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Le corps quantique

Corps, âme, esprit ou « poussière d’étoiles », de quoi sommes-nous faits vraiment ? Quelle est notre essence fondamentale et le dessein de l’Univers ? Pourquoi notre espèce s’acharne-t-elle tant à faire son propre malheur – et celui des autres vivants ? Médecin endocrinologue (Etats-Unis) et ayurvédique (Inde), Deepak Chopra invite à considérer les interactions corps/esprit et les découvertes de la science quantique pour en finir avec bien des maux « de civilisation ». Ainsi, les maladies « n’existent pas au niveau fondamental de la réalité quantique ».

 

Quand est apparue la première lueur de l’univers – à quand remonte sa vibration primordiale ? Comment est née la contradiction, aussi fondamentale que déconcertante, entre l’ordre et le chaos ?

Donc, « il y a une éternité, la lumière et la chaleur sont apparues dans l’Univers ». La vie est serait née dans la biosphère il y a plus de trois milliards d’années, après que les particules se soient organisé en atomes. Mais d’où sont venues l’intelligence et la conscience sur la terre primitive ? Comment expliquer l’apparition de la complexité de la vie humaine ?

La technosphère est venue bien après, avec l’Homo sapiens, issu de métissages complexes, et son artisanat lithique, voilà cent millénaires environ. Depuis, la conscience réflexive de ce mammifère parlant peine encore à saisir le mystère de ses origines comme celui de l’émergence de l’intelligence dans le monde vivant terrestre...

Les industries de la parole se répandent en jacasseries sur l’oxymorique « intelligence artificielle », c’est-à-dire le « calcul machine » programmé pour remplacer l’intelligence naturelle – dont ce qui reste de la sienne... Mais l’homo numericus abîmé dans son gadget à écran fait de la physique quantique sans le savoir, en « profitant » des connaissances acquises sur les particules et la lumière, dans un Univers où tout, y compris son corps et son esprit ( ?) est intriqué et interagit avec des champs énergétiques.

Mais préfère-t-il collaborer allègrement au suicide numérique assisté de son espèce hyperconnectée et piégée dans sa toile/linceul d’interfaces numériques ?

 

Le champ quantique, « fondement du monde »...

 

Si le monde quantique échappe à tout instrument de mesure, le conférencier et auteur à succès Deepak Chopra n’en invite pas moins à se relier à lui et à s’y fier – plutôt que de se perdre dans le mirage siliconé de l’’in)intelligence artificielle : « La relation entre le corps quantique et le corps physique est un flux d’intelligence créatrice qui soutient tout ce qui existe. La réalité quantique n’est pas celle d’un monde microscopique totalement à l’écart du quotidien. Bien au contraire, le champ quantique est le fondement du monde. »

Max Planck (1858-1947), l’un des pères de la physique quantique, écrivait : « Toute matière provient d’une force et n’existe que par celle-ci. Nous devons présumer l’existence, sous cette force, d’un Esprit conscient et intelligent qui est la matrice de toute matière  ».

Ainsi, « en se reliant à la réalité quantique, on s’éloigne du niveau du problème et l’on se rapproche du niveau de la solution  »... L’on reconnaîtra là une variation de nombre de traditions spirituelles exhortant à l’attente confiante du Bien que l’on souhaite voir se réaliser... Après tout, pourquoi ne pas envisager les choses de la vie dans une perspective quantique, depuis la ligne d’arrivée ?

Donc, le « pouvoir organisateur de la conscience » active notre corps quantique, considéré comme la structure vivante (mais cachée...) de l’Univers. Sans conscience, nous ne sommes rien – et tout est affaire de qualité de conscience...

Nikola Tesla (1856-1943) disait : « Si vous voulez trouver les secrets de l’Univers, pensez en termes d’énergie, de fréquence, d’information et de vibration. » Les « bonnes vibrations », tout le monde comprend au quotidien... Le chiropracteur Frank J. Kinslow, créateur du Quantum Entrainment, invite à considérer la métaphore de l’ampoule électrique : elle ne peut donner de la lumière sans l’électricité qui l’allume. Ainsi , l’électricité qui permet d’allumer l’ampoule serait la conscience inaltérable qui ne peut être localisée uniquement dans le cerveau – elle est hors du temps et de l’espace.

La force curative ne nous est pas extérieure : elle est « notre essence même, la conscience pure ». Pour peu que nous vivions pleinement au quotidien sa permanence en une connaissance intérieure et silencieuse. Ce n’est pas un « pouvoir » que l’on possède : chacun de nous est ce pouvoir lorsqu’ il entre en contact avec sa source.

Dans ce nouvel opus co-écrit avec Jack Tuszynski et Brian Fertig, Deepak Chopra rappelle qu’ «  au niveau quantique, la vie que vous devriez mener existe déjà ; elle attend simplement que vous la contactiez  ».

Persistons-nous à préférer la soif à la Source ?

 

« Libérez-vous de l’illusion, ce qui restera sera la réalité »

 

Ainsi, élever son niveau de conscience et nous relier au champ quantique fait intervenir « la force organisatrice qui empêche les forces complexes de se désintégrer ». Alors, pourquoi ne pas se simplifier la question de la santé en l’envisageant d’un point de vue vibratoire - et depuis son niveau de perfection vitale, non séparable de sa source ?

La compréhension du principe de dualité onde-corpuscule permet de se libérer de l’attachement « maladif » à un ego et un corps souffrants – forcément souffrants. Notre corps n’est pas celui dont on souffre et que l’on remet passivement aux bons soins du médecin : il est porteur de son propre potentiel de régénération – pour peu qu’on le mobilise en nous connectant à notre corps énergétique, la partie vibratoire des particules supposées nous constituer...

En cas de maladie, c’est-à-dire d’erreur d’information, suffirait-il d’émettre en toute confiance un désir de guérison ? Pour le praticien ayurvédique souvent décrié pour la relation qu’il établit entre la mécanique quantique et le processus thérapeutique, «  la guérison quantique est la capacité d’un mode de conscience de corriger les erreurs commises dans un autre mode de conscience. » Le champ quantique «  donne naissance à une activité ondulatoire, c’est-à-dire à des ondulations qui prennent la forme de particules  ».

