle, mais peut -être dire que le journal le plus lu est l’Equipe. Et ce n’est pas la « peoplerisation » des hommes politiques qui va renforcer la démocratie, cela nous renvoie au culte de la personne et non pas au débat des idées.

                                                    Nous sommes donc loin de la démocratie ou la souveraineté du peuple s’exprime par le débat ou le référendum. Notre démocratie par délégation s’essouffle, et ce n’est pas seulement les institutions qui en sont la cause.

                                                    La plus grande menace est le développement de l’ignorance citoyenne et laïque qui se remplace par des « savoir clos » issus de communautarisme et de reconnaissance du ventre (nourriture) aux lois économiques qui remplacent le débat et s’imposent comme science de fait.

                                                    La démocratie qui invite le peuple à prendre les décisions de son existence sans s’en remettre à un dominant personnifié ou systémique exige de savoir d’où nous tenons le produit de notre vécu, donc notre histoire. En l’absence de cela nous développerons nos comportements instinctifs et donc la soumission au plus fort que soit.

                                                    Et le plus paradoxal c’est d’entendre beaucoup de personnes qui se disent démocrate, développer la normalité de ce comportements, ce en quoi elle ont raisons, sauf que la démocratie est une invention culturelle ou le peuple se veut « choisir » les règles auxquelles il se soumettra, et s’oppose donc à cette normalité et indique puisque nous le pensons, que cela peut exister.

                                                    Mais la démocratie est comme toutes nos œuvres humaines si on ne l’entretient pas elle se désagrége, et l’on retrouve nos instincts, le tyran guide du groupe »......

                                                    Ce glissement vers le chef charismatique est donc un recul de la démocratie bien que les institutions supposées la garantir soient en place, c’est ce que tu dis en rappelant ceux dont l’on ne parle plus.

                                                    Le glissement vers l’autoritarisme est évident puisqu’il s’affiche chaque fois que le président intervient en rappelant qu’il décide et tranche, mais il est très habile chaque, c’est pour cela qu’il nous mènera vers la fascisation en nous expliquant que c’est la version moderne de la laïcité. Mais je ne le rends pas responsable de cela, il n’en sera que l’acteur exécutant une tendance qui se développe dans les esprits. Donc rien de surprenant en ce déséquilibre au bénéfice de l’exécutif en attendant les modification institutionnelle.

                                                    J’ai un jour fait un article sur la fascisation rampante en expliquant que l’on ne décide pas de devenir fascisant (hormis les adeptes du nazisme) c’est lui qui nous choisi car les éléments se posent les uns après les autres, si ce n’était pas comme cela tout le monde s’en rendrait compte. Mais quelle figure il aura, là est la question, mais j’en ai une petite idée quand je vois des pierres de son édifice s’installer toujours pour de justes raisons çà et là.

                                                    Le droit d’expression et une garantie de la liberté dépendant de son utilisation. Les gens ne peuvent penser librement que le résultat de leur apprentissage, s’il ont été élevé par un canard ils pourront librement faire coin coin.

                                                    La garantie et que la diversité des opinions conditionnante organisées puissent être présente sur les supports de la diffusion de l’information, c’est là le rôle fondamental de l’information, et ceci ne peut pas être soumis au marché.

                                                    Car nous qui faisons part de nos idées sur ce site quel poids cela a par rapport aux 3h de télé ingurgité en moyenne par les français à se repasser en boucle les thèmes sécuritaires sous toutes les coutures des infos aux télé films qui les emmèneront vers l’élimination de l’autre car il ne seront plus en même d’en percevoir l’étrangeté et l’ineptie.

                                                    Alors oui la présence surnuméraire de l’exécutif prépare les esprits au passage incontesté au président de la république guide du pays, mais si cela se fait c’est que les esprits y seront prêt, et cela fait longtemps qu’on les y préparent en disant que l’état se gère comme une entreprise, ce qui implique d’accepter un patron. Cordialement.


                                                  • JP 21 décembre 2007 16:11

                                                    Je l’écoutais et l’appréciais (les dernières 20 minutes car je quitte mon travail trop tard pour l’écouter intégralement), mais suite à son changement d’horaire de diffusion -15H30- je n’en ai plus l’occasion. Comment censurer sans supprimer ? en déplaçant l’émission vers une tranche horaire où tout le monde est affairé à autre chose qu’à écouter la radio. Alors comme tout gugus qui bosse, j’entends le matin le journal de Mr Cohen, adorateur du Président devant l’éternel et le journal du soir au ton certes, plus libre. Pour terminer, ce n’est pas parce que France Inter diffuse UNE émission ’rebelle’ de Daniel Mermet qu’elle est de gauche ! Cela ressemble presque à une émission alibi. Tout est une question de proportions, de répartition. Vous ne devez pas avoir « mangé » beaucoup de maths, voire d’arithmétique élémentaire, dans votre vie. smiley


                                                  • Dégueuloir Dégueuloir 20 décembre 2007 14:10

                                                    à qui appartient les médias Français........lol.........