Pour Deepak Chopra, il s’agit là de «  l’acte créateur fondamental dans le cosmos comme dans votre corps ». Toute chose dans l’Univers est à la fois énergie et forme – l’onde étant la forme la plus élémentaire de la création. La conscience pure est « la source de toutes les vibrations ». Une guérison dite « miraculeuse » résulte-t-elle d’un « saut quantique » produisant une transformation fondamentale dans une sphère plus profonde que celle, observable, des organes, des tissus ou des cellules, c’est-à-dire à la source même de l’existence du corps ?

Quand la qualité de conscience est altérée, le sujet réduit son existence à une vie étriquée dans un corps voué à une durée écourtée, sous perfusion d’une techno-médecine sous influence et conflits d’intérêts : « C’est votre niveau de conscience qui détermine fondamentalement la manière dont vous allez vieillir et les raisons pour lesquelles cela arrivera  »... Ainsi, les maladies dégénératives ou le cancer ne sont que des « fantômes qui s’évanouissent lorsque nous atteignons le niveau de conscience permettant d’exorciser la mémoire défectueuse qui les a produites. » Comme le déplore le praticien ayurvédique, « le concept de corps-machine nous prive de notre humanité essentielle : ce n’est qu’en incluant le corps quantique que nous pouvons savoir ce qu’est tout le corps humain, et pas seulement la partie que nous pouvons voir  ».

Depuis le commencement de notre aventure vitale, l’intelligence du corps « surpasse la capacité de la médecine à l’expliquer intégralement  ». L’énigme fondamentale de l’Univers est bien l’émergence de l’intelligence, issue de la chimie du carbone – pour peu que nous considérions notre corps non comme un « objet physique » à « décarboner » mais comme une « matrice intelligente au sein de laquelle les informations sont en permanence mises à jour ».

La vie est soutenue par une communication intelligente permanente, par une « grande chaîne de la conscience » dont la forme physique de chacun est l’expression plus ou moins aboutie... Ainsi, « nous sommes ce réseau d’informations qui assure notre équilibre » et « se projette dans le monde en prenant la forme de nos organismes, de nos pensées, de nos émotions et de nos actions  ». La conscience serait une « propriété fondamentale de la création, au même titre que la gravité ». Toutes les expériences ont lieu dans la conscience, elle est l’état fondamental de l’existence comme les sages védiques en avaient l’intuition : «  Un des mystères de l’existence humaine est le fait que vous n’éclatiez pas en un nuage d’atomes et de molécules, mais que vous formiez un organisme homogène qui vit, respire et pense. »

Ainsi, le coeur n’est pas qu’une « masse musculaire pulsante » - ni une métaphore au formalisme rhétorique toujours aussi « parlant » : si notre vie dépend d’une série d’événements prévisibles, ceux-ci aboutissent à « un battement de coeur sain ». La pureté de coeur est assurée tant par une qualité de pensées paisibles et harmonieuses que par un réseau vasculaire sans obstruction permettant la libre circulation de l’énergie – ainsi sont les « lois du coeur » interreliées au sein d’un immense réseau vital, du « coeur de l’atome » au « coeur de l’Univers ».

 

« La conscience pure doit devenir un projet  »...

 

Toutes nos cellules, et pas seulement les neurones, « participent au processus créatif qui influence le corps-esprit d’une personne depuis sa naissance ». Notre corps nous « permet d’expérimenter le monde et notre place en son sein  » - la vitalité personnelle et l’énergie gravitationnelle semblent intimement correlées dans le corps énergétique planétaire : « Si vous considérez que c’est le corps quantique qui est votre corps, vous deviendrez immédiatement un être infini, car le corps quantique a la réalité du champ quantique, qui est infini dans toutes les directions ». Suffirait-il de s’entraîner à rester dans la conscience pure, c’est-à-dire dans un état de détente, d’ouverture et de réceptivité jusqu’à l’extinction du mental ? Pour Deepak Chopra, «  la conscience pure doit devenir un projet ». Vivre pleinement l’instant présent en conscience permet d’accéder à une paix profonde dans un niveau de « réalité augmentée » – dont celui du corps quantique reconnu comme la vraie forme physique : « Un nombre infini de possibilités existe dans la conscience pure et l’espace entre les pensées est le portail qui permet d’activer ces possibilités. »

C’est bien cela : l’intervalle entre les pensées est l’accès à cette plénitude de conscience qui prodigue ses présents – la pleine présence curative, notre essence même réalisée dans le Silence parfait, le courant qui alimente l’ampoule électrique... Aussi vrai que l’identification à un ego toujours en manque, tenu comme totalité de notre être, est la source de tous nos maux... La santé et la paix du corps social comme du corps énergétique de l’espèce présumée pensante seraient-elles affaire d’expansion de conscience, d’alignement des coeurs en une juste relation avec la source de toute vie ?

Alors, mysticisme quantique à tout faire, métaphysique, néophilosophie New Age matinée de théosophie ou hygiène mentale, tant individuelle que sociale ?

Si la médecine ou la politique se refusent à franchir le seuil quantique, celui du paradis se préciserait avec cette fenêtre ouverte sur les états de la matière et de la structure d’un Univers encore exploré par la doxa comme s’il nous était une donnée extérieure... Loin de ne concerner que l’infiniment petit, les atomes et les électrons, la théorie quantique se conjugue à toutes les échelles du spectre de l’Univers, de la photosynthèse jusqu’aux errements de l’humanimalité ultraconnectée jusqu'à sa technozombification et au brasillement des corps célestes dans un même processus d’ingénierie cosmique. Les effets quantiques irriguent nos vies dans un monde fait de matière grise (Eddington) comme de matière stellaire et de vide reliés par un courant continu d’intelligence qui ne demande qu’à être réalisée par une énergétique du Réel mise en oeuvre pour le meilleur – non dans la pitoyable jouissance du pire. Nous sommes bien l’origine de notre monde et ce n’est même pas une métaphore.

Deepak Chopra, Jack Tuszynski & Brian Fertig, Le fabuleux pouvoir du corps quantique – vivre plus longtemps et en meilleure santé grâce à la nouvelle science de la vie, Guy Trédaniel éditeur, 288 pages, 21 euros


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51 réactions à cet article    


  • L'apostilleur L’apostilleur 31 octobre 21:33

    La conscience serait une « propriété fondamentale de la création, au même titre que la gravité ».

    Toutes les créations seraient donc dotées de la même conscience ?


    • lephénix lephénix 31 octobre 21:51

      @L’apostilleur
      comme vous le savez, il y a différents niveaux et degrés de conscience comme de qualités de création à l’échelle de l’Univers une excellente qualité moyenne serait une bonne promesse de continuité...


    • ddacoudre ddacoudre 31 octobre 21:37

      bonjour

      avec ton article, que j’ai pulsé cinq étoiles tu ne peux pas espérer foule.

      toute fois tu affirmes des certitudes. la problématique est la suivante. nous ne connaissons pas le monde objectif, celui qui est en dehors de nos perceptions sensorielles et du traitement de notre cerveau. un de nos difficulté est la lenteur de notre cerveau, qui à dû s’extirper au travers de toutes les technologies que nous avons développées pour décupler nos sens et observer le monde. mais il en reste que c’est toujours lui qui pense, et l’I.A. ne pensera pas à notre place.

      comment des particules se transforment pour donner une vie organique demeure la clé, et comme nous ne savons pas nous utilisons cette notion de forces dans laquelle nous baignons bien évidement, dont la dernière interrogation reste la matière noire, et pour nous tu poses le problème comment les utiliser pour vivre mieux et bien, sans toute fois l’inclure sur une terre dont l’espace est fini, et à laquelle se trouveraient confronté une population trop importante. c’est à dire qu’elle est l’autorégulation humaine..

      cordialement. ddacoudre overblog


      • lephénix lephénix 31 octobre 21:49

        @ddacoudre
        merci ! il ne s’agit que d’une « recension » circonstanciée du dernier opus de Deepak Chopra, grand vulgarisateur de savoirs complexes...
        pour décoder le « Réel », il y a plusieurs clés à essayer ça fait un trousseau de premier secours. L’une d’elle est ce que Levi-Straus appelait « l’efficacité symbolique » ce que les religions traduisaient bien avant en axiome psychodynamique : « il te sera fait selon ta foi »...
        en état de conscience pure, l’univers ne nous est pas une énigme extérieure, il y a une longueur d’ondes à trouver, déjà pour la voie thérapeutique proposée par Chopra...
        cordialement


      • Jean Keim Jean Keim 1er novembre 09:09

        Pour comprendre les ‘’secrets de l’Univers’’, il faut au préalable deux conditions :1- qu’il y ait un secret, 2- qu’il y ait le désir de le comprendre.

        Par secret de l’Univers est sous entendu la cause ultime, plus ultime encore que le big-bang, plus plausible que le doigt d’un hypothétique dieu pointé vers une humanité naissante.

        Alors avec quel outil allons-nous procéder ?

        Inévitablement avec notre mode de penser qui va puiser dans des savoirs des réponses qui nous satisferont, qui auront l’heur de nous plaire... ; et bien il n’y aurait donc rien à faire de plus que de compulser tout ce qui a un rapport avec le sujet ? Et qui peut me tomber sous la main, certains iront même jusqu’à écrire un livre qui expliquera les livres lus, livre qui sera suivi de conférences gratifiantes.

        Pourtant s’il y a une source fondamentale créatrice, nous en sommes le produit, le secret est donc en nous mais pas que, il est également dans ce que le monde manifeste ‘’à et dans’’ notre conscience, seulement il ne se révèle pas avec des mots qui proviennent de savoirs ; le secret finalement n’est pas intrinsèquement secret mais intime, il ne peut pas être diffusé ni partagé, car il entre dans aucune définition, cette impasse est celle des religions et d’une certaine science scientiste, celle d’un catéchisme, celle d’une organisation qui veut faire main-basse sur nos esprits.

        La création n’a pas eu lieu il y a des milliards d’années, elle est en œuvre ici et maintenant.


        • Jean Keim Jean Keim 1er novembre 15:10

          @Jean Keim

          La Vérité n’est pas un savoir ultime ce qui n’aurait aucun sens, mais un état d’être semblable à une renaissance.


        • lephénix lephénix 1er novembre 15:17

          @Jean Keim
          l’Univers nous étant inconnaissable autrement que par l’expérience de la « conscience pure », difficile à définir (« un couteau ne peut se couper lui-même...), la physique quantique propose une explication des forces interactions fondamentales à l’oeuvre... outre le principe de la dualité onde-corpuscule, celui l’indétermination, de superposition et d’intrication, elle rejoint avec la structure vibratoire d’un »champ informationnel originel« certaines intuitions indiennes antiques...
          concrètement, un »malade« a le choix entre être un »patient" ou son propre guérisseur avec un minimum d’écoute de soi...


        • Jean Keim Jean Keim 2 novembre 07:34

          @lephénix

          Rien n’est définitivement acquis ni permanent, une certaine science détricote la matière, c’est comme si à terme il devrait n’en rester rien de tangible, sauf peut-être un feu d’artifice.

          Dans la nature de la pensée et son déroulement, il y a une similitude quantique ; plus le flux de nos pensées est dense, donc plus nous sommes concentrés sur un sujet, et moins nous sommes conscients ; si nous sommes attentifs à ce processus il se ralentit, l’attention ultime serait l’absence de la pensée, seulement invariablement le retour du processus, c’est-à-dire l’émergence d’une quelconque pensée, annihile l’attention.

          La concentration, la volonté d’obtenir un résultat, la référence à une méthode ou à un savoir particulier, détruisent l’attention.

          C’est quand l’attention est effective, c’est quand le flux des pensées se fait léger que se manifeste l’altérité, que se manifeste l’Intelligence qui ne se réfère à aucun savoir particulier.

          Dans l’attention ultime, la pensée qui inévitablement suivra est totalement indéterminée.

          Dans ce jeu qui s’apparente à une création, je ne sais pas comment considérer des choses comme la conscience ‘’pure’’ et la connaissance de ‘’soi’’ ??? Dans les deux items il y a de sous entendu l’idée de vide.


        • lephénix lephénix 2 novembre 20:30

          @Jean Keim
          oui, le vide parfait du Tao, à ne pas confondre avec le néant, qui est l’ouvert et l’accueil de ce qui est, avec le niveau de conscience de cet intervalle entre deux pensées sans surencombrement de l’ego et autres leurres... ce niveau de conscience détermine fondamentalement l’état physique de cette forme de vie complexe qu’est le bipède présumé pensant mais ignorant du processus d’intrication qui se déroule au quotidien au niveau subatomique et relationnel...