                                                    http://cgt.dl.free.fr/pages%20temporaires/presse-francaise.htm

                                                    quand on a compris ça,on peut tout comprendre......... smiley sur « l’impartialité » ou plutôt la « partialité »......


                                                    • Dégueuloir Dégueuloir 20 décembre 2007 14:13

                                                      bon article Voltaire,merci et cordialement !


                                                    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 20 décembre 2007 14:13

                                                      Le monde a tellement changé mais les mentalités ne suivent pas le rythme aujourd’hui ! Des médias il ne reste que le nom, leur nature s’est métamorphosée en l’espace de quelques années...au rythme des nouvelles technologies !

                                                      Il ne reste pas un seul média impartial, il ne reste pas un seul organe d’information au sens propre du terme ! Les journaux, les télévisions, les experts qui parlotent chaque jour dans des conférences souvent restreintes devant un public acquis, les affichages de toutes sortes, les bouches à oreilles des initiés, les bla bla etc. sont une propagande fabriquée par l’Entreprise totalitaire de la Désinformation ! Oui, les systèmes politiques deviennent compacts, monoblocs, résistants et imperméables à la critique ; les médias s’interposent entre ces systèmes et les citoyens mais ils sont complètement acquis aux premiers !

                                                      Sarkozy est un bon exemple, il est partout, il voit tout, il reçoit tout le monde, il fait le tour du monde chaque semaine, il empêche les citoyens de vouloir poser une question, il étouffe la Nation par sa présence physique et son omniprésence médiatique !

                                                      Le monde politique a fini par enrôler le monde scientifique, les peuples sont vaincus et la contestation se meurt !

                                                      C’est la faute à Voltaire !

                                                      MOHAMMED.


                                                      • drzz drzz 20 décembre 2007 14:57

                                                        ça me fascine toujours de voir combien les Français vivent en vase clos. Dans aucun autre pays vous ne liriez un article sur les médias qui se contente de critiquer sans apporter d’exemples venus de L’EXTERIEUR.

                                                        Les Français ont peur de savoir ce qui se fait en Allemagne, au Japon, aux Etats-Unis... smiley

                                                        http://leblogdrzz.over-blog.com



                                                        • Dégueuloir Dégueuloir 20 décembre 2007 17:12

                                                          drzz,pauvre type !!!


                                                        • drzz drzz 20 décembre 2007 16:28

                                                          Le cri d’alarme d’un policier français des banlieues

                                                          http://leblogdrzz.over-blog.com/article-14811353.html



                                                          • misol misol 21 décembre 2007 15:18

                                                            lorsqu’on voit que vous ne rapportez le Modem qu’au nombre de ses députés, et non aux 17 % de votants pour les présidentielles, aux 60000 adhérents de ce parti, et à nos institutions indignes de notre pays, cela parait dommage et montre peu de réflexion politique et démocratique.


                                                            • misol misol 21 décembre 2007 15:22

                                                              lorsqu’on vous lit Imothep on peut craindre pour la démocratie et la tolérance !


                                                              • jzk 26 décembre 2007 09:09

                                                                Apparemment l’auteur n’a pas fait de statistiques en classe mais bon on lui pardonne, on ne peux pas être philosophe et savoir tout faire. Passons...

                                                                Certains hallucinent encore que les « medias » servent uniquement à faire du fric et non à informer ? La télévision est bien un moyen de divertissement, de loisir non ? Idem pour la radio. Si on parle autant de Sarko c’est bien parce que la finalité c’est l’audience. Et l’audience ramène des contrats publicitaires, et donc du fric.

                                                                Faudra vous y faire, les radios existent parce qu’il y a de l’argent à se faire. Si ça vous révolte, faites comme moi, écoutez une radio assiocative à but non lucratif (pas une seule publicité en 24h).

                                                                Si les médias donnent du Sarko à tout va c’est pour moi pour 2 raisons très simples :
                                                                - Bouhou on n’aime pas Sarko quel méchant, mais il y a une curiosité morbide et une passion déchaînée sur chaque article sur lui, suffit de voir le nombre d’articles (qui sont d’ailleurs les plus commentés sur Agoravox) sur ce site. Ah on ne l’aime pas, mais qu’est-ce qu’on en parle !
                                                                - Et inversement, Bayrou et Hollande sont nuls, de vrais losers, ils ne font pas vendre. Ils n’intéressent pas les français, ce sont des fossiles du passé, des mous du slip pas même capable de s’attirer de la visibilité au milieu de la majorité actuelle... Dans ces conditions, pourquoi devrait on leur « tendre la main » pour écouter ce qu’ils ont à dire ?

                                                                Ce sera toujours ça la différence entre Sarko et les pleureuses siciliennes :
                                                                - Sarko ne gémit pas, il va la chercher son élection
                                                                - Sarko ne pleure pas pour apparaitre plus que ses copains à la télé, il va la chercher l’audience
                                                                - Sarko ne pleure pas pour que l’on fasse des lois qui l’arrangent, il les fait

                                                                On peut détester le personnage, il n’en reste pas moins que Sarko est quelqu’un qui a de grosses couilles, et c’est bien pour ça que la majorité l’a préféré aux mous du glands qui squattent le PAF depuis 30 ans.

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