        • amiaplacidus amiaplacidus 1er novembre 12:30

          Je me moque doucement des gens qui utilisent le mot « quantique » à tout propos et, surtout, hors de propos, et qui sont incapables de résoudre une simple équation du premier degré à une inconnue.

          J’ai fait beaucoup de math durant mes études et ma vie professionnelle, j’ai aussi utilisé des composants reposant sur la physique quantique.

          Mais je dois avouer, bien humblement, que je n’y comprends pas grand-chose. J’utilise une modélisation mathématique qui représente assez bien le phénomène observé, mais quant à comprendre…


          • lephénix lephénix 1er novembre 15:20

            @amiaplacidus
            la connaissance ne se réduit pas à la pensée calculable, elle lui est même irréductible, mais le marketing s’empare de tout vocable porteur pour « faire de l’argent’ on a vu l’industrie des cosmétiques proposer une crème de beauté »quantique"., etc..


          • rogal 1er novembre 14:21

            « Quelle est notre essence fondamentale et le dessein de l’Univers ?  »

            Si tant est que nous ayons une essence fondamentale et que l’Univers ait un dessein. Pyrrhon et quelques autres n’ont pas l’air de vous suivre là-dessus.


            • lephénix lephénix 2 novembre 20:17

              @rogal
              si tant est que le doute est constitutif de la vraie « Science », alors « Pyrrhon et quelques autres » oeuvreraient le cas échéant dans ce sens-là et sous son aiguillon pour trouver des ’éléments de langage" supposés expliquer l’essence et l’existence, l’oeuf avant la poule ou la guidance que chacun cherche dans sa vie...


            • riemann66 riemann66 2 novembre 17:28

              Vous avez dit « corps quantique » ?

              Quitte à mettre les théories quantiques à toutes les sauces, je vous propose la mienne. Je pars de l’hypothèse que la dualité particule/onde n’existe pas, les propriétés supposées ondulatoires d’une particule observée de très près, disons à une distance atomique, ne sont qu’un effet d’une caractéristique cachée des 4 dimensions curvilignes, [t,x,y,z], structurant l’Univers. Mettez la ceinture !

              Chaque ligne d’univers est en fait à considérer comme la courbe axiale d’un fin cylindre de rayon de l’ordre du quantum de Planck, un espace bidimensionnel dans lequel se déplacent effectivement les particules.

              Au total on a affaire à un espace quadridimensionnel dont chaque dimension serait un couple formé par deux nombres, un nombre réel et un nombre imaginaire, un nombre que les mathématiciens appellent « nombre complexe ». Cet « espace complexe », [t+it’,x+ix’,y+iy’,z+iz’], peut être vu comme l’ensemble de deux espaces conjugués, un « univers réel », [t,x,y,z] et un « univers imaginaire », [t’,x’,y’,z’]. Le premier étant celui que l’on connait déjà, le monde de la matière/énergie, et le second pouvant être vu comme le monde de l’imaginaire/information.

              Comme le cygne contemplant son reflet dans les vaguelettes d’un plan d’eau.

              Et voilà. C’est tout.

              C’est tout ? Et la mécanique quantique dans tout ça ?

              Voyons voir ...


              • riemann66 riemann66 2 novembre 17:30

                @riemann66

                Voyons voir, donc.

                Quand on observe de loin une particule se déplaçant le long d’une dimension on ne voit qu’une courbe continue bien sage, mais quand on s’approche de très près on découvre qu’elle décrit en fait une hélice s’enroulant autour de ce cylindre, dont le rayon et l’angle par rapport à l’axe révèlent des caractéristiques ondulatoires comme l’amplitude, la fréquence et la phase, tous les ingrédients utilisés par les théories quantiques classiques pour construire pas à pas une « table de Mendéléev » des particules et de leurs interactions. On peut imaginer que les dizaines de particules théorisées et observées, photons, électrons, neutrons, neutrinos, ..., classées en fermions, bosons, ..., ne sont que les caractéristiques différentes (rayon & angle) d’une unique particule, une particule universelle se déplaçant hélicoïdalement dans un espace-temps complexe. Une particule réduite à un pli de l’espace-temps. Une propriété de l’espace-temps.

                On peut imaginer que le monde imaginaire contienne la mémoire des informations traitées dans le monde réel par des « êtres vivants », plantes, animaux, humains’, ..., dont la seule finalité serait de maintenir constante l’entropie du monde matériel en créant de la néguentropie. La constante pouvant être égale à zéro. Signature du vide.

                Et quand le cygne plonge dans l’eau tout disparaît. Tout n’est qu’illusion.

                Voilà donc une autre façon de jouer avec « le quantique ».

                Et on peut explorer pas mal de choses avec, par exemple :

                 http://lambdaway.fr/workshop/?view=noosphere

                 http://lambdaway.fr/workshop/?view=relativite_complexe

                Ah oui, j’oubliais. Il ne s’agit que d’une expérience de pensée que j’ai envie de partager avec vous. Si vous avez du temps.

                Cordialement.


              • Eric F Eric F 2 novembre 18:15

                @riemann66
                N’y a-t-il pas là un cousinage avec la théorie des cordes, qui stipule des dimensions cachées ?


              • riemann66 riemann66 2 novembre 18:51

                @Eric F
                Bien sûr, là où les théories des cordes ont besoin de dix ou onze dimensions pour corriger une anomalie dans leurs équations, cf le post-scriptum 2 (2024/09/28) de cette page http://lambdaway.fr/workshop/index.php?view=relativite_complexe , ce qui semble assez capilo-tracté, un espace-temps à dimensions complexes n’en a besoin que de 8, soit 4 complexes. Mettant en évidence de façon élégante deux sous-espaces, le réel et l’imaginaire, la matière et l’information, dont on peut chercher à comprendre les interactions possibles. Et à partir desquels on peut retrouver les théories connues et espérer en trouver de nouvelles. Pour le plaisir de chercher.


              • lephénix lephénix 2 novembre 20:22

                @riemann66
                la signature du vide parfait comme la transition de l’attachement à une identification illusoire au détachement souverain, le cygne noir traversant le miroir des alouettes, c’est l’instant I d’une opportunité créatrice, puisque le vide parfait est ouverture à ce qui est...
                vous trouverez sans doute de quoi nourrir votre expérience de pensée dans le blog noétique du physicien de la complexité Marc Halévy...


              • riemann66 riemann66 3 novembre 05:48

                @lephenix
                Merci pour ces précisions et pour le lien sur Marc Halevy que je ne connaissais pas. Cette page sur quelques équations célèbres http://lambdaway.fr/workshop/index.php?view=acceleration

                pourrait vous intéresser, Notamment la partie sur un langage primitif qui me passionne, le lambda-calcul. Qui me paraît être une clé, une passerelle possible entre les approches occidentale et orientale, philosophie des lumières et TAO, sur les relations entre le corps et l’esprit.

                Cordialement.


              • SilentArrow 8 novembre 16:52

                @riemann66
                 

                mais quand on s’approche de très près on découvre qu’elle décrit en fait une hélice s’enroulant autour de ce cylindre,

                « On découvre » ? Vous basez cette affirmation sur quelles observations expérimentales ?

                Bon, théoriquement, c’est très beau tout ça. Mais comment cela se confronte-t-il à l’expérience ?


              • riemann66 riemann66 8 novembre 17:18

                @SilentArrow
                Dans mon commentaire du <base href="https://www.agoravox.fr/">2 novembre 17:30 j’ai bien écrit ceci :

                mais quand on s’approche de très près on découvre qu’elle décrit en fait une hélice s’enroulant autour de ce cylindre,

                et je comprends bien que vous vous posiez cette question :
                « « On découvre » ? Vous basez cette affirmation sur quelles observations expérimentales ? Bon, théoriquement, c’est très beau tout ça. Mais comment cela se confronte-t-il à l’expérience ? »
                Je ne peux que vous renvoyer à cette page http://lambdaway.fr/workshop/index.php?view=relativite_complexe dans laquelle je me permets d’explorer quelques idées sur la façon dont on pourrait, sinon expliquer, du moins décrire de façon simple et sans complexe la dualité ondes/corpuscules. J’ai rappelé dans cette page comment la théorie des cordes se permet de rajouter des dimensions supplémentares pour bricoler ses équations. Ça fait rigoler le grand Roger Penrose et moi, petit amateur, ça m’enlève quelques complexes. Votre opinion m’intéresse. Cordialement.


              • SilentArrow 10 novembre 06:44

                @riemann66

                Tout cela m’a l’air intéressant et peut effectivement réserver de bonnes surprises à ceux qui auront l’audace de creuser. Moi, je suis trop vieux pour refaire l’édifice de la physique théorique.


              • Eric F Eric F 2 novembre 18:22

                Merci de ce compendium de la métaphysique orientaliste scientéiforme new age.
                Quand le cantique devient quantique.


                • lephénix lephénix 2 novembre 23:56

                  @Eric F
                  le cantique des quantiques de ortoli et pharabod a été « recensé » ici lors de sa parution...résumé encore plus, c’est l’un des noms du « présent » , de son expérience dans la suspension du mental dans l’abandon à la « conscience » de ce qui est...en faisant l’économie de toute la littérature new age et de ce qui l’a nourri, théosophie comprise......


                • SilentArrow 7 novembre 15:18

                  @lephénix

                  Vous avez étudié la mécanique quantique ?


                  • lephénix lephénix 8 novembre 11:10

                    @SilentArrow
                    non, pourquoi ? comme dit dans le « profil » de l’avatar, ce n’est ni le métier ni le loisir du signataire de cette recension de mettre le réel en abstractions et en équations alors que d’autres approches sont disponibles...


                  • SilentArrow 8 novembre 16:53

                    @lephénix
                     

                    non, pourquoi ?

                    Mais...parce que vous en parlez.

                  • lephénix lephénix 8 novembre 21:12

                    @SilentArrow
                    puisque tout le monde en parle et comme c’est « trop tendance » de saupoudrer du « quantique » partout, pourquoi ne pas livrer en toute simplicité l’approche d’un praticien ayurvédique ?


                  • SilentArrow 9 novembre 00:45

                    @lephénix

                    La médecine ayurvédique a été pratiquée plus de 2 millénaires avant la découverte de la mécanique quantique. Les deux n’ont aucun rapport.
                    Comme vous le dites vous-même, saupoudrer de quantique n’importe quoi ne fait que suivre une mode et n’apporte aucune connaissance.


                  • lephénix lephénix 9 novembre 13:53

                    @SilentArrow
                    vous n’êtes pas sans « savoir » que les « découvertes » de la mécanique quantique rejoignent les intuitions et connaissances fondamentales de vieilles pratiques spirituelles et que « l’intelligence » est la perception des rapports, pas le calcul machine...


                  • SilentArrow 10 novembre 05:52

                    @lephénix
                     

                    vous n’êtes pas sans « savoir » que les « découvertes » de la mécanique quantique rejoignent les intuitions et connaissances fondamentales de vieilles pratiques spirituelles

                    Ben si, justement, je suis sans savoir.

                    Mais je sens que vous brûlez d’envie de me raconter quelles intuitions fondamentales de vieilles pratiques spirituelles sont rejointes par la mécanique quantique.


                  • Enki Enki 10 novembre 08:44

                    @SilentArrow

                    Démocrite pensait que la matière était faite d’atomes, même le vide : c’était pas mal, quand même. Même que les univers naissent, vivent, meurent : il en était déjà au multivers. 
                    Il estimait que toutes les choses sont illimitées et se transforment mutuellement les unes dans les autres, et que l’univers est à la fois vide et rempli de corps

                    (Diogène, parlant de Leucippe, qui a sans doute inspiré Démocrite).

                    Les cosmogonies des anciens étaient des histoires très différentes les unes des autres, mais avec toujours un même trame narrative : le monde qui va du chaos au cosmos. Il a fallut attendre jusqu’en 1927, pour décongeler cet Univers fixe et permanent, et péter ça avec la formulation théorique du Big Bang, que pour l’instant les observations confirment. Entropie et néguentropie sont les nouveaux mots pour dire chaos et cosmos (ordre, systémique, ou organique).

                    J’aime bien le taoïsme.
                    Le WuJi ; c’est le vide, le tout ou le tout est dans tout, qui fait l’unité. Mais le vide n’est pas le rien. C’est l’espace qui permet de remplir et faire mouvement, comme Diogène l’évoque. C’est aussi le potentiel, comme on dit « le calme avant la tempête ».
                    Dans notre pensée commune, on associe le vide à rien.
                    En physique, on découvre que le vide est fait d’espace-temps (qui se déforme), peut-être de matière et d’énergie noires, de champ quantique qui émet et absorbent constamment des particules élémentaires, d’énergie du point zéro,... Ça commence à faire du monde pour du vide...

                    La graine n’est pas l’arbre, mais c’est son imago. Et l’arbre accumule la mémoire de son élaboration qu’elle diffuse dans ses graines au bout des branches. C’est difficile à associer avec notre mode de pensée, entravé par les dimensions qui font notre notre existence : le temps, l’espace, la localité, le tangible/intangible. Mais en MQ, toutes ces dimensions disparaissent et la grammaire taoïste est assez parlante. 
                    Le WuJi forme le TaiJi, qu’on peut traduire en « Grand Ultime », le Grand Tout qui passe au Grand Ultime : la condensation d’un pôle, qui déclenche le pôle inverse, puis le Yin Yang. C’est l’antimatière (premier état), qui déclenche la matière (deuxième état, inverse). L’association des charges inverses parmi les quarks U et D ont fait les protons et neutrons, qui ont fait les atomes positifs associés aux électrons négatifs, etc... 

                    Depuis la théorie de l’information, de Shannon et Weaver, les physiciens ajoutent maintenant, je crois, que l’Univers, en tout cas sa néguentropie, est une architecture (systémique et organique) fait de cumul d’informations. Information, image, imago, imaginaire... Des physiciens, y compris des prix Nobel, s’interrogent maintenant si l’Univers ne serait pas intelligent. Le WuJi, la MQ... : S’il n’y avait pas un coeur, son préalable comme l’ultime de l’Univers qui est agissant. Notre conscience pourrait être une émergence, une expression de la conscience cosmique. Quand vous regardez un film sur votre portable connecté à Internet : le film ne vient pas de votre portable : il est partout et nulle part et visible pour ceux qui veulent le regarder. Les neurosciences, biologistes (holobionte, écosystème) évoluent vers une approche holistique : les tout et les parties qui ne peuvent pas être décorrélés et qui imbriquent des systèmes/organisations.

                    Je ne suis absolument pas physicien, comme vous. Mais d’une part, ce n’est pas parce qu’on a rien à dire.... surtout, la science ne peut parler que du rationnel, de l’objectivable. Le « tout », l’intelligence, la conscience ne sont les sont pas. Comment la science peut reconnaitre le non objectivable ? La taoïsme dit qu’il n’y a pas « d’en soi », mais des « endroits » qui ont toujours des envers. Ça aide...


                  • lephénix lephénix 10 novembre 12:06

                    @Enki
                    merci ! on ne saurait adresser de meilleure réponse au miroir qui contrefait ce qui s’y reflète ;..


                  • SilentArrow 10 novembre 14:50

                    @Enki

                    C’est passionnant tout ça, mais le lien entre la mécanique quantique et toutes ces philosophies est toujours fait a posteriori.

                    Ce n’est pas comme si c’était ces philosophes qui avaient découvert la mécanique quantique grâce à leur philosophie.

                    Tout cela me fait un peu penser aux réactions des mahométans quand on leur parle d’une découverte importante en science. Ils disent « c’était déjà dans le Coran ».

                    Maintenant, si toutes ces philosophies et ces textes « sacrés » pouvaient mettre le doigt sur la prochaine découverte importante, je suis prenant.


                  • SilentArrow 10 novembre 15:09

                    @Enki
                     

                    Démocrite pensait que la matière était faite d’atomes,

                    C’était en effet une intuition géniale, mais pas démontrable à son époque.

                    Et la confirmation expérimentale de cette idée est probablement une des plus importante avancée de l’histoire de la science.

                    Il y a eu Lavoisier, puis la théorie cinétique des gaz qui re-découvre les lois empiriques de la thermodynamique en se basant sur l’hypothèse atomique et les lois de la mécanique.


                  • Enki Enki 10 novembre 21:56

                    @SilentArrow

                    C’est passionnant tout ça, mais le lien entre la mécanique quantique et toutes ces philosophies est toujours fait a posteriori.

                    Oui, mais la pensée précède la découverte, même si c’est un truisme de le dire. Pensez au « Eureka » d’Archimède. Pensez aux milliers de formules mathématiques de Ramanujan qu’il a fallu 100 ans pour les résoudre toutes. Il a appris les maths juste avec deux bouquins. Il avait une intelligence intuitive (sensorielle, perceptuelle) extrêmement puissante, en plus de celle rationnelle. Il disait que c’était Namagiri Thayar, une des avatars de Shakti, épouse de Shiva qui lui apparaissait en rêve et lui livrait les formules. Peu importe, en lui les intuitions lui permettaient de saisir nouvelles formules.

                    Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau.
                     Peut-être que Lavoisier a lu Anaxagore pour énoncer sa maxime. Je ne veux surtout pas dénier le génie de Lavoisier, Au contraire, tant mieux si les pensées se nourrissent les unes les autres qui permettent les avancées scientifiques.

                    Je confirme que ce n’est absolument pas la pensée mahométane qui fait avancer la science, au contraire, elle détruit tout. Ni la pensée abrahamiste des trois religions monothéistes. C’est à cause de cela qu’il a fallu attendre 1927 pour revenir à l’univers évolutif, qui a une histoire. Jadis les anciens exploraient, l’esprit, cette vieille et insaisissable « force vitale » (souffle, prana, ruah, pneuma, qi...) qui, comme le vent, remodelait les paysages, les choses et animait les créatures vivantes (l’air est notre premier besoin à l’existence, anima, qui a fait « âme » comme « animal » veut dire « être animé », sa forme passive). Mais cet « esprit », intangible qui fait partie de l’univers a été transformé en Père Noël, avec rejet de la matière (le « bas monde »). Et le matérialisme, qui a mis dehors le Père Noel n’a pas vu le piège du dualisme, qui sépare matière et esprit, alors que rien n’existe l’un sans l’autre.

                    James Lovelock, avec sa compagne intellectuelle Lynn Margulis, on jeté un pavé dans la mare avec l’hypothèse Gaïa dans années 70 : la Terre est un être vivant. Puisqu’il y a une biosphère homéostatique, c’est un organisme. Et un organisme c’est vivant. Ils se sont fait conspuer par toute la science académique et matérialiste. Lovelock a répondu : très bien, maintenant prouvez moi que j’ai tort. Non seulement personne n’y est arrivé, mais toutes les démonstration ont au contraire confirmé ce qui est devenu un théorème.
                    Suzanne Simard, fille de bûcheron, qui a découvert que les arbres s’échangent des infos et des grandes quantités du nutriments via le mycélium (l’autre forêt, son envers), a lu Lovelock, sans le regard duquel elle n’aurait pu appréhender la forêt de cette manière. Et les découvertes en cours sont fertiles concernant les plantes qui ont leur intelligence.

                    Avoir le bon paradigme est important pour mieux avancer en science. La matière et l’esprit vont ensemble. Quand le spirituel (respirer, esprit, c’est le même mot) et le scientifique ne vont pas ensemble, c’est que quelque chose ne va pas.


                  • SilentArrow 11 novembre 08:49

                    @Enki

                    Je suis d’accord en principe avec ce que vous dites, par exemple sur l’intuition qui précède la découverte. Mais toutes les intuitions ne débouchent pas sur une découverte. Il arrive même souvent qu’un scientifique découvre une chose alors qu’il en cherchait une autre.

                    La Terre (biosphère) dans son ensemble, peut en effet être considérée comme un être vivant en ce sens qu’elle dispose de mécanisme d’auto-équilibrage qui lui permettent de résister à la pression des événements extérieurs et de se refaire après un cataclysme (chute d’astéroïdes, humeurs du soleil, éruptions volcanique...).

                    Il lui manque cependant une caractéristique essentielle des êtres vivants, qui est la capacité à se multiplier.


                  • SilentArrow 11 novembre 09:04

                    @lephénix
                     

                    merci ! on ne saurait adresser de meilleure réponse au miroir qui contrefait ce qui s’y reflète ;..

                    La question était : quelles intuitions fondamentales de vieilles pratiques spirituelles sont rejointes par la mécanique quantique ?

                  • lephénix lephénix 11 novembre 12:06

                    @SilentArrow
                    pour le peu que nous puissions en savoir, en toute humilité, toutes les traditions spirituelles, à commencer par celles nées dans la vallée de l’Indus, ont toujours enseigné que « le monde » est notre réalisation, c’est-à-dire la rencontre de notre pouvoir créateur, de notre pouvoir d’agir avec d’autres puissances pas besoin d’un catalogue pour remonter à la source d’une conscience...
                    chacun a ce pouvoir de re-générer le monde sans se gargariser du mot « quantique », venu bien après rejoindre au début du XXe siècle ces intuitions-là qui ne se prétendaient pas « scientifiques » c’est-à-dire appartenant à une caste de « sachants » autoproclamés ou un clergé faisant « carrière scientifique » dans l’abstraction professionnalisée...
                    pas besoin de se réciter le mantra du quantique pour éprouver un simple acte de génération du monde prenant naissance dans la pensée,chacun en est présumé capable ne serait-ce qu’en ce qui concerne sa santé...
                    notre prétention est notre misère celle de nous vivre comme extérieurs et étrangers à l’univers et détenteurs d’un « savoir scientifique » ne correspondant qu’à un état donné de croyances constitué à un moment de notre histoire...
                    comme « le changement c’est maintenant » la connaissance est dans l’ici et le maintenant...


                  • SilentArrow 11 novembre 12:48

                    @lephénix
                     

                    chacun a ce pouvoir de re-générer le monde sans se gargariser du mot « quantique »

                    pas besoin de se réciter le mantra du quantique pour éprouver un simple acte de génération du monde prenant naissance dans la pensée

                    Tout à fait d’accord. Mais alors, pourquoi avoir utilisé ce mot à la mode, « quantique » ?

                    C’était peut-être du second degré que je n’ai pas saisi ?


                  • Enki Enki 11 novembre 13:30

                    @SilentArrow

                    Il lui manque cependant une caractéristique essentielle des êtres vivants, qui est la capacité à se multiplier.

                    Vous avez une vision très restreinte du vivant, il n’y a pas que les mammifères.
                    Les coraux s’étendent par scissiparité ou bourgeonnement.
                    Certaines étoiles de mer se reproduisent à partir d’un bras séparé.
                    Les planaires se reproduisent pas fission (séparation en deux moitiés).
                    Certains champignons se reproduisent sans sexe, par sporulation.
                    Le blob, je ne vous en parle même pas, un organisme unicellulaire qui fait ce qu’il veut, il se reproduit sexuellement, ou par fragmentation, il a une mémoire et une capacité d’apprentissage, mais pas de cerveau, il se dessèche et revit, on ignore sa durée de vie, peut-être qu’il est immortel.
                    Le lichen est pas mal non plus : reproduction asexuée, est composé d’une symbiose entre un champignon, une algue, une cyanobactérie. On ne sait pas si c’est un ou trois organismes vivants. Je parlais d’holobionte, justement : parfois, on a de la peine à dire à quel niveau est le système vivant, ou la créature vivante.

                    De l’imagination, que diable !


                  • SilentArrow 11 novembre 14:47

                    @Enki
                     

                    Vous avez une vision très restreinte du vivant, il n’y a pas que les mammifères.

                    J’en suis bien conscient, moi aussi j’ai été à l’école. C’est bien pourquoi je n’ai pas parlé particulièrement de reproduction sexuée. J’ai parlé de multiplication pour englober tous les modes de reproduction.

                    Ma remarque était que la Terre en tant qu’organisme vivant n’a pas cette capacité essentielle à tout être vivant de se multiplier.


                  • Enki Enki 11 novembre 14:59

                    @SilentArrow

                    Oui, j’ai été un peu vite, je pensais à la forme sexuée de la reproduction.
                    Si on mettait une autre planète rocheuse équivalente contre celle de la Terre, il n’y aurait pas de raison que la biosphère ne s’étende pas à celle-ci. C’est une vue d’esprit, certes. Mais cela veut dire aussi qu’il ne manque qu’une planète « partenaire », ou un deuxième support pour que cela se fasse. Il n’y a pas impossibilité en soi de se reproduire. 


                  • lephénix lephénix 11 novembre 16:50

                    @SilentArrow
                    tout simplement parce qu’un éminent praticien et vulgarisateur l’a utilisé pour expliquer des choses connues depuis longtemps sans penser en faire un chiffon rouge pour obscursir davantage ces connaissances et divertir du réel par de sempiternelles mais prévisibles querelles sémantiques...


                  • SilentArrow 11 novembre 17:13

                    @lephénix

                    Le problème, c’est que utiliser l’auréole de la mécanique quantique dans un domaine qu’elle n’a pas la prétention d’appréhender, cela ressemble un peu à du charlatanisme.

                    C’est un peu comme après la découverte de la relativité : tout devenait relatif dans des domaines sans rapport.


                  • lephénix lephénix 11 novembre 23:03

                    @SilentArrow
                    il y a l’esprit, qui se manifeste et se réalise à travers chacun et la lettre, que chacun peut instrumentaliser à sa guise en s’autoproclamant gardien d’un temple aux fondations forcément friables... si vous tenez à vous accrocher à la « mécanique quantique » comme à un rocher présumé inébranlable, quand bien même le monde serait une « branloire pérenne » (Montaigne) et rétive à nos illusions de toute-puissance infantile, qu’est-ce qui vous autoriserait à jeter un jet d’encre ou de pixels de « charlatanisme » sur Deepak Chopra ?


                  • SilentArrow 12 novembre 00:13

                    @lephénix
                     

                    si vous tenez à vous accrocher à la « mécanique quantique » comme à un rocher présumé inébranlable

                    On ne va pas s’en sortir. Voilà maintenant que vos me faites un procès d’intention.

                    Pour le physicien, la mécanique quantique n’est pas un rocher présumé inébranlable. C’est un outil qui permet de prévoir le résultat de certaines expériences avec une excellente précision.

                    C’est ce que nous avons de mieux en ce moment.

                    Cela ne veut pas dire que cette théorie ne sera pas un jours remise en cause, obligeant les physiciens à en construire une meilleure.

                    Le charlatanisme, cela consiste à mettre la MQ à toutes les sauces pour épater le public. Tout le monde a entendu parler de l’ordinateur quantique du futur. C’est forcément mieux que l’ordinateur binaire actuel. Alors, tout le monde se rue sur le mot magique. On a la médecine quantique, la diététique quantique, etc. par des gourous auto proclamés qui n’ont jamais utilisé la MQ mais qui la comprennent mieux que personne.

                    Le physicien, c’est le contraire : il comment utiliser la MQ mais il ne prétend pas la comprendre.


                  • Enki Enki 12 novembre 04:22

                    @SilentArrow

                    Oui, il y a un effet pub avec la mot quantique, comme les machines qui deviennent « intelligentes », même les réfrigérateurs. Je n’ai pas lu Deepak Chopra : en plus d’être médecin, il est Indien. Or en hindouisme, nous serions faits de cinq corps : des « koshas », dont le Pranamaya Kosha, celui énergétique, celui qu’on traduirait par corps éthérique, ou astral, Peut-être que par facilité, pour parler aux occidentaux, il a traduit en « corps quantique ». Avec l’EEG et autres appareils, on étudie maintenant ce qui est appelé les « décorporations » en EMC (états modifiés de conscience). Il y a maintenant une littérature avec Olaf Blanke, Shahar Arzi, Michael Persinger, Suzan Blakore et al. On sait la carte des modifications de connexions dans le cerveau, l’activation simultanée des ondes theta (de l’endormissement) et gamma (les plus hautes fréquences), etc...

                    Mais je veux revenir avec vous sur cette matière biologique qui fait la vie, sa propension à s’étendre comme se reproduire, avec les modalité qu’elle élabore.
                    S’il n’est pas possible de réaliser l’expérience en assemblant deux planètes, on sait que la vie peut apparaître tout autant sur une planète de taille semblable et aux conditions stellaires comparable à la nôtre. Donc la vie peut bien se produire simultanément à différents endroits de l’univers, il y a re-production quand même par l’univers. On examine même les conditions générales qui font apparaître la vie, en plus des conditions particulières aux nôtres. Cette activité s’appelle la LYFE et quatre conditions nécessaires ont été trouvées, qui sont là :
                    https://fr.wikipedia.org/wiki/Lyfe_(astrobiologie)

                    Je vous recommande le vidéo de David Louapre (docteur en physique) l’explicateur le meilleur que je connaisse parmi les youtubeurs.
                    https://www.youtube.com/watch?v=G7Yw6PPg7JU
                    Il rappelle les 4 conditions, puis à partir de la 17ème mn, montre comment cela peut apparaître avec des simulations sur ordinateur. C’est surprenant.


                  • lephénix lephénix 12 novembre 09:18

                    @SilentArrow
                    heureux d’apprendre que le physicien est dans le doute qui fait avancer la connaissance... aucune velléité de procès d’intention, puisque nous sommes d’accord sur l’abus de langage qui colle le mot « quantique » sur tout et n’importe quoi il y aurait long à dire sur la dévitalisation du langage, de « l’hexagonal » à la nov’langue en passant par Orwell revisité par le marketing, ce qui nous donne des querelles sémantiques stériles escamotant le réel au seul « profit » du « diviser pour régner »...


                  • SilentArrow 12 novembre 15:51

                    @Enki

                    Dans ma jeunesse, j’ai un peu étudié les philosophies indiennes. J’avais même commencé à étudier le sanskrit.

                    Et j’ai aussi construit en 1973 un petit appareil permettant de s’entraîner à produire des ondes alpha ou theta. C’était assez rudimentaire, volumineux et incommode.

                    Il y a maintenant beaucoup plus performant sur le marché. Vous pouvez voir votre EEG sur votre portable et entraîner votre cerveau à produire les fréquences que vous désirez.

                    Il y a aussi des applications audio freeware comme gnaural qui sont supposées capables de caler le cerveau sur certaines fréquences.


                  • SilentArrow 13 novembre 13:29

                    @lephénix

                    On était donc d’accord depuis le début sans le savoir.

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